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Olivier Debré

Olivier Debré, né le à Paris où il est mort le [1], est un peintre français, représentant majeur de l’abstraction lyrique.

Olivier Debré
Olivier Debré en 1995.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Olivier Philippe Debré
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Fratrie
Enfant
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Maître
Distinction
membre de l'Académie des beaux-arts (1999)

Il est le fils du professeur Robert Debré, le frère de Michel Debré, le père de Patrice Debré et Sylvie Debré-Huerre, et l'oncle de Bernard Debré et de Jean-Louis Debré.

Biographie

Famille et formation

Troisième enfant de Robert Debré et de Jeanne Debat-Ponsan (fille du peintre Édouard Debat-Ponsan), le jeune Olivier est un bon élève au lycée Montaigne à Paris[2].

Il passe ses vacances à Nazelles dans la propriété de son grand-père maternel, Édouard Debat-Ponsan, puis, à partir de 1933, dans le domaine Les Madères acquis par son père à Vernou-sur-Brenne, dont il hérite avec sa sœur en 1978 et où il a installé depuis lors un de ses ateliers.

Après avoir passé la seconde partie de son baccalauréat de philosophie, il s'inscrit en 1937 pour des études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de son oncle Jacques Debat-Ponsan, et s'inscrit à la Sorbonne pour une licence d'histoire qu'il obtient en 1942. Il fréquente l'atelier de Le Corbusier[3].

Premières œuvres

En juin 1937, il subit un choc en voyant, exposé au pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris, le Guernica de Pablo Picasso. Georges Aubry, dont la galerie est située rue de Seine à Paris, l'encourage en l'exposant le premier. Il est remarqué par Dunoyer de Segonzac et Picasso[4] qu'il rencontrera en 1941, ce dernier l’invitant à son atelier 7, rue des Grands-Augustins pendant l’hiver 1942-1943. C'est à cette époque que Georges Aubry expose ses premières toiles abstraites.

Entre 1940 et 1943, il rejoint son père et son frère dans la résistance des maquis[5]. En 1944, il épouse Denise Coulon, qui est l'arrière-petite-fille d'Eugène Scribe et la petite-nièce de Camille Pelletan, avec qui il aura deux enfants, Patrice et Sylvie. Il peindra dans la propriété familiale de sa femme à Saint-Georges-de-Didonne ainsi que sur le port de Royan jusqu'à sa mort. Durant la Seconde Guerre mondiale, son art est marqué par l'expression graphique. Le dessin lui permet de traduire toute l'horreur de la guerre : Le Mort de Dachau, Le Sourire sadique du Nazi, Le Mort et son âme. En 1946, il installe un atelier à Cachan, il y peint une toile de m de long : La Vérité et la Justice poursuivant le crime. Il rencontre André Lanskoy.

En 1949, il présente sa première exposition personnelle à la galerie Bing, à Paris, marchand de Chaïm Soutine et de Modigliani. À l'automne, Olivier Debré installe un second atelier au 11, rue de Saint-Simon à Paris. Il est invité pour la première fois au Salon d'automne auquel il est resté fidèle. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de ses grands aînés, les peintres abstraits Hans Hartung, Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Maria Helena Vieira da Silva. Il réalise ses premiers Signes-personnages[4] - [6].

Le temps du succès

Autour de 1950, il privilégie la matière et les couleurs sourdes. Olivier Debré expose à New York à la Perspective gallery. Il est invité au Salon de mai auquel il participera jusqu'à sa mort. En 1951 la librairie-galerie la Hune présente pour la première fois les gravures d'Olivier Debré. L'année suivante, il participe à son premier Salon d'octobre qui regroupe les peintres les plus significatifs de l'art non figuratif et abstrait. Il y côtoie Geneviève Asse, Claude Bellegarde, Francis Bott, Jean Degottex, Pierre Dmitrienko, Jacques Doucet, Jacques Germain, Charles Lapicque, Jean Messagier, Kumi Sugaï, Zao Wou-Ki, parmi d'autres. 1953 correspond à une période charnière dans l'œuvre d'Olivier Debré qui délaisse les signes-personnages pour les signes-paysages qui sont alors, restitue Pierre Cabanne, « lieu de rencontre de ses sensations directement ressenties sur la nature et d'une pensée tendue vers la pleine et exacte connaissance »[7]. C'est à cette époque qu'il prend conscience des possibilités multiples offertes par la technique de la lithographie qu'il n'a jamais cessé de pratiquer[4]. Il participe pour la première fois en 1954 au salon Comparaisons. En 1956, Michel Warren organise sa première exposition individuelle à Paris. L'année suivante, la seconde exposition chez Michel Warren le fait figurer « désormais en bonne place parmi les chefs de file de l'École de Paris », écrit John Prossot dans Apollo dont la couverture reproduit le tableau exposé. Après un voyage en Espagne, il expose, en 1959, à la Phillips Gallery à Washington. Il rencontre Franz Kline, Mark Rothko et Jules Olitski[8]. En mai, première exposition personnelle à la Knoedler Gallery aux États-Unis, avec une préface de Pierre Courthion. Il participe à Peintres d'aujourd'hui au Palazzo delle Arti à Turin.

Au tournant des années 1960, il revient au paysage, sa peinture est plus fluide avec des ponctuations de concrétions épaisses qui délimitent et créent l'espace. Il qualifie alors sa peinture d’abstraction fervente car elle symbolise l'émotion ressentie devant le paysage. En 1960, il expose à la galerie Knoedler à Paris. La presse se fait l'écho de cet événement[4]. Durant l'été, il séjourne en Vénétie avec sa famille[4]. L'année suivante, il effectue un nouveau voyage en Espagne avec son fils Patrice. En 1962, il voyage en Grèce avec sa famille. À l'automne, une exposition de ses œuvres a lieu au musée de l'Athénée à Genève. Il participe pour la première fois au Salon Grands et Jeunes d'aujourd'hui à Paris. Il expose un bahut en bois sculpté posé sur un socle de métal à l'exposition « Antagonismes 2-L'objet » au musée des arts décoratifs à Paris.

En 1963, double exposition à la galerie Knoedler à Paris puis à New York. C'est le poète Francis Ponge qui écrit le texte pour les deux catalogues, dont Pour Olivier Debré[9]. La presse se fait largement l'écho de cet événement en France comme aux États-Unis ; à cette occasion, Olivier Debré retourne à New York où il rencontre Mark Rothko pour la seconde fois.

La consécration internationale

Le temps de la maturitĂ© correspond aux grandes rĂ©alisations pour des commandes et Ă  la reconnaissance internationale. Ainsi, 1965 marque la rĂ©alisation de grandes toiles de 1,8 Ă— 8,8 m et 1,8 Ă— 15 m pour le lycĂ©e Cordouan de Royan. Il participe Ă  de nombreuses expositions itinĂ©rantes en AmĂ©rique latine et en Europe de l'Est. La première exposition personnelle d'Olivier DebrĂ© Ă  Oslo se tient Ă  la galerie Haaken A.Christensen en 1966. Il voyagera et peindra en Norvège jusqu'Ă  la fin de sa vie. Une exposition rĂ©trospective qui se tient au musĂ©e du Havre est abondamment relayĂ©e dans la presse. Une exposition a lieu Ă  Francfort, Ă  la galerie Appel und Fertsch[4].

Ă€ partir de 1967, Olivier DebrĂ© participe Ă  de nombreuses expositions collectives et personnelles ; il figure Ă  l'exposition internationale de MontrĂ©al « Expo 67 ». Il rĂ©alise une gigantesque peinture de 5 Ă— 2,5 m, Signe d'homme, pour le pavillon français. C'est l'Ă©poque oĂą paraĂ®t la première monographie consacrĂ©e au peintre par Pierre Courthion. Olivier DebrĂ© reçoit plusieurs commandes pour des Ă©tablissements d'enseignement, lycĂ©es et facultĂ©s. En 1970, il rĂ©alise sa première exposition au Japon, Ă  la Nippon Gallery Ă  Tokyo. Daniel Abadie prĂ©sente sept de ses grandes toiles au PrieurĂ© de Vivoin et signe la prĂ©face du catalogue[4]. Olivier DebrĂ© participe en 1971 au concours d'architecture pour le Centre Georges-Pompidou en prĂ©sentant deux projets. Il continue Ă  recevoir de nombreuses commandes et Ă  faire des expositions personnelles. Ainsi, une rĂ©trospective de ses Ĺ“uvres a lieu au musĂ©e d'art et d'industrie et Ă  la maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, exposition reprise en partie au musĂ©e Picasso Ă  Antibes. En 1975-1976, il fait partie, avec Pierre Alechinsky, Hans Hartung, François HeaulmĂ©, Roberto Matta, Zoran MušiÄŤ, Edouard Pignon et Pierre Soulages, de l'exposition itinĂ©rante en France Trente crĂ©ateurs organisĂ©e par AndrĂ© Parinaud.

De 1980 à 1985, Olivier Debré le chef d'atelier de peinture murale à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[10]. Il réalise une céramique pour le mur extérieur de l'hôtel Nikko à Paris. De nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées en France et à l'étranger, à Washington, au Danemark, à Houston. Il crée les décors et costumes de la pièce Racines pour le festival d'Avignon. Une rétrospective a lieu dans les musées d'Orléans et de Metz en 1985-86. Plusieurs expositions personnelles se tiennent à l'étranger, à Dakar, à Stockholm, à Genève, à Luxembourg. Olivier Debré accorde une importante donation de 170 estampes à la Bibliothèque nationale de France, et réalise le rideau de scène et de fer de la Comédie-Française, qui est inauguré en 1987 par le ministre de la culture, François Léotard et par Jean Le Poulain. Deux ans plus tard, on inaugure le rideau de l'Opéra de Hong Kong commandé par la fondation Louis-Vuitton pour la création. Ses dessins d'après-guerre sont exposés au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis en 1990, avec une préface de Bernard Noël. L'année suivante, le peintre reçoit une commande de la Régie immobilière de la ville de Paris, par l'intermédiaire de son directeur, Michel Lombardini, pour un immeuble d'ateliers d'artistes et de logements dans le 13e arrondissement de Paris, 54 rue Albert, inauguré en 1993. Olivier Debré gagne le concours pour la construction, à Compiègne, de l'église Notre-Dame de la Source[11].

Obélisque en hommage à Charles de Gaulle, Montréal.

La consécration du peintre est également marquée par l'inauguration d'une salle Olivier Debré au musée des beaux-arts de Tours en 1992. Dans le parc Lafontaine à Montréal, est inauguré par Jacques Chirac le Mémorial du général de Gaulle commandé à Olivier Debré par le maire de Paris et offert à la ville de Montréal pour le 350e anniversaire de la cité québécoise. On inaugure également cette année-là le mur extérieur de la Villa Kujoyama à Kyoto, et l'année suivante, la céramique destinée au temple Daikakuji à Kyoto. L'année 1994 voit l'inauguration de quatre sculptures en acier pour l'entrée du tunnel sous la Manche. Le peintre réalise des fontaines pour les Autoroutes du Sud de la France.

Les dernières années

Une rétrospective des œuvres d'Olivier Debré a lieu en 1995 à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, Daniel Abadie étant le commissaire et directeur[12]. À cette occasion, il décore vingt vases en porcelaine de Sèvres en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres en une série de pièces uniques qui sera vendue par le musée et la Manufacture. La rétrospective est présentée dans de nombreux pays. Le peintre réalise les vitraux pour la chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan dans le Morbihan. En 1996 a lieu à Paris l'inauguration théâtre des Abbesses, œuvre de l'architecte Vandehove, où Olivier Debré réalise le rideau et les toiles tendues des galeries des balcons latéraux. L'année suivante, c'est la première à l'Opéra Bastille du spectacle Signes avec les décors et les costumes d'Olivier Debré, spectacle dans lequel Carolyn Carlson a signé la chorégraphie. Ce ballet est inscrit dans le répertoire de l'Opéra et est repris régulièrement. Enfin, en 1998, Olivier Debré réalise le rideau de scène de l'Opéra de Shanghai.

Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré est élu membre de l'Institut de France, à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil précédemment occupé par le peintre Georges Cheyssial[4]. À son décès[13] - [14] - [15], un hommage lui est rendu le 5 juin devant son atelier des Madères à Vernou-sur-Brenne et le 9 juin à la Comédie-Française. Il repose au cimetière de Nazelles[4]. Son épouse, Denise Debré, est décédée le 12 septembre 2013 à 90 ans.

L'art d'Olivier Debré

Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années 1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté et à l'impermanence de la nature. Grand coloriste, son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur. Dans les années 1970, sa peinture atteint un équilibre formel dans une suite de toiles d’un format carré[4].

Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles en faisant glisser une sorte de pinceau-balai sur la toile au sol, peignant toujours dehors, quel que soit le temps. Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène, pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris, ce qui ne se fit pas sans remous avec le directeur Gérard Violette[16].

Il a aussi été sculpteur et illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes, et proposé une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine.

« Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image… Toute chose qui est participe du monde, y compris mon émotion. Les peintres qui se croient de purs lyriques décrivent le paysage de leur émotion… L'important reste l'intensité du sentiment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion. »

— Olivier Debré[17]

Expositions

Expositions personnelles

Théâtre Louis-XIV de la place Crillon, Avignon.

Expositions collectives

RĂ©ception critique

Le peintre

  • « Ă€ propos d'Olivier DebrĂ©, nous Ă©prouvons une fois de plus tout ce que la peinture, depuis quelque temps, a dĂ©cidĂ© de nous taire pour nous dire, peut-ĂŞtre avec plus de force, ce dont elle dĂ©sire Ă  tout prix nous entretenir… Une sorte de figuration Ă  l'envers qui capte et conduit notre regard Ă  nous empĂŞcher de voir prĂ©cisĂ©ment quelque chose, de façon seulement Ă  nous permettre de ressentir principalement les douces, les si particulières rafales du lieu et de la saison. » - Francis Ponge[9]
  • « Vingt-cinq annĂ©es jalonnent la courbe qui va de formes peintes dans la pâte de l'abstraction chaude de 1943 et des signes Ă©crits dans la vivacitĂ© du geste directement au tube du dĂ©but de 1944 Ă  la fin 1948, Ă  la reprise des empâtements monolithiques des annĂ©es cinquante, Ă  la pĂ©riode actuelle de grandes plages de couleur aux confins ourlĂ©s de matière, quelque peu informelle, qui sont en quelque sorte l'accent et le centre de toute son Ĺ“uvre. » - Julien Alvard (en)[59]
  • « Vastes champs colorĂ©s d'Olivier DebrĂ©, qui sous-tendent des sources naturalistes, dans des compositions lyriques, essaimĂ©es d'Ă®lots de matière justement venus aux cimes du tableau, mĂ©nageant des brèches secrètes et donnant sa marque Ă  une Ĺ“uvre dĂ©jĂ  bien connue, fervente, enlevĂ©e, aux confins de l'abstraction. Peinture du geste et du signe, sobrement dĂ©finie, aĂ©rĂ©e et pourtant d'une grande densitĂ©, qui jamais ne se coupe de ses sources originelles. » - GĂ©rard Xuriguera[60]
  • « DebrĂ© capte les couleurs essentielles de la nature : la forĂŞt fauve, la prairie vert pâle. Mais il ne se satisfait pas des facilitĂ©s de la mode du monochrome qui, quoi qu'en disent les thurifĂ©raires de cette technique, est un appauvrissement. Ses toiles sont plus diaprĂ©es, plus irisĂ©es que jamais. Parfois, une Ă©chancrure ouvre une Ă©chappĂ©e vers un nouvel espace, la promesse d'une future toile qui promongera celle-ci. Quelques reliefs plus sonores affleurent ces vastes Ă©tendues fluides et leur donnent des pulsions Ă©nergiques. DebrĂ© ne reprĂ©sente pas des paysages, il nous en imprègne. » - Pierre Mazars[22]
  • « Olivier DebrĂ©, par l'invention du signe-surface, a rĂ©vĂ©lĂ© que la peinture ne travaille pas des images, mais leur matière, car en celle-ci s'opère le croisement de l'impression, qui les dĂ©gage, et de l'Ă©motion du peintre, qui s'ensuit. Le signe-surface entretient cette mĂ©tamorphose permanente : il ne la reprĂ©sente pas, il en est le foyer oĂą toujours se ranime l'Ă©lan dans lequel l'espace apparaĂ®t comme la matière visuelle unissant, Ă  travers nous, le monde et nous. Mais en rendant visible cette Ă©motion qui, avant lui, ne l'Ă©tait pas, Olivier DebrĂ© l'a faite Ă©voluer : l'espace n'est plus seulement un lieu ; Ă©tant de la matière, c'est un milieu rĂ©vĂ©lateur qui compose et dĂ©compose les formes dans une danse aĂ©rienne et mentale oĂą se dissolvent les vieilles sĂ©parations. » - Bernard NoĂ«l[61]
  • « Une peinture aux grands formats qui ouvrent l'espace de façon lyrique ; une abstraction qui Ă  l'origine doit quelque peu Ă  Nicolas de StaĂ«l mais qui a depuis longtemps conquis son expression particulière. L'un des thèmes favoris d'Olivier DebrĂ© est le paysage de la Loire qui lui permet de crĂ©er un champ fluide oĂą s'Ă©panouit la couleur. » - GĂ©rald Schurr[23].

Le graveur

  • « L'expression sculpturale qu'il donne Ă  ses eaux-fortes n'est pas exempte de la monumentalitĂ© de ses paysages de la Loire ; il y a lĂ  le mĂŞme "coulĂ©", l'alternance de sĂ©rĂ©nitĂ© et de violence, de spontanĂ©itĂ© et de rĂ©flexion, de formes fermĂ©es et ouvertes de ses peintures. La pointe du graveur n'est pas toujours un scalpel, elle adoucit les structures, suggère des contours, dĂ©livre des nuances ou des passages. » - Pierre Cabanne[62].

Conservation

Drapeau de la Belgique Belgique

Drapeau du Brésil Brésil

Drapeau du Canada Canada

Drapeau du Danemark Danemark

États-Unis

France

Un centre d'art au nom d'Olivier Debré

En 2015, le CCC - centre de création contemporaine de Tours est devenu le Centre de création contemporaine Olivier Debré. Il s'implante en 2016 dans un nouveau bâtiment construit sur le site du jardin François Ier[64]. Le lieu n'est pas un musée consacré à Olivier Debré mais un centre d'art[65] qui fera vivre l’œuvre du peintre en la mettant en résonance avec la création artistique contemporaine[66].

Le bâtiment, imaginé par l'agence d'architecture portugaise Aires Mateus, à la suite d'un concours international organisé par Tours Métropole Val de Loire, est inauguré le 10 mars 2017 avec l'exposition Un voyage en Norvège[42], en présence du président de la République François Hollande[67] et de Sa Majesté la reine Sonja de Norvège[64].

Autres

Drapeau de l'Inde Inde

Drapeau d’Israël Israël

Drapeau de l'Italie Italie

Drapeau de la Jordanie Jordanie

Galerie nationale des Beaux-Arts de Jordanie (en), Amman.
  • Galerie nationale des Beaux-Arts de Jordanie (en), Amman

Drapeau du Luxembourg Luxembourg

Drapeau de la Norvège Norvège

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

Royaume-Uni

Drapeau de la Suisse Suisse

Drapeau de TaĂŻwan TaĂŻwan

Autres Ĺ“uvres

Espaces publics

Station « Les Arènes », métro de Toulouse.
  • D et S ou Grise lourde 1948 (Centre Pompidou Paris).
  • Sculpture « fontaine », implantĂ©e sur l'aire de ParcĂ©-sur-Sarthe A11. Fontaine en deux parties, mettant en scène tout autant l'eau tumultueuse que le calme d'une eau paisible. Jets d'eau, grès, mĂ©tal.
  • Monument commĂ©moratif Ă  Charles de Gaulle Ă©rigĂ© en 1992 au parc La Fontaine de MontrĂ©al pour le 350e anniversaire de la citĂ© quĂ©bĂ©coise : obĂ©lisque moderne et abstrait (sculpture-flamme) haut de 17 mètres en granit bleu de Vire.
  • Mur extĂ©rieur revĂŞtu d’une cĂ©ramique Ă  la Villa Kujoyama Ă  Kyoto, 1992.
  • DĂ©cor de la station « Les Arènes », mĂ©tro de Toulouse, 1993.
  • Quatre structures en acier (demi-cylindres biseautĂ©s) peintes en rouge pour l’entrĂ©e de l’Eurotunnel Ă  Calais, 1994.
  • CĂ©ramique pour le mur extĂ©rieur de l'hĂ´tel Nikko Ă  Paris.
  • Rideaux de scène et de fer : ComĂ©die-Française de Paris[88], théâtre des Abbesses Paris, OpĂ©ra de Hong Kong, OpĂ©ra de Shanghai.
  • Lambris pour le Centre hospitalier universitaire de Liège, sĂ©rigraphie sur panneaux d'acier Ă©maillĂ© vitrifiĂ©, chaque panneau : 103 Ă— 200 cm, 1978-1985, collection du musĂ©e en plein air du Sart Tilman (universitĂ© de Liège).

Contributions scéniques

Collections privées

Contributions bibliophiliques

  • Francis Ponge (traduction en langue anglaise d'Annette Michelson), Pour Olivier DebrĂ©, 2 lithographies originales d'Olivier DebrĂ©, 33 exemplaires numĂ©rotĂ©s, colophon signĂ© par l'auteur et par l'artiste, Galerie Knoedler, 1963.
  • Édith Boissonnas, Joan Brossa, Jean-Pierre Faye, John Keats, AndrĂ© Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan, Paroles peintes IV, gravures d'Olivier DebrĂ©, Antoni TĂ pies, Pierre Tal Coat, Alan Reynolds (en), Roberto Matta, Philippe Lepatre et Henry Moore, Ă©dition originale prĂ©sentĂ©e sous forme de feuilles flottantes, 228 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions O. Lazar-Vernet, 1970.
  • Pierre Torreilles, Pratique de la poĂ©sie, une eau-forte originale d'Olivier DebrĂ©, Fata Morgana, 1977.
  • Pierre Torreilles, Toutes les aubes conjuguĂ©es, 3 gravures signĂ©es et justifiĂ©es par Olivier DebrĂ©, colophon signĂ© par l'artiste, 80 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Thierry Bouchard, 1978.
  • James SacrĂ©, Quelque chose de mal racontĂ©, une gravure originale d'Olivier DebrĂ©, AndrĂ© Dimanche, Marqseille, 1981.
  • Jean-Clarence Lambert, Mu-Tei, 13 lithographies originales d'Olivier DebrĂ©, Éditions Le Limitrope, 1982.
  • Djuna Barnes, Aux Abysses suivi de La Colombe, couverture illustrĂ©e par Olivier DebrĂ©, Éditions RyĂ´an-ji/ AndrĂ© Dimanche, 1984.
  • Claude Margat, Regard dedans, frontispice d'Olivier DebrĂ©, 33 exemplaires numĂ©rotĂ©s (3 avec peinture originale, 30 avec gravure originale), Éditions Unes, 1984.
  • Bernard NoĂ«l, Le livre de l'oubli, 8 eaux-fortes d'Olivier DebrĂ©, 121 exemplaires numĂ©rotĂ©s, AndrĂ© Dimanche Ă©diteur, 1985.
  • Franck AndrĂ© Jamme, Pour les simples, une gravure originale par Olivier DebrĂ©, Fata Morgana, 1987.
  • Ouvrage collectif, El Tretze Vents, peintures originales et estampes par Olivier DebrĂ©, Jean Degottex, Antonio Saura, Antoni Tapies…, 85 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du MusĂ©e de CĂ©ret, 1987.
  • Patrice Huerre, Perocco le perroquet, illustrations d'Olivier DebrĂ©, L'École des loisirs, 1989.
  • Edmond Jabès, Bâtir Ă  chaux et Ă  sable, 14 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier DebrĂ©, 150 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Cercle parisien du livre, 1989.
  • Michel-Ange, Lettres familières, pointe-sèche d'Olivier DebrĂ© en 50 exemplaires numĂ©rotĂ©s et signĂ©s, L'Échoppe, Caen, 1989.
  • Bernard Vargaftig, VOICI ou un souffle Ă  travers "Journal du regard" de Bernard NoĂ«l, 315 exemplaires numĂ©rotĂ©s (15 exemplaires avec un lavis original, 300 exemplaires avec 3 reproductions de lavis d'Olivier DebrĂ©), coll. « Voix de chants », Æencrages & Co, Baume-les-Dames, 1990.
  • Michel Butor, Sous le soleil noir, feuillets mobiles, ZoĂ© Christiani Ă©diteur, 1991.
  • Mathieu BĂ©nĂ©zet, Bernard NoĂ«l et Bernard Vargaftig, Trois Ă©tats du toi, poèmes accompagnĂ©s de 9 lithographies originales d'Olivier DebrĂ©, 130 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions La SĂ©tĂ©rĂ©e/ Jacques Clerc, 1992.
  • Paul ValĂ©ry (prĂ©sentation de Michel Decaudin), PoĂ©sies, 50 illustrations d'Olivier DebrĂ©, 900 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Imprimerie nationale, 1992.
  • Dominique Grandmont, Demain, fruit du sommeil, poème (fac-similĂ© de manuscrit) sur 32 feuillets pliĂ©s en accordĂ©on, reproduction de peinture d'Olivier DebrĂ© au recto, Les petits classiques du grand pirate, 1995.
  • Eugène Guillevic, Ciels du quotidien, 3 eaux-fortes originales par Olivier DebrĂ©, Julius Baltazar et Roger Bertèmes, 60 exemplaires numĂ©rotĂ©s (les 12 premiers enrichis d'un dessin original Ă  l'encre de Chine de chacun des 3 artistes), AndrĂ© Biren, Paris, 1996.
  • Julien Gracq, Les eaux Ă©troites, 8 eaux-fortes d'Olivier DebrĂ©, 180 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Les Pharmaciens bibliophiles, 1997.
  • Michel DĂ©on, Avant-jour, 4 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier DebrĂ©, 57 exemplaires numĂ©rotĂ©s, les 12 premiers enrichis d'un lavis original en frontispice, colophon signĂ© par l'auteur et par l'artiste, Biren, Paris, 1998.
  • Georges-Emmanuel Clancier, Est-ce un adieu ? On a tenu, Ă©dition originale des paroles d'adieu prononcĂ©es lors des obsèques d'Eugène Guillevic le 25 mars 1997, 2 gravures originales hors texte par Olivier DebrĂ© et Julius Baltazar, 65 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions Alain Pirol, MontrĂ©al, 1999.
  • L'EcclĂ©siaste - Un temps pour tout (traduction de l'HĂ©breu d'Ernest Renan), 8 eaux-fortes et une lithographie originale d'Olivier DebrĂ©, 210 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Les Amis du livre, Paris, 1999.

Écrits

  • Impressions de voyage, galerie Ariel, 1973.
  • Bernard NoĂ«l et Olivier DebrĂ© (entretiens avec Jean-Yves Bosseur et Michel Archimbaud, Le rideau de la ComĂ©die-Française, Librairie SĂ©guier/ Garamont-Archimbaud, 1987.
  • L'Espace et le comportement, coll. « Envois », L'Ă©choppe, 1990.
  • La Marche de Mme Ouvrard, 1996.
  • Couleurs et mots, Éditions du Cherche Midi, 1996.
  • L'Ĺ’uf dans le chocolat, 1997.
  • Espace pensĂ©, espace crĂ©Ă©, coll. « Documents », Éditions du Cherche Midi, 1999.

Hommages

Prix

  • Premier prix de la Biennale de Menton, 1964[20].
  • Premier prix artistique international, Conseil des arts du Pays de Galles (en).

Philatélie

  • Les Postes françaises ont Ă©mis le 19 avril 1993 le timbre-poste - Europa - « Rouge rythme bleu » - Olivier DebrĂ©, d'une valeur faciale de 2,50 FF et reproduisant la toile ainsi dĂ©signĂ©e[93].

Voirie

  • Le nom d'Olivier DebrĂ© a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  une rue des villes de Tours et de Vannes.

Élèves

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jean Cortot, « Notice sur la vie et les travaux de M. Olivier Debré (1920-1999) », notice lue à l'occasion de son installation comme membre de la section Peinture de l'Académie des Beaux-Arts, 11 décembre 2002.
  3. « Olivier Debré », Le Monde des arts.
  4. Biographie Lydia Harambourg dans Olivier Debré, Éric de Chassey.
  5. Voir sur carcassonne.org.
  6. Dictionnaire de la peinture, article « Olivier Debré », Larousse, 2003 ; lire en ligne.
  7. Pierre Cabanne, L'Art du vingtième siècle, Éditions Aimery Somogy, 1982, p. 200.
  8. Jean-Paul Ameline, commissaire d'exposition, « Olivier Debré », musée national d'art moderne, 2003.
  9. Francis Ponge, Pour Olivier Debré, Paris, galerie Knoedler, 1963, avec deux lithographies sur double page, dont la couverture ; tirage : 33 ex. numérotés.
  10. Institut de France, Académie des Beaux-arts, Notice sur la vie et les travaux de M. Olivier Debré (1920-1999) par M. Jean Cortot lue à l'occasion de son installation comme membre de la Section Peinture séance du 11 décembre 2002 ([PDF] en ligne sur academiedesbeauxarts.fr).
  11. L'Observatoire Caue, L'église Notre-Dame de la Source de Compiègne.
  12. Bernard Heitz, « Le paysage à l'âme. Olivier Debré au Jeu de paume », Télérama no 2371, 21 juin 1995, pp. 59-60.
  13. Philippe Royer, « Décès du peintre Olivier Debré », La Croix, 3 juin 1999
  14. Hervé Gauville, « Olivier Debré ne fera plus sensation - Mort du peintre qui traduisait les émotions que les paysages lui inspiraient », Libération, 3 juin 1999.
  15. Philippe Mathonnet, « Le peintre français Olivier Debré a définitivement tiré le rideau », Le Temps, 3 juin 1999.
  16. « Le Théâtre de la Ville s'étend aux Abbesses. Ouverture à Montmartre d'une autre salle subventionnée par la mairie de Paris » dans Libération du 20 novembre 1996.
  17. Pierre Courthion, « Olivier Debré », Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs, Calmann-Lévy, 1967.
  18. Ariane Lemieux, Olivier Debré - Repères biographiques, Galerie Louis Carré, Paris.
  19. Jacques Busse, « Debré, Olivier », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.4, pp. 320-322.
  20. Galerie Haaken, Oslo, Olivier Debré.
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  22. Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1979, pp. 53-54, 148-149, 190-191.
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  54. Paris Art, Collectionner, le désir inachevé, présentation de l'exposition, 2017
  55. Galerie Bernard Trocmez, Divergences abstraites, présentation de l'exposition, 2018
  56. Parc de la Boverie, Liège. Chefs-d'œuvre, présentation de l'exposition, 2018
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  72. Jean-Louis Mazières, "Bleu le soir à Royan", musée de Grenoble
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  74. Musée des Beaux-Arts de Nantes, Olivier Debré dans les collections
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  76. École polytechnique, Olivier Debré dans les collections
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  78. Lydia Harambourg, « Olivier Debré, chef de file de la Nouvelle École de Paris, représentant majeur de l'abstraction lyrique », Canal Académie, 13 janvier 2013
  79. Lycée Cordouan de Royan, Olivier Debré dans le patrimoine, septembre 2019
  80. « Saint-Eutrope-de-Born, vitraux abstraits dans l'église du XIe siècle », La Dépêche, 6 août 2014
  81. Cité de la céramique de Sèvres, Olivier Debré dans les collections
  82. Faculté de médecine et de pharmacie de Tours, Olivier Debré dans le patrimoine
  83. Sophie Join-Lambert, « Les œuvres d'Olivier Debré au Musée des Beaux-Arts de Tours », reportage de Cécile Lascève, La Nouvelle République, mai 2011 (source : Dailymotion ; durée : 2'43")
  84. Musée d'Art et d'Archéologie de Valence, Olivier Debré dans les collections
  85. Alexia Fabre, présentation du Musée d'Art contemporain du Val-de-Marne et de ses collections
  86. Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley, Olivier Debré dans les collections
  87. Bibliothèque royale des Pays-Bas, "Avant-jour" dans les collections
  88. « Portrait : Olivier Debré », émission Soir 3, 16 septembre 1987 (source : archives INA ; durée : 2'12")
  89. « Olivier Debré - Capter l'immatériel », Fine Arts Selection, 2004.
  90. « "Signes", Opéra Bastille », Sortir à Paris, juillet 2013.
  91. Fonds de dotation Bredin Prat pour l'art contemporain, Olivier Debré dans la collection
  92. Caroline Legrand, « La collection Harel, ou les amitiés artistiques », La Gazette de l'Hôtel Drouot, 17 février 2017
  93. Timbres de France, Olivier Debré.

Voir aussi

Sur Olivier Debré

Sur la famille Debré

Ouvrages généraux (période, mouvement, etc.)

  • Pierre Courthion (couverture d'Olivier DebrĂ©), Art indĂ©pendant - Panorama international de 1900 Ă  nos jours, Albin Michel, 1958.
  • Guy Weelen, La Jeune École de Paris, Le MusĂ©e de poche, 1958.
  • Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, Londres, 1960.
  • Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non-figuratifs, Calmann-LĂ©vy, 1967.
  • Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'AnnĂ©e de la peinture, Calmann-LĂ©vy, 1979.
  • GĂ©rard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La crĂ©ation picturale de 1945 Ă  nos jours, Arted, 1983.
  • GĂ©rard Xuriguera, Les AnnĂ©es 50 - Peinture, sculpture, tĂ©moignages, Arted, 1984.
  • Françoise Woimant, Marie-CĂ©cile Miessner et Anne MĹ“glin-Delcroix, De Bonnard Ă  Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • François BĂ©alu, Cinq graveurs contemporains - Eduardo Chillida, Olivier DebrĂ©, AndrĂ© Marfaing, Martin MĂĽller-Reinhart, GĂ©rard Titus-Carmel, Les Ateliers d'art/ Offrice dĂ©partemental de dĂ©veloppement culturel des CĂ´tes-d-Armor, 1995.
  • Marc Donnadieu, Gestes, signes, traces, espaces - Figures de la peinture moderne française dans les collections publiques françaises, Ă©ditions du MusĂ©e d'art moderne AndrĂ©-Malraux, Le Havre, 2007.
  • Georges Roques, Claire Maingeon et Lydia Harambourg, De l'impressionnisme Ă  l'abstraction - Une immersion dans la peinture, Ă©ditions du MusĂ©e des Beaux-Arts de Saint-LĂ´, 2013.

Dictionnaires, encyclopédies, guides

Filmographie

  • Marc Bonnet et Sylvie Carlier, Legato, documentaire sur le ballet Signes, 1977 (visionner en ligne, durĂ©e : 23 min 37 sec).
  • Michel Dieuzaide, Olivier DebrĂ© - Le rideau français (durĂ©e : 45 min).
  • Claudio Francia, Olivier DebrĂ© - Chronique d'une abstraction, Productions Claudio Francia, 1996.

Radiophonie

Article connexe

Liens externes

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