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Jean-Baptiste de La Rue

Jean-Baptiste de La Rue[1], ou Jean-Baptiste De La Ruë[2], Jean-Baptiste Delarue[3], est un architecte français, né à Saint-Germain-en-Laye le , et mort à Gien le .

Jean-Baptiste de La Rue
Présentation
Autres noms Jean-Baptiste De La Ruë
Jean-Baptiste Delarue
Naissance
Saint-Germain-en-Laye
DĂ©cès (Ă  45 ans)
Gien
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Ĺ’uvre
RĂ©alisations Vieux pont de Gien
Distinctions Académie royale d'architecture (1728)
Entourage familial
Père Antoine Delarue
Mère Élisabeth Leroux

Biographie

Jean-Baptiste De La Rue est le fils d'Antoine Delarue, dessinateur et entrepreneur des bâtiments du roi, et d'Élisabeth Leroux.

Le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du roi, adresse, le , à l'Académie royale d'architecture les deux volumes du traité sur la coupe des pierres que Jean-Baptiste Delarue vient d'écrire pour qu'elle donne son avis[4]. L'Académie donne un avis positif le . Le Traité sur la coupe des pierres[5] traitant de la stéréotomie a été publié pour la première fois en 1728. Il a été réédité en 1764 et en 1858. Pour la première fois dans un traité de coupe des pierres les voussoirs sont représentés en perspective et ombrés avec des retombées dépliantes.

Le , le duc d'Antin informe l'Académie que le roi a choisi de nommer Jean-Baptiste De La Rue architecte de la 2e classe de l'Académie[6]. Il semble que ce choix n'a pas été précédé d'une proposition de l'Académie pour cette nomination.

En , Jean-Baptiste De La Rue fait une présentation à l'Académie royale d'architecture des cintres qu'il a fait bâtir pour la construction du pont de Gien[7].

En 1742 il a donné le modèle d'une machine à battre les pilots (ou pieux).

Il a épousé Thérèse Le Saché à Saint-Germain-en-Laye le . Jusqu'en 1724 il réside au château neuf de Saint-Germain-en-Laye, puis il déménage à Versailles.

Publication

  • Jean-Baptiste De La RuĂ«, TraitĂ© de la coupe des pierres, oĂą par une mĂ©thode facile et abrĂ©gĂ©e, l'on peut aisĂ©ment se perfectionner en cette science, Imprimerie royale, Paris, 1728 (lire en ligne)

Notes et références

  1. Forme internationale du nom.
  2. Forme du nom donné dans la publication du livre sur le traité de la coupe des pierres.
  3. Forme du nom dans le livre de Michel Gallet et les procès-verbaux de l'Académie royale d'architecture d'Henry Lemonnier.
  4. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 2, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne)
  5. Jean-Baptiste De La Ruë, Traité de la coupe des pierres, où par une méthode facile et abrégée, l'on peut aisément se perfectionner en cette science, Imprimerie royale, Paris, 1728 (lire en ligne)
  6. Henry Lemonnier, tome V, p. 28.
  7. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 270, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 179, Paris, Mengès, 1995
  • Henry Lemonnier, W. Viennot, Procès-verbaux de l'AcadĂ©mie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome X Table gĂ©nĂ©rale, p. 89, Librairie Armand Colin, Paris, 1926 (lire en ligne)
  • David de Penanrun, F. Roux, E. Delaire, Les architectes Ă©lève de l'Ă©cole des beaux-arts. 1793-1907, p. 234, Libraire de la construction moderne, Paris, 1907 (lire en ligne)
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire gĂ©nĂ©ral des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'Ă  nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2 et supplĂ©ments, p. 185, Librairie Renouard, Paris, 1885 (lire en ligne)
  • Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos, L'architecture Ă  la française du milieu du XVe siècle Ă  la fin du XVIIIe siècle, Livre 2. La stĂ©rĂ©otomie pierre de touche de la manière française, p. 89, 100, 102, 125, 132, 153, 161, 170, 214, 215, 218, Éditions A. et J. Picard, Paris, 2001 (ISBN 2-7084-0613-2)

Article connexe

Liens externes

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