Étienne Tenaille-Saligny
Étienne Philippe Théodore Tenaille-Saligny, né le à Clamecy (Nièvre), et mort le à Paris 1er, est un homme politique français.
Sénateur de la Troisième République | |
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Préfet de la Haute-Garonne | |
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Préfet du Pas-de-Calais | |
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Conseiller municipal de Paris Saint-Germain-l'Auxerrois | |
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LĂ©on RĂ©ty (d) | |
Préfet de la Nièvre | |
Préfet de la Charente-Maritime | |
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Maire du 1er arrondissement de Paris | |
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Charles-Amance Prieur de la Comble (d) Jean-David Dettwiller (d) |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 59 ans) 1er arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Formation |
Faculté de droit et des sciences économiques de Paris (d) |
Activités |
Distinction | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/174/3)[1] |
Biographie
De la même famille qu’Achille Tenaille de Vaulabelle, fils de Jean-Baptiste Étienne Marie Tenaille de Saligny et de Philippine Victoire Aglaé Moret, Étienne Tenaille-Saligny est issu d’une famille bourgeoise aisée. Aussi, il étudie dans les établissements les plus prestigieux de Paris. Toutefois il échoue à son baccalauréat en .
Il entre à la faculté de droit de Paris et obtient une licence en 1850 devenant avocat à la cour d’appel de Paris le . Il visite l’Italie, l’Allemagne et les pays scandinaves. Il devient avocat à la cour d’appel de Paris le , au Conseil d’État et à la Cour de cassation le , ce jusqu’en 1870.
Il revendique d’être impliqué dans le procès des Treize en . Ardent républicain, franc-maçon, il collabore à l'Impartial de la Nièvre à partir du . Il est candidat aux élections législatives dans la Nièvre le (candidat non élu aux élections législatives de 1869, 1876, 1877 contre son éternel opposant Honoré-Joseph-Octave Le Peletier d'Aunay), maire du 1er arrondissement de Paris, [provisoire le ], élu le suivant. Il est nommé préfet de la Nièvre le ; de la Charente-Inférieure le . Il démissionne à la chute d’Adolphe Thiers (pour se présenter aux législatives) et se trouve remplacé le . Il est élu conseiller municipal de Paris (Saint-Germain l'Auxerrois) du jusqu’à sa démission survenue le . Il est candidat aux législatives dans la Nièvre le pour le Sénat. Il est nommé préfet du Pas-de-Calais le . Sa carrière est interrompue le . Candidat aux élections législatives de la Nièvre le , il est nommé préfet de la Haute-Garonne du jusqu’à sa démission survenue le . Il est enfin élu sénateur comme candidat de la gauche républicaine (Nièvre) le . Il est élu conseiller général de la Nièvre pour le canton de Varzy [-]. En , il recommande Jules Renard, originaire de la région de Clamecy, qui postule pour un emploi administratif du Temps. Il se présente comme candidat au Sénat le .
Parallèlement, il est le collaborateur de revues juridiques et d’ouvrages de politique, auteur de La République et le gouvernement de combat, Paris 1874.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le . Il s’installe à Clamecy avec sa famille, au château du parc Vauvert, ancienne propriété de la famille de Chabannes.
Au début de , Étienne avait épousé à Paris Sidonie Arguiot, fille d'un riche marchand du faubourg Saint-Antoine, d'opinion républicaine. C'est par l'intermédiaire du médecin des familles que le mariage s'est organisé. Ils partirent en voyage de noces en Suisse et en Italie pendant deux mois. Le couple aura cinq enfants dont le diplomate Xavier, qui fut empoisonné à 39 ans à Belgrade.
Le père d'Étienne, d'opinion républicaine prononcée, avait fait retirer sa particule qu'il jugeait trop aristocratique et devient ainsi Tenaille-Saligny.
Étienne Tenaille-Saligny était franc-maçon : un tablier du 18° degré lui appartenant a été retrouvé et est actuellement conservé dans son ancien château d’Achun (58).
Très grand propriétaire foncier, il trouve la mort à la suite d'une méningite.
Annexes
Bibliographie
- « Étienne Tenaille-Saligny », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Tenaille-Saligny (Étienne-Philippe-Théodore) », dans Henry Lauzac, Galerie historique et critique du dix-neuvième siècle, t. 6, Paris, 1870-1872 (BNF b32355458t), p. 342-344, lire en ligne sur Gallica
- Michaël Boudard, « Théodore Tenaille-Saligny, Charles et Sylvestre Hérisson : trois itinéraires d’hommes politiques au XIXe siècle », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy,‎ , p. 51-96 (ISSN 0181-0596).
Articles connexes
Liens externes
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