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Gabriel Alapetite

Gabriel Alapetite, né à Clamecy (Nièvre) le et mort à Paris (16e arrondissement) le [1], est un haut fonctionnaire et diplomate français.

Gabriel Alapetite
Illustration.
Gabriel Alapetite vers 1900.
Fonctions
Ambassadeur de France en Espagne
–
Prédécesseur Joseph Thierry
Successeur Charles de Beaupoil
Résident général de France en Tunisie
–
Prédécesseur Stephen Pichon
Successeur Étienne Flandin
Préfet du Rhône
–
Préfet du Pas-de-Calais
–
Préfet du Puy-de-Dôme
–
Préfet de la Sarthe
–
Préfet de l'Indre
–
Biographie
Nom de naissance Gabriel Alapetite
Date de naissance
Lieu de naissance Clamecy (Nièvre), France
Date de décès
Lieu de décès Paris, France
Nationalité française
Profession Diplomate
Haut fonctionnaire

Carrière

Avocat de formation, il suit[2] comme chef de cabinet l'un des chefs du Parti républicain de Clamecy, Étienne Tenaille-Saligny, nommé préfet du Pas-de-Calais en 1877[3] puis de la Haute-Garonne. Élu sénateur en 1879, Tenaille-Saligny se sépare de son protégé qu'il fait rentrer dans la carrière préfectorale. Ce dernier devient sous-préfet de Muret en 1879, de Loudun en 1880 et de Châtellerault en 1883. Il est ensuite secrétaire général du Rhône en 1885, avant d'accéder au rang de préfet. Il est nommé dans les départements suivants :

À partir de 1908[7], Alapetite est ministre plénipotentiaire, résident général de France en Tunisie de janvier 1907 à novembre 1918, ambassadeur de France en Espagne en 1918, et enfin commissaire général de la République à Strasbourg (chargé de la réorganisation de l'Alsace-Lorraine) de 1920 à 1924[8].

En Tunisie, il donne une large extension aux coopératives agricoles, crée des sociétés de prévoyance, développe l'assistance publique, réorganise la justice indigène et la Conférence consultative. En 1912, grâce à un emprunt de 90 millions, il développe le réseau ferroviaire[9].

Il répond le 13 mai 1911 à la demande des délégués indigènes à la Conférence consultative en prenant un décret constituant la commission d'amélioration de l'agriculture indigène[10], présidée par le sénateur Paul Decker-David, ingénieur agronome. Celle-ci rend son rapport[11] le 16 juillet 1912, intitulé L'Agriculture indigène en Tunisie. Rapport général de la commission d'amélioration de l'agriculture indigène constituée par le décret du 13 mai 1911.

Alapetite est également administrateur du Crédit foncier de 1925 à 1931 et l'un des fondateurs de la Société scientifique et artistique de Clamecy.

Vie familiale

Gabriel Alapetite est le fils[2] d'un avocat républicain né à La Châtre et fixé à Clamecy dans la Nièvre, Marien-Ferdinand Alapetite (1821-1895), sous-préfet, puis maire de Clamecy à partir de 1870.

Maison natale de Gabriel Alapetite Ă  Clamecy.

Il est le frère d'Émile Alapetite (1856-1911), trésorier-payeur général, préfet honoraire et chevalier de la Légion d'honneur[12].

Il se marie le 3 juillet 1889[13] avec la fille de son protecteur, Magdeleine Louise Étiennette Tenaille-Saligny, avec laquelle il a trois enfants :

DĂ©corations

Références

  1. « 1932, Décès, 16 », sur archives.paris.fr (consulté le ).
  2. Pouget, p. 231.
  3. Pierre Henry, Histoire des préfets, Paris, Nouvelles Éditions latines, , 360 p. (lire en ligne), p. 282.
  4. « Les préfets de l'Indre » [PDF], sur indre.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Les préfets de la Sarthe », sur sarthe.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Les préfets du Pas-de-Calais », sur pas-de-calais.pref.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Les cartes de visite », sur theses.univ-lyon2.fr (consulté le ).
  8. Jean-Louis Rizzo, Alexandre Millerand : socialiste discuté, ministre contesté et président déchu (1859-1943), Paris, L'Harmattan, coll. « Chemins de la mémoire », , 574 p. (ISBN 978-2-343-00859-2).
  9. Eugène Guernier (dir.), Tunisie, Paris, Encyclopédie de l'Empire français, , 3e éd., p. XIII.
  10. « L'agriculture indigène en Tunisie en 1912 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur profburp.com.
  11. « L'Agriculture indigène en Tunisie. Rapport général de la commission d'amélioration de l'agriculture indigène constituée par le décret du 13 mai 1911 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur e-corpus.org.
  12. « Dossier Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Alapetite Gabriel Ferdinand », sur mapage.noos.fr (consulté le ).
  14. Voir la page no 1 de son « Dossier Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  15. Voir la page no 2 de son « Dossier Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Bibliographie

Publications

  • Pour le relèvement des indigènes tunisiens : enseignement professionnel, assistance, prĂ©voyance, Tunis, .
  • « Grève des mineurs et conventions d'Arras », Le Mouvement social, no 164,‎ , p. 17-24 (ISSN 0027-2671, lire en ligne, consultĂ© le ).

Publications lui faisant référence

  • François Arnoulet, RĂ©sidents gĂ©nĂ©raux de France en Tunisie... ces mal-aimĂ©s, Marseille, Narration, , p. 83-109.
  • RĂ©gine Escallier, Hommes et destins, t. VII : Maghreb. Machrek, Paris, AcadĂ©mie des sciences d'outre-mer, , p. 11-12.
  • Eugène Guernier (dir.), Tunisie, Paris, EncyclopĂ©die de l'Empire français, , 3e Ă©d., 486 p..
  • JoĂ«l Michel, « Ordre public et agitation ouvrière », Le Mouvement social, no 164,‎ , p. 7 (ISSN 0027-2671).
  • Michèle Perrot, « Un ordre rĂ©publicain ? », Le Mouvement social, no 164,‎ , p. 3 (ISSN 0027-2671).
  • Marc du Pouget, « Un prĂ©fet rĂ©publicain au « paradis terrestre » dans l'Indre : Gabriel Alapetite (1888) », Revue de l'AcadĂ©mie du Centre,‎ , p. 231 et suiv.
  • « Un grand Clamecycois, Gabriel Alapetite », Bulletin de la SociĂ©tĂ© scientifique et artistique de Clamecy, 3e sĂ©rie, no 8,‎ (publiĂ© après ses obsèques).

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