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Beaucourt

Beaucourt est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.

Beaucourt
Beaucourt
Vue de la ville de Beaucourt.
Blason de Beaucourt
Blason
Beaucourt
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Territoire
Maire
Mandat
Thomas Biétry
2020-2026
Code postal 90500
Code commune 90009
DĂ©mographie
Gentilé Beaucourtois(es)
Population
municipale
5 016 hab. (2020 en diminution de 0,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 013 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 29â€Č 12″ nord, 6° 55â€Č 34″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 575 m
Superficie 4,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Beaucourt
(ville-centre)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Delle
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Beaucourt
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Beaucourt
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Beaucourt
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Beaucourt
Liens
Site web beaucourt.fr

    Beaucourt, qui dĂ©pend Ă  l'origine du comtĂ© de MontbĂ©liard, possĂšde une histoire essentiellement liĂ©e Ă  la dynastie manufacturiĂšre Japy, dont la dĂ©marche sociale et paternaliste a façonnĂ© la ville et les habitants. C'est FrĂ©dĂ©ric Japy qui, Ă  la fin du XVIIe siĂšcle a donnĂ© son essor industriel Ă  Beaucourt en crĂ©ant une usine d'horlogerie qui connaĂźtra un rayonnement considĂ©rable au XIXe siĂšcle. À partir de 1910 et jusqu'en 1975, la machine Ă  Ă©crire Japy perpĂ©tuera ce renom auquel contribueront Ă©galement des fabrications aussi diverses que la quincaillerie, la serrurerie, les pompes, la lustrerie, etc.

    Troisiùme ville du Territoire de Belfort et ancien chef-lieu du canton de Beaucourt, la ville se situe au cƓur du Grammont, un des sommets de la chaüne jurassique du Lomont.

    MarquĂ©e par ce passĂ© industriel, Beaucourt est aujourd’hui un centre actif, une ville de campagne Ă  deux pas d’importantes agglomĂ©rations (Pays de MontbĂ©liard et Belfort), autant d’atouts pour son dĂ©veloppement urbain, Ă©conomique et touristique. DiffĂ©rents projets urbains comme la rĂ©alisation d'un grand lotissement dans les Hauts de Beaucourt, l'amĂ©nagement du centre-ville, la reconversion des usines Fonteneilles ou encore la requalification urbaine et sociale du quartier des Champs Blessonniers vont redessiner la ville pour les annĂ©es futures.

    Ses habitants sont appelés les Beaucourtois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La ville est situĂ©e Ă  15 km de MontbĂ©liard et 28 km de Belfort[1], Ă  cheval entre le Doubs et le Territoire de Belfort. La gare de Belfort - MontbĂ©liard TGV n'est pas trĂšs loin et la frontiĂšre suisse se trouve Ă  moins de 10 km. Au pied du Grammont, elle est entourĂ©e par plusieurs villages, et situĂ©e dans l'aire urbaine de MontbĂ©liard[2].

    GĂ©ologie, relief et hydrographie

    Beaucourt est situĂ©e sur les derniers vallonnements du massif du Jura en bordure extrĂȘme ouest de la fosse d'Alsace, Ă  proximitĂ© de la porte de Bourgogne. De par sa situation, c'est un lieu de passage trĂšs frĂ©quentĂ©, de ce fait, dĂšs les temps les plus reculĂ©s, ce lieu est habitĂ©. La proximitĂ© des abondantes sources autour du Grammont en ont fait un endroit de prĂ©dilection pour l'Ă©tablissement des premiers sĂ©dentaires. Beaucourt est situĂ©e au pied de la colline nommĂ©e le Grammont. Ce sommet fait partie de la chaĂźne des Lomonts (altitude : 579 mĂštres). En arriĂšre du Grammont, cĂŽtĂ© sud, s'Ă©tend un vaste plateau sur lequel sont placĂ©s les villages de Montbouton, AbbĂ©villers, Croix, Villars-le-Sec et Saint-Dizier-l'ÉvĂȘque[3].

    Le Grammont prĂ©sente sur son sommet une assez vaste croupe dont l'extrĂ©mitĂ© nord Ă©tait occupĂ©e par un camp nĂ©olithique. Ce dernier est encore bien conservĂ©. À l'ouest et Ă  l'est, il est bordĂ© par de pentes abruptes et des roches escarpĂ©es. Le sud est protĂ©gĂ© par un mur de pierres, trĂšs important vu ses ruines. Au nord, il y a un vallum[4]. Toute la colline est parsemĂ©e de tombes de cette Ă©poque : des tumulus. On peut supposer qu'Ă©tant donnĂ© sa situation le site du Grammont est principalement un lieu administratif et religieux, une sorte de rĂ©sidence des chefs. Le Grammont est favorisĂ© par les dĂ©couvertes depuis le XIXe siĂšcle, oĂč les premiĂšres fouilles importantes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es autour des annĂ©es 1870. Le Dr Muston rapporte un inventaire dĂ©taillĂ© dans son livre L'histoire d'un village. C'est en tout cas un lieu trĂšs prisĂ© des Beaucourtois et aussi des touristes[3].

    La particularité de Beaucourt est l'absence de cours d'eau coulant dans la commune. Pourtant, on dénombre pas moins de sept fontaines dont une n'étant plus utilisée.

    Climat

    Beaucourt est soumise à un climat semi-continental ou dit « dégradé ». Elle subit, d'une part, des précipitations importantes tant en quantité qu'en fréquence et, d'autre part, des hivers rudes avec de fortes gelées et de la neige et des étés chauds et secs. D'une maniÚre générale, le climat de Beaucourt se caractérise par une forte variabilité, tant au cours d'une saison que d'une année à l'autre.

    Pistes cyclables

    Il n'existe pas de piste cyclables dans la ville mĂȘme de Beaucourt mais une piste longeant le bois de la gare relie les communes de Dasle et Dampierre-les-Bois en passant par la zone artisanale Les Popins qui est partagĂ©e avec Beaucourt. Cette piste se situe sur l'ancien tracĂ© du chemin de fer de la ligne de MontbĂ©liard Ă  Morvillars dĂ©posĂ©e en 1988.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaucourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Beaucourt, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 4 communes[8] et 8 464 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MontbĂ©liard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[11] - [12].

    MalgrĂ© un dĂ©veloppement important au sein du bassin industriel montbĂ©liardais, Beaucourt a eu une urbanisation plutĂŽt limitĂ©e contrairement Ă  la zone allant de MontbĂ©liard Ă  Valentigney. On remarque que l’urbanisation de Beaucourt est plutĂŽt concentrĂ©e, que la ville est restĂ©e Ă  l’échelle de village. Cela s’explique par son contexte paysager particulier. En effet, la ville est ceinturĂ©e de cultures et de bois dont elle tient d’ailleurs son nom « Bocourt » signifie « village des bois ».

    Le sud du Territoire de Belfort est composĂ© de vastes espaces vallonnĂ©s composĂ©s d’étangs, de forĂȘts et de champs cultivĂ©s. Beaucourt n’échappe donc pas Ă  la rĂšgle avec son relief vallonnĂ©. En analysant de plus prĂšs la composition urbaine de Beaucourt, on remarque son urbanisation s’est faite le long du relief principal sur lequel se trouvent les usines Japy. Il y a un enroulement du bĂąti autour du site des Fonteneilles, la ville s’est dĂ©veloppĂ©e concentriquement autour de cette zone.

    Les usines Japy, desservies par la route dĂ©partementale, se trouvent Ă  proximitĂ© du centre-ville actuel, et plus particuliĂšrement Ă  l’articulation des deux masses bĂąties. Jusqu’il y a encore peu de temps, le site des Fonteneilles se trouvait dans un « bras vert » composĂ© par le parc municipal des CĂšdres et les grands champs au sud des usines, aujourd’hui investis par un projet de lotissement. Cette trame verte marquait une coupure entre la partie ouest et est de la ville. Mais cette sĂ©paration s’exprime Ă©galement au niveau des Ă©quipements. La partie sud-ouest de la ville ne bĂ©nĂ©ficie d’aucun Ă©quipement et se trouve un peu en marge de la ville et de la vie associative.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (41 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (33,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (41 %), forĂȘts (32,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,8 %), terres arables (3,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[14].

    Morphologie urbaine

    Logement

    En 2008, on comptait 2 369 logements dont 2 055 (86,7 %) rĂ©sidences principales, 290 (12,2 %) logements vacants et seulement 24 (1 %) rĂ©sidences secondaires dans la commune. 51,1 % sont des maisons et 46,3 % sont des appartements. La majoritĂ© des rĂ©sidences principales (44,6 %) ont Ă©tĂ© construites avant 1949 et 53,3 % de la population vivent depuis plus de dix ans dans la mĂȘme rĂ©sidence. De ce fait, 53,5 % des Beaucourtois sont propriĂ©taires de leur logement contre 44,6 % de locataires[15].

    Projets d'aménagements

    En 2002, dans le cadre de son projet de ville, la municipalitĂ© de Beaucourt a souhaitĂ© l’urbanisation du secteur dit des Grands Champs. Cette rĂ©serve forestiĂšre d’environ sept hectares, appartenant Ă  la SAFC, a fait l’objet, en concertation avec l’agence d’urbanisme du Territoire de Belfort et la commission urbanisme, d’une attention toute particuliĂšre pour donner une image rĂ©sidentielle Ă  cette zone. Ainsi, sa situation privilĂ©giĂ©e sur une colline offrant une vue lointaine et dĂ©gagĂ©e, de mĂȘme que les restes d’ornement du chĂąteau, aujourd’hui disparus, ont Ă©tĂ© des points forts du schĂ©ma d’urbanisation proposĂ©. En termes d’amĂ©nagement des espaces, l’allĂ©e des tilleuls, Ă©lĂ©ment majeur, sera conservĂ©e et prolongĂ©e jusqu’au bois. Sera crĂ©Ă©e, ainsi, une promenade qui, Ă  travers les Grands Champs, conduira Ă  l’intersection des rues de Montbouton et de la Charme pour ainsi rejoindre le Champ de Mars avec son panorama ainsi que le Parc des CĂšdres. Des espaces piĂ©tonniers secondaires seront amĂ©nagĂ©s pour permettre d’admirer des arbres centenaires. Il est Ă  noter que cet amĂ©nagement devrait Ă©galement voir l’aboutissement d’une Ă©tude novatrice et Ă©cologique en matiĂšre de rĂ©cupĂ©ration et d’évacuation des eaux de pluie. Des bassins de rĂ©tentions de ces eaux pluviales seront crĂ©Ă©s et devraient permettre d’amĂ©nager des jardins humides et de senteurs.

    Une premiĂšre tranche d’environ trente lots vit le jour en 2004. Dans un second temps, la ville se penchera sur l’amĂ©nagement de l’ancienne Fonderie qui pourrait accueillir de petites maisons de ville. Ainsi, la rĂ©alisation de ce projet permettra un dĂ©veloppement plus harmonieux de Beaucourt dans un environnement sauvegardĂ© et rĂ©pondra aux nombreuses sollicitations en matiĂšre d’habitations individuelles.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Boocort en 1147, Boocurt en 1162[16], puis Bocourt en 1317[17].

    Il s'agit d'une formation mĂ©diĂ©vale en -court au sens ancien de « cour de ferme ». Le premier Ă©lĂ©ment Beau-, comme l'indiquent les formes anciennes et comme c'est gĂ©nĂ©ralement le cas pour les noms en -court, est un nom de personne germanique[18]. L'appellatif toponymique court est issu du gallo-roman * CORTE ou * CURTE, lui-mĂȘme du latin cohors / cohortis, il a donnĂ© le français cour, orthographiĂ© sans t, en raison d'une mauvaise Ă©tymologie d'aprĂšs le latin curia.

    L'anthroponyme germanique que l'on identifie dans Beaucourt est certainement Bodo[17] - [16], devenu Boo- Ă  la suite de la lĂ©nition du [d] intervocalique, caractĂ©ristique de la langue d'oĂŻl. Il s'agit d'un nom de personne extrĂȘmement frĂ©quent en toponymie. Attraction graphique du mot « beau », bien que le terme « cour » soit fĂ©minin. Homonymie probable avec les nombreux autres Beaucourt. SituĂ©e prĂšs d'une colline appelĂ©e le Grammont, Beaucourt tire son surnom de celle-ci : la citĂ© du Grammont[19].

    Histoire

    Rue Frédéric-Japy vers 1910.
    La place centrale Ă  la mĂȘme Ă©poque.
    Casque Adrian de l'infanterie française modÚle 1915.
    Les usines Japy-FrĂšres en Ă©taient l'un des principaux fournisseurs.

    Tout prĂšs de Beaucourt se trouve un plateau, le Grammont, sur lequel l'homme du NĂ©olithique Ă©tablit un camp fortifiĂ© important abritant entre autres de nombreuses sĂ©pultures. Plus tard fut construite par les Romains une route militaire importante reliant Mandeure Ă  l'Alsace et qui traversait le territoire de la commune, venant de Dasle et se dirigeant vers Delle ; des traces de constructions romaines ont Ă©tĂ© mises au jour[20]. Le nom de Beaucourt est citĂ© dĂ©jĂ  au XIIe siĂšcle, le village est alors Ă  la frontiĂšre entre l'Ă©vĂȘchĂ© de BĂąle et celui de Besançon. Il faisait partie au Moyen Âge de la mairie de Saint-Dizier-l'ÉvĂȘque et de la prĂ©vĂŽtĂ© de Delle. En dĂ©cembre 1320, Jeanne de MontbĂ©liard, fille de Renaud de Bourgogne et comtesse de Ferrette, affranchit deux serfs de Beaucourt, pratique courante Ă  cette Ă©poque oĂč la propriĂ©tĂ© du sol va de pair avec celle des gens qui le cultivent[21].

    L'histoire de la ville que devient Beaucourt au cours du XIXe siÚcle, est indissociable de celle de la famille Japy, implantée à Beaucourt depuis le XVIe siÚcle. Frédéric Japy, né en 1749, fils de forgeron, a appris le métier d'horloger au Locle (Suisse). De retour à Beaucourt, il invente machines et outillages qui permettent la fabrication de piÚces d'horlogerie en série par des ouvriers peu qualifiés. Ces derniers sont regroupés dans un familistÚre, ensemble immobilier regroupant ateliers, logements, lieu de culte, école, magasin d'alimentation[22]


    L'entreprise Japy se dĂ©veloppe trĂšs rapidement et d'environ cinquante ouvriers en 1777, elle emploie 3 200 personnes en 1851. La diversification des fabrications est grande : quincaillerie, lampes, outillage, matĂ©riel agricole et par la suite : pompes, moteurs Ă  explosion, matĂ©riel Ă©lectrique, casseroles et objets mĂ©nagers, machines Ă  Ă©crire
 Des Ă©tablissements sont construits dans les localitĂ©s voisines : Fesches-le-ChĂątel, Audincourt[22].

    Les deux motrices du tramway beaucourtois sur la place Centrale, vers 1910.

    La commune, desservie depuis 1868 par la gare de Beaucourt - Dasle sur la ligne de Montbéliard à Morvillars, se dote, de 1904 à 1940, d'une ligne de tramway électrique exploitée par la compagnie des Tramways beaucourtois, afin d'assurer le transport de passagers et de marchandises entre la ville et la gare. Le trafic voyageur sur la ligne de chemin de fer cesse en 1939.

    La construction de bùtiments par les Japy ne concerne pas seulement les chùteaux familiaux et les usines : un temple et un presbytÚre protestant, des maisons et cités pour le personnel et divers établissements publics sont financés par la grande famille bourgeoise. Beaucoup de ces constructions ont survécu au démantÚlement de la société dans les années 1950 et ont été réhabilitées. L'une des anciennes usines, la Pendulerie, abrite le Musée Japy[22].

    La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[23].

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune instituĂ©e lors de la RĂ©volution française se trouvait alors dans le dĂ©partement du Haut-Rhin. À la suite de la dĂ©faite française lors de la guerre franco-allemande de 1870 et du traitĂ© de Francfort l'Allemagne a annexĂ© l'Alsace-Moselle, Ă  l'exception de l'arrondissement de Belfort, qui devient le dĂ©partement du Territoire de Belfort, dont fait partie la commune.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la premiÚre circonscription du Territoire de Belfort.

    Elle faisait partie de 1793 Ă  1970 du canton de Delle, annĂ©e oĂč elle devient le chef-lieu du canton de Beaucourt[24]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune rĂ©intĂšgre le canton de Delle dont la composition est alors modifiĂ©e.

    Intercommunalité

    Logo de la Communauté de communes du Sud Territoire

    Depuis le [25], la commune fait partie de la communauté de communes du Sud Territoire, créée le [26].

    Tendances politiques et résultats

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales et dĂ©partementales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections rĂ©fĂ©rendaires

    Administration municipale

    CĂ©dric Perrin, Maire de 2008 Ă  2017

    Le conseil municipal est constitué de 29 élus[42]

    Le maire dispose pour le mandat 20124-2020 de huit adjoints, chargés chacun de différentes délégations.

    Composition du Conseil municipal de Beaucourt
    Parti, listeReprésentantEffectifStatut
    Allez Beaucourt !Cédric Perrin26majorité
    DVG, Aujourd'hui et demainAlexa Demouge3opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43] -
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1815 1854 Frédéric-Guillaume Japy[44]
    dit Fritz Japy
    Industriel
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Delle (1839 → 1848)
    1854 1897 Adolphe Japy[45] - [46] GĂ©rant de la fabrique Japy FrĂšres
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Delle (1886 → 1897)
    Officier de la LĂ©gion d'honneur
    1897 1918 EugĂšne BornĂšque
    1919 1937 Julien BornĂšque
    1937 1945 Alfred PĂ©chin
    1945 1955 Charles Rigoulot
    1955 1969 René Humbert Instituteur
    1969 1977 Pierre Coulon Bureaucrate
    mars 1977 mars 2001 Jean Maillard PS Instituteur
    mars 2001 mars 2008 Antoine Morandini DVD Directeur bancaire
    mars 2008 octobre 2017 CĂ©dric Perrin UMP-LR SĂ©nateur du Territoire de Belfort (2014 → )
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Beaucourt (2001 → 2015)
    Vice-prĂ©sident de la CC du Sud Territoire (? → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
    octobre 2017[47] En cours
    (au 14 octobre 2017)
    Thomas Biétry[48] LR Salarié dans la grande distribution

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Beaucourt[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Beaucourt s'Ă©tablit Ă  6 719 000 € en dĂ©penses et 7 077 000 € en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se rĂ©partit en 4 918 000 € de charges (961 € par habitant) pour 5 110 000 € de produits (999 € par habitant), soit un solde de 192 000 € (38 € par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur de 2 402 000 € (49 %), soit 469 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la pĂ©riode 2008 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 428 € par habitant en 2008 et un maximum de 497 € par habitant en 2012 ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 6] pour une valeur de 1 204 000 € (24 %), soit 235 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 16 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (203 € par habitant). Sur les 6 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 229 € par habitant en 2008 et un maximum de 235 € par habitant en 2013.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Beaucourt[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 8] pour une valeur de 1 479 000 € (82 %), soit 289 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 25 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (385 € par habitant). Sur les 6 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 189 € par habitant en 2011 et un maximum de 289 € par habitant en 2013 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour 283 000 € (16 %), soit 55 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 30 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (79 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Beaucourt se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour une somme de 278 000 € (14 %), soit 54 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 23 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (70 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 49 € par habitant en 2011 et un maximum de 90 € par habitant en 2008 ;
    • nouvelles dettes pour une valeur totale de 170 000 € (9 %), soit 33 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 59 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (80 € par habitant).

    L'endettement de Beaucourt au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 2 910 000 €, soit 569 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 35 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (881 € par habitant). En partant de 2008 et jusqu'Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 569 € par habitant en 2013 et un maximum de 688 € par habitant en 2011[A2 5] ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour 351 000 €, soit 69 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 38 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (112 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 44 € par habitant en 2010 et un maximum de 82 € par habitant en 2011[A2 5] ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 703 000 €, soit 137 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 24 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (181 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 85 € par habitant en 2012 et un maximum de 137 € par habitant en 2013[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 4 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 13 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ 3 annĂ©es en 2006 et un maximum d'environ 8 annĂ©es en 2003.

    Distinctions et labels

    Beaucourt est une ville fleurie possédant 3 Fleurs.

    La ville de Beaucourt possĂšde 3 fleurs au concours des villes et villages fleuris de France

    Jumelages

    Sefuri, Saga

    Beaucourt est jumelĂ© avec le village de Sefuri de la prĂ©fecture de Saga au Japon, aujourd'hui intĂ©grĂ© Ă  la ville de Kanzaki. Ce jumelage puise ses origines dans un hasard particulier. AndrĂ© Japy, aviateur de renommĂ©e internationale originaire de Beaucourt, s'attaque dĂšs 1936 au record de vitesse Paris-Tokyo. AprĂšs plus de 12 000 km de vol, son avion est pris dans une tempĂȘte et s'Ă©crase sur le mont Sefuri dans la prĂ©fecture de Saga. Plus d'une centaine d'habitants du village, aidĂ©s par les pompiers, vont alors se porter Ă  son secours, et se relayer durant plusieurs heures le transport de l'homme gravement blessĂ©, Ă  travers un terrain trĂšs difficile d'accĂšs, jusqu'Ă  l'hĂŽpital de l'universitĂ© ImpĂ©riale de Fukuoka. En signe de gratitude, la commune de Beaucourt proposera alors le jumelage, en 1996, au petit village de Sefuri.

    Depuis le et ce jusqu'en 2014, le jumelage avec le village de Sefuri au Japon qui avait été signé le est resté « en sommeil »[49] - [50].

    Les objectifs de ce jumelage Ă©taient le renforcement de la comprĂ©hension mutuelle et l’amitiĂ© entre les deux villes, le dĂ©veloppement des Ă©changes culturels et Ă©conomiques et le dĂ©veloppement des rĂ©gions et de la paix des deux pays. Depuis 2005, la mairie de Beaucourt souhaite renouer un contact officiel, mais en 2008 la commune japonaise n'avait alors toujours pas donnĂ© de rĂ©ponse[50].

    Par ailleurs, le , Sefuri fusionne avec les villes de Kanzaki et Chiyoda, appartenant toutes au district de Kanzaki, pour former la nouvelle ville de Kanzaki, ce qui rend plus difficile encore les Ă©changes de jumelage.

    En septembre 2013, le contact est finalement renoué entre les deux villes. Plusieurs représentants de la ville de Sefuri se rendent à Beaucourt afin de rencontrer le Maire et les conseillers de la ville, durant une visite officielle de trois jours au total.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    Le maximum de la population a Ă©tĂ© atteint en 1982 avec 5 682 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[52].

    En 2020, la commune comptait 5 016 habitants[Note 13], en diminution de 0,61 % par rapport Ă  2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3973976401 0531 3531 4261 8052 1792 228
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6022 9663 5454 3144 5054 2104 4394 5144 538
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5264 5834 4654 1574 2594 2063 5373 7714 170
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 5704 9245 5215 6825 5695 3485 0555 0135 153
    2017 2020 - - - - - - -
    5 0075 016-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le développement rapide au cours du XIXe siÚcle, dû à l'industrialisation, multiplia le nombre d'habitants par 22 en 70 ans. AprÚs le déclin de l'industrie Japy, Beaucourt a subi la perte de nombre de ses commerces, ce qui est principalement dû au vieillissement la population beaucourtoise, devenue moins active.

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (35,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 432 hommes pour 2 582 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,29 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    3,4
    7,5
    75-89 ans
    11,0
    15,9
    60-74 ans
    16,6
    18,8
    45-59 ans
    18,7
    20,7
    30-44 ans
    17,9
    17,0
    15-29 ans
    15,0
    19,3
    0-14 ans
    17,4
    Pyramide des ùges du département du Territoire de Belfort en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,8
    6,6
    75-89 ans
    9,6
    16
    60-74 ans
    17,3
    20
    45-59 ans
    20,1
    18,4
    30-44 ans
    18,2
    20,2
    15-29 ans
    15,9
    18,3
    0-14 ans
    17,1

    Enseignement

    CollÚge Saint-Exupéry.

    La commune de Beaucourt est située dans l'académie de Besançon, et administre en 2012 trois écoles maternelles (BornÚque, Les Canetons et les Oisillons) et trois écoles élémentaires (Frédéric-Bolle, Les Canetons et Roger-Salengro) communales[56].

    Le département gÚre le collÚge Saint-Exupéry[57].

    Équipements culturels

    La ville de Beaucourt possÚde trois équipements culturels principaux, tous trois mis en place sous le mandat de Jean Maillard : le foyer Georges-Brassens (inauguré en 1982), la médiathÚque municipale (1978) et l'école municipale de musique et d'arts plastiques (1991), auxquels il faut ajouter le musée Japy (1986).

    • Foyer Georges-Brassens
    Alors que Beaucourt possĂšde dĂ©jĂ  une salle des fĂȘtes surnommĂ©e « le Local » (construite au XIXe siĂšcle et dĂ©truite en 1981) par les Beaucourtois, cette derniĂšre, vĂ©tuste, n'est plus en mesure de satisfaire les besoins, en matiĂšre d'animation culturelle, d'une ville comme Beaucourt. L'emplacement retenu est la place Salengro Ă  la place de la salle des fĂȘtes de l'Ă©poque. La toiture a une grande importance dans le parti architectural retenu. Les pentes rappellent celles des toits environnants[58]. Sa superficie est d'environ 200 m2 et la salle de reprĂ©sentation peut accueillir 350 personnes. Il est un endroit trĂšs actif de la vie des Beaucourtois oĂč se dĂ©roulent des spectacles, thĂ©Ăątre, confĂ©rences, congrĂšs, etc. et regroupe Ă©galement de nombreux bureaux administratifs d'associations ou de la municipalitĂ©.
    Le foyer Georges-Brassens (FGB) est inaugurĂ© le en mĂȘme temps que la rue Louis-Pergaud. Cet Ă©vĂ©nement permet d'attirer des artistes des renom : le 20 octobre, Guy Bedos se produit en spectacle devant 400 personnes puis quatre jours plus tard, c'est Leny Escudero organisĂ©e par la Maison Pour Tous qui se prĂ©sente sur la nouvelle scĂšne du foyer Georges-Brassens[59].
    La décision de l'appellation du Foyer Communal est prise par la municipalité aprÚs consultation des Beaucourtois. Georges Brassens étant décédé quelques mois plus tÎt, le à l'ùge de 60 ans, cet équipement est nommé Foyer Georges-Brassens[60].
    L'association Maison Pour Tous (MPT) qui propose les spectacles au Foyer Georges Brassens, existe quant Ă  elle depuis le [61]. Elle programmait auparavant des spectacles, dĂ©jĂ  essentiellement dans le domaine de la chanson française, dans une petite salle appelĂ©e « Mille clubs », situĂ©e rue de Dampierre, remplacĂ©e dĂ©sormais par un parking et dans l'ancienne salle des fĂȘtes.
    • MĂ©diathĂšque François-Mitterrand
    MĂ©diathĂšque municipale.
    À l'Ă©poque, il existe deux bibliothĂšques privĂ©es Ă  Beaucourt : la « BibliothĂšque des CĂšdres » (dans le chĂąteau des CĂšdres qui a brĂ»lĂ© dans les annĂ©es 1970) gĂ©rĂ©e par le comitĂ© d'entreprise et une bibliothĂšque de la paroisse catholique[62]. PoussĂ© par la volontĂ© des habitants,, le conseil municipal donne son accord en 1977 et confie la mise en route d'une bibliothĂšque municipale Ă  une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles animĂ©e par Nolly Maillard, Ă©quipement inaugurĂ© en 1978[63].
    La médiathÚque est implantée au rez-de-chaussée de l'ancien asile maternel Adolphe-Japy datant de 1871[62], devenu l'ancienne école maternelle de la rue du Dr-Julg, le bùtiment.
    La bibliothĂšque fonctionne alors avec une dizaine de bĂ©nĂ©voles jusqu'en octobre 1985, annĂ©e oĂč des travaux de rĂ©novation sont entrepris. Rouverte en 1987, elle est largement agrandie et est officiellement inaugurĂ©e en juin 1987[64].
    En 1996, le conseil municipal dĂ©cide de baptiser la bibliothĂšque, François-Mitterrand, dĂ©cĂ©dĂ© le de la mĂȘme annĂ©e. Le , la femme de l'ancien prĂ©sident, Danielle Mitterrand inaugure la nouvelle dĂ©nomination de la bibliothĂšque[65].
    En 2008, la bibliothĂšque municipale fĂȘte ses 30 ans[66], et, en 2009, la bibliothĂšque est rebaptisĂ©e mĂ©diathĂšque Ă  la suite de l'instauration de supports multimĂ©dias[67].
    • École municipale de musique et d'arts plastiques
    L'Ă©cole primaire et l'Ă©cole de musique.
    L'École municipale de musique et d'arts plastiques (EMMAP) est nĂ©e d'une quadruple convergence : le succĂšs de l’ÉtĂ© Musical et la participation croissante des habitants croissante des habitants, la forte demande des Beaucourtois d'accĂ©der Ă  une formation musicale de qualitĂ© et de proximitĂ©, la cessation d'activitĂ© de divers cours (Atelier de musique de la Maison pour Tous ou de l'Harmonie) et la volontĂ© des Ă©lus de permettre l'enseignement de la musique dans une structure de type conservatoire amĂšnent la rĂ©flexion de la crĂ©ation d'une Ă©cole[68]. Le conseil municipal lance en 1991 le projet d'une Ă©cole municipale de musique et d'arts plastiques[69]. Ouverte en octobre 1991, elle est crĂ©Ă©e par la municipalitĂ© en collaboration avec l'École Nationale de Musique et l'Association MusĂ©e-Beaux-Arts de Belfort[70].
    InstallĂ©e dans l'ancien lycĂ©e d'enseignement professionnel (rue de la Maison-Blanche), elle dispose de neuf salles de cours. AprĂšs avoir Ă©tĂ© tutorĂ©e par d'autres Ă©tablissements de Belfort, l'EMMAP devient autonome quelques annĂ©es aprĂšs son ouverture[71]. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, les cours sont transfĂ©rĂ©s Ă  l’école Roger-Salengro (Groupe A) Ă  la suite du dĂ©mĂ©nagement de la gendarmerie dans le bĂątiment de l'EMMAP.

    Histoire de la caserne des pompiers

    Caserne des Sapeurs-Pompiers.

    La crĂ©ation du corps communal des sapeurs-pompiers de Beaucourt fut proposĂ©e par la sociĂ©tĂ© Japy. Alors que les troupes autrichiennes et prussiennes envahissent la France Ă  la suite de la capture de l'Empereur NapolĂ©on Ier, le , un rĂ©giment de hussards hongrois investit la ville. Impatients de recevoir les 1 000 louis d'orexigĂ©s aux Beaucourtois pour ne pas dĂ©truire la fabrique complĂšte, un violent incendie est allumĂ©. Le , aprĂšs de nombreuses rĂ©flexions sur la crĂ©ation d'un corps de soldats du feu Ă  la suite de l'incident du , une dĂ©libĂ©ration indique que les gardes nationaux font office de pompiers.

    Ils sont alors équipés d'une pompe tirée à bras d'hommes, puis plus tard, tractée par des chevaux, comme le , à l'occasion de la visite de l'empereur Napoléon III à Belfort. Le , la garde nationale est supprimée, cela, heureusement, peu de temps aprÚs la création du corps de sapeurs-pompiers de Beaucourt, en 1851. Un décret du établit que l'entretien de la caserne, l'achat du matériel et la rétribution des sapeurs-pompiers est du ressort de la commune, cette décision ne plût pas du tout au maire d'alors, Adolphe Japy, qui écrivit à la préfecture pour expliquer que les finances communales ne lui permettent pas d'appliquer ce décret. Mais le sort le fera changer d'avis six ans plus tard.

    En effet, le , vers 2 heures du matin, un incendie se déclare au centre des ateliers de visseries, de quincaillerie et d'horlogerie. Activé par des vents violents, il se propage trÚs rapidement dans les étages. Le froid terrible a gelé les conduites d'eau, cette situation n'a pu que compliquer le travail des pompiers beaucourtois, malgré le renfort de collÚgues, de villageois et de la population des villages voisins. Ils ne parviennent à circonscrire le feu que vers 10 heures du matin. Mais cette réussite n'en cache pas moins les dégùts, estimés à 4 millions de francs de l'époque. Une polémique voit le jour sur le manque d'équipement du centre de secours local. Ce dernier détail n'a pas échappé à la société Japy FrÚres.

    En 1884, elle met Ă  disposition cinq pompes Ă  incendies avec chariot, deux dĂ©vidoirs, trois avant-trains, une grande Ă©chelle, sans oublier des casques, clairons, des tenues et flambeaux. Une grande partie de ce matĂ©riel est d'ailleurs fabriquĂ©e par les Japy. En plus, la sociĂ©tĂ© Japy verse une subvention de 1 franc par pompier et par manƓuvre et habille gratuitement les pompiers qui travaillent dans l'entreprise. La compagnie compte alors, en 1884, trois officiers, cinq sous-officiers, huit caporaux et quarante sapeurs. Un arrĂȘtĂ© municipal en date du fixe le nombre maximal de sapeurs pompiers dans la ville de Beaucourt Ă  62 hommes.

    À partir de 1898, l'effectif se stabilise donc Ă  environ 60 sapeurs-pompiers. Jusqu'en 1942, les industriels fournissent en plus du matĂ©riel, les chevaux. AprĂšs cette date, la commune, dont le maire est Alfred Pechin, achĂštera une auto-pompe Delahaye. Munie d'une pompe de 60 m3 et d'une Ă©chelle de 8 mĂštres, elle est armĂ©e par huit sapeurs-pompiers. InaugurĂ©e le , cette « demoiselle » comme l'appellent les Beaucourtois, a Ă©tĂ© conservĂ©e par le corps. Elle est aujourd’hui entiĂšrement rĂ©novĂ©e. Les sous-sols de la mairie devenaient trop petits et le nombre croissant des interventions ne permettaient plus de s'agrandir. En sa qualitĂ© de centre de secours, la ville de Beaucourt devait Ă  sa compagnie de sapeurs-pompiers un poste fixe et des locaux modernes pour son important matĂ©riel. C'est chose faite en 1965, la caserne s'Ă©lĂšve sur 272 m2, spacieuse, pratique, elle a coĂ»tĂ© Ă  l'Ă©poque 232 000 Francs. Le centre se situe encore de nos jours au mĂȘme endroit. En 2007, Ă  la suite d'une rĂ©novation complĂšte, la caserne est inaugurĂ©e par Yves Ackermann, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort[72].

    Manifestations culturelles et festivités

    Les majorettes du Twispeel Group lors du carnaval de 2006.

    Avec le soutien de la ville, l'association Beaucourt en FĂȘte organise les grandes animations populaires offertes aux Beaucourtois : Exposition en fĂ©vrier, carnaval en mars, fĂȘte de la musique en juin, marchĂ© de NoĂ«l en extĂ©rieur et concours de dĂ©coration des maisons et immeubles en dĂ©cembre, mais aussi concerts et soirĂ©es dansantes au foyer Georges-Brassens[73]. L'association compte dans ses rangs une trentaine de membres qui partage son savoir-faire pour organiser diverses manifestations[74]. OrganisĂ© par Beaucourt en fĂȘte, le carnaval se dĂ©roule tous les ans (sauf en 2010 et 2011) au mois de mars avec un thĂšme particulier : la bande-dessinĂ©e (2006), les mĂ©tiers (2007), l'histoire (2008), le sport (2009), etc[75].

    Depuis 2009, des artistes sont invitĂ©s Ă  exposer des Ɠuvres originales et de qualitĂ© lors de la manifestation culturelle Japy Factory, faisant « revivre » pendant quinze jours les usines Fonteneilles. En parallĂšle de l’exposition, de nombreuses animations se dĂ©roulent : concerts, visites guidĂ©es thĂ©ĂątralisĂ©es, vide-grenier, vĂ©hicules anciens[76]
 De son cĂŽtĂ©, le musĂ©e Japy organise des expositions temporaires tous les six mois en plus de l'exposition annuelle[77].

    L'association Maison Pour Tous (MPT) qui propose les spectacles au foyer Georges Brassens, est nĂ© en 1976 d'une fusion de deux associations, la Maison des jeunes et de la culture et l’association Culture et loisirs de Beaucourt. Le premier concert a lieu en janvier 1977 avec Erwan et Michel Rebondy[61]. Elle programme alors des spectacles, dĂ©jĂ  essentiellement dans le domaine de la chanson française, dans une petite salle appelĂ©e « Mille clubs », situĂ©e rue de Dampierre, remplacĂ©e dĂ©sormais par un parking et dans l'ancienne salle des fĂȘtes[78]. L'association anime activement la vie locale en invitant de nombreux artistes Ă  se reproduire sur scĂšne au foyer Georges Brassens, elle compte plus de 176 abonnĂ©s et 7 887 spectateurs en 2011[61].

    En 1977, l’envie de quelques jeunes filles de s’adonner Ă  l’art du maniement du bĂąton associĂ© Ă  la pratique de la danse donne lieu Ă  la crĂ©ation du TWISPEEL GROUP. Les premiĂšres annĂ©es d’existence sont une succession de festivals, concours et dĂ©filĂ©s de majorettes trĂšs en vogue. Tout doucement les prestations de majorettes sont de moins en moins demandĂ©es et c’est ainsi que progressivement, avec la confection de plusieurs costumes diffĂ©rents, le groupe s'est diversifiĂ© dans les carnavals, dĂ©filĂ©s costumĂ©s, corso, fĂȘtes des rues, animation de kermesses
 . Depuis la crĂ©ation, en 1984, du « groupe carnavalesque », un mini « char sono » accompagne l'association afin d’assurer la musique propre Ă  tous les costumes diffĂ©rents[79].

    Santé

    Maison médicale

    Beaucourt possĂšde une maison mĂ©dicale, rue FrĂ©dĂ©ric Japy, comprenant deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes. Il y a aussi deux pharmacies au Centre-ville. La ville possĂšde aussi deux maisons de retraite (Maison Belot, Maison Blanche) gĂ©rĂ©es par la Fondation Arc-en-ciel. Ces deux maisons de retraite vont ĂȘtre regroupĂ©es dans un nouveau bĂątiment d'ici juin 2012. L’appellation restera la mĂȘme : Maison Blanche. L'hĂŽpital le plus proche est le Centre hospitalier de Belfort-MontbĂ©liard.

    Sports

    Afin de permettre la pratique sportive qui est trÚs présente à Beaucourt, la ville a consacré beaucoup d'installations sportives à ses habitants :

    • salle omnisports municipale (gymnase) ;
    • champ de Mars (terrain de foot stabilisĂ©) : son nom vient probablement de la couleur rouge du terrain ;
    • terrains du club de football ;
    • boulodrome : inutilisĂ© depuis des annĂ©es, il sert actuellement au stationnement des bus de la commune ;
    • terrains de tennis extĂ©rieurs (en projet de dĂ©molition) ;
    • terrains de tennis extĂ©rieurs (en projet de construction) ;
    • terrains de tennis couverts ;
    • gymnase Jacques-Vernier : ce bĂątiment fut nommĂ© en hommage Ă  Jacques Vernier en 1982, un ancien gymnaste du club ;
    • piste d'AthlĂ©tisme Guy-Valker : elle fut baptisĂ©e en l'honneur de Guy Valker en 2002 qui fut l'un des prĂ©sidents du club d'AthlĂ©tisme ;
    • terrain multisport (synthĂ©tique) surnommĂ© City stade.
    • Boulodrome.
      Boulodrome.
    • Champ de Mars.
      Champ de Mars.
    • Gymnase Jacques-Vernier.
      Gymnase Jacques-Vernier.
    • Salle omnisports.
      Salle omnisports.
    • Tennis couverts.
      Tennis couverts.

    Internet

    Alors que la ville possĂšde dĂ©jĂ  un site internet, beaucourt.com[80] gĂ©rĂ© par la sociĂ©tĂ© Cubsat[81], la Ville de Beaucourt dĂ©cide alors de crĂ©er en 2005 un site officiel[82] afin de « permettre la diffusion d’informations plus prĂ©cises sur les services et les projets, et crĂ©er une relation directe entre les administrĂ©s et la commune. ». Le site est organisĂ© en sept onglets : « Accueil » ; « Beaucourt pratique » ; « Vie associative & sportive » ; « Jeunesse & Ă©ducation » ; « Social » ; « DĂ©veloppement local » et « Culture et animations ». Il met aussi Ă  disposition d'autres versions pour les personnes souffrant de handicaps visuels (malvoyants ou ne distinguant pas assez les couleurs) rĂ©pondant ainsi Ă  rĂ©glementation internationale d'accessibilitĂ© WAI (Web Accessibility)[83]. DĂ©but 2013, le site de la ville change de design, devenant plus moderne et ne possĂšde plus que quatre onglets : « Accueil » ; « Vie municipale » ; « Vie quotidienne » et « Cadre de vie »[84].

    Télévision

    Télésud 90 est la chaßne de télévision de Beaucourt. Dans les années 1980, en effet, quelques passionnés de vidéo amateur se retrouvent avec une envie commune de montrer la vie de leur commune à leurs concitoyens. La réception de la télévision par voie hertzienne étant trÚs difficile dans les parties basses de la ville, un réseau cùblé, véritable précurseur en son temps, se développe
 Télésud 90 naßt en 1988[85]. Elle est diffusée 24 heures sur 24 sous forme d'un défilement d'annonces en continu. La bande-son est la radio France Bleu Belfort Montbéliard. Toutes les deux heures, un petit film portant sur un des évÚnements de la commune est retransmis.

    Bulletin municipal

    En 1969, la Municipalité publie pour la premiÚre fois le Bulletin officiel municipal avec pour but d'« informer sur les réalisations accomplies ces derniÚres années, et des projets en cours. »[86]. Il est présenté sous forme de dossier en papier glacé avec la premiÚre de couverture en orange. Une lithographie de L.Cuvier, en quatriÚme de couverture referme le bulletin. Huit ans plus tard, en juillet 1977, la mairie présente le premier numéro du nouveau bulletin municipal BEAUCOURT-INFORMATION. D'aprÚs le maire, il se veut « le trait d'union entre l'équipe municipale et la population beaucourtoise. »[87]. CÎté esthétique, le bulletin est mis sous forme d'un livret composé de papier épais avec des planches de bande-dessinée ou d'anciennes cartes postales en premiÚre et quatriÚme de couverture. Le texte et les photos sont en noir et blanc. Le rythme de parution est alors d'environ 5 mois. En décembre 1978, pour la premiÚre fois, la couverture du BEAUCOURT-INFORMATION est en couleur : écriture noir sur blanc mais avec une photo aérienne de Beaucourt en couleur. De plus en plus d'annonces commerciales apparaissent[88].

    En juillet 1985, Ă  l’occasion du 22e numĂ©ro du BEAUCOURT-INFORMATION, la municipalitĂ© dĂ©cide de changer la prĂ©sentation de la revue municipale Ă  la suite de plusieurs remarques d'habitants et de spĂ©cialistes. En plus de changer de logo, le pĂ©riodique est prĂ©sentĂ© diffĂ©remment en « s'inspirant des principes techniques de mise en page appliquĂ©e par les professionnels » selon le maire de l'Ă©poque[89]. En novembre 1995, peu aprĂšs la rĂ©Ă©lection de Jean Maillard, BEAUCOURT-INFORMATION devient Beaucourt info mais la couleur majoritaire reste bleue. Par contre, la revue est cette fois-ci conçue intĂ©gralement en papier glacĂ©[90]. Le pĂ©riodique continue jusqu'en 2000 avant de laisser place Ă  un numĂ©ro spĂ©cial Beaucourt DĂ©mocratie en fĂ©vrier 2001 prĂ©sentant le bilan de la MunicipalitĂ© (issue majoritairement de la liste Beaucourt DĂ©mocratie) entre 1995 et 2001[91]. Un numĂ©ro spĂ©cial avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© publiĂ© en mai 1995 dans les mĂȘmes circonstances pour les Ă©lections municipales de 1995[92].

    En dĂ©cembre 2001, Ă  la suite de l'Ă©lection d'Antoine Morandini comme maire, le premier numĂ©ro de Beaucourt Magazine parait avec une nouvelle prĂ©sentation et un nouveau logo. Le maire dĂ©clare alors qu'il : « nous (ndlr : la MunicipalitĂ©) permettra de vous informer et de vous associer aux diffĂ©rents projets que nous dĂ©velopperons au cours de notre mandature. »[93]. La pĂ©riodicitĂ© du magazine est d'alors trois fois par an, environ tous les quatre mois. En juillet 2008, quelques mois aprĂšs l'Ă©lection du nouveau maire CĂ©dric Perrin, le nom du pĂ©riodique est raccourci pour donner l’appellation Beaucourt mag. De plus, deux nouveaux supplĂ©ments mensuels, sont maintenant distribuĂ©s en plus du magazine : Beaucourt Express et Beaucourt News ayant pour but d'informer les prochaines manifestations associatives ou autres qui se dĂ©roule dans la ville. L'arrivĂ©e de ses deux supplĂ©ments provoque le ralentissement de publication du Beaucourt mag. En effet, il est publiĂ© tous les six mois et donc deux fois par an. Enfin, le pĂ©riodique devient gratuit alors qu'il Ă©tait vendu € jusque-lĂ [94]. En juin 2012, un nouveau design est apportĂ© au Beaucourt mag[95].

    • 1977-1985.
      1977-1985.
    • 1985-1995.
      1985-1995.
    • 1995-2000.
      1995-2000.
    • 2001-2007.
      2001-2007.
    • 2008-2011.
      2008-2011.
    • Depuis 2012.
      Depuis 2012.
    • Beaucourt Express.
      Beaucourt Express.
    • NumĂ©ro spĂ©cial (1995 et 2001).
      Numéro spécial (1995 et 2001).

    Cultes

    En 2012, les Beaucourtois disposent de lieux de culte catholique, musulman et protestant.

    Au sein du diocĂšse de Belfort, la commune de Beaucourt dĂ©pend de la paroisse Jean-Paul II du doyennĂ© de Beaucourt-Delle[96] dont le lieu de culte est l’église Saint-François de Sales.

    L'association culturelle musulmane de Beaucourt administre la mosquée Abou Bakr[97].

    La communautĂ© liĂ©e Ă  l'Église Ă©vangĂ©lique luthĂ©rienne de France dispose Ă  Beaucourt d'un lieu de culte au sein du consistoire d'Audincourt[98].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 16 933 €, ce qui plaçait Beaucourt au 18 497e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[99].

    Emploi

    En 2008, l'emploi total (salariĂ© et non salariĂ©) au lieu de travail est de 1 444 dont la majoritĂ© sont des ouvriers. Sur l'ensemble des employĂ©s, 94,5 % sont salariĂ©s et seulement 5,5 % ne le sont pas. Le taux d'activitĂ© des 15 Ă  64 ans est de 71,6 % et le taux de chĂŽmage des 15 Ă  64 ans est de 14,4 %. Les secteurs d'activitĂ© majoritaire sont l'administration publique, l'enseignement, la santĂ©, et l'action sociale avec 36,7 % suivis de prĂšs par l'industrie avec 35,3 %[15].

    Entreprises et commerces

    La zone artisanale Les Popins est partagée avec Dampierre-les-Bois.

    Actuellement, la principale usine de Beaucourt est la C.E.B (Constructions Électriques de Beaucourt) qui fabrique des moteurs Ă©lectriques. En outre, un nombre important d'artisans et de petits industriels sont installĂ©s dans la commune. La zone artisanale Les Popins est partagĂ©e avec la commune de Dampierre-les-Bois. Le marchĂ© hebdomadaire se dĂ©roule passage MendĂšs-France tous les jeudis matin[100].

    Usine des Fonteneilles
    Usine des Fonteneilles Ă  la fin du XIXe siĂšcle.
    Usine des Fonteneilles en 2012.

    L'usine des Fonteneilles, ou Nouvelle fabrique, est édifiée en 1806-1807 à l'ouest de la Pendulerie. L'établissement, dont la force motrice est assurée par un manÚge à chevaux, accueille de nouveaux ateliers de fabrication d'ébauches de montres, mais aussi des ateliers de quincaillerie (production de vis à bois). Détruite par un incendie le (à l'exception du bùtiment à étages longeant la route de Dasle), l'usine est reconstruite peu aprÚs par la société d'ingénierie lilloise E. et P. Sée, spécialisée dans la construction de bùtiments industriels incombustibles. Elle est composée de trois corps de bùtiment en brique, disposés en U, les ateliers se répartissant sur un étage de soubassement et deux étages carrés. Tous les poteaux de fonte du rez-de-chaussée portent l'inscription moulée « E. & P. See - Lille ». Des ateliers en rez-de-chaussée viennent occuper la cour de l'usine en 1890 ou 1898. Au début du siÚcle, la production s'étend de la petite et grosse horlogerie aux moteurs à pétrole, à gaz et électriques puis, à partir de 1910, aux machines à écrire. Ayant exploité à ses débuts la licence Remington, Japy choisit, aprÚs la Seconde Guerre mondiale, la licence suisse HermÚs-Paillard[101].

    L'Ă©clatement des Établissements Japy FrĂšres (crĂ©Ă©s en 1928) donne naissance en 1954-1955 Ă  quatre sociĂ©tĂ©s indĂ©pendantes, dont la sociĂ©tĂ© de MĂ©canographie Japy, qui reprend les activitĂ©s de l'ancien dĂ©partement Machines Ă  Ă©crire. Toute la fabrication de ces machines, dont l'usinage des piĂšces s'effectuait Ă  Beaucourt et le montage Ă  Arcueil, est regroupĂ©e dans l'usine des Fonteneilles. Cette derniĂšre connaĂźt d'importants travaux de rĂ©novation, la construction de vastes ateliers de fabrication en 1956-1957, et la destruction de bĂątiments anciens. En 1961, la production atteint 40 000 machines Ă  Ă©crire standard de bureau et 35 000 machines portatives, ainsi que des duplicateurs Ă  alcool. Leur fabrication prend fin en 1971, l'entreprise Ă©tant rachetĂ©e par la sociĂ©tĂ© HermĂšs-Paillard. Les bĂątiments sont ensuite occupĂ©s par la sociĂ©tĂ© Unelec (filiale d'Alsthom, descendant de la sociĂ©tĂ© d'ÉlectromĂ©canique Japy) oĂč s'effectuent l'usinage, le bobinage et le montage des petits moteurs, et devient Ă©galement centre de gestion du dĂ©partement Moteurs Industriels[101]. En 2008, la sociĂ©tĂ© de Constructions Électriques de Beaucourt (CEB), successeur d'Unelec, est propriĂ©taire de l'usine. La quasi-totalitĂ© des bĂątiments est sans affectation, Ă  l'exception de quelques espaces de stockage qu'elle utilise, et d'une petite entreprise de dĂ©coupage et d'emboutissage mĂ©tallurgique. L'usine accueille l'exposition annuelle Japy Factory organisĂ©e par la municipalitĂ© de la ville[102]. On compte 1 200 employĂ©s en 1969, et 630 en 1977.

    Constructions Ă©lectriques de Beaucourt (CEB)

    SpĂ©cialisĂ©e dans la production de matĂ©riel Ă©lectrique, l'usine des PrĂ©s est construite en 1920-1921 par les architectes Walter et Bernard, et l'entrepreneur belfortain Tournesac. Couvrant 12 000 m2, elle comprend, outre les espaces de production, un rĂ©fectoire, une salle de repos, une infirmerie et des douches. Conçue pour la fabrication en sĂ©rie des moteurs Ă©lectriques de moyenne puissance et des rhĂ©ostats, alternateurs, convertisseurs de frĂ©quence, groupes Ward Leonard, l'usine comprend un atelier d'usinage des carcasses et des piĂšces composant les moteurs (abritant tours verticaux, raboteuses, alĂ©seuses, machines Ă  rectifier, mortaiseuses, fraiseuses), un atelier de tĂŽlerie, d'outillage et un atelier Ă©lectro-technique (imprĂ©gnation, bobinage, montage et essais). L'usine est fortement modifiĂ©e aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. L'Ă©clatement des Établissements Japy FrĂšres (crĂ©Ă©s en 1928) donne naissance Ă  quatre sociĂ©tĂ©s indĂ©pendantes, dont la sociĂ©tĂ© d'ÉlectromĂ©canique Japy en 1955, qui poursuit la fabrication des moteurs Ă©lectriques, alternateurs, convertisseurs, mais aussi des machines tournantes Ă©lectriques, pompes semi-rotatives pour eau et hydrocarbures.

    Cette sociĂ©tĂ© s'associe Ă  Alsthom en 1959 pour crĂ©er la SociĂ©tĂ© beaucourtoise de moteurs (Sobemo), contrĂŽlĂ©e par Alsthom et sa filiale Compagnie gĂ©nĂ©rale d'Ă©lectricitĂ© (CGE). L'usine cesse en 1964 la fabrication des pompes, cĂ©dĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© MatĂ©riel Industriel et MĂ©nager Japy. En 1965, Sobemo est rebaptisĂ©e Unelec. En 1977, le dĂ©partement Moteurs Industriels d'Unelec comprend trois autres sites, dont la Fonderie et l'usine des Fonteneilles Ă  Beaucourt, ainsi que l'usine de la Gare, situĂ©e sur la commune voisine de Dasle. L'usine des PrĂ©s regroupe l'usinage, le bobinage et le montage des gros moteurs et moteurs Ă  courant continu, ainsi que les ateliers communs d'aluminium et de tĂŽlerie. AbsorbĂ©e par Alsthom-Atlantique en 1980, puis rebaptisĂ©e CEB (Constructions Électriques de Beaucourt) en 1982, la sociĂ©tĂ© est devenue sociĂ©tĂ© anonyme en 1984, filiale du groupe Leroy-Somer (depuis 1990 propriĂ©tĂ© du groupe amĂ©ricain Emerson). Un bĂątiment Ă  usage de bureaux a Ă©tĂ© bĂąti vers 1990 au devant des ateliers de fabrication. On compte 746 employĂ©s en 1967, 420 en 1977 et 300 en 2000.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-François de Sales.
    • Église Saint François de Sales
    En 1868, les travaux de l’église Saint-François de Sales, (dessinĂ©e par l’architecte Aristide Poisat et construite par l’entrepreneur Joseph Colard) peuvent commencer. Couverte en 1860, elle est bĂ©nie cinq ans plus tard, mais ne possĂšde alors pas d’ornementation intĂ©rieur. La premiĂšre cloche, achetĂ©e Ă  Goussel, de Metz, pĂšse 750 kg. Elle est installĂ©e dans un clocher provisoire et sonne pour la premiĂšre fois le . L’édifice n’est vĂ©ritablement achevĂ© qu’en 1900. Depuis les annĂ©es 1990, plusieurs parties de l’église sont classĂ©es « monuments historiques » : le maĂźtre autel, l’ensemble sculptĂ© de Dreyer, la chaire, les boiseries et le confessionnal.
    L'église abrite également un orgue de moyenne stature, faisant office de clavier lors des célébrations, ayant été restaurée plusieurs fois du fait de son grand ùge.
    • Temple luthĂ©rien
    Temple luthérien.
    En 1813, la sociĂ©tĂ© Japy FrĂšres et Cie participe financiĂšrement Ă  la construction d’un temple protestant situĂ© sur l’une des deux collines de Beaucourt au lieu-dit « Chatillon ». Le Temple et son clocher furent construits en 1812 et 1815 sur les fonds particuliers de la famille Japy. La tour-clocher est prise dans la masse du bĂątiment et porte l’inscription « Ceci est la maison de Dieu ». Le clocher est surmontĂ© d’un coq, d’une girouette, et d’un paratonnerre. Une porte principale en façade, une porte latĂ©rale avec auvent donnant sur la cour des tilleuls et sur le parking. L’ensemble comprend une nef, un chƓur et une sacristie apparue en 1876 . Quatre fenĂȘtres rectangulaires, trois Ɠils-de-bƓuf sont situĂ©s au-dessus des portes. Trois vitraux historiĂ©s (les paraboles) construits en 1924 par Albert Gerrer. La tribune forme un « U », imposante, montĂ©e sur piliers en fonte et abritant les orgues Ă  un clavier qui est une Ɠuvre du facteur Woetzel de Strasbourg (1856). Le plafond est quadrillĂ© en latte dĂ©corative et la cloche porte la date du . Concernant le mobilier, une table de communion de genre caisse Ă  bois surmontĂ© d’une croix et d’un crucifix provient de l’abbaye de Bellay (don de la famille Japy). De part et d’autre de la table de communion, se trouvent les pierres tombales de FrĂ©dĂ©ric Japy et de son Ă©pouse Suzanne Catherine Amstutz. Un lustre et une chaire se situent cĂŽtĂ© gauche de la nef sans abat-voix. Un lutrin porte la bible dĂ©dicacĂ©e en 1902 (don de Mme Octave Japy). Une plaque commĂ©morative rend hommage aux victimes des PremiĂšre et Seconde Guerres mondiales.
    • CimetiĂšres : Le cimetiĂšre des Pins accueille les dĂ©funts de confession catholique tandis que le cimetiĂšre de la Charme accueille les dĂ©funts de confession protestante dont beaucoup d'ancĂȘtres de la dynastie Japy.
    • CimetiĂšre des Pins.
      CimetiĂšre des Pins.
    • CimetiĂšre de la Charme.
      CimetiĂšre de la Charme.
    • Monuments commĂ©moratifs de la commune[103] - [104].
    • Fontaines
    N'ayant plus de riviÚre, depuis que celle qui traversait la ville fut recouverte quelques décennies en arriÚre, les fontaines de Beaucourt ont une réelle notoriété chez les habitants. Il y a six fontaines dont une disparue, ayant toutes une histoire particuliÚre :
    La Fontaine du Loup, qui est la plus connue, est un ancien lavoir construit Ă  cĂŽtĂ© d'un marĂ©cage puis modifiĂ© en fontaine Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. La lĂ©gende raconte qu'un loup descendant du Grammont avait pris l'habitude de se dĂ©saltĂ©rer Ă  cet endroit d'oĂč le nom de Fontaine du Loup. Autrefois, la Fontaine d'AbbĂ©villers sert de lavoir, son eau provient directement des glaciers des Alpes suisses de l'Oberland Bernois. Son appellation provient du nom de la rue dans laquelle elle est situĂ©e. Dans les annĂ©es 1950, les joueurs de football utilisent la Fontaine du Petit Champ de Mars comme douche aprĂšs leurs matchs. En effet, les footballeurs s'affrontent sur le terrain dit du Champ de Mars d'oĂč le nom de la fontaine.
    La Fontaine de la Charme sert Ă©galement de lavoir et d'approvisionnement d'eau pour le quartier du Temple. En 1901, un don de Mme Caroline Ferciot permet la construction d'une buanderie rue de Montbouton qui alimente ce quartier en eau de source en provenance de quatre fontaines dĂ©tournĂ©es. Quant Ă  la Fontaine BĂ©rĂ©govoy, elle est crĂ©Ă©e lors de l'amĂ©nagement de la rue piĂ©tonne (passage BĂ©rĂ©govoy) inaugurĂ©e le , elle porte le nom de l'ancien Premier ministre Pierre BĂ©rĂ©govoy. Il existe, rue du 18-Novembre juste en dessous de l'ancien hĂŽtel de Bourgogne une autre fontaine appelĂ©e Fontaine de l'hĂŽtel de Bourgogne. Elle est aussi un ancien lavoir qui aujourd’hui, est transformĂ©e en bac Ă  fleurs.
    • Fontaine du Loup.
      Fontaine du Loup.
    • Fontaine d'AbbĂ©vilers.
      Fontaine d'Abbévilers.
    • Fontaine du Petit Champ de Mars.
      Fontaine du Petit Champ de Mars.
    • Fontaine de la Charme.
      Fontaine de la Charme.
    • Fontaine BĂ©rĂ©govoy.
      Fontaine Bérégovoy.
    • Ancienne fontaine de l'hĂŽtel de Bourgogne reconvertie en bac Ă  fleurs.
      Ancienne fontaine de l'hĂŽtel de Bourgogne reconvertie en bac Ă  fleurs.

    Présence des Japy à Beaucourt

    Panneau signifiant un Parc Japy.

    La présence de la famille Japy, et notamment de Frédéric Japy a eu un effet positif sur le développement économique de la ville. L'évolution démographique de la population a multiplié le nombre d'habitants par 22 en seulement 70 ans.

    Le paysage urbain est marquĂ© par des bĂątiments de caractĂšre : douze demeures patronales ont Ă©tĂ© construites autour du parc des CĂšdres pour les enfants de FrĂ©dĂ©ric Japy. Malheureusement, beaucoup ont disparu ou sont abĂźmĂ©es comme le chĂąteau Fernand Japy qui a Ă©tĂ© partiellement dĂ©truit lors d’un incendie. Aujourd’hui, ils appartiennent Ă  la commune et peuvent se rĂ©vĂ©ler comme un site Ă  projet.

    Toujours dans leur dĂ©marche paternaliste, la famille Japy a dĂ©veloppĂ© des citĂ©s ouvriĂšres, six, sous forme de citĂ© jardin pour amĂ©liorer le cadre de vie de ses employĂ©s (il y en avait 5 000 en 1860). Ces citĂ©s ouvriĂšres Ă©taient reliĂ©es au site des Fonteneilles par des cheminements piĂ©tons toujours visibles aujourd’hui.

    ChĂąteaux Japy

    Le chateau Gaston Japy.

    L'expression chĂąteaux Japy regroupe sous une mĂȘme appellation un ensemble de chĂąteaux construits pour les membres de la famille Japy, Ă  une Ă©poque celle-ci dominait le paysage beaucourtois.

    Les Ă©difices qui nous sont parvenus sont le chĂąteau Albert Japy, le chĂąteau BornĂšque-Warnery, le chĂąteau Édouard Japy, le chĂąteau Fernand Japy, le chĂąteau Gaston Japy, le chĂąteau Henri Japy, le chĂąteau Pierre Japy et le chĂąteau Robert Japy.

    Cités ouvriÚres

    Cité du Chùtelot.
    Cité Pierre-Japy.

    La cité Ducrot a été édifiée entre 1924 et 1930. Elle s'étend le long des rues d'Artois, de Picardie, de Flandre et de Normandie et compte trente-deux maisons abritant deux logements.

    La cité Adolphe-Japy a été édifiée vers 1930. Elle s'étend le long des rues des Guillocheurs, des Fondeurs, des Ciseleurs et du Docteur Julg. Elle compte quinze maisons abritant chacune deux logements.

    La cité Bellevue a été édifiée tout à la fin du XIXe siÚcle, vraisemblablement vers 1894. Elle s'étend sur la rue Bellevue et la rue des Lambraies, et comprend 18 maisons à plusieurs logements.

    La cité Chùtelot est la troisiÚme cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié du XIXe siÚcle, vraisemblablement vers 1870. Elle s'étend sur les rues de la Pendule, de la Montre et du Réveil-Matin et comprend quarante-quatre maisons. Celles-ci reprennent les dispositions de la maison ouvriÚre type de 1867, avec quelques variantes (placement de l'entrée).

    La cité du Temple est la deuxiÚme cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié du XIXe siÚcle, vraisemblablement vers 1866 d'aprÚs un plan parcellaire portant cette date. Elle s'étend sur les rues du Temple et Bel-Air et comprend vingt-et-une maisons individuelles.

    La citĂ© Pierre Japy est premiĂšre citĂ© ouvriĂšre Japy, elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e au dĂ©but de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Elle comprend un immeuble Ă  logements donnant sur la rue des Bouleaux et vingt-deux maisons individuelles donnant sur la rue des MĂ©lĂšzes, la rue des ChĂȘnes et la rue des Bouleaux. Ces logements individuels prĂ©figurent le modĂšle-type mis au point par l'entreprise Japy en 1867.

    Coq Japy

    Ce coq en fer de plus de deux tonnes a Ă©tĂ© construit par deux artistes, Denis Lucaselli et Patrick Choffat, qui ont minutieusement cherchĂ© sur le site de l'usine des Fonteneilles des morceaux mĂ©talliques pour les transformer en une Ɠuvre originale et symbolique : le coq Ă©tait l'emblĂšme utilisĂ© par la marque Japy. Il fait 3,80 mĂštres de haut, plus 2 mĂštres avec son socle. Il porte une clĂ© sur le dessus reprĂ©sentant l'industrie ainsi qu'un escargot sur cette mĂȘme clĂ© car, au dĂ©but du projet, c'Ă©tait un escargot qui Ă©tait prĂ©vu et non pas un coq. InaugurĂ© en 2010[105] et restaurĂ© en 2018 [106].

    Patrimoine naturel

    Creux de Malfosse, aprĂšs un Ă©pisode pluvieux

    De nombreux parcours balisĂ©s sillonnent la commune et son territoire et permettent de dĂ©couvrir les splendeurs des habitations familiales, le magnifique parc des CĂšdres, site remarquable de douceur et de verdure oĂč vous pourrez admirer diverses essences rares comme des sĂ©quoias gĂ©ants, des hĂȘtres pourpres


    • Parc des CĂšdres
    Allée de tilleuls dans le parc des CÚdres.
    Au nord des usines Japy, se trouve le parc des CĂšdres, qui est l’élĂ©ment principal de la trame verte beaucourtoise. Le parc, aujourd’hui municipal, de six hectares, est restĂ© longtemps Ă  l’abandon. De nombreuses demeures patronales Ă©taient implantĂ©es dans ou Ă  proximitĂ© du parc. L'une d'entre elles a rĂ©cemment Ă©tĂ© transformĂ©e en restaurant.
    Son histoire est liĂ©e Ă  celle du naturaliste montbĂ©liardais Georges Cuvier, qui, lors d’un voyage au Liban, a rapportĂ© trois cĂšdres dont il aurait cachĂ© les graines, selon la lĂ©gende, dans ses bottes et sous son chapeau. À son retour en France, il les aurait offerts Ă  la famille Japy qui les aurait alors plantĂ©s dans le parc.
    Il y a Ă©galement d’autres arbres remarquables dans ce parc comme des sĂ©quoias gĂ©ants, des hĂȘtres, des pins et une allĂ©e cavaliĂšre de tilleuls. Malheureusement, il ne reste plus rien des anciens amĂ©nagements.
    Le parc accueille chaque année le feu d'artifice du 14-Juillet.
    • Creux de Malfosse
    Le Creux de Malfosse se situe dans la forĂȘt entre les communes de Beaucourt (Territoire de Belfort) et de Badevel (Doubs). Cet affaissement gĂ©ologique est une exsurgence temporaire appartenant au mĂȘme rĂ©seau que l'estavelle (source temporaire) du Creugenat Ă  Chevenez (canton du Jura).
    Le trou est situĂ© au pied d'un coteau assez raide surmontĂ© par une forĂȘt de pin. Il fait plus d'une dizaine de mĂštres de diamĂštre et mesure jusqu'Ă  6 mĂštres de profondeur pour l'une de ses galeries. Souvent Ă  sec, la rĂ©surgence monte en charge Ă  la fonte des neiges. Soudainement, une eau jaillit en bouillonnant au-dessus de son orifice et inonde alors les prĂ©s voisins. Les habitants des communes avoisinantes entendent alors comme un grondement et voient apparaitre de l'eau jaunĂątre. Cette eau se retire petit Ă  petit en quelques jours. L'entrĂ©e du trou n'est pas trĂšs sĂ©curisĂ©e. Une barriĂšre en bois l'entoure, ce qui dĂ©concerte certains mais on peut y accĂ©der facilement. La remontĂ©e quant Ă  elle, est nettement plus difficile.

    Musée Japy

    Inauguré en 1986, le musée Japy[107] est installé dans le bùtiment de l'ancienne Pendulerie. Il retrace l'histoire de l'industrie Japy et beaucourtoise de la fin du XVIIIe siÚcle à nos jours, de ce fait, il est l'un des symboles culturels et historiques de la ville de Beaucourt.

    En 1973, avant mĂȘme l’interruption des activitĂ©s Japy Ă  Beaucourt, la commune se voit confier le mĂ©canisme d’une horloge qui appelait les ouvriers au travail. Plusieurs conseillers municipaux comprennent alors l’intĂ©rĂȘt de prĂ©server le patrimoine industriel local. Cette prise de conscience se confirme lors de la fermeture dĂ©finitive des entreprises Japy et le licenciement de leurs derniers ouvriers en 1979. La mĂȘme annĂ©e, une exposition sur la production des usines Japy est rĂ©alisĂ©e pendant quinze jours Ă  la mairie de Beaucourt[108].

    Fort du succĂšs de cette exposition, Ă©lus beaucourtois et anciens ouvriers Japy engagent une rĂ©flexion de fond en vue de crĂ©er un musĂ©e de l’industrie locale en 1982, en reconvertissant un local de 330 m2 au rez-de-chaussĂ©e de l'ancien bĂątiment Japy appelĂ© communĂ©ment « La Pendulerie »[109] (situĂ©e dans le quartier dit de l’Ancienne Poste) et qui est menĂ© par l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Industriel Beaucourtois (A.S.P.I.B.)[110]. Elle est composĂ©e d’anciens cadres et ouvriers ayant travaillĂ© dans les usines Japy qui se fixent pour but de collecter des objets et documents liĂ©s aux industries Japy en vue de crĂ©er un musĂ©e[111].

    Le musĂ©e Japy est inaugurĂ© en 1986[112] et s'inscrit dans une chaĂźne de musĂ©es industriels franc-comtois, avec le parrainage du musĂ©e international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds (Suisse) qui remet des piĂšces d’horlogerie.

    En 1998, le musée est intégré au réseau des musées des techniques et cultures comtoises, et obtient en 2003 le label de Musée de France.

    En 2012, la salle d'exposition est rĂ©novĂ©e entiĂšrement[113], puis fĂȘte son trentiĂšme anniversaire en 2016[114] et accueille des expositions temporaires, telles que celle consacrĂ©e aux jouet en bois de Moirans-en-Montagne, Ă  l'Ă©tĂ© 2017[115].

    Le musĂ©e devrait ĂȘtre dĂ©placĂ© dans les locaux des anciennes usines Fonteneilles dans les prochaines annĂ©es Ă  venir.

    Personnalités liées à la commune

    Frédéric Japy, fondateur de l'industrie beaucourtoise.

    HĂ©raldique

    Armes de Beaucourt

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    ÉcartelĂ©, au premier coupĂ© d'or Ă  trois demi-ramures de cerf de sable et de gueules Ă  deux bars adossĂ©s d'or, au deuxiĂšme coupĂ© de sable et d'or, au troisiĂšme d'argent Ă  la croix d'azur cantonnĂ©e de quatre Ă©chiquetĂ©s de trois tires d'azur et d'argent, au quatriĂšme de sinople Ă  la roue d'or[118].

    Description :

    Le premier écartelé reprend les armoiries de l'ancienne principauté de Montbéliard à laquelle appartenait la commune. Le deuxiÚme écartelé montre les armoiries de la seigneurie de Blamont; le troisiÚme les armoiries de la seigneurie de Delle et le quatriÚme une roue dentée symbole de l'industrie horlogÚre établie à Beaucourt par Frédéric Japy à la fin du XVIIIe siÚcle[119].

    Logotype

    En 1988, la mairie fait appel aux Beaucourtois par un sondage visant à choisir un logo pour la ville de Beaucourt. Par courrier, les habitants peuvent choisir parmi une des trois propositions sélectionnées[120]. Quelques mois plus tard, le premier logo de la ville est rendu public, il est composé d'un « B » (celui de Beaucourt) de couleur vert rayé en diagonale par des traits verts.

    Dix ans plus tard, en 1998, jugeant l'ancien logo « un peu limitĂ© », la ville dĂ©cide d'Ă©laborĂ© un nouveau logo avec une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e. Il est composĂ© de deux collines (reprĂ©sentant l'Église et le Temple), d'un « B » multicolore ainsi que d'une pendule reprĂ©sentant l'aspect historique avec l'horlogerie Japy[121].

    À partir de 2001, un nouveau logo fait son apparition, cette nouvelle identitĂ© visuelle de la ville de Beaucourt est en rĂ©alitĂ© une Ă©volution de l’ancien logo et sa symbolique se rĂ©sume ainsi : « Prenant ses racines dans l’histoire (blason), la ville de Beaucourt exprime sa volontĂ© d’agir et son dynamisme (B majuscule penchĂ©) dans un cadre naturel exceptionnel (2 collines vertes) ». Le logo est composĂ© du « B » de Beaucourt en majuscule, penchĂ© et ombrĂ© avec traitement filtre numĂ©rique ; du blason de la ville de Beaucourt oĂč l’on retrouve les symboles du passĂ© de la ville et d'un graphisme pour symboliser le relief et la nature autour de la ville[122].

    • 1988-1998.
      1988-1998.
    • 1998-2001.
      1998-2001.
    • Depuis 2001.
      Depuis 2001.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectuĂ© la synthĂšse des 91 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Beaucourt. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    12. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Beaucourt.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

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