Louis Warnery
Louis Warnéry est un industriel et ingénieur d'origine suisse, diplômé de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures.
Biographie
Louis Warnery est né le à Argis, dans le département de l'Ain. Son père, Arthur Louis Gédéon Warnery, de nationalité suisse, est ingénieur, diplômé de l'École Centrale de Paris,et directeur de la filature de schappe à Argis. Sa mère Caroline Marsilie Alting-Siberg, est d'origine néerlandaise. La famille Warnery est de religion protestante.
Son frère Charles, né en 1858 à Argis, sera l'un des fondateurs de la première clinique mutualiste de France[1].
Il entre à Centrale Paris et obtient son diplôme d'ingénieur (Promotion 1879).
Le 9 août 1882, il épouse à Beaucourt, dans le Territoire de Belfort, Clémentine Sophie Bornèque, la fille d'un maître de forges franc-comtois et petite-fille du fabricant d'horlogerie Jean-Pierre Japy.
Son épouse Clémentine hérite de la propriété familiale Bornèque, à Beaucourt. La demeure prendra le nom de "château Bornèque-Warnery[2]. Louis Warnery est naturalisé français par décret en 1890[3].
En 1928, Louis Warnery intègre le conseil d'administration de la société des tramways beaucourtois, une ligne de tramways électriques destinée au développement économique de la région.
ll sera élu maire de la commune de Montbouton, puis de Badevel de 1904 à 1935 puis président de la Chambre de commerce de Besançon en 1937.
Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 14 janvier 1922, puis promu officier de la Légion d'Honneur le 13 août 1930[4].
En 1940, il devient administrateur de la société horlogère Japy frères et Compagnie.
Le , Louis Warnery décède à Beaucourt ,dans le territoire de Belfort.
Notes et références
Références
- « La Mutualité héraultaise, un pôle mutualiste historique », sur La Mutualité Française (consulté le )
- « Demeure d'industriel dite Château Bornèque-Warnery », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Archives Territoire de Belfort »
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )