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Philippe Jaenada

Philippe Jaenada, né le à Saint-Germain-en-Laye, est un écrivain français.

Philippe Jaenada
Description de cette image, également commentée ci-après
Philippe Jaenada au Salon du livre en Bretagne (2012)
Naissance
Saint-Germain-en-Laye, France
Activité principale
Écrivain
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Ĺ’uvres principales

Compléments

Sulak

Biographie

Philippe Jaenada est né à Saint-Germain-en-Laye où ses grands parents maternels possèdaient le restaurant Le Grand Cerf. Issu d’une famille de pieds-noirs récemment revenue d’Algérie, il grandit dans une banlieue pavillonnaire de Morsang-sur-Orge dans l’Essonne[1]. Après des études scientifiques, il s’installe à Paris en 1986 où il enchaîne les petits boulots pendant plusieurs années[2]. Sa première nouvelle est publiée en 1990 dans L'Autre Journal. Ses sept premiers romans sont d'inspiration autobiographique. Outre ses livres, il écrit des articles pour le magazine Voici[3]. Avec sa compagne Anne-Catherine Fath, ils ont un fils, Ernest, né en août 2000. Habitant le 10e arrondissement, il a ses habitudes au Bistrot Lafayette[4].

Écriture

Dans un style souvent humoristique, Philippe Jaenada se raconte dans ses sept premiers romans largement inspirés par sa propre vie. Il y raconte les péripéties d’un Parisien toujours muni de son sac matelot et habitué des bars de quartier « dans un déluge de phrases, de parenthèses, de digressions, avec un esprit d'une vivacité peu commune qui ne cesse de jouer à saute-mouton. Dans le drame, il n'oublie jamais la dérision, se mettant en scène en train d'écrire comme un forcené[5]. » Il se tourne vers le fait divers dans ses ouvrages suivants : Bruno Sulak (Sulak), Pauline Dubuisson (La Petite femelle) et Georges Arnaud (La Serpe, inspiré du triple assassinat du château d'Escoire). Tout en conservant son style caractéristique et ses anecdotes autobiographiques, il entreprend pour ces trois ouvrages un important travail de recherches archivistiques[6].

Ces ouvrages lui ont valu de recevoir divers prix littéraires, notamment le prix Femina en 2017 pour La Serpe[7].

Ĺ’uvres

Adaptations audiovisuelles

Notes et références

  1. Arnaud Viviant, « Pour qui votez-vous, Philippe Jaenada? », Charles,‎ , p. 24-29
  2. « Biographie », sur https://www.jaenada.com, (consulté le )
  3. Philippe Jaenada : Voici, « nettement plus lucratif que la littérature... », rue89, 20 septembre 2013.
  4. Magali Cartigny, « Un apéro avec Philippe Jaenada : « Mon fils ne lit pas mes livres, et ça m’arrange » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Humaine trop humaine, Olivia de Lamberterie, Elle, 3 septembre 2015, consulté sur www.philippejaenada.com
  6. Alice Grippon et Anne-Laure Leroux, « Entretien avec Philippe Jaenada "Si je n'étais pas écrivain, je serais archiviste" », Archivistes!,‎ , p. 14-17
  7. « Le prix Femina récompense Philippe Jaenada pour « La Serpe » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. (en) A+ Pollux sur l’Internet Movie Database

Liens externes

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