AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Umberto Eco

Umberto Eco (/umˈbɛrto ˈɛːko/), nĂ© le Ă  Alexandrie dans le PiĂ©mont et mort le Ă  Milan, est un universitaire, Ă©rudit et Ă©crivain italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sĂ©miotique[1], l’esthĂ©tique mĂ©diĂ©vale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses Ɠuvres romanesques.

Umberto Eco
Portrait de Umberto Eco
Umberto Eco en 2007.
Biographie
Naissance
Alexandrie (Italie)
DĂ©cĂšs
Milan (Italie)
Nationalité Drapeau de l'Italie Italien
Thématique
Formation Université de Turin
Employeur Université de Bologne
CollĂšge de France
IntĂ©rĂȘts Linguistique, sĂ©miotique, hermĂ©neutique, Ă©pistĂ©mologie, esthĂ©tique, littĂ©rature
Idées remarquables Signe, encyclopédie, métaphore, lecteur modÚle, les limites de l'interprétation
ƒuvres principales Le Nom de la rose
Le Pendule de Foucault
Lector in fabula
SĂ©miotique et Philosophie du langage
Les Limites de l'interprétation

Signature

Signature de Umberto Eco

AprĂšs un doctorat Ă  l'universitĂ© de Turin, il devient professeur titulaire de la chaire de sĂ©miotique puis doyen de la facultĂ© des sciences humaines Ă  l’universitĂ© de Bologne, avant d'en devenir professeur Ă©mĂ©rite en 2008.

En 1992, il est nommĂ© Ă  la tĂȘte de la chaire europĂ©enne du CollĂšge de France.

Biographie

Jeunesse

Fils de Giovanna Bisio et de Giulio Eco, employé aux chemins de fer, Umberto Eco passe son baccalauréat au lycée Giovanni Plana d'Alexandrie, sa ville natale[2].

Il se lie d'amitié avec un de ses camarades, l'accordéoniste Gianni Coscia (it), qui fera carriÚre en accompagnant entre autres Astor Piazzolla. Eco et Coscia composent ensemble de petites revues musicales dont Eco écrit le livret. Les deux amis continueront à faire de la musique ensemble, Umberto Eco étant un trÚs honorable flûtiste.

Dans sa jeunesse, il fait partie des jeunes catholiques de l'Action catholique. Au dĂ©but des annĂ©es cinquante, il en devient mĂȘme un des principaux responsables nationaux italiens. En 1954, il abandonne son engagement en raison d'un dĂ©saccord avec Luigi Gedda (it).

Il Ă©pouse en 1962 l'Ă©crivaine allemande Renate Eco-Ramge. Deux enfants naissent de cette union[3].

Études et carriùre universitaire

DiplĂŽmĂ© en philosophie en 1954 Ă  l'universitĂ© de Turin (avec une thĂšse sur l’esthĂ©tique de Saint Thomas d'Aquin), Umberto Eco s'intĂ©resse dans un premier temps Ă  la scolastique mĂ©diĂ©vale (Sviluppo dell'estetica medievale, 1959), puis Ă  l'art d'avant-garde (L'ƒuvre ouverte, 1962) et Ă  la culture populaire contemporaine (Apocalittici e integrati (it), 1964). Il rencontre un succĂšs immĂ©diat en Italie. Ce thĂšme est rĂ©current et il y reviendra par la suite (De l'arbre au labyrinthe)[4].

Sa thĂšse universitaire sur Thomas d'Aquin lui fait mettre de la distance avec la Foi et l'Église catholique : « Il [Thomas d'Aquin] m'a miraculeusement guĂ©ri de la foi », a-t-il dĂ©clarĂ© ironiquement. Une extension de sa thĂšse fut publiĂ©e en 1956 et constitue sa premiĂšre publication « Le problĂšme esthĂ©tique de Saint Thomas »[5].

CarriÚre littéraire

Umberto Eco en 1984.

Devenu ensuite un pionnier des recherches en sémiotique (La Structure absente, 1968, Trattato di semiotica generale (it), 1975), Umberto Eco développe une théorie de la réception (Lector in fabula (it) (1979), Lector in fabula ou La Coopération interprétative dans les textes narratifs (1985)) qui le place parmi les penseurs européens les plus importants de la fin du XXe siÚcle.

Son premier roman, Le Nom de la rose (1980) connaĂźt un succĂšs mondial avec plusieurs millions d'exemplaires vendus et des traductions en quarante-trois langues, malgrĂ© un contenu dense et ardu. Umberto Eco met en application dans ce « policier mĂ©diĂ©val » ses concepts sĂ©miologiques et ses thĂ©ories du langage, ceux-lĂ  mĂȘmes qu'il enseigne Ă  Turin. En 2002, le quotidien La Repubblica le vend comme supplĂ©ment au journal (tirage spĂ©cial Ă  cette occasion : 2 millions d'exemplaires[6]).

Son deuxiĂšme roman, Le Pendule de Foucault (1988) connaĂźt Ă©galement un Ă©norme succĂšs, quoique pour des raisons inverses : le public, guidĂ© par Eco, part Ă  la dĂ©couverte de symboles Ă©nigmatiques ou prophĂ©tiques, Ă  rebours de la dĂ©nonciation de l'Ă©sotĂ©risme qui est pourtant le propos de l'auteur. Mais celui-ci dĂ©montre par la mĂȘme occasion que le lecteur est libre de ses interprĂ©tations (thĂ©orie qu'Eco continue de dĂ©velopper dans ses Ɠuvres thĂ©oriques sur la rĂ©ception, Les Limites de l'interprĂ©tation en 1990). Le livre tourne d'ailleurs en ridicule l'interprĂ©tation Ă  outrance des faits avĂ©rĂ©s ou lĂ©gendaires de l'histoire, en tirant avec un Ă©gal succĂšs des dimensions d'un simple kiosque Ă  journaux le mĂȘme genre d'informations de portĂ©e cosmique que certains se croient fondĂ©s Ă  lire dans celles de la pyramide de KhĂ©ops.

Umberto Eco donne ensuite plusieurs conférences sur ses théories de la narration en littérature : Six promenades dans les bois du roman et d'ailleurs (1996), sur la traduction, Experiences in translation (2000) et sur la littérature, De la littérature (2003). Il est alors associé au courant de la « Génération des années trente », dont, bien que tardivement inclus, il devient l'un des membres les plus connus.

Tout au long de sa carriĂšre, il Ă©crit rĂ©guliĂšrement, dans des quotidiens et des hebdomadaires, des chroniques sur des sujets de l'heure, avec un souci de « dĂ©busquer du sens lĂ  oĂč on serait portĂ© Ă  ne voir que des faits ».

Plusieurs recueils, dont seulement certains ont été traduits, regroupent les textes les plus amusants, Pastiches et Postiches (1988) (Comment voyager avec un saumon) (1998) (Il secondo diario minimo). Certains autres recueils regroupent des textes plus polémiques : Croire en quoi (1998), Cinq questions de morale (2000) et Islam et Occident (2002).

Parmi ses activitĂ©s les moins connues, Umberto Eco a Ă©tĂ© membre du Forum international de l'Unesco (1992), de l'AcadĂ©mie universelle des cultures de Paris (1992), de l'AcadĂ©mie amĂ©ricaine des arts et des lettres (1998), Satrape du CollĂšge de 'Pataphysique et a Ă©tĂ© nommĂ© au conseil de la Bibliotheca Alexandrina (2003). Il a assurĂ© en 1992-1993 un cours Ă  la chaire europĂ©enne du CollĂšge de France sur le thĂšme « La quĂȘte d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture europĂ©enne ». Il fut en 2005 un des signataires du manifeste de l'association Sinistra per Israele (« Gauche pour IsraĂ«l »)[7].

Timbre du CollĂšge de ’Pataphysique dĂ©diĂ© au Satrape Umberto Eco. Par Jean-Max Albert Rt, 2001.

Fin , Umberto Eco propose l'ouvrage Vertige de la liste qui est traduit par Myriem Bouzaher. Il est rĂ©compensĂ© la mĂȘme annĂ©e de la mĂ©daille d'or du CĂ­rculo de Bellas Artes[8].

Il est Ă©lu membre associĂ© de l’AcadĂ©mie royale de Belgique (Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques) le [9].

En , il est rĂ©compensĂ© du prix Alphonse-Allais pour l'ensemble de son Ɠuvre[10]. En , il quitte les Ă©ditions Bompiani pour fonder Ă  Milan La nave di Teseo, une nouvelle maison d'Ă©dition, qui publie posthume en , Pape SatĂ n Aleppe, un recueil de courts essais.

Umberto Eco meurt le d'un cancer du pancréas[11] - [12].

Travaux

Il fonde en 1988 avec Alain Le Pichon l'Institut international Transcultura, un réseau universitaire international.

Avec ses partenaires chinois, africains ou indiens, l’Institut dĂ©veloppe une approche de la connaissance rĂ©ciproque et des mĂ©thodologies qu’elle suscite. Il s’agit, en considĂ©rant la rĂ©alitĂ© des forces et des ressources culturelles en prĂ©sence, de proposer des scĂ©narios d’échanges culturels et artistiques, fondĂ©s sur ce principe de rĂ©ciprocitĂ©.

Une part importante du travail de Umberto Eco a consistĂ© en une analyse du rapport entre fiction et rĂ©alitĂ©. Pour Eco, la rĂ©alitĂ© et la fiction sont intimement liĂ©es. La fiction est un instrument de mĂ©diation qui vise Ă  stimuler une meilleure comprĂ©hension du monde. Elle est un outil d’interprĂ©tation. La position du lecteur et de l’individu dans le rĂ©el est une position comparable puisqu’elle sollicite, tant dans le cadre de la lecture que de la vie quotidienne, une mise en rĂ©cit des Ă©lĂ©ments proposĂ©s[13]. Dans les deux cas, il s’agit de faire rĂ©cit. Le roman est une forme rĂ©flexive sur les influences entre le monde rĂ©el et les mondes possibles.

Il est un sympathisant déclaré de l'expérience zapatiste au Chiapas[14]

Mondes possibles

La notion de « monde possible », dĂ©veloppĂ©e par Eco, provient des recherches menĂ©es en logique par Thomas Pavel et Teun A. van Dijk. Eco dĂ©finit comme monde possible « un Ă©tat des choses qui est exprimĂ© par un ensemble de propositions oĂč, pour chaque proposition, soit « p soit non-p »[15]. » Autrement dit, un monde possible est le fait d'individus qui portent en eux un ensemble de propriĂ©tĂ©s qui ne se rĂ©sument pas uniquement Ă  des caractĂ©ristiques statiques ou Ă  des traits de personnalitĂ©s mais qui peuvent ĂȘtre Ă©galement des actions. Les mondes possibles dĂ©pendent d’une instance narrative qui crĂ©e une unitĂ© et une cohĂ©sion parmi les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments du monde possible. La mise en rĂ©cit par la narration est capable d’expliquer la multiplicitĂ© des expĂ©riences sensorielle et cognitive en ayant recours Ă  la fiction. La littĂ©rature est « thĂ©rapeutique » pour Eco car elle permet d’échapper au monde rĂ©el et aux angoisses de sa discontinuitĂ©[13]. Telle est d’ailleurs la fonction des mythes chez LĂ©vi-Strauss qui sont un moyen de mettre un peu d’ordre dans l’expĂ©rience composite de la vie. Eco avance alors la notion de texte en tant qu’espace « paresseux ». Par ce concept, il entend faire comprendre au lecteur que la lecture est une activitĂ© crĂ©atrice, qu’il est un agent actif du texte[16]. Ce lecteur impliquĂ© dans le texte est ce qu'Eco nomme un « lecteur modĂšle »[17], c'est-Ă -dire un agent capable d'actualiser les propositions du texte afin de saisir le plein potentiel du texte. Iser avait prĂ©alablement dĂ©veloppĂ© cette idĂ©e d'un "lecteur impliquĂ©" dans le texte Ă  partir du concept de lecteur implicite[18].

Abduction

Umberto Eco distingue quatre niveaux d'abduction (processus qu'il nomme « la méthode du détective »[19]) :

  • l'abduction sur-codĂ©e ;
  • l'abduction sous-codĂ©e ;
  • l'abduction crĂ©ative ;
  • la mĂ©ta-abduction[20] - [21].

Journaux et débats

Umberto Eco collabore dĂšs sa fondation Ă  l'hebdomadaire L'Espresso, oĂč il tient de 1985 Ă  2016 la rubrique La bustina di Minerva (dans laquelle il dĂ©clara contribuer Ă  Wikipedia[22]) et aux journaux Il Giorno, La Stampa, Corriere della Sera, la Repubblica, il manifesto et Ă  d’innombrables revues spĂ©cialisĂ©es internationales, telles que Semiotica (fondĂ©e en 1969 par Thomas Albert Sebeok), Poetics Today, DegrĂšs, Structuralist Review, Text, Communications (revue de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales), Problemi dell'informazione, Word & Images ou des revues littĂ©raires et de dĂ©bat culturel comme Quindici, Il Verri, Alfabeta, Il cavallo di Troia[23].

En 1993, il collabore à la collection Fare l'Europa dirigée par Jacques Le Goff.

Traductions

Umberto Eco a traduit en italien les Exercices de style (1947), l'un des ouvrages les plus célÚbres de l'écrivain français Raymond Queneau, dont il était l'admirateur (proche, par beaucoup de ses travaux, de l'OuLiPo). L'ouvrage est publié en 1983 sous le titre Esercizi di stile. Il traduisit aussi Sylvie, de Gérard de Nerval pour la maison d'édition Einaudi en 1999.

ƒuvres traduites en français

Romans

Tous les romans sont traduits en français par Jean-Noël Schifano

Prix Strega - Prix MĂ©dicis Ă©tranger 1982
AdaptĂ© au cinĂ©ma en 1986 sous le mĂȘme titre par Jean-Jacques Annaud, avec Sean Connery et Christian Slater.
Une autre adaptation, une mini-série de huit épisodes, a été créée en 2019 par Giacomo Battiato, avec John Turturro, Rupert Everett et Michael Emerson.
Prix Méditerranée étranger 2002

Essais

  • Le ProblĂšme esthĂ©tique chez Thomas d'Aquin (essai philosophique de 1993) (traduction de Il problema estetico in Tommaso d'Aquino, 1970, Ă©dition revue et dĂ©veloppĂ©e de Il problema estetico in San Tommaso, 1956, sa thĂšse de doctorat) (ISBN 978-2246342618)
  • Art et beautĂ© dans l'esthĂ©tique mĂ©diĂ©vale (1997) (traduction de Arte e bellezza nell'estetica medievale, 1987, seconde Ă©dition de « Sviluppo dell'estetica medievale » in Momenti e problemi di storia dell'estetica, 1959)
  • L'ƒuvre ouverte (1965, seconde rĂ©vision 1971) (version originale rĂ©visĂ©e de Opera aperta, 1962 et incluant Le poetiche di Joyce, 1965) (extrait)
  • Il Nuovo Medioevo (1972) avec Francesco Alberoni, Furio Colombo et Giuseppe Sacco (en espagnol : La Nueva Edad Media)
  • Pastiches et postiches (1996) (version augmentĂ©e de Diario minimo, 1963)
  • La Structure absente, introduction Ă  la recherche sĂ©miotique (1972) (Ă©dition rĂ©visĂ©e de La Struttura assente, 1968)
  • Le Signe, histoire et analyse d'un concept, adaptĂ© de l'italien par Jean-Marie Klinkenberg (1988) (Segno, 1971).
  • A semiotic Landscape. Panorama sĂ©miotique. Proceedings of the Ist Congress of the International Association for Semiotic Studies, La Haye, Paris, New York, Mouton) 1979 (avec Seymour Chatman et Jean-Marie Klinkenberg).
  • La Guerre du faux (1985 ; 2008 pour la nouvelle Ă©dition chez Grasset) (tirĂ© de Il costume di casa, 1973; Dalla periferia dell'impero, 1977 ; Sette anni di desiderio, 1983)
  • Beatus de LiĂ©bana (1982) (Beato di LiĂ©bana, 1973)
  • La Production des signes (1992) (version partielle de A Theory of Semiotics, version anglaise de Trattato di semiotica generale, 1975)
  • De Superman au Surhomme (1993) (Il superuomo di massa, 1976)
  • Lector in fabula ou la CoopĂ©ration interprĂ©tative dans les textes narratifs (1985) (Lector in fabula, 1979)
  • Apostille au Nom de la Rose (Postille al nome della rosa, 1983)
  • SĂ©miotique et philosophie du langage, Paris, PUF, 1988 (Semiotica e filosofia del linguaggio, Milan, Einaudi, 1984).
  • De bibliotheca (1986) (confĂ©rence du , Milan)
  • Notes sur la sĂ©miotique de la rĂ©ception (1987) (Actes SĂ©miotiques IX, 81. Documents de recherche. Centre national de la recherche scientifique - groupe de Recherches sĂ©mio-linguistiques (URL7 de l'Institut national de la langue française) École des hautes Ă©tudes en sciences sociales)
  • L'Énigme de la Hanau 1609 (1990) (Lo strano caso della Hanau 1609, 1989) (« EnquĂȘte bio-bibliographique sur l'AmphithĂ©Ăątre de l'Éternel Sapience... de heinrich Khunrath. »)
  • Les Limites de l'interprĂ©tation (1992) (I limiti dell'interpretazione, 1990)
  • Comment voyager avec un saumon, nouveaux pastiches et postiches (1998) (traduction partielle de Il secondo diario minimo, 1992)
  • InterprĂ©tation et surinterprĂ©tation (1995) (Interpretation and overinterpretation, 1992)
  • La Recherche de la langue parfaite dans la culture europĂ©enne (1993) (La ricerca della lingua perfetta nella cultura europea, 1993) [dĂ©tail des Ă©ditions]
  • Six promenades dans les bois du roman et d'ailleurs (1996) (Six Walks in the Fictional Woods (en), 1994)
  • Incontro - Encounter - Rencontre (1996) (en italien, anglais et français)
  • Croire en quoi ? (1998) (In cosa crede chi non crede ?, 1996)
  • Cinq questions de morale (2000) (Cinque scritti morali, 1997)
  • Kant et l'ornithorynque (1999) (Kant e l'ornitorinco, 1997)
  • (en) Serendipities: Language and Lunacy, Mariner Books, 1999
  • De la littĂ©rature (2003) (Sulla letteratura, 2002)
  • La Licorne et le Dragon, les malentendus dans la recherche de l'universel (collectif, 2003), sous la direction de Yue Daiyun et Alain Le Pichon, avec les contributions d'Umberto Eco, Tang Yijie, Alain Rey. Éditions Charles LĂ©opold Mayer.
  • Histoire de la beautĂ© (2004) (Storia della bellezza, 2004)
  • À reculons, comme une Ă©crevisse (A passo di gambero, 2006)
  • Dire presque la mĂȘme chose, expĂ©riences de traduction (2007) (Dire quasi la stessa cosa, esperienze di traduzione, 2003)
  • Histoire de la laideur (2007) (Storia della bruttezza)
  • Histoire de la beautĂ© (2008) (Storia della bellezza)
  • La quĂȘte d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture europĂ©enne Leçon inaugurale au CollĂšge de France (1992), CD audio, Ed. Le Livre qui parle, 2008.
  • Vertige de la liste (Vertigine della lista), Paris, Flammarion, 2009. Cet essai est le pendant d'une exposition et d'une sĂ©ries de confĂ©rences orchestrĂ©s par U. Eco, invitĂ© du musĂ©e du Louvre en .
  • De l'arbre au labyrinthe (2011) (Dall'albero al labirinto)
  • Confessions d'un jeune romancier (2013)
  • Histoire des lieux de lĂ©gende (2013)
  • Construire l’ennemi (2014)
  • Écrits sur la pensĂ©e au Moyen Âge (2015)
  • Chroniques d'une sociĂ©tĂ© liquide(Pape SatĂ n Aleppe. Cronache di una societĂ  liquida, 2016), Grasset, 2017, (ISBN 978-2-246-86327-4)
  • Comment Ă©crire sa thĂšse, Flammarion, 2016, (ISBN 978-2-08-138051-6)
  • ReconnaĂźtre le fascisme, Grasset, 2017, (ISBN 978-2-246-81389-7)
  • Sur les Ă©paules des gĂ©ants, Grasset, 2018, 444 p.
  • ReconnaĂźtre le faux, Grasset, 2022, 70 p.

En collaboration

ƒuvres pour la jeunesse

  • Les Trois Cosmonautes, avec Eugenio Carmi, Grasset, 1989
  • La Bombe du gĂ©nĂ©ral, avec Eugenio Carmi, Grasset, 1989
  • Les Gnomes de Gnou, avec Eugenio Carmi, Grasset, 1993

Distinctions

Adaptation de son Ɠuvre

Au cinéma

À la tĂ©lĂ©vision

Umberto Eco en personnage de roman

Dans le roman policier Le Club Dumas, d'Arturo PĂ©rez-Reverte, le protagoniste mentionne le procĂ©dĂ© employĂ© par Umberto Eco dans L’Enigme de la Hanau au cours de son enquĂȘte sur les livres anciens. Plus tard, il croise dans un club secret d'admirateurs d'Alexandre Dumas un certain « professeur de sĂ©miotique Ă  Bologne ».

Dans le roman La SeptiĂšme Fonction du langage de l'Ă©crivain français Laurent Binet, Umberto Eco tient un rĂŽle important puisqu'il est chef suprĂȘme et incontestable, « le Grand Protagoras » du Logos Club, une organisation secrĂšte au service de la rhĂ©torique. Dans le roman, Eco se fait dĂ©fier par Philippe Sollers, mais s'en sort Ă  son avantage.

Références

  1. « Umberto Eco (Intro) - aLaLettre », sur alalettre.com (consulté le ).
  2. « Umberto Eco Biography », sur www.umbertoeco.com (consulté le ).
  3. (it) « Umberto Eco Ú morto, addio al grande scrittore », sur nanopress.it, .
  4. (en) Gale, Cengage Learning, A Study Guide for Umberto Eco's "The Name of the Rose", Gale, Cengage Learning, , 27 p. (ISBN 978-1-4103-5357-3, présentation en ligne).
  5. D'aprĂšs ÉlĂ©onore Sulser, « Umberto Eco, capitaine dans la tempĂȘte du langage », Le Temps,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. Librairie la procure, « Umberto Eco », sur la procure.com (consulté le )
  7. Umberto De Giovannangeli, « Sinistra per Israele : 'Mai piĂč pregiudizi' Fassino presenta il mani festo dell'associazione nazionaleIl presidente Furio Colombo: oc corre un'informazione corretta », l'UnitĂ , Ă©dition nationale, 24 novembre 2005, en ligne.
  8. (es) « Umberto Eco, Medalla de Oro del Círculo de Bellas Artes 19.05.2009 », sur Círculo de Bellas Artes (consulté le ).
  9. « Umberto Eco », sur l’AcadĂ©mie royale de Belgique (consultĂ© le ).
  10. Le Prix 2015, sur le site officiel..
  11. (it) « Morto lo scrittore Umberto Eco », sur Repubblica.it (consulté le ).
  12. Philippe-Jean Catinchi, « Umberto Eco, auteur du « Nom de la rose », est mort », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. « Giuseppe Lovito : « Entre rĂ©alitĂ© et fiction : le roman comme instrument de connaissance selon Umberto Eco » », Le blog des TĂȘtes Chercheuses,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. François Cusset, « Au Chiapas, la rĂ©volution s’obstine », sur Le Monde diplomatique,
  15. Umberto Eco, Lector in fabula, Paris, Grasset, , p. 194.
  16. CĂ©cile De Bary, « La vĂ©ritĂ© et la fiction », ItinĂ©raires. LittĂ©rature, textes, cultures,‎ , p. 167–181 (ISSN 2100-1340, DOI 10.4000/itineraires.870, lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. Rachel Bouvet et Myriam Marcil-Bergeron, « Pour une approche gĂ©opoĂ©tique du rĂ©cit de voyage », Arborescences: Revue d'Ă©tudes françaises,‎ (ISSN 1925-5357, DOI 10.7202/1017364ar, lire en ligne, consultĂ© le ).
  18. Yves Gilli, « Le texte et sa lecture. Une analyse de l'acte de lire selon W. Iser », Semen. Revue de sĂ©mio-linguistique des textes et discours,‎ (ISSN 0761-2990, lire en ligne, consultĂ© le ).
  19. Eva Sandri, « La sĂ©rendipitĂ© sur Internet : Ă©garement documentaire ou recherche crĂ©atrice ? », Cygne noir, no 1,‎ (ISSN 1929-090X, lire en ligne).
  20. Pek Van Andel & DaniÚle Bourcier, De la sérendipité, Hermann, 2013, p. 75-83.
  21. Ilias Yocaris, « Relativisme cognitif et indĂ©termination sĂ©miotique : abduction et mĂ©ta-abduction dans l’Ɠuvre romanesque d’Umberto Eco », Cahiers de Narratologie, no 20,‎ (lire en ligne).
  22. (it) « Ho sposato Wikipedia? », sur http://espresso.repubblica.it/, .
  23. (en) Bondanella, Peter, New Essays on Umberto Eco, Cambridge University Press, coll. « PS508 - Collections of American literature », (ISBN 978-0-511-64712-3), p. 4.
  24. Jean-Claude CarriĂšre et Umberto Eco, N’espĂ©rez pas vous dĂ©barrasser des livres, Paris, Grasset, , 330 p. (ISBN 978-2-246-74271-5, prĂ©sentation en ligne).
  25. Catherine Portevin, « Le livre est une invention aussi indĂ©passable que la roue ou le marteau », TĂ©lĂ©rama, no 3117,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • Alessandro Leiduan, Umberto Eco et les thĂ©ories du complot. Contre le complotisme. Au-delĂ  de l'anticomplotisme, Ovadia, 2019, pp. 240.
  • Mohamed Bernoussi, Umberto Eco, sĂ©mioticien et romancier, s.l., Ă©ditions MimĂ©sis, collection "Philosophie", no 48, 2017, 178 p.
  • (en) Cinzia Bianchi and Clare Vassallo (dir.), Umberto Eco's interpretative semiotics : interpretation, encyclopedia, translation, Mouton de Gruyter, Berlin, Boston, 2015, 218 p. (numĂ©ro de Semiotica, 2015, vol. 206, no 1/4)
  • (en) Peter Bondanella (dir.), New essays on Umberto Eco, Cambridge University Press, Cambridge (UK), New York, 2009, 188 p. (ISBN 978-0-521-85209-8)
  • (it) Sandro Montalto (dir.), Umberto Eco : l'uomo che sapeva troppo, ETS, Pisa, 2009, 299 p.
  • Francis Farrugia, La Notion d'universitĂ© : un ocĂ©an de libertĂ©. Commentaire d'un discours du clericus vagans Umberto Eco, Ă  la lumiĂšre de son Ɠuvre, SociologieS (en ligne), . https://sociologies.revues.org/5426

Filmographie

  • Umberto Eco Ă  bĂątons rompus, d'Alain Jaubert, interview par Pierre Boncenne, Institut national de l'Audiovisuel, Bry-sur-Marne, 1999, 1 h 32 min (VHS) ; rĂ©unit deux Ă©missions diffusĂ©es en 1988, dans la sĂ©rie « OcĂ©aniques ».
  • La QuĂȘte d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture europĂ©enne (leçon inaugurale d'Umberto Eco donnĂ©e au CollĂšge de France le ), de Gilles L'HĂŽte, Doriane Films, Paris, 2004, 1 h 10 min (DVD)
  • Umberto Eco : derriĂšre les portes, de Teri Wehn Damisch, CinĂ©tĂ©vĂ©, Issy-les-Moulineaux (cop. Arte France), 2012, 54 min (DVD)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.