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Fernand Pouillon

Fernand Pouillon, né le à Cancon (Lot-et-Garonne) et mort au château de Belcastel (Aveyron) le , est un architecte et urbaniste français.

Fernand Pouillon
Image illustrative de l'article Fernand Pouillon
La cité Diar el Mahçoul, à Alger,
conçue par Fernand Pouillon.
Présentation
Naissance
Cancon, Lot-et-Garonne
DĂ©cès (Ă  74 ans)
Belcastel, Aveyron
Nationalité française
Activités architecte, écrivain, éditeur
Formation École supérieure des beaux-arts de Marseille
Ĺ’uvre
Agence à Marseille, Alger, Paris, Téhéran
Distinctions officier de la LĂ©gion d'honneur
Publications

Admirateur d'Auguste Perret, il fut l'un des grands bâtisseurs des années de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale en France. Il a réalisé de nombreux équipements et bâtiments publics à Marseille, Aix-en-Provence, en région parisienne, en Algérie ainsi qu'en Iran. Ses réalisations se caractérisent par une insertion dans le site, un équilibre des masses né de proportions harmoniques rigoureuses, des matériaux nobles — y compris dans le logement social — et la collaboration d'artistes sculpteurs, céramistes, paysagistes.

Biographie

Les premières années

Fils d'Alexis Pouillon ingénieur des travaux publics diplômé de l'École du Génie civil et des Mines de Louvain et entrepreneur, cousin de Louis Pouillon (1906-apr. 1967) architecte à Marseille, Fernand Pouillon quitte l'école à 14 ans, s'inscrit à l'École régionale des Beaux-arts de Marseille à l'âge de 15 ans pour ne suivre la première année que les cours de dessin, sculpture et architecture. Il construit son premier immeuble à vingt-deux ans en 1934 à Aix-en-Provence, sans être diplômé d’architecture puisque jusqu’au gouvernement de Vichy, le diplôme d’architecte n’est pas obligatoire pour construire. Pendant cette première expérience, Fernand Pouillon s’investit beaucoup dans les travaux et dans la commercialisation des appartements. Presque chaque année, il renouvelle cette expérience jusqu’en 1938 et c’est seulement pendant les années de temps relativement libres de la guerre qu’il achève son diplôme d’architecte en 1942.

Cette pratique du métier à un jeune âge explique largement que Fernand Pouillon se soit senti différent de ses confrères. Aguerri bien plus jeune aux réalités du métier, rodé aux problèmes du monde de l’entreprise, il est toujours en décalage avec ceux de sa profession (lui se définit comme un homme de métier). Il y est d’autant plus que, conscient de ses capacités, il a l’ambition d’apporter sa contribution pour résoudre l’immense problème du logement. Très vite, sa vie intime devient indissociable de son métier.

La reconstruction d'après guerre

Un immeuble du développement "La Tourette" à Marseille.
Le Vieux-Port de Marseille. Les immeubles modernes de part et d'autre de l'hôtel de ville ont été bâtis par Pouillon.

À la sortie de la guerre, la reconstruction donne beaucoup de travail aux architectes — il construit des camps de prisonniers et des cités d'urgence — mais, à Marseille, les « opérations » ne « sortent pas » en raison du coût trop élevé des travaux. Pour l’ensemble de La Tourette qui jouxte le quartier du Panier à Marseille, il entreprend alors, avec les entrepreneurs et les ingénieurs, un travail de synthèse entre la conception du projet, son ingénierie et son coût des travaux. En effet, pour cette opération, il met au point nombre de procédés économiques dont celui de la pierre banchée[1]. Il parvient à obtenir ainsi des coûts suffisamment bas pour que les travaux puissent démarrer. Ce tour de force permet à l’ensemble des travaux du Vieux-Port de démarrer enfin en 1949[2].

Dans ces annĂ©es d’après-guerre oĂą l'effort public porte d'abord sur la reconstruction et le dĂ©veloppement de l'appareil de production du pays, Fernand Pouillon entreprend en 1951 un pari ambitieux Ă  Aix-en-Provence : 200 logements Ă  construire en 200 jours pour un budget de 200 millions de francs[3]. Utilisant la pierre et des plans Ă©conomiques mais de qualitĂ©, Pouillon gagne son pari.

Pendant la période de reconstruction il diverge de ses confrères ralliés au mouvement moderne fonctionnaliste pour qui toute référence au monumental et à la symétrie renvoie à une exhaltation nationaliste ou fasciste. Fernand Pouillon au travers d'un "urbanisme intimiste" introduit, à l'intérieur de ses compositions urbaines monumentales, l'ambiance des vieilles cités avec leurs mails, fontaines, cours et petits patios[4].

L'international

Le gare de Tabriz, Iran. Projet fait en partenariat avec l’architecte iranien Heydar Ghiaï-Chamlou

L’opération de La Tourette donne à Fernand Pouillon d’autres commandes qui, l’une après l’autre, le mènent toujours plus loin : en Algérie puis en Iran. Dans le même temps le ressentiment de ses confrères à son égard ne cesse de grandir jusqu’à devenir « haï par ses confrères », notamment ceux du Conseil national de l'ordre des architectes[5]. Presque tout les sépare, même les matériaux. Aux qualités du béton, Fernand Pouillon oppose, à un prix très inférieur, les qualités de la pierre[6], de l’acier, du verre, de la céramique, du bois, de la végétation et même de l’eau qu’il fait couler dans nombre de bassins et de fontaines sculptées par des artistes comme Jean Amado ou Louis Arnaud. Précurseur du développement durable dans la mesure où il fait toujours appel à l'artisanat local, il se sert de matériaux durables (comme les parois des murs de l'hôtel El Mountazah à Seraïdi remplis de terre prise sur le site). Aux formes modernes il oppose l’attention à la qualité de vie, à la culture et aux coutumes des habitants, à l’insertion dans le paysage urbain ou naturel, aux justes rapports des proportions et au beau vieillissement de ces constructions.

En 1953, il renouvelle la performance des 200 logements d'Aix-en-Provence en rĂ©alisant Ă  Alger les ensembles de Diar-es-Saada 800 logements et Diar-el-Mahçoul (sur des terrains acquis Ă  la famille El-Mansali) 1 800 logements rĂ©alisĂ©s en 365 jours dans un parfait respect du style architectural local et surtout de la notion d'espace urbain. Ă€ Alger suivra l’ensemble de Climat de France situĂ© au-dessus de Bab-el-Oued[6].

Le marché parisien

RĂ©sidence Salmson, Le Point du Jour, Boulogne-Billancourt
Residence Salmson, Le Point du Jour, Boulogne-Billancourt

Au milieu des années 1950, Fernand Pouillon décide de s’insérer dans le marché parisien. Fort de ses compétences, habitué à s’investir totalement dans l’acte de construire et à réussir, il investit aussi dans les métiers de promoteur[7] et d’entrepreneur (il est actionnaire au moyen de prête-noms d'un ensemble de SCI, sociétés périphériques du CNL, Comptoir national du Logement dont il est l'architecte en chef et dont il confie la présidence à l'ancien préfet de la Seine, Paul Haag). Or un architecte n'a le droit d'être ni promoteur, ni entrepreneur, ou être lié à une activité commerciale en rapport avec le bâtiment. Il faut depuis 1940 non seulement un diplôme pour concevoir un projet d’architecture, mais le concepteur ne peut plus financer et participer à sa construction (ce n’est de nos jours plus interdit : un maître d'œuvre de conception peut être maître d'œuvre de réalisation sur une même opération). Or il a commencé sa carrière de bâtisseur avant cette époque[8]. Fernand Pouillon qui construit le moins cher possible les meilleurs ouvrages possibles (une façade du Point du Jour à Boulogne-Billancourt était recouverte de feuilles d'or), a besoin de maîtriser l'ensemble de la chaîne de « production » de ses réalisations. Il réalise ainsi quelques-uns des plus importants grands ensembles en périphérie de Paris, ensembles dans lesquels il démontre que le problème des grands ensembles ne sont pas les tours et les barres puisque ces réalisations sont justement réalisées avec des tours et des barres : Pantin, Montrouge, Meudon-la-Forêt, le Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt.

Le procès

L’hôtel particulier de Pouillon (1958) sur l’île de la Cité, Paris. Le bail emphytéotique sera revendu au frère de l'Aga Khan à la suite des problèmes financiers du projet Point du Jour.
L’hôtel particulier de Pouillon (1958) sur l’île de la Cité, Paris. Le bail emphytéotique sera revendu au frère de l'Aga Khan à la suite des problèmes financiers du projet Point du Jour.

Des malversations financières de ses partenaires indélicats du CNL (notamment des détournements de fonds et des fausses factures en faveur de l'Union pour la nouvelle République) et des difficultés de vente de la résidence Salmson-Le Point du Jour aboutit à l'affaire du Point du Jour[9].

Le , Fernand Pouillon et quatre de ses collaborateurs sont arrêtés et écroués, accusés de faux bilan, détournement de fonds et abus de biens sociaux. Hospitalisé à la suite de problèmes de santé (on le croit tuberculeux alors qu'il s'agit d'une amibiase contractée en Iran), il s'évade de sa clinique en septembre 1962 et reste en cavale pendant plusieurs mois (Suisse, Italie), aidé, grâce à ses sympathies avec le FLN durant la guerre d'Algérie, par le réseau Jeanson.

Réapparu à l'occasion de son procès où il comparait en civière, il est condamné en 1963 à quatre années de prison, mais en appel à seulement trois ans. En 1965 pour cause de son évasion il est à nouveau condamné à un mois de prison[10].

Les dernières années

Radié à vie par l'ordre des architectes, F. Pouillon continue néanmoins à projeter en France. Le premier projet de la ville nouvelle de Créteil, avec l'idée d'un lac trois fois plus grand que ce qu'il est aujourd'hui, est son œuvre et deux maquettes en donnent la preuve. Simultanément, F. Pouillon travaille à un grand projet hôtelier à Saint-Jean-Cap-Ferrat qui ne verra pas le jour. En raison du climat affairiste qui entoure ces nouveaux projets, Fernand Pouillon préfère rejoindre - et ce n'est pas un exil - en 1966 l'Algérie où il exerce sa profession jusqu'en 1984. Il y réalise essentiellement des projets hôteliers et touristiques ainsi que des équipements publics et universitaires[11] - [12] - [13]. Entre-temps il réalise néanmoins en 1967-1968 le lotissement de 450 maisons individuelles de La Brèche-aux-Loups à Ozoir-la-Ferrière, largement illustré par un article du Nouvel Observateur, preuve que la radiation de l'Ordre n'empêchait pas la poursuite de ses activités.

Amnistié en par le président de la République Georges Pompidou, réintégré à l'ordre des architectes français en 1978, Fernand Pouillon y est élu la même année. Il ouvre à nouveau une agence en France en 1984, l'"Agence Fernand Pouillon" qui construira les projets du Conservatoire de musique du 19e arrt et une tranche de logements HLM avenue Jean-Jaurès. En 1985, le président François Mitterrand le promeut officier de la Légion d'honneur[6].

Il meurt le dans le château de Belcastel (Aveyron) qu'il avait, dès 1974, largement contribué à restaurer, ainsi qu'une partie du village[14].

Ĺ’uvre

Fernand Pouillon Ă©crivain

Couverture de l'Ă©dition en poche des Pierres sauvages.

On lui doit deux ouvrages principaux[13] :

« Les calculs sont une preuve, ils ne seront jamais un moyen. Le premier bâtisseur savait-il compter ? Non. En revanche, il avait un but, une intention, celle de s’abriter. Dans l’écroulement du premier édifice, il y eut le premier échec et sans doute la première inquiétude, le premier calcul. Sanctifier le calcul reviendrait à reconnaître l’échec comme œuvre originale. »

— Les Pierres Sauvages

  • MĂ©moires d'un architecte (1968), Ă©ditions du Seuil, ses mĂ©moires.

Fernand Pouillon Ă©diteur

En 1974, Fernand Pouillon crĂ©e sa maison d’édition, Le Jardin de Flore, sise au 24 place des Vosges Ă  Paris. Il s’entoure des meilleurs spĂ©cialistes, des meilleurs artisans d’art et fournisseurs : l'imprimeur Daniel Jacomet[15], l'atelier MĂ©rat, Liliane Brion-Guerry, les papiers J. Barcham Green & Son (Ă  Maidstone) ou des moulins Richard-de-Bas, etc., et rĂ©imprime Ă  200 ou 250 exemplaires les plus belles Ă©ditions de livres d’art et d’architecture du XVe au XXe siècle.

  • Ordonnances (1953), rĂ©Ă©ditĂ© sous le nom Aix-en-Provence aux Ă©ditions du Jardin de Flore Monographie d’Aix-en-Provence avec 78 dessins par l’atelier de F. Pouillon et des lithographies originales de LĂ©o Marchutz et AndrĂ© Masson.
  • MaĂ®tre d'Ĺ“uvre, naissance d'une abbaye (1967), Ă©d. de Nobele (inclus les relevĂ©s des trois abbayes SĂ©nanque, Silvacane, Le Thoronet)
  • La prĂ©face au Vitruve par Auguste Choisy, 1971, Ă©d. de Nobele. RĂ©Ă©dition, A. Choisy, Ă©ditions Altamira, Paris, 1994 (suivi de : Michel Raynaud, MĂ©moire des architectes)
  • Baux de Provence (monographie et relevĂ©s), 1974, Ă©d. de Nobele
  • Abbaye de Cotignac, 1977, Ă©d. Le Jardin de Flore
  • Indiscutablement les architectes se sont laissĂ©s manĹ“uvrer… mais ils Ă©taient contents, entretiens avec FĂ©lix Dubor et Michel Raynaud, Ă©d. Connivences, Paris 1988
  • Mon ambition (entretiens rĂ©unis), Ă©d. du Linteau, 2011

Faisant œuvre de mécène, Pouillon ne les vendra jamais le prix qu’ils lui ont coûté. Trente-trois livres, deux globes terrestres et célestes de Coronelli et un globe terrestre « François Mitterrand[16] » sortiront de ces ateliers.

Principales réalisations

L'hôtel El Marsa à Sidi-Fredj, Algérie.
Hôtel Gourara (1972), Timimoun, Algérie.
Complexe touristique Les Andalouses (1973), Wilaya d'Oran, Algérie.

Classement et labellisations

Expositions

  • 2012-2013[40] : « De la pierre Ă  la page, F. Pouillon architecte du livre », musĂ©e de l'Imprimerie de Lyon, exposition qui retrace son activitĂ© d'Ă©diteur et de collectionneur de livres d'art et d'architecture[41].
  • 2019 : « Bâtir Ă  hauteur d’hommes, Fernand Pouillon et l’AlgĂ©rie »[42], Rencontres photographiques d'Arles (abbaye de Montmajour), exposition montĂ©e par les photographes DaphnĂ© Bengoa et Leo Fabrizio, et qui donne lieu Ă  l'Ă©dition d'un livre co-Ă©ditĂ© par Macula (Paris) et Barzakh (Alger).
  • 2019 : « Fernand Pouillon : Mes rĂ©alisations parleront pour moi », collaboration entre DaphnĂ© Bengoa, Pierre Frey et Bernard Gachet Ă  l'occasion de la Biennale d'architecture d'OrlĂ©ans (FRAC-Centre Val de Loire)[43].

Postérité

Reconnaissances, hommages, publications

  • 1986 : première monographie[44], parue en France aux Ă©ditions du Moniteur, qui tente de retracer son Ĺ“uvre complète.
  • 1996 : Ă  Marseille, un important colloque aborde l'ensemble de sa carrière et de son Ĺ“uvre architecturale, littĂ©raire et Ă©ditoriale[45].
  • 1996 : l'association Les Pierres Sauvages de Belcastel est crĂ©Ă©e pour servir sa mĂ©moire. C'est Ă  partir des annĂ©es 2000 que semble naĂ®tre parmi la profession et l'enseignement de l'architecture en France un intĂ©rĂŞt profond pour son Ĺ“uvre[46].
Les organisateurs du colloque de Tipaza, près des bâtiments construits par F. Pouillon, destinés au tourisme en s'inspirant du style architectural du pays.
  • 2008 : Ă  titre posthume, il reçoit le 11 fĂ©vrier de Cherif Rahmani, ministre algĂ©rien de l'AmĂ©nagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme[47], une distinction en reconnaissance de l'ensemble de son Ĺ“uvre en AlgĂ©rie entre 1964 et 1984[48].
  • 2008 : un colloque lui est consacrĂ© Ă  Tipaza.
  • 2009 : les quatre opĂ©rations de logements construites autour de Paris (Meudon, Montrouge, Boulogne, Pantin) reçoivent le label Patrimoine du XXe siècle.
  • 2010 : une pĂ©tition pour la sauvegarde de la station sanitaire Ă  Marseille reçoit près de 1 500 signatures ce qui permettra au bâtiment d'ĂŞtre sauvĂ© de la dĂ©molition mais pas d'une mauvaise rĂ©habilitation[49].
  • 2010 : le 21 mai, Ă  Angers, colloque « Fernand Pouillon Ă©diteur et collectionneur de livres d'art et d'architecture »[50].
  • 2011 : la rĂ©sidence Le Parc Ă  Meudon-la-ForĂŞt fĂŞte ses 50 ans et organise une sĂ©rie de reconnaissances (expositions et confĂ©rences).
  • 2012 : de nombreuses manifestations cĂ©lèbrent le centenaire de sa naissance. La Mission aux commĂ©morations nationales[51], dans son recueil 2012, signale cet anniversaire Ă  la section Beaux-Arts[52].
  • 2017 : Marie Richeux publie Climats de France, roman qui retrace les premiers voyages de Fernand Pouillon Ă  Alger pour un projet de construction rĂ©clamĂ© par Jacques Chevallier, alors maire d'Alger[53].

Notes et références

  1. Yvan Delemontey, Reconstruire la France. L’aventure du béton assemblé 1940-1955, Éditions de la Villette, , 301-302 p..
  2. Jean-Lucien Bonillo, La reconstruction Ă  Marseille 1940-1960, Imbernon, .
  3. « Aix-en-Provence - Résidence Les 200 logements », sur https://www.culture.gouv.fr
  4. Christine Delorme, « Fernand Pouillon un urbanisme intimiste », Urbanisme,‎ sept-oct 2001 n°320
  5. J.-J. Deluz, Alger, chronique urbaine, Bouchène, (lire en ligne), p. 41.
  6. Isabelle Regnier, « Fernand Pouillon et l’Algérie, une histoire gravée dans la pierre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. « Splendeur et misère de Fernand Pouillon », sur levillagedebillancourt.fr,
  8. Jacques Derogy et Jean-Marie Pontaut, Investigation, Passion, Fayard, .
  9. François Reynaert, « Du général de Gaulle à François Fillon : les casseroles de la Ve République », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  10. « L'architecte Fernand Pouillon est de nouveau incarcéré », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. Luc Le Chatelier, « Sur les traces de Fernand Pouillon, architecte : La Parenthèse de Tipaza », Télérama, no 3105,‎ , p. 28-30.
  12. Bernard Marrey, Fernand Pouillon, l’homme à abattre, Éditions du Linteau, .
  13. Gérard Monnier, « Fernand Pouillon, architecte (1912-1986) », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 52,‎ , p. 128-130 (DOI 10.3406/xxs.1996.3571, lire en ligne).
  14. Une partie de ses archives a été déposée par ses héritiers aux Archives nationales où elle est conservée sous la cote 528 AP. Voir la notice relative à ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  15. Daniel Jacomet, imprimeur d'art né à Paris en 1894, célèbre pour l'invention qui porte son nom, le procédé Jacomet, qui allie deux techniques, la phototypie et le coloris au pochoir, auxquelles s'ajoutent des savoir-faire spécifiques de finition et de vieillissement des papiers. Il permet des reproductions d'une fidélité sans égale, notamment d’œuvres d'art (d'après notice sur livre-rare-book.com).
  16. « Les Globes de François Mitterrand – Institut François Mitterrand » (consulté le )
  17. « Aix-en-Provence - Palais Albert 1er », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  18. « Aix-en-Provence - Palais Victor Hugo », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  19. « Le Thor - Coopérative vinicole », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  20. Marseille 2e - Station sanitaire.
  21. Le Vieux-port de Marseille construit entre 1947 et 1956.
  22. « Marseille 2e - Immeuble », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  23. « Marseille 2e - La Tourette - groupe VIII », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  24. « Marseille 11e - Usine Nestlé », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  25. « Aix-en-Provence - BU faculté de droit », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  26. Notice sur le site de la DRAC PACA.
  27. « Marseille 1er - Building Canebière », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  28. « La Seyne-sur-Mer - Les Sablettes », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  29. « Marseille 3e - Bibliothèque Saint-Charles », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  30. « Aix-en-Provence - Résidence Les 200 logements », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  31. « Marseille 5e - Ecole primaire Abbé de l'Epée », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  32. « Marseille 16e - Ecole Saint-André-Condorcet », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  33. « Marseille 7e - Lycée Colbert », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  34. « Sommaire site Diar-es-Saâda », sur diaressaada.alger.free.fr (consulté le )
  35. Sur le premier billet de 100 dinars de l'Algérie indépendante figurait la cité de Diar Es Saada réalisée à la demande du député-maire d'Alger Jacques Chevallier.
  36. « Label Patrimoine du XXe siècle : Les ensembles de logements en Île-de-France » (consulté le ).
  37. Notice sur le site de la DRAC PACA.
  38. HĂ´tel El Mountazah Annaba.
  39. Le Patrimoine du XXe siècle a Ă©tĂ© transformĂ© en label « Architecture contemporaine remarquable », label officiel français crĂ©Ă© en 2016 par le ministère de la Culture pour ĂŞtre dĂ©cernĂ© Ă  des rĂ©alisations architecturales et urbanistiques construites depuis moins de 100 ans Ă  la date de labellisation, et considĂ©rĂ©es comme remarquables du point de vue esthĂ©tique et technique.
  40. Du 23 novembre 2012 au 3 mars 2013.
  41. Édition d'un catalogue sous la dir. de Catherine Sayen ; voir Bibliographie.
  42. Les Rencontres d'Arles, « Daphné Bengoa & Leo Fabrizio », sur rencontres-arles.com (consulté le ).
  43. « Frac centre », sur frac-centre.fr (consulté le ).
  44. Sous la direction de B.-F. Dubor.
  45. Actes parus en 2001. Jean-Lucien Bonillo (sous la dir. de), Fernand Pouillon, architecte méditerranéen, éd. Imbernon, 2001.
  46. (mul) le site qui lui est consacré..
  47. « 2 | 2017 Le Maghreb », Perspective, no 2,‎ (ISSN 1777-7852 et 2269-7721, DOI 10.4000/perspective.7378, lire en ligne, consulté le )
  48. Agence France-Presse (photo), « Centenaire de Fernand Pouillon - Architecte à la vie rocambolesque », sur Le Devoir, (consulté le )
  49. Voir sur laprovence.com..
  50. Voir sur caue49.com.
  51. Ministère français de la Culture et de la Communication.
  52. Avec une notice biographique de François Goven, inspecteur national des monuments historiques.
  53. Léopoldine Leblanc, « Marie Richeux, "Climats de France" chez Sabine Wespieser », Livres Hebdo,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Chantier : organisation, techniques de construction et matĂ©riaux : La pierre, rien que la pierre
  • Aix-en-Provence, Plan-guide Fernand Pouillon 1912-1986
  • Bernard FĂ©lix Dubor, Fernand Pouillon, Ă©ditions Electa Moniteur, 1986
  • Jean-Lucien Bonillo (sous la dir. de), Fernand Pouillon, architecte mĂ©diterranĂ©en, Ă©d. Imbernon, 2001 [prĂ©sentation en ligne]
  • Jacques Lucan (sous la dir. de), Fernand Pouillon, architecte. Pantin, Montrouge, Boulogne-Billancourt, Meudon-la-forĂŞt. Paris : Picard, Arsenal, 2003
  • Danielle Voldman, Fernand Pouillon, architecte, Payot, 2006
  • Bernard Marrey, Fernand Pouillon, l'homme Ă  abattre, Ă©ditions du Linteau, 2010
  • Pierre Gillon, Fernand Pouillon Ă  Meudon-la-ForĂŞt, Ă©ditions du Linteau, 2011
  • Marc Bedarida, Fernand Pouillon, collection Carnets d'architectes, Ă©ditions du Patrimoine, 2012 « Fernand Pouillon », sur calameo.com (consultĂ© le )
  • Catherine Sayen (sous la dir. de), Le Livre : l'autre dessein de Fernand Pouillon, Ă©d. du Linteau/ Ă©d. Transversales, 2012
  • Adam Caruso and Helen Thomas (Hg.): The Stones of Fernand Pouillon - An Alternative Modernism in French Architecture. gta Verlag, ZĂĽrich 2013 (ISBN 978-3-85676-324-4).
  • Catherine Sayen, L'Architecture par Fernand Pouillon, Ă©d. Transversales, 2015
  • Marie Richeux, Climats de France, Ă©d. Sabine Wespieser, 2017
  • StĂ©phane Gruet, Pouillon, une architecture durable et autres brefs essais, Ă©d. Transversales, Saint-Cloud, 2018
  • Fernand Pouillon et l'AlgĂ©rie. Bâtir Ă  hauteur d'hommes, DaphnĂ© Bengoa, Leo Fabrizio, Kaouther Adimi, Paris, Macula, 2019
  • sous la direction de Dionigi Albera, Maryline Crivello et Mohamed Tozy, en collaboration avec Gisèle Seimandi, Dictionnaire de la MĂ©diterranĂ©e, Editions Actes sud, , 1694 p. (ISBN 978-2-330-06466-2)
    Pouillon, Fernand (1912-1986), Du paradigme classique Ă  la culture locale, Le rĂŞve d'un mariage Orient/Occident, pp.1301 Ă  1305

Filmographie

  • En 2003 "Fernand Pouillon, le roman d'un architecte" documentaire de 53' par Christian Meunier. Jean-Christophe Boyer, Kerala Films, France 3 MĂ©diterranĂ©e, TV5 Monde.
  • En 2016, Marie-Claire Rubinstein rĂ©alise un premier documentaire, Provence 1947-1953, abordant les rĂ©alisations de Pouillon Ă  Marseille (Vieux Port, La Tourette), La Seyne-sur-Mer (Les Sablettes) et Aix-en-Provence (les 200 logements). Ce documentaire paraĂ®t pour la première fois lors d'un colloque sur l'architecte Ă  la fondation Vasarely. Production Le Fil Ă  Soie.
  • En 2017, Marie-Claire Rubinstein rĂ©alise un second documentaire sur les annĂ©es algĂ©roises de l'architecte, Alger 1953-1957, qui aborde les projets Diar es Saada, Diar El Mahçoul et Climat de France. Production Le Fil Ă  Soie.

Liens externes

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