Patricia Mirallès
Patricia Mirallès, née le à Montpellier (Hérault), est une femme politique française.
Patricia Mirallès | |
Patricia Mirallès en 2018. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire | |
En fonction depuis le (11 mois et 28 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Élisabeth Borne |
Ministre | SĂ©bastien Lecornu |
Gouvernement | Borne |
Prédécesseur | Geneviève Darrieussecq (indirectement) |
Conseillère municipale de Montpellier | |
En fonction depuis le (9 ans, 3 mois et 2 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
RĂ©Ă©lection | 28 juin 2020 |
Maire | Philippe Saurel Michaël Delafosse |
Députée française | |
– (5 ans, 1 mois et 14 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
RĂ©Ă©lection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 1re de l'HĂ©rault |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Jean-Louis Roumégas |
Successeur | Philippe Sorez |
Conseillère départementale de l'Hérault | |
– ( 2 ans, 3 mois et 5 jours) |
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Avec | Philippe Sorez |
Élection | 30 mars 2015 |
Circonscription | Canton de Montpellier-4 |
Successeur | Manare Khali |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montpellier (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1998-2012) LREM (2016-2020) TdP (2020-2022) RE (depuis 2022)[1] |
Profession | Esthéticienne |
Elle est députée de la 1re circonscription de l'Hérault de 2017 à 2022.
Le elle est nomée secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire dans le Gouvernement d'Élisabeth Borne.
Biographie
Famille
Fille de rapatriés d'Algérie, elle grandit dans les quartiers du Lemasson et Croix d'Argent, à Montpellier[2]. Après une formation d'esthéticienne, elle commence à travailler à l'âge de dix-huit ans, avant de créer une entreprise quatre ans plus tard[2].
Carrière politique
Elle est « maire de quartier » à la Croix d'Argent à Montpellier de 2002 à 2013[2].
Elle quitte le Parti socialiste en 2012[2].
En 2014 elle est adjointe Ă la mairie de Montpellier[2] - [3].
En 2015, elle est élue avec Philippe Sorez aux élections départementales dans le canton de Montpellier-4, elle démissionne alors de son mandat d'ajointe à la mairie de Montpellier en raison de la loi sur le non-cumul des mandats[4].
Elle est élue députée sous l'étiquette LREM dans la première circonscription de l'Hérault au second tour des élections législatives de 2017 face à France Jamet (Front national)[5] - [2].
Elle quitte LREM en , reprochant au parti d'avoir investi Patrick Vignal contre sa liste municipale avec le maire sortant Philippe Saurel aux élections municipales de 2020 à Montpellier[6]. Elle déclare avoir été victime « d'attaques personnelles » de la part de « l'entourage » de Patrick Vignal[6].
En février 2021, sa proposition de résolution « portant reconnaissance et accompagnement des personnes atteintes de covid-long » est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Elle contribue, avec l'Agence régionale de santé d'Occitanie à la mise en place de la labellisation de structures de soin dédiées au covid-long[7] - [8].
En juin 2021 elle est nommée rapporteure pour la commission de la Défense nationale et des forces armées de la mission d'information relative à la « préparation à la haute intensité » avec le député de Seine-et-Marne Jean-Louis Thiériot. Le rapport est publié le 17 février 2022[9] - [10].
En 2021, elle est nommée rapporteure d'un projet de loi mémorielle sur les Harkis[11] - [12].
Elle est investie candidate aux élections législatives de juin 2022 par La République en marche sur la première circonscription de l'Hérault, dont elle est la députée sortante[13], et réélue[14].
Le , elle est nommée secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire dans le gouvernement Élisabeth Borne.
Controverses
Notes de frais
En mai 2022, Mediapart révèle qu'elle a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille, ou encore un séjour à l'hôtel avec son conjoint en note de frais[15]. Elle qualifie ces révélations le même jour d'« accusations calomnieuses » et affirme apporter les preuves de son innocence dans un entretien au journal Midi Libre[16] - [17]. Mediapart maintient sa version, corroborée par des échanges de SMS[18].
Les services de l’Assemblée nationale lui font finalement rembourser en septembre 2022 les dépenses personnelles qu’elle avait contesté avoir réalisées[19].
Tentative de caviardage de sa page Wikipédia
Selon une enquête publiée par le journal Le Monde, le 2022, l'équipe parlementaire de la députée a tenté de modifier l'article Wikipédia qui lui est consacré, et en particulier la section mentionnant la controverse sur ses notes de frais[20] - [19].
Notes et références
- https://territoiresdeprogres.com/parlementaires-territoires-de-progres/
- Anne Jocteur Monrozier et Pascale Viktory, « Législatives : qui est Patricia Mirallès, nouvelle députée de la 1re circonscription de l'Hérault ? », sur francebleu.fr, France Bleu, (consulté le ).
- Jerome Diesnis, « Départementales: Dans le canton de Montpellier-4, le binôme de Philippe Saurel vainqueur », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
- Jerome Diesnis, « Montpellier: Saurel 2, un nouvel exécutif avec deux victimes collatérales », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- « Hérault : la députée Patricia Mirallès démissionne de La République en marche », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
- La Rédaction, « Patricia Mirallès réussit sa mission pour la labellisation de structures de soins dédiées à la prise en charge du covid-long », sur Le Mouvement, (consulté le )
- « Covid long », sur www.occitanie.ars.sante.fr (consulté le )
- Assemblée Nationale, « Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission de la défense nationale et des forces armées, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur la préparation à la haute intensité (Mme Patricia Mirallès et M. Jean-Louis Thiériot) », sur Assemblée nationale (consulté le )
- « La France doit accélérer sa préparation à des conflits plus durs selon un rapport parlementaire », sur LEFIGARO, (consulté le )
- LOI n° 2022-229 du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français
- « Les députés entérinent un texte qui reconnaît 'l'abandon' des harkis par la Nation | LCP », sur lcp.fr (consulté le )
- « Législatives 2022 : les premières investitures de la majorité présidentielle dans l'Hérault », sur France Bleu, (consulté le )
- « Législatives dans l'Hérault : Patricia Mirallès (En Marche) réélue sur la 1re circonscription », sur midilibre.fr (consulté le )
- Sarah Brethes, Antton Rouget, « Les notes de frais en famille de la députée Patricia Mirallès », sur Mediapart (consulté le )
- « La députée de l'Hérault Patricia Mirallès épinglée par Médiapart : "Je n'ai pas triché, je peux tout justifier" », sur midilibre.fr (consulté le )
- « Épinglée pour ses frais de mandat, la députée Patricia Mirallès dénonce une «chasse aux sorcières» », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Sarah Brethes, Antton Rouget, « Notes de frais de Patricia Mirallès : des SMS enfoncent la députée », sur Mediapart (consulté le )
- Sarah Brethes et Antton Rouget, « La ministre Patricia Mirallès contrainte de rembourser ses frais de mandat », sur Mediapart, (consulté le )
- Luc Martinon et Jérémie Baruch, « Quand les députés trafiquent leur propre fiche Wikipédia », sur Le Monde,
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :