Abdelfattah Sebbata
Abdelfattah Sebbata, né en 1936 et mort le à Rabat, est un nationaliste du temps des protectorats au Maroc et un résistant opérant dans la cellule secrète Attaifa auprès de Tahar Zniber ou encore Ahmed Balafrej.
عبد الفتاح سباطة
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Biographie
Ayant grandi au sein d'une ancienne famille rbatie d'origine morisque, entourée de nationalistes comme Allal El Fassi ou encore Boubker el-Kadiri, Abdelfattah Sebbata prit vite conscience du danger du colonialisme et s'engagea dans la résistance.
Il a connu la souffrance de la geôle sous le protectorat français ainsi que sous le règne de Hassan II, durant les « années de plomb ». En 1953, il fut condamné à vingt ans de prison à Kénitra, d'où il finit par s'échapper deux ans après son arrestation avec d'autres figures du nationalisme ; il n'avait alors que 18 ans. Il fonda en 1959, aux côtés de son compagnon de route Mehdi Ben Barka, le parti de l'Union nationale des forces populaires (UNFP), dont il resta un acteur principal. Fin 1962, il s'exila en Algérie – où il demeura jusqu'en 1980 – et en 1964, fut condamné par contumace à la peine capitale[1].
Il a été président du conseil municipal (ou « maire ») de Rabat dans les années 1990 et député de 1997 à 2003[2].
Distinction
- Wissam du mérite national de l’ordre de commandeur[3]
Notes et références
- N. Jouhari, « Militant jusqu’au bout », Maroc Hebdo, no 771, (lire en ligne)
- MAP, « Culture : Parution de L'espoir était là, résistance et exil de Abdelfattah Sebbata - Un livre témoignage », sur casafree.com,
- « Abdelfattah Sebbata », sur bladit.net,
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (ar) Abdelfattah Sebbata, Kana Al-Amalou Hadiran (L'Espoir fut présent) : Résistance puis exil, Dar Al-Aman, , 220 p. (ISBN 9981-941-85-9) Autobiographique.