Marnes-la-Coquette
Marnes-la-Coquette (prononcĂ© [maÊ.n(É) la ko.kÉtÌȘ] ) est une commune française, la moins peuplĂ©e des communes du dĂ©partement des Hauts-de-Seine en rĂ©gion Ăle-de-France. SituĂ©e Ă l'ouest de la banlieue de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forĂȘt de Fausses-Reposes, cette commune trĂšs boisĂ©e s'est dĂ©veloppĂ©e autour du domaine de Villeneuve-l'Ătang ayant appartenu Ă NapolĂ©on III.
Marnes-la-Coquette | |||||
La façade de la mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Boulogne-Billancourt | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris Seine Ouest |
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Maire Mandat |
Christiane Barody-Weiss 2020-2026 |
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Code postal | 92430 | ||||
Code commune | 92047 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Marnois | ||||
Population municipale |
1 756 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 505 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 49âČ 49âł nord, 2° 10âČ 38âł est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 178 m |
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Superficie | 3,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Cloud | ||||
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | marnes-la-coquette.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec 1 673 habitants et aussi la moins dense avec 481 habitants/km2.
Carte de la commune. Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 348 hectares ; l'altitude varie de 105 Ă 178 mĂštres[1].
La commune se trouve entre deux collines boisĂ©es : d'un cĂŽtĂ© la forĂȘt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'oĂč le nom. C'est l'une des communes les plus boisĂ©es de la rĂ©gion parisienne.
Voies routiĂšres
Marnes-la-Coquette est traversĂ©e par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) â achevĂ©e pour cette partie en 1941 mais rĂ©ellement ouverte Ă la circulation en 1946 â qui constitue depuis 1937 une vĂ©ritable saignĂ©e parallĂšle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (dĂ©classĂ©e en RD 907) â qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches â, Ă partir de l'hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© (ancien hospice BrĂ©zin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis dĂ©classĂ©e RD 407, qui emprunte la rue Yves-Cariou puis la rue Georges-et-Xavier-Schlumberger. Elle est bordĂ©e par le parc de Saint-Cloud, et la forĂȘt de Fausses-Reposes. Ă travers cette forĂȘt la route de l'ImpĂ©ratrice (EugĂ©nie), route forestiĂšre de l'ONF, conduit Ă l'ancien octroi de Versailles de la Porte Verte en longeant les haras de Jardy.
Transports en commun
La commune est desservie par la ligne L du Transilien à la gare de Garches - Marnes-la-Coquette sur la branche de Paris à Saint-Nom-la-BretÚche. Les lignes 426 du réseau de bus RATP et 37 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine desservent également la commune.
Ă pied
Le territoire de Marnes-la-Coquette est traversé par le GR1 (chemin de grande randonnée), entre Saint-Cloud à l'est et Vaucresson à l'ouest.
Urbanisme
Typologie
Marnes-la-Coquette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Marna, Materna en 1626[11].
C'est l'empereur NapolĂ©on III qui, en 1859, autorisa par dĂ©cret la petite ville de Marnes Ă prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lĂšs-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dĂ©pendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de crĂ©er un village au milieu d'une forĂȘt qui lui appartenait. Le nom mĂȘme de Marnes vient de la marne, roche composĂ©e de calcaire et d'argile que l'on trouve dans son sous-sol[12] - [13].
Histoire
Au tournant des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, le domaine de l'Ătang appartient Ă Louis-François-Marie Le Tellier de Barbezieux, secrĂ©taire d'Ătat du roi Louis XIV, puis Ă Michel Chamillart, contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des Finances et secrĂ©taire d'Ătat Ă la Guerre du mĂȘme Louis XIV.
Ă partir de 1710, le chĂąteau de l'Ătang est dĂ©moli et son domaine, composĂ© notamment du chĂąteau de La Marche et de Villeneuve, est dĂ©mantelĂ©. Villeneuve deviendra le chĂąteau de Villeneuve-l'Ătang.
En 1852, Louis NapolĂ©on Bonaparte, alors prĂ©sident de la RĂ©publique, achĂšte le domaine de Villeneuve-lâĂtang. Ce domaine avait appartenu au marĂ©chal Soult pendant le Premier Empire puis Ă la duchesse d'AngoulĂȘme, Marie-ThĂ©rĂšse dauphine de France, qui porta le titre de comtesse de Marnes. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-Gardes destinĂ© Ă accueillir sa garde rapprochĂ©e lorsqu'il rĂ©side au chĂąteau de Saint-Cloud. En 1859-1860 il fait construire l'Ă©glise Sainte-EugĂ©nie[14] - [15] au centre du bourg en l'honneur de son Ă©pouse EugĂ©nie qui apprĂ©ciait l'endroit[16].
En 1878, le domaine devient public. Le chùteau est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministÚre de l'Instruction publique et des beaux-arts.
Une partie du domaine est concĂ©dĂ©e Ă Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches aprĂšs sa dĂ©couverte du vaccin contre la rage. Les expĂ©riences nĂ©cessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturĂ©e et gĂȘne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-Gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succĂšs de sa souscription internationale lui permet d'acquĂ©rir un terrain rue Dutot Ă Paris et d'y faire construire le site principal et siĂšge de l'Institut Pasteur, inaugurĂ© en 1888, celui de Marnes-la-Coquette Ă©tant conservĂ© pour une partie des activitĂ©s.
Villeneuve-l'Ătang devient alors une annexe oĂč Pasteur s'installe souvent l'Ă©tĂ©. Il y meurt le Ă 16 h 40. Sa chambre y est toujours conservĂ©e.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
JusquâĂ la loi du [17], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais aux Hauts-de-Seine Ă la suite d'un transfert administratif effectif le , dans l'arrondissement de Boulogne-Billancourt.
La commune était membre, depuis la création du département des Hauts-de-Seine, du canton de Chaville. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Cloud.
Marnes-la-Coquette relĂšve du tribunal de grande instance de Nanterre, du tribunal d'instance[18] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[19].
Enfin, Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.
Intercommunalité
La commune est devenue membre le de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succÚde à la communauté d'agglomération éponyme[21].
La commune est Ă©galement membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine.
Tendances politiques et résultats
Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour lâEurope du , les Marnois ont trĂšs majoritairement votĂ© pour la Constitution europĂ©enne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux dâabstention de 22 % (France entiĂšre : non Ă 54,67 % - oui Ă 45,33 %)[22].
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle française de 2007[23], le premier tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de SĂ©golĂšne Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 5 %. Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă 79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour SĂ©golĂšne Royal, rĂ©sultat beaucoup plus tranchĂ© que la moyenne nationale[24] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour SĂ©golĂšne Royal. Pour cette Ă©lection prĂ©sidentielle, le taux de participation a Ă©tĂ© trĂšs Ă©levĂ©. On compte 1 054 inscrits sur les listes Ă©lectorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participĂ© aux votes, le taux dâabstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectuĂ© un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit 938 voix se sont exprimĂ©es[23].
Liste des maires
Politique environnementale
Depuis mars 2016, la commune de Marnes-la-Coquette aidĂ©e par ses habitants met en place des « Ă©co-relais » : un habitant ayant un intĂ©rĂȘt particulier pour l'Ă©cologie et l'environnement, surnommĂ© « eco-relais », est identifiĂ© dans chaque quartier de Marnes-la-Coquette et cet habitant se tient Ă la disposition des autres habitants du quartier pour rĂ©pondre Ă leurs questions concernant l'Ă©cologie et l'environnement et leur conseillant de se lancer dans le tri des dĂ©chets et dans le compostage des dĂ©chets organiques[34].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[37].
En 2020, la commune comptait 1 756 habitants[Note 3], en augmentation de 2,57 % par rapport Ă 2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 37,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 874 hommes pour 918 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Une Ă©tude de l'INSEE parue en fĂ©vrier 2023 a montrĂ© c'est que la commune d'Ăle-de-France « oĂč lâon trouve le plus dâentre-soi social », quasi seulement entre riches, trĂšs loin de la mixitĂ© sociale[42].
Enseignement
Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.
Ătablissements scolaires
La ville administre le groupe scolaire Chevalier - la Marche, implanté sur deux sites. Il regroupe les classes maternelles et élémentaires[43].
Il n'y a ni collÚge ni lycée à Marnes-la-Coquette. Les collégiens sont sectorisés sur le collÚge Yves-du-Manoir à Vaucresson ou au collÚge La-Fontaine-du-Roy à Ville-d'Avray. Pour ce qui est des lycées, la commune est rattachée aux établissements Alexandre-Dumas à Saint-Cloud et Pierre-Corneille à La Celle-Saint-Cloud.
Vie universitaire
Il n'y a aucun établissement universitaire au sein de la ville, l'établissement supérieur le plus proche est l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (université de Versailles, IUT de Vélizy-Villacoublay, etc.).
Manifestations culturelles et festivités
Traditionnellement, la fĂȘte de la Saint-Jean d'Ă©tĂ© est fĂȘtĂ©e au square Pasteur.
Sports
Peu de sports sont proposĂ©s au sein mĂȘme de Marnes : football, tennis, marche active, Ă©quitation, judo, danse et danse gymnastique.
La commune a signé un accord avec le groupe de tennis et de football Forest Hill.
La plupart des autres sports sont pratiqués à Ville-d'Avray, Vaucresson et Garches.
Cultes
Depuis , la commune de Marnes-la-Coquette fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[44].
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relÚve de la paroisse Sainte-Eugénie[45] - [46].
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 74 029 âŹ, ce qui plaçait Marnes-la-Coquette au 4e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[47].
Entreprises et commerces
- La Poste.
- Brasserie, restaurant LâHirondelle.
- Restaurant La TĂȘte noire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[48].
Intitulé | Monument classé | Monument inscrit |
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Ăglise paroissiale Sainte-EugĂ©nie, 1, place de la Mairie | x | |
Mairie, 3, place de la Mairie | x | |
Intitulé | Site classé | Site inscrit |
ForĂȘt de Fausses-Reposes | x | |
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang | x | |
Source : Iaurif[49] |
Ăglise Sainte-EugĂ©nie
Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de Napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [14] - [15].
MĂ©morial de l'Escadrille La Fayette
Le MĂ©morial de l'Escadrille La Fayette a Ă©tĂ© inaugurĂ© le . ĂrigĂ© en mĂ©moire des aviateurs français et amĂ©ricains, tous volontaires de l'Escadrille La Fayette engagĂ©s durant la PremiĂšre Guerre mondiale, dont un des As, le major Raoul Gervais Lufbery (1885-1918), comptant 17 victoires homologuĂ©es.
Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des applications de la recherche Louis-Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond-Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[50].
Haras de Jardy
Marnes-la-Coquette hĂ©berge le plus grand centre Ă©questre de France, le haras de Jardy[51]. Il est la propriĂ©tĂ© du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine et a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriĂ©taire-Ă©leveur de chevaux de course de la Belle Ăpoque. Marcel Boussac racheta ce haras et perpĂ©tua la rĂ©putation internationale des chevaux de course issus de cet Ă©levage.
Musée des applications de la recherche
Le Musée des applications de la recherche, installé depuis 1986 dans le Pavillon des Cent-Gardes[52], retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Le musée est ouvert au public au 3, boulevard Raymond-Poincaré et au 3, avenue Pasteur.
Les bĂątiments du domaine sont construits entre 1852 et 1930[53].
Mairie
Le bùtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le [54] - [55].
ChĂąteau de la Marche
Aujourd'hui dĂ©truit, le chĂąteau de La Marche fut, Ă la fin du XVIIe siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, une composante du domaine de l'Ătang. AprĂšs le dĂ©mantĂšlement de ce domaine, en 1710, il a appartenu au financier John Law puis Ă la reine Marie-Antoinette.
Patrimoine social
La commune de Marnes-la-Coquette s'investit en faveur des handicapĂ©s. Elle accueille plusieurs infrastructures afin dâaccueillir ces personnes. On note La GentilhommiĂšre, situĂ©e Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©cole maternelle ou encore l'ESAT « les Ateliers de la GentilhommiĂšre » Ă quelques dizaines de mĂštres. Ăgalement, La Poste de Marnes a Ă©tĂ© sauvĂ©e de la fermeture par l'association Cap devant : « Les 1 500 habitants peuvent de nouveau acheter des timbres, expĂ©dier paquets et recommandĂ©s dans le nouveau relais postal installĂ© Ă lâentrĂ©e de lâEsat [...] »[56].
Marnes-la-Coquette et la littérature
L'acadĂ©micien Thierry Maulnier a donnĂ© sur Marnes-la-Coquette un article oĂč il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est â qui l'ignore dans ce dĂ©partement ? â une sorte de petit miracle, un village du XIXe siĂšcle, un village pour amoureux de Peynet presque entiĂšrement prĂ©servĂ© Ă moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impĂ©ratrice EugĂ©nie. Les metteurs en scĂšne de cinĂ©ma y viennent volontiers pour leurs extĂ©rieurs sur l'adorable place centrale, bordĂ©e d'une Ă©glise miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore rĂ©ussi Ă submerger et ne doit pas submerger »[57].
Marnes-la-Coquette et la chanson
C'est à Marnes-la-Coquette qu'habite, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa trÚs belle propriété La Louque[57]. Cette maison présente des jardins remarquables[58].
Johnny Hallyday et Hugues Aufray possÚdent chacun une villa dans le parc de Marnes[59] - [60] - [61]. Johnny Hallyday meurt à La Savannah, sa villa à Marnes-la-Coquette le . Pendant plusieurs jours, journalistes et fans s'interposeront devant la porte du parc de Marnes pour célébrer le chanteur, l'accÚs à la demeure étant interdit.
Marnes-la-Coquette et le cinéma
- 1951 : La Poison de Sacha Guitry.
- 1953 : Suivez cet homme de Georges Lampin. Les deux scÚnes du début de la fin du film sont tournées à Marnes-la-Coquette : on y voit notamment la gare SNCF et l'école communale.
- 1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch. Plusieurs scĂšnes (dont celle qui clĂŽt le film) se passent Ă Marnes-la-Coquette[62].
- 2017 : à bras ouverts, de Philippe de Chauveron. Bien qu'aucune scÚne n'ait été tournée à Marnes-la-Coquette, l'intrigue est censée s'y dérouler.
Personnalités liées à la commune
- Louis François Marie Le Tellier de Barbezieux, secrĂ©taire d'Ătat du roi Louis XIV, fait construire par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, de 1695 Ă 1701, le chĂąteau de l'Ătang, Ă Marnes-la-Coquette ;
- Michel Chamillart, ministre des Finances et de la Guerre du roi Louis XIV, succĂšde au marquis de Barbezieux comme propriĂ©taire du chĂąteau de l'Ătang et de son domaine ;
- Simon-Nicolas-Henri Linguet (1736-1794) habita le chĂąteau de Marnes-les-Saint-Cloud, et fut maire de la commune en 1791[63].
- Edme Joachim Bourdois de La Motte (1754-1835), médecin, y avait un chùteau.
- Louis-Antoine de France (1775-1844), dernier dauphin de France, porta à partir de 1830 le titre de courtoisie de comte de Marnes, et devint en 1836 prétendant aux trÎnes de France et de Navarre.
- Marie-ThĂ©rĂšse de France (1778-1851), derniĂšre dauphine de France, Ă©pouse du prĂ©cĂ©dent, porta Ă partir de 1830 le titre de courtoisie de comtesse de Marnes. Elle possĂ©dait depuis 1821 le chĂąteau de Villeneuve-l'Ătang, situĂ© Ă Marnes-la-Coquette.
- Louis Pasteur (1822-1895), scientifique, y est mort. Il avait installĂ© son laboratoire de recherche dans le pavillon des Cent-Gardes, au sein de l'ancien domaine impĂ©rial de Villeneuve-l'Ătang.
- Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue, psychologue social, sociologue, y est mort.
- Henri Duparc (1848-1933), compositeur. Il est élu maire en 1884 mais pour un an seulement, son état de santé ne lui permettant plus de poursuivre sa fonction.
- Paul Lehugeur (1854-1933), historien.
- Albert Willemetz (1887-1964), librettiste, lyriciste et scénariste. Il y habitait, y est mort et y est inhumé[64].
- Maurice Chevalier (1888-1972), chanteur et acteur. Il habitait au parc privé de Marnes ; il est inhumé au cimetiÚre communal[64].
- Dwight David Eisenhower (1890-1969), 34e prĂ©sident des Ătats-Unis d'AmĂ©rique. Il a rĂ©sidĂ© une annĂ©e au parc privĂ© de Marnes Ă la « Villa Saint-Pierre »[60].
- Jean de Létraz (1897-1954), auteur de théùtre, y est inhumé[64].
- Thierry Maulnier (1909-1988), journaliste, écrivain de droite, essayiste, critique littéraire et auteur dramatique. Il y est mort et inhumé[64] auprÚs de son épouse Marcelle Tassencourt.
- Porfirio Rubirosa (1909-1965), diplomate dominicain et playboy, y est inhumé[64].
- Jean Marais (1913-1998), acteur. De 1954 Ă 1971, il habitait 10 bis, rue Schlumberger oĂč il fit construire sa maison qui existe toujours. Il y hĂ©bergea rĂ©guliĂšrement son ami, le cinĂ©aste et dramaturge Jean Cocteau (1889-1963)[65].
- Marcelle Tassencourt (1914-2001), actrice et metteur en scĂšne, Ă©pouse de Thierry Maulnier. Elle habitait Ă Marnes.
- Danielle Darrieux (1917-2017), comédienne, a longtemps vécu dans la maison occupée aujourd'hui par la journaliste Tina Kieffer. Elle est inhumée au cimetiÚre communal[66].
- Pierre Schwed (1923-2006), résistant et géostratÚge. Il a résidé au parc privé de Marnes à la « Villa Saint-Pierre ». Il est inhumé au cimetiÚre communal[64].
- Hugues Aufray (1929), auteur-compositeur-interprÚte et guitariste, y a habité de nombreuses années[67] - [59] - [60].
- Jacques Séguéla (1934), publicitaire, y habite[60].
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur, possĂ©dait une villa (« La Savannah ») au parc privĂ© de Marnes, oĂč il est mort[61] - [60] - [59].
- Hamad bin Khalifa Al Thani (1952), ex-émir du Qatar, y possédait une immense propriété au parc privé de Marnes, elle a été mise en vente en 2015[60] - [59].
- Tina Kieffer (1959), journaliste, y habite[60].
- Roland Marchisio (1960), acteur français, y habite.
- Daft Punk, un groupe de musique électronique actif depuis 1993 a installé ses studios à Marnes-la-Coquette[68].
HĂ©raldique, logotype et devise
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Elles peuvent se blasonner ainsi :
De gueules Ă la tĂȘte arrachĂ©e de chien enragĂ© d'or lampassĂ©e et allumĂ©e d'argent, accompagnĂ©e de trois prismes de cristal du mĂȘme, deux en chef, un en pointe, au chef d'azur chargĂ© d'une aigle impĂ©riale française d'or, la tĂȘte contournĂ©e, empiĂ©tant des foudres du mĂȘme (Second Empire). |
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La tĂȘte de chien enragĂ© symbolise l'Ćuvre de Pasteur qui mourut Ă Marnes le . L'aigle impĂ©rial est en souvenir de NapolĂ©on III et de l'impĂ©ratrice, qui par dĂ©cret donnĂšrent le qualificatif de « la Coquette » Ă Marnes. Le chĂątaignier et les deux chĂȘnes sur lequel est posĂ© l'Ă©cu symbolisent la forĂȘt de Fausses-Reposes qui entoure la commune[69].
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre-Henri Machard, Essai historique sur Marnes-la-Coquette, 1932 ; réédité en 1999 (éditions Le livre d'histoire) (ISBN 284435050X).
- Anne-Sophie Beauvais, Le Ghetto, Kero, , 230 p. (ISBN 978-2-7021-6831-8, présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
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