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Boulogne-Billancourt

Boulogne-Billancourt (prononcĂ© /bulɔÉČ bijɑ̃kuʁ/[1] ; ), surnommĂ©e Boulbi, est une commune française des Hauts-de-Seine et de la mĂ©tropole du Grand Paris en rĂ©gion Île-de-France, la plus peuplĂ©e des communes franciliennes aprĂšs Paris intra-muros. Elle rĂ©sulte de la rĂ©union, rĂ©alisĂ©e sous le nom de Boulogne-sur-Seine en 1790, de Boulogne-la-Petite, paroisse Ă©rigĂ©e en 1343 autour de l'Ă©glise Notre-Dame de Boulogne sur Seyne, et de la rive droite de Saint-Cloud. Le nom de Boulogne-Billancourt, tardivement adoptĂ© en 1926, acte le dĂ©mantĂšlement, au profit du 16e arrondissement, du vaste territoire de Longchamp et du bois de Boulogne, et l'adjonction, accordĂ©e en 1860 comme une compensation, de Billancourt, Ă©cart d'Auteuil devenu dans l'entre deux guerres le siĂšge historique des usines Renault.

Boulogne-Billancourt
Boulogne-Billancourt
Vue panoramique de Boulogne-Billancourt.
Blason de Boulogne-Billancourt
Blason
Boulogne-Billancourt
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Hauts-de-Seine
(sous-préfecture)
Arrondissement Boulogne-Billancourt
(chef-lieu)
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Pierre-Christophe Baguet (LR)
2020-2026
Code postal 92100
Code commune 92012
DĂ©mographie
Gentilé Boulonnais
Population
municipale
120 911 hab. (2020 en augmentation de 3,41 % par rapport Ă  2014en augmentation de 3,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 565 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 50â€Č 07″ nord, 2° 14â€Č 27″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 40 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Boulogne-Billancourt-1 et Boulogne-Billancourt-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 9e circonscription des Hauts-de-Seine, 10e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Boulogne-Billancourt
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Boulogne-Billancourt
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Boulogne-Billancourt
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Boulogne-Billancourt
Liens
Site web boulognebillancourt.com

    PÎle économique majeur du Grand Paris et commune la plus diplÎmée de France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises, ce qui la place au rang de deuxiÚme parc francilien aprÚs la ville de Paris. Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle cultive un équilibre social entre les élégants hÎtels particuliers du Parc des Princes, et les résidences modernes construites le long de la Seine sur l'ancienne zone industrielle bombardée durant la Seconde Guerre mondiale.

    L'ùge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possÚde le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la premiÚre moitié du XXe siÚcle que Boulogne-Billancourt deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles ont cédé la place à un vaste centre culturel et un jardin public accueillant notamment La Seine musicale de Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Boulogne-Billancourt est une commune au sud-ouest de Paris. Elle est limitĂ©e au sud et Ă  l’ouest par une boucle de la Seine, Ă  l’est par le 16e arrondissement de Paris et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). C'est la premiĂšre commune en aval de Paris. Sa position mĂ©diane sur l'ancienne route est-ouest de Versailles, rive droite de la Seine, entre le palais du Louvre et la cour est Ă  l'origine de son dĂ©veloppement. Aujourd'hui, elle continue son dĂ©veloppement grĂące Ă  sa position intermĂ©diaire sur l'axe nord-sud entre les pĂŽles Ă©conomiques de La DĂ©fense et de VĂ©lizy-Villacoublay.

    Au sud-ouest de la ville, est située l'ßle Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne-Billancourt. La commune dispose également de 33,44 ha d'espaces verts[3] dont prÚs de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (15 ha), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).

    En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt en compensation de la perte de la plus grande partie de Longchamp, expropriée pour faire un hippodrome et rattachée au bois de Boulogne.

    • Vue de la commune de Boulogne-Billancourt en rouge sur la carte de Paris et de la Petite Couronne.
      Vue de la commune de Boulogne-Billancourt en rouge sur la carte de Paris et de la Petite Couronne.
    • Carte de la commune de Boulogne-Billancourt dans son environnement gĂ©ographique.
      Carte de la commune de Boulogne-Billancourt dans son environnement géographique.
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 617 hectares ; l'altitude varie de 28 Ă  40 mĂštres[4].

    Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. C'est le dernier espace disponible à une urbanisation dense à l'ouest de Paris avant les hauteurs de la rive ouest de la Seine. Le contraste entre ces zones de verdure et la part occidentale du tissu urbain parisien qu'est Boulogne-Billancourt est saisissant.

    Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grùce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait[5]. L'expansion de la blanchisserie au XVIIe siÚcle s'explique par l'existence de ces terres pauvres et de ces terrains plats (pour l'étandage) et par la présence d'eau peu profonde permettant de creuser aisément des puits[6].

    Cette situation expose fortement Boulogne-Billancourt aux crues centennales, telle celle de 1910.

    Climat

    Comme celui de Paris et des départements de la petite couronne, le climat de Boulogne-Billancourt est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Boulogne-Billancourt est celle de Paris-Montsouris, au sud de Paris, à proximité immédiate.

    Relevés Paris-Montsouris 1961-1990[7] - [8]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 2,0 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
    Températures moyennes (°C) 4,2 5,3 7,8 10,6 14,3 17,4 19,6 19,2 16,7 12,7 7,7 5,0 11,7
    Températures maximales moyennes (°C) 6,3 7,9 11,0 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7,0 15,1
    Moyennes de précipitations (mm) 55.0 45.4 52.2 49.5 62.0 53.2 58.3 46.0 52.9 54.9 57.0 55.1 641.6

    Voies routiĂšres

    Ancien lieu de pĂšlerinage, Boulogne-Billancourt s'est dĂ©veloppĂ© du fait de sa position mĂ©diane entre le Louvre et les rĂ©sidences royales autour de trois pĂ©nĂ©trantes, le pavĂ© du Roi (devenu l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment), la route de la Reine conduisant au pont de Saint-Cloud, le chemin vert prolongĂ© par la route du vieux pont de SĂšvres (doublĂ©s aujourd'hui par les avenues Édouard-Vaillant et du GĂ©nĂ©ral-Leclerc). La ville a Ă©tĂ© sauvĂ©e de l'engorgement induit par cette position de passage par le dĂ©veloppement de rocades de contournement voulu par le maire Georges Gorse. Aujourd'hui, la ville est desservie par l'autoroute A 13 (Sortie 3), la contournant au nord entre la commune et le bois de Boulogne, et la route nationale des quais, reliant par le sud la voie Georges-Pompidou Ă  la N 118 au pont de SĂšvres.

    La route de la Reine, qui relie Paris (porte de Saint-Cloud) au pont de Saint-Cloud, est un des principaux axes routiers de la ville.

    En tout, Boulogne-Billancourt compte 70 km de voirie, dont 50 km de voirie municipale[9]. Les principaux axes routiers de la ville sont le boulevard d'Auteuil, l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment (RD 103), la route de la Reine (RD 907), les avenues du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et Édouard-Vaillant (RD 910), le boulevard de la RĂ©publique et l'avenue AndrĂ©-Morizet (RD 50) et le boulevard Jean-JaurĂšs (RD 2 jusqu'Ă  la route de la Reine). L'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment est l'ancienne Grande rue du village de Boulogne-sur-Seine : percĂ©e au XVIIe siĂšcle pour conduire l'aristocratie parisienne au chĂąteau de Saint-Cloud, elle sera aux XVIIIe et XIXe siĂšcles le centre de la vie boulonnaise, du commerce et des habitations bourgeoises. La route de la Reine fut construite Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle selon la volontĂ© de Marie-Antoinette d'Autriche d'emprunter une route plus directe pour se rendre au chĂąteau de Saint-Cloud, sa nouvelle rĂ©sidence[10]. Les avenues du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et Édouard-Vaillant furent percĂ©es au dĂ©but du XIXe siĂšcle en mĂȘme temps que la construction du nouveau pont de SĂšvres, pour remplacer l'ancienne route de Versailles (actuelle rue du Vieux-Pont-de-SĂšvres) qui reliait Paris Ă  l'ancien pont[11]. L'avenue AndrĂ©-Morizet et le boulevard de la RĂ©publique furent construits au dĂ©but du XXe siĂšcle afin de relier la rive gauche de la Seine au pont de Saint-Cloud[12]. Enfin, le boulevard Jean-JaurĂšs fut achevĂ© en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui dĂ©sirait relier la banlieue sud de la capitale au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armĂ©e de cette ville qui subissait l'attaque de l'armĂ©e prussienne. Il devint peu Ă  peu l'artĂšre commerçante principale de la ville, au dĂ©triment de l'avenue Jean-Baptiste-ClĂ©ment[13]. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le prĂ©fet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flĂšche de l'Ă©glise Notre-Dame depuis le pont de Billancourt[14].

    En raison de sa situation géographique, Boulogne-Billancourt est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaßt ainsi de nombreux embouteillages, particuliÚrement sur ses places (rond-point Rhin-et-Danube, place Marcel-Sembat
)[15].

    Stationnement

    La commune de Boulogne-Billancourt possĂšde trĂšs peu d'espaces de parking pour les deux roues, et pratiquement aucun aux abords du Parc des Princes.

    Le , la ville a dotĂ© tous ses horodateurs du systĂšme de paiement par carte Moneo. Sur ses 668 horodateurs, Boulogne-Billancourt compte 230 horodateurs mixtes (acceptant le paiement par carte ou par piĂšces) et 438 horodateurs Ă  carte Moneo. En , un rapport municipal indique que le systĂšme est sous-utilisĂ© par les Boulonnais[16].

    Les visiteurs disposent de plus de 1 000 places de stationnement pour deux roues et de 3 106 places de stationnement souterrain pour voitures rĂ©parties en huit garages publics payants auxquelles s'ajoutent les places disponibles dans trois centres commerciaux.

    Quatre sont ouverts en permanence aux portes de la ville :

    • Point-du-Jour (525 places) ;
    • Pont-de-SĂšvres Sous-PrĂ©fecture (568 places) ;
    • Parchamp (315 places) ;
    • Cours de l'Île-Seguin (600 places).

    Deux, en centre-ville, permettent la sortie Ă  toute heure :

    • Les Passages (600 places) ;
    • HĂŽtel-de-Ville (600 places).

    Les autres sont fermés la nuit et parfois le samedi ou le dimanche :

    • Centre commercial Marcel-Sembat (82 places dont 4 pour recharge des voitures Ă©lectriques) ;
    • Centre commercial du Pont de SĂšvres ;
    • Centre commercial au carrefour de la route de la Reine et de la rue de Silly ;
    • Belle-Feuille (287 places) ;
    • MarchĂ© de Billancourt (211 places).

    Le garage de la rue Heyrault (98 places) est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s.

    La disponibilité des garages est indiquée en temps réel sur des panneaux répartis sur les axes principaux.

    Transports en libre-service

    • Autolib

    Au second semestre 2010, Boulogne, comme quatre-vingts communes de la petite couronne, offrira des voitures en libre service. Treize stations proposeront des véhicules non polluants. Des zones de stationnement seront réservées dans les garages souterrains.

    • VĂ©lib

    Le , le Conseil d'État autorise le prolongement du rĂ©seau VĂ©lib' au-delĂ  des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt[17]. La phase d'implantation des stations Ă  Boulogne-Billancourt commence le autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, 21 stations, dont cinq doubles, pouvant accueillir 650 vĂ©los, sont inaugurĂ©es en prĂ©sence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand DelanoĂ«, faisant de Boulogne-Billancourt la premiĂšre ville d'Île-de-France aprĂšs Paris Ă  se doter du systĂšme de vĂ©los en libre-service[18] - [19].

    Pistes cyclables

    L'arrivĂ©e de VĂ©lib' soulĂšve cependant le problĂšme de la raretĂ© des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dĂ©noncent une voirie qui n'est pas prĂȘte Ă  accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vĂ©los[20]. En rĂ©ponse, la mairie a exprimĂ© son dĂ©sir de renforcer son rĂ©seau de « voies douces », c'est-Ă -dire de rues limitĂ©es Ă  30 km/h[18].

    Transports en commun

    • MĂ©tro
    La station Marcel-Sembat, ouverte en 1934, dessert le centre-ville de Boulogne-Billancourt.

    Boulogne-Billancourt est desservie par deux lignes du réseau métropolitain de Paris.

    On accĂšde au centre et au sud de la commune aux stations Marcel-Sembat, Billancourt et Pont- de-SĂšvres de la (M) (9). Le prolongement de cette ligne Ă  Boulogne-Billancourt est d'une portĂ©e historique, puisque inaugurĂ© le , il forme la premiĂšre extension du mĂ©tro parisien en banlieue[21].

    Les deux autres stations boulonnaises, Boulogne - Jean JaurĂšs et Boulogne - Pont de Saint-Cloud, sur la (M) (10), sont elles bien plus rĂ©centes. Ouvertes respectivement le et le , elles rĂ©sultent d'une volontĂ© de mieux desservir la ville, en particulier sa partie nord.

    • Tramway

    Boulogne-Billancourt est desservie Ă  distance par le (T) (2) avec les stations Parc de Saint-Cloud sur la commune de Saint-Cloud et MusĂ©e de SĂšvres sur la commune de SĂšvres.

    • Autobus

    Boulogne-Billancourt bĂ©nĂ©ficie d'une large couverture par les rĂ©seaux de bus d'Île-de-France, soit prĂšs d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situĂ©s Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de SĂšvres et le Pont de Saint-Cloud Ă  l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud Ă  l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hĂŽtel de ville.

    La gare routiÚre du Pont de SÚvres accueille dix lignes de bus et est utile aussi bien aux Boulonnais qu'aux voyageurs de la banlieue ouest et sud-ouest en correspondance avec le métro.

    Avec 20 lignes, le rĂ©seau de bus RATP est le plus prĂ©sent sur la commune. Le RATP 123 est l'une des lignes les plus empruntĂ©es par les Boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean-JaurĂšs. La RATP exploite aussi Ă  Boulogne-Billancourt une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne-Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entiĂšrement gratuite, la ligne effectue deux circuits diffĂ©rents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'hĂŽtel de ville, la place Marcel-Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'hĂŽtel de ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne)[22]. Boulogne-Billancourt est Ă©galement traversĂ©e par la ligne 460 de l'Ă©tablissement Transdev de Nanterre qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le rĂ©seau Noctilien comprend Ă©galement trois lignes faisant halte Ă  Boulogne, notamment Ă  Marcel-Sembat : le N12, le N61 et le N145. Enfin, la commune est desservie par la ligne 17 de la compagnie de transport Hourtoule qui est basĂ©e Ă  Plaisir dans les Yvelines.

    La commune est donc desservie par les lignes de bus suivantes :

    Ports fluviaux

    Trois millions de tonnes de marchandises, Ă©quivalant Ă  150 000 camions, transitent chaque annĂ©e sur les quais de Boulogne-Billancourt. D'amont en aval, tous les 1 Ă  1,8 kilomĂštre, s'Ă©grĂšnent sur la rive droite de la Seine quatre stations de petit fret (pas de conteneurs) gĂ©rĂ©es par l'Agence centrale des Ports de Paris. Il s'agit :

    Il n'y a pas d'escales passagers sur la rive de Boulogne-Billancourt. La plus proche se trouve sur la rive de SĂšvres, entre la pointe aval de l'Ăźle Seguin et le pont de SĂšvres, mais elle n'est pas desservie par la navette Batobus, laquelle ne descend pas plus bas que la tour Eiffel. Toutefois, le port des Studios, quai du Point-du-Jour, sert d'embarcadĂšre pour des croisiĂšres nocturnes.

    Urbanisme

    Typologie

    Boulogne-Billancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29] - [30].

    Morphologie urbaine

    L'Insee dĂ©coupe la commune en 7 Â« grands quartiers » soit Salle des fĂȘtes, Denfert-Rochereau, Centre-ville, MarĂ©chal-Juin, Renault, Pier et X, eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en 42 Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[31].

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 80,67 % 498,26
    Espace urbain non construit 11,05 % 68,25
    Espace rural 8,28 % 51,15
    Source : Iaurif[32]

    La commune de Boulogne-Billancourt a un caractÚre trÚs urbain. Son aspect est comparable en tous points à celui de Paris[33]. Mis à part les principaux espaces verts et les équipements sportifs de plein air, la commune est entiÚrement bùtie. Comme le tissu parisien, celui de Boulogne-Billancourt est constitué d'ßlots de dimensions variables encadrés par un maillage de rues assez serré[33]. Le boulevard Jean-JaurÚs, principal axe de la ville, a d'ailleurs été percé pendant les transformations de Paris sous le Second Empire.

    RĂ©sultant de la fusion au dĂ©but du XXe siĂšcle entre deux villes, Boulogne-Billancourt a longtemps eu ce double destin de ville ouvriĂšre et rĂ©sidentielle[34]. Aussi, encore aujourd'hui, la ville prĂ©sente une morphologie urbaine contrastĂ©e. On distingue, notamment dans le secteur immobilier[35], le nord (du bois jusqu'Ă  la rue du ChĂąteau voire jusqu'Ă  la route de la Reine, et qui comprend le cƓur historique de Boulogne-sur-Seine, les zones rĂ©sidentielles haussmanniennes et le nouveau centre) du sud (au passĂ© et Ă  l'architecture plus populaires et industriels). Aujourd'hui, le quartier du Point du Jour est devenu le siĂšge de nombreuses entreprises, et le quartier Renault-Billancourt est en plein devenir avec le rĂ©amĂ©nagement Ă  venir des terrains Renault ; cette dichotomie tend donc Ă  disparaĂźtre. Avec ses diffĂ©rents quartiers, Boulogne-Billancourt prĂ©sente un patrimoine architectural diversifiĂ© : anciennes maisons de blanchisseurs, immeubles et hĂŽtels haussmanniens, petites maisons et immeubles ouvriers en brique, grands ensembles et villas d'architecte des annĂ©es 1930, immeubles et rĂ©sidences d'architecture moderne, un nouveau centre du dĂ©but des annĂ©es 2000


    Le site de Square com Ă  Boulogne-Billancourt.

    Cette disparitĂ© fait que le paysage urbain boulonnais est fait de ruptures[36]. Celles-ci rĂ©sultent surtout des conflits entre l'architecture du Boulogne-sur-Seine ancien (celui du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle) et celle du Boulogne-Billancourt moderne. Les constructions modernes se fondent plus ou moins bien dans la morphologie urbaine traditionnelle, si bien que l'on constate dans nombre de rues boulonnaises un manque de cohĂ©sion architecturale. On pense tout d'abord aux grandes opĂ©rations qui trouvent leur origine dans la politique de rĂ©novation urbaine pratiquĂ©e dans l'ensemble de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit par exemple de la rue du Point-du-Jour ou bien, plus rĂ©cemment, de la ZAC du Pont de SĂšvres. Une rĂ©novation du Parchamp fut mĂȘme envisagĂ©e mais la municipalitĂ© y renonça[37]. Ces constructions opĂšrent bien une rupture considĂ©rable dans le tissu traditionnel. Mais finalement, car elles sont homogĂšnes et toujours isolĂ©es des Ăźlots anciens (puisqu'elles sont construites en bord de Seine ou bien dĂ©limitĂ©es par des rues), elles forment une unitĂ© indĂ©pendante et les problĂšmes de cohĂ©rence ne sont pas trop apparents[38].

    Le manque d'harmonie dans le paysage urbain est surtout dĂ» aux immeubles modernes insĂ©rĂ©s dans le tissu urbain. La disparition d'activitĂ©s industrielles, d'immeubles vĂ©tustes ou mĂȘme de maisons individuelles a libĂ©rĂ© du terrain pour des immeubles d'habitation et de plus en plus des immeubles de bureaux[39]. Les problĂšmes qui se posent sont divers. Tout d'abord les diffĂ©rences d'alignements : les immeubles modernes boulonnais sont en recul par rapport aux constructions anciennes. Ceux-ci dĂ©couvrent alors des pignons aveugles (ce qui est inesthĂ©tique) et laissent des espaces dĂ©gagĂ©s en rez-de-chaussĂ©e (au mieux ornĂ©s de plantes, ils servent souvent de stationnement et ne sont pas entretenus)[40]. Un autre problĂšme est celui des hauteurs : dans la mĂȘme rue se cĂŽtoient des immeubles dont la hauteur peut varier de 2, 6 voire 12 niveaux[41]. Enfin il y a essentiellement une rupture architecturale. Multiplication des immeubles de bureaux, disparition des constructions d’habitations individuelles caractĂ©ristiques du tissu urbain boulonnais, Ă©volution des commerces de dĂ©tail vers des grandes surfaces
 Tout cela fait qu'il y a une Ă©volution des matĂ©riaux et du percement des façades : allĂšges en verre fumĂ© pour les immeubles d'habitation, murs-rideau pour les bureaux[42]
 qui contrastent avec le bĂąti traditionnel.

    Divisions territoriales

    Quartiers de Boulogne-Billancourt
  1. Parchamp - Albert Kahn
  2. Les Princes - Marmottan
  3. Silly - Gallieni
  4. Centre-Ville
  5. Billancourt - Rives de Seine
  6. RĂ©publique - Point du Jour
  7. Le territoire actuel couvrait autrefois un certain nombre de lieux-dits, du sud-est au nord-est en passant par l'ouest : le Point du Jour, la plaine de Billancourt, LongprĂ©, les Faisses, c'est-Ă -dire les bandes de terre (renommĂ© Deschandeliers, du nom des propriĂ©taires du quartier pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations), l'Ăźle de SĂšve (prononciation versaillaise de SĂšvres), la ferme de Billancourt, les Quatre CheminĂ©es (lieu-dit dont on ne connaĂźt pas l'origine, peut-ĂȘtre quatre chemins[43], carrefour, et oĂč fut une gendarmerie), les ChaussiĂšres (dĂ©formation de SaussiĂšres), la plaine de Boulogne, Gibet, le port de Boulogne-Billancourt, l'Ăźle de Maire, les Menus, Longchamp, les Hariettes (le long du bois), le Petit Boulogne (autour de la chaussĂ©e de l'abbesse de la Rochefoucault), les Guerets (plateau parcouru par les rues de l'Est et du ChĂąteau), Bellefeuille, la Queue du Bois, auxquels se sont adjoints aux dix-neuviĂšme siĂšcle trois lotissements nouveaux, le Parc ImpĂ©rial, autour de la rue d'Aguesseau, le Nouveau Village de Billancourt[44] rayonnant autour de l'actuelle place Jules-Guesde puis envahi par les usines Renault, et le parc des Princes. Aujourd'hui, la ville est divisĂ©e en six circonscriptions de « dĂ©lĂ©guĂ©s territoriaux » appelĂ©s « quartiers » :

    • Le quartier Parchamp - Albert Kahn, situĂ© au nord-ouest de la commune, est le cƓur historique de la ville. Ancien quartier des blanchisseurs, il s'articule autour de l'avenue Jean-Baptiste ClĂ©ment (autrefois la Grand Rue de Boulogne-sur-Seine)
      Les bureaux du Pont de SÚvres avant leur rénovation au début des années 2010, situés dans le quartier Renault-Billancourt.
      et abrite la parc de Boulogne Edmond-de-Rothschild, le Théùtre de l'Ouest parisien (TOP), le musée-jardin Albert-Kahn, ainsi que deux lieux de culte : l'église de Boulogne-Billancourt (fondatrice de la ville) et la synagogue de la rue des Abondances.
    • Le quartier Silly-Gallieni, situĂ© Ă  l'ouest de la ville, est le quartier le plus vaste ainsi que l'un des plus peuplĂ©s de Boulogne-Billancourt. Il combine des zones pavillonnaires (petites maisons dotĂ©es de jardinets, notamment rues Diaz et Reinhardt) avec de grands immeubles.
    • Le quartier Billancourt - Rives de Seine (anciennement Billancourt) est situĂ© en bordure sud-ouest de la ville prĂšs de l'Ăźle Seguin (l'Île fait 12,3 ha)[45]. L'ancienne ferme fut amĂ©nagĂ©e au XIXe siĂšcle par le baron de Gourcuff, promoteur de l'Ă©poque, en un quartier citadin. Les immeubles et les maisonnettes en brique cĂŽtoyaient les pavillons de plaisance, les maisonnettes de cultivateurs, et les guinguettes dans lesquelles se rendaient les Parisiens le dimanche. Le quartier a ensuite abritĂ© sur la quasi-totalitĂ© de sa superficie, les usines Renault avec 31,5 ha (11,5 ha Île Seguin et 4 ha Meudon soit 47 ha avant dĂ©molition)[46]. Vers 2003[47] les terrains Renault ont dĂ©butĂ© leur mutation, mais les difficultĂ©s Ă  trouver des projets stables pour l'Ăźle Seguin retardent le processus. On retrouve, au nord-ouest du quartier, le Pont de SĂšvres, important lieu de transit entre Paris et sa banlieue. Vers 2003 Ă  vers 2016, une zone de 34,4 ha[48] est modifiĂ©e dont 2,93 ha parc de Billancourt[49]. Autour se trouve la plus grande citĂ© HLM de Boulogne-Billancourt, classĂ©e quartier prioritaire[50], et comportant 1 258 logements sociaux (auxquels on peut ajouter les 774 logements des rĂ©sidences Aquitaine, Bretagne, Île-de-France et Normandie). Le quartier comporte aussi le parc des GlaciĂšres et sa piscine-patinoire municipale, ainsi que le marchĂ© de Billancourt.
      • L'Ă©coquartier du TrapĂšze, qui fait partie du quartier Rives de Seine[51], a une superficie de 74 hectares et pourra contenir Ă  la fin de son amĂ©nagement jusqu'Ă  18 000 habitants. Il fait partie des 13 Ă©coquartiers Ă  avoir reçu le label MEDDE en 2013. 65 % de l'Ă©nergie du quartier est apportĂ©e par la gĂ©othermie, qui permet de chauffer et de climatiser les bĂątiments reliĂ©s Ă  ce rĂ©seau d'Ă©nergie. Des panneaux photovoltaĂŻques et une serre vĂ©gĂ©tale ont Ă©tĂ© construits dans l'optique de rendre le quartier dĂ©pendant aux Ă©nergies renouvelables, et de climatiser les bĂątiments[52]. Dans ce quartier, une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et une maternelle auront des installations atypiques Ă  d'autres Ă©coles comme un mur vĂ©gĂ©tal, des niches d'oiseaux, un verger et un potager. Les dĂ©placements Ă  bicyclette et les transports doux seront Ă©videmment prioritaires pour les habitants afin de rĂ©duire la pollution causĂ©e par les voitures et autres transports qui n'utilisent pas l'Ă©lectricitĂ© pour fonctionner. Cet Ă©coquartier se doit de respecter des critĂšres prĂ©cis pour pouvoir garder le label Ă©coquartier[53].
    • Le quartier RĂ©publique - Le Point-du-Jour au sud-est, Ă  proximitĂ© de la Porte de Saint-Cloud, accueille de nombreux siĂšges d'entreprise. Sur le quai du Point-du-Jour se trouvent, entre autres, le siĂšge de Boursorama et la Tour TF1. La population y est dense, puisque 15 % des Boulonnais vivent sur 10 % du territoire de la ville[54]. Le plus grand cimetiĂšre de Boulogne-Billancourt s'y trouve ainsi que la deuxiĂšme citĂ© HLM (squares de l'Avre et des Moulineaux, 935 logements). L'Ɠuvre de Fernand Pouillon, appelĂ©e RĂ©sidence Salmson Le Point du Jour rassemble 2 260 logements d'une exceptionnelle qualitĂ©, labellisĂ©s en 2015 par le ministĂšre de la Culture au titre du patrimoine du XXe siĂšcle[55].
    • Le quartier Centre-ville est situĂ© autour de la place Marcel-Sembat, un des principaux carrefours de la ville. Il accueille l'hĂŽtel de ville, l'espace Landowski, centre culturel de la ville de Boulogne-Billancourt : musĂ©e des AnnĂ©es 1930, cinĂ©ma art et essai, mĂ©diathĂšque ; s'y dĂ©roulent Ă©galement de nombreuses fĂȘtes (livre, bande-dessinĂ©e
). Ce quartier a vu la naissance au dĂ©but des annĂ©es 2000 du centre commercial Les Passages, couplĂ© avec un cinĂ©ma de sept salles.
    HĂŽtel particulier en bordure du bois.
    • Le quartier Les Princes - Marmottan, au nord-est de Boulogne-Billancourt, en lisiĂšre du bois de Boulogne. Le quartier du Parc des Princes, situĂ© prĂšs du cĂ©lĂšbre stade parisien du mĂȘme nom, fut Ă©rigĂ© par Haussmann sous le Second Empire selon un cahier des charges impliquant une faible pression dĂ©mographique et commerciale. Aussi, plusieurs voies sont clĂŽturĂ©es et sont plantĂ©es d'hĂŽtels particuliers et de maisons de ville comme l'avenue Robert-Schuman, la rue Gutenberg ou encore le boulevard d'Auteuil[56]. Plusieurs voies privĂ©es se font face autour du bois : l'allĂ©e des Pins, la rue des Arts
 Le quartier des Princes abrite plusieurs institutions prestigieuses comme la bibliothĂšque Marmottan, la clinique Montevideo, la clinique du BelvĂ©dĂšre, les Ă©coles privĂ©es les plus importantes de Boulogne-Billancourt et l'ambassade de Mongolie. Il offre Ă©galement une vue imprenable sur Roland-Garros. On y trouve enfin le plus important patrimoine architectural des annĂ©es 1930 avec de nombreuses villas et immeubles de rapport dessinĂ©s par Le Corbusier, Mallet-Stevens ou encore Pingusson.

    Habitat

    Le parc de logements de la commune est, selon les données du recensement, le suivant :

    Logements[57]Nombre en 2007 % en 2007nombre en 2012 % en 2012nombre en 2017 % en 2017
    Total61 462100 %63 842100 %67 048100 %
    RĂ©sidences principales54 82489,2 %57 16189,5 %58 84687,8 %
    → Dont HLM6 18011,3 %6 49111,4 %6 71211,4 %
    RĂ©sidences secondaires et
    logements occasionnels
    2 3733,9 %2 4313,8 %3 6505,4 %
    Logements vacants[Note 3]4 2646,9 %4 2516,7 %4 5526,8 %
    Dont :
    → maisons1 5242,5 %17342,7 %1 5422,3 %
    → appartements59 09696,2 %61 05895,6 %64 59296,3 %

    Le parc de logements de la commune est relativement rĂ©cent, puisque, selon le recensement de 2017, parmi les 57 732 rĂ©sidences principales, plus des trois quarts ont Ă©tĂ© construits depuis la Seconde Guerre mondiale. NĂ©anmoins, ce parc est lĂ©gĂšrement plus ancien que celui de l'ensemble du dĂ©partement :

    PĂ©riode de construction Boulogne-Billancourt[58] Hauts-de-Seine[59] Île-de-France[60]
    avant 19197 %6,2 %12,2 %
    de 1919 Ă  194516,2 %14,7 %11,6 %
    de 1946 Ă  197028,2 %30,1 %26,0 %
    de 1971 Ă  199025,2 %26,0 %29,6 %
    de 1991 Ă  200514,4 %15,7 %13,2 %
    de 2006 Ă  20148,9 %7,3 %7,4 %

    Ces chiffres traduisent le développement de la commune, à la fois économique, culturel et architectural, pendant l'industrialisation et surtout pendant l'entre-deux-guerres. L'importance relative du parc de logement construit depuis 2006 matérialise sans doute l'impact de l'aménagement du nouveau centre au début des années 2000 ainsi que la reconversion des anciens terrains Renault.

    La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que Boulogne-Billancourt doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux, et est astreinte Ă  payer des pĂ©nalitĂ©s pour l'inciter Ă  accroitre son effort de construction de logements sociaux. Selon Le Parisien, la ville ne disposerait dĂ©but 2019 que de 14,8 %[Note 4] de logements sociaux, soit une pĂ©nalitĂ© de l'ordre de 7 millions d'euros en 2021[61].

    Les prix de l'immobilier et la forte densification urbaine expliquent que la surface des rĂ©sidences principales boulonnaises est en moyenne infĂ©rieure Ă  celle des logements franciliens[62] et altosĂ©quanais[63]. On dĂ©nombre 9 960 logements d'une piĂšce soit 19 %, 16 232 logements de deux piĂšces soit 31,0 %, 13 663 logements de trois piĂšces soit 26,1 % et enfin 12 478 logements de 4 piĂšces et plus soit 23,8 %[64]. 1 760 habitations n'ont ni baignoire, ni douche soit 3,4 % du parc, 50 873 ont un chauffage central soit 97,2 %, alors que 1 460 n'en ont pas soit 2,8 %, 21 485 bĂ©nĂ©ficient d'un box, d'un garage ou d'un parking soit 41,1 % et 7 116 ont deux salles d'eau soit 13,6 %[64].

    À Boulogne-Billancourt, le prix moyen de l'immobilier Ă  la vente est, en juin 2008, de 6 364 euros/m2 pour les appartements et de 8 320 euros/m2 pour les maisons[65]. C'est ainsi la cinquiĂšme ville française oĂč le prix de vente au m2 est le plus Ă©levĂ©. Le prix moyen de l'immobilier Ă  la location est, en juin 2008, de 22,71 euros/m2 par mois[65], ce qui fait de Boulogne-Billancourt la quatriĂšme ville française oĂč le prix de location au m2 est le plus Ă©levĂ© (derriĂšre Neuilly, Levallois et Paris). Dans le nord, le secteur le plus prisĂ© de la ville Ă  vocation rĂ©sidentielle, les prix atteignent trĂšs souvent ceux du 16e arrondissement mitoyen. La demande concernant l'immobilier de prestige porte essentiellement sur les maisons individuelles, les hĂŽtels particuliers et les appartements avec terrasse, prĂšs des portes de Boulogne-sur-Seine, du stade Roland-Garros, du parc Edmond-de-Rothschild, dans l'avenue Robert-Schuman, le boulevard d'Auteuil et dans les rues privĂ©es[66].

    Parcs et jardins

    Parc de Billancourt Ă  l'emplacement des anciennes usines Renault.

    Toponymie

    Boulogne-Billancourt tient son nom de la ville de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. La paroisse situĂ©e autour d'un Ă©cart d'Auteuil appelĂ© Mesnuls-lĂšs-Saint-Cloud, est crĂ©Ă©e en 1330 pour permettre des pĂšlerinages mariaux plus prĂšs de Paris que ceux, trĂšs populaires, de la ville nordiste, et ainsi accorder plus aisĂ©ment des indulgences. Boulogne-sur-Mer, antique Bononia, a elle-mĂȘme vu son nom changer prĂ©cocement par imitation de celui de la ville italienne de Bologne[67]. La paroisse parisienne s'est appelĂ©e Boulogne-la-Petite avant de recevoir en 1793 le nom d'usage de Boulogne-sur-Seine, pour marquer l'agrandissement d'un tiers de son territoire jusqu'Ă  la Seine sur des terrains appartenant jusqu'alors Ă  Saint-Cloud. Elle a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e Boulogne-Billancourt en 1926, Ă  la suite de l'annexion en 1859 de Billancourt, autre Ă©cart qui Ă©tait restĂ© rattachĂ© Ă  Auteuil.

    Boulogne-Billancourt est souvent appelée par la population locale et sur certains panneaux signalétiques simplement Boulogne, son nom officiel lors de son érection en commune en 1790[68]. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-Billancourt, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la différencier de Boulogne-sur-Mer.

    Pour Billancourt, voir Billancourt (Hauts-de-Seine).

    Les Menus, Billancourt, le fief Baudoin, les Longs Prés, les Abondances

    Ces noms de quartiers font partie des toponymes de Boulogne qui remontent au Moyen Âge.

    Bellefeuille, Ăźle Seguin, Parc des Princes, le Point du Jour

    La toponymie moderne garde trace de l'évolution d'un village de villégiature en une banlieue de Paris.

    Histoire

    Le futur Boulogne est au Haut Moyen Âge une campagne verte et boisĂ©e oĂč se dresse vers 630, le pont de Saint-Cloud et autour de 841, le gibet royal. À partir de 1109, un hameau de bĂ»cherons de la paroisse d'Auteuil, Les Menuls-lĂšs-Saint-Cloud, se transforme en village viticole, illustrant la renaissance capĂ©tienne qu'exalte en 1260 la construction sur son terrain communal par sainte Isabelle de l'abbaye de Longchamp, futur centre de la vie culturelle de l'aristocratie parisienne, et qui culmine localement en 1330 par l'Ă©rection Ă  sa lisiĂšre sud de l'Ă©glise Notre-Dame par Philippe le Long. Cette seconde construction de prestige se redouble de l'institution selon la volontĂ© du dĂ©funt Philippe le Bel, pĂšre du roi, de ce qui deviendra le principal pĂšlerinage des Parisiens et de l'accession cette mĂȘme annĂ©e au statut de paroisse indĂ©pendante : Boulogne-la-Petite, en rĂ©fĂ©rence Ă  Boulogne-la-Grande, actuelle Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pĂšlerinage Ă  la Vierge de Boulogne-la-Grande Ă©tait tellement cĂ©lĂšbre Ă  l'Ă©poque, que Philippe le Bel a crĂ©Ă© un lieu pour ce pĂšlerinage en Île-de-France, Ă  destination des fidĂšles du secteur qui ne pouvaient se dĂ©placer jusqu'Ă  la cĂŽte.

    Du village du XVIe siĂšcle Ă  la ville du XXe siĂšcle

    Boulogne a Ă©tĂ© dĂ©truite, semble-t-il, au cours de la guerre de Cent Ans et reprend son dĂ©veloppement quand François Ier s'installe au chĂąteau de Boulogne au nord de Longchamp, alors territoire boulonnais. AprĂšs la Fronde et le transfert de la Cour Ă  Versailles, reliĂ© par un nouveau pont, puis Ă  Saint-Cloud sous la RĂ©gence et jusqu'Ă  l'installation dans ce mĂȘme chĂąteau de la Reine, qui fait elle aussi construire sa route en 1760, les courtisans, allant ou revenant de Paris par ces nouvelles voies, couvrent la paroisse de villĂ©giatures Ă  l'instar de l'ancienne manse de Billancourt. SimultanĂ©ment, un, puis deux faubourgs de blanchisseurs Ă  leur service se forment Ă  chaque entrĂ©e du village.

    À la RĂ©volution, le village de Boulogne la Petite est agrandi de presque un tiers en acquĂ©rant le territoire que possĂ©dait Saint-Cloud le long de la rive droite de la Seine et la commune adopte en 1790 le nom de Boulogne-sur-Seine.

    TrÚs à la mode sous le Consulat et le Premier Empire, la ville s'urbanise au XIXe siÚcle et se voit diminuée de Longchamp sous le Second Empire puis est agrandie, en 1860, du Parc des Princes aménagé par Haussmann et de Billancourt aménagé par le baron de Gourcuff. Les combats et l'occupation prussienne consécutifs au siÚge de Paris durant la guerre de 1870 ruinent Boulogne. Toutefois, elle attendra 1926 pour adopter le nom de Boulogne-Billancourt.

    La Belle Époque y voit naĂźtre l'industrie aĂ©ronautique et automobile, Farman, Salmson et surtout Renault, dont les usines finissent par recouvrir une grande partie du territoire.

    La banlieue ouvriĂšre qu'elle est devenue dĂšs avant la guerre de 1914-1918 est transformĂ©e entre les deux guerres par AndrĂ© Morizet en une ville Ă  l'architecture typique des annĂ©es Trente oĂč s'Ă©panouit le cinĂ©ma français.

    PĂ©riode contemporaine

    Boulogne-Billancourt est aujourd'hui le premier pÎle urbain de la région aprÚs Paris auquel il est physiquement intégré.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[69], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et est le chef-lieu de son arrondissement de Boulogne-BillancourtaprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1893 du canton de Neuilly-sur-Seine, annĂ©e oĂč elle devient le chef-lieu du canton de Boulogne-Billancourt. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine la commune est divisĂ©e entre trois cantons dont elle Ă©tait le chef-lieu, le canton de Boulogne-Billancourt-Sud, le canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Est et le canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Ouest[68]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Boulogne-Billancourt-1 et de celui de Boulogne-Billancourt-2

    Pour l'élection des députés, une partie de la ville est rattachée à neuviÚme circonscription des Hauts-de-Seine et le reste à la dixiÚme circonscription des Hauts-de-Seine[70].

    Intercommunalité

    Boulogne-Billancourt et SÚvres ont créé le la communauté d'agglomération Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Selon un Ă©lu vert de Boulogne-Billancourt, « au-delĂ  du discours convenu sur la mutualisation des moyens, il s’agissait surtout d’éviter Ă  Boulogne-Billancourt (l'une des villes les plus riches de France) de payer la pĂ©nalitĂ© due au Fonds de solidaritĂ© de la rĂ©gion Île-de-France (FSRIF) du fait du manque de logements sociaux Ă  Boulogne-Billancourt (environ 11 % au lieu des 20 % requis par la loi). SĂšvres avec 25 % de logements sociaux rĂ©duit en effet le manque de Boulogne-Billancourt dans ce domaine. En contrepartie, SĂšvres voit ses taxes et notamment son taux de taxe professionnelle baisser lĂ©gĂšrement (de 9,98 % Ă  8,73 %) pendant que Boulogne-Billancourt voit le sien encore plus lĂ©gĂšrement monter (de 8,67 % Ă  8,73 %) »[71].

    PassĂ©es les divergences qui avaient empĂȘchĂ© les deux agglomĂ©rations de n'en faire qu'une Ă  leur crĂ©ation respective en 2003 et 2004, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Arc de Seine et la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val de Seine fusionnent le sous le nom de communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Seine Ouest[72] - [73].

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[74].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succÚde à la communauté d'agglomération éponyme[75].

    La commune est Ă©galement membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, dont elle accueille le siĂšge.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste UMP-UDI-MoDem-NC-PCD menĂ©e par le maire sortant Pierre-Christophe Baguet obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 20 641 voix (57,84 %, 44 conseillers municipaux Ă©lus dont 16 communautaires), devançant trĂšs largement les listes menĂ©es respectivement par[76] :
    - Pierre-Mathieu Duhamel (DVD, 9 534 voix (26,72 %, 7 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires ;
    - Pierre Gaborit (PS-EELV-MRC, 5 506 voix, 15,43 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire.
    Lors de ce scrutin, 49,22 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2019 en France, les Ă©lecteurs ont placĂ© en tĂȘte les listes de Nathalie Loiseau (LREM - Renaissance avec 40,86 des suffrages exprimĂ©s, suivie par celle de François-Xavier Bellamy (LR - Union de la droite et du centre avec 16,14 % des suffrages (41,40 % d'abstention)[77].

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[78], la liste LR-SL-MoDem-UDI-LC-MR-PA conduite par le maire sortant Pierre-Christophe Baguet remporte la majoritĂ© absolue des suffrages, avec 14 166 voix (56,05 %, 45 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 mĂ©tropolitains), devançant les listes menĂ©es par[79] :
    - Antoine de Jerphanion (DVD, 4 023 voix, 4 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Evangelos Vatzias (LREM, 2 426 voix, 9,59 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Judith Shan (PS-UDE-PRG-PP- ND, 2 035 voix, 8,05 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Pauline Rapilly-Ferniot (EÉLV-DiEM25, 1 964 voix, 7,77 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Isabelle GoĂŻtia (PCF-G.s-FI-DVG, 659 voix, 2,60 %, pas d'Ă©lus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,92 % des électeurs se sont abstenus[80]. La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[81].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 000 et 149 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 55[82].

    Projet de fusion de communes

    Les maires d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt ont annoncĂ© en leur volontĂ© de fusionner les deux communes sous le rĂ©gime des communes nouvelles, provoquant une polĂ©mique avec les oppositions locales, qui dĂ©noncent « un arrangement politique insupportable » et demandent un rĂ©fĂ©rendum local. Les deux communes ont alors adoptĂ© au cours de l'Ă©tĂ© 2016 leur projet de fusion rassemblant 200 000 habitants aux portes de Paris[83]. Cette fusion Ă©tait prĂ©vue le et aurait permis de « dĂ©gager des marges pour baisser les impĂŽts » selon le maire Pierre-Christophe Baguet[84] - [85] - [86] - [87]. Le projet atteint un point mort pour manque de financement rĂ©gional. Pierre-Christophe Baguet annonce en fin d'annĂ©e 2017 que le projet est en "stand-by"[88].

    Liste des maires

    Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Boulogne-Billancourt :

    Liste des maires successifs de Boulogne-Billancourt depuis la Libération de la France[89]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    20 octobre 1944 17 février 1965[90] Alphonse Le Gallo[91] SFIO Ancien secrétaire adjoint de mairie, résistant
    DĂ©putĂ© de la Seine (32e circ.) (1962 → 1965)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine (1945 → 1965)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine[92] (1958 → 1959)
    Président du Comité local de Libération, décédé en fonction
    26 mars 1965 21 mars 1971 Albert Agogué Soc.ind.[93]
    (ex-SFIO)
    Fondé de pouvoirs de banque retraité
    21 mars 1971[94] 21 mai 1991 Georges Gorse UDR
    puis RPR
    Professeur puis ambassadeur
    Ministre du Travail (1973 → 1974)
    DĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine (10e puis 9e circ.) (1967 → 1993)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Boulogne-Billancourt-Nord-Est (1967 → 1988)
    DĂ©missionnaire[95]
    21 mai 1991[96] 25 juin 1995 Paul Graziani RPR Administrateur civil au ministùre de l'Économie et des finances
    Premier adjoint au maire (1971 → 1991)
    DĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine (10e circ.) (1973 → 1978)
    SĂ©nateur des Hauts-de-Seine (1986 → 1995)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine (1982 → 1988)
    25 juin 1995 17 mars 2007[97] Jean-Pierre Fourcade[98] UDF-PR
    puis DL
    puis UMP
    Inspecteur des finances
    Ministre (Gouv. Chirac I, Barre I et II) (1974 → 1977)
    SĂ©nateur des Hauts-de-Seine[99] (1977 → 2011)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Saint-Cloud (1973 → 1989)
    Maire de Saint-Cloud (1971 → 1992)
    PrĂ©sident de la CA Val de Seine (2004 → 2008)
    DĂ©missionnaire
    17 mars 2007[100] 21 mars 2008 Pierre-Mathieu Duhamel[101] UMP Ancien haut fonctionnaire, chef d'entreprise
    21 mars 2008[102] En cours
    (au 15 février 2023)
    Pierre-Christophe Baguet UMP
    puis LR
    Conseiller en communication
    DĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine (9e circ.) (2008 → 2012)
    PrĂ©sident de GPSO (2010 →)
    Président du SMCVS[103]
    Conseiller dĂ©partemental de Boulogne-Billancourt-1 (2015 →)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[104] - [105] - [106]

    Fiscalité locale

    La gestion municipale est marquĂ©e par une grande stabilitĂ© fiscale et des taux modĂ©rĂ©s, liĂ©s notamment Ă  l'importance du tissu Ă©conomique de la ville. En 2019 et depuis dix ans, le taux de taxe fonciĂšre (ville et Établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest) est de 8,01 %, soit le plus bas des villes de plus de 100 000 habitants. Il en est de mĂȘme pour le taux de taxe d'habitation, de 17,87 % en 2019, le deuxiĂšme plus faible derriĂšre la ville de Paris[107].

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Comme cent quarante-trois autres communes de la région, Boulogne-Billancourt délÚgue production et la distribution de l'eau potable au SEDIF.

    Enseignement secondaire public

    Au sein de l'AcadĂ©mie de Versailles, Boulogne-Billancourt fait partie, avec Issy-les-Moulineaux, Saint-Cloud, SĂšvres, Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville-d'Avray et Chaville du bassin d'Ă©ducation de Boulogne-Billancourt[109]. La ville administre 16 Ă©coles maternelles et 12 Ă©coles Ă©lĂ©mentaires communales. Le dĂ©partement gĂšre 4 collĂšges et la rĂ©gion Île-de-France 2 lycĂ©es publics[110]. Un second lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral est envisagĂ© pour le nouveau quartier de Billancourt.

    Le lycée Jacques-Prévert (en), anciennement Paul-Bert, est le seul lycée public d'enseignement général pour une population attendue de prÚs de cent trente mille habitants. Il offre :

    • une prĂ©paration au baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral (sections L, ES et S)[111] ;
    • une prĂ©paration au baccalaurĂ©at sciences et technologies de la gestion, STMG ;
    • une classe prĂ©paratoire aux grandes Ă©coles BCPST (« Agro-VĂ©to ») ouverte en septembre 2008[112]. Il s'agit de la seule classe prĂ©paratoire aux grandes Ă©coles de la ville de Boulogne-Billancourt ;
    • un Brevet de Technicien SupĂ©rieur, BTS Audiovisuel[113], trĂšs recherchĂ© par les sociĂ©tĂ©s de communication et d'audiovisuel de la ville qui sont parties prenantes Ă  la formation. Un trĂšs faible nombre des candidatures est retenu pour les cent vingt places disponibles. Les Ă©tudiants bĂ©nĂ©ficient de deux plateaux de tĂ©lĂ©visions et de leurs rĂ©gies trĂšs bien Ă©quipĂ©s.
    • un Brevet de Technicien SupĂ©rieur, BTS Design graphique option numĂ©rique.
    • un DSAA (DiplĂŽme SupĂ©rieur en Arts AppliquĂ©s) Design graphique et narration multimĂ©dia.
    Le lycĂ©e polyvalent Étienne- Jules-Marey.

    Le second lycĂ©e public, le lycĂ©e professionnel polyvalent portant le nom d’Étienne-Jules Marey[114], forme environ sept cents Ă©lĂšves aux mĂ©tiers de

    Les collÚges publics boulonnais proposent aux espoirs des clubs sportifs, ACBB, TCBB, et Voltigeurs de Boulogne, des classes de sixiÚme et de cinquiÚme dont l'emploi du temps leur permet de retrouver leurs entraßnements sportifs le lundi et le vendredi dÚs quinze heures[115]. Le projet de l'extension de ces emplois du temps calqué sur le modÚle d'outre Rhin aux classes de quatriÚme et troisiÚme puis aux lycées est à l'étude[116].

    • CollĂšge Paul-Landowski. Le collĂšge Landowski propose aux futurs virtuoses et concertistes des « classes Ă  horaires amĂ©nagĂ©s musique », CHAM, en partenariat avec le Conservatoire de Boulogne.
    • CollĂšge Bartholdi.
    • CollĂšge Jean-Renoir (construit pour remplacer le collĂšge de la rue Heinrich).
    • CollĂšge Jacqueline-Auriol (construit en 2010 pour remplacer le collĂšge du VIeux-Pont): 9 797 m2, 600 Ă©lĂšves, un gymnase, un internat de 32 places, une UnitĂ© LocalisĂ©e d'Inclusion Scolaire pour 8 collĂ©giens handicapĂ©s et le Centre d'Information et d'Orientation.

    Enseignement secondaire privé

    Entrée du lycée Notre-Dame de Boulogne, un établissement privé sous contrat.
    École et collùge Dupanloup.

    Avec quatre écoles maternelles, quatre écoles élémentaires, deux collÚges privés et un lycée, l'enseignement privé catholique de Boulogne forment la communauté scolaire Saint-Jean-Baptiste de Boulogne[117] :

    • Saint-Alexandre (une Ă©cole maternelle et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire),
    • François-d'Assise (une Ă©cole maternelle et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire),
    • Saint-Joseph du Parchamp (une Ă©cole maternelle, une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et un collĂšge),
    • Dupanloup (une Ă©cole maternelle, une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et un collĂšge),
    • Notre Dame de Boulogne, lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique[110].

    Ce dernier délivre le baccalauréat général (L, ES et S) et le baccalauréat sciences et technologies de la gestion (STG).

    Depuis 1935, un enseignement privé sous contrat est dispensé dans le cadre des études de la Torah et du Talmud, depuis la maternelle jusqu'au lycée par le groupe scolaire Rambam (en), un des premiers établissements scolaires juifs à avoir été ouvert en France. Le lycée Rambam[118] prépare au seul baccalauréat général (L, ES ou S), auquel il obtient réguliÚrement un taux de réussite élevé (classé septiÚme du département par L'Express[119]).

    Les cours d'Aguesseau, collĂšge et lycĂ©e privĂ©s sis 16 rue d'Aguesseau, luttent, depuis plus de quarante ans, par des classes Ă  effectif rĂ©duit, des enseignants spĂ©cialisĂ©s, des Ă©tudes dirigĂ©es, contre l’échec scolaire avec un succĂšs certain : une moyenne calculĂ©e sur vingt ans de 80 % de l'ensemble des Ă©lĂšves rĂ©ussit soit au brevet des collĂšges soit au baccalaurĂ©at, ES ou S.

    L'École maternelle bilingue ARCO IRIS est une Ă©cole privĂ©e fondĂ©e en 2018 situĂ©e 31 cours de l'ile Seguin Ă  Boulogne Billancourt. Sa pĂ©dagogie est centrĂ©e sur l’optimisme et les dĂ©fis de demain, pour enfants de 2,5 Ă  6 ans, inspirĂ©e par Montessori, Reggio et Martenot. Elle dispose d'un espace spacieux et lumineux, d'une cour semi-privative et idĂ©alement situĂ©e Ă  deux pas du parc de Billancourt. L'Ă©cole est dĂ©clarĂ©e au rectorat et s'attache Ă  suivre le programme de l'Ă©ducation nationale en respectant le rythme des enfants, dĂšs 2,5 ans. L'enseignement est dispensĂ© en français et en anglais.

    Enseignement supérieur

    SituĂ©e en bord de Seine, Ă  proximitĂ© du mĂ©tro Pont de saint-Cloud, l'ESSCA (École SupĂ©rieure des Sciences Commerciales d'Angers) est une Grande Ecole de commerce crĂ©e en 1909. L'ESSCA propose plusieurs formations : un cursus en cinq ans (programme « Grande École ») qui dĂ©livre le grade de Master, deux diplĂŽmes de premier cycle (bac +3), cinq Masters en alternance, trois MastĂšre en sciences (MSc) et un MastĂšre spĂ©cialisĂ© (MS).

    L'école est également implantée à Angers, Lyon, Bordeaux, Cholet, Aix-en-Provence, Budapest et Shangai. Elle est triplement accréditée (AACSB, EQUIS, EPAS), fait partie de la Conférence des grandes écoles et son master en management est classé 51e meilleur master en management au monde par le prestigieux Financial Times[120].

    Le centre, installé dans l'ancien siÚge social de l'aluminier Carnaud Emballage, accueille deux facultés de l'université Paris Descartes présidée par la professeur Frédéric Dardel :

    L'École de Management de Bordeaux, fondĂ©e en 1874, regroupe depuis 2008 Ă  Boulogne trois de ses enseignements :

    • un mastĂšre spĂ©cialisĂ© Achats Internationaux' (MAI),
    • un mastĂšre spĂ©cialisĂ© en logistique alias Global supply chain management (ISLI),
    • un mastĂšre spĂ©cialisĂ© en Management du Patrimoine et de l’Immobilier (IMPI).

    Le lycée Jacques-Prévert héberge deux BTS (audiovisuel et multimédia), un DSAA ainsi qu'une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre).

    Formation continue et professionnelle

    Outre les quatre-vingt-dix places réservées à la formation continue au BTS audiovisuel délivré par le lycée Jacques-Prévert et les BTS du lycée Notre-Dame de Boulogne, la ville abrite plusieurs établissements d'enseignement professionnel supérieur :

    • le CFA, Centre de Formation d'Apprentis, des comĂ©diens ;
    • le Conservatoire National des Arts et MĂ©tiers, installĂ© dans les locaux du lycĂ©e Jules-Marey, dispensent certaines formations pour adultes Ă  diverses fonctions de l'entreprise[110] ;
    • la Chambre des MĂ©tiers de l'Optique, installĂ©e en face du groupe scolaire de la rue de SĂšvres, prĂ©pare Ă  un BTS d'opticien ;
    • La compagnie privĂ©e de thĂ©Ăątre Les Enfants de la ComĂ©die, sise dans les anciens locaux de la CAT, 82 rue du Point-du-Jour, et agrĂ©Ă©e par l'Éducation Nationale pour prĂ©parer Ă  l'option thĂ©Ăątre du baccalaurĂ©at, propose, sur sĂ©lection, une classe prĂ©paratoire aux concours d'entrĂ©e aux Écoles SupĂ©rieures d'Art Dramatique (TNB, ENSATT, Conservatoire de Paris, Cours Florent, Studio d'AsniĂšres, TNS...) et un stage en troupe professionnalisant (participation au festival d'Avignon 2010 par exemple) ;
    • Le Centre des Arts du Cirque, le Cirque Nomade, agrĂ©Ă© par l'Éducation Nationale, propose Ă  la mĂȘme adresse une formation professionnelle en horaires amĂ©nagĂ©s aux arts du cirque ;
    • L'ISRP, Institut SupĂ©rieur de RĂ©Ă©ducation Psychomotrice, Ă©tablissement privĂ©, forme sept cent cinquante psychomotriciens.

    Le GRETA 92 Sud dispense des cours du soir en gestion et communication au sein des collÚges Jacques-Prévert et Bartholdi.

    Des cours du soir de langues sont dispensés aux adultes, pour une somme symbolique, au sein du collÚge Bartholdi, 60 rue de l'Ancienne-Mairie, par l'Association Philotechnique, fondée par la municipalité vers 1871 et homologuée en 1895, en particulier pour accueillir les étrangers non francophones, mais aussi pour favoriser une évolution professionnelle. L'association Ozanam, 55 rue de Silly, propose des cours d'alphabétisation.

    Le CITL Madeleine-Vinet, géré, ainsi qu'un foyer d'hébergement, par l'association Le Grand Chemin, offre, sente de la Pyramide, des activités d'insertion sociale et professionnelle aux handicapés mentaux.

    La ville organise, en liaison avec l'Institut Catholique, une université populaire, le Forum Universitaire, accessible sans condition. Les personnalités les plus reconnues dans leur domaine viennent y donner des conférences, donnant lieu à débats. La qualité des intervenants donne à cette université inspirée de Thelem un niveau digne des grands établissements sans pour autant s'adresser à des spécialistes. L'inscription est d'un coût modique.

    Conservatoire de musique et de danse

    Marcel Landowski, directeur de la musique au ministÚre de la Culture aprÚs-guerre, a réformé les méthodes pédagogiques tant dans les écoles que dans les conservatoires. Alors également conseiller municipal, il a fait du conservatoire municipal de Boulogne son projet pilote, le conduisant à devenir le Conservatoire à rayonnement régional qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire le troisiÚme en importance (1350 élÚves, 49 disciplines, 100 enseignants) en France aprÚs ceux de Paris et de Lyon[123].

    Il est abrité par le Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille et dispose d'un auditorium, tantÎt salle de concert, tantÎt scÚne de danse. L'aménagement à la pointe aval de l'ßle Seguin d'un auditorium de 600 places prévoit d'y réunir les locaux du Conservatoire de Boulogne et de la Maßtrise des Hauts-de-Seine[124].

    L'École de Musique et de Danse de Boulogne Billancourt (1200 Ă©lĂšves), dispense aux enfants dĂšs leur plus jeune Ăąge une formation musicale ou une formation chorĂ©graphique en complĂ©ment de l'enseignement gĂ©nĂ©ral.

    Le Conservatoire Ă  Rayonnement RĂ©gional prend le relais pour les adolescents sĂ©lectionnĂ©s. Les classes de danse classique et de danse contemporaine dĂ©livrent, chacune dans leur domaine, un Certificat d'Études Musicales et un DiplĂŽme d'Études Musicales, diplĂŽmes nationaux reconnus par le ministĂšre de la Culture. Outre les classes pour chaque instrument, le conservatoire musical offre une classe de composition et une classe de musique ancienne. Les Ă©tudes sont sanctionnĂ©es par un Certificat de Fin d'Études Musicales et un DiplĂŽme d'Études Musicales, pareillement reconnus.

    Une classe d'ingĂ©nierie du son[125], accessible sur concours, dĂ©livre un certificat non reconnu par l'Éducation Nationale mais reconnu, et trĂšs recherchĂ©, par la profession, le « certificat Boulogne ».

    Depuis 2010, le PÎle Supérieur Paris-Boulogne-Billancourt, en partenariat avec l'université Paris-IV, forme une cinquantaine de comédiens et prépare cent vingt élÚves au DiplÎme National Supérieur Professionnel de Musicien. Il participe au programme Erasmus. La classe de musique ancienne du conservatoire, qui constitue un des départements du PSPBB, se produit tous les jeudis non chÎmés à la Chapelle Royale dans le cadre du Centre de Musique Baroque de Versailles.

    Jardins d'enfants

    • École Montessori, fondĂ©e en 1985, 35 enfants de 18 Ă  36 mois.
    • Maison de l'Enfant, fondĂ©e en 1985 : pĂ©dagogie centrĂ©e sur les apprentissages par l'art, pour des enfants de 2 Ă  6 ans.

    Santé

    L'hÎpital Ambroise-Paré, appartenant à l'Assistance publique - HÎpitaux de Paris.

    Boulogne-Billancourt est adhĂ©rent et membre du conseil d'administration du RĂ©seau français des Villes-SantĂ© de l'OMS[126] et participe Ă  la mise en Ɠuvre de projets de santĂ© comme le Programme national de nutrition santĂ© (PNNS initiĂ© par l'INPES) et le Plan national de lutte contre le cancer[127].

    HĂŽpitaux

    DĂ©pendant depuis le Haut Moyen Âge des hospices de Saint-Cloud, la commune accueille en outre depuis 1921 un hĂŽpital de l'Assistance Publique - HĂŽpitaux de Paris, l'hĂŽpital Ambroise-ParĂ©. Il a Ă©tĂ© reconstruit en 1969 Ă  l'extrĂȘme nord de la commune (avenue Charles-de-Gaulle)[128] et offre 468 lits, l'unique Ă©quipement d'imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) de la commune et un service d'urgence pĂ©diatrique. Dans le cadre d'une refonte des 37 hĂŽpitaux AP-HP en 13 groupes hospitaliers, cet hĂŽpital devrait s'allier d'ici 2012 avec l'hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© de Garches et l'hĂŽpital Sainte-PĂ©rine-Paris XVIe[129].

    La clinique chirurgicale de Boulogne-Billancourt (CCBB) est le second hÎpital général de la commune en nombre de lits et d'opérations et assure un service d'urgences permanent.

    Cliniques de spécialités

    Le centre chirurgical des Princes (ex-clinique Victor-Hugo) s'est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie de la face et de l'Ɠil, la chirurgie mammaire ainsi que dans l'endoscopie digestive et la chirurgie proctologique.

    Le centre clinique de la porte de Saint-Cloud (CCPSC) est un centre d'oncologie offrant une unité de radiothérapie, une unité de curiethérapie et une unité d'hospitalisation dans le cadre de chimiothérapies.

    La clinique Montevidéo, spécialisée dans la recherche et le traitement des addictions, traite, dans des conditions hÎteliÚres élevées et avec discrétion, toutes les formes modernes de la toxicomanie et de la dépendance sans toxiques[130].

    L'institut européen de chirurgie esthétique et plastique (IECEP)[131] est une clinique chirurgicale privée et agréée de neuf médecins pratiquant, depuis 1989, la chirurgie esthétique.

    Hospices

    Maison de retraite des Abondances.

    Le centre de gérontologie des Abondances, inauguré en 1897, a triplé sa capacité d'accueil en 1932.

    L'établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes (EHPAD) Résidence Sainte-AgnÚs est géré par la Croix-Rouge. Il comprend cinquante-huit logements, pour moitié réservés à des personnes nécessitant une assistance médicale, pour moitié attribués par la municipalité.

    La résidence Saint-Benoßt offre soixante-six places médicalisées et une petite unité de prise en charge de patients séniles.

    La clinique Clinea du pont de SÚvres, ouverte en 2009, appartient au groupe privé Orpea. Elle offre sur un total de cent vingt lits, outre des lits de gériatrie et de soins de suites polyvalents, des lits d'hémato-cancérologie.

    Maisons de retraites

    La résidence du Rouvray, gérée par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) accueille rue des Abondances cent anciens combattants et victimes de guerre valides, semi-valides ou invalides.

    La résidence des Pins est une maison de retraite de grand standing non médicalisée.

    Le Foyer Soleil est géré par le centre communal d'action sociale (CCAS). Il accueille des personnes ùgées autonomes dans quinze studios et quinze deux piÚces.

    Le centre d'action sociale de Paris gÚre rue Damiens cinquante-huit logements pour personnes ùgées, dont la moitié sont attribués par la municipalité de Boulogne-Billancourt.

    Secteur psychiatrique

    Boulogne-Billancourt est divisé par la rue Gallieni en deux secteurs psychiatriques, Boulogne-Nord, 92G14, et Boulogne-Sud et SÚvres, 92G15, rattachés respectivement au service du Dr Annie Daigremont et au service du Dr Renaud Espaze au sein de l'hÎpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif. La réforme Bachelot prévoit de réduire le nombre de médecins consultants et d'équipes infirmiÚres à un seul secteur.

    • Le CMP, centre mĂ©dico psychologique de Boulogne-Nord, 31 rue Fernand-Pelloutier, outre ses fonctions normales de dispensaire, offre une consultation de thĂ©rapie familiale et supervise un appartement communautaire au Forum.
    • CMP, centre mĂ©dico psychologique de Boulogne-Sud, 3 rue Nationale.
    • HĂŽpital de jour, 50 rue des Abondances, dĂ©tachĂ© du service 92G15 de l'hĂŽpital PGV de Villejuif.
    • CATTP, Centre d'Accueil ThĂ©rapeutique Ă  Temps Partiel de Boulogne Nord, 19 rue des Quatre-CheminĂ©es,
    • CATTP, Centre d'Accueil ThĂ©rapeutique Ă  Temps Partiel de Boulogne Sud, 41, rue Saint-Denis
    • Centre de consultation en alcoologie, 13 bis rue Rieux, dĂ©tachĂ© Ă  l'hĂŽpital de Saint Cloud.
    • Centre mĂ©dico-psychologique pour enfants, 41 rue Saint-Denis.
    • CMPP, Centre MĂ©dico Psycho PĂ©dagogique, 12 rue Émile-Landrin.

    Indépendamment de ces unités de soins extra hospitaliers, la DASS offre deux points d'accueil et de prévention aux familles :

    • PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Nord, 103 rue de Paris.
    • PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Sud, 181 allĂ©e du Forum.

    Dispensaires

    • Centre de dĂ©pistage du sida, au sein de l'hĂŽpital Ambroise-ParĂ©, anonyme et gratuit.
    • Le dispensaire de la Croix-Rouge, 233 boulevard Jean-JaurĂšs, abrite une Maison mĂ©dicale de garde (MMG) qui sert aux mĂ©decins libĂ©raux de l'Amicale mĂ©dicale de Boulogne-Billancourt (AMBB) de permanence de soins jusqu'Ă  minuit (20 h les dimanches et jours fĂ©riĂ©s) en coordination avec le service d'aide mĂ©dicale urgente (le 15). Il comporte en outre un centre de soins dentaires pour enfants et adolescents.
    • Le CREMSOP, Centre de rĂ©Ă©ducation et d’exploration mĂ©dico-sportive de l’Ouest parisien[132], regroupe des spĂ©cialistes des pathologies du sport et de la rĂ©Ă©ducation fonctionnelle, sportive ou non (accouchement, surpoids, Ăąge
).
    • La clinique Desfeux est un centre de radiologie et un cabinet de groupe.
    • Clinique mutuelle dentaire Renault

    Depuis la fermeture de la clinique du BelvĂ©dĂšre, en 2003, il n'existe plus de maternitĂ© Ă  Boulogne-Billancourt. En mai 2009, la municipalitĂ© dit rĂ©flĂ©chir Ă  la construction d'une maternitĂ© publique sur le terrain vacant situĂ© Ă  l'angle de la rue Thiers et de l'avenue Édouard-Vaillant[133], mais le gouvernement, qui est engagĂ© dans une politique de regroupement des unitĂ©s, ne prĂ©voit aucune ouverture.

    Les siÚges de SOS Amitié, centre de prévention du suicide, et de SOS 92, service de consultations à domicile vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sont à Boulogne.

    Le centre de planning familial se trouve Ă  Issy-les-Moulineaux, dans l'hĂŽpital Corentin-Celton,

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune comprend un commissariat de police, une police municipale et une caserne de pompiers.

    En 2016, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales observe 529 actes de violence physique, soit 2,3 pour 1 000 habitants, 95 cambriolages soit 0,56 pour 1 000 habitants, 35 affaires de stupéfiants soit 0,17 pour 1 000 habitants.

    Boulogne-Billancourt relĂšve du tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt, du tribunal judiciaire de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal pour enfants de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, du tribunal de commerce de Nanterre, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[134].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Boulonnais. Estimant que cette appellation ignore les quartiers de Billancourt, certains - notamment chez les Verts - suggÚrent qu'on les nomme Boulo-billancourtois[135].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[136] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 120 911 habitants[Note 6], en augmentation de 3,41 % par rapport Ă  2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6002 4812 3783 2665 3235 9936 9067 8477 602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11 37813 94417 34318 96521 55625 82530 08432 56937 418
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    44 41649 96957 02768 00875 55986 23497 37979 41093 998
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    106 641109 008103 578102 582101 743106 367110 251116 220119 645
    2020 - - - - - - - -
    120 911--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[137].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  36,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 21,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,0 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 56 941 hommes pour 64 393 femmes, soit un taux de 53,07 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[138]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,7
    5,9
    75-89 ans
    7,9
    12,5
    60-74 ans
    13,7
    18,3
    45-59 ans
    18,8
    23,9
    30-44 ans
    22,8
    20,7
    15-29 ans
    19,4
    17,8
    0-14 ans
    15,7
    Pyramide des ùges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[139]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,1
    75-89 ans
    7,2
    12
    60-74 ans
    13,2
    19,2
    45-59 ans
    19,4
    22,6
    30-44 ans
    22,1
    20,1
    15-29 ans
    18,7
    20,4
    0-14 ans
    17,8

    Manifestations culturelles et festivités

    La premiĂšre fĂȘte connue Ă  Boulogne, comme dans toutes les seigneuries viticoles, fut, Ă  partir du dĂ©but du XIIIe siĂšcle, la Saint-Vincent, le 22 janvier, moment oĂč les serfs et affranchis employĂ©s Ă  la vigne et les bourgeois impliquĂ©s dans son commerce s'emparaient de la ville de leur seigneur, l'abbĂ© de Montmartre. Devenue kermesse municipale, elle se dĂ©roulait jusqu'Ă  la derniĂšre guerre les trois derniers dimanches d'aoĂ»t Ă  Boulogne et les quatre dimanches prĂ©cĂ©dents PĂąques Ă  Billancourt[140].

    Festivals

    • Salon artistique international (premiĂšre Ă©dition en 1991), organisĂ© par la FARGR (FĂ©dĂ©ration des amicales rĂ©gionales du groupe Renault) : prĂ©sente chaque annĂ©e une centaine d'artistes contemporains autour d'un thĂšme choisi.
    • Salon du livre (premiĂšre Ă©dition en 2007), Ă  l'espace Paul-Landowski : Ă©choppes, dictĂ©e publique, confĂ©rences, rencontres d'auteurs, prix, etc.
    • Festival du plaisir du cinĂ©ma (premiĂšre Ă©dition en 2011) : prĂ©sentation thĂ©matique d'un cinĂ©ma de la joie de vivre, moment de culture de l'enthousiasme conçu comme un service public. Le Festival qui donne des ailes, du 1er au 4 avril 2011, dirigĂ© par Caroline Mitchell.
    • Festival Premier Regard, en janvier depuis 2002. Un festival de court-mĂ©trage rĂ©servĂ© aux jeunes rĂ©alisateurs, organisĂ© en partenariat avec le lycĂ©e PrĂ©vert (qui prĂ©pare au BTS d'audiovisuel).
    • Salon High Score : depuis 2002, cet Ă©vĂ©nement consacrĂ© au rĂ©tro gaming permet Ă  tous de (re) dĂ©couvrir les titres ayant marquĂ© l'histoire du jeu vidĂ©o grĂące Ă  des consoles en accĂšs libres, des tournois, des concours mais aussi des ateliers dĂ©couverte et des confĂ©rences. Il a lieu chaque annĂ©e et fĂȘtera ses dix ans lors de la version 2012.

    BBMIX

    Boulogne-Billancourt Mix (premiÚre édition en 2005) est un festival international annuel de trois jours, dans la derniÚre semaine d'octobre, de musique rock, pop, folk, électronique et de la scÚne artistique qui l'accompagne, danse, lumiÚres
 BBMIX est la rencontre entre de jeunes groupes d'avant-garde et des groupes ou des chanteurs mythiques. C'est l'occasion de découvrir les nouveaux talents et les nouvelles pratiques acoustiques ou scénographiques autour d'un moment de nostalgie au Carré Belle Feuille.

    Manifestations musicales

    Entrée du conservatoire à rayonnement régional (centre Georges-Gorse).
    • Concours international de composition de la ville de Boulogne-Billancourt : organisĂ© en avril par le Conservatoire de Boulogne, ouvert aux Ă©lĂšves de conservatoires de tous pays, dotĂ© d'un prix, et donnant lieu Ă  une exĂ©cution publique des partitions des candidats retenus.
    • Point d'orgues : sĂ©rie de concerts d'orgues gratuits donnĂ©s d'octobre Ă  mars par les conservatoires musicaux de l'Ouest parisien, en particulier sur l'orgue baroque de Notre-Dame et sur l'orgue KƓnig de l'auditorium du Conservatoire de Boulogne.

    Portes ouvertes

    • Ateliers portes ouvertes, ouverture au public pendant un week-end d'octobre des nombreux ateliers d'artistes boulonnais (plus de cent ateliers) Ă  l'occasion du Concours des talents boulonnais et de son exposition au centre Landowski, « Exposez vos talents » (premiĂšre Ă©dition en 2009). Les laurĂ©ats sont exposĂ©s trois semaines dans le hall de l'hĂŽtel de ville dessinĂ© par l'architecte Debat-Ponsan.
    • JournĂ©es du patrimoine, comme partout en France
 mais avec le patrimoine boulonnais. La municipalitĂ© organise habituellement des prĂ©sentations particuliĂšres.
    • FĂȘte du sport, prĂ©sentation mi-septembre au public des activitĂ©s sportives dans les diffĂ©rentes salles mises librement Ă  disposition Ă  cette occasion et festival des inscriptions sur un stand.

    FĂȘtes locales

    • Carnaval des enfants, tous les mardis gras Ă  la mairie.
    • Forum des associations, foire aux inscriptions Ă  chaque rentrĂ©e, Ă  la mairie.
    • Feu d'artifice la veille du 14 juillet.
    • Bal des pompiers le 14 juillet Ă  la caserne, 55 rue GalliĂ©ni.
    • FĂȘte des familles, organisĂ©e une fois par an par la mairie.
    • MarchĂ© du Ramadan, une fois par an selon le calendrier lunaire, au Forum Bas.
    • FĂȘte de la musique, animations musicales par quartier au solstice d'Ă©tĂ©.
    • FĂȘte des quais, organisĂ©e un week-end de septembre au club nautique, quai Le Gallo, par l'AQBB, association des habitants mariniers.

    Manifestations sportives

    Équipage de l'Émulation nautique de Boulogne, en fĂ©vrier 1889.
    • Semi-marathon de Boulogne, quatre mille sept cents coureurs, Ă  la mi-novembre (premiĂšre Ă©dition en 1996). Record masculin : 1 h 00 min 12 s (Nicolas Manza, Kenya, en 2008), fĂ©minin : 1 h 09 min 26 s (Dado Firehiwot, Éthiopie, en 2009), mais tous les Ăąges participent.
    • TrophĂ©e Alain Calmat (premiĂšre Ă©dition en 2006), compĂ©tition nationale de patinage artistique amateur (jeunes patineurs hors premiĂšre division), dĂ©but mai.
    • Concours Pierre Creusevaut de lancer (« casting ») lĂ©ger (premiĂšres Ă©preuves au dĂ©but du XXe siĂšcle[141]), compĂ©tition nationale et internationale d’entraĂźnement au lancer de pĂȘche en mer, dĂ©but mai.
    • TrophĂ©e Henri Bresson de lancer de pĂȘche Ă  la mouche pour amateurs (le lancer se fait sur cibles posĂ©es sur le gazon), dĂ©but mai.
    • Tournoi Émile Serrurier, tournoi rĂ©gional de football par catĂ©gories d'Ăąges jusqu'Ă  moins de treize ans, un week-end de mi-juin.
    • Les Sept Jours de Boulogne, tournoi international de hockey sur glace par catĂ©gories d'Ăąges jusqu'Ă  moins de treize ans[142], derniĂšre semaine avant la fermeture annuelle de la Patinoire.
    • Concours national de saut d'obstacles de Boulogne-Billancourt (premiĂšre Ă©dition en 1991) au parc Rothschild et rĂ©compensĂ© par le Grand Prix Ă©questre de la ville de Boulogne-Billancourt, un week-end de mi-juin.
    • FĂȘte Basque, fĂȘte folklorique et sportive organisĂ©e par la ligue d'Île-de-France de pelote basque au fronton de Paris, 8 quai Saint-ExupĂ©ry Ă  Auteuil, lieu d'entrainement de la section de l'ACBB, un dimanche de mi-juin.
    • Grand Prix de Boules de la ville de Boulogne-Billancourt[143].
    • Championnat de pĂ©tanque des sociĂ©taires de l'ACBB[144].
    • Concours Robert Chauvin, compĂ©tition des pĂ©tanquistes retraitĂ©s, dĂ©but juin[144].
    • FĂȘte du Judo, impressionnante journĂ©e de dĂ©monstrations d'arts martiaux divers et d'initiations gratuites au dojo Philippe-Pradayrol, 30 rue de Seine, fin juin.
    • Spectacle familial de fin d'annĂ©e de la section gymnique de l'ACBB au stade des Dominicaines, fin juin.
    • Nautique 92 (premiĂšre Ă©dition en 2009), initiation gratuite Ă  la voile, Ă  l'aviron, au canoĂ« et Ă  kayak Ă  l'Ăźle Monsieur, pendant le mois de juillet.
    • TraversĂ©e Hauts de Seine-Paris Ă  l'aviron (30 kilomĂštres), organisĂ©e depuis 2009 par la ligue rĂ©gionale, depuis l'Ăźle Monsieur, en septembre.
    • Inter-CITL, rencontre sportive pour handicapĂ©s organisĂ©e par les ateliers thĂ©rapeutiques, mi-juin.

    En outre, les familles boulonnaises dont les enfants sont inscrits Ă  l'ACBB, leurs amis et le public participent rĂ©guliĂšrement aux fĂȘtes du club auxquelles donnent lieu les compĂ©titions dĂ©partementales, interdĂ©partementales et rĂ©gionales de chaque section.

    Sports et loisirs

    Boulogne-Billancourt a trois clubs sportifs municipaux, l'ACBB, le TCBB et le COB.

    ACBB

    L'Ă©quipe de football seniors de l'ACBB football (en orange) qui Ă©volue en DH Île-de-France (ici lors du match contre Paris SG C du 11 septembre 2011.

    L'Athletic Club de Boulogne-Billancourt, doté par la municipalité, accueille les enfants dans le cadre d'une pratique extra scolaire. Depuis sa création, le club joue un rÎle d'intégration social essentiel. Il participe profondément aux développements des relations sociales entre Boulonnais. Ce club est pour cette raison composé d'une multitude de sections, répondant aux attentes des familles.

    • L'aĂ©roclub est installĂ© Ă  l'aĂ©rodrome de Saint-Cyr, prĂšs de Versailles ;
    • la section aviron est basĂ©e sur l'autre rive de la Seine, Ă  SĂšvres dans l'Ăźle Monsieur ;
    • la section escrime utilise comme salle d'armes une salle du stade du groupe scolaire Thiers, rue du DĂŽme ;
    • la section Ă©quitation dispose d'une partie du parc du chĂąteau Rothschild ;
    • la section natation s'entraĂźne sur les lignes qui lui sont rĂ©servĂ©es Ă  certaines heures dans le bassin de vingt-cinq mĂštres de la piscine municipale ;
    • la section hockey partage la patinoire olympique avec l'École de patinage artistique, association aujourd'hui indĂ©pendante ;
    • la section judo dispose d'un dojo au stade Paul-Souriau, rue de Seine ;
    • la section hand-ball occupe ce mĂȘme stade ;
    • la section basket s'entraĂźne dans le stade du lycĂ©e Jacques-PrĂ©vert ;
    • la section athlĂ©tisme utilise le stade Le Gallo, rue de SĂšvres ;
    • Le tennis utilise les cours du stade Le Gallo et ceux de Longchamp, 19 boulevard Anatole-France ;
    • le gymnase des Dominicaines, 11 rue de Clamart, est Ă©quipĂ© d'une salle d'escalade ;
    • la section cyclisme a ses bureaux rue Yves-Kermen ;
    • le ping-pong dispose de salles dans le sous-sol de la piscine ;
    • le rugby se pratique au stade de Mortemart en bordure du bois de Boulogne, sur le territoire parisien de Longchamp ;
    • la section badminton s'entraĂźne dans deux gymnases diffĂ©rents (le gymnase du collĂšge Jean-Renoir et le gymnase MaĂźtre-Jacques) ;
    • la section volley-ball s'entraĂźne dans trois gymnases (le gymnase Couchot, le COSEC des Dominicaines et le gymnase Jacqueline-Auriol).

    Il y a bien d'autres sections Ă  l'ACBB, trente-trois au total, triathlon, musculation, pĂ©tanque, gymnastique, sports adaptĂ©s aux handicapĂ©s, danse, yoga, pĂȘche
 Les inscriptions se font sur place.

    L'ACBB a en outre des objectifs de résultats en compétition qui l'ont fait conduire plusieurs fois certains de ses adolescents sélectionnés au sommet. L'ACBB s'est distingué au cours de compétitions olympiques ou internationales, en particulier dans le cyclisme et le patinage, le hockey et le judo. Sa section cyclisme, qui est à l'origine du club, avec des anciens champions, Jacques Anquetil 1959/1960 a été la premiÚre pépiniÚre de champions d'aprÚs-guerre et par là a contribué de façon déterminante à faire du vélo le sport populaire qu'il est aujourd'hui en France. C'est dans sa section judo qu'une méthode d'enseignement, aujourd'hui imitée par les maßtres japonais, a été mise au point, permettant la popularisation de ce sport en France. C'est à l'école de Jacqueline Vaudecrane, à la patinoire de Boulogne-Billancourt, que le patinage français s'est hissé à son plus haut niveau.

    TCBB

    Le Tennis club de Boulogne-Billancourt exploite les courts de tennis de Longchamp, à la lisiÚre du bois de Boulogne, et les cours du stade Alphonse-Le Gallo, le long de la Seine. Ces derniers bénéficieront du réaménagement de l'ensemble du complexe sportif Le Gallo.

    COB

    Le COUR, Club olympique des usines Renault, fondĂ© en 1917 dans un souci d'hygiĂšne sociale pour les ouvriers Ă  partir d'un club sportif des policiers de la ville, et renommĂ© par Louis Renault en 1920 Club olympique de Billancourt, comportait en 1937 une section aviation de deux cent quarante-quatre aviateurs ou mĂ©caniciens qui a payĂ© un trĂšs lourd tribut durant les combats de 1939[145]. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale et la nationalisation des usines Renault, il est devenu le club du comitĂ© d'Entreprise et a connu son heure de gloire grĂące, entre autres, Ă  Michel Jazy. Une querelle avec les dirigeants du CE a entraĂźnĂ© l'arrĂȘt brutal de son financement en 1994. Aujourd'hui, le COB, 40 rue de Meudon, se limite Ă  organiser des randonnĂ©es pĂ©destres Ă  raison de trois par mois. Voir article sur la section volley-ball, 3 fois champion de France.

    CS Boulogne

    Équipe de footfive crĂ©Ă©e en octobre 2010.

    Clubs d'entreprises

    • Les Voltigeurs de Billancourt

    Club du secteur audiovisuel, ses sections d'arts martiaux (une sélection en Coupe du Monde de karaté en 2010) et de ping-pong (www.vbping.com) qui s'entrainent au stade des Dominicaines rue de Clamart sont toutefois ouvertes à tout public.

    • Entente Sportive Renault

    Le club du constructeur automobile historique s'investit dans la vie de la ville Ă  l'occasion du semi-marathon de Boulogne-Billancourt.

    Sport au troisiĂšme Ăąge

    L'association ANRAB, Association des nouveaux retraités et assimilés de Boulogne-Billancourt, hébergée au centre George-Gorse, organise des activités sportives douces (gymnastique aquatique, taï chi, yoga, vélo, pétanque, randonnée
).

    Sport hors club

    On trouve également à Boulogne-Billancourt plusieurs salles privées d'arts martiaux ainsi que des clubs de tennis privés, des salles de gymnastiques de « mise en forme ».

    Des tennis et tables de ping-pong en ciment sont en libre-service parc de la GlaciĂšre, Ă  cĂŽtĂ© de la patinoire. Le terrain de sport 58 avenue Édouard-Vaillant est aussi en libre-service, de mĂȘme que, en dehors des heures d'entraĂźnement rĂ©servĂ©es, le stade Le Gallo.

    Footing, parcours de santé et sports de plein air se pratiquent dans les espaces verts voisins de Boulogne, bois de Boulogne, parc de Saint-Cloud, et ßle Saint-Germain. Cette derniÚre n'est pas ouverte aux cyclistes. Ceux-ci se retrouvent, sans formalité et avec beaucoup de chaleur, formant « La Gazelle », tous les dimanches matin sur la piste entourant l'hippodrome de Longchamp.

    Presse Locale

    • Boulogne Magazine IndĂ©pendant, magazine disponible dans les commerces boulonnais[146].

    Médias municipaux et départementaux

    • B.B. Informations, mensuel municipal distribuĂ© dans les boĂźtes aux lettres de tous les habitants.
    • C.C.E.J. Mag, trimestriel du conseil communal des enfants et des jeunes, diffusĂ© par les Ă©coles aux Ă©lĂšves de cours Ă©lĂ©mentaire 2 et cours moyen Ă  3 600 exemplaires.
    • HDS.mag, bimensuel prĂ©sentant l'activitĂ© politique et l'agenda culturel du dĂ©partement, Ă©ditĂ© par le service communication du conseil dĂ©partemental des Hauts-de-Seine, correspondant au site Hauts-de-Seine et distribuĂ© dans les boĂźtes aux lettres de tous les Ă©lecteurs.
    • Site de la mairie, boulognebillancourt.com.
    • Extranet de la mairie « espace famille » enregistrant en ligne inscriptions et paiements.
    • RĂ©seau d'informations municipales par panneaux d'affichage Ă©lectronique disposĂ©s dans les rues.
    • Affichage en temps rĂ©el du nombre de places disponibles dans les garages publics souterrains par panneaux d'affichage Ă©lectronique dĂ©diĂ©s et disposĂ©s dans les rues.

    MĂ©dias culturels

    Le catalogue en ligne du réseau des médiathÚques est publié sur le site de la mairie.

    • Kiosk, supplĂ©ment culturel de BBI.
    • CarrĂ© Belle-Feuille, prĂ©sentation annuelle du thĂ©Ăątre municipal.
    • Programme en ligne de l'universitĂ© populaire, le Forum universitaire de l'ouest parisien.
    • Revue en ligne des collections, expositions et confĂ©rences du musĂ©e des AnnĂ©es Trente par l'Association des Amis du MA30.
    • BnH, BibliothĂšque numĂ©rique pour le handicap.

    MĂ©dias associatifs

    • ACBB Magazine, trimestriel du club de sport municipal ;
    • l'e-bb, journal Ă©lectronique de proximitĂ©.

    Télévision

    Cultes

    Les Boulonnais disposent de lieux de culte chrétiens (catholicisme, orthodoxie ou protestantisme), d'un lieu de culte juif et d'un lieu de culte musulman.

    Culte catholique

    Depuis janvier 2010, la commune de Boulogne-Billancourt fait partie du doyenné de Boulogne, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[147].

    Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte catholique relÚvent des quatre paroisses de Boulogne-Billancourt[148] :

    Les frÚres et pÚres du prieuré Sainte-GeneviÚve de la communauté Saint-Jean s'occupent du service pastoral de la paroisse Sainte-Cécile, depuis 1992.

    Culte orthodoxe

    L'Ă©glise orthodoxe russe Saint-Nicolas-le-Thaumaturge[153], 132 bis, rue du Point-du-Jour, construite en 1927 par souscription de rĂ©fugiĂ©s russes blancs, dĂ©truite en 1943, reconstruite en 1953, autrefois et longtemps dĂ©pendante de l'archevĂȘchĂ© des Ă©glises orthodoxes russes en Europe occidentale, une juridiction du patriarcat ƓcumĂ©nique de Constantinople dont l'archevĂȘque a dĂ©cidĂ© en septembre 2019 de rejoindre le patriarcat de Moscou.

    Comme d'autres paroisses refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote des paroissiens, rattachée au Vicariat de tradition russe auprÚs de la Métropole de France[154], ce qui lui permet de rester fidÚle au patriarcat de Constantinople. Les vigiles sont chantées en slavon le samedi à dix-huit heures et l'office liturgique dominical a lieu le matin.

    Culte protestant

    La ville compte une Église rĂ©formĂ©e, membre de l'Église protestante unie de France. Elle se rĂ©unit dans le temple protestant de Boulogne-Billancourt, inaugurĂ© en 1898 et recensĂ© Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.

    Il y a aussi quatre lieux de culte Ă©vangĂ©liques : l'Ă©glise « Eau Vive », membre de l'Union d'assemblĂ©es protestantes en mission (UAPM) et de la FĂ©dĂ©ration protestante de France (FPF)[155], la « maison de l'Évangile », Ă©glise Ă©vangĂ©lique de Boulogne-Billancourt[156], mission fille de la Christian and Missionary Alliance (Colorado Springs), la chapelle Saint-Pierre qui abrite la communautĂ© chrĂ©tienne du Point du Jour, Église baptiste membre de l'European Baptist Alliance (Prague) au sein de la FĂ©dĂ©ration des Églises Ă©vangĂ©liques baptistes de France (FEEBF), et un poste d'Ă©vangĂ©lisation de l'ArmĂ©e du salut[157].

    Culte israélite

    Un oratoire a été ouvert entre 1881 et 1896[158] à Boulogne-Billancourt. Le temple établi ultérieurement rue Saint-Denis a été transféré en 1911 dans le bùtiment actuel construit ad hoc. Depuis 2007, le centre communautaire israélite de Boulogne-Billancourt fait office de synagogue pour Billancourt. En outre, un centre Loubavitch a ouvert en 2009.

    Culte musulman

    La ville accueille depuis 1981 le centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt (CCCMBB). InstallĂ© en 2004 dans un ancien atelier dĂ©saffectĂ© des usines Renault, il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en 2011, dans une mosquĂ©e neuve de 2 000 m2 et comprend deux salles de priĂšres, une pour les hommes et une pour les femmes, des salles de cours d'arabe classique et de soutien scolaire, ainsi que diverses structures d'accueil[159].

    Économie

    Boulogne-Billancourt est un des principaux pÎles économiques de la région parisienne. AprÚs son passé fortement marqué par plusieurs aventures industrielles, Boulogne-Billancourt s'est tourné résolument vers le secteur tertiaire (9 entreprises sur 10 en font partie, 85 % des emplois localisés dans la commune y sont concentrés)[160], et notamment les services aux entreprises, comme le montre le graphique ci-contre. De maniÚre plus générale, une entreprise sur deux dans la commune est une société de services, tout comme plus d'un tiers des emplois s'y concentrent[161].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2005, les moyennes des revenus nets imposables par foyer fiscal :

    En 2007, la population boulonnaise se plaçait, au regard de la proportion, par rapport Ă  la population totale, de rĂ©sidents payant l'impĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune, en 5e position parmi les villes françaises de plus de 20 000 habitants (derriĂšre Neuilly-sur-Seine, Saint-Cloud, Versailles et Saint-Germain-en-Laye)[164].

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 39 018 €, ce qui plaçait Boulogne-Billancourt au 3 015e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[165].

    Emploi

    Au 31 décembre 2011, le taux de chÎmeurs de catégorie A dans la population active s'élevait à 9,3 % (Insee).

    Entreprises

    Répartition des entreprises localisées à Boulogne-Billancourt dans les différents secteurs, hors agriculture et administration, en janvier 2005[166].

    Avec 936 nouvelles entreprises crĂ©Ă©es en 2006, Boulogne-Billancourt se place comme la ville des Hauts-de-Seine la plus attractive en termes de crĂ©ations d'emplois, devant les communes de Neuilly-sur-Seine (690 entreprises nouvelles en 2006) et d'AsniĂšres-sur-Seine (534 entreprises)[167]. Bien que placĂ©e en deuxiĂšme position des villes les plus attractives en Île-de-France[168], elle reste trĂšs loin derriĂšre Paris, oĂč 28 917 entreprises sont apparues en 2006. La mĂȘme annĂ©e, la ville hĂ©bergeait plus de 12 000 entreprises, soit le deuxiĂšme plus grand parc francilien, aprĂšs la capitale française[160] (295 420 Ă©tablissements[167]). Parmi ces entreprises, on compte des siĂšges sociaux, principales succursales ou siĂšges France de grands groupes oĂč dominent les acteurs de la communication sous toutes ses formes.

    Boulogne-Billancourt possĂšde Ă©galement une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

    À la diffĂ©rence des parcs d'entreprises tels que La DĂ©fense (180 000 salariĂ©s), Boulogne-Billancourt, au cƓur de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand-Paris-Seine-Ouest (GPSO) (160 000 salariĂ©s), offre aux employĂ©s de ces entreprises un cadre vivant et familial, les facilitĂ©s de Paris avec en plus les espaces verts du parc de Saint-Cloud et du bois de Boulogne[169] - [170]. Dans les annĂ©es Ă  venir, l'Ă©conomie de Boulogne-Billancourt accentuera son essor par le rĂ©amĂ©nagement de l'Ăźle Seguin.

    Commerces

    Le marché Escudier, dans le nord de Boulogne, alterne deux fois par semaine avec celui de Billancourt, les mardis, vendredis et dimanches matin pour le premier, les mercredis et les samedis matin pour le second. Les deux sont couverts mais seul celui de Billancourt bénéficie d'un garage souterrain (payant).

    L'axe principal de Boulogne, le boulevard Jean-JaurĂšs, qui parcourt en ligne droite la ville en son centre du nord au sud, offre deux kilomĂštres et demi de commerce continu, en particulier de commerce de vĂȘtements. Le centre commercial Les Passages, presque au centre gĂ©ographique de la ville, Ă  mi-distance des stations de mĂ©tro Marcel Sembat et Boulogne-JaurĂšs, abrite un peu plus d'une cinquantaine de boutiques sur deux Ă©tages aĂ©rĂ©s.

    Une partie du quai Alphonse-Le Gallo, entre le pont de SÚvres et le pont de Saint-Cloud, est aménagé en centre commercial nautique.

    Tourisme

    Les touristes sont accueillis par un office de tourisme municipal, OTBB, en face de la mairie (métro Marcel Sembat).

    Entre Paris et Versailles, Boulogne-Billancourt offre un bon compromis, Ă  la fois en termes de transport et en termes de prix, pour les organisateurs de circuits touristiques.

    Deux hÎtels de luxe se sont installés à la lisiÚre de Paris. Quatre hÎtels trois étoiles, douze hÎtels deux étoiles et un hÎtel bon marché accueillent en sus les touristes, en particulier lors des événements sportifs du stade du Parc des Princes, du stade Roland-Garros ou du stade Pierre-de-Coubertin et lors des manifestations du parc des expositions de la porte de Versailles ou du CNIT de La Défense.

    Deux restaurants, qui ne sont pas ceux de ces deux hÎtels de luxe, ont obtenu une étoile. Un meilleur ouvrier de France exerce sur une péniche à quai.

    Deux croisiÚres[171] touristiques de courte durée sont organisées sur la Seine au départ du pont de SÚvres pour visiter les trois ßles d'une part, le parcours muséographique du mont Valérien et le bois de Boulogne d'autre part.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[172].

    Église Notre-Dame de Boulogne

    L'église Notre-Dame-des-Menus de Boulogne, construite au XIVe siÚcle[173], est classée monument historique depuis 1862[174]. L'église est un ancien lieu important de pÚlerinage.

    Le chĂąteau de Buchillot.
    Le chùteau Rothschild fut une des plus belles demeures de France et son parc l'un des plus visités d'Europe.

    ChĂąteau Buchillot

    Le chùteau Buchillot est une folie du XVIIIe siÚcle, classé monument historique[175], autrefois annexée au chùteau Rothschild. Les trois bùtiments ont été aménagés en musée Paul-Belmondo. L'atelier de l'artiste est reconstitué. Un des pavillons expose les dessins de l'artiste. Un autre est consacré à des expositions d'artistes contemporains inspirés du style moderniste. Le visiteur est accueilli dans la cour par la célÚbre Jeune Femme en marche.

    ChĂąteau Rothschild

    Le chĂąteau Rothschild a Ă©tĂ© construit de 1855 Ă  1861 dans le style Louis XIV Ă  la demande du banquier James de Rothschild. Il Ă©tait entourĂ© de splendides jardins Ă  la française et Ă  l’anglaise sur trente hectares. Le chĂąteau fut longtemps un lieu de rencontres de la haute sociĂ©tĂ©. Il a ensuite Ă©tĂ© pillĂ© par les nazis et endommagĂ© par les AmĂ©ricains lors de la Seconde Guerre mondiale. Revendu Ă  Khalid Abdulaziz Al Ibrahim[176], il est aujourd’hui totalement abandonnĂ©, en ruine, et subit les dĂ©gradations du temps et des vandales. Environ quinze hectares du parc subsistent en parc public, le reste est Ă  l’abandon avec le chĂąteau ou a fait place Ă  l'autoroute A13 et Ă  l'hĂŽpital Ambroise ParĂ©.

    Synagogue de Boulogne-Billancourt

    La synagogue de Boulogne-Billancourt, située rue des Abondances et de l'Abreuvoir, fut construite par l'architecte Emmanuel Pontremoli, avec des peintures de Gustave Jaulmes (1911) (inscrite monument historique).

    HĂŽtel de ville de Boulogne-Billancourt

    ƒuvre de Tony Garnier finalisĂ©e en collaboration avec Jacques Debat-Ponsan, Paul Landowski, Paul Moreau-Vauthier et AndrĂ© Morizet, l'hĂŽtel de ville de Boulogne-Billancourt a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1934 et inscrit depuis 1975 Ă  l'inventaire des Monuments Historiques, on y admire le mobilier et la dĂ©coration typiques des annĂ©es trente de Jean ProuvĂ©, Joseph Bernard, Alphonse Gentil, François Bourdet et surtout « l'usine », immense hall intĂ©rieur qui apporte la lumiĂšre Ă  trois galeries de bĂ©tons minimalistes superposĂ©es en anneaux allongĂ©s sur lesquelles sont distribuĂ©s les bureaux cloisonnĂ©s de verre. Le visiteur est accueilli depuis 1988 cĂŽtĂ© « palais » par le tableau monumental d'Olivier DebrĂ© qui domine l'escalier intĂ©rieur construit en 1931 sous la supervision de son oncle maternel.

    Église Saint-Nicolas

    L'Ă©glise Saint-Nicolas-le-Thaumaturge est l'une des dix minuscules Ă©glises orthodoxes construites entre les deux guerres dans le sud-ouest parisien par des Russes blancs fuyant la RĂ©volution de 1917. ÉlevĂ©e en 1927 grĂące aux fonds collectĂ©s auprĂšs des ouvriers russes des usines Renault, elle a Ă©tĂ© le centre culturel actif des quelque quatre mille russes de « Billancoursk » dĂ©sireux de perpĂ©tuer en exil la sainte Russie anĂ©antie sur son territoire. DĂ©truite par les bombardements alliĂ©s d'avril 1943, elle n'a Ă©tĂ© reconstruite qu'en 1960, la seconde gĂ©nĂ©ration s'Ă©tant dispersĂ©e et mariĂ©e dans la sociĂ©tĂ© française. Son iconostase est l'Ɠuvre du peintre Valentin Zvetchinsky.

    Restaurée en 2003, l'église abrite depuis la chorale Saint-Nicolas.

    Fontaines et statues

    • Statue apparemment gothique du lion couchĂ©, square Farman ;
    Fontaine aux Lions, provenant de la fontaine de l'Institut, aujourd'hui dans le square des FrĂšres-Farman.

    CimetiĂšres

    Il y a deux cimetiĂšres Ă  Boulogne-Billancourt, le cimetiĂšre de l'Ouest et le cimetiĂšre Pierre-Grenier, totalisant 19 445 concessions et 257 cases de crĂ©mation[177]. Leurs monuments tĂ©moignent de l'embourgeoisement de la ville au XXe siĂšcle et du souvenir de quelques cĂ©lĂ©britĂ©s. Les vestiges de l'ancien cimetiĂšre de Longchamp, ouvert en 1808 et fermĂ© en 1859, demeurent dans le sous-bois du bois de Boulogne oĂč furent fusillĂ©s les communards pris Ă  la bataille du Point du Jour. Le premier cimetiĂšre de Boulogne a Ă©tĂ© celui de Notre-Dame, l'actuel Parchamp, mais il est possible qu'il y eut un lieu d'ensevelissement antĂ©rieur prĂšs de l'ancien gibet. Par ailleurs, l'Ă©cole primaire Billancourt se dresse sur une sĂ©pulture collective Ă©rigĂ©e en 1815 par Jacob Rothschild pour les soldats autrichiens morts durant l'Occupation.

    BibliothĂšque Marmottan

    BibliothĂšque Marmottan.

    Aménagée à l'actuel 7 place Denfert-Rochereau[178] entre 1890 et 1920 dans un style Premier Empire par Paul Marmottan, collectionneur passionné de cette époque, également légataire du musée Marmottan à Paris, le musée, accessible au public, ouvre occasionnellement aux chercheurs et aux historiens les archives de l'Europe napoléoniennes pour lesquelles il a été conçu. Il met à leur disposition un auditorium pour leurs conférences, qui sert aussi de salle de concerts pour une école de musique[179].

    Musée Albert-Kahn

    Jardin japonais du musée Albert-Kahn.

    Le musée départemental Albert-Kahn[180], dixiÚme site le plus visité de la banlieue parisienne[181], comprend :

    • les jardins Albert-Kahn, collection de sept jardins paysagers Ă©voquant les quatre coins du monde ;
    • les Archives de la PlanĂšte, la plus grande collection mondiale de 180 000 m de films et 72 000 documents photographiques autochromes, recueillis avant-guerre par des chasseurs d'images rĂ©munĂ©rĂ©s par des bourses offertes par Albert Kahn. Les films et les autochromes peuvent ĂȘtre visionnĂ©s sur place.

    Des expositions temporaires se tiennent dans ses locaux.

    Des travaux considérables ont été entrepris en 2016, depuis les jardins sont rouverts au public depuis septembre 2019. Quant au musée, aprÚs cinq ans de fermeture en raison de travaux, il accueille à nouveau du public depuis le 2 avril 2022.

    Jardin Paul-Landowski

    Le musée-Jardin Paul Landowski, édifié en souterrain sur ce qui reste des jardins de l'atelier du sculpteur Paul Landowski, présente une centaine de petites sculptures, des maquettes de ses grands monuments comme le Christ de Corcovado ou le mausolée de Sun Yat-sen, et des dessins. Ce musée-jardin est désormais fermé, mais un musée Paul Landowski a été ouvert en 2017 dans le cadre du musée des Années Trente (cf. ci-dessous).

    Musée Renault

    Quatre salles d'un hÎtel particulier du XIXe siÚcle, 27 rue des Abondances, permettent de parcourir l'histoire des usines automobiles et de l'entreprise Renault à travers des films, des documents, des objets, chacune consacrée à :

    • Louis Renault ;
    • l'histoire de la participation de Renault Ă  la course automobile ;
    • l'action sociale (mutuelle, dispensaires, crĂšches, bibliothĂšque, club sportif COB, etc.) ;
    • les mĂ©thodes industrielles dĂ©veloppĂ©es et inventĂ©es chez Renault, en particulier celles de Pierre BĂ©zier.

    Le musée est fermé depuis 2016.

    Musée Paul-Belmondo

    Entrée du musée Paul-Belmondo.

    Le musĂ©e Paul-Belmondo prĂ©sente dans les bĂątiments du chĂąteau Buchillot les deux cent cinquante-neuf sculptures et huit cent soixante-dix-huit dessins lĂ©guĂ©s par ses enfants Ă  la municipalitĂ©. Celui-ci avait son atelier Ă  Paris. Un cabinet des mĂ©dailles expose quatre cent quarante-quatre Ɠuvres fondues par le sculpteur. Le visiteur est accueilli par la cĂ©lĂšbre Jeune fille en marche.

    Studios EMI Pathé-Marconi

    Situés au 62 rue de SÚvres, les studios Pathé-Marconi ont vu défiler les plus grands noms de la scÚne pop-rock des années 1960 à 1990.

    Lors de leur sĂ©rie de concerts Ă  l'Olympia en janvier-fĂ©vrier 1964, les Beatles se rendent aux studios PathĂ©-Marconi pour enregistrer plusieurs titres, dont le cĂ©lĂšbre Can't Buy Me Love qui sera rapidement numĂ©ro 1 en Angleterre et aux États-Unis aprĂšs sa sortie[182].

    The Pretenders, Sting, Keith Emerson, Elton John ou encore les Rolling Stones ont également enregistré aux studios Pathé-Marconi de Boulogne-Billancourt[183]. Le groupe Maison « Les Chats Sauvages » sous contrat « Pathé » ont enregistré tous leurs disques de 1961 à 1964 dans ces studios...

    Les studios ont été détruits à la fin des années 1990 pour construire un supermarché et des habitations.

    Expositions

    • Espace 2030 de l'espace Paul-Landowski, pendant du MA30, exposant des artistes contemporains ;
    • Hall d'exposition temporaire du Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille.

    BibliothĂšques

    La ville de Boulogne-Billancourt propose un réseau[184] organisé de bibliothÚques généralistes ou spécialisées :

    • la MĂ©diathĂšque de l'espace Paul-Landowski ;
    • 3 bibliothĂšques de quartier :
      • MĂ©diathĂšque de Billancourt,
      • MĂ©diathĂšque du Point-du-Jour,
      • MĂ©diathĂšque du Parchamp (prĂšs de Notre-Dame) ;
    • 3 bibliothĂšques spĂ©cialisĂ©es :

    La ville compte Ă©galement d'autres types de structures :

    Musée à ciel ouvert

    Les immeubles de Boulogne-Billancourt constituent une véritable leçon offerte par leurs architectes, tant d'avant-guerre que d'aprÚs-guerre. Leur faible hauteur et leur relatif isolement, contrairement aux pùtés parisiens, permet de les admirer dans leur individualité. Des visites sont organisées pour les adultes ou pour les enfants par l'agence municipale BBT, Boulogne-Billancourt Tourisme.

    Un « parcours des années trente[186] » guide le promeneur principalement à travers le fond des Princes. Parmi les résidences, villas et hÎtels particuliers des années 1930[187] se distinguent :

    • RĂ©alisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit monument historique), comprenant son atelier et appartement (classĂ© monument historique), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite monument historique), Atelier Lipchitz 9 allĂ©e des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des Arts (inscrits monuments historiques) ;
    • Villa Collinet, 8 rue Denfert-Rochereau par Robert Mallet-Stevens Logo monument historique Inscrit MH (1984)[188] - [189];
    • Atelier de Dora Gordine par Auguste Perret, 21 rue du BelvĂ©dĂšre (inscrit monument historique).

    À l'opposĂ©, gĂ©ographiquement et socialement, les spĂ©cialistes admirent, ne serait ce que par contraste, celui des matĂ©riaux par exemple, l'architecture Ă  vocation sociale qui s'exprime Ă  la mĂȘme Ă©poque dans le square des Moulineaux, 2 avenue Pierre-Grenier, et l'ensemble scolaire Ferdinand-Buisson qui le prolonge, 85 rue du Point-du-Jour, au travers d'architectes moins renommĂ©s mais non moins talentueux.

    Ce style moderne international a succĂ©dĂ© Ă  une mode dite du « style Bois de Boulogne », oĂč la meuliĂšre et le ciment supportent des dĂ©corations forestiĂšres et de faux colombages.

    Des Ă©poques antĂ©rieures est conservĂ©e une partie des cinq maisons construites, vers 1760, rue de Montmorency, pour Paul Joseph Foucart, greffier des BĂątiments. De 1860 Ă  1863, EugĂšne Millet, disciple de Viollet-le-Duc, a conduit la restauration de Notre-Dame de Boulogne. L'hĂŽtel Escudier, au Petit Parchamp, Ɠuvre de Jules SĂ©dille, est aujourd'hui le siĂšge d'une Ă©cole privĂ©e.

    • HĂŽtel particulier, au 62 route de la Reine, dessinĂ© par Alexandre Barret, reprĂ©sentatif de l'architecture boulonnaise de la fin du XIXe siĂšcle.
      HÎtel particulier, au 62 route de la Reine, dessiné par Alexandre Barret, représentatif de l'architecture boulonnaise de la fin du XIXe siÚcle.
    • Immeuble 5 rue Denfert-Rochereau construit en 1934 par Georges-Henri Pingusson. Sur la gauche, la grille barre l'accĂšs Ă  la voie privĂ©e allĂ©e des Pins.
      Immeuble 5 rue Denfert-Rochereau construit en 1934 par Georges-Henri Pingusson. Sur la gauche, la grille barre l'accÚs à la voie privée allée des Pins.
    • Rue Denfert-Rochereau.
      Rue Denfert-Rochereau.
    • Rue Montmorency,no 5 et 7.
      Rue Montmorency,
      no 5 et 7.

    Spectacles et conférences

    Le Théùtre de l'Ouest parisien.
    Théùtre de l'Ouest parisien

    Le thĂ©Ăątre de l'Ouest parisien (TOP)[190], 1, place Bernard-Palissy, occupe un bĂątiment qui fut successivement mairie puis salle des fĂȘtes (le bĂątiment moderniste construit avant-guerre pour l'accueillir est aujourd'hui le CarrĂ© Belle-Feuille).

    Théùtres privés
    • La Compagnie des Hauts de ScĂšne - ThĂ©Ăątre[191] se produit sur diffĂ©rentes scĂšnes mais en particulier Ă  l'Espace Paul-Landowski. Elle propose des ateliers Ă  l'Espace Ozanam, 55 rue de Silly.
    • Le thĂ©Ăątre de la ClartĂ© a une double programmation. La premiĂšre est composĂ©e d'artistes en tournĂ©e. La seconde s'adresse spĂ©cifiquement aux enfants. Le thĂ©Ăątre de la ClartĂ© peut ĂȘtre louĂ© pour des fĂȘtes familiales ou des sĂ©minaires d'entreprises, la compagnie proposant Ă©ventuellement ses services. Le thĂ©Ăątre abrite Ă©galement un salon de thĂ©. Enfin, le directeur de la mise en scĂšne dispense une formation en trois ans au mĂ©tier de comĂ©dien.
    • La Blanchisserie gĂ©nĂ©rale du rock organise depuis 2003, dans un restaurant homonyme sous la direction du petit-fils de Paul Troubetzkoy, un festival de rock, en juin (1 500 spectateurs en 2011), et un festival de rock irlandais, en octobre.

    La Seine Musicale

    À la pointe de l'üle Seguin :

    • grande salle de 4 000 places ;
    • auditorium de 1 150 places.
    CinémathÚque Henri-Alekan

    La salle de cinéma Henri-Alekan de l'espace Paul-Landowski rediffuse aussi bien des films récents que des classiques.

    Centre national du jeu

    Le CNJ dispose d'une ludothĂšque associative (adultes, enfants et familles) et d'un espace musĂ©al au sein de l'espace culturel TrapĂšze, situĂ© 17, allĂ©e Robert-Doisneau. Ce lieu de 600 m2 est entiĂšrement consacrĂ© au jeu, sous toutes ses formes, et on y pratique le bridge, les Ă©checs, le go, les jeux de figurines, les jeux de rĂŽle, les jeux de sociĂ©tĂ©, le scrabble
 Le CNJ Ă©labore de nombreuses animations ludiques : conventions (FTL, un Ă©vĂ©nement tournĂ© vers les jeux de simulation Ă  travers le prisme de la science-fiction), festivals (CreaGames, manifestation tournĂ©e vers le processus de crĂ©ation ludique et organisĂ© chaque annĂ©e depuis 2011), tournois, spectacles pour enfants
 Le CNJ possĂšde aussi une collection de 12 000 jeux de 1840 Ă  nos jours, mis en avant lors de cycles d'expositions saisonniers. Anciennement situĂ© au centre culturel Georges-Gorse, le CNJ dĂ©mĂ©nage dans ses nouveaux locaux du TrapĂšze en juin 2012 pour une rĂ©ouverture au public le 12 septembre 2012 (inauguration officielle : 22 septembre 2012).

    Forum universitaire

    Le Forum universitaire, également 60 rue de la Belle-Feuille, est une association qui organise des conférences et des débats animés par les plus éminents spécialistes parisiens. Elle propose à ses adhérents des activités annexes, telle que des visites relatives au sujet des conférences. Sa vice-présidence est exercée par un professeur de l'Institut catholique.

    Autres salles de loisirs
    • CinĂ©ma de la Grand'Place ;
    • Salle de concert du Conservatoire ;
    • Grand auditorium de l'Espace Paul-Landowski ;
    • Petit auditorium de la bibliothĂšque Marmottan ;
    • Salle polyvalente du Forum Haut ;
    • Salle des fĂȘtes de la maison Waleska ;
    • Salle des FougĂšres, sous la Grand'Place.

    L'amĂ©nagement de l'Ăźle Seguin prĂ©voit un multiplexe de seize cinĂ©mas soit 3 200 places[192].

    Personnalités liées à la commune

    Pour les personnalités contemporaines, voir

    Pour les personnages historiques, voir Personnages historiques de Boulogne.

    HĂ©raldique

    Adoptées le 14 février 1898 par le conseil municipal pour réparer l'oubli du gouvernement qui en avait accordé spontanément aux autres grandes villes de France, les armoiries ont été dessinées par le céramiste et chromolithographe Alexandre Edouard Jochum[193] (1839-1915), franc-maçon de la loge « Le Réveil Maçonnique » et maire radical-socialiste[194] de 1896 à 1900.

    Blason de Boulogne-Billancourt

    TaillĂ© de gueules et d’azur Ă  la barque Ă  l’antique d’argent voguant sur des ondes du mĂȘme brochant sur la partition, accompagnĂ©e en chef Ă  dextre d’un poisson posĂ© en pal et Ă  senestre d’une fleur de lis, le tout d’argent.

    La nef est celle de la navigation miraculeuse de la Vierge de Boulogne (sur Mer) qui figure au tympan du porche de Notre-Dame de Boulogne-sur-Seine). Les couleurs sont celles de Paris. Le poisson Ă©voque les antiques pĂȘcheries d'aloses du pont de Saint-Cloud (cf. La SaussiĂšre dans l'article Histoire de Boulogne-Billancourt). La fleur de lys rappelle le destin royal que Philippe le Long, François Ier, Louis XIV, Marie-Antoinette ont donnĂ© Ă  la ville.

    Le logo actuel est tiré du modÚle redessiné dans les années trente par les sculpteurs Jean et Joël Martel dont le Signal marque l'entrée du centre culturel.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Collectif, Boulogne : Notice historique et renseignements administratifs, Imprimerie typographique de l'Ă©cole d'Alembert, sĂ©r. « État des communes Ă  la fin du XIXe siĂšcle », MontĂ©vrain, 1905, 247 pages,
    • Boulogne-Billancourt, Images d'un autre temps, SociĂ©tĂ© Historique et Artistique de Boulogne-Billancourt, Maury imprimeur, 1995, (ISBN 2-910345-02-5),
    • Collectif, 20 ans d'architecture Ă  Boulogne-Billancourt 1920-1940, catalogue de l'exposition de mai-juin 1973 organisĂ©e par la BibliothĂšque Marmottan,
    • Boulogne-Billancourt, Ville d'Art et d'Essai 1800-2000 Hauts-de-Seine, Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France, D.R.A.C. d'Île-de-France, novembre 1997, 116 pages, (ISBN 978-2-905913-22-7),
    • GĂ©rard Abadia (dir.), Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain, IAURIF, Paris, fĂ©vrier 1988, (ISBN 2737101700),
    • FrĂ©dĂ©ric Bon et Guy Michelat, Attitudes et comportements politiques Ă  Boulogne-Billancourt, Armand Colin, Presses de Sciences Po, Paris, 1970, 129 pages, (ISBN 978-2-7246-0247-0),
    • François Bon et Antoine StĂ©phani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, (ISBN 2702207057),
    • Albert Bezançon et GĂ©rard Caillet, Histoire de Boulogne-Billancourt, Ă©ditions JoĂ«l Cuenot, Paris, 1984, 112 pages,
    • Nadine Claverie (prĂ©f. Paul Graziani), De la rĂ©sistance Ă  la dĂ©portation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, FNDIRP, Boulogne-Billancourt, 1994, 63 pages,
    • EugĂšne Couratier, Boulogne en 1870-1871, SociĂ©tĂ© Historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1953, 46 pages,
    • EugĂšne Couratier, Le Parc des Princes, SociĂ©tĂ© historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1955, 57 pages,
    • EugĂšne Couratier, Les rues de Boulogne-Billancourt, SociĂ©tĂ© Historique de Boulogne-Billancourt, 1962, 272 pages,
    • EugĂšne Couratier, Boulogne-Billancourt et son histoire, SociĂ©tĂ© Historique de Boulogne-Billancourt, 1972, 252 pages,
    • Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », LiĂšge, 1995, (ISBN 2870094779), 407 pages,
    • Didier Daeninckx, Initiales B.B. texte de 10 pages publiĂ© dans le recueil Les figurants CitĂ©s perdues Folio Gallimard no 50024 pages 235 Ă  245 (ISBN 978-2-07-035888-5)
    • Jean Grenet (ill. Trichon, prĂ©f. Jules Mahias), Boulogne-Billancourt : son histoire et ses institutions, Le livre d'histoire - Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990,168 pp. (1re Ă©d. Charles Schiller, Paris, 1869, 135 pages), (ISBN 9782877604529),
    • Gilbert Hatry, L'Ăźle Seguin, JCM, Paris, 1991, 110 pages,
    • Jean-Louis Loubet, Alain Michel, Nicolas Hatzfeld, Ile Seguin, Des Renault et des Hommes, E-T-A-I Boulogne-Billancourt, 2004, 192 pages, (ISBN 978-2-7268-9396-8),
    • AndrĂ© Morizet, Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prĂ©dĂ©cesseurs, Hachette, Paris, 1932, 395 pages
    • M. Penel-Beaufin, Histoire complĂšte et inĂ©dite, religieuse, politique, sociale et descriptive de Boulogne-Billancourt depuis les origines jusqu'Ă  nos jours, Imprimerie A. Doizelet, Boulogne-sur-Seine, 1904, 2 vol., 279 et 413 pages
    • Françoise PradaliĂ©, MichĂšle Lefrançois et Emmanuel BrĂ©on (prĂ©f. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, 45 pages,
    • Antoine Le Bas (prĂ©f. Bruno Foucart ; avant-propos Jean-Pierre Fourcade), Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'essai, 1800-2000, Lieux-Dits, coll. « Images du patrimoine », Lyon, 1997, 116 pages, (ISBN 2905913215),
    • Sous la direction de Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos, Le Guide du patrimoine : Île-de-France, p. 140-143, Hachette, Paris, 1992 (ISBN 2-01-016811-9),
    • Documentaire, L'Ăźle Seguin, de Renault Ă  Pinault, de FrĂ©dĂ©ric Biamonti, Antoine Martin Production vers la page du film
    • HĂ©lĂšne Jantzen et Paul Smith, Un site, une usine : Renault Ă  Boulogne-Billancourt, 1992.
    • Fabienne Texier, Boulogne-Billancourt il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Patrimoines & MĂ©dias, 2013.
    • Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'histoire. MusĂ©es, monuments, promenades. Le Guide, Ă©d. du Patrimoine, Centre des monuments nationaux.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. La définition du logement social n'est pas identique entre le recensement et la Loi SRU, ce qui explique des taux semblant différents
    5. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Prononciation en français standard retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
    2. « La Seine Musicale dévoile une programmation séduisante » (consulté le ).
    3. « Cadre de vie : espaces verts dans la ville », sur site de la ville de Boulogne-Billancourt (consulté le ).
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    5. Françoise Pradalié, MichÚle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, p. 12
    6. Françoise Pradalié, MichÚle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 18
    7. « Paris Montsouris, Paris(75), 75m - [1961-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    8. « Climatologie : Paris-Montsouris 75 - Ville de Paris », sur www.lameteo.org (consulté le ).
    9. (fr) « Découvrir la ville - Données générales », sur site de la ville de Boulogne-Billancourt, (consulté le ).
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    11. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Avenue Édouard-Vaillant et avenue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc »[lire en ligne].
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    13. E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Boulevard Jean-JaurÚs »[lire en ligne].
    14. Marie-Pierre Ducol, « De Strasbourg Ă  Jean JaurĂšs », Boulogne-Billancourt Information,‎ , p. 45
    15. Nikopol, « Le trafic automobile à Boulogne-Billancourt », sur le blog d'un Boulonnais, (consulté le )
    16. Marie Kouassi-Dehats, « Moneo : pensez-y ! », Boulogne-Billancourt Information,‎ , p. 51 (lire en ligne)
    17. Marie-Christine Tabet, « La banlieue parisienne applaudit la venue des Vélib' », sur Le Figaro.fr, 17 juillet 2008. (Consulté le 2 novembre 2008)
    18. Sabine Dusch, « Boulogne-Billancourt, les Velib' et... vous! », Boulogne-Billancourt Information, no 374,‎ , p. 46.
    19. Une carte des 21 stations est consultable en ligne : [PDF] « Localisation des stations Velib' à Boulogne-Billancourt », (consulté le 5 avril 2009)
    20. Gireg Aubert, « VĂ©lib’: Boulogne veut ĂȘtre la premiĂšre en banlieue », dans Le Parisien.fr, 1er octobre 2008. ConsultĂ© le 2 novembre 2008
    21. Jean Tricoire, Un siĂšcle de mĂ©tro en 14 lignes - De BienvenĂŒe Ă  MĂ©tĂ©or, 1999, La Vie du Rail, p. 259
    22. Voir le plan du SUBB
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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