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Clamecy (Nièvre)

Clamecy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Clamecy
Clamecy (Nièvre)
Mairie de Clamecy.
Blason de Clamecy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
(sous-préfecture)
Arrondissement Clamecy
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne
(siège)
Maire
Mandat
Nicolas Bourdoune (DVG)
2020-2026
Code postal 58500
Code commune 58079
Démographie
Gentilé Clamecycois
Population
municipale
3 594 hab. (2020 en diminution de 7,59 % par rapport à 2014)
Densité 119 hab./km2
Population
agglomération
3 877 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 39″ nord, 3° 31′ 13″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 281 m
Superficie 30,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Clamecy
(ville-centre)
Aire d'attraction Clamecy
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Clamecy
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Clamecy
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Clamecy
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Clamecy
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Clamecy
Liens
Site web clamecy.fr

    Ses habitants sont appelés les Clamecycois. Clamecy est le lieu de naissance de plusieurs personnalités : un prix Nobel de littérature, Romain Rolland ; un grand navigateur, Alain Colas, un ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    Géographie

    Localisation

    Située au nord de la Nièvre, la ville de Clamecy, sous-préfecture de la Nièvre, domine la vallée de l'Yonne, et est située à son confluent avec le Beuvron. La ville est au bord d'un bief important du canal du Nivernais.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Climat

    Relevé météorologique de Clamecy de 1948 à 1999
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,5 3,6 7,1 10,3 12,1 11,7 9,2 6,1 2,4 0,5 5,3
    Température maximale moyenne (°C) 6,2 8,3 12,4 16 20,2 23,6 26,5 25,8 22,1 16,7 10,2 7 16,3
    Précipitations (mm) 61,8 56,4 48,4 50,4 73,4 68,3 50,6 59,4 64,2 64,1 63,2 65,7 725,9
    Nombre de jours avec précipitations 15,3 13,4 13,3 12,5 14,4 12,1 9,8 11,2 12,1 12,7 14,9 15,5 157,2
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    6,2
    −0,4
    61,8
    8,3
    −0,2
    56,4
    12,4
    1,5
    48,4
    16
    3,6
    50,4
    20,2
    7,1
    73,4
    23,6
    10,3
    68,3
    26,5
    12,1
    50,6
    25,8
    11,7
    59,4
    22,1
    9,2
    64,2
    16,7
    6,1
    64,1
    10,2
    2,4
    63,2
    7
    0,5
    65,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Villages, hameaux, lieux-dits et écarts

    • Beaulieu
    • La Ferme des Prés
    • La Galette
    • La Tambourinette
    • Le Pont Picot
    • Le Radigon
    • Le Val des Rosiers
    • Les Cours
    • Moulot
    • Pressures
    • Sembert-le-Haut
    • La Ferme Blanche

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Clamecy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clamecy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 877 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné pour la première fois en 634 sous la forme Clamiciacus (cartulaire général de l´Yonne, tome 1, no. 004).

    Histoire

    Le site de Clamecy était habité probablement dès la période gallo-romaine, comme l'attestent quelques découvertes archéologiques. Au IXe ou au Xe siècle, les comtes de Nevers font élever à Clamecy un château fort, qui se trouvait près de l’église paroissiale, devant l’actuel hôtel de ville. En 1213, le comte de Nevers Hervé IV accorde aux Clamecycois leurs premières franchises. Peu après, un rempart est construit pour protéger la ville. Le comte de Nevers Guillaume II fonde l’hôpital de Panténor sur la rive droite de l'Yonne, face au vieux Clamecy. Au XIIe siècle, son petit-fils le comte de Nevers Guillaume IV lègue l’hôpital de Panténor et son église à l’évêché de Bethléem en Palestine. En 1223, l’évêque de Bethléem, chassé de Palestine, vient s’installer à Panténor où il établit son siège épiscopal. Panténor prend le nom de Bethléem, qu'il porte toujours : on parle à Clamecy du quartier de Bethléem[11]. L’évêché de Bethléem demeure à Clamecy jusqu’en 1801, et une cinquantaine d’évêques s’y succèdent[12].

    Tympan de l'église Saint-Martin.

    La collégiale Saint-Martin est bâtie au XIIIe siècle. Elle s’élève en face du château ducal, au milieu d’une ville protégée par des remparts. Les comtes de Nevers établissent dans la commune un atelier monétaire. Au XIVe siècle, Clamecy est plusieurs fois rançonnée ou ravagée : en 1323 ; en 1360. La ville est occupée par des soldats en 1401 et en 1442. Après ces troubles, Clamecy retrouve le calme. À partir de 1497, la collégiale Saint-Martin est dotée d’une tour monumentale, en gothique flamboyant.

    À partir du XVIe siècle, Clamecy connaît une certaine prospérité grâce à l’activité du flottage du bois, qui consiste à ravitailler Paris en bois de chauffage, en utilisant les cours d’eau reliant Clamecy à la capitale. Jean Rouvet, considéré comme l’inventeur de cette technique au XVIe siècle, est en réalité celui qui l’organise sur une grande échelle. Le bois coupé dans les forêts du Morvan permet de constituer des radeaux, dits trains de bois, que des flotteurs conduisent à Paris. Dans les années 1630 et 1640, Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde (1563-1646), un des grands personnages de la cour, est disgracié ; il vit alors à Entrains et à Clamecy, où un hôtel particulier lui est construit. En 1659, Mazarin achète le Nivernais au duc de Gonzague. Il devient ainsi duc de Nivernais, titre qu’il transmet à ses successeurs. Ceux-ci le portent jusqu’à Louis-Philippe-Jules Barbon Mancini Mazarini, et viennent occasionnellement visiter Clamecy.

    Au XVIIe siècle, de nouvelles communautés religieuses s’installent à Clamecy : les récollets, dont l’église est consacrée en 1636, puis les sœurs de la Providence.

    La Révolution est bien accueillie à Clamecy. La ville est cependant agitée par une émeute de flotteurs au printemps de 1792. Fouché vient à Clamecy du 15 au 17 août 1793 ; il y poursuit notamment l’entreprise de déchristianisation. Clamecy connaît la Terreur, avec son lot d’arrestations arbitraires et plusieurs exécutions[13]. En 1800, la ville devient siège d’une sous-préfecture, d’un tribunal de première instance et d’une justice de paix. En 1815, la ville subit l’occupation étrangère.

    Au cours du XIXe siècle, l’activité du flottage du bois diminue progressivement, concurrencée par l’usage du charbon. Aussi les flotteurs de Clamecy provoquent-ils régulièrement des grèves. On suppose que les flotteurs, qui conduisaient leurs trains de bois à Paris, ramenaient à Clamecy les idées politiques de la capitale. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fait le coup d’État du 2 décembre 1851, une partie des Clamecycois assistés par de nombreux habitants des communes environnantes, provoque du 5 au 7 décembre une insurrection, qui fait des morts tant du côté des insurgés que des forces de l'ordre[14]. La révolte est durement réprimée par le pouvoir ; un peu plus d'un millier d'émeutiers sont emprisonnés et, pour certains, déportés[15].

    Plan de Clamecy en 1878.

    Sous le Second Empire est menée une politique de travaux, avec la construction d’un palais de justice et d’un nouvel hôtel de ville, comportant une halle, de 1859 à 1861. La ligne de chemin de fer de Clamecy à Auxerre est inaugurée en 1870. Au début de la Troisième République, en 1876, est fondée une société savante, la Société Scientifique et Artistique. La même année est créé un musée. L’activité du flottage s’achève, avec le départ du dernier demi-train de bois pour Paris en 1877. Le dernier flot de bûches est lancé en 1923. Au début du XXe siècle, les travaux d’embellissement se poursuivent, avec le comblement d’un bras du canal, source d’insalubrité, à l’emplacement duquel est tracée l’avenue de la République. L’immeuble de la Caisse d’épargne est bâti à partir de 1907. Plus de deux-cents Clamecycois meurent pendant la Première Guerre mondiale, ce qui creuse un déclin démographique déjà amorcé depuis le début du XXe siècle. La ville regagne cependant des habitants dans les années 1920 et 1930. Une nouvelle faïencerie est créée. L’église Notre-Dame-de-Bethléem est construite en ciment armé de 1926 à 1927. La Société des Produits Chimiques de Clamecy, qui a succédé en 1927 à l’usine de carbonisation du bois, est alors un employeur important.

    Le 16 juin 1940, Clamecy est occupée par l’armée allemande. Le 18 juin 1940, la commune est le théâtre d’un massacre de prisonniers de guerre[16] : quarante-trois prisonniers de guerre, appartenant aux régiments de tirailleurs africains, sont exécutés après que l’un d’eux a attaqué un officier allemand. Un quarante-quatrième, blessé, s’échappe mais est repris et exécuté plusieurs jours après. Deux autres tirailleurs sont fusillés par les Allemands à Clamecy, à La Rochette, en juillet[17].

    Dans les environs, les résistants sont actifs au sein du maquis du Loup. L’occupant quitte Clamecy le 19 août 1944[18].

    Après la Seconde Guerre mondiale, l’administration municipale connaît une certaine stabilité, avec notamment le mandat du docteur Pierre Barbier (1959-1977). Dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1960, la Société des Produits Chimiques de Clamecy emploie six-cents ouvriers et constitue une sorte de ville dans la ville[19]. Clamecy connaît une certaine reprise démographique dans les années 1970. L’un de ses enfants, Alain Colas, se fait connaître mondialement grâce à ses navigations. Durant ses mandats, qui durent trente-et-un ans, de 1977 à 2008, le maire Bernard Bardin dote la ville d’une salle polyvalente, d’équipements culturels et sportifs. Un secteur sauvegardé, reconnaissant la valeur du centre ancien, est créé en 1985. La bibliothèque est transformée en une médiathèque que François Mitterrand vient inaugurer en 1987. Le musée est agrandi et rénové de 1996 à 2005. Cependant, l’absence de grande industrie contribue à une érosion démographique. Celle-ci s'est accélérée dans la décennie 2010.

    Héraldique

    Armes de Clamecy

    La commune de Clamecy porte :

    D'azur semé de billettes d'or sans nombre, au lion de même, armé et lampassé de gueules brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2020, la commune comptait 3 594 habitants[Note 3], en diminution de 7,59 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 8055 0345 3355 3115 5395 5395 7346 1086 179
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4875 6225 6165 3815 4325 5365 3075 3185 501
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 4265 1544 8694 6074 9595 4345 8715 8195 655
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5 5205 7415 9225 5905 2844 8064 5704 5514 238
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 8893 5903 594------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23]. |recens-prem=20.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et industrie

    Alors que des moyens de transport de bois plus traditionnels (péniches sur le canal du Nivernais, rail), ainsi que l'usage du charbon faisaient péricliter le flottage, l'industrie de transformation du bois est apparue à la fin du XIXe siècle, le . La Société des Produits Chimiques de Clamecy (S.P.C.C.) a eu une activité importante de carbonisation du bois et d'exploitation des produits chimiques dérivés. Elle employait près de mille personnes dans les années 1950. À partir des années 1960, la concurrence du pétrole condamna rapidement le procédé. Dans l'ancienne usine de Clamecy reste actuellement un établissement de chimie de spécialité, nettement plus modeste et intégré au groupe international Solvay[24].

    L'agroalimentaire, avec l'usine Jacquet, qui produit des pains emballés, constitue aujourd'hui l'essentiel de l'activité industrielle locale.

    Une faïencerie a été fondée à Clamecy en 1791 et a fonctionné jusqu'aux années 1880. Une nouvelle faïencerie a été créée en 1918 par André Duquénelle. Elle a été dirigée successivement par Roger Colas, père du navigateur Alain Colas, puis par Jean-François Colas, et maintenant par Alexandre Colas. Elle est spécialisée dans la production de fèves de galettes des rois.

    Clamecy est aussi le siège de la Nouvelle Imprimerie Laballery (depuis 1923, SCOP depuis 1993, 79 p. et 11 M€ CA en 2019).

    Santé

    Clamecy dispose d'un hôpital local fonctionnant en réseau avec le Centre hospitalier d'Auxerre.

    Personnalités liées à la commune

    Auteurs locaux

    Monuments et édifices notables

    L'ancienne collégiale Saint-Martin.
    L'église Notre-Dame de Bethléem.

    Clamecy a été labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté en 2018.

    • L'ancienne collégiale Saint-Martin possède un vaisseau gothique bourguignon, datant du XIIIe siècle, un chÅ“ur et un déambulatoire carrés, précédés d'un jubé. La tour a été construite en gothique flamboyant de 1497 à 1515 et la façade occidentale a été remaniée à partir de 1515. La collégiale est classée monument historique[25]. Elle contient un orgue Cavaillé-Coll de 1864, classé monument historique. Elle est ouverte tous les jours.
    • L'église Notre-Dame de Bethléem, construite en 1926 et 1927 en ciment armé par l'architecte Georges Théodore Renaud (1875-1947). Elle rappelle que cinquante évêques de Bethléem résidèrent à Clamecy après la disparition du royaume latin de Jérusalem en 1225 jusqu'à la Révolution. Elle est inscrite monument historique[26], mais ne se visite pas.
    • La chapelle des évêques de Bethléem, XIIe siècle, XIIIe siècle. Il en reste trois travées voûtées d'ogives. Vendue comme bien national à la Révolution, elle est aujourd'hui convertie en salle de restaurant. Elle est inscrite monument historique[27].
    • Le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, avenue de la République, installé dans l'ancien hôtel du duc de Bellegarde, la maison natale de Romain-Rolland, celle de son grand-père maternel Edmé Courot et une extension contemporaine. Il possède des collections d'archéologie locale, de peintures, d'affiches, de faïences, des souvenirs de Romain Rolland et une évocation du flottage du bois.
    • La médiathèque François-Mitterrand, rue Jean-Jaurès, installée dans l'ancienne école royale d'artillerie datant du XVIIIe siècle.
    • L'Homme du futur, sculpture de César, installée en juillet 1987 sur le rond-point du boulevard Misset à Clamecy.
    • L'usine Solvay, ancienne S.P.C.C. Elle comporte des bâtiments du XXe siècle ornés de peintures sur toile, notamment de Rex-Barrat, Jean Neveu-Lemaire, Robert Pouyaud, mais ne se visite pas.
    • Six maisons pans de bois sont inscrites comme monuments historiques : la librairie rue du Grand-Marché, l'ancien office du tourisme rue du Grand-Marché, la Maison Beaufils 1 rue du Temple, la Maison Stengel 2 rue de la Tour, le restaurant l'Angélus place Saint-Jean, la Maison du tisserand rue de la Monnaie.

    Événements annuels

    • Les joutes. Héritage des divertissements des flotteurs, elles se déroulent sur l'Yonne le 14 juillet.
    • La fête de l'andouillette et du vin blanc est une manifestation festive traditionnelle qui se tient chaque été à Clamecy[28] - [29] - [30] - [31] - [32].
      Depuis le XVIIIe siècle, la commune de Clamecy s'est fait connaître par sa production d'andouillette[33] et de vin blanc qui profite de l'appellation de la commune voisine de Tannay[29].
      La Fête de l'andouillette et du vin blanc a été créée par la ville de Clamecy en 1977. Elle est devenue une des manifestations locales, avec concours de « Miss andouillette », concours de la meilleure andouillette et du plus gros mangeur d'andouillette[34].
      De 1977 à 1995, cette fête se tenait dans le parc floral de la ville, réunissant des stars humoristes et des groupes de variété française. Aujourd'hui, cette manifestation se déroule dans les rues de la vieille ville[32] - [35], accompagnée de concerts[35] de rue de groupes de musiciens[36] - [37].
      Cette manifestation a été parrainée par Marc Meneau et le président de l'Association amicale des amateurs d'andouillette authentique.
    • La descente bidon, qui, depuis 1982, consiste en une navigation sur l'Yonne, un jour d'août, à bord d'embarcations fabriquées par les participants.

    Jumelages

    Institutions et associations

    • Société scientifique et artistique de Clamecy, société fondée en 1876 ayant pour but d'être la mémoire de la région de Clamecy et de la Nièvre et publiant à cette fin chaque année un bulletin[38] ;
    • Confrérie Saint-Nicolas, conservant la mémoire du flottage du bois ;
    • Société Philanthropique La Gigouillette[39] ;
    • Association des amis de Claude Tillier ;
    • Radio Flotteurs, radio locale dont les émissions ont débuté le ;
    • Amicale pour le don de sang bénévole de Clamecy.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Clamecy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » [sic], Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 329.
    12. Louis Chevalier Lagenissière, Histoire de l'évêché de Bethléem, Paris, Dumoulin, Nevers, Michot, 1872, 347 p.
    13. Nicole Bossut, Terreur à Clamecy. Quelques réflexions, Annales historiques de la Révolution française, Année 1998, 311, pp. 49-77
    14. Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy L'insurrection de 1851, 1997, Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 1997, 215 p.
    15. "Liste des insurgés de Clamecy et des communes voisines", Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy L'insurrection de 1851, 1997, Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 1997, p. 71-136.
    16. Jean Vigreux, « Le 11 novembre 1943 et la mémoire du massacre de Clamecy », Des soldats noirs face au Reich Les massacres racistes de 1940, Paris, PUF, 2015, p. 153-[171].
    17. Pierre Pannetier, « Le quarante-quatrième tirailleur », Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2000, p. 65-83.
    18. Jeanette Colas, « Il y a 60 ans : la libération de Clamecy Récit d’après ses archives personnelles », Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2004, p. 31.
    19. Société des Produits Chimiques de Clamecy de 1893 à 1953, Paris, André Clérin, 1953, n.p.
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. Michaël Boudard, « L’usine de produits chimiques de Clamecy : histoire sociale et industrielle (1894-1919) », Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2006, p. 43-81. Michaël Boudard, « Maurice Brulfer et l’usine de produits chimiques de Clamecy : une nouvelle ère (décennies 1920 à 1940) », Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2007, p. 29-70. Les Traîne-Bûches du Morvan, La Société Forestière de Clamecy et du Centre (Filiale de SPCC), Clamecy, Nouvelle Imprimerie Laballery, 2000, 174 p.
    25. « Église Saint-Martin (ancienne collégiale) », notice no PA00112851, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Église Notre-Dame de Bethléem », notice no PA58000015, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Chapelle sur Patrimoine de France.
    28. Patricia Wells, La France gourmande : un guide de 400 vraies bonnes adresses et les recettes les plus savoureuses du terroir, Flammarion, , 559 p. (ISBN 978-2082005371, présentation en ligne), p. 172.
    29. Marie-Pierre Cerveau, « Renaissance des vignobles nivernais », Revue géographique de l'Est, vol. 46, nos 1-2,‎ (lire en ligne).
    30. La Montagne, 7 juillet 2012.
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    32. Pierre Destrade, « Fête de l'andouillette à Clamecy : trois chefs revisitent sa recette », sur lejdc.fr, Le Journal du Centre, (consulté le ).
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    34. Kilien Stengel, L'Aide alimentaire : colis de vivres et repas philanthropiques - Histoire de la Gigouillette 1934-2009, Paris, L'Harmattan, coll. « Historiques – série Travaux », 2012, 140 p. (ISBN 978-2-296-96776-2) [présentation en ligne].
    35. Gwénola Champalaune, « Fête de l'andouillette : pour tous les goûts, de 7 à 77 ans ! », sur lejdc.fr, Le Journal du Centre, (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bulletins de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy, depuis 1876.
    • Louis Chevalier Lagenissière, Histoire de l'évêché de Bethléem, Paris, Dumoulin, Nevers, Michot, 1872, 347 p.
    • Edme Courot, Annales de Clamecy jusqu'en 1852, Auxerre, Typographie et lithographie de l'Indépendant auxerrois, 1901, 222 p.
    • René Surugue, Le Nivernais et la Nièvre 2e partie – Notice II. Clamecy et l'évêché de Bethléem, Besançon, Imprimerie de l'Est, 1925, 397 p. ; rééditions : Les éditions du Bastion, 1983 ; Paris, Le Livre d'histoire, 2010.
    • Léon Mirot, Maurice Mignon et Ivan Lachat dit Alerte du Tessier, Le Vieux Clamecy, Clamecy, Impr. de Laballery et Brunet, 1926, 32 p.
    • Jean-Claude Martinet, Clamecy et ses flotteurs de la monarchie de Juillet à l'insurrection des « Marianne » 1830-1851, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1975, 141 p. - 8 p. de pl. ; deuxième édition, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1980, 151 p. ; autre édition, éd. de l'Armançon, 1995, 151 p.
    • Gérard Guillot-Chêne, Le Flottage en Morvan du bois pour Paris, Éditions Garnier, 1979, 95 p.
    • Jacques Dupont, La Vie quotidienne des flotteurs, Clamecy, Société Scientifique et Artistique de Clamecy, 2005, 163 p.
    • Les Nostalgiques du temps passé, Clamecy, tome I, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2004, 128 p.
    • Bernard et Kilien Stengel, Clamecy, tome II : Événements, fêtes et vie quotidienne, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2010, 159 p.

    Articles connexes

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