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Jean Messagier

Jean Messagier (Paris 17e[1], - Montbéliard, ) est un peintre, graveur, sculpteur français. En 1947 a lieu sa première exposition personnelle à Paris, Galerie Arc-en-Ciel[2]. De 1945 à 1949, l'artiste s'était montré sous l'influence de Pablo Picasso et de François Desnoyer qui fut son professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Messagier a été révélé de nouveau au public lors de l'exposition organisée par Charles Estienne à la Galerie de Babylone, en 1952, sous le titre La Nouvelle École de Paris. L'année suivante, Messagier rompt délibérément avec le post-cubisme à tendance expressionniste. Il s'appuie alors sur Jean Fautrier et Pierre Tal Coat pour élaborer une vision personnelle dans laquelle il restitue "la lumière… une lumière différente de celle des impressionnistes" qu'il avait "pressentie abstraitement"[3]. Réalisant aussi bien des sculptures, tapisseries, chars de carnaval, des montgolfières, étiquettes de bouteilles de vin, il fut encore poète, compositeur de musique, écologiste, un humaniste militant et surtout peintre[4]. Rattaché à l'École de Paris d'après-guerre, on le qualifie confusément d'abstrait lyrique, de nuagiste, de tachiste, de paysagiste abstrait. Lui-même n'a jamais voulu se définir, il a toujours renoncé à la dualité abstraction – figuration[5].

Biographie

1942-1952

Après ses études secondaires à Montbéliard, Jean Messagier intègre en 1942 l'École Nationale des Arts Décoratifs de Paris où il étudie avec Roland Oudot, Maurice Brianchon, Raymond Legueult et François Desnoyer, ayant pour condisciple Jean Labellie dont il restera l'ami. Parallèlement, il suit les cours de poétique de Paul Valéry au Collège de France[2].

En 1944, Jean Messagier réalise ses premières gravures et épouse la céramiste Marcelle Baumann qu'il fréquente aux Arts Déco. Ils ont en commun la Franche-Comté, puisque cette dernière est l'une des filles de Walter Baumann, directeur de la chaiserie de Colombier-Fontaine. Les parents de Jean Messagier habitent alors Valentigney, son père étant employé aux cycles Peugeot de Beaulieu-Mandeure, tout près du berceau familial des Messagier qui est le village de Mathay. C'est grâce à la famille de sa mère originaire d'Alsace et habitant Paris, au sein de laquelle il voit le jour, qu'il sillonne très jeune la capitale avec son grand-père, agent d'assurances, mais surtout photographe amateur. Ce dernier lui apprend à regarder - pendant des temps interminables - confie Jean Messagier dans son journal. C'est lui qui l'emmène voir les spectacles de Guignol présentés dans les squares parisiens. De cette période naîtra la passion de Jean pour les marionnettes qu'il collectionnera toute sa vie et son envie d'amener l'art dans la rue. Cet aspect ne le quitte pas[5].

En 1947, Messagier réalise ses premières sculptures, voyage en Italie et Algérie. Sa première exposition personnelle a lieu à la galerie Arc-en-Ciel, Paris[2]. Il devient Sociétaire du Salon d'Automne, section gravure, en 1948. L'année suivante, naissance de Matthieu (poète). Réalisation d'une série de dessins et collages entre les verres de diapositives photographiques, et en 1952, aménagement du nouvel atelier du Moulin, précédemment dans la pièce du haut de l'ancien moulin puis définitivement dans un bâtiment en bois indépendant. Messagier est membre fondateur du Salon d'Octobre qui se réunira deux fois, en 1952 et en 1953[5].

1953-1967

Les années 1953 et 1954 "marquent un tournant décisif dans l'itinéraire de Messagier", selon Bruno-Pascal Lajoinie, "les formes allusives et en état de dissolution qu'il affectionnait jusque-là font place à de vastes étendues indéterminées, le plus souvent monochromes, où se lit l'attachement indéfectible qu'il porte à la nature, à l'air et à la lumière. Au fil des années, le geste se fait plus ample - plus délié aussi - et trouve finalement son épanouissement au cours de la décennie 60 dans de larges et élégantes "girations" : les œuvres ne sont plus qu'un réseau de boucles, boucles s'enroulant et se mêlant inlassablement les unes aux autres."[2]

Pour lui, un artiste se doit d'être un acteur social, un « aiguillonneur » pour reprendre ce néologisme confié à un journaliste du journal La croix. Pour cela, Jean Messagier devient organisateur de fêtes monumentales à l'instar de l'inauguration de son moulin de Lougres, sa demeure principale depuis 1962. Les familles Messagier et Baumann sont entourées des officiels nationaux, des artistes amis venus de Paris, des galeristes les plus connus (un match de football artistes - marchands de tableaux fait partie des festivités), des officiels locaux mais aussi des ouvriers qui ont construit la demeure, de toute la population des villages de Lougres et Colombier-Fontaine que Jean a conviée. Ainsi, le menuisier a côtoyé le député, le gamin du village a parlé à un monsieur au fort accent russe s'appelant Serge Poliakoff, l'architecte (Jean-Louis Véret, élève de Le Corbusier) a dansé avec la « nounou » Marguerite. Le peintre Pierre Alechinsky s'est essayé aux joies du tir à l'arc. Jean Messagier renouvellera cet esprit autant qu'il le pourra[5].

1954 : Naissance de Thomas (taxidermiste) - Mort de son père - Changement d'appartement au 8 rue Pierre et Marie Curie (Paris) : du rez-de-chaussée au 5e. En 1957, il voyage en Sardaigne et réalise des dessins sur le sable. L'année suivante, naissance de Simon (artiste-peintre avec un intermède entomologique de 1976 à 1986). En 1959, Messagier devient membre du comité du Salon de Mai[5].

En 1962, Pierre Alechinsky et Jean Messagier, qui se connaissent depuis 1953, réalisent une toile à 4 mains rehaussée de phrases du critique Charles Estienne. En 1962, il représente la France à la Biennale de Venise aux côtés de Alfred Manessier, Serge Poliakoff, André Marfaing et James Guitet[5]

Entre 1963 et 1965, Messagier voyage en Italie, et à Lougres, le Moulin, réalise des sculptures d'herbes, des dessins sur la neige. Il obtient la médaille : Pour un été, La Monnaie de Paris. À Sao Paulo, 8e biennale d'art, Messagier est un des cinq peintres représentant la France. L'année suivante Messagier crée un concours de tir annuel, et devient membre titulaire du Comité National de la gravure française, Paris. En 1965, il invite Hugh Weiss au Salon de mai. En 1967, il participe à la sortie d'une série de timbres artistiques et à la réalisation d'une fresque collective dans le cadre du Salon de Mai (timbre = Printempstigre)[6] - [5].

1968-1978

introduit une nouvelle rupture dans l'œuvre de Messagier qui revient partiellement à la représentation[2]. Chevalier de l'Ordre national des Arts et Lettres - Alexandrie : 7e biennale d'art. 2e prix - Rijeka : 1re exposition internationale de dessins originaux. Prix de la galerie d'art contemporain de Zagreb - Vela Luka : Participation à la réalisation d'une mosaïque collective dans le cadre de la rencontre internationale d'artistes. Il investit la Maison d'Art et Loisirs de Sochaux (MALS) avec la complicité de son directeur, Yves Deschamp, en 1969. Il participe aux carnavals de Montbéliard, il invente le ZNUP, architecture de thermoformages investie par les habitants de la ZUP de la Petite Hollande de Montbéliard. Il contribue grandement aux « fêtes du futur » de la Saline royale d'Arc-et-Senans durant les années 1970 et propose au Grand Palais à Paris en 1972 lors du festival d'automne son Grand palais des conversations de framboises et des collines respirantes[5].

1973 : PĂ©tition contre la pollution du Doubs rĂ©unissant 3 000 signatures. DĂ©lĂ©guĂ© pour le Pays de MontbĂ©liard de l'APEDI (association pour la protection des eaux et des ressources naturelles du bassin infĂ©rieur du Doubs) - Pochette d'un disque de Vinko Globokar (d'après la toile Paysages Ă  imaginer) - Tapisserie : Dolman pour un pĂŞcheur - Lougres, Le Moulin : Sculptures de glace moulĂ©e dans des thermoformages. 1974 : MontbĂ©liard : RĂ©alisation de chars pour le carnaval - Paris, festival d'automne : Sculpture commĂ©morative pour l'Ă©dition 1974 - Vaucresson : DĂ©coration de l'Ă©cole maternelle - Mougins : RĂ©alisation, avec l'aide d'AndrĂ© Villers, des premiers dĂ©velofixers : objets ou Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux jetĂ©s sur le papier photographique peint Ă  l'aide du rĂ©vĂ©lateur[5].

1975 : Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille : Hommage à Watteau, La Monnaie de Paris - Etupes : Prix de caisses à savon - Metz : Décoration du collège de Metz-Queuleu - Montbéliard : Réalisation de chars pour le carnaval - Montbéliard, école maternelle du Petit-Chênois : Un jardin dans le ciel : décoration en thermoformages - Paris : Lancer du RAVNI (RAdis Volant Non Identifié) dans le cadre de l'exposition à la galerie Beaubourg. 1976 : Etupes : Prix de caisses à savon - Lougres, Le Moulin : Sculptures de glace moulée dans des thermoformages et dessins dans la neige à l'aide de bombes aérosol de peinture. 1977 : Arc-et-Senans, Fête du Futur : Hommage au sel, sculpture réalisée en thermoformages - La Colle-sur-Loup : Organisation du match de football artistes - marchands de tableaux dans le cadre de l'exposition à la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence - Paris : Illustration du Théâtre de Beaumarchais pour l'Imprimerie Nationale. 1978 : Arc-et-Senans. Décoration de la montgolfière "La Futurible" dans le cadre du championnat de France de montgolfières et réalisation d'une médaille pour l'occasion Colombier-Fontaine. Char pour la fête du bois. Vitry-sur-Seine : Décoration des tribunes du stade et match de football artistes - marchands de tableaux[5].

1979-1999

En 1979, Messagier rĂ©alise une Ă©tiquette pour une sĂ©rie de bouteilles de Santenay choisie par Jean Lenoir Ă  Remigny. Danemark. RĂ©alisation d'une boĂ®te Ă  gâteaux pour la firme Irma (25 000 exemplaires). MontbĂ©liard : Inauguration de la salle permanente d'exposition "Messagier Maintenant II" au musĂ©e. RĂ©alisation de la maison Ă  assassiner les idĂ©es reçues, principes et tabous avec Christian TchirakadzĂ© et Denys Schwechlen dans le cadre d'une manifestation du Pap'Circus. 1981 : Officier de l'Ordre National des Arts et Lettres. RĂ©alisation de l'Ă©pĂ©e d'acadĂ©micien du Professeur Marcel Bessis remise le Ă  la Sorbonne Paris.

Le peintre se tourne alors vers des thèmes ironiques ou absurdes et n'hésite pas à revisiter l'Histoire de l'Art en empruntant des images aux Grands Ainés[2].

« Auteur de natures mortes et de scènes de genre plutôt cubistes au milieu des années quarante, paysagiste subtil et minimaliste dix ans plus tard, dès l’aube des années soixante il préféra, aux sujets définis, la sublimation de leurs énergies. Tout se mit alors à vibrer. Le battement d’ailes d’un bouvreuil, le souffle d’une génisse, voilà ce qui inspira le peintre. Et au diable les détracteurs, disant de lui qu’il peignait comme un « laveur de carreaux » ! »

« Si ses somptueuses traces de brosse décoiffent la réalité, c’est pour mieux en dévoiler la vitalité. Observez bien la finesse des touches, l’élégance des graphismes, la translucidité de la matière, l’infinitude des nuances, renouvelées par l’artiste jusqu’à son jour dernier, en 1999. Tous ces volcans, toutes ces aurores nous rappellent combien l’existence peut-être, à la fois, puissante et délicate. »

— (Françoise Monnin, 2009)[4]

Après une vie entièrement consacrée à la création, Jean Messagier s'éteint à Montbéliard le . Il repose au cimetière de Valentigney (Doubs) sous l'épitaphe qu'il s'était choisie : "Ci-git Jean Messagier, Docteur ès printemps"[2].

Dans la mémoire de ceux qui l'ont côtoyé, Jean Messagier restera également l'amoureux de la nature, le pêcheur, le chasseur, le mycologue, l'organisateur de fêtes, l'amateur de bonne chère et le passionné de sports (football plus particulièrement).

Postérité

" Fondation d'un comité du "Salon d'Octobre" dont Ch. Estienne rédige le communiqué : un certain nombre de jeunes peintres désireux de se manifester dans des conditions normales et équitables de choix et d'accrochages ont décidé de fonder dans l'esprit de la peinture actuelle un Salon qui portera le nom de Salon d'Octobre. Ils se réservent par ailleurs le droit et l'honneur d'inviter leurs aînés. Signé : Néjad, Duvillier, Messagier, Pons" (journal de Jean Messagier 1952)

Inauguration du Moulin de Lougres le et jours suivants. Parmi la foule, étaient présents Micky et Pierre Alechinsky, Jacques Benador, Huguette Bertrand, Renée Bolenger et Jean Degottex, Roel d'Haese, Lucien Durand, Charles Estienne, Roger-Edgar Gillet, Pierre Granville, Monsieur et Madame Kerchache et leur fils Jacques à la contrebasse de l'orchestre du bal, Edouard et Pierre Loeb, Marcelle Loubchansky, Jean Perrier, Marcelle et Serge Poliakoff, Jean Pollac, Jean Pons, Michel Puig, Claude Rivière, André Schœller, Daniel Smerck, Bram van Velde...

De très nombreuses collections publiques, en France comme à l'étranger, possèdent aujourd'hui des œuvres de l'artiste : Musée National d'Art Moderne de Paris, Bibliothèque Nationale, musées de Dijon, Grenoble, Marseille, Montbéliard, Saint-Étienne, Châteauroux, Ornans, Bruxelles, Genève, Musée d'art contemporain de Skopje, Rio de Janeiro, Jérusalem, Eindhoven, Nagaoka[2]…

L'œuvre de Jean Messagier ne peut se concevoir que sur sa globalité. En effet, cet artiste conscient des courants et des modes, n'a jamais voulu se laisser étiqueter. Il suffisait d'un qualificatif le nommant pour qu'il change délibérément de cap. Il s'exprime plusieurs fois sur la question dans son journal en fustigeant les critiques, les priant de laisser les artistes travailler. Il suivit cette ligne de conduite jusqu'à son décès, ses dernières œuvres déroutant autant que les premières pour lesquelles il a essuyé des crachats au cercle Volney en 1955.

« Les gestes de Messagier, sont empreints de doutes et de certitudes. Ces gestes, fruits d’une recherche élaborée tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle, rejoignent, par bien des aspects, ceux, commis, il y a plus de deux cents ans par un artiste anglais peu connu encore aujourd’hui, Alexander Cozens. Et même s’il existe quelques affinités formelles entre ces deux œuvres, c’est ailleurs que se situent les convergences réelles. Elles se retrouvent dans ce mélange profond de convictions et d’interrogations : la conviction de la nature, indéfectible, et l’incertitude du produit de cette conviction, la vacuité même de ce dernier. Ce qui lie véritablement ces deux démarches c’est l’engagement absolu dans la quête, la recherche et l’indifférence presque totale pour le résultat. Dans un commentaire, encore non publié à ce jour, Jean Messagier exprime bien cette ambition. Répondant à la célèbre phrase de Picasso, « je ne cherche pas, je trouve », il déclare, « moi, je ne trouve pas, je cherche ». Dans ces quelques lignes, griffonnées quelques années avant la fin de sa vie, Jean Messagier livre quelques indices quant à la nature du geste, cette spirale, cette volute ou cet enroulement qu’il a déployé, tout au long de sa vie, dans toutes ses œuvres quels qu’en soient les natures ou les registres. Un tracé sinueux qu’il convient aujourd’hui de poursuivre, pour envisager, enfin, l’importance de cette œuvre au sein de l’histoire de la création. »

— (Alexandre Rolla)[7]

En 2019, le Musée des Beaux-Arts de Dole lui consacre une rétrospective "Tous les sexes du Printemps, Jean Messagier, (1920-1999)". Commissaires de l'exposition : Amélie Lavin, directrice du MBA de Dole et François Michaud, conservateur du Musée d'Art Moderne de Paris[8].

L’objet de la présente rétrospective est de montrer que Messagier travaille au-delà des questions de figuration et d’abstraction, dans une urgence de créer qui a comme principale obsession celle de répondre à la cruelle créativité de la nature. Messagier, spécialiste ès-printemps, écologiste engagé, expérimentateur de la peinture par le gel en hiver, poète de la sève et du pollen, puise son souffle dans celui, vital et libidinal de la nature.

Ĺ’uvres

Bibliophilie

Publications

  • Jean Messagier : -, 1943, MusĂ©e du Château de MontbĂ©liard, 1943
  • Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Younger European painters: a selection, exhibition catalogue, -
  • Jean Messagier : au , 1954, Palais des beaux-arts de Bruxelles (Belgique), 1954
  • Frank Elgar, Cercle Volney, Jean Messagier, Paris, 1955
  • Charles Estienne, Catalogue de l'Exposition Jean Messagier, Peintures et aquarelles Ă  la Galerie AndrĂ© Schoeller Jr., Paris, 1960
  • Charles Estienne, Jean Messagier : Quinze annĂ©es de peinture, Ĺ“uvres de 1947 a 1962, 8 au , Galerie AndrĂ© Schoeller Jr., Galerie Bernheim Jeune, Paris, 1963
  • Jean Messagier, monotypes : -, Galerie Edwin Engelberts, Éditeur La Galerie, 1964
  • Annette Michelson, Jean Messagier, Choix d'Estampes 1945-1966, Engèlberts, 1966
  • Ĺ’uvres rĂ©centes de Jean Messagier : Galerie AndrĂ© Schoeller, Paris, novembre/dĂ©cembre, Paris, 1967
  • Jean Messagier : sculptures, 1948 - 1969, - , Galerie Knoedler, Paris, 1969
  • Pierre Cabanne, Jean Messagier, Éditions du Temps, 1969
  • Danièle Giraudy, Cantini 69 [i.e. soixante-neuf] : naissance d'une collection, NumĂ©ro 2, MusĂ©e Cantini, 1969
  • Jean Messagier : exposition, mai-, Galerie Ariel, Paris 8e, Galerie Beno d'Incelli, Paris 8e, Éditions Galerie Ariel, 1973
  • Entretien de Jean Messagier avec Daniel Meiller et Patrick Le Nouene—Biographie, expositions, bibliographie. (ISBN 2700400089)
  • Messagier, Putman, Alpers, Nouene, Messagier, les estampes et les sculptures: 1945-1974, Arts et mĂ©tiers graphiques, Y. Rivière, 1975
  • Les dĂ©velofixers : exposition, Jean Messagier, Fondation Claude-Nicolas Ledoux, 1976
  • Jean Messagier : parcours d'un peintre de 1949 Ă  1979, MusĂ©e Granet (Aix-en-Provence, Bouches-du-RhĂ´ne), -, Maison de la culture d'Amiens, Centre national de recherche, d'animation et de crĂ©ation pour les arts plastiques (Le Creusot, SaĂ´ne-et-Loire), 1979
  • Jean Messagier, Roger Meier, Anne Cuneo, AndrĂ© Ramseyer, Éditions de la PrĂ©vĂ´tĂ©, 1979
  • Galeries nationales du Grand Palais, Jean Messagier : Galeries Nationales du Grand Palais, Paris, -
  • Jean Messagier : MusĂ©e Despiau-WlĂ©rick et Dubalen (Mont-de-Marsan), exposition, juin-
  • École du Louvre, Image et signification, Documentation française, 1983, p. 275-280
  • Jean Messagier, Feuilles de mille-feuilles, Fata Morgana, 1984
  • Jean Messagier Ă  St-Ursanne, au , diffusion SociĂ©tĂ© jurassienne d'Ă©mulation, 1984
  • Ante Glibota, Jean Messagier : bourgeons de papier, croquis 1940-1985, Éditions galerie d'art international, 1985
  • Jean Messagier : Ĺ“uvres choisies entre 1945-1985, Exposition, MusĂ©e d'Art Contemporain, Dunkerque, 1985
  • Jean Messagier au MusĂ©e de Brou : Bourg en Bresse, -
  • Traces de visites, C. TchirakadzĂ©, Evelyne Salmon, Jean Messagier, MusĂ©e du Château de Montbeliard, 1986
  • Le grand cortège de Jean Messagier : installations thermoformĂ©es et lieux crĂ©Ă©s par Jean Messagier, Ministère de la Culture, Direction des MusĂ©e de France, Association gĂ©nĂ©rale des conservateurs des collections publiques de France, Association des Conservateurs de Franche-ComtĂ© Paris Art Center, 1987
  • Jean de Bengy, Jean-Michel Alberola, François Mitterrand, Comme un coursier indomptĂ©, Jean-Michel Alberola, Pierre Alechinsky, Gilles Aillaud, Avigdor Arikha, Jean-Charles Blais, Pierre Buraglio, Jean Messagier, Rouan, Dominique Bozo, Jean-Michel Foray, Centre national des arts plastiques, 1989
  • Jean Messagier, Le Grand dĂ©froissement, Fata Morgana, 1989
  • Jean Messagier, Jean Messagier : 1947-1990 : du 16 juin au 16 septembre 1990, Albi, Musee Toulouse-Lautrec, (ISBN 978-2-901284-20-8 et 2901284205)
  • Messagier Ă  la Galerie Katia Granoff, Édition Katia Granoff (Paris), 1990
  • Jean Messagier, MĂ©tĂ©ores quotidiens, Fata Morgana, 1992
  • Louis Ucciani, Jean Messagier, Marval, 1992, 181 p. (ISBN 2862340898)
  • Cimaise, Volume 41, NumĂ©ros 228 Ă  233, 1994
  • Jean Messagier, Édition Arts et dialogues europĂ©ens, 1995
  • Jean Messagier, Le gel, 1995
  • Jean Messagier : magicien d'imaginaires, expositions, Saline Royale d'Arc-et-Senans, -, MusĂ©e Gustave Courbet, Ornans, -, Jean-Jacques Fernier, MusĂ©e Gustave Courbet Ornans, Doubs, Fondation Claude-Nicolas Ledoux, 1997
  • Messagier, Estampes: Exposition Au MusĂ©e de Gravelines, au , MusĂ©e de Gravelines, 1997
  • Jean Messagier, Tous les pollens du monde, vol. 38, Paris, Janninck, (ISBN 2-902462-51-4 et 9782902462513)
  • Matthieu Messagier, Jean Messagier, Ĺ“uvres graphiques : (1943 - 1998) ; MusĂ©e Baron Martin de Gray, du au
  • Jean Messagier, 1920-1999 : portes pour une joie, MusĂ©e Paul ValĂ©ry (Sète, HĂ©rault), 2004
  • Jean Messagier : la nature au creux de la main, MontbĂ©liard (Doubs), MusĂ©e du Château (MontbĂ©liard), MusĂ©e d'art et d'histoire (Belfort), ADAGP, 2006
  • Francette Messagier, Jean Messagier : traces, Besançon, NĂ©o Ă©ditions, (ISBN 978-2-914741-32-3 et 2914741324)
  • Nouvelles de l'Estampe, NumĂ©ros 203 Ă  208, ComitĂ© national de la gravure française, Bibliothèque nationale (France). Cabinet des estampes, 2006, p. 61-64
  • (en) Richard Leydier et Alain Jouffroy, Jean Messagier : Le Cercle d'art contemporain, Paris, Cercle d'art, , 207 p. (ISBN 978-2-7022-0805-2 et 2-7022-0805-3)
  • Philippe Piguet, AnaĂ«l Pigeat, Savine Faupin, Jean Messagier, Ceysson-Iac, 2019, 156 p. (ISBN 2490083368)

Notes et références

  1. État civil de la ville de Montbéliard : l'acte de décès de Jean Messagier indique qu'il est "né le 13 juillet 1920 à Paris (17e arrondissement)".
  2. « L'Art du Visible, Messagier Hantaï Destarac, Château de Biron »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  3. Joconde, Portail des Collections Musée de France, Jean Messagier
  4. « Françoise Monnin, L'Art du Visible, Messagier Hantaï Destarac, Château de Biron, 2009 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  5. Francette Messagier, Jean Messagier : Traces, Besançon, Néo éditions, , 183 p. (ISBN 2-914741-32-4 et 978-2-9147-4132-3)
  6. Jean Messagier timbres postal
  7. Alexandre Rolla, Les gels de Jean Messagier et les tâches d’Alexander Cozens : la conviction de la nature, l’incertitude du paysage, Philosophique, 14 | 2011. Les Annales LittĂ©raires de L'UniversitĂ© de Franche-ComtĂ© (ALUFC) : EsthĂ©tique no 2.
  8. « Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris | », sur www.mam.paris.fr (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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