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Mehdi Qotbi

Mohammed Qotbi, dit Mehdi, né en 1951 à Rabat (Maroc), est un peintre franco-marocain. Il est également depuis 2011 président de la Fondation des musées du royaume du Maroc.

Mehdi Qotbi
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Naissance
Autres noms
Mehdi
Nationalités
Activité
Formation
Distinction
Officier des Arts et Lettres (2005)
Commandeur de la LĂ©gion d'honneur (2015)
Officier de l'Ordre du TrĂ´ne/ officier du merite national
Site web

Biographie

Comme beaucoup de marocains de son Ă©poque, Mehdi Qotbi a grandi dans un milieu extrĂŞmement modeste. Il a donc pris conscience très tĂ´t que pour « s’en sortir Â», il ne devait compter que sur lui-mĂŞme ; et c’est ainsi que lui est venue cette ouverture vers les autres. Ce qui au dĂ©part Ă©tait une nĂ©cessitĂ©, deviendra par la suite un moyen, et mĂŞme un moyen d’expression picturale.

NĂ©e en 1951, Ă  Rabat, il passe sa scolaritĂ© primaire Ă  l’école Lalla AĂŻcha dans le quartier populaire de Rabat. Ă€ 12 ans, il assiste Ă  un dĂ©filĂ© militaire. FascinĂ© par l’uniforme, il va, avec audace et dĂ©termination, vers Mahjoubi Aherdane, ministre de la DĂ©fense Nationale, mais aussi peintre et poète, et lui demande de le faire entrer au lycĂ©e militaire de Kenitra[1].

Mehdi Qotbi n’y  fera qu’un court passage, mais c’est lĂ  que son destin bascule : il se dĂ©couvre un intĂ©rĂŞt passionnĂ© et une vocation certaine pour le dessin. Puis c’est l’école des Beaux-Arts de Rabat pour 2 annĂ©es, de 1967 Ă  1968 oĂą survient une nouvelle passion, la peinture. Il a seulement 17 ans et sent que son salut lui viendra par l’Art.

Sa rencontre en 1969 avec le peintre Jilali Gharbaoui renforcera cette conviction,  d’autant que ce peintre, alors au faĂ®te de sa gloire, s’engoue pour les toiles de Mehdi Qotbi, lui en fait vendre deux, et l’encourage Ă  poursuivre sa quĂŞte picturale.

Mais Mehdi Qotbi, convaincu qu’il lui faut effacer les fêlures de son enfance et sortir de sa pauvreté, n’a plus qu’un désir impérieux et obsédant : s’évader de son pays à tout prix.

Grâce Ă  l’appui du secrĂ©taire d’État qu’il avait connu chez les Aherdan, il obtient un passeport et rĂ©ussit Ă  quitter son pays vers la France. C’est donc en 1969 qu’il s’inscrit Ă  l’école des beaux-arts de Toulouse oĂą il reste jusqu’en 1972 et obtient son diplĂ´me, devenant ainsi le plus jeune diplĂ´mĂ© de France[1].

Il quitte Toulouse pour Paris et suit, pendant 2 années, les cours de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts[1].

Il entre ensuite au lycée-collège Saint-Joseph à Auxerre, de 1973 à 1978, et devient professeur d’arts plastiques, matière qu’il enseigne de 1978 jusqu’en 2006, au lycée-collège La Rochefoucauld à Paris.

Dès lors, il mène en parallèle son mĂ©tier d’enseignant et sa peinture.

Mais c’est dès 1968 que des occasions lui sont offertes d’exposer son travail pictural, principalement en France mais aussi un peu partout dans le monde où son œuvre commence à être remarquée et reconnue internationalement.

Il expose en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, en Inde.

En 2011, il devient président de la Fondation nationale des Musées du Maroc[1] - [2].

DĂ©corations

Ĺ’uvres

La peinture de Mehdi Qotbi est marquĂ©e par la Calligraphie arabe, un foisonnement de « signes ». Il a frĂ©quentĂ©, et travaillĂ© avec de nombreux Ă©crivains : LĂ©opold Sedar Senghor, Michel Butor, Nathalie Sarraute, Octavio Paz. AimĂ© CĂ©saire a rĂ©alisĂ© deux livres :  le premier Ă€ corps perdus avec Pablo Picasso, et le second Ausculte le dĂ©dale avec Mehdi Qotbi.

Publications

Références

  1. « Un jour, une œuvre : La Lettre à Qotbi », Finances News Hebdo,‎ (lire en ligne)
  2. Jules Crétois, « Portrait : Mehdi Qotbi, chantre du soft-power culturel marocain », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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