Territoire de Belfort
Le Territoire de Belfort[Note 1] est un dĂ©partement français crĂ©Ă© en 1922 Ă partir de l'arrondissement de Belfort, seule partie du Haut-Rhin et de l'Alsace restĂ©e Ă la France aprĂšs la dĂ©faite de 1871. Il Ă©tait Ă l'origine nommĂ© « Arrondissement subsistant du Haut-Rhin ». En 1919, il ne rĂ©intĂšgre pas le Haut-Rhin, et devient officiellement un dĂ©partement français le [2], le prĂ©fet Abel Jean Bertrand Maisonobe n'Ă©tant nommĂ© et installĂ© que le . En 2022, le dĂ©partement fĂȘte donc son centenaire. En 2022 toujours, il demeure le seul dĂ©partement français dĂ©pourvu de cour d'assises. La cour d'assises compĂ©tente est celle de Vesoul, dans le dĂ©partement voisin de la Haute-SaĂŽne[3].
Territoire de Belfort | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Création du département | 1922 |
Chef-lieu (Préfecture) |
Belfort |
Sous-préfectures | aucune |
Président du conseil départemental |
Florian Bouquet |
Préfet | Raphaël Sodini[1] |
Code Insee | 90 |
Code ISO 3166-2 | FR-90 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR434 |
DĂ©mographie | |
Population | 140 120 hab. (2020) |
Densité | 230 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 47° 35âČ nord, 6° 55âČ est |
Superficie | 609 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 1 |
Circonscriptions législatives | 2 |
Cantons | 9 |
Intercommunalités | 3 |
Communes | 101 |
Liens | |
Site web | territoiredebelfort.fr |
En 1956, il n'intĂšgre pas la rĂ©gion de programme d'Alsace, Ă l'inverse du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Par un dĂ©cret de 1960, il est rattachĂ© Ă la circonscription d'action rĂ©gionale de Franche-ComtĂ©, avant d'ĂȘtre finalement rattachĂ© Ă la rĂ©gion Franche-ComtĂ© lors de sa crĂ©ation en 1982 Ă la suite des lois sur la dĂ©centralisation. Il est donc sĂ©parĂ© administrativement du reste de l'Alsace, sa rĂ©gion historique. Il fait dĂ©sormais partie de la rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©.
L'Insee et la Poste lui attribuent le code 90. La densité de population du département est de 230,1 hab./km2 en 2020, ce qui est nettement supérieur à celle de la région Bourgogne-Franche-Comté (58,6 hab./km2), mais quasiment identique à celle de l'actuelle Collectivité européenne d'Alsace (230,1 hab./km2). Le point culminant du département est le ballon d'Alsace avec une altitude de 1 247 mÚtres, ce sommet étant commun à quatre départements et deux régions. Les habitants du Territoire de Belfort n'ont pas de gentilé officiel, mais sont nommés par certains Terrifortains et Terrifortaines[4].
GĂ©ographie
Localisation
Le Territoire de Belfort fait partie de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Il est limitrophe des départements du Doubs, de la Haute-SaÎne, des Vosges et du Haut-Rhin, ainsi que du canton suisse du Jura.
Gentilé et désignations usuelles
Une consultation informelle a été organisée en 2011 par une radio locale (France Bleu) afin d'une part de confirmer le gentilé des habitants de la commune de Belfort : les Belfortains, et d'autre part pour choisir celui des habitants du département (Territoire de Belfort).
Un certain nombre de personnes ont votĂ© le pour « Terrifortain(s) »[5]. Bien que cette consultation n'ait aucune valeur officielle et qu'il n'y ait eu aucun contrĂŽle des personnes participant au vote (il Ă©tait possible de voter plusieurs fois), ce nom est parfois utilisĂ©, sans ĂȘtre entrĂ© dans l'usage courant.
En pratique, la population du Territoire utilise en général le mot « Belfortain » d'une maniÚre assez subtile : pour les habitants de Belfort, cela désigne leur double qualité d'habitants de la ville et du département ; pour les résidents des autres communes, cela fait référence à leur appartenance au Territoire, sans qu'il y ait confusion pour eux avec la ville de Belfort. Cette utilisation du mot « Belfortain » est assez courante entre habitants du département. à l'égard de personnes étrangÚres au département, on précisera habituellement qu'on est un « habitant du Territoire », lorsque la conversation a lieu dans le département ou à proximité ; si elle a lieu plus loin, ou si l'on s'adresse à une personne ne connaissant pas le département, on précisera que l'on est un « habitant du Territoire de Belfort ».
GĂ©ologie et relief
Le département est implanté dans un seuil situé entre les Vosges et le Jura, appelé trouée de Belfort.
Le point culminant du département se situe au ballon d'Alsace à 1 247 m d'altitude, sur la limite avec le département du Haut-Rhin.
Panorama sur la trouée de Belfort.
Voies de communication et transports
Par sa situation géographique, la Trouée de Belfort a toujours été un lieu de passage, une sorte de col à basse altitude entre deux bassins fluviaux : celui du Rhin et celui du RhÎne. Ces deux fleuves sont d'ailleurs reliés depuis 1832 par le canal du RhÎne au Rhin. AprÚs 1871, le projet de canal de la Haute-SaÎne, bien qu'inachevé dans sa partie haut-saÎnoise, devait permettre d'amener aux portes de Belfort et de Montbéliard des péniches chargées de marchandises pondéreuses venues de la partie non annexée de la Lorraine. La voie d'eau ne connaßt aujourd'hui pratiquement plus d'activité commerciale en raison de conditions de navigation difficiles (nombreuses écluses cÎté Alsace, navigation fluviale sur le Doubs aménagé cÎté Franche-Comté). Le département est également desservi par l'autoroute A36, dont une partie importante du parcours est à deux fois trois voies. Un axe routier est en cours de développement, il s'agit de la liaison Berne-Paris via Delle, Vesoul et Langres. La liaison est complÚtement autoroutiÚre en Suisse (Transjurane) et faite de tronçons de voies rapides plus ou moins aménagées en France, mais dont le niveau d'équipement progresse.
Berceau d'Alstom et du TGV, le Territoire de Belfort jouit d'une desserte ferroviaire particuliÚrement dense, qui gravite autour de la gare de Belfort-Ville pour le trafic régional et de la gare de Belfort - Montbéliard TGV pour le trafic grande vitesse via la LGV Rhin-RhÎne. La gare de Belfort est le terminus de nombreuses lignes de TER, à destination de Besançon, Mulhouse, Vesoul et Paris (via Troyes). Depuis fin 2018 et la réouverture de la ligne de Belfort à Delle, de nombreux services TER relient Belfort à Delle en passant par Belfort-Montbéliard TGV. Il existe également des trains RegioExpress des CFF reliant la gare TGV à Bienne via Delle, Porrentruy et Delémont.
Optymo est le rĂ©seau de transports en commun desservant le Territoire de Belfort, articulant dans une mĂȘme offre des lignes d'autobus, des services d'autopartage et de vĂ©los en libre-service.
Urbanisme
RĂ©sidences secondaires
Selon le recensement général de la population du , le département comptait 1,3 % de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes du Territoire de Belfort dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | RĂ©s. secondaires | % RĂ©s. secondaires |
---|---|---|---|---|
Lepuix | 1 212 | 633 | 67 | 10,59 % |
Toponymie
Le nom du territoire de Belfort, vient de celui de sa prĂ©fecture du mĂȘme nom.
Le nom de la localité est attesté sous les formes [In castro de] Belfort (1226), [Castrum meum] Bellofortem (1228), [Mag. Willelmus de] Belloforti [clericus] (1284), Biafort (1303), [Ad ecclesiam de] Belloforti / [ecclesie] Bellifortis (1342), [Sloss / Statt und herrschafft] Beffort (1492), Befurt (1644), Belfort (1659)[réf. nécessaire].
Une des premiÚres mentions écrites de la ville date de 1228, dans le Traité de Grandvillars, sous la forme latinisée Bellumfortum ou française Belfort en 1226. Il s'agit d'un composé fréquent des éléments Bel- « beau » et -fort, « forteresse », qui désigne généralement un « chùteau fort » avec une construction similaire à Beaufort.
Histoire
Le Territoire de Belfort est nĂ© en 1871 du traitĂ© de Francfort qui mettait fin Ă la guerre de 1870-1871. Il est alors appelĂ© « arrondissement subsistant du Haut-Rhin ». L'Alsace et la Lorraine avaient la particularitĂ© d'ĂȘtre deux rĂ©gions bilingues et leur dĂ©mantĂšlement fut organisĂ© selon des critĂšres linguistiques. L'Empire allemand gagnait ainsi par ce traitĂ© la plus grande partie de l'Alsace et un quart de la Lorraine. L'extrĂȘme sud-ouest du Haut-Rhin, autour de Belfort, fut laissĂ© Ă la France et ainsi sĂ©parĂ© du reste de lâAlsace. La principale raison est que la population des environs de Belfort Ă©tait majoritairement francophone (tandis que le reste de l'Alsace Ă©tait majoritairement germanophone, le principal dialecte alsacien faisant partie des langues germaniques). Ce n'Ă©tait toutefois pas un critĂšre absolu car on trouvait des francophones et des germanophones aussi bien Ă Belfort que dans le reste de l'Alsace, seule leur proportion diffĂ©rait. Plusieurs villages francophones des environs de Belfort ainsi que les vallĂ©es Welches, bien qu'exclusivement francophones, ont Ă©tĂ© annexĂ©s par l'Empire allemand et font aujourd'hui toujours partie du dĂ©partement du Haut-Rhin. L'autre raison de la non-annexion Ă©tait que les troupes prussiennes n'avaient pu prendre Belfort en raison de la rĂ©sistance menĂ©e par Denfert-Rochereau, ce qui permit au gouvernement de DĂ©fense nationale de nĂ©gocier la conservation de l'arrondissement au sein de la France.
AprÚs avoir longtemps conservé un statut spécial dans l'attente d'un retour de l'intégralité de l'Alsace-Lorraine à la France, le Territoire de Belfort devient officiellement le 90e département français le [7] - [8]. Le décret du portant harmonisation des circonscriptions administratives[9] le rattache à la région Franche-Comté plutÎt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales.
Politique
- Conseil départemental du Territoire de Belfort
- Liste des conseillers départementaux du Territoire de Belfort
- Liste des députés du Territoire de Belfort
- Liste des sénateurs du Territoire de Belfort
Administration
Le Territoire de Belfort n'a pas de sous-préfecture (comme les départements de Paris et de Mayotte).
Politique environnementale
La Maison départementale de l'Environnement[10], au bord du lac du Malsaucy, propose des expositions et animations gratuites de sensibilisation à l'environnement.
DĂ©mographie
En 2020, le département comptait 140 120 habitants[Note 2], en diminution de 2,92 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).
Communes les plus peuplées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (derniÚre pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Belfort | 90010 | CA Grand Belfort | 17,10 | 45 458 (2020) | 2 658 | â |
Delle | 90033 | CC du Sud Territoire | 9,20 | 5 689 (2020) | 618 | â |
Valdoie | 90099 | CA Grand Belfort | 4,66 | 5 251 (2020) | 1 127 | â |
Beaucourt | 90009 | CC du Sud Territoire | 4,95 | 5 016 (2020) | 1 013 | â |
Bavilliers | 90008 | CA Grand Belfort | 4,80 | 4 627 (2020) | 964 | â |
Offemont | 90075 | CA Grand Belfort | 5,55 | 4 164 (2020) | 750 | â |
Danjoutin | 90032 | CA Grand Belfort | 5,65 | 3 573 (2020) | 632 | â |
Essert | 90039 | CA Grand Belfort | 7,01 | 3 316 (2020) | 473 | â |
Grandvillars | 90053 | CC du Sud Territoire | 15,17 | 2 995 (2020) | 197 | â |
Giromagny | 90052 | CC des Vosges du Sud | 5,65 | 2 914 (2020) | 516 | â |
ChĂątenois-les-Forges | 90022 | CA Grand Belfort | 8,67 | 2 625 (2020) | 303 | â |
Ăvette-Salbert | 90042 | CA Grand Belfort | 9,16 | 2 021 (2020) | 221 | â |
Cravanche | 90029 | CA Grand Belfort | 1,35 | 1 938 (2020) | 1 436 | â |
Bourogne | 90017 | CA Grand Belfort | 13,71 | 1 848 (2020) | 135 | â |
ChĂšvremont | 90026 | CA Grand Belfort | 8,83 | 1 572 (2020) | 178 | â |
Ăconomie
En 2010, la mĂ©diane du revenu fiscal des mĂ©nages par unitĂ© de consommation du dĂ©partement s'Ă©levait Ă 18 801 âŹ, cachant des disparitĂ©s relativement importantes de Belfort (15 603 âŹ) Ă Bermont (26 672 âŹ). En 2019, la mĂ©diane Ă©tait de 22 050 âŹ[14].
Tourisme
Le dĂ©partement prĂ©sente une diversitĂ© de paysages façonnĂ©s par des influences historiques et gĂ©ologiques, notamment le Ballon d'Alsace, le massif des Vosges et le lac de Malsaucy. La « route des villages fleuris »[15] emprunte le tracĂ© d'une antique voie romaine qui serpentait dans le Pays sous-vosgien. Le sud du Territoire, riche d'Ă©tangs et de riviĂšres, offre quelques-uns des plus beaux belvĂ©dĂšres de la rĂ©gion. Depuis le plateau de Croix, le panorama s'Ă©tend des Monts d'Ajoie en Suisse Ă ceux du Jura, en passant par la ForĂȘt-Noire, la plaine d'Alsace et les Vosges.
Des centaines de kilomÚtres de sentiers balisés quadrillent le département et permettent d'en découvrir les paysages, la faune et la flore mais aussi l'histoire au moyen de circuits à thÚme : fortifications, bornes, mines, canaux, chùteaux, églises... Le chemin de halage du canal de la Haute-SaÎne permet ainsi de se rendre d'Essert à Montbéliard à pied, à cheval ou à vélo.
Chaque année en automne, la Trans-Territoire[16] attire plusieurs milliers d'amateurs de VTT.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments principaux
S'agissant du patrimoine artistique et architectural, Belfort est notamment connu pour sa citadelle, son musée d'Art moderne et pour le Lion de Belfort, sculpture monumentale d'Auguste Bartholdi qui commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870.
Patrimoine culturel
Depuis trÚs longtemps, le conseil départemental (anciennement appelé conseil général) du Territoire de Belfort comme le conseil municipal de la ville de Belfort favorisent l'accÚs à la culture du plus large public en subventionnant des institutions ou des manifestations dans tous les domaines de l'art, de la culture et des loisirs, et notamment au travers de l'organisation annuelle du festival des Eurockéennes ainsi que du Festival international de musique universitaire (FIMU) de Belfort.
Langues régionales
La langue régionale parlée dans le Territoire de Belfort est le franc-comtois, une langue romane appartenant à la famille des langues d'oïl.
Gastronomie régionale
Un indicateur des habitudes de consommation locale est la présence de spécialités locales produites de façon industrielle et vendues en supermarché : spécialités franc-comtoises, telles que la cancoillotte, et spécialités alsaciennes, telles que la Fleishnacka.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blasonnement :
Dâazur aux trois jumelles dâor, Ă la tour crĂ©nelĂ©e, couverte et girouettĂ©e dâor, ajourĂ©e et ouverte du champ, maçonnĂ©e de sable, brochant sur le tout.
Commentaires : Les armoiries sont celles du comté de Belfort avec la tour des armoiries du chef-lieu. |
Annexes
Bibliographie
- 1855 : Histoire pittoresque et anecdotique de Belfort et de ses environs par A. Corret, 1855, rĂ©Ă©ditĂ© par les Ăditions de la Tour Gile en 1991. Plus particuliĂšrement intĂ©ressant pour la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle.
- 1877 : Belfort et son Territoire par J. Liblin aux Ăditions de la Tour Gile, 1877, rĂ©Ă©ditĂ© en 2000.
- 1882 : Le Territoire de Belfort par V.-A. Malte-Brun aux Ăditions du Bastion, 1882, rĂ©Ă©ditĂ© en 1982.
- 1888 : Département du Territoire de Belfort par Adolphe Joanne, Hachette, 1888, réédité en 1994.
- 1930 : La Porte de Bourgogne et d'Alsace (TrouĂ©e de Belfort) par A. Gibert aux Ăditions GĂ©rard Montfort, 1930, rĂ©Ă©ditĂ© en 1982.
- 1979 : GĂ©ographie du Territoire de Belfort par G. Schouler et P. Filbert, 1979.
- 1985 : Histoire de Belfort, des origines Ă nos jours par Y. Baradel... aux Ăditions Horvath, 1985.
- 1987 : Belfort autrefois 1871-1914 par André Larger, Ed. Horvath, 1987.
- 1992 : Vauban et ses successeurs dans le Territoire de Belfort édité par l'Association Vauban, 1992.
- 1993 : Les paroisses du Territoire de Belfort par R. FiĂ©tier et M. Colney, Cahiers d'Ătudes Comtoises n° 50, 1993.
- 1999 : Le Patrimoine de Communes du Territoire de Belfort aux Ăditions Flohic, 1999.
Articles connexes
Territoire
GĂ©ographie |
Histoire
Patrimoine |
Sport et manifestations sportives Politique et administration |
Notes et références
Notes
- Jean-Pierre Lacroux (1947-2002), se prononce pour la graphie « Territoire-de-Belfort », cf. Orthotypo â Orthographe et typographie françaises â Dictionnaire raisonnĂ©, Ăditions Quintette, 2008, 372 pages, 21 Ă 14,5 cm (ISBN 978-2-86850-147-9) : sub verbo DĂ©partement (p. 175 Ă 177), p. 176 : « Pour dâĂ©videntes raisons historiques et grammaticales (câĂ©tait un territoire), le Territoire-de-Belfort fut longtemps privĂ© de trait d'union. Câest depuis longtemps (1922) un dĂ©partement Ă part entiĂšre : il doit ĂȘtre traitĂ© comme ses pairs. »
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Décret du 29 juillet 2020 portant nomination du préfet du Territoire de Belfort - M. GIRIER (Jean-Marie).
- création du département
- pas de Cour d'Assises sur le Territoire de Belfort.
- Le site "Habitants.fr" fait référence en la matiÚre : https://www.habitants.fr/territoire-de-belfort-90
- Les habitants du Territoire de Belfort sont des Terrifortains, Le Pays, .
- Source Insee.
- Yvette Baradel, Georges Bischoff, André Larger et al., Histoire de Belfort : des origines à nos jours, Le Coteau, Horvath, , 1re éd., 1 vol. , 399, 24 cm (ISBN 2-7171-0369-4, EAN 9782717103694, OCLC 420083041, BNF 34913939, SUDOC 020358946, lire en ligne), p. 311.
- EncyclopĂ©die de l'Alsace, t. 12 : Strasbourg â Zyrl, Strasbourg, Publitotal, , 1re Ă©d., 1 vol. , p. 7045-7896, 30 cm (OCLC 490799156, BNF 34875515, SUDOC 060496517, lire en ligne), s.v.Territoire de Belfort, p. 7262, col. 3.
- DĂ©cret no 60-516 du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives.
- Maison départementale de l'environnement (site officiel).
- Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
- Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
- « Dossier complet â DĂ©partement du Territoire de Belfort (90) | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
- La route des villages fleuris, site de l'Office du tourisme de Lure.
- La Trans-Territoire (site officiel).