Tahar Ben Jelloun
Tahar Ben Jelloun (en arabe : ۷ۧÙ۱ ŰšÙ ŰŹÙÙÙ) est un Ă©crivain, poĂšte et peintre franco-marocain nĂ© le [1] - [2] - [3] Ă FĂšs (Maroc). Auteur de nouvelles, romans, poĂšmes et essais, il est laurĂ©at du prix Goncourt pour son roman La Nuit sacrĂ©e.
aux BibliothÚques idéales à Strasbourg en septembre 2013.
Naissance |
FĂšs ( Maroc) |
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Nationalité |
Marocaine Française |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix Goncourt (1987) |
Langue dâĂ©criture | Français |
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Ćuvres principales
- Au pays (roman, 2009)
- L'Enfant de sable (roman, 1985)
- La Nuit sacrée (roman, 1987)
- Le Racisme expliqué à ma fille (récit, 1998)
- L'Islam expliqué aux enfants
Biographie
AprĂšs avoir frĂ©quentĂ© une Ă©cole primaire bilingue arabo-francophone[1], il Ă©tudie au lycĂ©e Regnault (lycĂ©e français de Tanger) jusqu'Ă l'Ăąge de dix-huit ans, puis fait des Ă©tudes de philosophie Ă l'universitĂ© Mohammed V de Rabat, oĂč il Ă©crit ses premiers poĂšmes â recueillis dans Hommes sous linceul de silence (1971). Il enseigne ensuite la philosophie au Maroc. Mais, en 1971, Ă la suite de l'arabisation de l'enseignement de la philosophie, il doit partir pour la France, n'Ă©tant pas formĂ© pour la pĂ©dagogie en arabe. Il s'installe Ă Paris pour poursuivre ses Ă©tudes de psychologie.
Ă partir de 1972, il Ă©crit de nombreux articles pour le quotidien Le Monde. En 1975, il obtient un doctorat de psychopathologie sociale[4]. Son Ă©criture profitera d'ailleurs de son expĂ©rience de psychothĂ©rapeute (La RĂ©clusion solitaire, 1976). En 1977, il tire de cette thĂšse un essai La plus haute des solitudes oĂč il transcrit la misĂšre psychologique, sexuelle et la solitude de travailleurs immigrĂ©s. En 1985, il publie le roman L'Enfant de sable qui le rend cĂ©lĂšbre.
Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée, une suite à L'Enfant de sable. Il est le premier auteur marocain à obtenir ce prix. En , il annonce sa candidature à l'Académie française[5], mais la retire le mois suivant[6]. En 2008, il est élu membre de l'Académie Goncourt, en remplacement de François Nourissier démissionnaire.
Il participe en Ă un colloque international au SĂ©nat de Paris[7] sur l'islam des LumiĂšres avec Malek Chebel, Reza Deghati, Olivier Weber, Abdelkader DjemaĂŻ, Gilles Kepel et Barmak Akram.
Tahar Ben Jelloun Ă©crit plusieurs ouvrages pĂ©dagogiques tel que Le Racisme expliquĂ© Ă ma fille (1998), inspirĂ© par une manifestation contre le projet des lois Pasqua-DebrĂ©, l'Islam expliquĂ© aux enfants (2002), en rĂ©ponse Ă l'Islamophobie suivant les attentats du 11 septembre 2001 aux Ătats-Unis, et Le Terrorisme expliquĂ© Ă nos enfants (2016) depuis les attentats du 13 novembre 2015 en France et les autres attentats djihadistes en Europe[8]. Il est rĂ©guliĂšrement sollicitĂ© pour des interventions dans des Ă©coles et universitĂ©s marocaines, françaises et europĂ©ennes.
En , il quitte les Ă©ditions Bompiani qui publient ses Ćuvres en italien pour fonder Ă Milan La nave di Teseo, une nouvelle maison d'Ă©dition, avec Umberto Eco.
Tahar Ben Jelloun est connu non seulement pour ses Ćuvres littĂ©raires, mais aussi ses apparitions dans les organes de presse, oĂč il parle de l'expĂ©rience vĂ©cue, des injustices et des dĂ©fis des MaghrĂ©bins qui habitent en France[9].
En novembre 2018, il est le prĂ©sident d'honneur du Prix CatalPa, prix littĂ©raire et artistique français distinguant chaque annĂ©e un catalogue d'exposition parmi les titres publiĂ©s dans lâannĂ©e par les musĂ©es et les institutions culturelles de Paris.
Ćuvres
- Hommes sous linceul de silence, 1971.
- Les Cicatrices du soleil, 1972.
- Harrouda, 1973 - rééd. Gallimard, 2010.
- La RĂ©clusion solitaire, 1976.
- Les amandiers sont morts de leurs blessures, poÚmes, 1976, prix de l'amitié franco-arabe 1976.
- La Mémoire future, Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc, 1976.
- La Plus Haute des solitudes, 1977.
- Moha le fou, Moha le sage, 1978, prix des Bibliothécaires de France, prix Radio-Monte-Carlo 1979.
- Ă lâinsu du souvenir, poĂšmes, 1980.
- La PriĂšre de l'absent, 1981.
- LâĂcrivain public, rĂ©cit, 1983.
- Hospitalité française, 1984.
- La Fiancée de 12, suivie d'Entretiens avec M. Saïd Hammadi ouvrier algérien, théùtre, 1984.
- LâEnfant de sable, 1985.
- La Nuit sacrée, 1987 - prix Goncourt.
- Jour de silence à Tanger, récit, 1990.
- Les Yeux baissés, roman, 1991.
- Alberto Giacometti, 1991.
- La Remontée des cendres, poÚme (édition bilingue, version arabe de Kadhim Jihad), 1991.
- LâAnge aveugle, nouvelles, 1992.
- Ăloge de l'amitiĂ©, 1994.
- LâHomme rompu, 1994.
- La Soudure fraternelle, 1994.
- Poésie complÚte : 1966-1995, 1995.
- Le premier amour est toujours le dernier, nouvelles, 1995 (ISBN 978-2-02-030030-8).
- Les Raisins de la galĂšre, 1996 (ISBN 978-2-213-59474-3).
- La Nuit de l'erreur, roman, 1997.
- Le Racisme expliqué à ma fille, 1997.
- LâAuberge des pauvres, 1997.
- Le Labyrinthe des sentiments, 1999.
- Cette aveuglante absence de lumiĂšre, 2001 (ISBN 978-2-02-053055-2).
- LâIslam expliquĂ© aux enfants, 2002.
- Amours sorciĂšres, 2003 (ISBN 978-2-02-063887-6).
- Le Dernier Ami, 2004 (ISBN 978-2-02-066267-3).
- La Belle au bois dormant, 2004 (ISBN 978-2-02-063999-6).
- Lettre Ă Delacroix, 2005, Ăditions FMR.
- Partir[10], 2006 (ISBN 978-2-07-077647-4).
- Yemma, 2007 (ISBN 3827007585).
- L'Ăcole perdue, 2007, Gallimard jeunesse.
- Sur ma mĂšre, 2008 (ISBN 978-2070776467).
- Au pays, 2009 (ISBN 978-2070119417).
- Amine dans Au nom de la fragilitĂ© - Des mots d'Ă©crivains de Charles Gardou (collectif), 2009, Ăditions ĂrĂšs.
- Le texte d'un album-photo : Marabouts, Maroc, 2009, Ăditions Gallimard (ISBN 978-2070127047).
- Beckett et Genet, un thĂ© Ă Tanger, 2010, Ăditions Gallimard (ISBN 978-2070130030).
- Jean Genet, menteur sublime, 2010, Ăditions Gallimard (ISBN 978-2070130191).
- Par le feu, 2011, Gallimard (ISBN 978-2070134885).
- LâĂtincelle â RĂ©volte dans les pays arabes, 2011, Gallimard (ISBN 978-2070134717).
- Que la blessure se ferme, 2011, Ăditions Gallimard (ISBN 978-2070137343).
- Le Bonheur conjugal, 2012, Ăditions Gallimard.
- Au seuil du paradis, 2012, Ă©ditions des Busclats.
- L'Ablation, 2014, Gallimard, coll. « La Blanche », 144 p.
- Mes contes de Perrault, 2014, Le Seuil (ISBN 978-2-02-116226-4).
- Qui est Daech?, avec Edgar Morin, RĂ©gis Debray, Michel Onfray, Olivier Weber, Jean-Christophe Rufin et Gilles Kepel, Philippe Rey, 2015.
- Contes Coraniques, 2015.
- De l'Islam qui fait peur, 2015.
- Le Mariage de plaisir, Gallimard, coll. la « Blanche », 2016 (ISBN 978-2-07-017823-0).
- Le Terrorisme expliqué à nos enfants, Le Seuil, coll. « Explique A », 2016 (ISBN 978-2021320572).
- Un pays sur les nerfs, éditions de l'aube, coll. « Le 1 en livre », 2017.
- La Punition, Gallimard, coll. la « Blanche », 2018 (ISBN 978-2-0701-7851-3).
- L'insomnie, Gallimard, 2019 (repris en poche en 2021 sous le titre L'insomniaque)
- Le miel et l'amertume, Gallimard, 2020
- Douleur et lumiÚre du monde, précédé de Que la blessure se ferme, Poésie/Gallimard, 2022.
- La Couleur des mots, LâIconoclaste, 2022 (ISBN 9782378802813).
- Au plus beau pays du monde, Seuil, octobre 2022, (ISBN 978-2-02-147-916-4)
- Les amants de Casablanca, Gallimard, avril 2023, (ISBN 9782073006943)
Diffusion internationale de l'Ćuvre
L'Enfant de sable (Seuil 1985) et La Nuit sacrée, Prix Goncourt 1987, ont été traduits en quarante-trois langues dont (en plus de l'arabe, de l'anglais et des langues européennes) l'indonésien, le vietnamien, le hindß, l'hébreu, le japonais, le coréen, le chinois, etc.
Le Racisme expliqué à ma fille (un succÚs de librairie vendu à plus de 400 000 exemplaires[11] - [12]), est traduit en trente-trois langues, dont trois des onze langues principales d'Afrique du Sud (l'afrikaans, le swati et l'ixixhosa), le bosniaque et l'espéranto.
La plupart de ses livres ont Ă©tĂ© traduits en arabe, dont certains par l'auteur lui-mĂȘme.
RĂ©compenses et distinctions
Prix
- 1976 : prix de l'amitié franco-arabe pour son recueil de poÚmes Les amandiers sont morts de leurs blessures.
- 2005 : prix Ulysse pour l'ensemble de son Ćuvre.
- : prix littéraire international IMPAC, reçu à Dublin. Ce prix, décerné par un jury international aprÚs une sélection faite par 162 bibliothÚques et librairies anglo-saxonnes, couronne le roman This Blinding Absence of Light (traduction anglaise de Cette aveuglante absence de lumiÚre), écrit à la demande d'un ancien prisonnier du bagne de Tazmamart au Maroc, et aprÚs un entretien avec celui-ci.
- 1987 : prix Goncourt pour La Nuit sacrée.
- : prix international de poésie Argana, décerné par la Maison de poésie du Maroc[13].
- : prix de la paix Erich-Maria-Remarque pour son essai L'Ătincelle â RĂ©volte dans les pays arabes[14].
Distinctions
- Il est fait commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres lors de la promotion du [15].
- Le , il reçoit des mains du président de la République française Nicolas Sarkozy la croix d'officier de la Légion d'honneur (promotion du )[16].
- En , il est promu commandeur de l'ordre national du MĂ©rite en France.
- Docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain (1993).
- Docteur honoris causa de l'Université de Montréal (2008).
Hommages
L'astéroïde (29449) Taharbenjelloun a été nommé en son honneur.
Prise de position sur la société française
Dans Le Monde du lundi , Tahar Ben Jelloun Ă©crit une « Lettre au prĂ©sident de la RĂ©publique », l'invitant Ă plus de discernement dans ses propos (Nicolas Sarkozy s'Ă©tait exprimĂ© Ă Grenoble sur la possibilitĂ© de dĂ©choir de la nationalitĂ© française une personne qui aurait commis un grave dĂ©lit). Il veut lui rappeler sa position de chef de l'Ătat et l'usage qu'il se devrait d'en faire vis-Ă -vis des valeurs de la RĂ©publique et de sa constitution[17].
Polémiques
Affaire de la « bonne marocaine » exploitée à Paris
Le , le journal Libération publie un article[18] dans son édition du week-end à propos d'une employée d'origine marocaine, Fatna S., ramenée du Maroc en France par Tahar Ben Jelloun en afin de s'occuper de ses quatre enfants et de l'entretien de la maison familiale. Selon le quotidien, elle était employée dans « l'illégalité », et avait comme profession indiquée sur son passeport celle de « bonne ». Le Comité contre l'esclavage moderne avait été saisi[19].
Proximité avec le régime marocain
CitĂ© par le journaliste marocain Omar Brouksy[20], auteur du livre enquĂȘte "la RĂ©publique de Sa MajestĂ©" sur l'ingĂ©rence marocaine en France[21], Tahar Ben Jelloun est considĂ©rĂ© par ce dernier comme faisant partie du lobby de la monarchie marocaine en France.
DÚs 2016, Tahar Ben Jelloun collabore avec le média Le360.ma[22], organe médiatique du secrétaire particulier du roi du Maroc Mounir Majidi[23] et considéré par le journal Le Monde[24] tout comme par Human Right Watch[25] comme porte-voix des services sécuritaires du régime et faisant partie du phénomÚne de la presse de diffamation au Maroc[25].
En 2022, Tahar Ben Jelloun publie une tribune dans l'hebdomadaire français Le Point intitulĂ©e « Le Maroc expliquĂ© Ă Emmanuel Macron »[26] oĂč il dĂ©fend la thĂšse que le Maroc serait une dĂ©mocratie tout en affirmant, concernant le roi du Maroc, qu'"au Maroc, le roi rĂšgne et gouverne"[26], que "rien ne se fait sans son accord"[26] et qu'"il se trouve que c'est un grand roi, un des rares dirigeants du monde arabe Ă respecter les principes de la dĂ©mocratie"[26]. Dans la mĂȘme tribune, il critique le rapprochement entre le prĂ©sident français Emmanuel Macron et l'AlgĂ©rie[26]. La tribune a Ă©tĂ© critiquĂ©e par des mĂ©dias algĂ©riens[27] - [28].
Accusation de l'écrivain algérien Yasmina Khadra
Le , Tahar Ben Jelloun est accusĂ© par l'Ă©crivain algĂ©rien Yasmina Khadra d'ĂȘtre Ă l'origine de son ostracisation par les institutions littĂ©raires et les mĂ©dias en France[29]. InvitĂ© dans lâĂ©mission Maghreb Orient Express sur TV5 Monde pour la promotion de son livre Le baiser et la morsure, il a dĂ©clarĂ© : « Quand vous avez un Ă©crivain de renom, connu dans le monde entier, prix Goncourt, membre influent de lâAcadĂ©mie Goncourt, qui sâappelle Tahar Ben Jelloun, qui raconte partout depuis vingt ans, de jusquâĂ ce matin, que je suis un imposteur, que ce nâest pas moi qui Ă©cris mes livres, quâil connaĂźt mon nĂšgre. Et Ă travers ça, trouver toutes sortes de diffamations, dâaffabulations, dâĂ©lucubrations les plus chimĂ©riques, alors jâai Ă©crit ce livre pour rassurer les miens et ceux qui apprĂ©cient mon travail pour leur dire que vous ĂȘtes en train de lire quelquâun de brave, dâhonnĂȘte et qui nâest jamais dans la polĂ©mique[30]. »
Notes et références
- Tahar Ben Jelloun sur France Inter le 17 fĂ©vrier 2016, dans l'Ă©mission La Bande originale : « J'ai un problĂšme avec ma date de naissance : je ne suis pas nĂ© en 44, comme c'est Ă©crit partout, je suis nĂ© en 47. » L'auteur explique qu'afin de pouvoir ĂȘtre inscrit Ă l'Ă©cole bilingue maternelle franco-marocaine de FĂšs, son pĂšre l'a volontairement vieilli et que l'erreur sur son annĂ©e de naissance provient de lĂ .
- Valérie Trierweiler, « Tahar Ben Jelloun : sacré romancier ! », sur Paris-Match, (consulté le ) : « Mais comment débuter une autobiographie quand on ne connaßt pas sa date de naissance ? C'est en effet le cas du romancier qui ignore s'il est né en 1944 ou en 1947. Son pÚre avait trafiqué l'état civil afin de faire entrer son fils à l'école coranique plus tÎt. »
- HervĂ© Meillon, « Tahar Ben Jelloun : âNe rien dire ou ne rien faire est dramatiqueâ », sur Clin d'Ćil (magazine), (consultĂ© le ) : « Câest vrai quâil y a confusion ! » concĂšde-t-il. « Jâai un frĂšre qui a deux ans de plus que moi et mon pĂšre tenait Ă ce que lâon fasse notre scolaritĂ© ensemble. Mon pĂšre a dĂ» me vieillir pour me faire rentrer Ă lâĂ©cole en mĂȘme temps que lui. Jusquâau bac, jâai Ă©tĂ© dans la mĂȘme classe que mon frĂšre. Je suis nĂ© Ă FĂšs le et pas en 1944. Mon pĂšre qui notait tout ne me lâa dit que trĂšs tard. »
- Jean-Louis Joubert, « BEN JELLOUN, TAHAR (1944- ) », EncyclopÊdia Universalis [en ligne] (consulté le )
- Voir sur academie-francaise.fr.
- Voir sur academie-francaise.fr.
- Voir sur barizakhiari.wordpress.com.
- https://www.seuil.com/ouvrage/le-terrorisme-explique-a-nos-enfants-tahar-ben-jelloun/9782021320572
- https://www.jstor.org/stable/24392137
- SCHYNS, Désirée, « Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye », in: Romanische Studien 3 (2016), online.
- C'est formidable d'ĂȘtre populaire âą L'Express.
- VĂ©ronique Fourcade, « Ecrivain pĂ©dagogue », Sud-Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le prix international de poésie Argana 2010 attribué à Tahar Ben Jelloun » sur map.ma.
- AFP, « Tahar Ben Jelloun, lauréat du prix de la paix Erich-Maria-Remarque », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
- Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
- Discours de N. Sarkozy sur le site personnel de T. Ben Jelloun.
- « Lettre au prĂ©sident de la RĂ©publique », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Stephen Smith, « L'écrivain, la bonne et le roi », sur Libération (consulté le )
- « L'Ă©crivain Tahar Ben Jelloun au centre d'une double polĂ©mique », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Omar Brouksy, « Ces intellectuels qui critiquent tous les pouvoirs autoritaires⊠sauf le marocain - Leïla Slimani, Tahar Ben Jelloun, Rachid Benzine », sur Orient XXI, (consulté le )
- Omar Brouksy, La République de Sa Majesté: France-Maroc, liaisons dangereuses, Nouveau Monde, (ISBN 978-2-36942-581-6, lire en ligne)
- « Le coup de gueule », sur Le360.ma (consulté le )
- « Maroc : la mĂ©thode dâun mĂ©dia proche du palais pour « dĂ©gonfler » les scoops gĂȘnants », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
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- (en) « âTheyâll Get You No Matter Whatâ », Human Rights Watch,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Tahar Ben Jelloun, « Le Maroc expliqué à Emmanuel Macron », sur Le Point, (consulté le )
- « IL APPELLE LE PRĂSIDENT FRANĂAIS Ă SE DĂTOURNER DE LâALGĂRIE : Tahar Ben Jelloun sâenfonce le doigt dans lâĆil | », sur lecourrier-dalgerie.com (consultĂ© le )
- Rédaction, « Ben Jelloun « explique » le Maroc à Macron : Flagornerie contre monnaie sonnante et trébuchante ! », sur La patrie news, (consulté le )
- Yabiladi.com, « Yasmina Khadra sâen prend Ă lâĂ©crivain marocain Tahar Ben Jelloun », sur www.yabiladi.com (consultĂ© le )
- TV5MONDE Info, « Yasmina Khadra : Il est grand temps de rassurer mes lecteurs et les libraires »
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Bouillon, « Ben Jelloun Tahar », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, p. 58-61 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
- Huda El Kadiki, Tahar Ben Jelloun au carrefour de l'Orient et de l'Occident, Université François-Rabelais, Tours, 2014
- Salim Jay, Dictionnaire des écrivains marocains, Paris Méditerranée - Eddif, 2005
- Tahar Ben Jelloun, histoire, mythes, racines : une exploration de l'humain, ARDUA, Ăditions Passiflore, 2022
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la littérature :
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- Ressource relative Ă la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Tahar Ben Jelloun, « Une dĂ©faite de la pensĂ©e », Le Monde,â (lire en ligne)
- Marianne Payot, « Tahar Ben Jelloun, le conteur dâOrient », LâExpress,â (lire en ligne)
- "Que peut la littérature, le cas du printemps arabe?" Opening Speech at the international literaturefestival 2011