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Montbéliard

MontbĂ©liard (/mɔ̃.be.ljaʁ/) est une commune de l'Est de la France, sous-prĂ©fecture du dĂ©partement du Doubs en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Elle est situĂ©e dans le nord-est de la Franche-ComtĂ©, Ă  moins d'une vingtaine de kilomĂštres de la Suisse, aux portes du massif du Jura. MontbĂ©liard et sa proche rĂ©gion (le « Pays de MontbĂ©liard ») ont Ă©tĂ© rattachĂ©s Ă  la France en 1793.

Montbéliard
De haut en bas, de gauche Ă  droite : Le chĂąteau des ducs de Wurtemberg (XIIIe siĂšcle), quartier de l'Ă©glise Saint-MaimbƓuf et vue gĂ©nĂ©rale du centre.
Blason de Montbéliard
Blason
Montbéliard
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
(sous-préfecture)
Arrondissement Montbéliard
(chef-lieu)
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
(siĂšge)
Maire
Mandat
Marie-Noëlle Biguinet (LR)
2020-2026
Code postal 25200
Code commune 25388
DĂ©mographie
Gentilé Montbéliardais
Population
municipale
25 726 hab. (2020 en augmentation de 0,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 714 hab./km2
Population
agglomération
112 848 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 30â€Č 37″ nord, 6° 47â€Č 56″ est
Altitude Min. 311 m
Max. 454 m
Superficie 15,01 km2
Unité urbaine Montbéliard
(ville-centre)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montbéliard
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Montbéliard
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Montbéliard
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Montbéliard
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Montbéliard
Liens
Site web montbeliard.fr

    Ses habitants, les MontbĂ©liardais, Ă©taient au nombre de 25 726 habitants en 2020. L'unitĂ© urbaine, qui comptabilisait pour sa part 112 848 habitants, est la troisiĂšme agglomĂ©ration de la rĂ©gion en nombre d'habitants. Elle est au centre de l'intercommunalitĂ© Pays de MontbĂ©liard AgglomĂ©ration, comprenant 72 communes et 139 970 habitants en 2019, et d'une aire d'attraction de 179 555 habitants en 2020.

    LabellisĂ©e Ville d'Art et d’Histoire, la ville est connue mondialement pour son marchĂ© de NoĂ«l, considĂ©rĂ© comme l'un des plus beaux de France, mais aussi pour son patrimoine agricole et culinaire, dont les fleurons sont la vache montbĂ©liarde et la saucisse de MontbĂ©liard. Le Pays de MontbĂ©liard est aussi le berceau des automobiles Peugeot.

    GĂ©ographie

    Localisation

    MontbĂ©liard, ville de l'Est de la France est situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord du dĂ©partement du Doubs.

    La ville de Belfort est seulement Ă  une vingtaine de kilomĂštres au nord et partage d'ailleurs un certain nombre d'investissements avec MontbĂ©liard notamment dans le cadre du pĂŽle mĂ©tropolitain Nord Franche-ComtĂ©. Mulhouse est Ă  62 km Ă  l'est, Besançon Ă  81 km vers l'ouest. La frontiĂšre suisse n'est qu'Ă  18 km (point de passage entre Delle et Boncourt sur la Transjurane). La ville suisse la plus proche est Porrentruy, Ă  30 km de MontbĂ©liard. BĂąle est Ă  70 km Ă  l'est Ă  vol d'oiseau mais accessible plus rapidement par l'autoroute via Mulhouse, ce qui reprĂ©sente une distance de plus de 90 km.

    Topographie

    Montbéliard est située dans la Trouée de Belfort et possÚde un paysage légÚrement vallonné dû à la proximité du massif jurassien ; le chùteau local est notamment construit sur un éperon rocheux.

    GĂ©ologie

    Le territoire de Montbéliard et des communes voisines est essentiellement recouvert par l'étage kimméridgien. Dans les environs des roches sidérolithiques sont extraites pour leur fer[1].

    La commune est située à proximité de deux bassins houillers : le bassin houiller keupérien de Haute-SaÎne à l'ouest, riche en gypse, sel gemme (sous forme de saumure), houille[2] et le bassin houiller stéphanien sous-vosgien au nord, qui englobe l'est de la Haute-SaÎne, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin[3] - [4].

    Hydrographie

    Rive de l'Allan.

    La ville est arrosée par l'Allan et la Lizaine. En dehors du territoire communal, le Doubs s'écoule au sud, le Rupt à l'ouest et la Savoureuse à l'est.

    Climat

    La rĂ©gion de MontbĂ©liard connaĂźt un climat semi-continental[5] avĂ©rĂ©. L'hiver est froid et apporte des manteaux neigeux d'Ă©paisseur variable, de 5 Ă  40 cm, et inversement, les tempĂ©ratures atteignent jusqu'Ă  40 °C sous abri au plus fort de l'Ă©tĂ©.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1988 à 2015 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records MONTBELIARD (25) - alt : 318 m 47° 30â€Č 12″ N, 6° 48â€Č 48″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 30-06-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,8 −0,4 2,2 4,8 9,3 12,4 14,3 13,9 10,4 6,9 2,5 −0,1 6,3
    Température moyenne (°C) 2,2 3,5 6,9 10 14,7 17,8 19,9 19,6 15,3 11,3 5,7 2,6 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,5 11,5 15,2 20,1 23,3 25,4 25,3 20,3 15,6 9 5,3 15,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,5
    04.01.1993
    −15,5
    05.02.12
    −15,2
    01.03.05
    −5,1
    11.04.03
    0,3
    15.05.1995
    3,1
    03.06.06
    6,9
    05.07.02
    4,8
    30.08.1998
    0,3
    30.09.1995
    −6
    31.10.1997
    −10,3
    23.11.1988
    −17,3
    20.12.09
    −17,3
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,4
    10.01.1991
    21,5
    24.02.1990
    25
    29.03.1989
    28,5
    29.04.10
    32,4
    25.05.09
    35,5
    09.06.14
    37,1
    27.07.13
    38,3
    09.08.03
    32
    01.09.09
    29,9
    07.10.09
    21,5
    14.11.10
    20,6
    16.12.1989
    38,3
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 66,5 81,7 87,7 74,5 97,7 90 91 93,6 94,2 98,9 98,3 105,6 1 079,7
    Source : « Fiche 25388002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    MontbĂ©liard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de MontbĂ©liard, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 25 communes[10] et 112 848 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MontbĂ©liard, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[13] - [14]. Elle compte 179 555 habitants en 2020.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (64,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (58,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (48,1 %), forĂȘts (20 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (16,8 %), terres arables (8,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,7 %), prairies (0,8 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[16].

    Morphologie urbaine

    Les quartiers de Montbéliard
    Centre-ville de Montbéliard.

    Logement

    Le nombre de logements sur la commune a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  13 589 en 2007. Ces logements se composent de 12 222 rĂ©sidences principales, 136 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 231 logements vacants[17].

    Voies de communication et transports

    carte de la Franche-Comté présentant les principales aires urbaines et les voies de communication de la région
    Situation de Montbéliard au sein des voies de communications franc-comtoises.

    Chemin de fer et réseau routier

    La gare de MontbĂ©liard est Ă©tablie sur la ligne de Dole-Ville Ă  Belfort, et a des liaisons frĂ©quentes vers Belfort et Besançon-Viotte. La LGV Rhin-RhĂŽne passe au nord de la ville, qui est desservie par la gare de Belfort - MontbĂ©liard TGV (situĂ©e Ă  10 km).

    Transports urbains

    Montbéliard est le centre névralgique du réseau évolitY. Le pÎle multimodal de l'Acropole se situe au pied du chùteau de Montbéliard, à deux pas de la gare. Les deux lignes express « Diam » A et B desservent l'Acropole, ainsi que de nombreuses autres lignes.

    Entre 2016 et 2019 la ville est petit à petit desservie par le Bus à haut niveau de service de l'agglomération, baptisé Evolity.

    RĂ©seau routier

    Montbéliard est desservie par l'autoroute A36 surnommée « La Comtoise » : la sortie 8 dessert directement la ville. Montbéliard est aussi connectée aux routes départementales 34, 37, 390 et 438.

    Voie cyclable

    Tracé de l'EV6.

    L'EuroVelo 6 ou EV6, Ă©galement connue sous le nom d'« EurovĂ©loroute des Fleuves », est une vĂ©loroute de type EuroVelo qui traverse MontbĂ©liard en reliant Saint-Nazaire Ă  ConstanĆŁa[18]. C'est la plus cĂ©lĂšbre des vĂ©loroutes europĂ©ennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'ocĂ©an Atlantique Ă  la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinĂ©raire de trois des plus grands fleuves europĂ©ens : la Loire, le Rhin et le Danube.

    Toponymie

    La premiĂšre mention connue remonte Ă  985 sous le toponyme Montem beliardae (ou Montem Billiardae)[19]. D'autres variantes telles que Mons Belgardis[20] peuvent ĂȘtre trouvĂ©es dans la littĂ©rature.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Réuni[21].

    Le nom germanique de MontbĂ©liard est Mömpelgard : la principautĂ© de MontbĂ©liard (1397-1796) s'appelle en allemand "Grafschaft WĂŒrttemberg-Mömpelgard". Le lieu de rĂ©sidence (Ă©ventuelle) est le chĂąteau d'HĂ©ricourt.

    Gentilé

    Les habitants de Montbéliard sont appelés officiellement les Montbéliardaises et Montbéliardais[22].

    Histoire

    De 1042 Ă  1793, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique et forme le cƓur du comtĂ© puis de la principautĂ© de MontbĂ©liard (Grafschaft Mömpelgard) fondĂ© par l'empereur Henri III du Saint-Empire. De 1407 Ă  1793, elle appartient aux comtes de Wurtemberg, sans cesser d'ĂȘtre francophone, mĂȘme si une cour germanique occupait parfois le chĂąteau.

    Au XVIe siĂšcle, MontbĂ©liard adhĂ©ra Ă  la RĂ©forme protestante, Ă  l'instar de la RĂ©publique de Mulhouse et des citĂ©s suisses. Le prince de Wurtemberg Ă©tant luthĂ©rien, en vertu des rĂšgles fixĂ©es par la paix d'Augsbourg, MontbĂ©liard adopte, volens nolens, le luthĂ©ranisme comme religion d’État, seule ville francophone dans ce cas.

    Certains survivants du Massacre de Mérindol trouvÚrent refuge à Montbéliard[23].

    La principautĂ© est annexĂ©e par la France en 1793. MontbĂ©liard changea alors plusieurs fois de dĂ©partement. La ville fait d'abord partie de la Haute-SaĂŽne, puis en 1797 du dĂ©partement du Mont-Terrible, avant d'ĂȘtre rattachĂ©e Ă  l'Alsace en 1800 par son intĂ©gration au dĂ©partement du Haut-Rhin. Les pertes territoriales de 1815 entraĂźnent son rattachement dĂ©finitif au dĂ©partement du Doubs en 1816[24].

    AprÚs son rattachement à la France, Montbéliard connaßt un développement économique et industriel rapide, illustré par des familles telles que les Peugeot ou les Japy. Elle reste à ce jour marquée par l'industrie automobile (usine Stellantis de Sochaux et ses divers fournisseurs).

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montbéliard du département du Doubs.

    Jusqu'en 1973 et avant sa scission, le canton de MontbĂ©liard Ă©tait composĂ© de vingt et une communes entiĂšres, MontbĂ©liard, Aibre, Allondans, Bart, Bavans, Bethoncourt, Beutal, Bretigney, DĂ©sandans, Dung, Échenans, Issans, Laire, Lougres, PrĂ©sentevillers, Raynans, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-Julien-lĂšs-MontbĂ©liard, Semondans et Le Vernoy. Ce canton est scindĂ© en 1973 et la ville devient le Chef-lieu de deux cantons :

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune depuis 2014 est le bureau centralisateur d'un unique canton de Montbéliard

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisiÚme circonscription du Doubs.

    Intercommunalité

    Montbéliard est le siÚge de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalitĂ© succĂ©dait au district urbain du Pays de MontbĂ©liard (DUPM), crĂ©Ă© le avec 23 communes. Depuis l’extension de 2017, Pays de MontbĂ©liard AgglomĂ©ration regroupe 72 communes et plus de 125 000 habitants et assure de nombreuses tĂąches comme dĂ©veloppement Ă©conomique, le logement, le dĂ©veloppement urbain, le dĂ©veloppement touristique, l'environnement
 .

    Tendances politiques et résultats

    Au 2d tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle Ă  MontbĂ©liard, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tĂȘte du scrutin, avec 68,51 % des suffrages exprimĂ©s. Il devance Marine Le Pen (RN) qui rĂ©colte 31,49 % des voix.

    À l'issue du 1er tour Ă  MontbĂ©liard, Emmanuel Macron (En Marche!) Ă©tait Ă©galement arrivĂ© en premiĂšre position avec 22,37 % des votes.

    Sur l'ensemble des votants, 6,65 % ont voté blanc[26].

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
    Municipales 2014 UMP 41,29 PS 24,40 FN 16,92 SE 10,46 UMP 50,19 PS 27,71 FN 12,00 SE 10,08
    Européennes 2014[27] UMP 26,48 FN 23,19 PS 14,30 UDI 7,79 Tour unique
    RĂ©gionales 2015[28] FN 30,21 PS 27,23 UDI 24,04 DLF 3,94 PS 39,89 UDI 31,72 FN 28,38 Pas de 4e
    Présidentielle 2017[29] EM 22,37 LFI 21,70 LR 20,69 FN 20,62 EM 68,51 FN 31,49 Pas de 3e ni de 4e
    LĂ©gislatives 2017[30] LREM 37,78 LR 19,21 FN 17,41 FI 10,19 LREM 59,57 LR 40,43 Pas de 3e ni de 4e
    Européennes 2019[31] RN 22,02 LREM 21,31 LR 10,87 EELV 10,43 Tour unique
    Municipales 2020 DVD 54,52 PS 27,40 DVC 13,88 EXG 4,18 Pas de 2d tour
    Présidentielle 2022[32] LFI 29,85 LREM 25,19 RN 19,51 REC 7,42 LREM 62,61 RN 37,39 Pas de 3e ni de 4e

    Ancien RĂ©gime

    Avant son rattachement Ă  la France, MontbĂ©liard fut indĂ©pendante puis sous souverainetĂ© du WĂŒrtemberg, le conseil commun de MontbĂ©liard se composait de neuf maĂźtres bourgeois et d'un maĂźtre bourgeois en chef, Ă©lu pour le prĂ©sider. Le maire Ă©tait un officier du comte, nommĂ© par lui, accrĂ©ditĂ© auprĂšs des magistrats municipaux et n'ayant que voix consultative dans les dĂ©libĂ©rations du conseil[33].

    Liste des maĂźtres bourgeois en chef
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1633 Gerson Parrot[34]
    1689 Jules-Frédéric Scharffenstein[35]
    1678 George Euvrard[36]
    1728 Pierre Scharffenstein[37]
    1767 Jean-Jacques Parrot PÚre de Georges Frédéric Parrot

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1978 André Boulloche[40] PS Compagnon de la Libération, ingénieur général des Ponts et Chaussées
    DĂ©putĂ© du Doubs (2e circ.) (1967 → 1978)
    Ministre (1958 → 1959)
    Décédé en fonction
    1978 1989 André Lang[41] - [Note 3] Enseignant
    PrĂ©sident du District Urbain du Pays de MontbĂ©liard (1978 → 1983)
    Vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gional de Franche-ComtĂ© (1982 → ? )
    Commandeur dans l’ordre des Palmes acadĂ©miques
    1989 2008 Louis Souvet[42] - [Note 4] RPR puis UMP Ancien cadre de Peugeot
    SĂ©nateur du Doubs (1980 → 2008)
    PrĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du pays de MontbĂ©liard (1989 → 2008)
    Vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gional de Franche-ComtĂ© (1982 → 1989)
    2008 avril 2014[43] Jacques HĂ©lias[44] PS Conseiller gĂ©nĂ©ral de MontbĂ©liard-Est (1998 → 2011)
    PrĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Pays de MontbĂ©liard AgglomĂ©ration (2012 → 2014)
    avril 2014 En cours
    (au 2 novembre 2020)
    Marie-NoĂ«lle Biguinet UMP → LR Assistante sociale
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale de MontbĂ©liard-Est (2011 → 2015)
    Vice-présidente de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération
    ConseillĂšre rĂ©gionale de Bourgogne-Franche-ComtĂ© (2021 → en cours)
    PremiÚre femme maire de Montbéliard, réélue pour le mandat 2020-2026[45] - [46]

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Montbéliard de 2000 à 2018[Note 5].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de 20 000 Ă  50 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©, c'est-Ă -dire Ă  la mĂȘme strate fiscale.

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de MontbĂ©liard s'Ă©tablit Ă  51 309 500 € en dĂ©penses et 56 035 290 € en recettes :

    • les dĂ©penses se rĂ©partissent en 38 950 880 € de charges de fonctionnement et 12 358 620 € d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 43 611 200 € de produits de fonctionnement et de 12 424 090 € de ressources d'investissement.

    Pour MontbĂ©liard en 2018, la section de fonctionnement[Note 6] se rĂ©partit en 38 950 880 € de charges (1 494 € par habitant) pour 43 611 200 € de produits (1 672 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 4 660 320 € (179 € par habitant) :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour un montant de 20 547 000 € (53 %), soit 788 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 787 € par habitant en 2018 et un maximum de 847 € par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 8] pour 21 %, des subventions versĂ©es[Note 9] pour 13 %, des charges financiĂšres[Note 10] pour 2 % et finalement celui des contingents[Note 11] pour des sommes infĂ©rieures Ă  1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 12] pour une somme de 14 270 000 € (33 %), soit 547 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 12 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (625 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2014 - 2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 544 € par habitant en 2017 et un maximum de 552 € par habitant en 2014. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 13] pour 9 % et des autres impĂŽts[Note 14] pour 13 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montbéliard. Ils n'ont pas varié par rapport à 2017 :

    Cette section détaille les investissements[Note 15] réalisés par la commune de Montbéliard.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 16] pour une valeur totale de 8 169 000 € (66 %), soit 313 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 183 € par habitant en 2016 et un maximum de 313 € par habitant en 2018 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 17] pour une somme de 3 817 000 € (31 %), soit 146 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 39 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (105 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Montbéliard se répartissent principalement en :

    • nouvelles dettes pour un montant de 2 067 000 € (17 %), soit 79 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la pĂ©riode allant de 2014 Ă  2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 18 € par habitant en 2016 et un maximum de 225 € par habitant en 2014 ;
    • subventions reçues pour une valeur totale de 1 469 000 € (12 %), soit 56 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    L'endettement de Montbéliard au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 30 562 000 €, soit 1 172 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 13 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (1 036 € par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de 1 510 € Ă  1 171 € par habitant ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour une somme de 4 742 000 €, soit 182 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 37 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (133 € par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de 238 € Ă  181 € par habitant ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 6 824 000 €, soit 262 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 37 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (191 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'Ă  2018, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 176 € par habitant en 2014 et un maximum de 261 € par habitant en 2018. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ quatre annĂ©es en 2018. Sur une pĂ©riode de 19 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ deux annĂ©es en 2003 et un maximum d'environ huit annĂ©es en 2013.
    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Montbéliard
    Valeurs en euros
    Montbéliard, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette

    Jumelages

    Le mouvement des jumelages franco-allemands est nĂ© au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La ville de MontbĂ©liard fut la premiĂšre ville aprĂšs la Seconde Guerre mondiale Ă  dĂ©velopper un partenariat avec une ville allemande. C'est en 1950, que le maire de MontbĂ©liard Lucien Tharradin, ancien rĂ©sistant et rescapĂ© de Buchenwald, pose les premiĂšres bases d'un jumelage avec Ludwigsburg[47] dans le Bade-Wurtemberg. En Allemand, MontbĂ©liard se dit Mömpelgard ou MĂŒmpelgart[48]. Ce premier jumelage franco-allemand, officialisĂ© en 1962, soit cinq ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de Lucien Tharradin, garde une valeur de symbole[49].

    Le pont reliant le quartier de la Prairie Ă  la zone commerciale du Pied Des Gouttes porte le nom de pont de Ludwigsburg.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Groupe scolaire Victor Hugo au sein du quartier de la Chiffogne.

    Montbéliard compte 32 établissements dont 15 écoles maternelles, 10 écoles primaires, 3 collÚges et 3 lycées[51].

    Les collĂšges et lycĂ©es de MontbĂ©liard sont[52] : le collĂšge Guynemer, le collĂšge Lou-Blazer et le collĂšge privĂ© Saint-MaimbƓuf pour les lycĂ©es, la ville dispose des lycĂ©es Georges-Cuvier, LycĂ©e Germaine-Tillion, lycĂ©e professionnel les Huisselets.

    La ville possĂšde Ă©galement un campus universitaire regroupant de nombreuses formations.

    Santé

    Avant 2017, la commune de MontbĂ©liard accueillait un hĂŽpital. Issu de la fusion des hĂŽpitaux de Belfort et de MontbĂ©liard, l'hĂŽpital Nord Franche-ComtĂ© a intĂ©grĂ© ses nouveaux locaux Ă  TrĂ©venans en janvier 2017[53]. L’hĂŽpital a une capacitĂ© totale de 1 213 lits en et places en 2019. Il s’adresse aux 350 000 habitants du Nord Franche-ComtĂ©. Il est composĂ© de plusieurs Ă©tablissements[54].

    Le site des Portes du Jura a comporté une clinique privée de 1997 à 2015.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[55] - [Note 21].

    En 2020, la commune comptait 25 726 habitants[Note 22], en augmentation de 0,8 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 4283 6933 5924 4854 7675 1335 7895 8296 144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 8526 3536 4846 5098 9388 7849 5319 5619 799
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 03410 45510 39210 06310 29212 76714 21714 30117 023
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 69923 90830 42531 83629 00527 57026 53525 97425 304
    2020 - - - - - - - -
    25 726--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population passe de 3 823 habitants en 1815 Ă  10 400 en 1913. L'ouverture de la rĂ©gion grĂące au canal, le chemin de fer, la route Porrentruy-MontbĂ©liard-Belfort ont permis une immigration. La gare, construite en 1852, va permettre l'essor industriel. L'exode rural devient alors trĂšs fort mais aussi des Italiens travaillant dans le bĂątiment, les Suisses dans l'horlogerie et les optantes (rĂ©fugiĂ©s alsaciens) nourrissent la dĂ©mographie. L'espĂ©rance de vie est de 47 ans pour les hommes et 49 ans pour les femmes, la mortalitĂ© infantile est de 20 %. Le rĂ©seau hydrographique dense empĂȘche l'expansion de la ville et provoque des inondations.

    Manifestations culturelles et festivités

    Le marchĂ© de NoĂ«l de MontbĂ©liard ou les « LumiĂšres de NoĂ«l », qui se tiennent pendant la pĂ©riode de l'avent, attirent chaque annĂ©e prĂšs de 400 000 visiteurs venus admirer et faire des achats auprĂšs des artisans qui y exposent, ce qui en fait l'un des marchĂ©s de NoĂ«l les plus importants d'Europe[57]. Plus de cent vingt artisans se blottissent autour du temple Saint-Martin. L'artisanat d'art cĂŽtoie la gastronomie rĂ©gionale. Les maĂźtres mots du comitĂ© de sĂ©lection sont tradition et authenticitĂ©. Les animations sont nombreuses (confĂ©rences, dĂ©gustations, ateliers pour enfants, patinoire Ă  ciel Ă©toilĂ©, expositions
) et chaque annĂ©e un pays invitĂ© est Ă  l'honneur.

    Tous les deux ans, le réveillon de fin d'année se passe dans la rue


    • MarchĂ© de NoĂ«l de MontbĂ©liard.
    • Temple Saint-Martin illuminĂ© lors du rĂ©veillon « CitĂ© rĂȘvĂ©e 2007 ».
      Temple Saint-Martin illuminĂ© lors du rĂ©veillon « CitĂ© rĂȘvĂ©e 2007 ».
    • LumiĂšres de NoĂ«l Ă  MontbĂ©liard (dĂ©cembre 2013).
      LumiÚres de Noël à Montbéliard ().

    Le rĂ©veillon dans les rues (appelĂ© rĂ©veillon des Boulons), tous les deux ans, est une tradition dĂ©jĂ  ancienne Ă  MontbĂ©liard, mais entiĂšrement renouvelĂ©e depuis 2003. Aujourd'hui, il comprend des caravanes d'animaux fantasmagoriques, des spectacles d'acrobaties et de thĂ©Ăątre, des projections sur des façades historiques de la ville, des concerts


    Montbéliard a été récompensée par quatre fleurs au palmarÚs 2007 du concours des villes et villages fleuris[58].

    Sports et loisirs

    La ville est nationalement connue grùce à son club de football évoluant en Ligue 2 pour la saison 2018-2019 : le FC Sochaux-Montbéliard. Le club a passé 66 saisons en Ligue 1.

    On trouve Ă©galement Ă  MontbĂ©liard le stade Bonal, oĂč Ă©volue justement le FCSM.

    La ville et sa salle de 6 400 places (Axone) sont candidates Ă  l'organisation du championnat du monde de handball masculin 2017 qui se dĂ©roulera en France. Finalement, elles n'ont pas Ă©tĂ© retenues.

    Vie associative

    MontbĂ©liard compte prĂšs de 450 associations diverses (sport, loisirs, culture, solidaritĂ©, Ă©ducation, environnement
), dont 43 associations d'anciens combattants.

    MĂ©dias

    Un seul journal de presse écrite est présent (L'Est républicain) aprÚs la disparition du journal Le Pays en 2013.

    Un média internet existe depuis 2000 traitant exclusivement de l'actualité montbéliardaise[59].

    Les radios Chérie FM, Radio Star et France Bleu Belfort Montbéliard disposent de rédactions à Montbéliard.

    En télévision, France 3 Franche-Comté a des bureaux à Montbéliard.

    Cultes

    Montbéliard est une ville historiquement protestante (luthérienne)[60]. Le temple Saint-Martin est d'ailleurs le plus ancien temple protestant en activité en France.

    Parmi les nombreuses communautĂ©s protestantes en activitĂ©s dans le Pays de MontbĂ©liard, on peut noter la prĂ©sence mennonite depuis le XVIIIe siĂšcle[61]. Cette prĂ©sence dans le pays de MontbĂ©liard est liĂ©e Ă  une protection du duc de Wurtemberg Ă  la suite de la demande d'expulsion de tous les mennonites d'Alsace par le chancelier Voysin de La Noiraye (sous Louis XIV).

    Le culte catholique est animé par le biais de la paroisse Saint Paul qui regroupe les anciennes paroisses de la ville[62].

    Économie

    Emplois

    Commerce

    Montbéliard, en 2012, dispose de 21 types de commerce ouverts sur la commune[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chùteau de Montbéliard (XIIIe siÚcle).

    Montbéliard est classée ville d'art et d'histoire.

    Monuments civils

    Dans les proches environs :

    • ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 1).
      ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 1).
    • ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 2).
      ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 2).
    • ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 3).
      ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 3).
    • ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 4).
      ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 4).
    • ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 5).
      ChĂąteau des ducs de Wurtemberg (vue 5).
    • Temple Saint-Martin (vue 1).
      Temple Saint-Martin (vue 1).
    • Temple Saint-Martin (vue 2).
      Temple Saint-Martin (vue 2).
    • Maisons du centre historique.
      Maisons du centre historique.
    • Parc PrĂšs-la-Rose.
      Parc PrĂšs-la-Rose.
    • Un square Ă  MontbĂ©liard.
      Un square à Montbéliard.
    • Les halles de MontbĂ©liard.
      Les halles de Montbéliard.

    Monuments religieux

    • L'Ă©glise Saint-MaimbƓuf, rue Saint-Georges : construite entre 1850 et 1875, elle affirma le retour du catholicisme sur cette terre protestante.
    • Le temple Saint-Martin, Place Saint-Martin : construit par l’architecte Schickhardt en 1601. Il est achevĂ© en 1608 sur la demande du prince FrĂ©dĂ©ric. C'est le plus ancien Ă©difice de France (en activitĂ©) affectĂ© au culte de la rĂ©forme. Proportions parfaites, imposants pilastres toscans, larges baies surmontĂ©es de frontons triangulaires
 Tout Ă  l'extĂ©rieur du temple Saint-Martin Ă©voque la Renaissance italienne.
    • Le temple Saint-Georges, 35 faubourg de Besançon, construit Ă  partir de 1674, sous les ordres du prince Georges II de Wurtemberg pour pallier l'afflux de fidĂšles.
    • Synagogue de MontbĂ©liard.
    • Église Saints-Pierre-et-Paul, 32 rue Petit Chenois
    • La chapelle Saint-LĂ©on, 4 rue Comtesse Henriette
    • ÉvangĂ©lique baptiste, 13 rue Jules Viette
    • ÉvangĂ©lique mennonite, 3 route Grand Charmont
    • ÉvangĂ©lique pentecĂŽtiste, 12 rue du Parc
    • CongrĂ©gation de l'armĂ©e du Salut, 12 rue de la Chapelle
    • Salle du royaume des tĂ©moins de JĂ©hovah, 4 rue Jean Zay
    • Église de JĂ©sus-Christ des Saints Derniers Jours, 9 rue du Port

    Industries d'hier

    • Brasserie de MontbĂ©liard (biĂšre ARLEN), fermĂ©e en 1930.
    • Brasserie de Sochaux.
    • Usine Schwander (bois)
    • Usine Goguel (1850-1960)
    • Filature Salher des Neufs-Moulins.
    • Usines Marti et Roux (horlogerie)
    • Filatures Bourcard
    • Usine Peugeot (1910), puis le seul Ă©tablissement qui subsiste aujourd'hui Ă  Sochaux.
    • Usine l'ÉpĂ©e (Ste Suzanne, 1839-1995)
    • Construction mĂ©canique Rossel (1902)
    • Carrosserie Holliger-Leloup
    • Fabrique de navettes Ferrand (1901).

    Personnalitées liés à la ville

    Le passé de Montbéliard, longtemps principauté indépendante au développement économique trÚs fort, explique sans doute la richesse de la liste des personnalités liées à la ville.

    Noblesse

    Ecclésiastiques

    Ingénieurs et entrepreneurs

    Militaires

    Enseignants, universitaires et scientifiques

    Personnalités politiques

    Personnalités de l'humanitaire

    Artistes et artisans

    Sportifs

    • Bernard Renault, nĂ© le 8 aout 1956, Kayakiste , champion de France, champion du Monde par Ă©quipe (1977) et champion d'Europe
    • StĂ©phane Crucet, nĂ© le 1er septembre 1970, joueur de football
    • StĂ©phane Cassard, nĂ© le 11 novembre 1972, joueur de football
    • Gharib Amzine, nĂ© le 3 mai 1973, joueur de football
    • Pierre-Alain Frau, nĂ© en 1980, joueur de football
    • Romain Hamouma, nĂ© en 1987, joueur de football
    • AurĂ©lie Chaboudez, nĂ©e en 1993, athlĂšte spĂ©cialiste du 400 mĂštres haies et des Ă©preuves combinĂ©es

    Gastronomie

    Saucisse de Montbéliard.
    • MontbĂ©liard a donnĂ© son nom Ă  la saucisse de MontbĂ©liard, souvent servie dans les potĂ©es ou avec un accompagnement de lentilles. Cette saucisse fumĂ©e pendant dix heures dans un tuyĂ© prend son essor au XIXe siĂšcle (compagnons du Boitchu). On trouve des traces de son existence en 58 av. J.-C. La « Saucisse de MontbĂ©liard » est protĂ©gĂ©e. Les producteurs doivent suivre un cahier des charges strict pour sa fabrication (les porcs dont elle provient doivent avoir Ă©tĂ© engraissĂ©s au petit lait des fromageries, elle doit ĂȘtre embossĂ©e en boyau naturel d'au moins 25 mm de diamĂštre, Ă©picĂ©e au cumin et fumĂ©e au bois provenant de rĂ©sineux). Depuis le 21 juin 2013, ses caractĂ©ristiques essentielles sont prĂ©servĂ©es par l'IGP (Indication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e). Seuls les fabricants du Doubs, de la Haute-SaĂŽne, du Territoire de Belfort et du Jura sont habilitĂ©s Ă  la produire[67]. La saucisse de MontbĂ©liard est utilisĂ©e dans la prĂ©paration de la choucroute d'Alsace.

    On peut également la servir avec de la cancoillotte chaude et du rösti ou fraßche cuite en papillote.

    La ville a donnĂ© son nom Ă  une race de vache laitiĂšre, la montbĂ©liarde. PrĂ©sentĂ©e la premiĂšre fois en 1872, la race fut reconnue officiellement en 1889. Anecdote : avant la guerre de 1870, la vache s'appelait « l'Alsacienne ». Elle ne se vendait plus sur le marchĂ© français car elle portait le nom d'une province perdue annexĂ©e Ă  l'Allemagne. Les Ă©leveurs anabaptistes de l'Ă©poque se sont souvenus que leurs ancĂȘtres avaient Ă©tĂ© bien accueillis par le prince LĂ©opold-Eberhard de Wurtemberg du temps de leur exode au XVIIIe siĂšcle dans le Pays. C'est ainsi qu'aprĂšs la guerre, ils l'appelĂšrent la « MontbĂ©liarde ».

    On doit également citer la pomme de terre, destinée au bétail mais qui fut consommée par la population de la région, pour raison de famine. Ce tubercule fut introduit au XVIe siÚcle par Jean Bauhin et son frÚre Gaspard dans le pays de Montbéliard, un siÚcle avant que Antoine Parmentier ne la « découvre » en 1771.

    Le mobilier de style montbéliardais

    Lié au duché du Wurtemberg et à la religion luthérienne du XIVe au XVIIIe siÚcle, le pays de Montbéliard a développé son propre style de meubles (renaissance germanique dit « meuble protestant »), trÚs différent du style franc-comtois[68].

    • Ensemble des deux corps.
      Ensemble des deux corps.
    • DĂ©tail des godrons.
      DĂ©tail des godrons.
    • Grive et grappes de raisin.
      Grive et grappes de raisin.
    • DĂ©tail d'une poignĂ©e.
      Détail d'une poignée.

    Ce style se caractĂ©rise en un meuble (principalement armoire ou buffet (appelĂ© aussi « 4 portes » localement) composĂ© de deux corps juxtaposĂ©s et identiques. Le plus remarquable, et probablement unique en France, est la prĂ©sence de poignĂ©es de chaque cĂŽtĂ© de la partie haute et basse, pour un dĂ©placement aisĂ©. À l'origine, le meuble Ă©tait composĂ© de deux coffres mis l'un sur l'autre, les poignĂ©es Ă©taient trĂšs utiles pour dĂ©mĂ©nager rapidement chaque Ă©lĂ©ment lors des guerres et invasions trĂšs frĂ©quentes du comtĂ© de MontbĂ©liard Ă  une certaine Ă©poque. Les « coffres » Ă©taient ainsi transportĂ©s Ă  l'abri dans les forĂȘts ou les grottes de la rĂ©gion.

    Les bois utilisĂ©s Ă©taient le chĂȘne, le noyer (pour les meubles les plus riches), mais aussi les arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier, merisier
) plus aisĂ©s Ă  sculpter. Les sculptures se composent, sur le fronton, de godron, de grives, de grappes de raisin. Les ferrures sont trĂšs travaillĂ©es et les poignĂ©es sont en acier forgĂ©. L'assemblage est toujours rĂ©alisĂ© par chevillage et ne comportait aucun clou. Les meubles les plus riches comportaient des colonnes torsadĂ©es pleines ou Ă©vidĂ©es. Le fond Ă©tait toujours en bois de sapin.

    Une trÚs belle collection se trouve au musée Jouffroy du chùteau de Belvoir, ainsi qu'au musée du chùteau et au musée Beurnier à Montbéliard[69].

    Une exceptionnelle collection se trouverait dans une des salles du palais des tsars de Saint-Pétersbourg. Ces meubles furent apportés en Russie par une des descendantes des Wurtemberg, la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg qui épousa en 1776 le grand-duc Paul (famille des Romanov), devint tsarine sous le nom de Maria-Féodorovna. Le couple eut dix enfants, dont Nicolas Ier et Alexandre Ier, tsars de Russie.

    HĂ©raldique

    • Ancien blason de MontbĂ©liard (1470).
      Ancien blason de Montbéliard (1470)[Note 23].
    • Ancien blason de MontbĂ©liard (1825).
      Ancien blason de Montbéliard (1825).
    • Blason de la famille de Wurtemberg.
      Blason de la famille de Wurtemberg.
    • Armoiries de la ville.
      Armoiries de la ville[Note 24].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une promenade porte le nom de ce maire : « Inauguration de la Promenade AndrĂ© Lang Ă  MontbĂ©liard », ToutMontbeliard.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    4. Une Ă©cole porte le nom de ce maire : Sophie Dougnac, « Louis Souvet offre des livres et des tomates à
 Louis Souvet : L’ancien sĂ©nateur-maire de la ville, aujourd’hui ĂągĂ© de 88 ans, a inaugurĂ©, ce samedi, la toute nouvelle Ă©cole qui porte son nom, rue des Batteries du Parc. Entre Ă©vocations du passĂ© et projets d’avenir, le baptĂȘme a Ă©tĂ© riche en Ă©motion », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă  partir des donnĂ©es des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant MontbĂ©liard. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    6. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    7. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    8. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockĂ©s de matiĂšres et fournitures (eau, Ă©nergie
), le petit matĂ©riel, les achats de crĂ©dits-bails, les locations, primes d'assurances...
    9. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    10. Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    11. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    12. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    13. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
    14. Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
    15. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    16. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    18. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    19. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    20. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de MontbĂ©liard.
    21. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    23. Les deux bars adossés sont les armes parlantes adoptées au XIIe siÚcle par les successeurs de Sophie de Bar et de Louis de Montbéliard. Cf Jean François Louis Jeantin, Les marches de l'Ardenne et des Woëpvres, L. Maison, , p. 383.
    24. À la croix d'argent chargĂ©e d'une Ă©toile d'azur Ă  six rais et cantonnĂ©e au premier et au quatriĂšme d'or Ă  trois demi-ramures de cerf de sable en pal, au deuxiĂšme et au troisiĂšme de gueules Ă  deux bars adossĂ©s d'or.

    Références

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). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves europĂ©ens, creusets de la civilisation europĂ©enne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
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    41. « AndrĂ© Lang, ancien Maire de MontbĂ©liard, est dĂ©cĂ©dĂ© », ToutMontbeliard.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « ArrivĂ© en 1954 Ă  MontbĂ©liard suite Ă  sa premiĂšre affectation en tant que professeur, il devient Conseiller municipal en 1959 et Ă©galement en 1965, 1971 et 1977 et mĂȘme Adjoint avec AndrĂ© Boulloche. À la suite des Ă©lections partielles provoquĂ©es par le dĂ©cĂšs accidentel d’AndrĂ© Boulloche, AndrĂ© Lang devient Maire de MontbĂ©liard en 1978 et pendant 11 annĂ©es. Il fut Ă©galement PrĂ©sident du District Urbain du Pays de MontbĂ©liard (actuellement Pays de MontbĂ©liard AgglomĂ©ration) de 1978 Ă  1983 et en fonction au Conseil RĂ©gional de 1976 et Vice-PrĂ©sident en 1982 ».
    42. Françoise Jeanparis, « Hommage Ă  Louis Souvet : le pays de MontbĂ©liard est en deuil : La Ville, l’AgglomĂ©ration, le DĂ©partement, l’Aire urbaine sont en deuil. Louis Souvet « le visionnaire, le bĂątisseur », l’élu d’une « grande proximitĂ© avec ses concitoyens » est dĂ©cĂ©dĂ© lundi soir. Hommage simple Ă  l’image de l’homme qu’il fut et minute de silence mardi au siĂšge de l’agglomĂ©ration », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « La minute de silence est suivie d’applaudissements nourris pour l’homme dont le nom demeurera attachĂ© au dĂ©veloppement de ce territoire urbain et rural. Qu’il s’agisse du dĂ©veloppement Ă©conomique (Technoland 1 et 2), universitaire (PĂŽle du Jura), sportif (Bonal), culturel (Bains Douches, Axone), environnemental (PrĂšs-la-Rose), etc. ».
    43. « MontbĂ©liard : Cuisante dĂ©faite pour le maire sortant le socialiste Jacques HĂ©lias : La citĂ© des princes bascule Ă  droite. Large victoire de l'UMP Marie-NoĂ«lle Biguinet malgrĂ© une quadrangulaire », France 3 Bourgogne-Franche-ComtĂ©,‎ 30/03/2014 mis Ă  jour le 10/06/2020 (lire en ligne, consultĂ© le ) « La liste UMP conduite par Marie-NoĂ«lle Biguinet a remportĂ© la mairie avec 50,19% des voix face au sortant Jacques HĂ©lias (PS). Ce dernier subit une cuisante dĂ©faite, avec 27,71 % des suffrages exprimĂ©s, Ă  l'issue d'une quadrangulaire Ă  laquelle participait notamment le Front National ».
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    45. Hugo Girardot, « Marie-NoĂ«lle Biguinet, maire de MontbĂ©liard, annonce sa candidature aux Ă©lections municipales de 2020 : Marie-NoĂ«lle Biguinet est officiellement candidate aux municipales de 2020. Une annonce qui s’appuie notamment sur deux arguments : sa proximitĂ© avec les habitants ainsi que le retour des investissements ces derniers mois », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    46. Sophie Dougnac, « Conseil municipal : Marie-NoĂ«lle Biguinet est rĂ©Ă©lue maire : L’élue Les RĂ©publicains (LR) repart pour un deuxiĂšme mandat. Alexandre Gauthier, chargĂ© des affaires scolaires, du sport et de l’attractivitĂ©, devient premier adjoint. La crise sanitaire et ses consĂ©quences ont douchĂ©, sinon la volontĂ© d’agir, du moins l’enthousiasme de ce dĂ©but de mandat », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « TrĂšs vite, l’ancien maire, seule candidate, est rĂ©Ă©lu. Avec 28 voix, 6 bulletins blancs et 1 nul (un vote pour Christophe Froppier, le nouvel adjoint au commerce et logement), elle reprend la tĂȘte de la ville ».
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Daniel Seigneur, Le Roman d'une principautĂ© : MontbĂ©liard du XIVe au XVIIIe siĂšcle, Éditions CĂȘtre, Besançon, , 408 p..
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4Ăšme trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p. 780-781 : « MontbĂ©liard ».

    Articles connexes

    Liens externes

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