Boulogne-Billancourt
Boulogne-Billancourt (prononcĂ© /bulÉÉČ bijÉÌkuÊ/[1] ; ), surnommĂ©e Boulbi, est une commune française des Hauts-de-Seine et de la mĂ©tropole du Grand Paris en rĂ©gion Ăle-de-France, la plus peuplĂ©e des communes franciliennes aprĂšs Paris intra-muros. Elle rĂ©sulte de la rĂ©union, rĂ©alisĂ©e sous le nom de Boulogne-sur-Seine en 1790, de Boulogne-la-Petite, paroisse Ă©rigĂ©e en 1343 autour de l'Ă©glise Notre-Dame de Boulogne sur Seyne, et de la rive droite de Saint-Cloud. Le nom de Boulogne-Billancourt, tardivement adoptĂ© en 1926, acte le dĂ©mantĂšlement, au profit du 16e arrondissement, du vaste territoire de Longchamp et du bois de Boulogne, et l'adjonction, accordĂ©e en 1860 comme une compensation, de Billancourt, Ă©cart d'Auteuil devenu dans l'entre deux guerres le siĂšge historique des usines Renault.
Boulogne-Billancourt | |||||
Vue panoramique de Boulogne-Billancourt. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Boulogne-Billancourt (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris Seine Ouest |
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Maire Mandat |
Pierre-Christophe Baguet (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 92100 | ||||
Code commune | 92012 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Boulonnais | ||||
Population municipale |
120 911 hab. (2020 en augmentation de 3,41 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 19 565 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 50âČ 07âł nord, 2° 14âČ 27âł est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 40 m |
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Superficie | 6,18 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Cantons de Boulogne-Billancourt-1 et Boulogne-Billancourt-2 (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 9e circonscription des Hauts-de-Seine, 10e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | boulognebillancourt.com | ||||
PÎle économique majeur du Grand Paris et commune la plus diplÎmée de France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises, ce qui la place au rang de deuxiÚme parc francilien aprÚs la ville de Paris. Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle cultive un équilibre social entre les élégants hÎtels particuliers du Parc des Princes, et les résidences modernes construites le long de la Seine sur l'ancienne zone industrielle bombardée durant la Seconde Guerre mondiale.
L'ùge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possÚde le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la premiÚre moitié du XXe siÚcle que Boulogne-Billancourt deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles ont cédé la place à un vaste centre culturel et un jardin public accueillant notamment La Seine musicale de Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le [2].
GĂ©ographie
Localisation
Boulogne-Billancourt est une commune au sud-ouest de Paris. Elle est limitĂ©e au sud et Ă lâouest par une boucle de la Seine, Ă lâest par le 16e arrondissement de Paris et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). C'est la premiĂšre commune en aval de Paris. Sa position mĂ©diane sur l'ancienne route est-ouest de Versailles, rive droite de la Seine, entre le palais du Louvre et la cour est Ă l'origine de son dĂ©veloppement. Aujourd'hui, elle continue son dĂ©veloppement grĂące Ă sa position intermĂ©diaire sur l'axe nord-sud entre les pĂŽles Ă©conomiques de La DĂ©fense et de VĂ©lizy-Villacoublay.
Au sud-ouest de la ville, est située l'ßle Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne-Billancourt. La commune dispose également de 33,44 ha d'espaces verts[3] dont prÚs de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (15 ha), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).
En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt en compensation de la perte de la plus grande partie de Longchamp, expropriée pour faire un hippodrome et rattachée au bois de Boulogne.
Vue de la commune de Boulogne-Billancourt en rouge sur la carte de Paris et de la Petite Couronne. Carte de la commune de Boulogne-Billancourt dans son environnement géographique. Carte de la commune. Occupation des sols.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 617 hectares ; l'altitude varie de 28 Ă 40 mĂštres[4].
Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. C'est le dernier espace disponible à une urbanisation dense à l'ouest de Paris avant les hauteurs de la rive ouest de la Seine. Le contraste entre ces zones de verdure et la part occidentale du tissu urbain parisien qu'est Boulogne-Billancourt est saisissant.
Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grùce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait[5]. L'expansion de la blanchisserie au XVIIe siÚcle s'explique par l'existence de ces terres pauvres et de ces terrains plats (pour l'étandage) et par la présence d'eau peu profonde permettant de creuser aisément des puits[6].
Cette situation expose fortement Boulogne-Billancourt aux crues centennales, telle celle de 1910.
Climat
Comme celui de Paris et des départements de la petite couronne, le climat de Boulogne-Billancourt est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Boulogne-Billancourt est celle de Paris-Montsouris, au sud de Paris, à proximité immédiate.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures minimales moyennes (°C) | 2,0 | 2,6 | 4,5 | 6,7 | 10,1 | 13,2 | 15,2 | 14,8 | 12,6 | 9,4 | 5,2 | 2,9 | 8,3 |
Températures moyennes (°C) | 4,2 | 5,3 | 7,8 | 10,6 | 14,3 | 17,4 | 19,6 | 19,2 | 16,7 | 12,7 | 7,7 | 5,0 | 11,7 |
Températures maximales moyennes (°C) | 6,3 | 7,9 | 11,0 | 14,5 | 18,4 | 21,6 | 23,9 | 23,6 | 20,8 | 16,0 | 10,1 | 7,0 | 15,1 |
Moyennes de précipitations (mm) | 55.0 | 45.4 | 52.2 | 49.5 | 62.0 | 53.2 | 58.3 | 46.0 | 52.9 | 54.9 | 57.0 | 55.1 | 641.6 |
Voies routiĂšres
Ancien lieu de pĂšlerinage, Boulogne-Billancourt s'est dĂ©veloppĂ© du fait de sa position mĂ©diane entre le Louvre et les rĂ©sidences royales autour de trois pĂ©nĂ©trantes, le pavĂ© du Roi (devenu l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment), la route de la Reine conduisant au pont de Saint-Cloud, le chemin vert prolongĂ© par la route du vieux pont de SĂšvres (doublĂ©s aujourd'hui par les avenues Ădouard-Vaillant et du GĂ©nĂ©ral-Leclerc). La ville a Ă©tĂ© sauvĂ©e de l'engorgement induit par cette position de passage par le dĂ©veloppement de rocades de contournement voulu par le maire Georges Gorse. Aujourd'hui, la ville est desservie par l'autoroute A 13 ( 3), la contournant au nord entre la commune et le bois de Boulogne, et la route nationale des quais, reliant par le sud la voie Georges-Pompidou Ă la N 118 au pont de SĂšvres.
En tout, Boulogne-Billancourt compte 70 km de voirie, dont 50 km de voirie municipale[9]. Les principaux axes routiers de la ville sont le boulevard d'Auteuil, l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment (RD 103), la route de la Reine (RD 907), les avenues du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et Ădouard-Vaillant (RD 910), le boulevard de la RĂ©publique et l'avenue AndrĂ©-Morizet (RD 50) et le boulevard Jean-JaurĂšs (RD 2 jusqu'Ă la route de la Reine). L'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment est l'ancienne Grande rue du village de Boulogne-sur-Seine : percĂ©e au XVIIe siĂšcle pour conduire l'aristocratie parisienne au chĂąteau de Saint-Cloud, elle sera aux XVIIIe et XIXe siĂšcles le centre de la vie boulonnaise, du commerce et des habitations bourgeoises. La route de la Reine fut construite Ă la fin du XVIIIe siĂšcle selon la volontĂ© de Marie-Antoinette d'Autriche d'emprunter une route plus directe pour se rendre au chĂąteau de Saint-Cloud, sa nouvelle rĂ©sidence[10]. Les avenues du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et Ădouard-Vaillant furent percĂ©es au dĂ©but du XIXe siĂšcle en mĂȘme temps que la construction du nouveau pont de SĂšvres, pour remplacer l'ancienne route de Versailles (actuelle rue du Vieux-Pont-de-SĂšvres) qui reliait Paris Ă l'ancien pont[11]. L'avenue AndrĂ©-Morizet et le boulevard de la RĂ©publique furent construits au dĂ©but du XXe siĂšcle afin de relier la rive gauche de la Seine au pont de Saint-Cloud[12]. Enfin, le boulevard Jean-JaurĂšs fut achevĂ© en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui dĂ©sirait relier la banlieue sud de la capitale au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armĂ©e de cette ville qui subissait l'attaque de l'armĂ©e prussienne. Il devint peu Ă peu l'artĂšre commerçante principale de la ville, au dĂ©triment de l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment[13]. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le prĂ©fet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flĂšche de l'Ă©glise Notre-Dame depuis le pont de Billancourt[14].
En raison de sa situation gĂ©ographique, Boulogne-Billancourt est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaĂźt ainsi de nombreux embouteillages, particuliĂšrement sur ses places (rond-point Rhin-et-Danube, place Marcel-SembatâŠ)[15].
Stationnement
La commune de Boulogne-Billancourt possĂšde trĂšs peu d'espaces de parking pour les deux roues, et pratiquement aucun aux abords du Parc des Princes.
Le , la ville a doté tous ses horodateurs du systÚme de paiement par carte Moneo. Sur ses 668 horodateurs, Boulogne-Billancourt compte 230 horodateurs mixtes (acceptant le paiement par carte ou par piÚces) et 438 horodateurs à carte Moneo. En , un rapport municipal indique que le systÚme est sous-utilisé par les Boulonnais[16].
Les visiteurs disposent de plus de 1 000 places de stationnement pour deux roues et de 3 106 places de stationnement souterrain pour voitures réparties en huit garages publics payants auxquelles s'ajoutent les places disponibles dans trois centres commerciaux.
Quatre sont ouverts en permanence aux portes de la ville :
- Point-du-Jour (525 places) ;
- Pont-de-SÚvres Sous-Préfecture (568 places) ;
- Parchamp (315 places) ;
- Cours de l'Ăle-Seguin (600 places).
Deux, en centre-ville, permettent la sortie Ă toute heure :
- Les Passages (600 places) ;
- HĂŽtel-de-Ville (600 places).
Les autres sont fermés la nuit et parfois le samedi ou le dimanche :
- Centre commercial Marcel-Sembat (82 places dont 4 pour recharge des voitures Ă©lectriques) ;
- Centre commercial du Pont de SĂšvres ;
- Centre commercial au carrefour de la route de la Reine et de la rue de Silly ;
- Belle-Feuille (287 places) ;
- Marché de Billancourt (211 places).
Le garage de la rue Heyrault (98 places) est réservé aux abonnés.
La disponibilité des garages est indiquée en temps réel sur des panneaux répartis sur les axes principaux.
Transports en libre-service
- Autolib
Au second semestre 2010, Boulogne, comme quatre-vingts communes de la petite couronne, offrira des voitures en libre service. Treize stations proposeront des véhicules non polluants. Des zones de stationnement seront réservées dans les garages souterrains.
- VĂ©lib
Le , le Conseil d'Ătat autorise le prolongement du rĂ©seau VĂ©lib' au-delĂ des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt[17]. La phase d'implantation des stations Ă Boulogne-Billancourt commence le autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, 21 stations, dont cinq doubles, pouvant accueillir 650 vĂ©los, sont inaugurĂ©es en prĂ©sence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand DelanoĂ«, faisant de Boulogne-Billancourt la premiĂšre ville d'Ăle-de-France aprĂšs Paris Ă se doter du systĂšme de vĂ©los en libre-service[18] - [19].
Pistes cyclables
L'arrivĂ©e de VĂ©lib' soulĂšve cependant le problĂšme de la raretĂ© des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dĂ©noncent une voirie qui n'est pas prĂȘte Ă accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vĂ©los[20]. En rĂ©ponse, la mairie a exprimĂ© son dĂ©sir de renforcer son rĂ©seau de « voies douces », c'est-Ă -dire de rues limitĂ©es Ă 30 km/h[18].
Transports en commun
- MĂ©tro
Boulogne-Billancourt est desservie par deux lignes du réseau métropolitain de Paris.
On accĂšde au centre et au sud de la commune aux stations Marcel-Sembat, Billancourt et Pont- de-SĂšvres de la â. Le prolongement de cette ligne Ă Boulogne-Billancourt est d'une portĂ©e historique, puisque inaugurĂ© le , il forme la premiĂšre extension du mĂ©tro parisien en banlieue[21].
Les deux autres stations boulonnaises, Boulogne - Jean JaurĂšs et Boulogne - Pont de Saint-Cloud, sur la â, sont elles bien plus rĂ©centes. Ouvertes respectivement le et le , elles rĂ©sultent d'une volontĂ© de mieux desservir la ville, en particulier sa partie nord.
- Tramway
Boulogne-Billancourt est desservie Ă distance par le â avec les stations Parc de Saint-Cloud sur la commune de Saint-Cloud et MusĂ©e de SĂšvres sur la commune de SĂšvres.
- Autobus
Boulogne-Billancourt bĂ©nĂ©ficie d'une large couverture par les rĂ©seaux de bus d'Ăle-de-France, soit prĂšs d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situĂ©s Ă la pĂ©riphĂ©rie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de SĂšvres et le Pont de Saint-Cloud Ă l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud Ă l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hĂŽtel de ville.
Avec 20 lignes, le réseau de bus RATP est le plus présent sur la commune. Le RATP 123 est l'une des lignes les plus empruntées par les Boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean-JaurÚs. La RATP exploite aussi à Boulogne-Billancourt une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne-Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entiÚrement gratuite, la ligne effectue deux circuits différents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'hÎtel de ville, la place Marcel-Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'hÎtel de ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne)[22]. Boulogne-Billancourt est également traversée par la ligne 460 de l'établissement Transdev de Nanterre qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le réseau Noctilien comprend également trois lignes faisant halte à Boulogne, notamment à Marcel-Sembat : le N12, le N61 et le N145. Enfin, la commune est desservie par la ligne 17 de la compagnie de transport Hourtoule qui est basée à Plaisir dans les Yvelines.
La commune est donc desservie par les lignes de bus suivantes :
- par les lignes âRATPâ42, âRATPâ52, âRATPâ72, âRATPâ123, âRATPâ126, âRATPâ160, âRATPâ169, âRATPâ171, âRATPâ175, âRATPâ179, âRATPâ189, âRATPâ241, âRATPâ260, âRATPâ289, âRATPâ291, âRATPâ389, âRATPâ426, âRATPâ467 et âRATPâ571SUBB du rĂ©seau de bus RATP ;
- par les lignes 40 et 42 du réseau de bus de Vélizy Vallées ;
- par la ligne 17 de la société de transport Hourtoule ;
- par la ligne 460 de l'Ă©tablissement Transdev de Nanterre ;
- par la ligne 39.34 de la société de transport SAVAC ;
- par les lignes N12, N61 et N145.
Ports fluviaux
Trois millions de tonnes de marchandises, équivalant à 150 000 camions, transitent chaque année sur les quais de Boulogne-Billancourt. D'amont en aval, tous les 1 à 1,8 kilomÚtre, s'égrÚnent sur la rive droite de la Seine quatre stations de petit fret (pas de conteneurs) gérées par l'Agence centrale des Ports de Paris. Il s'agit :
- du port des Studios, quai du Point-du-Jour, en aval du pont d'Issy, en face du cimetiĂšre Pierre-Grenier (le port du Point-du-Jour se trouve en amont sur le territoire de Paris) ;
- du port Legrand, quai de Stalingrad, en amont du pont de SÚvres (plus de 100 000 tonnes manutentionnées en 2007 à cause des travaux d'aménagement de Billancourt aprÚs le départ des usines Renault) ;
- du port de Boulogne-Billancourt, quai Alphonse-Le-Gallo, en aval du pont de SÚvres (agréé pour l'environnement et les produits valorisables) qui abrite un centre nautique (toutes fournitures et activités de marine) ;
- du port du Pont de Saint-Cloud, quai du Quatre-Septembre, en aval du pont de Saint-Cloud.
Il n'y a pas d'escales passagers sur la rive de Boulogne-Billancourt. La plus proche se trouve sur la rive de SĂšvres, entre la pointe aval de l'Ăźle Seguin et le pont de SĂšvres, mais elle n'est pas desservie par la navette Batobus, laquelle ne descend pas plus bas que la tour Eiffel. Toutefois, le port des Studios, quai du Point-du-Jour, sert d'embarcadĂšre pour des croisiĂšres nocturnes.
Urbanisme
Typologie
Boulogne-Billancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29] - [30].
Morphologie urbaine
L'Insee dĂ©coupe la commune en 7 « grands quartiers » soit Salle des fĂȘtes, Denfert-Rochereau, Centre-ville, MarĂ©chal-Juin, Renault, Pier et X, eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en 42 Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[31].
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 80,67 % | 498,26 |
Espace urbain non construit | 11,05 % | 68,25 |
Espace rural | 8,28 % | 51,15 |
Source : Iaurif[32] |
La commune de Boulogne-Billancourt a un caractÚre trÚs urbain. Son aspect est comparable en tous points à celui de Paris[33]. Mis à part les principaux espaces verts et les équipements sportifs de plein air, la commune est entiÚrement bùtie. Comme le tissu parisien, celui de Boulogne-Billancourt est constitué d'ßlots de dimensions variables encadrés par un maillage de rues assez serré[33]. Le boulevard Jean-JaurÚs, principal axe de la ville, a d'ailleurs été percé pendant les transformations de Paris sous le Second Empire.
RĂ©sultant de la fusion au dĂ©but du XXe siĂšcle entre deux villes, Boulogne-Billancourt a longtemps eu ce double destin de ville ouvriĂšre et rĂ©sidentielle[34]. Aussi, encore aujourd'hui, la ville prĂ©sente une morphologie urbaine contrastĂ©e. On distingue, notamment dans le secteur immobilier[35], le nord (du bois jusqu'Ă la rue du ChĂąteau voire jusqu'Ă la route de la Reine, et qui comprend le cĆur historique de Boulogne-sur-Seine, les zones rĂ©sidentielles haussmanniennes et le nouveau centre) du sud (au passĂ© et Ă l'architecture plus populaires et industriels). Aujourd'hui, le quartier du Point du Jour est devenu le siĂšge de nombreuses entreprises, et le quartier Renault-Billancourt est en plein devenir avec le rĂ©amĂ©nagement Ă venir des terrains Renault ; cette dichotomie tend donc Ă disparaĂźtre. Avec ses diffĂ©rents quartiers, Boulogne-Billancourt prĂ©sente un patrimoine architectural diversifiĂ© : anciennes maisons de blanchisseurs, immeubles et hĂŽtels haussmanniens, petites maisons et immeubles ouvriers en brique, grands ensembles et villas d'architecte des annĂ©es 1930, immeubles et rĂ©sidences d'architecture moderne, un nouveau centre du dĂ©but des annĂ©es 2000âŠ
Cette disparitĂ© fait que le paysage urbain boulonnais est fait de ruptures[36]. Celles-ci rĂ©sultent surtout des conflits entre l'architecture du Boulogne-sur-Seine ancien (celui du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle) et celle du Boulogne-Billancourt moderne. Les constructions modernes se fondent plus ou moins bien dans la morphologie urbaine traditionnelle, si bien que l'on constate dans nombre de rues boulonnaises un manque de cohĂ©sion architecturale. On pense tout d'abord aux grandes opĂ©rations qui trouvent leur origine dans la politique de rĂ©novation urbaine pratiquĂ©e dans l'ensemble de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit par exemple de la rue du Point-du-Jour ou bien, plus rĂ©cemment, de la ZAC du Pont de SĂšvres. Une rĂ©novation du Parchamp fut mĂȘme envisagĂ©e mais la municipalitĂ© y renonça[37]. Ces constructions opĂšrent bien une rupture considĂ©rable dans le tissu traditionnel. Mais finalement, car elles sont homogĂšnes et toujours isolĂ©es des Ăźlots anciens (puisqu'elles sont construites en bord de Seine ou bien dĂ©limitĂ©es par des rues), elles forment une unitĂ© indĂ©pendante et les problĂšmes de cohĂ©rence ne sont pas trop apparents[38].
Le manque d'harmonie dans le paysage urbain est surtout dĂ» aux immeubles modernes insĂ©rĂ©s dans le tissu urbain. La disparition d'activitĂ©s industrielles, d'immeubles vĂ©tustes ou mĂȘme de maisons individuelles a libĂ©rĂ© du terrain pour des immeubles d'habitation et de plus en plus des immeubles de bureaux[39]. Les problĂšmes qui se posent sont divers. Tout d'abord les diffĂ©rences d'alignements : les immeubles modernes boulonnais sont en recul par rapport aux constructions anciennes. Ceux-ci dĂ©couvrent alors des pignons aveugles (ce qui est inesthĂ©tique) et laissent des espaces dĂ©gagĂ©s en rez-de-chaussĂ©e (au mieux ornĂ©s de plantes, ils servent souvent de stationnement et ne sont pas entretenus)[40]. Un autre problĂšme est celui des hauteurs : dans la mĂȘme rue se cĂŽtoient des immeubles dont la hauteur peut varier de 2, 6 voire 12 niveaux[41]. Enfin il y a essentiellement une rupture architecturale. Multiplication des immeubles de bureaux, disparition des constructions dâhabitations individuelles caractĂ©ristiques du tissu urbain boulonnais, Ă©volution des commerces de dĂ©tail vers des grandes surfaces⊠Tout cela fait qu'il y a une Ă©volution des matĂ©riaux et du percement des façades : allĂšges en verre fumĂ© pour les immeubles d'habitation, murs-rideau pour les bureaux[42]⊠qui contrastent avec le bĂąti traditionnel.
Divisions territoriales
Le territoire actuel couvrait autrefois un certain nombre de lieux-dits, du sud-est au nord-est en passant par l'ouest : le Point du Jour, la plaine de Billancourt, LongprĂ©, les Faisses, c'est-Ă -dire les bandes de terre (renommĂ© Deschandeliers, du nom des propriĂ©taires du quartier pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations), l'Ăźle de SĂšve (prononciation versaillaise de SĂšvres), la ferme de Billancourt, les Quatre CheminĂ©es (lieu-dit dont on ne connaĂźt pas l'origine, peut-ĂȘtre quatre chemins[43], carrefour, et oĂč fut une gendarmerie), les ChaussiĂšres (dĂ©formation de SaussiĂšres), la plaine de Boulogne, Gibet, le port de Boulogne-Billancourt, l'Ăźle de Maire, les Menus, Longchamp, les Hariettes (le long du bois), le Petit Boulogne (autour de la chaussĂ©e de l'abbesse de la Rochefoucault), les Guerets (plateau parcouru par les rues de l'Est et du ChĂąteau), Bellefeuille, la Queue du Bois, auxquels se sont adjoints aux dix-neuviĂšme siĂšcle trois lotissements nouveaux, le Parc ImpĂ©rial, autour de la rue d'Aguesseau, le Nouveau Village de Billancourt[44] rayonnant autour de l'actuelle place Jules-Guesde puis envahi par les usines Renault, et le parc des Princes. Aujourd'hui, la ville est divisĂ©e en six circonscriptions de « dĂ©lĂ©guĂ©s territoriaux » appelĂ©s « quartiers » :
- Le quartier Parchamp - Albert Kahn, situĂ© au nord-ouest de la commune, est le cĆur historique de la ville. Ancien quartier des blanchisseurs, il s'articule autour de l'avenue Jean-Baptiste ClĂ©ment (autrefois la Grand Rue de Boulogne-sur-Seine) et abrite la parc de Boulogne Edmond-de-Rothschild, le ThĂ©Ăątre de l'Ouest parisien (TOP), le musĂ©e-jardin Albert-Kahn, ainsi que deux lieux de culte : l'Ă©glise de Boulogne-Billancourt (fondatrice de la ville) et la synagogue de la rue des Abondances.Les bureaux du Pont de SĂšvres avant leur rĂ©novation au dĂ©but des annĂ©es 2010, situĂ©s dans le quartier Renault-Billancourt.
- Le quartier Silly-Gallieni, situé à l'ouest de la ville, est le quartier le plus vaste ainsi que l'un des plus peuplés de Boulogne-Billancourt. Il combine des zones pavillonnaires (petites maisons dotées de jardinets, notamment rues Diaz et Reinhardt) avec de grands immeubles.
- Le quartier Billancourt - Rives de Seine (anciennement Billancourt) est situĂ© en bordure sud-ouest de la ville prĂšs de l'Ăźle Seguin (l'Ăle fait 12,3 ha)[45]. L'ancienne ferme fut amĂ©nagĂ©e au XIXe siĂšcle par le baron de Gourcuff, promoteur de l'Ă©poque, en un quartier citadin. Les immeubles et les maisonnettes en brique cĂŽtoyaient les pavillons de plaisance, les maisonnettes de cultivateurs, et les guinguettes dans lesquelles se rendaient les Parisiens le dimanche. Le quartier a ensuite abritĂ© sur la quasi-totalitĂ© de sa superficie, les usines Renault avec 31,5 ha (11,5 ha Ăle Seguin et 4 ha Meudon soit 47 ha avant dĂ©molition)[46]. Vers 2003[47] les terrains Renault ont dĂ©butĂ© leur mutation, mais les difficultĂ©s Ă trouver des projets stables pour l'Ăźle Seguin retardent le processus. On retrouve, au nord-ouest du quartier, le Pont de SĂšvres, important lieu de transit entre Paris et sa banlieue. Vers 2003 Ă vers 2016, une zone de 34,4 ha[48] est modifiĂ©e dont 2,93 ha parc de Billancourt[49]. Autour se trouve la plus grande citĂ© HLM de Boulogne-Billancourt, classĂ©e quartier prioritaire[50], et comportant 1 258 logements sociaux (auxquels on peut ajouter les 774 logements des rĂ©sidences Aquitaine, Bretagne, Ăle-de-France et Normandie). Le quartier comporte aussi le parc des GlaciĂšres et sa piscine-patinoire municipale, ainsi que le marchĂ© de Billancourt.
- L'écoquartier du TrapÚze, qui fait partie du quartier Rives de Seine[51], a une superficie de 74 hectares et pourra contenir à la fin de son aménagement jusqu'à 18 000 habitants. Il fait partie des 13 écoquartiers à avoir reçu le label MEDDE en 2013. 65 % de l'énergie du quartier est apportée par la géothermie, qui permet de chauffer et de climatiser les bùtiments reliés à ce réseau d'énergie. Des panneaux photovoltaïques et une serre végétale ont été construits dans l'optique de rendre le quartier dépendant aux énergies renouvelables, et de climatiser les bùtiments[52]. Dans ce quartier, une école élémentaire et une maternelle auront des installations atypiques à d'autres écoles comme un mur végétal, des niches d'oiseaux, un verger et un potager. Les déplacements à bicyclette et les transports doux seront évidemment prioritaires pour les habitants afin de réduire la pollution causée par les voitures et autres transports qui n'utilisent pas l'électricité pour fonctionner. Cet écoquartier se doit de respecter des critÚres précis pour pouvoir garder le label écoquartier[53].
- Le quartier RĂ©publique - Le Point-du-Jour au sud-est, Ă proximitĂ© de la Porte de Saint-Cloud, accueille de nombreux siĂšges d'entreprise. Sur le quai du Point-du-Jour se trouvent, entre autres, le siĂšge de Boursorama et la Tour TF1. La population y est dense, puisque 15 % des Boulonnais vivent sur 10 % du territoire de la ville[54]. Le plus grand cimetiĂšre de Boulogne-Billancourt s'y trouve ainsi que la deuxiĂšme citĂ© HLM (squares de l'Avre et des Moulineaux, 935 logements). L'Ćuvre de Fernand Pouillon, appelĂ©e RĂ©sidence Salmson Le Point du Jour rassemble 2 260 logements d'une exceptionnelle qualitĂ©, labellisĂ©s en 2015 par le ministĂšre de la Culture au titre du patrimoine du XXe siĂšcle[55].
- Le quartier Centre-ville est situĂ© autour de la place Marcel-Sembat, un des principaux carrefours de la ville. Il accueille l'hĂŽtel de ville, l'espace Landowski, centre culturel de la ville de Boulogne-Billancourt : musĂ©e des AnnĂ©es 1930, cinĂ©ma art et essai, mĂ©diathĂšque ; s'y dĂ©roulent Ă©galement de nombreuses fĂȘtes (livre, bande-dessinĂ©eâŠ). Ce quartier a vu la naissance au dĂ©but des annĂ©es 2000 du centre commercial Les Passages, couplĂ© avec un cinĂ©ma de sept salles.
- Le quartier Les Princes - Marmottan, au nord-est de Boulogne-Billancourt, en lisiĂšre du bois de Boulogne. Le quartier du Parc des Princes, situĂ© prĂšs du cĂ©lĂšbre stade parisien du mĂȘme nom, fut Ă©rigĂ© par Haussmann sous le Second Empire selon un cahier des charges impliquant une faible pression dĂ©mographique et commerciale. Aussi, plusieurs voies sont clĂŽturĂ©es et sont plantĂ©es d'hĂŽtels particuliers et de maisons de ville comme l'avenue Robert-Schuman, la rue Gutenberg ou encore le boulevard d'Auteuil[56]. Plusieurs voies privĂ©es se font face autour du bois : l'allĂ©e des Pins, la rue des Arts⊠Le quartier des Princes abrite plusieurs institutions prestigieuses comme la bibliothĂšque Marmottan, la clinique Montevideo, la clinique du BelvĂ©dĂšre, les Ă©coles privĂ©es les plus importantes de Boulogne-Billancourt et l'ambassade de Mongolie. Il offre Ă©galement une vue imprenable sur Roland-Garros. On y trouve enfin le plus important patrimoine architectural des annĂ©es 1930 avec de nombreuses villas et immeubles de rapport dessinĂ©s par Le Corbusier, Mallet-Stevens ou encore Pingusson.
Habitat
Le parc de logements de la commune est, selon les données du recensement, le suivant :
Logements[57] | Nombre en 2007 | % en 2007 | nombre en 2012 | % en 2012 | nombre en 2017 | % en 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 61 462 | 100 % | 63 842 | 100 % | 67 048 | 100 % |
RĂ©sidences principales | 54 824 | 89,2 % | 57 161 | 89,5 % | 58 846 | 87,8 % |
â Dont HLM | 6 180 | 11,3 % | 6 491 | 11,4 % | 6 712 | 11,4 % |
RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels | 2 373 | 3,9 % | 2 431 | 3,8 % | 3 650 | 5,4 % |
Logements vacants[Note 3] | 4 264 | 6,9 % | 4 251 | 6,7 % | 4 552 | 6,8 % |
Dont : | ||||||
â maisons | 1 524 | 2,5 % | 1734 | 2,7 % | 1 542 | 2,3 % |
â appartements | 59 096 | 96,2 % | 61 058 | 95,6 % | 64 592 | 96,3 % |
Le parc de logements de la commune est relativement récent, puisque, selon le recensement de 2017, parmi les 57 732 résidences principales, plus des trois quarts ont été construits depuis la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, ce parc est légÚrement plus ancien que celui de l'ensemble du département :
PĂ©riode de construction | Boulogne-Billancourt[58] | Hauts-de-Seine[59] | Ăle-de-France[60] |
---|---|---|---|
avant 1919 | 7 % | 6,2 % | 12,2 % |
de 1919 Ă 1945 | 16,2 % | 14,7 % | 11,6 % |
de 1946 Ă 1970 | 28,2 % | 30,1 % | 26,0 % |
de 1971 Ă 1990 | 25,2 % | 26,0 % | 29,6 % |
de 1991 Ă 2005 | 14,4 % | 15,7 % | 13,2 % |
de 2006 Ă 2014 | 8,9 % | 7,3 % | 7,4 % |
Ces chiffres traduisent le développement de la commune, à la fois économique, culturel et architectural, pendant l'industrialisation et surtout pendant l'entre-deux-guerres. L'importance relative du parc de logement construit depuis 2006 matérialise sans doute l'impact de l'aménagement du nouveau centre au début des années 2000 ainsi que la reconversion des anciens terrains Renault.
La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que Boulogne-Billancourt doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux, et est astreinte à payer des pénalités pour l'inciter à accroitre son effort de construction de logements sociaux. Selon Le Parisien, la ville ne disposerait début 2019 que de 14,8 %[Note 4] de logements sociaux, soit une pénalité de l'ordre de 7 millions d'euros en 2021[61].
Les prix de l'immobilier et la forte densification urbaine expliquent que la surface des résidences principales boulonnaises est en moyenne inférieure à celle des logements franciliens[62] et altoséquanais[63]. On dénombre 9 960 logements d'une piÚce soit 19 %, 16 232 logements de deux piÚces soit 31,0 %, 13 663 logements de trois piÚces soit 26,1 % et enfin 12 478 logements de 4 piÚces et plus soit 23,8 %[64]. 1 760 habitations n'ont ni baignoire, ni douche soit 3,4 % du parc, 50 873 ont un chauffage central soit 97,2 %, alors que 1 460 n'en ont pas soit 2,8 %, 21 485 bénéficient d'un box, d'un garage ou d'un parking soit 41,1 % et 7 116 ont deux salles d'eau soit 13,6 %[64].
Ă Boulogne-Billancourt, le prix moyen de l'immobilier Ă la vente est, en juin 2008, de 6 364 euros/m2 pour les appartements et de 8 320 euros/m2 pour les maisons[65]. C'est ainsi la cinquiĂšme ville française oĂč le prix de vente au m2 est le plus Ă©levĂ©. Le prix moyen de l'immobilier Ă la location est, en juin 2008, de 22,71 euros/m2 par mois[65], ce qui fait de Boulogne-Billancourt la quatriĂšme ville française oĂč le prix de location au m2 est le plus Ă©levĂ© (derriĂšre Neuilly, Levallois et Paris). Dans le nord, le secteur le plus prisĂ© de la ville Ă vocation rĂ©sidentielle, les prix atteignent trĂšs souvent ceux du 16e arrondissement mitoyen. La demande concernant l'immobilier de prestige porte essentiellement sur les maisons individuelles, les hĂŽtels particuliers et les appartements avec terrasse, prĂšs des portes de Boulogne-sur-Seine, du stade Roland-Garros, du parc Edmond-de-Rothschild, dans l'avenue Robert-Schuman, le boulevard d'Auteuil et dans les rues privĂ©es[66].
Parcs et jardins
- Parc de Boulogne - Edmond-de-Rothschild
- Parchamp
- Parc des GlaciĂšres
- Square des Dominicaines
- Mail du Maréchal-Juin
- Jardins de la résidence Pouillon
- Square Farman
- Square de la rue des Longs-PrĂšs
- Square de la rue Thiers
- Jardins de l'HĂŽtel-de-Ville
- Parc de Billancourt
- Parc de l'Ăźle Seguin
Toponymie
Boulogne-Billancourt tient son nom de la ville de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. La paroisse situĂ©e autour d'un Ă©cart d'Auteuil appelĂ© Mesnuls-lĂšs-Saint-Cloud, est crĂ©Ă©e en 1330 pour permettre des pĂšlerinages mariaux plus prĂšs de Paris que ceux, trĂšs populaires, de la ville nordiste, et ainsi accorder plus aisĂ©ment des indulgences. Boulogne-sur-Mer, antique Bononia, a elle-mĂȘme vu son nom changer prĂ©cocement par imitation de celui de la ville italienne de Bologne[67]. La paroisse parisienne s'est appelĂ©e Boulogne-la-Petite avant de recevoir en 1793 le nom d'usage de Boulogne-sur-Seine, pour marquer l'agrandissement d'un tiers de son territoire jusqu'Ă la Seine sur des terrains appartenant jusqu'alors Ă Saint-Cloud. Elle a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e Boulogne-Billancourt en 1926, Ă la suite de l'annexion en 1859 de Billancourt, autre Ă©cart qui Ă©tait restĂ© rattachĂ© Ă Auteuil.
Boulogne-Billancourt est souvent appelée par la population locale et sur certains panneaux signalétiques simplement Boulogne, son nom officiel lors de son érection en commune en 1790[68]. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-Billancourt, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la différencier de Boulogne-sur-Mer.
Pour Billancourt, voir Billancourt (Hauts-de-Seine).
Les Menus, Billancourt, le fief Baudoin, les Longs Prés, les Abondances
Ces noms de quartiers font partie des toponymes de Boulogne qui remontent au Moyen Ăge.
Bellefeuille, Ăźle Seguin, Parc des Princes, le Point du Jour
La toponymie moderne garde trace de l'évolution d'un village de villégiature en une banlieue de Paris.
Histoire
Le futur Boulogne est au Haut Moyen Ăge une campagne verte et boisĂ©e oĂč se dresse vers 630, le pont de Saint-Cloud et autour de 841, le gibet royal. Ă partir de 1109, un hameau de bĂ»cherons de la paroisse d'Auteuil, Les Menuls-lĂšs-Saint-Cloud, se transforme en village viticole, illustrant la renaissance capĂ©tienne qu'exalte en 1260 la construction sur son terrain communal par sainte Isabelle de l'abbaye de Longchamp, futur centre de la vie culturelle de l'aristocratie parisienne, et qui culmine localement en 1330 par l'Ă©rection Ă sa lisiĂšre sud de l'Ă©glise Notre-Dame par Philippe le Long. Cette seconde construction de prestige se redouble de l'institution selon la volontĂ© du dĂ©funt Philippe le Bel, pĂšre du roi, de ce qui deviendra le principal pĂšlerinage des Parisiens et de l'accession cette mĂȘme annĂ©e au statut de paroisse indĂ©pendante : Boulogne-la-Petite, en rĂ©fĂ©rence Ă Boulogne-la-Grande, actuelle Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pĂšlerinage Ă la Vierge de Boulogne-la-Grande Ă©tait tellement cĂ©lĂšbre Ă l'Ă©poque, que Philippe le Bel a crĂ©Ă© un lieu pour ce pĂšlerinage en Ăle-de-France, Ă destination des fidĂšles du secteur qui ne pouvaient se dĂ©placer jusqu'Ă la cĂŽte.
Du village du XVIe siĂšcle Ă la ville du XXe siĂšcle
Boulogne a Ă©tĂ© dĂ©truite, semble-t-il, au cours de la guerre de Cent Ans et reprend son dĂ©veloppement quand François Ier s'installe au chĂąteau de Boulogne au nord de Longchamp, alors territoire boulonnais. AprĂšs la Fronde et le transfert de la Cour Ă Versailles, reliĂ© par un nouveau pont, puis Ă Saint-Cloud sous la RĂ©gence et jusqu'Ă l'installation dans ce mĂȘme chĂąteau de la Reine, qui fait elle aussi construire sa route en 1760, les courtisans, allant ou revenant de Paris par ces nouvelles voies, couvrent la paroisse de villĂ©giatures Ă l'instar de l'ancienne manse de Billancourt. SimultanĂ©ment, un, puis deux faubourgs de blanchisseurs Ă leur service se forment Ă chaque entrĂ©e du village.
à la Révolution, le village de Boulogne la Petite est agrandi de presque un tiers en acquérant le territoire que possédait Saint-Cloud le long de la rive droite de la Seine et la commune adopte en 1790 le nom de Boulogne-sur-Seine.
TrÚs à la mode sous le Consulat et le Premier Empire, la ville s'urbanise au XIXe siÚcle et se voit diminuée de Longchamp sous le Second Empire puis est agrandie, en 1860, du Parc des Princes aménagé par Haussmann et de Billancourt aménagé par le baron de Gourcuff. Les combats et l'occupation prussienne consécutifs au siÚge de Paris durant la guerre de 1870 ruinent Boulogne. Toutefois, elle attendra 1926 pour adopter le nom de Boulogne-Billancourt.
La Belle Ăpoque y voit naĂźtre l'industrie aĂ©ronautique et automobile, Farman, Salmson et surtout Renault, dont les usines finissent par recouvrir une grande partie du territoire.
La banlieue ouvriĂšre qu'elle est devenue dĂšs avant la guerre de 1914-1918 est transformĂ©e entre les deux guerres par AndrĂ© Morizet en une ville Ă l'architecture typique des annĂ©es Trente oĂč s'Ă©panouit le cinĂ©ma français.
La ville fut desservie par plusieurs compagnies de tramways parisiens dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. La route de la Reine, avant la PremiĂšre Guerre mondiale. Bombardement des usines Renault, durant la Seconde Guerre mondiale.
PĂ©riode contemporaine
- La Seconde Guerre mondiale : bombardements, dĂ©portations, rĂ©sistancesâŠ
- L'aprĂšs-guerre : la reprise aprĂšs-guerre de la modernisation, mai 1968 Ă Billancourt, bastion du syndicalisme ouvrier, la reconversion dans les services, la communication et l'audiovisuel aprĂšs le choc pĂ©trolierâŠ
Boulogne-Billancourt est aujourd'hui le premier pÎle urbain de la région aprÚs Paris auquel il est physiquement intégré.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[69], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et est le chef-lieu de son arrondissement de Boulogne-BillancourtaprÚs un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 Ă 1893 du canton de Neuilly-sur-Seine, annĂ©e oĂč elle devient le chef-lieu du canton de Boulogne-Billancourt. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine la commune est divisĂ©e entre trois cantons dont elle Ă©tait le chef-lieu, le canton de Boulogne-Billancourt-Sud, le canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Est et le canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Ouest[68]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Boulogne-Billancourt-1 et de celui de Boulogne-Billancourt-2
Pour l'élection des députés, une partie de la ville est rattachée à neuviÚme circonscription des Hauts-de-Seine et le reste à la dixiÚme circonscription des Hauts-de-Seine[70].
Intercommunalité
Boulogne-Billancourt et SÚvres ont créé le la communauté d'agglomération Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Selon un Ă©lu vert de Boulogne-Billancourt, « au-delĂ du discours convenu sur la mutualisation des moyens, il sâagissait surtout dâĂ©viter Ă Boulogne-Billancourt (l'une des villes les plus riches de France) de payer la pĂ©nalitĂ© due au Fonds de solidaritĂ© de la rĂ©gion Ăle-de-France (FSRIF) du fait du manque de logements sociaux Ă Boulogne-Billancourt (environ 11 % au lieu des 20 % requis par la loi). SĂšvres avec 25 % de logements sociaux rĂ©duit en effet le manque de Boulogne-Billancourt dans ce domaine. En contrepartie, SĂšvres voit ses taxes et notamment son taux de taxe professionnelle baisser lĂ©gĂšrement (de 9,98 % Ă 8,73 %) pendant que Boulogne-Billancourt voit le sien encore plus lĂ©gĂšrement monter (de 8,67 % Ă 8,73 %) »[71].
PassĂ©es les divergences qui avaient empĂȘchĂ© les deux agglomĂ©rations de n'en faire qu'une Ă leur crĂ©ation respective en 2003 et 2004, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Arc de Seine et la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val de Seine fusionnent le sous le nom de communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Seine Ouest[72] - [73].
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[74].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succÚde à la communauté d'agglomération éponyme[75].
La commune est Ă©galement membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, dont elle accueille le siĂšge.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste UMP-UDI-MoDem-NC-PCD menée par le maire sortant Pierre-Christophe Baguet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 20 641 voix (57,84 %, 44 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[76] :
- Pierre-Mathieu Duhamel (DVD, 9 534 voix (26,72 %, 7 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires ;
- Pierre Gaborit (PS-EELV-MRC, 5 506 voix, 15,43 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin, 49,22 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2019 en France, les Ă©lecteurs ont placĂ© en tĂȘte les listes de Nathalie Loiseau (LREM - Renaissance avec 40,86 des suffrages exprimĂ©s, suivie par celle de François-Xavier Bellamy (LR - Union de la droite et du centre avec 16,14 % des suffrages (41,40 % d'abstention)[77].
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[78], la liste LR-SL-MoDem-UDI-LC-MR-PA conduite par le maire sortant Pierre-Christophe Baguet remporte la majorité absolue des suffrages, avec 14 166 voix (56,05 %, 45 conseillers municipaux élus dont 3 métropolitains), devançant les listes menées par[79] :
- Antoine de Jerphanion (DVD, 4 023 voix, 4 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Evangelos Vatzias (LREM, 2 426 voix, 9,59 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Judith Shan (PS-UDE-PRG-PP- ND, 2 035 voix, 8,05 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Pauline Rapilly-Ferniot (EĂLV-DiEM25, 1 964 voix, 7,77 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Isabelle GoĂŻtia (PCF-G.s-FI-DVG, 659 voix, 2,60 %, pas d'Ă©lus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,92 % des électeurs se sont abstenus[80]. La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[81].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 000 et 149 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 55[82].
Projet de fusion de communes
Les maires d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt ont annoncé en leur volonté de fusionner les deux communes sous le régime des communes nouvelles, provoquant une polémique avec les oppositions locales, qui dénoncent « un arrangement politique insupportable » et demandent un référendum local. Les deux communes ont alors adopté au cours de l'été 2016 leur projet de fusion rassemblant 200 000 habitants aux portes de Paris[83]. Cette fusion était prévue le et aurait permis de « dégager des marges pour baisser les impÎts » selon le maire Pierre-Christophe Baguet[84] - [85] - [86] - [87]. Le projet atteint un point mort pour manque de financement régional. Pierre-Christophe Baguet annonce en fin d'année 2017 que le projet est en "stand-by"[88].
Liste des maires
Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Boulogne-Billancourt :
Fiscalité locale
La gestion municipale est marquĂ©e par une grande stabilitĂ© fiscale et des taux modĂ©rĂ©s, liĂ©s notamment Ă l'importance du tissu Ă©conomique de la ville. En 2019 et depuis dix ans, le taux de taxe fonciĂšre (ville et Ătablissement public territorial Grand Paris Seine Ouest) est de 8,01 %, soit le plus bas des villes de plus de 100 000 habitants. Il en est de mĂȘme pour le taux de taxe d'habitation, de 17,87 % en 2019, le deuxiĂšme plus faible derriĂšre la ville de Paris[107].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Anderlecht[108] | Belgique | depuis | ||
Guang'an[108] | Chine | depuis | ||
Hammersmith[108] | Royaume-Uni | depuis | ||
Irving[108] | Ătats-Unis | depuis | ||
Marino[108] | Italie | depuis | ||
Neukölln[108] | Allemagne | depuis | ||
PanÄevo[108] | Serbie | depuis | ||
Raanana[108] | Israël | depuis | ||
Sousse[108] | Tunisie | depuis | ||
Zaandam[108] | Pays-Bas | depuis |
Ăquipements et services publics
Eau et déchets
Comme cent quarante-trois autres communes de la région, Boulogne-Billancourt délÚgue production et la distribution de l'eau potable au SEDIF.
Enseignement secondaire public
Au sein de l'AcadĂ©mie de Versailles, Boulogne-Billancourt fait partie, avec Issy-les-Moulineaux, Saint-Cloud, SĂšvres, Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray et Chaville du bassin d'Ă©ducation de Boulogne-Billancourt[109]. La ville administre 16 Ă©coles maternelles et 12 Ă©coles Ă©lĂ©mentaires communales. Le dĂ©partement gĂšre 4 collĂšges et la rĂ©gion Ăle-de-France 2 lycĂ©es publics[110]. Un second lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral est envisagĂ© pour le nouveau quartier de Billancourt.
Le lycée Jacques-Prévert (en), anciennement Paul-Bert, est le seul lycée public d'enseignement général pour une population attendue de prÚs de cent trente mille habitants. Il offre :
- une préparation au baccalauréat général (sections L, ES et S)[111] ;
- une préparation au baccalauréat sciences et technologies de la gestion, STMG ;
- une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (« Agro-Véto ») ouverte en septembre 2008[112]. Il s'agit de la seule classe préparatoire aux grandes écoles de la ville de Boulogne-Billancourt ;
- un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Audiovisuel[113], trÚs recherché par les sociétés de communication et d'audiovisuel de la ville qui sont parties prenantes à la formation. Un trÚs faible nombre des candidatures est retenu pour les cent vingt places disponibles. Les étudiants bénéficient de deux plateaux de télévisions et de leurs régies trÚs bien équipés.
- un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Design graphique option numérique.
- un DSAA (DiplÎme Supérieur en Arts Appliqués) Design graphique et narration multimédia.
Le second lycĂ©e public, le lycĂ©e professionnel polyvalent portant le nom dâĂtienne-Jules Marey[114], forme environ sept cents Ă©lĂšves aux mĂ©tiers de
- photographie et infographie (baccalauréat professionnel « photographie » en trois ans, FCIL, Certificat de Formation Complémentaire d'Initiative Locale "traitement numérique de l'image et publication internet");
- techniques sanitaires et sociales (diplÎme professionnel « aide soignant », BEP « carriÚres sanitaires et sociales », baccalauréat sciences et technologies de la santé et du social ST2S) ;
- puériculture (CAP « petite enfance », diplÎme professionnel « auxiliaire de puériculture ») ;
- Service de Proximité et Vie Locale (baccalauréat professionnel SPVL G1 « accueil », baccalauréat professionnel SPVL A2 « éducation »)
- secrétariat et comptabilité (baccalauréat professionnel « secrétariat », baccalauréat professionnel « comptabilité », BTS « assistant manager »).
Les collÚges publics boulonnais proposent aux espoirs des clubs sportifs, ACBB, TCBB, et Voltigeurs de Boulogne, des classes de sixiÚme et de cinquiÚme dont l'emploi du temps leur permet de retrouver leurs entraßnements sportifs le lundi et le vendredi dÚs quinze heures[115]. Le projet de l'extension de ces emplois du temps calqué sur le modÚle d'outre Rhin aux classes de quatriÚme et troisiÚme puis aux lycées est à l'étude[116].
- CollÚge Paul-Landowski. Le collÚge Landowski propose aux futurs virtuoses et concertistes des « classes à horaires aménagés musique », CHAM, en partenariat avec le Conservatoire de Boulogne.
- CollĂšge Bartholdi.
- CollĂšge Jean-Renoir (construit pour remplacer le collĂšge de la rue Heinrich).
- CollÚge Jacqueline-Auriol (construit en 2010 pour remplacer le collÚge du VIeux-Pont): 9 797 m2, 600 élÚves, un gymnase, un internat de 32 places, une Unité Localisée d'Inclusion Scolaire pour 8 collégiens handicapés et le Centre d'Information et d'Orientation.
Enseignement secondaire privé
Avec quatre écoles maternelles, quatre écoles élémentaires, deux collÚges privés et un lycée, l'enseignement privé catholique de Boulogne forment la communauté scolaire Saint-Jean-Baptiste de Boulogne[117] :
- Saint-Alexandre (une école maternelle et une école élémentaire),
- François-d'Assise (une école maternelle et une école élémentaire),
- Saint-Joseph du Parchamp (une école maternelle, une école élémentaire et un collÚge),
- Dupanloup (une école maternelle, une école élémentaire et un collÚge),
- Notre Dame de Boulogne, lycée d'enseignement général et technologique[110].
Ce dernier délivre le baccalauréat général (L, ES et S) et le baccalauréat sciences et technologies de la gestion (STG).
Depuis 1935, un enseignement privé sous contrat est dispensé dans le cadre des études de la Torah et du Talmud, depuis la maternelle jusqu'au lycée par le groupe scolaire Rambam (en), un des premiers établissements scolaires juifs à avoir été ouvert en France. Le lycée Rambam[118] prépare au seul baccalauréat général (L, ES ou S), auquel il obtient réguliÚrement un taux de réussite élevé (classé septiÚme du département par L'Express[119]).
Les cours d'Aguesseau, collĂšge et lycĂ©e privĂ©s sis 16 rue d'Aguesseau, luttent, depuis plus de quarante ans, par des classes Ă effectif rĂ©duit, des enseignants spĂ©cialisĂ©s, des Ă©tudes dirigĂ©es, contre lâĂ©chec scolaire avec un succĂšs certain : une moyenne calculĂ©e sur vingt ans de 80 % de l'ensemble des Ă©lĂšves rĂ©ussit soit au brevet des collĂšges soit au baccalaurĂ©at, ES ou S.
L'Ăcole maternelle bilingue ARCO IRIS est une Ă©cole privĂ©e fondĂ©e en 2018 situĂ©e 31 cours de l'ile Seguin Ă Boulogne Billancourt. Sa pĂ©dagogie est centrĂ©e sur lâoptimisme et les dĂ©fis de demain, pour enfants de 2,5 Ă 6 ans, inspirĂ©e par Montessori, Reggio et Martenot. Elle dispose d'un espace spacieux et lumineux, d'une cour semi-privative et idĂ©alement situĂ©e Ă deux pas du parc de Billancourt. L'Ă©cole est dĂ©clarĂ©e au rectorat et s'attache Ă suivre le programme de l'Ă©ducation nationale en respectant le rythme des enfants, dĂšs 2,5 ans. L'enseignement est dispensĂ© en français et en anglais.
Enseignement supérieur
SituĂ©e en bord de Seine, Ă proximitĂ© du mĂ©tro Pont de saint-Cloud, l'ESSCA (Ăcole SupĂ©rieure des Sciences Commerciales d'Angers) est une Grande Ecole de commerce crĂ©e en 1909. L'ESSCA propose plusieurs formations : un cursus en cinq ans (programme « Grande Ăcole ») qui dĂ©livre le grade de Master, deux diplĂŽmes de premier cycle (bac +3), cinq Masters en alternance, trois MastĂšre en sciences (MSc) et un MastĂšre spĂ©cialisĂ© (MS).
L'école est également implantée à Angers, Lyon, Bordeaux, Cholet, Aix-en-Provence, Budapest et Shangai. Elle est triplement accréditée (AACSB, EQUIS, EPAS), fait partie de la Conférence des grandes écoles et son master en management est classé 51e meilleur master en management au monde par le prestigieux Financial Times[120].
Le centre, installé dans l'ancien siÚge social de l'aluminier Carnaud Emballage, accueille deux facultés de l'université Paris Descartes présidée par la professeur Frédéric Dardel :
- les enseignements de premiÚres années de sociologie, de sciences de l'éducation et de sciences du langage de la faculté SHS, Sciences Humaines et Sociales[121].
- l'Institut de Psychologie[122], unité de formation et de recherche d'environ quatre mil cinq cents étudiants. L'IP Henri Piéron s'inscrit dans la tradition de la psychologie physiologique et expérimentale et forment non pas des psychothérapeutes et des psychologues cliniciens mais des psychologues a priori orientés vers la recherche, la gestion des ressources humaines ou les techniques de communication.
L'Ăcole de Management de Bordeaux, fondĂ©e en 1874, regroupe depuis 2008 Ă Boulogne trois de ses enseignements :
- un mastÚre spécialisé Achats Internationaux' (MAI),
- un mastÚre spécialisé en logistique alias Global supply chain management (ISLI),
- un mastĂšre spĂ©cialisĂ© en Management du Patrimoine et de lâImmobilier (IMPI).
Le lycée Jacques-Prévert héberge deux BTS (audiovisuel et multimédia), un DSAA ainsi qu'une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre).
Formation continue et professionnelle
Outre les quatre-vingt-dix places réservées à la formation continue au BTS audiovisuel délivré par le lycée Jacques-Prévert et les BTS du lycée Notre-Dame de Boulogne, la ville abrite plusieurs établissements d'enseignement professionnel supérieur :
- le CFA, Centre de Formation d'Apprentis, des comédiens ;
- le Conservatoire National des Arts et Métiers, installé dans les locaux du lycée Jules-Marey, dispensent certaines formations pour adultes à diverses fonctions de l'entreprise[110] ;
- la Chambre des Métiers de l'Optique, installée en face du groupe scolaire de la rue de SÚvres, prépare à un BTS d'opticien ;
- La compagnie privĂ©e de thĂ©Ăątre Les Enfants de la ComĂ©die, sise dans les anciens locaux de la CAT, 82 rue du Point-du-Jour, et agrĂ©Ă©e par l'Ăducation Nationale pour prĂ©parer Ă l'option thĂ©Ăątre du baccalaurĂ©at, propose, sur sĂ©lection, une classe prĂ©paratoire aux concours d'entrĂ©e aux Ăcoles SupĂ©rieures d'Art Dramatique (TNB, ENSATT, Conservatoire de Paris, Cours Florent, Studio d'AsniĂšres, TNS...) et un stage en troupe professionnalisant (participation au festival d'Avignon 2010 par exemple) ;
- Le Centre des Arts du Cirque, le Cirque Nomade, agrĂ©Ă© par l'Ăducation Nationale, propose Ă la mĂȘme adresse une formation professionnelle en horaires amĂ©nagĂ©s aux arts du cirque ;
- L'ISRP, Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice, établissement privé, forme sept cent cinquante psychomotriciens.
Le GRETA 92 Sud dispense des cours du soir en gestion et communication au sein des collÚges Jacques-Prévert et Bartholdi.
Des cours du soir de langues sont dispensés aux adultes, pour une somme symbolique, au sein du collÚge Bartholdi, 60 rue de l'Ancienne-Mairie, par l'Association Philotechnique, fondée par la municipalité vers 1871 et homologuée en 1895, en particulier pour accueillir les étrangers non francophones, mais aussi pour favoriser une évolution professionnelle. L'association Ozanam, 55 rue de Silly, propose des cours d'alphabétisation.
Le CITL Madeleine-Vinet, géré, ainsi qu'un foyer d'hébergement, par l'association Le Grand Chemin, offre, sente de la Pyramide, des activités d'insertion sociale et professionnelle aux handicapés mentaux.
La ville organise, en liaison avec l'Institut Catholique, une université populaire, le Forum Universitaire, accessible sans condition. Les personnalités les plus reconnues dans leur domaine viennent y donner des conférences, donnant lieu à débats. La qualité des intervenants donne à cette université inspirée de Thelem un niveau digne des grands établissements sans pour autant s'adresser à des spécialistes. L'inscription est d'un coût modique.
Conservatoire de musique et de danse
Marcel Landowski, directeur de la musique au ministÚre de la Culture aprÚs-guerre, a réformé les méthodes pédagogiques tant dans les écoles que dans les conservatoires. Alors également conseiller municipal, il a fait du conservatoire municipal de Boulogne son projet pilote, le conduisant à devenir le Conservatoire à rayonnement régional qu'il est aujourd'hui, c'est-à -dire le troisiÚme en importance (1350 élÚves, 49 disciplines, 100 enseignants) en France aprÚs ceux de Paris et de Lyon[123].
Il est abrité par le Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille et dispose d'un auditorium, tantÎt salle de concert, tantÎt scÚne de danse. L'aménagement à la pointe aval de l'ßle Seguin d'un auditorium de 600 places prévoit d'y réunir les locaux du Conservatoire de Boulogne et de la Maßtrise des Hauts-de-Seine[124].
L'Ăcole de Musique et de Danse de Boulogne Billancourt (1200 Ă©lĂšves), dispense aux enfants dĂšs leur plus jeune Ăąge une formation musicale ou une formation chorĂ©graphique en complĂ©ment de l'enseignement gĂ©nĂ©ral.
Le Conservatoire Ă Rayonnement RĂ©gional prend le relais pour les adolescents sĂ©lectionnĂ©s. Les classes de danse classique et de danse contemporaine dĂ©livrent, chacune dans leur domaine, un Certificat d'Ătudes Musicales et un DiplĂŽme d'Ătudes Musicales, diplĂŽmes nationaux reconnus par le ministĂšre de la Culture. Outre les classes pour chaque instrument, le conservatoire musical offre une classe de composition et une classe de musique ancienne. Les Ă©tudes sont sanctionnĂ©es par un Certificat de Fin d'Ătudes Musicales et un DiplĂŽme d'Ătudes Musicales, pareillement reconnus.
Une classe d'ingĂ©nierie du son[125], accessible sur concours, dĂ©livre un certificat non reconnu par l'Ăducation Nationale mais reconnu, et trĂšs recherchĂ©, par la profession, le « certificat Boulogne ».
Depuis 2010, le PÎle Supérieur Paris-Boulogne-Billancourt, en partenariat avec l'université Paris-IV, forme une cinquantaine de comédiens et prépare cent vingt élÚves au DiplÎme National Supérieur Professionnel de Musicien. Il participe au programme Erasmus. La classe de musique ancienne du conservatoire, qui constitue un des départements du PSPBB, se produit tous les jeudis non chÎmés à la Chapelle Royale dans le cadre du Centre de Musique Baroque de Versailles.
Jardins d'enfants
- Ăcole Montessori, fondĂ©e en 1985, 35 enfants de 18 Ă 36 mois.
- Maison de l'Enfant, fondée en 1985 : pédagogie centrée sur les apprentissages par l'art, pour des enfants de 2 à 6 ans.
Santé
Boulogne-Billancourt est adhĂ©rent et membre du conseil d'administration du RĂ©seau français des Villes-SantĂ© de l'OMS[126] et participe Ă la mise en Ćuvre de projets de santĂ© comme le Programme national de nutrition santĂ© (PNNS initiĂ© par l'INPES) et le Plan national de lutte contre le cancer[127].
HĂŽpitaux
DĂ©pendant depuis le Haut Moyen Ăge des hospices de Saint-Cloud, la commune accueille en outre depuis 1921 un hĂŽpital de l'Assistance Publique - HĂŽpitaux de Paris, l'hĂŽpital Ambroise-ParĂ©. Il a Ă©tĂ© reconstruit en 1969 Ă l'extrĂȘme nord de la commune (avenue Charles-de-Gaulle)[128] et offre 468 lits, l'unique Ă©quipement d'imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) de la commune et un service d'urgence pĂ©diatrique. Dans le cadre d'une refonte des 37 hĂŽpitaux AP-HP en 13 groupes hospitaliers, cet hĂŽpital devrait s'allier d'ici 2012 avec l'hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© de Garches et l'hĂŽpital Sainte-PĂ©rine-Paris XVIe[129].
La clinique chirurgicale de Boulogne-Billancourt (CCBB) est le second hÎpital général de la commune en nombre de lits et d'opérations et assure un service d'urgences permanent.
Cliniques de spécialités
Le centre chirurgical des Princes (ex-clinique Victor-Hugo) s'est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie de la face et de l'Ćil, la chirurgie mammaire ainsi que dans l'endoscopie digestive et la chirurgie proctologique.
Le centre clinique de la porte de Saint-Cloud (CCPSC) est un centre d'oncologie offrant une unité de radiothérapie, une unité de curiethérapie et une unité d'hospitalisation dans le cadre de chimiothérapies.
La clinique Montevidéo, spécialisée dans la recherche et le traitement des addictions, traite, dans des conditions hÎteliÚres élevées et avec discrétion, toutes les formes modernes de la toxicomanie et de la dépendance sans toxiques[130].
L'institut européen de chirurgie esthétique et plastique (IECEP)[131] est une clinique chirurgicale privée et agréée de neuf médecins pratiquant, depuis 1989, la chirurgie esthétique.
Hospices
Le centre de gérontologie des Abondances, inauguré en 1897, a triplé sa capacité d'accueil en 1932.
L'établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes (EHPAD) Résidence Sainte-AgnÚs est géré par la Croix-Rouge. Il comprend cinquante-huit logements, pour moitié réservés à des personnes nécessitant une assistance médicale, pour moitié attribués par la municipalité.
La résidence Saint-Benoßt offre soixante-six places médicalisées et une petite unité de prise en charge de patients séniles.
La clinique Clinea du pont de SÚvres, ouverte en 2009, appartient au groupe privé Orpea. Elle offre sur un total de cent vingt lits, outre des lits de gériatrie et de soins de suites polyvalents, des lits d'hémato-cancérologie.
Maisons de retraites
La résidence du Rouvray, gérée par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) accueille rue des Abondances cent anciens combattants et victimes de guerre valides, semi-valides ou invalides.
La résidence des Pins est une maison de retraite de grand standing non médicalisée.
Le Foyer Soleil est géré par le centre communal d'action sociale (CCAS). Il accueille des personnes ùgées autonomes dans quinze studios et quinze deux piÚces.
Le centre d'action sociale de Paris gÚre rue Damiens cinquante-huit logements pour personnes ùgées, dont la moitié sont attribués par la municipalité de Boulogne-Billancourt.
Secteur psychiatrique
Boulogne-Billancourt est divisé par la rue Gallieni en deux secteurs psychiatriques, Boulogne-Nord, 92G14, et Boulogne-Sud et SÚvres, 92G15, rattachés respectivement au service du Dr Annie Daigremont et au service du Dr Renaud Espaze au sein de l'hÎpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif. La réforme Bachelot prévoit de réduire le nombre de médecins consultants et d'équipes infirmiÚres à un seul secteur.
- Le CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Nord, 31 rue Fernand-Pelloutier, outre ses fonctions normales de dispensaire, offre une consultation de thérapie familiale et supervise un appartement communautaire au Forum.
- CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Sud, 3 rue Nationale.
- HÎpital de jour, 50 rue des Abondances, détaché du service 92G15 de l'hÎpital PGV de Villejuif.
- CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Nord, 19 rue des Quatre-Cheminées,
- CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Sud, 41, rue Saint-Denis
- Centre de consultation en alcoologie, 13 bis rue Rieux, détaché à l'hÎpital de Saint Cloud.
- Centre médico-psychologique pour enfants, 41 rue Saint-Denis.
- CMPP, Centre MĂ©dico Psycho PĂ©dagogique, 12 rue Ămile-Landrin.
Indépendamment de ces unités de soins extra hospitaliers, la DASS offre deux points d'accueil et de prévention aux familles :
- PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Nord, 103 rue de Paris.
- PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Sud, 181 allée du Forum.
Dispensaires
- Centre de dépistage du sida, au sein de l'hÎpital Ambroise-Paré, anonyme et gratuit.
- Le dispensaire de la Croix-Rouge, 233 boulevard Jean-JaurÚs, abrite une Maison médicale de garde (MMG) qui sert aux médecins libéraux de l'Amicale médicale de Boulogne-Billancourt (AMBB) de permanence de soins jusqu'à minuit (20 h les dimanches et jours fériés) en coordination avec le service d'aide médicale urgente (le 15). Il comporte en outre un centre de soins dentaires pour enfants et adolescents.
- Le CREMSOP, Centre de rĂ©Ă©ducation et dâexploration mĂ©dico-sportive de lâOuest parisien[132], regroupe des spĂ©cialistes des pathologies du sport et de la rĂ©Ă©ducation fonctionnelle, sportive ou non (accouchement, surpoids, ĂągeâŠ).
- La clinique Desfeux est un centre de radiologie et un cabinet de groupe.
- Clinique mutuelle dentaire Renault
Depuis la fermeture de la clinique du BelvĂ©dĂšre, en 2003, il n'existe plus de maternitĂ© Ă Boulogne-Billancourt. En mai 2009, la municipalitĂ© dit rĂ©flĂ©chir Ă la construction d'une maternitĂ© publique sur le terrain vacant situĂ© Ă l'angle de la rue Thiers et de l'avenue Ădouard-Vaillant[133], mais le gouvernement, qui est engagĂ© dans une politique de regroupement des unitĂ©s, ne prĂ©voit aucune ouverture.
Les siÚges de SOS Amitié, centre de prévention du suicide, et de SOS 92, service de consultations à domicile vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sont à Boulogne.
Le centre de planning familial se trouve Ă Issy-les-Moulineaux, dans l'hĂŽpital Corentin-Celton,
Justice, sécurité, secours et défense
La commune comprend un commissariat de police, une police municipale et une caserne de pompiers.
En 2016, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales observe 529 actes de violence physique, soit 2,3 pour 1 000 habitants, 95 cambriolages soit 0,56 pour 1 000 habitants, 35 affaires de stupéfiants soit 0,17 pour 1 000 habitants.
Boulogne-Billancourt relĂšve du tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt, du tribunal judiciaire de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal pour enfants de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, du tribunal de commerce de Nanterre, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[134].
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Boulonnais. Estimant que cette appellation ignore les quartiers de Billancourt, certains - notamment chez les Verts - suggÚrent qu'on les nomme Boulo-billancourtois[135].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[136] - [Note 5].
En 2020, la commune comptait 120 911 habitants[Note 6], en augmentation de 3,41 % par rapport Ă 2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 36,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 21,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,0 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 56 941 hommes pour 64 393 femmes, soit un taux de 53,07 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
La premiĂšre fĂȘte connue Ă Boulogne, comme dans toutes les seigneuries viticoles, fut, Ă partir du dĂ©but du XIIIe siĂšcle, la Saint-Vincent, le 22 janvier, moment oĂč les serfs et affranchis employĂ©s Ă la vigne et les bourgeois impliquĂ©s dans son commerce s'emparaient de la ville de leur seigneur, l'abbĂ© de Montmartre. Devenue kermesse municipale, elle se dĂ©roulait jusqu'Ă la derniĂšre guerre les trois derniers dimanches d'aoĂ»t Ă Boulogne et les quatre dimanches prĂ©cĂ©dents PĂąques Ă Billancourt[140].
Festivals
- Salon artistique international (premiÚre édition en 1991), organisé par la FARGR (Fédération des amicales régionales du groupe Renault) : présente chaque année une centaine d'artistes contemporains autour d'un thÚme choisi.
- Salon du livre (premiÚre édition en 2007), à l'espace Paul-Landowski : échoppes, dictée publique, conférences, rencontres d'auteurs, prix, etc.
- Festival du plaisir du cinéma (premiÚre édition en 2011) : présentation thématique d'un cinéma de la joie de vivre, moment de culture de l'enthousiasme conçu comme un service public. Le Festival qui donne des ailes, du 1er au 4 avril 2011, dirigé par Caroline Mitchell.
- Festival Premier Regard, en janvier depuis 2002. Un festival de court-métrage réservé aux jeunes réalisateurs, organisé en partenariat avec le lycée Prévert (qui prépare au BTS d'audiovisuel).
- Salon High Score : depuis 2002, cet Ă©vĂ©nement consacrĂ© au rĂ©tro gaming permet Ă tous de (re) dĂ©couvrir les titres ayant marquĂ© l'histoire du jeu vidĂ©o grĂące Ă des consoles en accĂšs libres, des tournois, des concours mais aussi des ateliers dĂ©couverte et des confĂ©rences. Il a lieu chaque annĂ©e et fĂȘtera ses dix ans lors de la version 2012.
BBMIX
Boulogne-Billancourt Mix (premiÚre édition en 2005) est un festival international annuel de trois jours, dans la derniÚre semaine d'octobre, de musique rock, pop, folk, électronique et de la scÚne artistique qui l'accompagne, danse, lumiÚres⊠BBMIX est la rencontre entre de jeunes groupes d'avant-garde et des groupes ou des chanteurs mythiques. C'est l'occasion de découvrir les nouveaux talents et les nouvelles pratiques acoustiques ou scénographiques autour d'un moment de nostalgie au Carré Belle Feuille.
Manifestations musicales
- Concours international de composition de la ville de Boulogne-Billancourt : organisé en avril par le Conservatoire de Boulogne, ouvert aux élÚves de conservatoires de tous pays, doté d'un prix, et donnant lieu à une exécution publique des partitions des candidats retenus.
- Point d'orgues : sĂ©rie de concerts d'orgues gratuits donnĂ©s d'octobre Ă mars par les conservatoires musicaux de l'Ouest parisien, en particulier sur l'orgue baroque de Notre-Dame et sur l'orgue KĆnig de l'auditorium du Conservatoire de Boulogne.
Portes ouvertes
- Ateliers portes ouvertes, ouverture au public pendant un week-end d'octobre des nombreux ateliers d'artistes boulonnais (plus de cent ateliers) à l'occasion du Concours des talents boulonnais et de son exposition au centre Landowski, « Exposez vos talents » (premiÚre édition en 2009). Les lauréats sont exposés trois semaines dans le hall de l'hÎtel de ville dessiné par l'architecte Debat-Ponsan.
- Journées du patrimoine, comme partout en France⊠mais avec le patrimoine boulonnais. La municipalité organise habituellement des présentations particuliÚres.
- FĂȘte du sport, prĂ©sentation mi-septembre au public des activitĂ©s sportives dans les diffĂ©rentes salles mises librement Ă disposition Ă cette occasion et festival des inscriptions sur un stand.
FĂȘtes locales
- Carnaval des enfants, tous les mardis gras Ă la mairie.
- Forum des associations, foire aux inscriptions à chaque rentrée, à la mairie.
- Feu d'artifice la veille du 14 juillet.
- Bal des pompiers le 14 juillet à la caserne, 55 rue Galliéni.
- FĂȘte des familles, organisĂ©e une fois par an par la mairie.
- Marché du Ramadan, une fois par an selon le calendrier lunaire, au Forum Bas.
- FĂȘte de la musique, animations musicales par quartier au solstice d'Ă©tĂ©.
- FĂȘte des quais, organisĂ©e un week-end de septembre au club nautique, quai Le Gallo, par l'AQBB, association des habitants mariniers.
Manifestations sportives
- Semi-marathon de Boulogne, quatre mille sept cents coureurs, Ă la mi-novembre (premiĂšre Ă©dition en 1996). Record masculin : 1 h 00 min 12 s (Nicolas Manza, Kenya, en 2008), fĂ©minin : 1 h 09 min 26 s (Dado Firehiwot, Ăthiopie, en 2009), mais tous les Ăąges participent.
- Trophée Alain Calmat (premiÚre édition en 2006), compétition nationale de patinage artistique amateur (jeunes patineurs hors premiÚre division), début mai.
- Concours Pierre Creusevaut de lancer (« casting ») lĂ©ger (premiĂšres Ă©preuves au dĂ©but du XXe siĂšcle[141]), compĂ©tition nationale et internationale dâentraĂźnement au lancer de pĂȘche en mer, dĂ©but mai.
- TrophĂ©e Henri Bresson de lancer de pĂȘche Ă la mouche pour amateurs (le lancer se fait sur cibles posĂ©es sur le gazon), dĂ©but mai.
- Tournoi Ămile Serrurier, tournoi rĂ©gional de football par catĂ©gories d'Ăąges jusqu'Ă moins de treize ans, un week-end de mi-juin.
- Les Sept Jours de Boulogne, tournoi international de hockey sur glace par catégories d'ùges jusqu'à moins de treize ans[142], derniÚre semaine avant la fermeture annuelle de la Patinoire.
- Concours national de saut d'obstacles de Boulogne-Billancourt (premiÚre édition en 1991) au parc Rothschild et récompensé par le Grand Prix équestre de la ville de Boulogne-Billancourt, un week-end de mi-juin.
- FĂȘte Basque, fĂȘte folklorique et sportive organisĂ©e par la ligue d'Ăle-de-France de pelote basque au fronton de Paris, 8 quai Saint-ExupĂ©ry Ă Auteuil, lieu d'entrainement de la section de l'ACBB, un dimanche de mi-juin.
- Grand Prix de Boules de la ville de Boulogne-Billancourt[143].
- Championnat de pétanque des sociétaires de l'ACBB[144].
- Concours Robert Chauvin, compétition des pétanquistes retraités, début juin[144].
- FĂȘte du Judo, impressionnante journĂ©e de dĂ©monstrations d'arts martiaux divers et d'initiations gratuites au dojo Philippe-Pradayrol, 30 rue de Seine, fin juin.
- Spectacle familial de fin d'année de la section gymnique de l'ACBB au stade des Dominicaines, fin juin.
- Nautique 92 (premiÚre édition en 2009), initiation gratuite à la voile, à l'aviron, au canoë et à kayak à l'ßle Monsieur, pendant le mois de juillet.
- Traversée Hauts de Seine-Paris à l'aviron (30 kilomÚtres), organisée depuis 2009 par la ligue régionale, depuis l'ßle Monsieur, en septembre.
- Inter-CITL, rencontre sportive pour handicapés organisée par les ateliers thérapeutiques, mi-juin.
En outre, les familles boulonnaises dont les enfants sont inscrits Ă l'ACBB, leurs amis et le public participent rĂ©guliĂšrement aux fĂȘtes du club auxquelles donnent lieu les compĂ©titions dĂ©partementales, interdĂ©partementales et rĂ©gionales de chaque section.
Sports et loisirs
Boulogne-Billancourt a trois clubs sportifs municipaux, l'ACBB, le TCBB et le COB.
ACBB
L'Athletic Club de Boulogne-Billancourt, doté par la municipalité, accueille les enfants dans le cadre d'une pratique extra scolaire. Depuis sa création, le club joue un rÎle d'intégration social essentiel. Il participe profondément aux développements des relations sociales entre Boulonnais. Ce club est pour cette raison composé d'une multitude de sections, répondant aux attentes des familles.
- L'aéroclub est installé à l'aérodrome de Saint-Cyr, prÚs de Versailles ;
- la section aviron est basée sur l'autre rive de la Seine, à SÚvres dans l'ßle Monsieur ;
- la section escrime utilise comme salle d'armes une salle du stade du groupe scolaire Thiers, rue du DĂŽme ;
- la section Ă©quitation dispose d'une partie du parc du chĂąteau Rothschild ;
- la section natation s'entraßne sur les lignes qui lui sont réservées à certaines heures dans le bassin de vingt-cinq mÚtres de la piscine municipale ;
- la section hockey partage la patinoire olympique avec l'Ăcole de patinage artistique, association aujourd'hui indĂ©pendante ;
- la section judo dispose d'un dojo au stade Paul-Souriau, rue de Seine ;
- la section hand-ball occupe ce mĂȘme stade ;
- la section basket s'entraßne dans le stade du lycée Jacques-Prévert ;
- la section athlétisme utilise le stade Le Gallo, rue de SÚvres ;
- Le tennis utilise les cours du stade Le Gallo et ceux de Longchamp, 19 boulevard Anatole-France ;
- le gymnase des Dominicaines, 11 rue de Clamart, est équipé d'une salle d'escalade ;
- la section cyclisme a ses bureaux rue Yves-Kermen ;
- le ping-pong dispose de salles dans le sous-sol de la piscine ;
- le rugby se pratique au stade de Mortemart en bordure du bois de Boulogne, sur le territoire parisien de Longchamp ;
- la section badminton s'entraßne dans deux gymnases différents (le gymnase du collÚge Jean-Renoir et le gymnase Maßtre-Jacques) ;
- la section volley-ball s'entraĂźne dans trois gymnases (le gymnase Couchot, le COSEC des Dominicaines et le gymnase Jacqueline-Auriol).
Il y a bien d'autres sections Ă l'ACBB, trente-trois au total, triathlon, musculation, pĂ©tanque, gymnastique, sports adaptĂ©s aux handicapĂ©s, danse, yoga, pĂȘche⊠Les inscriptions se font sur place.
L'ACBB a en outre des objectifs de résultats en compétition qui l'ont fait conduire plusieurs fois certains de ses adolescents sélectionnés au sommet. L'ACBB s'est distingué au cours de compétitions olympiques ou internationales, en particulier dans le cyclisme et le patinage, le hockey et le judo. Sa section cyclisme, qui est à l'origine du club, avec des anciens champions, Jacques Anquetil 1959/1960 a été la premiÚre pépiniÚre de champions d'aprÚs-guerre et par là a contribué de façon déterminante à faire du vélo le sport populaire qu'il est aujourd'hui en France. C'est dans sa section judo qu'une méthode d'enseignement, aujourd'hui imitée par les maßtres japonais, a été mise au point, permettant la popularisation de ce sport en France. C'est à l'école de Jacqueline Vaudecrane, à la patinoire de Boulogne-Billancourt, que le patinage français s'est hissé à son plus haut niveau.
TCBB
Le Tennis club de Boulogne-Billancourt exploite les courts de tennis de Longchamp, à la lisiÚre du bois de Boulogne, et les cours du stade Alphonse-Le Gallo, le long de la Seine. Ces derniers bénéficieront du réaménagement de l'ensemble du complexe sportif Le Gallo.
COB
Le COUR, Club olympique des usines Renault, fondĂ© en 1917 dans un souci d'hygiĂšne sociale pour les ouvriers Ă partir d'un club sportif des policiers de la ville, et renommĂ© par Louis Renault en 1920 Club olympique de Billancourt, comportait en 1937 une section aviation de deux cent quarante-quatre aviateurs ou mĂ©caniciens qui a payĂ© un trĂšs lourd tribut durant les combats de 1939[145]. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale et la nationalisation des usines Renault, il est devenu le club du comitĂ© d'Entreprise et a connu son heure de gloire grĂące, entre autres, Ă Michel Jazy. Une querelle avec les dirigeants du CE a entraĂźnĂ© l'arrĂȘt brutal de son financement en 1994. Aujourd'hui, le COB, 40 rue de Meudon, se limite Ă organiser des randonnĂ©es pĂ©destres Ă raison de trois par mois. Voir article sur la section volley-ball, 3 fois champion de France.
CS Boulogne
Ăquipe de footfive crĂ©Ă©e en octobre 2010.
Clubs d'entreprises
- Les Voltigeurs de Billancourt
Club du secteur audiovisuel, ses sections d'arts martiaux (une sélection en Coupe du Monde de karaté en 2010) et de ping-pong (www.vbping.com) qui s'entrainent au stade des Dominicaines rue de Clamart sont toutefois ouvertes à tout public.
- Entente Sportive Renault
Le club du constructeur automobile historique s'investit dans la vie de la ville Ă l'occasion du semi-marathon de Boulogne-Billancourt.
Sport au troisiĂšme Ăąge
L'association ANRAB, Association des nouveaux retraitĂ©s et assimilĂ©s de Boulogne-Billancourt, hĂ©bergĂ©e au centre George-Gorse, organise des activitĂ©s sportives douces (gymnastique aquatique, taĂŻ chi, yoga, vĂ©lo, pĂ©tanque, randonnĂ©eâŠ).
Sport hors club
On trouve également à Boulogne-Billancourt plusieurs salles privées d'arts martiaux ainsi que des clubs de tennis privés, des salles de gymnastiques de « mise en forme ».
Des tennis et tables de ping-pong en ciment sont en libre-service parc de la GlaciĂšre, Ă cĂŽtĂ© de la patinoire. Le terrain de sport 58 avenue Ădouard-Vaillant est aussi en libre-service, de mĂȘme que, en dehors des heures d'entraĂźnement rĂ©servĂ©es, le stade Le Gallo.
Footing, parcours de santé et sports de plein air se pratiquent dans les espaces verts voisins de Boulogne, bois de Boulogne, parc de Saint-Cloud, et ßle Saint-Germain. Cette derniÚre n'est pas ouverte aux cyclistes. Ceux-ci se retrouvent, sans formalité et avec beaucoup de chaleur, formant « La Gazelle », tous les dimanches matin sur la piste entourant l'hippodrome de Longchamp.
Presse Locale
- Boulogne Magazine Indépendant, magazine disponible dans les commerces boulonnais[146].
Médias municipaux et départementaux
- B.B. Informations, mensuel municipal distribué dans les boßtes aux lettres de tous les habitants.
- C.C.E.J. Mag, trimestriel du conseil communal des enfants et des jeunes, diffusé par les écoles aux élÚves de cours élémentaire 2 et cours moyen à 3 600 exemplaires.
- HDS.mag, bimensuel présentant l'activité politique et l'agenda culturel du département, édité par le service communication du conseil départemental des Hauts-de-Seine, correspondant au site Hauts-de-Seine et distribué dans les boßtes aux lettres de tous les électeurs.
- Site de la mairie, boulognebillancourt.com.
- Extranet de la mairie « espace famille » enregistrant en ligne inscriptions et paiements.
- Réseau d'informations municipales par panneaux d'affichage électronique disposés dans les rues.
- Affichage en temps réel du nombre de places disponibles dans les garages publics souterrains par panneaux d'affichage électronique dédiés et disposés dans les rues.
MĂ©dias culturels
Le catalogue en ligne du réseau des médiathÚques est publié sur le site de la mairie.
- Kiosk, supplément culturel de BBI.
- Carré Belle-Feuille, présentation annuelle du théùtre municipal.
- Programme en ligne de l'université populaire, le Forum universitaire de l'ouest parisien.
- Revue en ligne des collections, expositions et conférences du musée des Années Trente par l'Association des Amis du MA30.
- BnH, BibliothÚque numérique pour le handicap.
MĂ©dias associatifs
- ACBB Magazine, trimestriel du club de sport municipal ;
- l'e-bb, journal électronique de proximité.
Télévision
- Groupe TF1, Télévision Française 1
- Eurosport, Chaine pan-européenne de sports.
- Canal Plus, chaßne cryptée française
- Canal Factory
Cultes
Les Boulonnais disposent de lieux de culte chrétiens (catholicisme, orthodoxie ou protestantisme), d'un lieu de culte juif et d'un lieu de culte musulman.
Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Boulogne-Billancourt fait partie du doyenné de Boulogne, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[147].
Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte catholique relÚvent des quatre paroisses de Boulogne-Billancourt[148] :
- l'église de l'Immaculée-Conception relevant de la paroisse de l'Immaculée-Conception[149],
- l'Ă©glise Notre-Dame et la chapelle Saint-Pierre relevant de la paroisse Notre-Dame[150],
- l'Ă©glise Sainte-CĂ©cile relevant de la paroisse Sainte-CĂ©cile[151],
- et l'Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse-de-lâEnfant-JĂ©sus relevant de la paroisse Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus[152].
Les frÚres et pÚres du prieuré Sainte-GeneviÚve de la communauté Saint-Jean s'occupent du service pastoral de la paroisse Sainte-Cécile, depuis 1992.
Culte orthodoxe
L'Ă©glise orthodoxe russe Saint-Nicolas-le-Thaumaturge[153], 132 bis, rue du Point-du-Jour, construite en 1927 par souscription de rĂ©fugiĂ©s russes blancs, dĂ©truite en 1943, reconstruite en 1953, autrefois et longtemps dĂ©pendante de l'archevĂȘchĂ© des Ă©glises orthodoxes russes en Europe occidentale, une juridiction du patriarcat ĆcumĂ©nique de Constantinople dont l'archevĂȘque a dĂ©cidĂ© en septembre 2019 de rejoindre le patriarcat de Moscou.
Comme d'autres paroisses refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote des paroissiens, rattachée au Vicariat de tradition russe auprÚs de la Métropole de France[154], ce qui lui permet de rester fidÚle au patriarcat de Constantinople. Les vigiles sont chantées en slavon le samedi à dix-huit heures et l'office liturgique dominical a lieu le matin.
Culte protestant
La ville compte une Ăglise rĂ©formĂ©e, membre de l'Ăglise protestante unie de France. Elle se rĂ©unit dans le temple protestant de Boulogne-Billancourt, inaugurĂ© en 1898 et recensĂ© Ă l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
Il y a aussi quatre lieux de culte Ă©vangĂ©liques : l'Ă©glise « Eau Vive », membre de l'Union d'assemblĂ©es protestantes en mission (UAPM) et de la FĂ©dĂ©ration protestante de France (FPF)[155], la « maison de l'Ăvangile », Ă©glise Ă©vangĂ©lique de Boulogne-Billancourt[156], mission fille de la Christian and Missionary Alliance (Colorado Springs), la chapelle Saint-Pierre qui abrite la communautĂ© chrĂ©tienne du Point du Jour, Ăglise baptiste membre de l'European Baptist Alliance (Prague) au sein de la FĂ©dĂ©ration des Ăglises Ă©vangĂ©liques baptistes de France (FEEBF), et un poste d'Ă©vangĂ©lisation de l'ArmĂ©e du salut[157].
Culte israélite
Un oratoire a été ouvert entre 1881 et 1896[158] à Boulogne-Billancourt. Le temple établi ultérieurement rue Saint-Denis a été transféré en 1911 dans le bùtiment actuel construit ad hoc. Depuis 2007, le centre communautaire israélite de Boulogne-Billancourt fait office de synagogue pour Billancourt. En outre, un centre Loubavitch a ouvert en 2009.
Culte musulman
La ville accueille depuis 1981 le centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt (CCCMBB). Installé en 2004 dans un ancien atelier désaffecté des usines Renault, il a été transféré en 2011, dans une mosquée neuve de 2 000 m2 et comprend deux salles de priÚres, une pour les hommes et une pour les femmes, des salles de cours d'arabe classique et de soutien scolaire, ainsi que diverses structures d'accueil[159].
Ăconomie
Boulogne-Billancourt est un des principaux pÎles économiques de la région parisienne. AprÚs son passé fortement marqué par plusieurs aventures industrielles, Boulogne-Billancourt s'est tourné résolument vers le secteur tertiaire (9 entreprises sur 10 en font partie, 85 % des emplois localisés dans la commune y sont concentrés)[160], et notamment les services aux entreprises, comme le montre le graphique ci-contre. De maniÚre plus générale, une entreprise sur deux dans la commune est une société de services, tout comme plus d'un tiers des emplois s'y concentrent[161].
Revenus de la population et fiscalité
En 2005, les moyennes des revenus nets imposables par foyer fiscal :
- Boulogne-Billancourt : 31 594 âŹ[162] ;
- Hauts-de-Seine : 26 250 âŹ[162];
- France : 16 792 âŹ[163].
En 2007, la population boulonnaise se plaçait, au regard de la proportion, par rapport à la population totale, de résidents payant l'impÎt de solidarité sur la fortune, en 5e position parmi les villes françaises de plus de 20 000 habitants (derriÚre Neuilly-sur-Seine, Saint-Cloud, Versailles et Saint-Germain-en-Laye)[164].
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 39 018 âŹ, ce qui plaçait Boulogne-Billancourt au 3 015e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[165].
Emploi
Au 31 décembre 2011, le taux de chÎmeurs de catégorie A dans la population active s'élevait à 9,3 % (Insee).
Entreprises
Avec 936 nouvelles entreprises crĂ©Ă©es en 2006, Boulogne-Billancourt se place comme la ville des Hauts-de-Seine la plus attractive en termes de crĂ©ations d'emplois, devant les communes de Neuilly-sur-Seine (690 entreprises nouvelles en 2006) et d'AsniĂšres-sur-Seine (534 entreprises)[167]. Bien que placĂ©e en deuxiĂšme position des villes les plus attractives en Ăle-de-France[168], elle reste trĂšs loin derriĂšre Paris, oĂč 28 917 entreprises sont apparues en 2006. La mĂȘme annĂ©e, la ville hĂ©bergeait plus de 12 000 entreprises, soit le deuxiĂšme plus grand parc francilien, aprĂšs la capitale française[160] (295 420 Ă©tablissements[167]). Parmi ces entreprises, on compte des siĂšges sociaux, principales succursales ou siĂšges France de grands groupes oĂč dominent les acteurs de la communication sous toutes ses formes.
Boulogne-Billancourt possĂšde Ă©galement une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Ă la diffĂ©rence des parcs d'entreprises tels que La DĂ©fense (180 000 salariĂ©s), Boulogne-Billancourt, au cĆur de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand-Paris-Seine-Ouest (GPSO) (160 000 salariĂ©s), offre aux employĂ©s de ces entreprises un cadre vivant et familial, les facilitĂ©s de Paris avec en plus les espaces verts du parc de Saint-Cloud et du bois de Boulogne[169] - [170]. Dans les annĂ©es Ă venir, l'Ă©conomie de Boulogne-Billancourt accentuera son essor par le rĂ©amĂ©nagement de l'Ăźle Seguin.
Commerces
Le marché Escudier, dans le nord de Boulogne, alterne deux fois par semaine avec celui de Billancourt, les mardis, vendredis et dimanches matin pour le premier, les mercredis et les samedis matin pour le second. Les deux sont couverts mais seul celui de Billancourt bénéficie d'un garage souterrain (payant).
L'axe principal de Boulogne, le boulevard Jean-JaurĂšs, qui parcourt en ligne droite la ville en son centre du nord au sud, offre deux kilomĂštres et demi de commerce continu, en particulier de commerce de vĂȘtements. Le centre commercial Les Passages, presque au centre gĂ©ographique de la ville, Ă mi-distance des stations de mĂ©tro Marcel Sembat et Boulogne-JaurĂšs, abrite un peu plus d'une cinquantaine de boutiques sur deux Ă©tages aĂ©rĂ©s.
Une partie du quai Alphonse-Le Gallo, entre le pont de SÚvres et le pont de Saint-Cloud, est aménagé en centre commercial nautique.
Tourisme
Les touristes sont accueillis par un office de tourisme municipal, OTBB, en face de la mairie (métro Marcel Sembat).
Entre Paris et Versailles, Boulogne-Billancourt offre un bon compromis, Ă la fois en termes de transport et en termes de prix, pour les organisateurs de circuits touristiques.
Deux hÎtels de luxe se sont installés à la lisiÚre de Paris. Quatre hÎtels trois étoiles, douze hÎtels deux étoiles et un hÎtel bon marché accueillent en sus les touristes, en particulier lors des événements sportifs du stade du Parc des Princes, du stade Roland-Garros ou du stade Pierre-de-Coubertin et lors des manifestations du parc des expositions de la porte de Versailles ou du CNIT de La Défense.
Deux restaurants, qui ne sont pas ceux de ces deux hÎtels de luxe, ont obtenu une étoile. Un meilleur ouvrier de France exerce sur une péniche à quai.
Deux croisiÚres[171] touristiques de courte durée sont organisées sur la Seine au départ du pont de SÚvres pour visiter les trois ßles d'une part, le parcours muséographique du mont Valérien et le bois de Boulogne d'autre part.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[172].
Ăglise Notre-Dame de Boulogne
L'église Notre-Dame-des-Menus de Boulogne, construite au XIVe siÚcle[173], est classée monument historique depuis 1862[174]. L'église est un ancien lieu important de pÚlerinage.
ChĂąteau Buchillot
Le chùteau Buchillot est une folie du XVIIIe siÚcle, classé monument historique[175], autrefois annexée au chùteau Rothschild. Les trois bùtiments ont été aménagés en musée Paul-Belmondo. L'atelier de l'artiste est reconstitué. Un des pavillons expose les dessins de l'artiste. Un autre est consacré à des expositions d'artistes contemporains inspirés du style moderniste. Le visiteur est accueilli dans la cour par la célÚbre Jeune Femme en marche.
ChĂąteau Rothschild
Le chĂąteau Rothschild a Ă©tĂ© construit de 1855 Ă 1861 dans le style Louis XIV Ă la demande du banquier James de Rothschild. Il Ă©tait entourĂ© de splendides jardins Ă la française et Ă lâanglaise sur trente hectares. Le chĂąteau fut longtemps un lieu de rencontres de la haute sociĂ©tĂ©. Il a ensuite Ă©tĂ© pillĂ© par les nazis et endommagĂ© par les AmĂ©ricains lors de la Seconde Guerre mondiale. Revendu Ă Khalid Abdulaziz Al Ibrahim[176], il est aujourdâhui totalement abandonnĂ©, en ruine, et subit les dĂ©gradations du temps et des vandales. Environ quinze hectares du parc subsistent en parc public, le reste est Ă lâabandon avec le chĂąteau ou a fait place Ă l'autoroute A13 et Ă l'hĂŽpital Ambroise ParĂ©.
Synagogue de Boulogne-Billancourt
La synagogue de Boulogne-Billancourt, située rue des Abondances et de l'Abreuvoir, fut construite par l'architecte Emmanuel Pontremoli, avec des peintures de Gustave Jaulmes (1911) (inscrite monument historique).
HĂŽtel de ville de Boulogne-Billancourt
Ćuvre de Tony Garnier finalisĂ©e en collaboration avec Jacques Debat-Ponsan, Paul Landowski, Paul Moreau-Vauthier et AndrĂ© Morizet, l'hĂŽtel de ville de Boulogne-Billancourt a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1934 et inscrit depuis 1975 Ă l'inventaire des Monuments Historiques, on y admire le mobilier et la dĂ©coration typiques des annĂ©es trente de Jean ProuvĂ©, Joseph Bernard, Alphonse Gentil, François Bourdet et surtout « l'usine », immense hall intĂ©rieur qui apporte la lumiĂšre Ă trois galeries de bĂ©tons minimalistes superposĂ©es en anneaux allongĂ©s sur lesquelles sont distribuĂ©s les bureaux cloisonnĂ©s de verre. Le visiteur est accueilli depuis 1988 cĂŽtĂ© « palais » par le tableau monumental d'Olivier DebrĂ© qui domine l'escalier intĂ©rieur construit en 1931 sous la supervision de son oncle maternel.
Ăglise Saint-Nicolas
L'Ă©glise Saint-Nicolas-le-Thaumaturge est l'une des dix minuscules Ă©glises orthodoxes construites entre les deux guerres dans le sud-ouest parisien par des Russes blancs fuyant la RĂ©volution de 1917. ĂlevĂ©e en 1927 grĂące aux fonds collectĂ©s auprĂšs des ouvriers russes des usines Renault, elle a Ă©tĂ© le centre culturel actif des quelque quatre mille russes de « Billancoursk » dĂ©sireux de perpĂ©tuer en exil la sainte Russie anĂ©antie sur son territoire. DĂ©truite par les bombardements alliĂ©s d'avril 1943, elle n'a Ă©tĂ© reconstruite qu'en 1960, la seconde gĂ©nĂ©ration s'Ă©tant dispersĂ©e et mariĂ©e dans la sociĂ©tĂ© française. Son iconostase est l'Ćuvre du peintre Valentin Zvetchinsky.
Restaurée en 2003, l'église abrite depuis la chorale Saint-Nicolas.
Fontaines et statues
- Statue apparemment gothique du lion couché, square Farman ;
- Fontaine aux Lions du square Farman, rĂ©plique rĂ©alisĂ©e par Antoine Vaudoyer des figures du pylĂŽne est du temple de Nectanebo Ier Ă Saqqara en Ăgypte et rĂ©cupĂ©rĂ©e de la façade de l'AcadĂ©mie française ;
- Fontaine des Nymphes, square LĂ©on-Blum, rĂ©alisĂ©e par Peyre Ă la fin du XIXe siĂšcle, du temps oĂč ce parc Ă©tait celui de la mairie ;
- Fontaine du Rire, ibidem, céramique du sculpteur boulonnais Paul Moreau-Vauthier ;
- Fontaine en pierre d'Ă©chaillon, ibidem, commande en 1928 de la mairie Ă EugĂšne Molineau pour son parc ;
- Fontaine des Cygnes, place Denfert-Rochereau en face de la bibliothĂšque Marmottan, bronze du sculpteur boulonnais Marcel Loyau ;
- Statues de saint François d'Assise et de sainte Claire d'Assise, sculptées par Paul Landowski, visibles dans le jardin Landowski ;
- Signal des Cimenteries, des frÚres Martel, à l'entrée de l'espace Paul-Landowski, prouesse de béton réalisée pour l'Exposition universelle de 1937, reproduite ici par Chemetoff ;
- Monument au général Leclerc à l'entrée aval du pont de SÚvres ;
- Monument au maréchal Juin, au débouché du mail sur la rue de SÚvres ;
- Fontaine de la Sainte-Famille, flĂšches dorĂ©es montant en chĆur vers le ciel au milieu des bassins de la rĂ©sidence Salmson Le Point du Jour construite par Fernand Pouillon entre l'avenue Pierre-Grenier et la rue du Point-du-Jour ;
- Statue de Chaim Jacob Lipchitz fondue sur commande de la municipalité par son ami Arbit Blatas, visible dans le jardin de l'aile sud de l'hÎtel de ville ;
- Le Cavalier Fou, sculpture monumentale en cuivre de Jean-Louis Raina, à l'angle du mail du Maréchal-Juin et de la rue de Bellevue ;
- La Tulipe, sculpture monumentale en cuivre du mĂȘme, Ă l'intĂ©rieur du mail du MarĂ©chal-Juin ;
- Fontaine de la place des Ailes, improbable décor de cinéma reproduisant le Neptune du bassin de Versailles et un ange joueur ;
- La Pierre Qui Tourne, fontaine du square des Longs Prés ;
- La sirÚne des usines Renault, « grande hurleuse » de huit mégaphones animés par un moteur de quinze chevaux et juchés à six mÚtres et dix centimÚtres sur un derrick pour un poids de trois cents kilogrammes, déposée en 1992 du toit de l'atelier de peinture, rachetée à des collectionneurs et posée place Jules-Guesde fin janvier 2020 sur socle portant des explications.
CimetiĂšres
Il y a deux cimetiĂšres Ă Boulogne-Billancourt, le cimetiĂšre de l'Ouest et le cimetiĂšre Pierre-Grenier, totalisant 19 445 concessions et 257 cases de crĂ©mation[177]. Leurs monuments tĂ©moignent de l'embourgeoisement de la ville au XXe siĂšcle et du souvenir de quelques cĂ©lĂ©britĂ©s. Les vestiges de l'ancien cimetiĂšre de Longchamp, ouvert en 1808 et fermĂ© en 1859, demeurent dans le sous-bois du bois de Boulogne oĂč furent fusillĂ©s les communards pris Ă la bataille du Point du Jour. Le premier cimetiĂšre de Boulogne a Ă©tĂ© celui de Notre-Dame, l'actuel Parchamp, mais il est possible qu'il y eut un lieu d'ensevelissement antĂ©rieur prĂšs de l'ancien gibet. Par ailleurs, l'Ă©cole primaire Billancourt se dresse sur une sĂ©pulture collective Ă©rigĂ©e en 1815 par Jacob Rothschild pour les soldats autrichiens morts durant l'Occupation.
BibliothĂšque Marmottan
Aménagée à l'actuel 7 place Denfert-Rochereau[178] entre 1890 et 1920 dans un style Premier Empire par Paul Marmottan, collectionneur passionné de cette époque, également légataire du musée Marmottan à Paris, le musée, accessible au public, ouvre occasionnellement aux chercheurs et aux historiens les archives de l'Europe napoléoniennes pour lesquelles il a été conçu. Il met à leur disposition un auditorium pour leurs conférences, qui sert aussi de salle de concerts pour une école de musique[179].
Musée Albert-Kahn
Le musée départemental Albert-Kahn[180], dixiÚme site le plus visité de la banlieue parisienne[181], comprend :
- les jardins Albert-Kahn, collection de sept jardins paysagers Ă©voquant les quatre coins du monde ;
- les Archives de la PlanĂšte, la plus grande collection mondiale de 180 000 m de films et 72 000 documents photographiques autochromes, recueillis avant-guerre par des chasseurs d'images rĂ©munĂ©rĂ©s par des bourses offertes par Albert Kahn. Les films et les autochromes peuvent ĂȘtre visionnĂ©s sur place.
Des expositions temporaires se tiennent dans ses locaux.
Des travaux considérables ont été entrepris en 2016, depuis les jardins sont rouverts au public depuis septembre 2019. Quant au musée, aprÚs cinq ans de fermeture en raison de travaux, il accueille à nouveau du public depuis le 2 avril 2022.
Jardin Paul-Landowski
Le musée-Jardin Paul Landowski, édifié en souterrain sur ce qui reste des jardins de l'atelier du sculpteur Paul Landowski, présente une centaine de petites sculptures, des maquettes de ses grands monuments comme le Christ de Corcovado ou le mausolée de Sun Yat-sen, et des dessins. Ce musée-jardin est désormais fermé, mais un musée Paul Landowski a été ouvert en 2017 dans le cadre du musée des Années Trente (cf. ci-dessous).
Musée Renault
Quatre salles d'un hÎtel particulier du XIXe siÚcle, 27 rue des Abondances, permettent de parcourir l'histoire des usines automobiles et de l'entreprise Renault à travers des films, des documents, des objets, chacune consacrée à :
- Louis Renault ;
- l'histoire de la participation de Renault Ă la course automobile ;
- l'action sociale (mutuelle, dispensaires, crĂšches, bibliothĂšque, club sportif COB, etc.) ;
- les méthodes industrielles développées et inventées chez Renault, en particulier celles de Pierre Bézier.
Le musée est fermé depuis 2016.
Musée Paul-Belmondo
Le musĂ©e Paul-Belmondo prĂ©sente dans les bĂątiments du chĂąteau Buchillot les deux cent cinquante-neuf sculptures et huit cent soixante-dix-huit dessins lĂ©guĂ©s par ses enfants Ă la municipalitĂ©. Celui-ci avait son atelier Ă Paris. Un cabinet des mĂ©dailles expose quatre cent quarante-quatre Ćuvres fondues par le sculpteur. Le visiteur est accueilli par la cĂ©lĂšbre Jeune fille en marche.
Studios EMI Pathé-Marconi
Situés au 62 rue de SÚvres, les studios Pathé-Marconi ont vu défiler les plus grands noms de la scÚne pop-rock des années 1960 à 1990.
Lors de leur sĂ©rie de concerts Ă l'Olympia en janvier-fĂ©vrier 1964, les Beatles se rendent aux studios PathĂ©-Marconi pour enregistrer plusieurs titres, dont le cĂ©lĂšbre Can't Buy Me Love qui sera rapidement numĂ©ro 1 en Angleterre et aux Ătats-Unis aprĂšs sa sortie[182].
The Pretenders, Sting, Keith Emerson, Elton John ou encore les Rolling Stones ont également enregistré aux studios Pathé-Marconi de Boulogne-Billancourt[183]. Le groupe Maison « Les Chats Sauvages » sous contrat « Pathé » ont enregistré tous leurs disques de 1961 à 1964 dans ces studios...
Les studios ont été détruits à la fin des années 1990 pour construire un supermarché et des habitations.
Expositions
- Espace 2030 de l'espace Paul-Landowski, pendant du MA30, exposant des artistes contemporains ;
- Hall d'exposition temporaire du Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille.
BibliothĂšques
La ville de Boulogne-Billancourt propose un réseau[184] organisé de bibliothÚques généralistes ou spécialisées :
- la MĂ©diathĂšque de l'espace Paul-Landowski ;
- 3 bibliothĂšques de quartier :
- MĂ©diathĂšque de Billancourt,
- MĂ©diathĂšque du Point-du-Jour,
- MĂ©diathĂšque du Parchamp (prĂšs de Notre-Dame) ;
- 3 bibliothÚques spécialisées :
- BibliothĂšque Marmottan, fonds d'archives relatives Ă l'administration et la vie politique des territoires conquis par le Premier Empire,
- BibliothÚque du Conservatoire à rayonnement régional - Centre Georges-Gorse,
- BibliothÚque du musée des Années-Trente ;
La ville compte Ă©galement d'autres types de structures :
- BibliothÚque universitaire du centre Henri-Piéron desservant l'Institut de psychologie de l'Université Paris-Descartes[185];
- BibliothĂšque Gallieni, membre de l'association CBPT (Culture et BibliothĂšque Pour Tous).
Musée à ciel ouvert
Les immeubles de Boulogne-Billancourt constituent une véritable leçon offerte par leurs architectes, tant d'avant-guerre que d'aprÚs-guerre. Leur faible hauteur et leur relatif isolement, contrairement aux pùtés parisiens, permet de les admirer dans leur individualité. Des visites sont organisées pour les adultes ou pour les enfants par l'agence municipale BBT, Boulogne-Billancourt Tourisme.
Un « parcours des années trente[186] » guide le promeneur principalement à travers le fond des Princes. Parmi les résidences, villas et hÎtels particuliers des années 1930[187] se distinguent :
- Réalisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit monument historique), comprenant son atelier et appartement (classé monument historique), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite monument historique), Atelier Lipchitz 9 allée des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des Arts (inscrits monuments historiques) ;
- Villa Collinet, 8 rue Denfert-Rochereau par Robert Mallet-Stevens Inscrit MH (1984)[188] - [189];
- Atelier de Dora Gordine par Auguste Perret, 21 rue du BelvédÚre (inscrit monument historique).
Ă l'opposĂ©, gĂ©ographiquement et socialement, les spĂ©cialistes admirent, ne serait ce que par contraste, celui des matĂ©riaux par exemple, l'architecture Ă vocation sociale qui s'exprime Ă la mĂȘme Ă©poque dans le square des Moulineaux, 2 avenue Pierre-Grenier, et l'ensemble scolaire Ferdinand-Buisson qui le prolonge, 85 rue du Point-du-Jour, au travers d'architectes moins renommĂ©s mais non moins talentueux.
Ce style moderne international a succĂ©dĂ© Ă une mode dite du « style Bois de Boulogne », oĂč la meuliĂšre et le ciment supportent des dĂ©corations forestiĂšres et de faux colombages.
Des Ă©poques antĂ©rieures est conservĂ©e une partie des cinq maisons construites, vers 1760, rue de Montmorency, pour Paul Joseph Foucart, greffier des BĂątiments. De 1860 Ă 1863, EugĂšne Millet, disciple de Viollet-le-Duc, a conduit la restauration de Notre-Dame de Boulogne. L'hĂŽtel Escudier, au Petit Parchamp, Ćuvre de Jules SĂ©dille, est aujourd'hui le siĂšge d'une Ă©cole privĂ©e.
- HÎtel particulier, au 62 route de la Reine, dessiné par Alexandre Barret, représentatif de l'architecture boulonnaise de la fin du XIXe siÚcle.
- Immeuble 5 rue Denfert-Rochereau construit en 1934 par Georges-Henri Pingusson. Sur la gauche, la grille barre l'accÚs à la voie privée allée des Pins.
- Rue Denfert-Rochereau.
- Rue Montmorency,
no 5 et 7.
Spectacles et conférences
Théùtre de l'Ouest parisien
Le thĂ©Ăątre de l'Ouest parisien (TOP)[190], 1, place Bernard-Palissy, occupe un bĂątiment qui fut successivement mairie puis salle des fĂȘtes (le bĂątiment moderniste construit avant-guerre pour l'accueillir est aujourd'hui le CarrĂ© Belle-Feuille).
Théùtres privés
- La Compagnie des Hauts de ScÚne - Théùtre[191] se produit sur différentes scÚnes mais en particulier à l'Espace Paul-Landowski. Elle propose des ateliers à l'Espace Ozanam, 55 rue de Silly.
- Le thĂ©Ăątre de la ClartĂ© a une double programmation. La premiĂšre est composĂ©e d'artistes en tournĂ©e. La seconde s'adresse spĂ©cifiquement aux enfants. Le thĂ©Ăątre de la ClartĂ© peut ĂȘtre louĂ© pour des fĂȘtes familiales ou des sĂ©minaires d'entreprises, la compagnie proposant Ă©ventuellement ses services. Le thĂ©Ăątre abrite Ă©galement un salon de thĂ©. Enfin, le directeur de la mise en scĂšne dispense une formation en trois ans au mĂ©tier de comĂ©dien.
- La Blanchisserie générale du rock organise depuis 2003, dans un restaurant homonyme sous la direction du petit-fils de Paul Troubetzkoy, un festival de rock, en juin (1 500 spectateurs en 2011), et un festival de rock irlandais, en octobre.
La Seine Musicale
Ă la pointe de l'Ăźle Seguin :
- grande salle de 4 000 places ;
- auditorium de 1 150 places.
CinémathÚque Henri-Alekan
La salle de cinéma Henri-Alekan de l'espace Paul-Landowski rediffuse aussi bien des films récents que des classiques.
Centre national du jeu
Le CNJ dispose d'une ludothÚque associative (adultes, enfants et familles) et d'un espace muséal au sein de l'espace culturel TrapÚze, situé 17, allée Robert-Doisneau. Ce lieu de 600 m2 est entiÚrement consacré au jeu, sous toutes ses formes, et on y pratique le bridge, les échecs, le go, les jeux de figurines, les jeux de rÎle, les jeux de société, le scrabble⊠Le CNJ élabore de nombreuses animations ludiques : conventions (FTL, un événement tourné vers les jeux de simulation à travers le prisme de la science-fiction), festivals (CreaGames, manifestation tournée vers le processus de création ludique et organisé chaque année depuis 2011), tournois, spectacles pour enfants⊠Le CNJ possÚde aussi une collection de 12 000 jeux de 1840 à nos jours, mis en avant lors de cycles d'expositions saisonniers. Anciennement situé au centre culturel Georges-Gorse, le CNJ déménage dans ses nouveaux locaux du TrapÚze en juin 2012 pour une réouverture au public le 12 septembre 2012 (inauguration officielle : 22 septembre 2012).
Forum universitaire
Le Forum universitaire, également 60 rue de la Belle-Feuille, est une association qui organise des conférences et des débats animés par les plus éminents spécialistes parisiens. Elle propose à ses adhérents des activités annexes, telle que des visites relatives au sujet des conférences. Sa vice-présidence est exercée par un professeur de l'Institut catholique.
Autres salles de loisirs
- Cinéma de la Grand'Place ;
- Salle de concert du Conservatoire ;
- Grand auditorium de l'Espace Paul-Landowski ;
- Petit auditorium de la bibliothĂšque Marmottan ;
- Salle polyvalente du Forum Haut ;
- Salle des fĂȘtes de la maison Waleska ;
- Salle des FougĂšres, sous la Grand'Place.
L'aménagement de l'ßle Seguin prévoit un multiplexe de seize cinémas soit 3 200 places[192].
Personnalités liées à la commune
Pour les personnalités contemporaines, voir
Pour les personnages historiques, voir Personnages historiques de Boulogne.
HĂ©raldique
Adoptées le 14 février 1898 par le conseil municipal pour réparer l'oubli du gouvernement qui en avait accordé spontanément aux autres grandes villes de France, les armoiries ont été dessinées par le céramiste et chromolithographe Alexandre Edouard Jochum[193] (1839-1915), franc-maçon de la loge « Le Réveil Maçonnique » et maire radical-socialiste[194] de 1896 à 1900.
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TaillĂ© de gueules et dâazur Ă la barque Ă lâantique dâargent voguant sur des ondes du mĂȘme brochant sur la partition, accompagnĂ©e en chef Ă dextre dâun poisson posĂ© en pal et Ă senestre dâune fleur de lis, le tout dâargent. |
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La nef est celle de la navigation miraculeuse de la Vierge de Boulogne (sur Mer) qui figure au tympan du porche de Notre-Dame de Boulogne-sur-Seine). Les couleurs sont celles de Paris. Le poisson Ă©voque les antiques pĂȘcheries d'aloses du pont de Saint-Cloud (cf. La SaussiĂšre dans l'article Histoire de Boulogne-Billancourt). La fleur de lys rappelle le destin royal que Philippe le Long, François Ier, Louis XIV, Marie-Antoinette ont donnĂ© Ă la ville.
Le logo actuel est tiré du modÚle redessiné dans les années trente par les sculpteurs Jean et Joël Martel dont le Signal marque l'entrée du centre culturel.
Pour approfondir
Bibliographie
- Collectif, Boulogne : Notice historique et renseignements administratifs, Imprimerie typographique de l'Ă©cole d'Alembert, sĂ©r. « Ătat des communes Ă la fin du XIXe siĂšcle », MontĂ©vrain, 1905, 247 pages,
- Boulogne-Billancourt, Images d'un autre temps, Société Historique et Artistique de Boulogne-Billancourt, Maury imprimeur, 1995, (ISBN 2-910345-02-5),
- Collectif, 20 ans d'architecture à Boulogne-Billancourt 1920-1940, catalogue de l'exposition de mai-juin 1973 organisée par la BibliothÚque Marmottan,
- Boulogne-Billancourt, Ville d'Art et d'Essai 1800-2000 Hauts-de-Seine, Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France, D.R.A.C. d'Ăle-de-France, novembre 1997, 116 pages, (ISBN 978-2-905913-22-7),
- Gérard Abadia (dir.), Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain, IAURIF, Paris, février 1988, (ISBN 2737101700),
- Frédéric Bon et Guy Michelat, Attitudes et comportements politiques à Boulogne-Billancourt, Armand Colin, Presses de Sciences Po, Paris, 1970, 129 pages, (ISBN 978-2-7246-0247-0),
- François Bon et Antoine Stéphani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, (ISBN 2702207057),
- Albert Bezançon et Gérard Caillet, Histoire de Boulogne-Billancourt, éditions Joël Cuenot, Paris, 1984, 112 pages,
- Nadine Claverie (préf. Paul Graziani), De la résistance à la déportation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, FNDIRP, Boulogne-Billancourt, 1994, 63 pages,
- EugÚne Couratier, Boulogne en 1870-1871, Société Historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1953, 46 pages,
- EugÚne Couratier, Le Parc des Princes, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1955, 57 pages,
- EugÚne Couratier, Les rues de Boulogne-Billancourt, Société Historique de Boulogne-Billancourt, 1962, 272 pages,
- EugÚne Couratier, Boulogne-Billancourt et son histoire, Société Historique de Boulogne-Billancourt, 1972, 252 pages,
- Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », LiÚge, 1995, (ISBN 2870094779), 407 pages,
- Didier Daeninckx, Initiales B.B. texte de 10 pages publié dans le recueil Les figurants Cités perdues Folio Gallimard no 50024 pages 235 à 245 (ISBN 978-2-07-035888-5)
- Jean Grenet (ill. Trichon, préf. Jules Mahias), Boulogne-Billancourt : son histoire et ses institutions, Le livre d'histoire - Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990,168 pp. (1re éd. Charles Schiller, Paris, 1869, 135 pages), (ISBN 9782877604529),
- Gilbert Hatry, L'Ăźle Seguin, JCM, Paris, 1991, 110 pages,
- Jean-Louis Loubet, Alain Michel, Nicolas Hatzfeld, Ile Seguin, Des Renault et des Hommes, E-T-A-I Boulogne-Billancourt, 2004, 192 pages, (ISBN 978-2-7268-9396-8),
- André Morizet, Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs, Hachette, Paris, 1932, 395 pages
- M. Penel-Beaufin, Histoire complÚte et inédite, religieuse, politique, sociale et descriptive de Boulogne-Billancourt depuis les origines jusqu'à nos jours, Imprimerie A. Doizelet, Boulogne-sur-Seine, 1904, 2 vol., 279 et 413 pages
- Françoise Pradalié, MichÚle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, 45 pages,
- Antoine Le Bas (préf. Bruno Foucart ; avant-propos Jean-Pierre Fourcade), Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'essai, 1800-2000, Lieux-Dits, coll. « Images du patrimoine », Lyon, 1997, 116 pages, (ISBN 2905913215),
- Sous la direction de Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos, Le Guide du patrimoine : Ăle-de-France, p. 140-143, Hachette, Paris, 1992 (ISBN 2-01-016811-9),
- Documentaire, L'ßle Seguin, de Renault à Pinault, de Frédéric Biamonti, Antoine Martin Production vers la page du film
- HĂ©lĂšne Jantzen et Paul Smith, Un site, une usine : Renault Ă Boulogne-Billancourt, 1992.
- Fabienne Texier, Boulogne-Billancourt il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Patrimoines & MĂ©dias, 2013.
- Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'histoire. Musées, monuments, promenades. Le Guide, éd. du Patrimoine, Centre des monuments nationaux.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă l'architecture :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
- Site de l'Office de Tourisme
- « Dossier complet : Commune de Boulogne-Billancourt (92012) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Boulogne-Billancourt », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- La définition du logement social n'est pas identique entre le recensement et la Loi SRU, ce qui explique des taux semblant différents
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Prononciation en français standard retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
- « La Seine Musicale dévoile une programmation séduisante » (consulté le ).
- « Cadre de vie : espaces verts dans la ville », sur site de la ville de Boulogne-Billancourt (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
- Françoise Pradalié, MichÚle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, p. 12
- Françoise Pradalié, MichÚle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 18
- « Paris Montsouris, Paris(75), 75m - [1961-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
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- Marie-Christine Tabet, « La banlieue parisienne applaudit la venue des Vélib' », sur Le Figaro.fr, 17 juillet 2008. (Consulté le 2 novembre 2008)
- Sabine Dusch, « Boulogne-Billancourt, les Velib' et... vous! », Boulogne-Billancourt Information, no 374,â , p. 46.
- Une carte des 21 stations est consultable en ligne : [PDF] « Localisation des stations Velib' à Boulogne-Billancourt », (consulté le 5 avril 2009)
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- Jean Tricoire, Un siĂšcle de mĂ©tro en 14 lignes - De BienvenĂŒe Ă MĂ©tĂ©or, 1999, La Vie du Rail, p. 259
- Voir le plan du SUBB
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- GĂ©rard Abadia (dir.), op. cit., p. 17
- GĂ©rard Abadia (dir.), op. cit., p. 19
- GĂ©rard Abadia (dir.), op. cit., p. 25
- GĂ©rard Abadia (dir.), op. cit., p. 29
- E. Couratier, Les Rues de Boulogne-Billancourt, Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 1962.
- Le nouveau Village de Billancourt, 1824 (monographie consultée sur Gallica le 15 décembre 2018)
- Carte satellite annotĂ©e 2016 juin 16. L'Ăle Seguin fait 12,3 ha google.com/(my)maps. La surface est calculĂ©e par (my)maps
- Parc de Billancourt boulognebillancourt.com vu 2016 juin 16
- Permis de démolir délivré 2003 novembre 25 google.fr/maps 2008 mai
- Carte satellite annotée 2016 juin 16. La zone transformée fait 34,4 ha google.com/(my)maps. La surface est calculée par (my)maps
- Carte satellite annotée 2016 juin 16. Le parc de Billancourt fait 2,93 ha google.com/(my)maps. La surface est calculée par (my)maps
- SIG Politique de la ville, ZUS : Pont de SÚvres, page consultée le 17 avril 2009.
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- http://www.boulognebillancourt.com/cms/images/pdf/EspacePresse/2013_communiques/cp_label_ecoquartier_vf.pdf
- Site de la mairie, « Les sept quartiers de Boulogne-Billancourt », page consultée le 17 avril 2009.
- Benoßt Carrié et Sophie Masse, La résidence du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, MinistÚre de la Culture et de la Communication, 2015, lire en ligne.
- Propriétés de France, « Boulogne-Billancourt : la qualité de vie », (page consultée le 19 octobre 2008)
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
- Tableau Log T5, , Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
- INSEE Dossier complet, Hauts-deSeine
- INSEE Dossier complet, Ăle-de-France
- Anne-Sophie Damecour, « Logement social : sept villes des Hauts-de-Seine nâont pas assez construit (et vont devoir payer) : Le prĂ©fet veut mĂȘme prendre la main sur la dĂ©livrance des permis de construire Ă Saint-Cloud. Les maires des communes concernĂ©es comptent bien contester ces dĂ©cisions, estimant que les objectifs de construction fixĂ©s par lâĂtat sont irrĂ©alisables. », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Dans les Hauts-de-Seine, 21 communes sur 36 affichent un taux de logements sociaux infĂ©rieur Ă l'objectif de 25 % fixĂ© par la loi SRU (solidaritĂ© et renouvellement urbain) pour 2025. Aux yeux de lâĂtat, certaines ont fait suffisamment d'efforts pour rattraper leur retard, d'autres non ».
- « Fiche profil mĂ©tropole Ăle-de-France, Logements : le parc », sur le site de l'Insee (consultĂ© le )
- « Fiche profil métropole Hauts-de-Seine, Logements : le parc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Sylvain Liron, « De l'émotion et une cathédrale comble pour célébrer l'histoire de Boulogne », sur La Voix du Nord, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204â6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
- « Hauts-de-Seine - Communes commençant par la lettre B », Résultats des élections législatives 2022, MinistÚre de l'intérieur (consulté le ).
- « Un montage administratif inutile et coĂ»teux : la communautĂ© dâagglomĂ©ration Val de Seine : Le point de vue de RĂ©mi LESCOEUR, Ă©lu vert de Boulogne-Billancourt Ă la communautĂ© Val de Seine », Les Verts de SĂšvres, page archivĂ©e sur Wikiwix, (consultĂ© le ).
- « Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt vont se marier : Jusqu'alors sĂ©parĂ©es, les deux communautĂ©s d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt vont fusionner et fĂ©dĂ©rer quelque 235 000 habitants. », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne).
- « Création de GPSO », Vie institutionnelle et citoyenne, sur http://www.agglo-gpso.fr (consulté le ).
- Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret no 2015-1656 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Meudon sur Légifrance.
- RĂ©sultats officiels pour la commune Boulogne-Billancourt
- « Résultats Européennes 2019 à Boulogne-Billancourt », sur https://www.lci.fr (consulté le ).
- MichaĂ«l Bloch, « Municipales : Ă Boulogne-Billancourt, le maire sortant Pierre-Christophe Baguet part favori », Le JDD,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « La situation actuelle. En 2014, l'UMP Pierre-Christophe Baguet avait Ă©tĂ© Ă©lu au second tour (57,84%) face au divers-droite Pierre-Mathieu Duhamel (26,72%) et au socialiste Pierre Gaborit (15,43%). ».
- Ariane Riou, « Municipales Ă Boulogne : Pierre-Christophe Baguet, le triomphe sobre : Le maire sortant (LR) a obtenu 56,05% des voix, ce dimanche. Cela faisait plus de trente ans quâun maire nâavait pas Ă©tĂ© Ă©lu au premier tour Ă Boulogne », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020 (consulté le )
- A.-S.D., « Municipales 2020 : les recours contre les Ă©lections Ă AsniĂšres, Boulogne et Neuilly rejetĂ©s : Le tribunal administratif de Cergy (Val-dâOise) a rendu ses dĂ©cisions, ce jeudi, donnant raison aux listes Ă©lues au premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- AFP, « Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt signent leur projet de fusion : Objectif principal, rĂ©unir ces deux bastions solidement ancrĂ©s Ă droite en un mastodonte qui pĂšserait au sein de la mĂ©tropole du Grand Paris », Les Ăchos,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Alors, Boulogne-les-Moulineaux ou Issy-Billancourt ? », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne).
- Matthieu Quiret, « Les communes de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux prĂȘtes Ă fusionner », Les Ăchos,â (lire en ligne).
- Matthieu Quiret, « La fusion de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux critiquĂ©e au moins sur la forme : Des Ă©lus des deux communes ne condamnent pas nĂ©cessairement le projet de rapprochement mais peinent Ă le comprendre. Comment vont rĂ©agir les habitants ? », Les Ăchos,â (lire en ligne).
- JĂ©rĂŽme Bernatas, « Issy - Boulogne : promesse de mariage le 9 juillet », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne).
- Anthony Lieures, « La fusion entre Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux au point mort : Elle Ă©tait annoncĂ©e au 1er janvier 2018. Mais lâunion entre Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux est totalement gelĂ©e. Les villes attendent dĂ©sormais les annonces du prĂ©sident de la RĂ©publique sur la prochaine rĂ©forme territoriale », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Claude Pennetier, Nathalie Viet-Depaule, « LE GALLO Alphonse, ClĂ©ment : NĂ© le 30 mars 1878 Ă Basse-Indre (Loire-InfĂ©rieure), mort le 2 fĂ©vrier 1943 Ă Boulogne-Billancourt (Seine). Maire adjoint socialiste de Boulogne-Billancourt. PĂšre dâAlphonse, Pierre Le Gallo, dĂ©putĂ©-maire de Boulogne-Billancourt. », Le Maitron en ligne, mis Ă jour le (consultĂ© le ).
- R.-L. Duret, « M. Alphonse Le Gallo (S.F.I.O.) est Ă©lu prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Le maire de Boulogne-Billancourt se prĂ©sente comme socialiste indĂ©pendant », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Boulogne-Billancourt : M. Georges Gorse (U.D.R.) », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le nouveau conseil municipal de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), issu de la liste de la majoritĂ© conduite par M. Georges Gorse (U.D.R.), conseiller gĂ©nĂ©ral, dĂ©putĂ©, ancien ministre, a Ă©lu maire celui-ci par trente-six voix sur trente-sept votants (un bulletin blanc). M. Gorse succĂšde Ă M. Albert AgoguĂ© (ex-S.F.I.O.), dont la liste centriste a Ă©tĂ© battue ».
- « En fonction depuis 1971 M. Gorse (RPR) quitte la mairie de Boulogne-Billancourt », Le Monde,â (lire en ligne). « M. Georges Gorse, dĂ©putĂ© RPR des Hauts-de-Seine, a annoncĂ©, lundi 18 fĂ©vrier, qu'il se dĂ©mettra de son mandat de maire de Boulogne-Billancourt au plus tard le 30 juin prochain " afin de recentrer ses activitĂ©s politiques au plan national et international ". »
- « M. Paul Graziani (RPR) est Ă©lu maire de Boulogne-Billancourt », Le Monde,â (lire en ligne).
- Roberto Cristofoli, « Jean-Pierre Fourcade dĂ©missionne demain soir », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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