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Marnes-la-Coquette

Marnes-la-Coquette (prononcĂ© [maʁ.n(ə) la ko.kɛtÌȘ] ) est une commune française, la moins peuplĂ©e des communes du dĂ©partement des Hauts-de-Seine en rĂ©gion Île-de-France. SituĂ©e Ă  l'ouest de la banlieue de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forĂȘt de Fausses-Reposes, cette commune trĂšs boisĂ©e s'est dĂ©veloppĂ©e autour du domaine de Villeneuve-l'Étang ayant appartenu Ă  NapolĂ©on III.

Marnes-la-Coquette
Marnes-la-Coquette
La façade de la mairie.
Blason de Marnes-la-Coquette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Christiane Barody-Weiss
2020-2026
Code postal 92430
Code commune 92047
DĂ©mographie
Gentilé Marnois
Population
municipale
1 756 hab. (2020 en augmentation de 2,57 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 505 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 49â€Č 49″ nord, 2° 10â€Č 38″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 178 m
Superficie 3,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Cloud
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
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Marnes-la-Coquette
Liens
Site web marnes-la-coquette.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Elle est la commune la moins peuplĂ©e des Hauts-de-Seine avec 1 673 habitants et aussi la moins dense avec 481 habitants/km2.

    • Situation de Marnes-la-Coquette
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
      Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 348 hectares ; l'altitude varie de 105 Ă  178 mĂštres[1].

    La commune se trouve entre deux collines boisĂ©es : d'un cĂŽtĂ© la forĂȘt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'oĂč le nom. C'est l'une des communes les plus boisĂ©es de la rĂ©gion parisienne.

    Voies routiĂšres

    Marnes-la-Coquette est traversĂ©e par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) — achevĂ©e pour cette partie en 1941 mais rĂ©ellement ouverte Ă  la circulation en 1946 — qui constitue depuis 1937 une vĂ©ritable saignĂ©e parallĂšle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (dĂ©classĂ©e en RD 907) — qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches —, Ă  partir de l'hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© (ancien hospice BrĂ©zin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis dĂ©classĂ©e RD 407, qui emprunte la rue Yves-Cariou puis la rue Georges-et-Xavier-Schlumberger. Elle est bordĂ©e par le parc de Saint-Cloud, et la forĂȘt de Fausses-Reposes. À travers cette forĂȘt la route de l'ImpĂ©ratrice (EugĂ©nie), route forestiĂšre de l'ONF, conduit Ă  l'ancien octroi de Versailles de la Porte Verte en longeant les haras de Jardy.

    Transports en commun

    La commune est desservie par la ligne L du Transilien à la gare de Garches - Marnes-la-Coquette sur la branche de Paris à Saint-Nom-la-BretÚche. Les lignes 426 du réseau de bus RATP et 37 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine desservent également la commune.

    À pied

    Le territoire de Marnes-la-Coquette est traversé par le GR1 (chemin de grande randonnée), entre Saint-Cloud à l'est et Vaucresson à l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Marnes-la-Coquette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].

    Morphologie urbaine

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 32,26 % 112,16
    Espace urbain non construit 19,68 % 68,44
    Espace rural 48,06 % 167,09
    Source : Iaurif[10]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Marna, Materna en 1626[11].

    C'est l'empereur NapolĂ©on III qui, en 1859, autorisa par dĂ©cret la petite ville de Marnes Ă  prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lĂšs-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dĂ©pendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de crĂ©er un village au milieu d'une forĂȘt qui lui appartenait. Le nom mĂȘme de Marnes vient de la marne, roche composĂ©e de calcaire et d'argile que l'on trouve dans son sous-sol[12] - [13].

    Histoire

    Henri Biva, vers 1905-1906, Matin Ă  Villeneuve-l’Étang, huile sur toile, 151,1 Ă— 125,1 cm.

    Au tournant des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, le domaine de l'Étang appartient Ă  Louis-François-Marie Le Tellier de Barbezieux, secrĂ©taire d'État du roi Louis XIV, puis Ă  Michel Chamillart, contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des Finances et secrĂ©taire d'État Ă  la Guerre du mĂȘme Louis XIV.

    À partir de 1710, le chĂąteau de l'Étang est dĂ©moli et son domaine, composĂ© notamment du chĂąteau de La Marche et de Villeneuve, est dĂ©mantelĂ©. Villeneuve deviendra le chĂąteau de Villeneuve-l'Étang.

    Le buste de Louis Pasteur, sur la place de la Mairie, dans le square Pasteur, à l'entrée du parc de Saint-Cloud.

    En 1852, Louis NapolĂ©on Bonaparte, alors prĂ©sident de la RĂ©publique, achĂšte le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au marĂ©chal Soult pendant le Premier Empire puis Ă  la duchesse d'AngoulĂȘme, Marie-ThĂ©rĂšse dauphine de France, qui porta le titre de comtesse de Marnes. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-Gardes destinĂ© Ă  accueillir sa garde rapprochĂ©e lorsqu'il rĂ©side au chĂąteau de Saint-Cloud. En 1859-1860 il fait construire l'Ă©glise Sainte-EugĂ©nie[14] - [15] au centre du bourg en l'honneur de son Ă©pouse EugĂ©nie qui apprĂ©ciait l'endroit[16].

    En 1878, le domaine devient public. Le chùteau est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministÚre de l'Instruction publique et des beaux-arts.

    Une partie du domaine est concĂ©dĂ©e Ă  Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches aprĂšs sa dĂ©couverte du vaccin contre la rage. Les expĂ©riences nĂ©cessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturĂ©e et gĂȘne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-Gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succĂšs de sa souscription internationale lui permet d'acquĂ©rir un terrain rue Dutot Ă  Paris et d'y faire construire le site principal et siĂšge de l'Institut Pasteur, inaugurĂ© en 1888, celui de Marnes-la-Coquette Ă©tant conservĂ© pour une partie des activitĂ©s.

    Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe oĂč Pasteur s'installe souvent l'Ă©tĂ©. Il y meurt le Ă  16 h 40. Sa chambre y est toujours conservĂ©e.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Jusqu’à la loi du [17], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais aux Hauts-de-Seine Ă  la suite d'un transfert administratif effectif le , dans l'arrondissement de Boulogne-Billancourt.

    La commune était membre, depuis la création du département des Hauts-de-Seine, du canton de Chaville. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Cloud.

    Marnes-la-Coquette relĂšve du tribunal de grande instance de Nanterre, du tribunal d'instance[18] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[19].

    Enfin, Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.

    Intercommunalité

    La commune est devenue membre le de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succÚde à la communauté d'agglomération éponyme[21].

    La commune est Ă©galement membre du syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine.

    Tendances politiques et résultats

    Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour l’Europe du , les Marnois ont trĂšs majoritairement votĂ© pour la Constitution europĂ©enne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux d’abstention de 22 % (France entiĂšre : non Ă  54,67 % - oui Ă  45,33 %)[22].

    À l’élection prĂ©sidentielle française de 2007[23], le premier tour a vu arriver en tĂȘte Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de SĂ©golĂšne Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 5 %. Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă  79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour SĂ©golĂšne Royal, rĂ©sultat beaucoup plus tranchĂ© que la moyenne nationale[24] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour SĂ©golĂšne Royal. Pour cette Ă©lection prĂ©sidentielle, le taux de participation a Ă©tĂ© trĂšs Ă©levĂ©. On compte 1 054 inscrits sur les listes Ă©lectorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participĂ© aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectuĂ© un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit 938 voix se sont exprimĂ©es[23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[25]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 M. Defer
    1792 1794 Simon-Nicolas-Henri Linguet
    (1736-1794)
    Avocat, homme de lettres et propriétaire terrien
    1794 1800 M. Domain
    1800 1802 M. Carrié Saint Clément
    1802 1811 M. Brionne
    1811 1811 M. Desbrieux
    1811 1823 M. Laurent
    1823 1827 Auguste-François d'Allemagne Brodeur du roi
    1827 1834 M. Mazeleyre
    1834 1844 M. Collignon
    1844 1845 M. Pihan
    1845 1848 A.-R. d'Allemagne
    1848 1870 M. Dubois
    1870 1875 M. Pannier
    1875 1878 M. Laubanie
    1878 1884 M. Auburtin
    1884 1885 Henri Fouques-Duparc[26] SE Compositeur de musique
    1885 1908 M. Duparquet
    1908 1945 J. Laborderie
    1945 1961 Jean Minaud
    1961 1983 René Puydebois
    1983 mars 2001[27] - [28] François Boucher-Laborderie DVD Banquier retraité
    18 mars 2001[29] En cours
    (au 31 août 2021)
    Christiane Barody-Weiss DVD et UMP Directrice de l'université américaine de Paris
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale de Chaville (2008 → 2015)
    DĂ©putĂ©e supplĂ©ante (2007[30] → 2012)
    Vice-prĂ©sidente de GPSO (2014[31] →)
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2014-2020[32] - [33]

    Politique environnementale

    Depuis mars 2016, la commune de Marnes-la-Coquette aidĂ©e par ses habitants met en place des « Ă©co-relais » : un habitant ayant un intĂ©rĂȘt particulier pour l'Ă©cologie et l'environnement, surnommĂ© « eco-relais », est identifiĂ© dans chaque quartier de Marnes-la-Coquette et cet habitant se tient Ă  la disposition des autres habitants du quartier pour rĂ©pondre Ă  leurs questions concernant l'Ă©cologie et l'environnement et leur conseillant de se lancer dans le tri des dĂ©chets et dans le compostage des dĂ©chets organiques[34].

    Jumelages

    Au , la commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune[35].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[37].

    En 2020, la commune comptait 1 756 habitants[Note 3], en augmentation de 2,57 % par rapport Ă  2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    180196178172252271322314279
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    302355363304303341358338353
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4504044165596758567408531 197
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 6601 6971 6461 6321 5941 5191 6951 7051 647
    2015 2020 - - - - - - -
    1 7511 756-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 874 hommes pour 918 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,7
    7,6
    75-89 ans
    8,1
    12,9
    60-74 ans
    14,8
    26,7
    45-59 ans
    24,5
    13,1
    30-44 ans
    16,4
    18,0
    15-29 ans
    16,4
    21,2
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des ùges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,1
    75-89 ans
    7,2
    12
    60-74 ans
    13,2
    19,2
    45-59 ans
    19,4
    22,6
    30-44 ans
    22,1
    20,1
    15-29 ans
    18,7
    20,4
    0-14 ans
    17,8

    Une Ă©tude de l'INSEE parue en fĂ©vrier 2023 a montrĂ© c'est que la commune d'Île-de-France « oĂč l’on trouve le plus d’entre-soi social », quasi seulement entre riches, trĂšs loin de la mixitĂ© sociale[42].

    Enseignement

    Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville administre le groupe scolaire Chevalier - la Marche, implanté sur deux sites. Il regroupe les classes maternelles et élémentaires[43].

    Il n'y a ni collÚge ni lycée à Marnes-la-Coquette. Les collégiens sont sectorisés sur le collÚge Yves-du-Manoir à Vaucresson ou au collÚge La-Fontaine-du-Roy à Ville-d'Avray. Pour ce qui est des lycées, la commune est rattachée aux établissements Alexandre-Dumas à Saint-Cloud et Pierre-Corneille à La Celle-Saint-Cloud.

    Vie universitaire

    Il n'y a aucun établissement universitaire au sein de la ville, l'établissement supérieur le plus proche est l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (université de Versailles, IUT de Vélizy-Villacoublay, etc.).

    Manifestations culturelles et festivités

    Traditionnellement, la fĂȘte de la Saint-Jean d'Ă©tĂ© est fĂȘtĂ©e au square Pasteur.

    Sports

    Peu de sports sont proposĂ©s au sein mĂȘme de Marnes : football, tennis, marche active, Ă©quitation, judo, danse et danse gymnastique.

    La commune a signé un accord avec le groupe de tennis et de football Forest Hill.

    La plupart des autres sports sont pratiqués à Ville-d'Avray, Vaucresson et Garches.

    Cultes

    Depuis , la commune de Marnes-la-Coquette fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[44].

    Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relÚve de la paroisse Sainte-Eugénie[45] - [46].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 74 029 €, ce qui plaçait Marnes-la-Coquette au 4e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[47].

    Entreprises et commerces

    • La Poste.
    • Brasserie, restaurant L’Hirondelle.
    • Restaurant La TĂȘte noire.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[48].

    Monuments et sites, inventaire au
    Intitulé Monument classé Monument inscrit
    Église paroissiale Sainte-EugĂ©nie, 1, place de la Mairie x
    Mairie, 3, place de la Mairie x
    Intitulé Site classé Site inscrit
    ForĂȘt de Fausses-Reposes x
    Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
    Source : Iaurif[49]

    Église Sainte-EugĂ©nie

    L'église Sainte-Eugénie.

    Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de Napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [14] - [15].

    MĂ©morial de l'Escadrille La Fayette

    Le MĂ©morial de l'Escadrille La Fayette a Ă©tĂ© inaugurĂ© le . ÉrigĂ© en mĂ©moire des aviateurs français et amĂ©ricains, tous volontaires de l'Escadrille La Fayette engagĂ©s durant la PremiĂšre Guerre mondiale, dont un des As, le major Raoul Gervais Lufbery (1885-1918), comptant 17 victoires homologuĂ©es.

    Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des applications de la recherche Louis-Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond-Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[50].

    Haras de Jardy

    Le haras de Jardy.

    Marnes-la-Coquette hĂ©berge le plus grand centre Ă©questre de France, le haras de Jardy[51]. Il est la propriĂ©tĂ© du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine et a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriĂ©taire-Ă©leveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac racheta ce haras et perpĂ©tua la rĂ©putation internationale des chevaux de course issus de cet Ă©levage.

    Musée des applications de la recherche

    Le Musée des applications de la recherche, installé depuis 1986 dans le Pavillon des Cent-Gardes[52], retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Le musée est ouvert au public au 3, boulevard Raymond-Poincaré et au 3, avenue Pasteur.

    Les bĂątiments du domaine sont construits entre 1852 et 1930[53].

    Mairie

    Le bùtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le [54] - [55].

    ChĂąteau de la Marche

    Aujourd'hui dĂ©truit, le chĂąteau de La Marche fut, Ă  la fin du XVIIe siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, une composante du domaine de l'Étang. AprĂšs le dĂ©mantĂšlement de ce domaine, en 1710, il a appartenu au financier John Law puis Ă  la reine Marie-Antoinette.

    Patrimoine social

    La commune de Marnes-la-Coquette s'investit en faveur des handicapĂ©s. Elle accueille plusieurs infrastructures afin d’accueillir ces personnes. On note La GentilhommiĂšre, situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©cole maternelle ou encore l'ESAT « les Ateliers de la GentilhommiĂšre » Ă  quelques dizaines de mĂštres. Également, La Poste de Marnes a Ă©tĂ© sauvĂ©e de la fermeture par l'association Cap devant : « Les 1 500 habitants peuvent de nouveau acheter des timbres, expĂ©dier paquets et recommandĂ©s dans le nouveau relais postal installĂ© Ă  l’entrĂ©e de l’Esat [...] »[56].

    Marnes-la-Coquette et la littérature

    L'acadĂ©micien Thierry Maulnier a donnĂ© sur Marnes-la-Coquette un article oĂč il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est — qui l'ignore dans ce dĂ©partement ? — une sorte de petit miracle, un village du XIXe siĂšcle, un village pour amoureux de Peynet presque entiĂšrement prĂ©servĂ© Ă  moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impĂ©ratrice EugĂ©nie. Les metteurs en scĂšne de cinĂ©ma y viennent volontiers pour leurs extĂ©rieurs sur l'adorable place centrale, bordĂ©e d'une Ă©glise miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore rĂ©ussi Ă  submerger et ne doit pas submerger »[57].

    Marnes-la-Coquette et la chanson

    C'est à Marnes-la-Coquette qu'habite, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa trÚs belle propriété La Louque[57]. Cette maison présente des jardins remarquables[58].

    Johnny Hallyday et Hugues Aufray possÚdent chacun une villa dans le parc de Marnes[59] - [60] - [61]. Johnny Hallyday meurt à La Savannah, sa villa à Marnes-la-Coquette le . Pendant plusieurs jours, journalistes et fans s'interposeront devant la porte du parc de Marnes pour célébrer le chanteur, l'accÚs à la demeure étant interdit.

    Marnes-la-Coquette et le cinéma

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes de Marnes-la-Coquette

    Elles peuvent se blasonner ainsi : De gueules Ă  la tĂȘte arrachĂ©e de chien enragĂ© d'or lampassĂ©e et allumĂ©e d'argent, accompagnĂ©e de trois prismes de cristal du mĂȘme, deux en chef, un en pointe, au chef d'azur chargĂ© d'une aigle impĂ©riale française d'or, la tĂȘte contournĂ©e, empiĂ©tant des foudres du mĂȘme (Second Empire).

    En principe, le blason repose toujours sur un chĂątaignier fruitĂ© d'argent flanquĂ© de deux chĂȘnes arrachĂ©s englantĂ©s d'or.

    La tĂȘte de chien enragĂ© symbolise l'Ɠuvre de Pasteur qui mourut Ă  Marnes le . L'aigle impĂ©rial est en souvenir de NapolĂ©on III et de l'impĂ©ratrice, qui par dĂ©cret donnĂšrent le qualificatif de « la Coquette » Ă  Marnes. Le chĂątaignier et les deux chĂȘnes sur lequel est posĂ© l'Ă©cu symbolisent la forĂȘt de Fausses-Reposes qui entoure la commune[69].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.
    11. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    12. Jean-Michel Dechambre, DĂ©couvrir les Hauts-de-Seine, Ă©ditions Horvath, 1980, p. 48.
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    14. Notice no PA00125467, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    15. Notice no IA00051399, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    16. « Marnes La Coquette », L'Express, 28 juin 2007.
    17. Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
    18. [PDF] « Tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt », sur site de la cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    19. « Tribunal de Boulogne-Billancourt », sur site de la cour d'appel de Versailles, (consulté le ).
    20. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    21. Décret n° 2015-1656 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Meudon sur Légifrance.
    22. « Scrutin du 29 mai 2005 (sur la constitution européenne) - Marnes-la-Coquette », sur site du ministÚre de l'Intérieur (consulté le ).
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    62. http://www.lesfilms13.com/cinema/lelouchaz/lettre-j.htm Il y a des jours et des lunes
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