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Robert Lapoujade

Robert Lapoujade, né le à Montauban et mort le à Saincy par Bellot en Seine-et-Marne, est un peintre, graveur à l'eau-forte et à la pointe-sèche, lithographe et réalisateur français.

Robert Lapoujade
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
(Ă  72 ans)
Bellot
Nationalité
Activités
Distinction

Biographie

Robert Lapoujade naît à Montauban où son grand-père, son père et son oncle sont boulangers-pâtissiers. Après la mort de son père en 1932, il interrompt ses études en 1935 pour devenir durant sept ans successivement garçon-boucher et aide de cuisine dans un restaurant, riveteur, couvreur[1], ouvrier agricole ou encore homme-sandwich[2]. Il réalise sa première exposition, d'œuvres figuratives, en 1939 à Montauban. En 1941, il est moniteur d'art dramatique à Ars-sur-Moselle[1].

Durant la guerre, il est envoyé à Uriage pour effectuer un stage d'art dramatique et y crée des décors et costumes[3]. Sous la fausse identité de Lucien Reynaud, il est ensuite dans les Hautes-Alpes prête-nom d'une maison de refuge pour des enfants juifs traqués. Réfractaire au Service du travail obligatoire, il se cache dans les bois puis rejoint des membres de Jeune France où il rencontre Loleh Bellon, Jean-Marie Serreau, Alfred Manessier. Arrivé à Paris en 1944, il s'installe rue de Seine et vit de petits travaux.

Robert Lapoujade, logo des Éditions du Seuil

Robert Lapoujade se lie en 1945 avec Paul Flamand et Jean Bardet, directeurs des Éditions du Seuil, pour lesquelles il illustre des recueils et des couvertures et dessine leur logo[3], lequel représente la grille d'entrée et la façade du 27, rue Jacob, immeuble occupé par la maison d'éditions de 1945 à 2010[4]. Sa première exposition à Paris, d'œuvres toujours figuratives, a lieu en 1947 (préface de Waldemar George). L'année suivante, il réalise un portrait de Jean Cayrol pour son livre La vie répond publié par GLM.

En 1950, année qui marque le début de la non-figuration dans son œuvre[1], Robert Lapoujade présente une exposition à la Galerie mai de Marcel Michaud, participe au Salon de mai et publie un essai sur la peinture, Le Mal à voir. Il réalise plusieurs autres expositions en 1952, notamment à la galerie Arnaud (L'Enfer et la Mine), participe au Salon des Réalités Nouvelles et rédige un manifeste dans lequel il s'oppose au réalisme socialiste défendu par Fougeron, jugeant qu'il est possible de concilier engagement social et abstraction. En 1952, sa suite de sept grands tableaux sur le thème du Camp de concentration, conçue dans la non-figuration , constitue ainsi une réaction directe contre Les Mineurs de Jean Fougeron, Robert Lapoujade visant à y démontrer l'aptitude de la peinture abstraite aux préoccupations sociales[1].

Robert Lapoujade publie en 1955 aux Éditions du Seuil Les Mécanismes de fascination avec une préface du philosophe Jean Hyppolite[5], en 1956 Le sens et le non-sens dans la peinture abstraite (CNRS) et L'Homme perdu, sur les rapports de la poésie et de la peinture (La Tour de feu). Il figure parmi les 16 peintres de la jeune école de Paris présentés par Hubert Juin (Le Musée de Poche).

De nouvelles expositions de Lapoujade sont préfacées en 1957 par Francis Jeanson. En 1959 le peintre expose Le Vif du sujet à Paris (préface de Jean-Louis Ferrier), Autour des objets à La Chaux-de-Fonds et des peintures à thèmes érotiques à Monaco. Parallèlement, Robert Lapoujade commence à réaliser de petits films expérimentaux, la plupart dans le cadre du Service de la recherche de l'ORTF dirigé par Pierre Schaeffer. Parmi la douzaine de films ainsi créés jusqu'en 1967, Andréou (1960), Chastel (1962), Trois portraits de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas (Prix Émile Cohl), sur un poème de Claude Aveline, avec une musique de François Bayle (1963), Prassinos, l'image et le moment, commentaire dit par Jean Vilar (1963) et Jean Paulhan (1965).

Sur la fin des années 1950, Robert Lapoujade est professeur de dessin et de peinture à l'École alsacienne. Il publie des textes, fait des conférences, participe à des enquêtes. Collaborant depuis 1958 au Réseau Jeanson, il signe en 1960 (avec d'autres peintres : Édouard Pignon, Paul Rebeyrolle, Paul-Jean Revel, Jean-Pierre Vielfaure, Claude Viseux) le Manifeste des 121 contre la guerre d'Algérie et est inculpé. Jean-Paul Sartre préface en 1961 son exposition, à la galerie Pierre Domec à Paris, Peintures sur le thème des émeutes, triptyque sur la torture, Hiroshima (Le peintre sans privilège, texte repris dans Situations IV, Paris, Gallimard, 1964). Un long article sur sa peinture est publié par Jean-Louis Ferrier dans la revue Les Temps modernes de Sartre. Une autre exposition, Nus, Émeutes, est ensuite présentée à galerie La Hune, préfacée par Maurice Nadeau.

En 1963, Lapoujade prĂ©sente Sur le thème du nu Ă  la galerie Pierre Domec. L'annĂ©e suivante, il s'installe dĂ©finitivement Ă  Saincy, hameau de Bellot (Seine-et-Marne) et Marguerite Duras prĂ©sente en 1965 ses Portraits non-figuratifs Ă  la mĂŞme galerie. De 1968 Ă  1971 il est chargĂ© de cours de cinĂ©ma Ă  l'Ă©cole du cinĂ©ma et de photographie de Vaugirard. En 1969, son exposition Choses vues, Ă  la galerie Domec, prend pour thèmes les Ă©vĂ©nements de mai 1968 puis l'activitĂ© picturale de Lapoujade se rĂ©duit au profit de l'Ă©criture et du cinĂ©ma. Il publie ainsi en 1970 L'Inadmissible qu'il adaptera lui-mĂŞme au cinĂ©ma sous le titre Le Sourire vertical, prĂ©sentĂ© au Festival de Cannes de 1973. ConsidĂ©rĂ© comme pornographique, censurĂ© par Maurice Druon, le film sortira en salles après quelques coupures. Olivier Cotte observe que le court mĂ©trage d'animation qui suit, Un comĂ©dien sans paradoxe, « repousse les limites de la marionnette par son hyperrĂ©alisme dĂ» Ă  la technique dĂ©jĂ  utilisĂ©e par George Pal pour les Puppetoons (en) »[6].

De 1980 à 1986, Robert Lapoujade est professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Autour de 1981 il se remet à peindre, participant à de nombreuses expositions collectives et publiant plusieurs textes sur la peinture, malgré une maladie qui le paralyse progressivement. Vers 1988, il donne pendant trois ans des cours à l'Académie Talens à La Ferté-Milon où est en partie tournée une vidéo de Jean-Noël Delamarre (Une Leçon de peinture, 1991). Il meurt le 17 mai 1993 en sa maison de Saincy[2].

En 1996, sa ville natale Montauban organise une exposition rétrospective accompagnée d'un important catalogue. À Bellot, une rue porte le nom de l'artiste. De même, à Montauban en 2011, un square est baptisé à son nom, à quelques mètres de sa maison natale[4].

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

Réception critique et témoignages

  • « Une peinture de la peinture, prĂ©sentation de sa propre rĂ©flexivitĂ©. » - Jean Hyppolite[17]
  • « Son rĂ©pertoire de formes est directement inspirĂ© de la nature, et singulièrement des vieux murs barbouillĂ©s de taches, dont parle Vinci qu'il cite en exergue Ă  son essai Les MĂ©canismes de fascination. Lapoujade est loin de renier le sujet. Mais il veut la forme d'une "ambiguĂŻtĂ© allusive" ; soyez d'abord sensible au panneau peint lui-mĂŞme, Ă  son rythme, Ă  sa couleur ; ensuite, lisez le titre du tableau et vous dĂ©couvrirez une prĂ©sence. » - Bernard Dorival[1]
  • « C'est un Ă©vĂ©nement assez considĂ©rable, je crois, qu'un peintre ait su plaire si fort Ă  nos yeux en nous montrant sans fard le deuil Ă©clatant de nos consciences. » - Jean-Paul Sartre[18]
  • « Rien de ce que fait Lapoujade n'est indiffĂ©rent et demeure toujours excitant pour l'esprit. » - Michel Ragon[19]
  • « Lapoujade travaillant, c'est une chose inoubliable. Il dit : "je ne veux rien dĂ©terminer Ă  l'avance, aussi ne vous Ă©tonnez pas de ma façon de peindre". C'est très impressionnant. Vous ĂŞtes lĂ  et, encore une fois, il ne vous regarde pas... Vous gĂŞneriez l'absolue figure que vous ĂŞtes en lui s'il vous regardait. » - Marguerite Duras[10]
  • « L'exposition de Lapoujade, L'Enfer et la mine en 1952, prit chez ce jeune peintre, passĂ© successivement par les expĂ©riences figuratives et abstraites, valeur de manifeste ; l'antagonisme humain-minĂ©ral y est traduit pae des allusions, des signes ou des rythmes percutants que Lapoujade lui-mĂŞme qualifie d'“abstraction impressionniste”. Comme plusieurs autres artistes de sa gĂ©nĂ©ration, Paul Rebeyrolle, Bernard Dufour, Jean Messagier, Antonio Saura, il montre que les limites sont tĂ©nues entre abstraction et figuration. » - Pierre Cabanne[20]
  • « Un autodidacte "embarquĂ© dans une imprĂ©visible aventure de crĂ©ation" Ă©crit Marcel Brion. Entre abstraction et figuration, un langage plastique informel affranchi de la ligne et dĂ©bouchant sur une sorte d'expressionnisme symbolique. » - GĂ©rald Schurr[21]
  • « Tout en adaptant Ă  son propre usage les raisonnements formels de l'abstraction, il les fondait sur un substrat tirĂ© de la rĂ©alitĂ©, mais non immĂ©diatement perceptible et demandant un effort de dĂ©cryptage de la part du spectateur. Dans cette rĂ©solution ambiguĂ« comme beaucoup d'informels, il retrouvait l'Ă©cho de la dernière pĂ©riode iimpressionniste de Claude Monet, avec une juxtaposition serrĂ©e de touches grasses rĂ©crĂ©ant la vibration de la lumière... Au sujet du caractère très particulier de son abstraction, qui ne concerne que la premier regard, on entend souvent Ă©voquer le premier chef-d'Ĺ“uvre inconnu du Frenhofer d'HonorĂ© de Balzac. » - Jacques Busse[22]
  • « En 1961, Sartre Ă©crit Le peintre sans privilèges[18] consacrĂ© Ă  l'exposition du peintre Robert Lapoujade, Foules. Dans sa peinture, Lapoujade dĂ©nonce la pratique de la torture et condamne la violence. De son cĂ´tĂ©, pour Sartre, l'essentiel tient moins au sujet traitĂ© qu'Ă  l'invention picturale qui en souligne la gravitĂ©. La rĂ©ussite du peintre est d'Ă©viter la morale et l'esthĂ©tisme. Seul peut peindre la guerre l'artiste qui y est prĂ©parĂ© par une sensibilitĂ© personnelle et par un mouvement intĂ©rieur. D'oĂą l'expression de Sartre : "Lapoujade ne peint pas ses toiles dans l'espoir d'augmenter de quelques centimètres carrĂ©s la superficie de la beautĂ© ; mais il tirera ses motifs, ses thèmes, ses obsessions, ses fins, du mouvement mĂŞme de son art... Hiroshima Ă©tait rĂ©clamĂ©e par l'Art". Comment la peinture peut-elle donner sens au monde et avoir une prise sur le rĂ©el sans se renoncer Ă  elle-mĂŞme ? Il s'agit pour le peintre non pas d'imiter le monde, mais de l'incarner. » - Aliocha Wald Lasowski[23]

Prix et distinctions

Collections publiques

France

États-Unis

Collections privées

Ĺ’uvre

Illustrations littéraires

  • Jean Cayrol, La vie rĂ©pond, portrait de l'auteur dessinĂ© par Robert Lapoujade, Éditions GLM, 1948[38].
  • Louis Pauwels (prĂ©face de François Mauriac), Les Voies de petite communication, 11 dessins et couverture de Robert Lapoujade, 1 200 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Seuil, 1949.
  • Charles Piquois, Observations, poèmes, 3 dessins de Robert Lapoujade, Le Messager boiteux de Paris, 1951.
  • Jean-Clarence Lambert, Nue et le chant, eaux-fortes de Robert Lapoujade, RenĂ© Debresse, 1953.
  • Pär Lagerkvist (avant-propos de Lucien Maury), Barabbas, eaux-fortes de Robert Lapoujade, 210 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Les Bibliophiles du Palais, 1954.
  • Georges Bernanos, Le Dialogue des carmĂ©lites, dessins Ă  la pointe d'argent sur parchemin par Robert Lapoujade, Éditions du Seuil/Éditions Baconnière, 1955.
  • Ludovic MassĂ©, Le Refus, illustrations de Robert Lapoujade, L'AmitiĂ© par le livre, 1962.
  • Charles Dobzynski, D'une voix commune - Poème, illustrations de Robert Lapoujade, Éditions P. Seghers, Paris, 1962.
  • Alice Colanis, Droites distances, lithographie originale de Robert Lapoujade, 40 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Librairie de Saint-Germain-des-PrĂ©s, 1973.
  • RenĂ© Jacques Chauffard (prĂ©face d'Eugène Ionesco), Les Pirogues, illustrations de Robert Lapoujade, La CoĂŻncidence, Paris, 1980.

Livres

  • Le mal Ă  voir, illustrĂ© de 11 photographies d'Alain Resnais, Le Messager boiteux de Paris, 1951.
  • Les mĂ©canismes de fascination, prĂ©face de Jean Hyppolite, collection « Pierre vives », Éditions du Seuil, 1955[39].
  • « Le sens et le non-sens de la peinture abstraite », dans : ouvrage collectif sous la direction de Jean Jacquot (prĂ©face d'Étienne Sourlau), Visages et perspectives de l'art moderne - Peinture, poĂ©sie, musique, CNRS, 1956.
  • L'Inadmissible, roman, DenoĂ«l, 1970[40].
  • Robert Lapoujade, Jacques Gaucheron et Pierre Cabanne, Ilio Signori - Sculptures et dessins, 1981-1999, Ilio Signori, 2000.

Articles

  • « Le sens et le non-sens de la peinture abstraite », Visages et perspectives de l'art moderne - Peinture, poĂ©sie, musique, Entretiens d'Arras (20-22 juin 1955), C.N.R.S., 1956.
  • « La libertĂ© de l'artiste », Les Lettres nouvelles, n°59, 1958.
  • « Pour un art mĂŞme », Cahiers du MusĂ©e de poche, 1959.
  • « Sur le rĂ©alisme non figuratif », La Nouvelle Critique, n°120, 1960.
  • « Peinture et rĂ©alisme », Les Lettres françaises, 1er septembre 1960.
  • « La rĂ©alitĂ© du rĂ©el », Pour l'art, n°75, dĂ©cembre 1960.
  • « Le signe et la signification », MĂ©diations - Revue des expressions contemporaines, n°1, Éditions de Minuit, 1961[41].
  • « Frederico Fellini », L'Arc, n°45, 1971, pages 57-60.
  • « L'ĂŠtre en regard », Les Temps modernes, 13 novembre 1987.
  • « Le peintre, la peinture et l'art », Revue d'esthĂ©tique, n°16, 1989.
  • « La grande diffĂ©rence », Antigone, n°14, 1990.

RĂ©alisateur

Acteur

Élèves

Références

  1. Bernard Dorival, Les peintres du XXe siècle du cubisme à l'abstraction, Éditions Pierre Tisné, 1957, pages 160-161.
  2. « Arts - Mort du peintre et cinéaste Robert Lapoujade, un provocateur solitaire », Le Monde, 19 mai 1993
  3. Sartre-et-caetera, réflexions sur Sartre et l'art, Robert Lapoujade, biographie
  4. « Les Éditions du Seuil doivent prendre un nouveau locataire », Les Influences, 5 juiller 2014
  5. Pierre-Henry Frangne, Figuration et abstraction - Robert Lapoujade face à la critique philosophique de Jean Hyppolite et Jean-Paul Sartre, Université de Rennes 2, 2016
  6. Olivier Cotte, Cent ans de cinéma d'animation, Dunod, 2015]
  7. Portrait de Gaston Bachelard par Robert Lapoujade, photographie de Renaud Camus
  8. Phauser.free, Portrait de Marguerite Duras par Robert Lapoujade
  9. Phauser.free, Portrait de Jean-Paul Sartre par Robert Lapoujade
  10. > Marguerite Duras, Lapoujade - Portraits et compositions, Éditions de la Galerie Pierre Domec, 1965.
  11. Robert Lapoujade, « interview à propos de son exposition Le portrait en peinture à la galerie Claude Bernard », émission Arts d'aujourd'hui, France Culture, 25 mars 1967.
  12. Fonds d'affriches du théâtre Dijon Bourgogne, Robert Lapoujade, 1968
  13. Gisèle Dos Santos, « Montauban - Hommage à Pierre Couperie et Robert Lapoujade », La Dépêche, 23 août 2012
  14. Pierre Gamarra, « Exposition - Les peintres contre la nuit », France Nouvelle, 3 mai 1961.
  15. Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983, page 126.
  16. Jean-Clarence Lambert, La peinture abstraite, Rencontre, 1967.
  17. Jean Hippolyte, préfacier, Les mécanismes de la fascination, Éditions du Seuil, 1955.
  18. Jean-Paul Sartre, « Le peintre sans privilèges », Situations IV, Gallimard, 1964, pages 364-386.
  19. Michel Ragon, « Robert Lapoujade », Cimaise, mai-juin 1961.
  20. Pierre Cabanne, L'Art du vingtième siècle, éditions Aimery Somogy, Paris, 1982, p. 202.
  21. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, page 603.
  22. Jacques Busse, « Pierre Lapoujade », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, page 273.
  23. Aliocha Wald Lasowski, Jean-Paul Sartre, une introduction, collection « Agora », Pocket La Découverte, 2011.
  24. Institut national de l'audiovisuel, "Trois portraits d'un oiseau qui n'existe pas", film de Robert Lapoujade
  25. Lauréats César 1977, Paroles de lauréats : Robert Lapoujade (source : Vimeo)
  26. Chaîne TV 7ALimoges, Pierre et Gabrielle Lansac : leur legs au musée des beaux-arts, 2016
  27. Musée Ingres, "La Seine vue du pont Sully" par Robert Lapoujade dans les collections
  28. Musée Ingres, "Ces dames de Montauban" par Robert Lapoujade dans les collections
  29. Musée d'art moderne de la ville de Paris, "Danièle se déshabille" par Robert Lapoujade dans les collections
  30. Musée d'art moderne de la ville de Paris, "Le couple au miroir" par Robert Lapoujade dans les collections
  31. Musée national d'art moderne, Robert Lapoujade dans les collections
  32. Pierre Cabanne, Le Midi des peintres, collection « Tout par l'image », Hachette, 1964.
  33. Art Institute of Chicago, Robert Lapoujade dans les collections
  34. Phauser.free, "Acrobate" par Robert Lapoujade
  35. Sartre-et-caetera, réflexions sur Sartre et l'art, Robert Lapoujade
  36. Noël Herpe et Philippe Fauvel, préface à : Éric Rohmer, Le celluloïd et le marbre, Éditions Léo Scheer, 2010.
  37. Ader, Nordmann et Dominique, Tableaux modernes, catalogue, 6 juillet 2012, no 224
  38. Phauser.free, Robert Lapoujade, biographie chronologique
  39. Jacques Taminiaux, « Robert Lapoujade - "Les mécanismes de fascination" », Revue philosophique de Louvain, no 44, 1956, page 646
  40. Librairie Coiffard, "L'inadmissible" de Robert Lapoujade, présentation en ligne
  41. Revues Littéraires, Médiations (1961-1964)
  42. Film documentaire, "Prison", fiche du film
  43. Ciné-Phil-Azr, Robert Lapoujade
  44. (en) IMdb Reference, « L'ombre de la pomme »
  45. Jean-Louis Comolli, « Films de peintres », Encyclopædia Universalis
  46. Jacques Doniol-Valcroze, « Le Socrate - Notice catalographique », Cahiers du cinéma, no 206, novembre 1968, page 32.
  47. George Lellis, « Review : Le Socrate by Robert Lapoujade », Film Quarterly, vol.23, no 1, automne 1969, pages 29-32
  48. Sens critique, Le Sourire vertical
  49. Martin Even, « Trois années dans la vie de Robert Lapoujade », Le Monde, 6 juillet 1973
  50. Jean-Francis Held, « Le sourire interdit », Le Nouvel observateur, 16 juillet 1973, page 9
  51. Unifrance, "La Règle du je" de Françoise Etchegaray
  52. Maurice Nadeau, « J'ai eu des amis peintres comme Robert Lapoujade, dont j'ai suivi les cours... », Une vie en littérature - Conversations avec Jacques Sojcher, Éditions Complexe, 2002, pages 115-116.
  53. Benoît Lafay, « Décès du peintre Michel Tyszblat », Connaissance des arts, 2 décembre 2013

Annexes

Référence Service Recherche de l'ORTF

Bibliographie

  • Waldemar-George, Robert Lapoujade, Galerie Jeanne Castel, 1949.
  • Hubert Juin, Seize peintres de la jeune École de Paris, Éditions G. Fall, 1956.
  • Michel Ragon, L'Aventure de l'art abstrait, Robert Laffont, 1956 (lire en ligne).
  • Bernard Dorival, Les peintres du XXe siècle du cubisme Ă  l'abstraction, 1914-1957, Éditions Pierre TisnĂ©, 1957.
  • Jean-Louis Ferrier, Robert Lapoujade, Le MusĂ©e de poche, 1959.
  • Jean-Paul Sartre, Situations IV, Gallimard, 1964. Le chapitre intitulĂ© Le peintre sans privilèges (pages 364 Ă  386) est l'Ă©tude de Sartre pour le catalogue Robert Lapoujade, Galerie Pierre Domec, 1961.
  • Pierre Cabanne, Le Midi des peintres, collection « Tout par l'image », Hachette, 1964.
  • Marguerite Duras, Lapoujade - Portraits et compositions, Éditions Galerie Pierre Domec, 1965.
  • Jean-Clarence Lambert, La peinture abstraite, Rencontre, 1967.
  • RenĂ© Huyghe et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970.
  • Dictionnaire des artistes contemporains, La Connaissance S.A., Bruxelles, 1972.
  • AndrĂ© Berne-Joffroy, Jean Paulhan Ă  travers ses peintres, Éditions des musĂ©es nationaux, 1974.
  • Dictionnaire universel de la peinture, Dictionnaires Le Robert, SociĂ©tĂ© du nouveau LittrĂ©, 1975.
  • Pierre Cabanne, L'Art du vingtième siècle, Ă©ditions Aimery Somogy, Paris, 1982.
  • Les peintres cinĂ©astes, Éditions du Ministère des relations extĂ©rieures, Paris, 1982.
  • GĂ©rard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La crĂ©ation picturale de 1945 Ă  nos jours, Arted, 1983.
  • Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, Éditions Jeune Peinture/Les Imprimeurs libres, 1983.
  • GĂ©rard Xuriguera, Les annĂ©es 50 - Peintures, sculptures, tĂ©moignages, Arted, 1985.
  • AbĂ©cĂ©daire des films sur l'art moderne et contemporain, Centre national des arts plastiques/Centre Georges-Pompidou, 1985. Voir pages 137 et 138.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965, Dictionnaire des peintres, Ides et Calendes, 1993.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Paris, Les Éditions de l'Amateur, , 1069 p.
  • Georges Vigne, Robert Lapoujade (1921-1993) - Le provocateur solitaire, Éditions du MusĂ©e Ingres, Montauban, 1996 (lire en ligne).
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Laurent Gervereau, Histoire du visuel au XXe siècle, collections « Points histoire », Éditions du Seuil, 2000.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001.
  • Aliocha Wald Lasowski, Jean-Paul Sartre, une introduction, collection « Agora », Pocket La DĂ©couverte, 2011.
  • Olivier Cotte, Cent ans de cinĂ©ma d'animation, Dunod, 2015.

Filmographie

  • Sarah Maldoror, Robert Lapoujade - peintre, documentaire, 5 min, 1984.

Archives

Liens externes

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