Armes
Armes est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Armes | |||||
Église Saint-Maurice. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Clamecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne | ||||
Maire Mandat |
Françoise Wittmer 2020-2026 |
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Code postal | 58500 | ||||
Code commune | 58011 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Armésiens, Armésiennes | ||||
Population municipale |
283 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 27′ 34″ nord, 3° 32′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 252 m |
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Superficie | 8,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Clamecy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Clamecy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clamecy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Armes est située au bord de l'Yonne, à proximité du canal du Nivernais. Elle est construite au pied des anciennes carrières de pierre qui ont notamment servi à la construction de Clamecy.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Outre le bourg, la commune englobe La Gachot et Sembert-le-Bas.
Communes limitrophes
Clamecy | Lichères-sur-Yonne (Yonne) |
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N | ||||
O Armes E | ||||
S | ||||
Chevroches | Dornecy |
Urbanisme
Typologie
Armes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clamecy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 877 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), terres arables (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (3,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
La première mention connue du lieu remonte au XIVe siècle (pouillé d’Autun) : Armes. On relève également les formes suivantes : Armez-les-Clameci (1456) et Arma (vers 1500)[11].
Histoire
- XIVe siècle : Première mention connue du nom du village.
- 1662 : Mention de la maladrerie[12] d’Armes[13].
- En 1872[14], alors que le nombre d'habitants s'élève à 506, la commune compte un instituteur, un curé, un garde champêtre et un cantonnier. Il y a peu de commerçants : quatre aubergistes, une épicière, un coquetier[15] mais ni boulanger ni boucher. Les chefs de famille artisans sont bien représentés : trois maréchaux, deux tonneliers, deux cordonniers, deux charrons, deux blanchisseurs, un couvreur, un maçon, un meunier, un sabotier, un charpentier... Les métiers en rapport avec le bois regroupent une partie notable des actifs : quatre marchands de bois, quatorze scieurs de long, quatre facteurs de marchand de bois, quatre flotteurs, trois empileurs de bois, deux mariniers... ainsi que ceux liés à la pierre : trois carriers et trois tailleurs de pierre. Mais l’effectif le plus important est constitué par les simples manœuvres ou journaliers : quarante-six chefs de famille (et certaines familles comptent plusieurs manœuvres). On recense également douze cultivateurs, deux fermiers, un vigneron, un huilier et, enfin, trois rentiers et trois domestiques. Au total, on relève à Armes un peu moins de quarante professions différentes, dont celles de basse-courier[16], de brosseur[17] et de coquetier. Il n’y a ni sage-femme ni médecin ni notaire dans la commune.
Seigneurs
- Renaud d'Armes (XVe), Jean d'Armes (XVe), Louis d'Armes (XVIe), François d'Armes (XVIe)[18]...
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 283 habitants[Note 3], en diminution de 7,52 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle de la maladrerie Saint-Lazare, classée Monument historique (1929).
- Château des Terrasses (4e quart du XVIIIe siècle[23]).
- Église Saint-Maurice (consacrée en 1869).
Culture
Belle-Plante et Cornélius, roman de Claude Tillier (1908), se déroule à Armes.
Personnalités liées à la commune
- Le libraire et éditeur Vladimir Dimitrijevic perd la vie dans un accident de voiture à Armes (collision frontale avec un tracteur)[24] le .
- Les seigneurs d'Armes.
Curés
- Vincent Ravet (1655), Jean Esmery (1676), Jacques Lecointe (1690), Jacques Charon (1698)[13]...
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Clamecy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clamecy », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique de la Nièvre, Georges de Soultrait, 1865.
- Le Répertoire archéologique du département de la Nièvre de Georges de Soultrait, publié en 1875, signale les ruines d’une léproserie, peut-être de la fin du XIIe siècle, consistant en pans de murailles, cave voûtée et petite chapelle dénaturée.
- Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Henri de Flamare, département de la Nièvre, 1891.
- Recensement de 1872, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 011.
- Marchand d’œufs, de volailles.
- Personne chargée du soin de la basse-cour.
- Nom du domestique d’un officier.
- Nobiliaire de Nivernois, Adolphe de Villenaut, 1900.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Base Mémoire.
- www.lejdc.fr
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- A. Laguinier, Armes, mon village, bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, n° 48, pages 40–52, 1974.
- P. Boudard (ancien maire), La rue des Prés à Armes, bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy, n° 50, pages 80–85, 1976.
- Armes, Les Annales des pays nivernais, n° 37 et 38, 1983.
- P. Guenot, Au pays des « piqueux d’boeufs », Centre-France, .
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Armes sur le site de l'Institut géographique national