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Dornecy

Dornecy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Dornecy
Dornecy
La mairie de Dornecy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne
Maire
Mandat
Guy Bonhomme
2020-2026
Code postal 58530
Code commune 58103
Démographie
Population
municipale
469 hab. (2020 en diminution de 6,01 % par rapport à 2014)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 12″ nord, 3° 35′ 07″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 273 m
Superficie 17,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clamecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clamecy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Dornecy

    Ses habitants sont appelés les Dornecycois.

    Géographie

    Dornecy est un village rural, à la limite nord-ouest du Morvan, entre Clamecy (Nièvre) (8 km) et Vézelay (16 km). Il est situé entre deux monts : Brevois et Martin. Le village est traversé par l'Armance, un affluent de l'Yonne :

    « C'est dans un petit val resserré que naît humblement la toute petite Armance, à quelque cent mètres du château où naquit le grand Vauban. Dix huit kilomètres, à vol d'oiseau,le séparent de son embouchure, mais les détours que lui imposent les reliefs du sol et les méandres que lui suggère sa fantaisie font plus que doubler cette distance. Partie de la cote 284, elle débouche à 164 seulement dans l'Yonne, ce qui donne une pente moyenne de trois millimètres par mètre, mais cette pente est très variable suivant les points où elle est tortueuse ou presque étale. » Ferdinand Marié-Davy.

    Territoire de 1795 ha en 2000.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Dornecy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,5 %), terres arables (27,2 %), prairies (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La présence d'eau, souterraine et en surface laisse présumer d'une occupation très ancienne du site. De nombreuses pièces et médailles au nom de César, Tibère, Néron ou Constantin, découvertes au cours des labours, témoignent de l'occupation ancienne du site. Au cours du IXe siècle Girart de Roussillon, duc de Bourgogne et comte de Provence, règne sur le Nivernais. Par acte royal, en 838, il fait don de Dornecy et de Vézelay au monastère féminin de la Sainte-Vierge située en bas de la montagne de Saint-Père, qui sera reconstruit en haut après sa destruction mais pour des moines cette fois-ci. Ces religieux deviennent alors les véritables seigneurs de Dornecy. Durant neuf siècles, le village subit leur souveraineté. Dornecy et d'autre part vassal des comtes, puis des ducs de Nevers.

    On constate entre 1453 et 1482 la présence de la famille d'écuyers Bernier, dits Berry, dits aussi maître d'hôtel (1457), dont l'héritière ira s'installer à Coulanges-la-Vineuse (Yonne). Cette famille cède ses prés et terres à l'écuyer Guiot de Merry.

    Le tilleul du Champ de la Ville aurait été planté sous le règne de Henri IV, d'où le nom d'arbre de Sully qui lui est parfois donné ; il doit symboliser la reconnaissance de la population envers le roi François Ier, qui avait autorisé l'édification des fortifications de la ville au XVIe siècle, alors soutenu par Marie d'Albret duchesse de Nevers.

    Économie

    La principale richesse du village réside jusqu'au XIXe siècle dans ses carrières et ses chenevières ; les vignes sont également exploitées jusqu'au développement du phylloxéra.

    La fin du XIXe siècle verra l'implantation de la distillerie d'absinthe supérieure « Fuchet & Fuchet Fils Ainé Â», spécialisée dans la fabrique de vermouth et liqueurs, médaillée d'or, argent et vermeil aux expositions universelles de Paris 1900, Bruxelles 1897, Le Mans, Alençon, dont seule subsiste aujourd'hui la Maison Fuchet construite vers 1870.

    En 1924, il y a à Dornecy 2 moulins, 2 ateliers de charrons-forgerons, 2 ateliers de maréchaux ferrants, 2 boulangeries, une scierie, une distillerie et 2 carrières pouvant être exploitées mécaniquement.

    MK Composites, anciennement U.M.I., réalise des pièces en matériaux composites essentiellement à destination de l'industrie aéronautique. Cette entreprise emploie environ 50 salariés et a 2 établissements à Dornecy[8]; cette société avait été fondée et dirigée par la famille Coulon jusqu'en 2016, année de son rachat par le groupe de Philippe Duchemin[9].

    Arrivée de l'eau courante et de l'électricité

    L'eau

    Jusqu'en 1830, l'alimentation en eau potable de la population de Dornecy est essentiellement assurée par la fontaine de la place de l'église (on y accède alors par deux escaliers démolis depuis ; la fontaine a été reconstruite en sa forme actuelle en 1838). La fontaine de la porte de Bourgogne sera construite en 1839. Huit puits communaux étaient répartis dans le bourg de la façon suivante : 2 faubourg Thirault, 1 place du Champ de Foire, 2 rue du Nord, 1 rue des Champs, 1 au carrefour de la rue des Champs-rue du Nord, 1 rue Royale (devenue rue Marié-Davy). On recensait également 47 puits privés. La remontée des seaux s'effectuait le plus souvent à l'aide d'un système à balancier. Les huit puits communaux ont été modernisés en 1834 à la demande de la municipalité : y sera installé « un système en fer composé de deux montants avec consoles, une traverse au-dessus soutenue par d'autres consoles, un tour en bois, l'axe en fer garni de deux manivelles, plus une couverture en zinc soutenue par des supports et traverses en fer, le tout devant peser 125 kg. Le prix pour les huit puits s'élevant à 1 260 francs. » En 1870, deux nouveaux puits sont installés, l'un sur la place du Collège, l'autre dans le Faubourg Thirault. Ce n'est qu'en 1888 que la première pompe à balancier fit son apparition place du Collège (actuelle mairie) ; elle y est encore et porte le nom de son fabricant, Théodore Léger qui tenait ferblanterie dans l'actuelle maison de la boulangerie. En 1890, une autre — en fonte cette fois-ci — fut posée place de la Mairie (aujourd'hui école). En 1907, une troisième prit place rue Marié-Davy, presque à l'angle de la rue des Champs ; remplacée ensuite par une pompe plus moderne à volant, puis par une pompe à balancier en fonte.

    Il faut attendre le 19 août 1923 pour qu'un projet d'adduction d'eau soit mis à l'étude. Le maire, Arthur Gauché, « attire l'attention du conseil sur la nécessité qu'il y aurait, en raison de la qualité douteuses ou de la contamination des puits publics ou particuliers, d'établir des bornes-fontaines, destinées à distribuer dans le bourg la quantité d'eau indispensable aux besoins de l'alimentation. » L'objectif était de desservir des bornes par l'une des sources alimentant les lavoirs communaux dont le débit reste très abondant en toute saison. Un sourcier a fixé le point de captage au lieu-dit Vaussage, à 300 mètres environ en dessus de la jonction de l'ancienne route de Vézelay et du chemin du Clou. Le forage de ce puits fut un échec : très vite, le puisatier rencontra une masse de pierres et il fallut employer des explosifs. Les travaux furent lents et le puits atteignait une profondeur de 15 mètres quand le conseil municipal décida d'abandonner le projet. Déçu, le maire Gauché, ne voulant pas qu'il soit dit que les frais imposés aux habitants l'aient été en vain, mit un point d'honneur à poursuivre à ses frais. Le forage se poursuivit sur 5 mètres, coûta 20 000 francs à M. Gauché et fut finalement abandonné (ceci a donné lieu à quolibets, on parlait du puits des hébétés - en patois à l'époque, prononcer sans liaison).

    En 1934, le nouveau conseil venait de faire installer sur les puits des pompes à godets et à volant quand le maire, Lucien Léger, fut saisi par son collègue de Brèves d'un projet de constitution d'un syndicat intercommunal en vue de l'alimentation collective en eau potable des communes de Brèves et Dornecy par les eaux d'un puits récemment foré au hameau de Sardy et dont l'eau a fait l'objet d'un rapport de qualité favorable. Le Syndicat intercommunal des eaux de Brèves-Dornecy s'engage à « créer, le moment venu, les ressources nécessaires à son fonctionnement et accepte la proposition de la commune de Brèves, concernant la répartition : 3/8 pour Brèves et 5/8 pour Dornecy, sous réserve que la subvention accordée à Brèves pour le forage et l'installation du puits soit répartie entre les deux communes dans la même proportion. » En 1935, le projet initial s'élevait à 1 080 000 francs cependant que la subvention de l’État laissait à la charge du Syndicat une dépense de 480 000 francs, à gager par un emprunt en recouvrement sur 30 ans. À Dornecy, la construction des deux réservoirs d'une contenance de 150 m3 chacun, au lieu-dit de la Côte se termina fin 1938. Le montant de la dépense se portera finalement à 1 410 000 francs et la subvention pour Dornecy à 470 000 francs. La guerre se déclarant, l’État est dans l'incapacité de faire face au paiement et le conseil contracte un nouvel emprunt auprès de la Caisse de Crédit Agricole. Comme pour l'électricité, l'adhésion à « l'eau sur l'évier » ne fut pas toujours immédiate : les frais à engager pour la pose d'un compteur, les changements d'habitude pour les personnes âgées, firent durer encore plusieurs années la promenade des seaux.

    En 1947, à la suite de difficultés avec les collègues de Brèves et au vu des dépenses toujours plus élevées qu'occasionne le Service, le Conseil d'alors, avec son maire Fernand Rigout, décide d'entreprendre des recherches afin que Dornecy puisse avoir son propre de puits de captage. Des sourciers sont contactés, mais, la recherche n'aboutit pas et d'ailleurs, l'administration compétente s'était montrée très réticente quant à l'utilisation des sourciers dans la recherche des nappes d'eau, n'admettant à ce sujet que les données scientifiques résultant d'une étude géologique effectuée par des professionnels qualifiés.

    Il faut arriver en 1959 — année de grande sécheresse[10] — pour que la question soit à nouveau soulevée par le maire Georges Guipon. Le 18 mars, la décision avait été prise pour que Dornecy ne paie plus — à partir de 1959 — les 100 000 francs annuels au Syndicat ; on paierait, au tarif d'un abonné, la quantité d'eau utilisée aux bornes fontaines (ou perdue dans les canalisations). La recherche d'un point d'eau pour augmenter l'alimentation reprend. Le rapport d'un géologue chargé d'étudier les ressources en eau de consommation fait état de quatre points d'eau. La source Perçot ou Perceau (eau qui perce) est retenu car elle donne un écoulement permanent. Cette source se jette dans l'Armance. On évoqua également la possibilité d'utiliser l'eau qui alimente depuis des générations les fontaines du centre du pays mais les services compétents les écartèrent jugeant que leur eau, circulant dans des calcaires non filtrants, était à la merci de toutes les contaminations émanant de la partie voisine du village. Par ailleurs, devant l'utilisation abusive des bornes-fontaines (arrosage de jardin, rinçage de lessive...), la municipalité décide de supprimer les bornes-fontaines et de consentir des facilités de raccordement à l'adduction d'eau existante aux 47 habitants non encore pourvus : prise en charge de 50 % du coût et 10 ans de crédit pour le remboursement du reste. En effet, la consommation des bornes-fontaines revenait en 1960 à 170 000 AF soit la valeur de 170 abonnements de 15 m3. Cette mesure dota 95 % des habitants de « l'eau sur l'évier ». La distribution restait néanmoins souvent difficile : les gelées d'hiver provoquaient des fuites que le fontainier Léon Jacquemart devait détecter et colmater.

    Le projet de la source Perceau sera ressorti des cartons en 1966 ; le 23 mars a lieu le marquage des deux emplacements prévus pour les essais de forage. Le 27/3, profondeur 5.9 mètres, essai de 15 à 18 heures : 73 m3/h ; le 29 mars, à 35 mètres du premier forage, à 5,2 mètres de profondeur, 90 m3/h pendant 2 heures et le 30/3, 100 m3/h pendant 12 heures (à titre indicatif, en 1934, la source de Sardy, en de bonnes conditions, assurait 10 m3/h). En avril 1968, les travaux de forage du puits sont adjugés à l'entreprise Cinquin de Dijon dont les ouvriers durent travailler à 6 m de profondeur avec de l'eau jusqu'aux cuisses, luttant de vitesse avec l'eau montante afin de pouvoir établir leur maçonnerie ; le pompage dépassait alors les 300 m3/h. Le 17 juillet 1966, le conseil municipal décide à l'unanimité le retrait de Dornecy du Syndicat intercommunal des eaux.

    L'électricité

    L'électrification de Dornecy est tardive[11]. Un premier projet a été mis à l'étude en 1913 mais mis de côté à cause de la guerre. Le 16 décembre 1921, le maire Arthur Gauché et son conseil, considérant que l'achat nécessaire de lampes à pétrole et le salaire des employés du service entraineraient de lourdes dépenses, peu en rapport avec ce mode d'éclairage plutôt défectueux, décident de reprendre le projet d'installation de l'éclairage électrique. Ce projet sera confié à la Société d'études des chutes de la Cure qui avait obtenu une concession de l’État pour la distribution électrique sur la Nièvre et l'Yonne. En 1927, la construction du réseau de distribution est décidée pour une consommation prévue de 6060 kWh. En 1929, achat de la parcelle de terrain, à l'entrée de l'ancien Pont de Brèves, place des Fontaines (pour 50 francs) afin d'y construire la cabine du transformateur. En 1930, le conseil municipal s'impatiente : certains travaux ont été reconnus défectueux par le service de contrôle et d'autres ne sont pas encore réalisés. Le 21 juin 1930, une somme de 10 363,60 francs est votée pour couvrir la dépense d'installation de l'éclairage communal. L'installation a été terminée en 1931. Néanmoins, certaines personnes — notamment des personnes seules et âgées — « ne la prirent pas » et la qualité n'était pas encore très stable... En 1988, 142 foyers de Dornecy sont raccordés au réseau ; les travaux sont alors réalisés par la S.I.E.N. (Syndicat intercommunal d'électrification de la Nièvre) et le réseau est à la charge d'E.D.F.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 En cours Guy Bonhomme LR Retraité
    1967 1977 Flamant Jean Chirurgien dentiste en retraite
    1959 1966 Guipon Georges Géomètre
    1957 1959 Haug Henri Instituteur
    1953 1957 Foy Albert Période de Controverse Commissaire de police en retraite
    1947 1953 Rigout Émile Propriétaire agriculteur
    1945 1947 Lyonnet Francis Professeur
    1929 1945 Lucien Léger Menuisier - charron
    1919 1929 Gauché Arthur Exploitant de carrières
    1908 1919 Noireau Pierre Républicain Démocrate Restaurateur parisien
    1902 1908 Léger Alfred Propriétaire
    1884 1902 Boudin Jean-Baptiste Agriculteur
    1881 1884 Bonhomme Saint-Cyr Commerçant
    1876 1881 Truchot Désiré Entrepreneur de travaux publics
    1874 1876 Léger Jean-Baptiste Entrepreneur de travaux publics
    1870 1874 Truchot Désiré Entrepreneur de travaux publics
    1860 1870 Grégoire Charles Marchand de bois
    1852 1860 Gaumard Martin Marchand de bois
    1848 1852 Boudin David Propriétaire agriculteur
    1833 1848 Tenaille-Vaulabelle Marchand de bois
    1832 1832 Lacheverie Louis Docteur
    1826 1832 Lacheverie Maurice Docteur
    1814 1826 Bayeul Pierre Propriétaire
    1804 1814 Lacheverie Louis Docteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2020, la commune comptait 469 habitants[Note 3], en diminution de 6,01 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7768678439079771 0861 1801 2281 214
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1501 2071 2301 1651 1231 1831 0621 040940
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    900788719620619618573657617
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    604610616608554561553552503
    2018 2020 - - - - - - -
    472469-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15]. |recens-prem=2008 |nomb.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Lavoir de la rue des Fontaines.
    • Le château Léger, maison bourgeoise de 1925 ; son style est caractéristique de l'époque, avec une originalité qui la fit baptiser « La Pagode » par certains habitants.
    • Le château du Douée ; cette maison fut la résidence d'été des abbés de Vézelay (dès le Xe siècle, la partie ouest de Dornecy dépendait des abbés de Vézelay). Dans ses dépendances était installé le pressoir banal où les vignerons devaient venir presser pommes et raisins en payant une redevance seigneuriale. Après la Révolution, le bien fut confisqué par la Convention et vendu comme bien national à M. Tenaille-Delaure (alors maire de Dornecy), aïeul de la femme d'Hippolyte Marié-Davy. H. Marié-Davy y mourut le 26 juillet 1893.
    • Pont de Brèves : pont-route de 95 mètres de long, édifié au XVIIIe siècle, est une ancienne voie en surplomb qui reliait Dornecy à Brèves (voir bornes chasse-roues).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Infogreffe - UMI (Dornecy) », sur Infogreffe, (consulté le ).
    9. « Nouveau souffle pour la société clamecycloise UMI », sur Le journal du centre, (consulté le ).
    10. « Contribution à l'étude de la sécheresse 1959-60 », sur Persée, (consulté le ).
    11. Archives municipales de Dornecy
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Dépliant Visitez les églises de la Nièvre, édition du diocèse de Nevers et de la Pastoral Tourisme et Loisirs
    17. « Page: Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 1 », sur Wikisource, (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

    Bibliographie

    Liens externes

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