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36e session du ComitĂ© du patrimoine mondial

La 36e session du Comité du patrimoine mondial a eu lieu du au à Saint-Pétersbourg, en Russie.

36e session du Comité du patrimoine mondial
Type Session
Édition 36e
Pays Drapeau de la Russie Russie
Localisation Saint-PĂ©tersbourg
Organisateur Comité du patrimoine mondial
Date Du au

Cette session a notamment vu la reconnaissance du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ainsi que celle des sites miniers majeurs de Wallonie.

Sites miniers majeurs de Wallonie

Logo de l’inscription.

Les sites miniers majeurs de Wallonie forment un ensemble de quatre sites miniers : le Grand-Hornu, le Bois-du-Luc, le Bois du Cazier et Blegny-Mine.

Ces quatre sites exploitent le « terrain houiller » qui va du Nord-Pas-de-Calais au Bassin d’Aix-la-Chapelle. Ils couvrent la même tranche chronologique du début du XIXe à la fin du XXe siècle. Ils condensent sur un espace réduit tous les aspects du patrimoine minier, technique et social. Ils se complètent réciproquement. Grand-Hornu et Bois-du-Luc forment le volet « social », Bois du Cazier et Blegny-Mine forment le volet « travail et travailleurs », illustrant à travers l’architecture les relations de pouvoir et l’organisation sociale. (...) Du point de vue architectural, deux sites, Grand-Hornu et Bois-du-Luc, cristallisent d’importants courants internationaux d’architecture et d’urbanisme[1].

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Logo de l’inscription.

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire de la région française du Nord-Pas-de-Calais marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive de la houille, daté du Stéphanien, présente dans son sous-sol de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge.

Les affleurements de houille sont dĂ©couverts dans le Boulonnais vers 1660. Le , la première veine de houille du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est dĂ©couverte Ă  la fosse Jeanne Colard, Ă  l'issue d'une campagne de recherche. Le , la houille grasse est dĂ©couverte Ă  la fosse du PavĂ© Ă  Anzin. Après des procès, la Compagnie des mines d'Anzin est fondĂ©e le et prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociĂ©tĂ©s de recherche naissent durant tout le XVIIIe siècle. Le dĂ©but du XIXe siècle est marquĂ© par des avancĂ©es technologiques (machine Ă  vapeur et exhaure). Les annĂ©es 1830 et le dĂ©but des annĂ©es 1840 sont marquĂ©s par la rĂ©volution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin Ă©norme en charbon, ce qui crĂ©Ă© dans le Nord une pĂ©riode de chertĂ© des houilles, et la crĂ©ation d'un grand nombre de sociĂ©tĂ©s de recherches. Dès lors, le bassin minier se dĂ©veloppe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur et les corons apparaissent. Cette progression se dĂ©roule durant toute la seconde moitiĂ© du XIXe siècle et dans les annĂ©es 1900. L'annĂ©e 1906 est marquĂ©e par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le et a tuĂ© 1 099 personnes. De longues grèves ont suivi, et la sĂ©curitĂ© dans les mines a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e.

Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale et la reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant, par un ralentissement de la production et par sabotages. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941.

Les compagnies sont nationalisées le avec la création de Charbonnages de France avec un vaste programme de modernisation avec concentration de l'extraction pour relever la France. La récession commence dès le début des années 1960 et les fosses sont peu à peu fermées. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le .

Références

  1. sitesminiersmajeursdewallonie.be - Robert Halleux, Directeur du Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques (Université de Liège)

Voir aussi

Lien externe

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