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Pauline Dubuisson

Pauline Dubuisson, née le à Malo-les-Bains (Nord) et morte le à Essaouira (Maroc), est connue pour avoir été au centre d'un fait divers des années 1950. Jugée en 1953 à Paris pour le meurtre de son ex-petit ami Félix Bailly, elle a inspiré le personnage principal du film d'Henri-Georges Clouzot, La Vérité (1960). Son histoire fait également l'objet du téléfilm La Petite Femelle, inspiré du récit de Philippe Jaenada, paru en 2015.

Pauline Dubuisson
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  36 ans)
Essaouira
Nationalité

Biographie

Enfance

Pauline Dubuisson naĂźt le Ă  Malo-les-Bains[1], ville qu'a fondĂ©e son arriĂšre-arriĂšre-grand oncle Thomas Gaspard Malo selon Philippe Jaenada. ÉlevĂ©e comme un garçon dans une famille protestante et bourgeoise de Dunkerque (sa mĂšre HĂ©lĂšne Hutter, femme rĂ©servĂ©e, laisse l'Ă©ducation des enfants Ă  son mari, AndrĂ© Dubuisson, ancien combattant de la PremiĂšre Guerre mondiale, ancien colonel de rĂ©serve et entrepreneur en travaux publics qui lui serine sans cesse que « la vie est un combat, seuls les forts s'en tirent »). NĂ©e Ă  la suite de quatre frĂšres elle se rĂ©vĂšle une bonne Ă©lĂšve, mais aurait nĂ©anmoins Ă©tĂ© exclue Ă  14 ans de l'Ă©cole pour avoir Ă©tĂ© vue, en pleine Occupation, se promenant avec un marin allemand (ce fait n'a pas Ă©tĂ© prouvĂ©).

Sous l'Occupation

Son pÚre, dont l'entreprise a été rasée par les bombes, l'encourage alors à démarcher des officiers allemands afin de faciliter ses affaires[2].

En 1944, alors qu'elle a obtenu son baccalaurĂ©at et souhaite devenir mĂ©decin, elle entre comme aide-infirmiĂšre Ă  l'hĂŽpital allemand de Dunkerque, le centre hospitalier de RosendaĂ«l, oĂč elle devient la maĂźtresse du mĂ©decin-chef de l'Ă©tablissement, le colonel von Dominik, homme de 53 ans[3].

Cette relation lui vaut Ă  la LibĂ©ration d'ĂȘtre conduite avec d'autres femmes en place publique, oĂč elles sont tondues, dĂ©shabillĂ©es et couvertes de croix gammĂ©es, avant de comparaĂźtre devant un « tribunal du peuple », qui la condamne au peloton d'exĂ©cution. Son pĂšre, en tant qu'officier de rĂ©serve, parvient Ă  la faire libĂ©rer de justesse, mais tous deux doivent quitter Dunkerque immĂ©diatement[4]. TraumatisĂ©e, elle fait une tentative de suicide[5].

Relation avec Bailly

AprĂšs une annĂ©e passĂ©e Ă  Lyon, elle entame en 1947 des Ă©tudes Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de Lille oĂč elle rencontre FĂ©lix Bailly, jeune homme de 25 ans, Ă©tudiant modĂšle issu d'une bonne famille, mais timide et vierge[2]. AprĂšs leur premiĂšre nuit d'amour, il lui propose le mariage, qu'elle refuse plusieurs fois, « Ă©prise de libertĂ© »[6], ne voulant pas devenir l'Ă©pouse rangĂ©e et la secrĂ©taire de FĂ©lix. De plus, il apprend par la suite que Pauline continue d'entretenir une liaison avec d'autres hommes dont le colonel von Dominik. Au sujet de l'ex-officier, Philippe Jaenada ne parle que d'une correspondance et d'une visite aprĂšs la rupture. Elle aurait confiĂ© Ă  l'un de ses amants, un professeur contactĂ© par FĂ©lix qui lui avait expliquĂ© qu'il Ă©tait amoureux de Pauline : « FĂ©lix est un faible et je mĂ©prise les faibles. Ce n'est pas ma faute s'il m'aime et si je ne l'aime pas »[2] - [7]. D'aprĂšs le journal Le Monde, « la valse-hĂ©sitation entre Pauline et FĂ©lix suscite, de la part des amis du second, une sĂ©rie d’agressions verbales presque aussi violentes que les reprĂ©sailles de 1945 »[8].

Lassé des tromperies[9], Félix signifie à Pauline à la rentrée 1949 que tout est fini entre eux. Il quitte Lille pour Paris afin de poursuivre ses études, sans lui laisser son adresse, et entame une nouvelle liaison avec une jeune étudiante en lettres, Monique Lombard[2].

Avec le temps, Pauline Dubuisson dit avoir changĂ© d'avis et regrettĂ© son refus des demandes en mariage de FĂ©lix. À moins qu'il ne s'agisse, selon certains journalistes de l'Ă©poque, de la rĂ©action d'une femme dominatrice et possessive blessĂ©e dans son orgueil car ne supportant pas qu'un homme ne la dĂ©sire plus au point de jeter son dĂ©volu sur une autre[2]. Jean Beauchesne dans Paris Match rĂ©sumait ainsi : « Pauline Dubuisson, aux rĂȘves violents nourris sous l'Occupation, dans le confinement d'une ville de province, choisissait et rejetait ses amants mais n'a pas supportĂ© la seule blessure infligĂ©e Ă  sa carriĂšre de sĂ©ductrice »[2].

Assassinat de Bailly

Au mois d', Pauline apprend que FĂ©lix est fiancĂ© avec Monique, mais penserait toujours Ă  elle. Elle recherche son adresse puis le rejoint quelques semaines plus tard pour avoir une explication et tenter de reconquĂ©rir la place qu'elle estime lui ĂȘtre promise mais essuie un nouveau refus de la part de FĂ©lix[2]. Pauline rentre alors Ă  Lille, dĂ©cidĂ©e Ă  ne pas en rester lĂ . Elle obtient un permis de port d'arme et achĂšte un 6,35 mm Ă  Dunkerque (soit par prĂ©mĂ©ditation, soit pour se suicider, ayant dĂ©jĂ  tentĂ© deux fois de mettre fin Ă  ses jours aprĂšs la guerre). Sa logeuse prĂ©vient FĂ©lix que la jeune femme est armĂ©e. Pauline se rend de nouveau Ă  Paris une semaine aprĂšs son premier sĂ©jour et attend FĂ©lix une premiĂšre nuit en vain au bas de son immeuble, 25 rue de la Croix-Nivert dans le 15e arrondissement de Paris. Le lendemain, elle persiste. FĂ©lix finit par lui ouvrir la porte, mais il n'est pas seul. Un rendez-vous est convenu dans un cafĂ© du quartier. Elle s'y dĂ©robe pour mieux s'engouffrer dans l'entrĂ©e de l'immeuble tandis que, las d'attendre, il finit par rentrer chez lui[2].

C'est alors que les versions divergent : Pauline affirme avoir passĂ© la nuit avec lui ; au matin, FĂ©lix lui aurait dit n'avoir couchĂ© avec elle que pour se venger des humiliations passĂ©es, ce que nie la famille de Bailly. Le , elle le suit dans sa chambre et tire sur lui par trois fois[1] : une balle en plein front, une balle dans le dos et un coup de grĂące derriĂšre l'oreille[2]. Elle affirme pour sa part qu'elle avait tentĂ© de se suicider et que la premiĂšre balle Ă©tait partie malencontreusement alors que FĂ©lix tentait de l’en empĂȘcher. Elle tente de retourner l'arme contre elle mais celle-ci s'enraye. Elle ouvre alors le gaz et s'enfonce le tuyau dans la gorge. AlertĂ©s par les odeurs, les voisins prĂ©viennent les pompiers et Pauline est secourue Ă  temps[2] - [10]. Ayant appris le meurtre commis par sa fille, le pĂšre de Pauline se suicide au gaz[2] - [11].

Justice

La presse s'empare de l'affaire et s'acharne sur elle. Trois semaines avant son procĂšs, elle tente de se suicider Ă  nouveau, en s'ouvrant les veines dans sa cellule. Devant les assises de Paris, l'avocat gĂ©nĂ©ral la traite de « hyĂšne », qualifie sa tentative de suicide de « simulacre ». Me Floriot, avocat de la partie civile, dĂ©clare : « C’est la troisiĂšme ou quatriĂšme fois que vous ratez vos suicides. DĂ©cidĂ©ment, vous ne rĂ©ussissez que vos assassinats ». À la barre, Pauline Dubuisson ne pleure pas, elle n'exprime ni remords, ni regret, et est qualifiĂ©e d'arrogante[2] - [9].

Les avocats de la partie civile la prĂ©sentent comme une femme intĂ©ressĂ©e par l'argent ou la situation de ses divers amants. Me Floriot livre un rĂ©quisitoire trĂšs dur contre elle. Il Ă©carte l'hypothĂšse d'un drame passionnel : « Elle n'admettra pas que cet homme soit heureux. Elle va l'abattre. Elle l'attend, le revolver en poche, dans le couloir de son immeuble, comme un tueur ! ». Il propose un scĂ©nario oĂč Pauline Dubuisson a pensĂ© Ă  tout, simulĂ© son suicide, tirĂ© la premiĂšre balle dans le dos de FĂ©lix Bailly, puis fait le tour du corps effondrĂ© pour tirer au front, et enfin avoir tirĂ© le coup de grĂące Ă  bout portant. Face au scĂ©nario accablant du « coup de grĂące », l'avocat de la dĂ©fense rĂ©pond : « Comment a-t-elle tirĂ© ? Rapidement. Ce corps en s'abattant a dĂ» tomber contre elle, il a dĂ» toucher le revolver et cela devient votre coup de grĂące. En face d'un dossier on peut tout faire dire. Un peu d'intelligence, un peu d'imagination et beaucoup de talent y suffisent. »[12]

L'avocat gĂ©nĂ©ral demande la peine capitale. Il dĂ©crit l'accusĂ©e comme un monstre, qui « a tuĂ© par orgueil, par dĂ©pit, par volontĂ© de dĂ©truire le bonheur ». Il refuse toute circonstance attĂ©nuante et rejette l'attĂ©nuation de responsabilitĂ© accordĂ©e par les psychiatres. L'avocat de la dĂ©fense met en avant que l'accusĂ©e a reçu dans son enfance une « Ă©ducation infernale », affirme que ses parents n'avaient « rien de ce qu'il faut pour vivre en commun ». Et il rĂ©pond Ă  l'avocat gĂ©nĂ©ral : « Les psychiatres, dont je vous rappelle que ce sont vos experts, s'ils sont mal choisis, qu'attendez-vous pour vous en dĂ©faire ? Vous leur faites confiance Ă  l'ordinaire, n'est-il pas vrai ? Seulement dans cette affaire vous supprimez tout ce qui vous gĂȘne »[12].

Celle que les journalistes surnomment « l'infùme, l'orgueilleuse sanguinaire » ou « la Messaline des hÎpitaux », est condamnée aux travaux forcés à perpétuité à l'issue de son procÚs le [2] - [11]. Alors que la peine de mort était pressentie, il est possible que la voix de l'unique femme du jury, Raymonde Gourdeau, qui a été émue par la jeune meurtriÚre, l'ait sauvée de la guillotine[7] - [2]. Jacques VergÚs assiste à ce procÚs qui lui donne sa vocation[13].

Incarcérée à Haguenau et à la Petite Roquette, Pauline Dubuisson est libérée pour bonne conduite le et s'installe rue du Dragon, à Saint-Germain-des-PrÚs[2].

Libération et exil

Elle reprend ses études de médecine[6] et se fait désormais appeler Andrée (son deuxiÚme prénom), mais la sortie du film La Vérité la replace sous les feux de l'actualité.

Souhaitant fuir un passé qui la poursuit : Au printemps 1962, une journaliste qui a suivi le procÚs de Pauline Dubisson publie un livre sur différentes affaires criminelles d'aprÚs-guerre. Ayant découvert une annonce d'offre d'emploi d'interne, elle adresse un acte de candidature au médecin-chef de l'hÎpital de Mogador au Maroc (aujourd'hui Essaouira). Dans sa lettre de motivation, elle ne cache pas son passé de condamnée et indique qu'elle est, en fait, Pauline Dubuisson[14]. Elle y rencontre Jean Lafourcade, un ingénieur pétrolier de six ans plus jeune qu'elle, qui souhaite l'épouser. Mais un numéro de Détective, dans un cabinet de dentiste, raconte son histoire et, face à la rumeur qui enfle, Pauline lui révÚle son passé, si bien que Lafourcade abandonne tout projet de mariage avec elle et refuse de la revoir[2].

Mort

Le , Pauline Dubuisson est retrouvĂ©e morte dans son lit oĂč elle s'est suicidĂ©e en avalant des barbituriques[11]. Selon ses vƓux, elle a Ă©tĂ© enterrĂ©e anonymement Ă  mĂȘme la terre dans le cimetiĂšre de Mogador.

Dans la culture

Littérature

En 1984, Michel Vinaver s'empare du fait divers pour un projet thĂ©Ăątral, Portrait d'une femme. Selon Jean Cholet, « la piĂšce s’attache Ă  cerner la complexitĂ© d’un ĂȘtre cabossĂ© par la vie et incapable de se soumettre aux rĂšgles Ă©tablies par la sociĂ©tĂ© qui l’entoure »[15]

En est publié l'ouvrage de Jean-Luc Seigle Je vous écris dans le noir qui s'intéresse à Pauline Dubuisson. Fabienne Pascaud, dans le magazine Télérama, écrit : « Jean-Luc Seigle a choisi de faire du sombre fait divers un fascinant récit à la premiÚre personne et s'y glisse magistralement dans la peau de son héroïne » et il « sait exprimer le féminin avec une empathie troublante »[16].

En aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e, le romancier Philippe Jaenada consacre un roman biographique Ă  Pauline Dubuisson : La Petite Femelle. Il fonde son travail sur des recherches dans les archives de l’époque et s’efforce de rectifier les versions couramment admises de la vie de Pauline Dubuisson ainsi que de relever certaines anomalies de son procĂšs.

Selon lui, la duretĂ© de la peine infligĂ©e par le tribunal et la violence de la presse de l’époque contre Pauline Dubuisson s’expliquent par un contexte de misogynie[17]. Le comportement passĂ© de cette femme en quĂȘte d’émancipation et qui refuse par exemple de se marier avec FĂ©lix Bailly, de peur de devoir mettre un terme Ă  ses Ă©tudes pour s’occuper du foyer, est perçu nĂ©gativement ; de mĂȘme que son attitude de dĂ©fi lors de l’audience ou encore son refus de demander pardon. Lors du procĂšs, selon Philippe Jaenada, les tĂ©moins qui auraient permis de rĂ©Ă©quilibrer la version admise d’une femme calculatrice, sans sentiments et dĂ©vergondĂ©e sont systĂ©matiquement Ă©cartĂ©s, notamment ceux concernant l'Ă©ducation particuliĂšre que Pauline Dubuisson avait reçue de son pĂšre et qui l'a conduite Ă  une maĂźtrise de ses Ă©motions, prĂ©judiciable alors que le public attend repentir et larmes. Philippe Jaenada soutient qu'il aurait Ă©tĂ© possible de voir lors du procĂšs la nature accidentelle de la mort de FĂ©lix Bailly si l'avocat gĂ©nĂ©ral ne s'Ă©tait pas acharnĂ© sur l'accusĂ©e[18]. Quant Ă  l’avocat de Pauline Dubuisson, maĂźtre Baudet, fervent chrĂ©tien, il s’intĂ©resse plus au pardon et Ă  la rĂ©demption de sa cliente qu’aux dĂ©tails de procĂ©dure. De plus, selon le mĂȘme auteur, l'histoire du viol dont aurait Ă©tĂ© victime Pauline Dubuisson n'est pas corroborĂ©e par les faits.

Dans son livre, Philippe Jaenada appuie sa démonstration d'une justice misogyne par l'évocation d'autres détenues célÚbres (Sylvie Paul, Denise Labbé, etc.) que Pauline Dubuisson a croisées en prison et qui étaient, selon lui, avant tout victimes des préjugés de la société de leur temps[19]..

Cinéma

  • Le personnage de Pauline Dubuisson a inspirĂ© le film de Henri-Georges Clouzot, La VĂ©ritĂ© (1960).
  • Le documentaire Pauline Dubuisson — L'impossible oubli du rĂ©alisateur Vincent Maillard, sorti en 2021, traite de ce fait divers.

Télévision

Notes et références

  1. Serge Garde, Rémi Gardebled et Valérie Mauro, Guide du Paris des faits divers, Le Cherche Midi, , p. 239.
  2. Sandrine Issartel, « L'histoire de Pauline Dubuisson et du meurtre qui l'a toujours poursuivie », sur Slate.fr, (consulté le ).
  3. (en) Colin Wilson et Patricia Pitman, Encyclopedia of Murder, G.P. Putnam's sons, , p. 187.
  4. Jacquemard 2017, p. 27.
  5. Stéphanie O'Brien, « Pauline Dubuisson, le procÚs de la "mortelle séductrice" qui partagea la France », Madame Figaro, (consulté le ).
  6. Raphaëlle Leyris, « Les trois chutes de Pauline Dubuisson », Le Monde, (consulté le ).
  7. Jean Cau, « Dans les archives de Paris Match : Pauline Dubuisson, la séductrice humiliée », Paris Match, (consulté le ).
  8. Thomas Sotinel, « « La Petite Femelle », sur France 2 : quand l’affaire Pauline Dubuisson prend l’épure d’une tragĂ©die », Le Monde, (consultĂ© le ).
  9. « La petite femelle (France 2) : La véritable histoire de Pauline Dubuisson, la tueuse qui a scandalisé la France », Vanity Fair, (consulté le ).
  10. Pascal Cauchy, « Pauline Dubuisson, seule face à la meute », sur humanite.fr, L'Humanité, Paris, (consulté le ).
  11. StĂ©phane Bourgoin, La Bible du crime, Éditions de la MartiniĂšre, , p. 367.
  12. « Pauline Dubuisson est condamnée aux travaux forcés à perpétuité », Le Monde, (consulté le ).
  13. Serge Cosseron et Jean-Marc Loubier, Les Femmes criminelles de France, Éditions De BorĂ©e, , p. 287.
  14. Philippe Jaenada, La petite femelle, Paris, JULLIARD - collection Points, , 744 p. (ISBN 978-2-7578-6040-3), p. 679-680.
  15. « Portrait d'une femme de Michel Vinaver », sur WebThéùtre : : Actualité des spectacles, théùtre, opéra, musique, danse - Paris (consulté le ).
  16. Fabienne Pascaud, « Je vous écris dans le noir, Jean-Luc Seigle », Télérama, .
  17. « Philippe Jaenada réhabilite la femme la plus haïe de France », L'Express, .
  18. Anne Crignon, « Jaenada, “l'avocat de la diablesse” », L'Obs, .
  19. Ariane Hermelin, « Philippe Jaenada : pourquoi j'ai voulu rĂ©habiliter la “monstrueuse” Pauline Dubuisson », Terrafemina, .

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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