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Giromagny

Giromagny (Djéromaigny ou dj'romaigny en franc-comtois) est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu du canton de Giromagny qui s'étend de la Haute-Saône au Haut-Rhin, et est considérée comme la capitale du pays sous-vosgien, petite région dominée par le ballon d'Alsace et occupant la partie belfortaine des Vosges méridionales.

Giromagny
Giromagny
L'hôtel de ville de Giromagny.
Blason de Giromagny
Blason
Giromagny
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges du Sud
(siège)
Maire
Mandat
Christian Coddet
2020-2026
Code postal 90200
Code commune 90052
Démographie
Gentilé Giromagniens
Population
municipale
2 914 hab. (2020 en diminution de 7,23 % par rapport à 2014)
Densité 516 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 33″ nord, 6° 49′ 35″ est
Altitude Min. 452 m
Max. 800 m
Superficie 5,65 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Giromagny
(ville-centre)
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Giromagny
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription du Territoire de Belfort
Localisation
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Giromagny
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Giromagny
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Giromagny
Liens
Site web giromagny.fr

    Ses habitants sont appelés les Giromagniens.

    Géographie

    Localisation

    Giromagny se trouve dans la partie vosgienne du Territoire de Belfort :

    Giromagny est à 13 kilomètres de Belfort.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude moyenne de la ville est d'environ 470 mètres. La superficie de son territoire est de 565 hectares. Elle s'étend au sud du massif des Vosges, au pied de la Planche des Belles Filles et du Mont-Ordon Verrier, où des gisements de minerais métalliques furent exploitées.

    Au XVIIIe siècle, le grès de Giromagny était réputé car composé de quartz blanc et d'amphibole noire à grains fins, ce qui donne une teinte gris fer. Il pouvait être poli[1].

    Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien, qui s'étend de Bouhans-lès-Lure à Romagny, concerne donc aussi Giromagny et les villages des environs comme Chaux, Lachapelle-sous-Chaux, Rougegoutte, Romagny, Étueffont, Anjoutey et Roppe[2].

    C'est une des 189 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges[3].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par une ligne d'autobus du réseau Optymo, qui la relie à Belfort. Elle est également desservie par une ligne d'autobus saisonnière permettant d'accéder au sommet du ballon d'Alsace (bus des neiges en hiver, bus du Ballon en été, ce dernier étant un service sur réservation permettant d'emporter un vélo).

    La commune est traversée par les routes départementales 465 et 12 :

    • la route départementale 465 relie Belfort au sommet du Ballon d'Alsace ; il s'agit de l'ancienne RN 465, classée dans la voirie nationale dans les années 1930[4] ; elle a été déclassée et reclassée dans la voirie départementale en [5]
    • la route départementale 12 permet d'aller vers l'ouest en direction de la Haute-Saône et vers l'est, en direction du Haut-Rhin.

    La commune est reliée au réseau ferroviaire national par une ligne à voie unique, prenant naissance à la gare de Bas-Evette, et terminus à la gare de Giromagny (ligne en cul-de-sac). Cette ligne a été mise en service en 1883 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

    Pendant la Première Guerre mondiale, une ligne à petit gabarit fut construite entre la gare et une carrière établie entre Riervescemont et Vescemont, pour fournir des matériaux de voirie pour les besoins de l'armée. De cette ligne, il ne reste plus qu'un court remblai en rive gauche de la Savoureuse.

    Depuis 1939, la ligne de Bas-Evette à Giromagny ne connaît plus qu'un trafic de fret. Du matériau pour ballast produit à la carrière voisine de Lepuix est acheminé à la gare de Giromagny par camion pour y être chargé sur des wagons-trémies. La vitesse est fortement limitée en raison du très mauvais état de la voie. Les embranchements industriels ont été supprimés. La gare est aujourd'hui désaffectée, le bâtiment étant reconverti notamment en restaurant. Seul le faisceau de voies reste utilisé.

    Urbanisme

    Typologie

    Giromagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Giromagny, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 5 940 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), zones urbanisées (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), prairies (12,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 640, alors qu'il était de 1 419 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 46,9 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50,7 %, en augmentation par rapport à 1999 (46,1 %). La part de logements HLM loués vides a diminué, passant de 21,5 % en 1999 à 20,4 % en 2009[Insee 3].

    Toponymie

    Giromagny est formé de Girard et de magny, la localité a débuté par être la ferme ou le domaine de Girard[16].

    Schiranmenin (1394), Girardmaigny (1426), Giradmengnj (1436), Giradmengny (1533), Giramaigny (1655)[17].

    Histoire

    Faits historiques

    Ancienne entrée de mine restaurée.

    À l'origine, le village dépendait de la paroisse de Rougegoutte. Avec le développement de l'exploitation des mines de la vallée et surtout le fait que la plupart des mineurs saxons, bavarois ou tyroliens, ne parlaient pas le français, une nouvelle paroisse vit le jour en 1569. Elle fut rattachée dès lors au diocèse de Besançon.

    L'essor de Giromagny date de la fin du Moyen Âge avec le début de l'exploitation des mines d'argent, plomb et cuivre par les Habsbourg, alors seigneurs du Rosemont. L'activité des mines s'est poursuivie jusqu'au XVIIIe siècle, avec un fort ralentissement pendant la guerre de Trente Ans. En 1648, le cardinal de Mazarin devient propriétaire des mines de Giromagny, ce qui n'empêche pas leur déclin et un fort ralentissement économique de la ville qui durera jusqu'au Premier Empire.

    En 1813, les frères Boigeol installent une filature mécanique puis, en 1820, un tissage de 40 métiers à bras fabriquant du calicot. Par la suite, l'installation d'une machine à vapeur permettra le fonctionnement de métiers à tisser mécaniques en compensant l'irrégularité de la fourniture d'énergie hydraulique de la rivière la Savoureuse. En 1868, les différentes usines Boigeol employaient plus de 1 000 personnes qui tissaient en 1882 des toiles de chanvre, lin et coton sur 310 métiers mécaniques et de nombreux autres métiers à bras. La ville, qui comptait 3 156 habitants en 1881, comprenait en outre une scierie et une tannerie, des tuileries et des moulins.

    La voie de chemin de fer qui relie en 1883 Giromagny à la ligne Belfort-Paris permet non seulement d'alimenter en charbon ronchampois les machines à vapeur de l'industrie textile et d'en exporter les produits, mais aussi de transporter plus de 40 000 voyageurs par an quatre ans plus tard. Fortement concurrencé par la route, le trafic voyageur a cessé en 1938. Le dernier tissage cessa ses activités en 1958 et la filature ferma en 1978.

    En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, traversée par le Schutzwall West. Au début de 1945, la ville abrita dans une villa, à l'entrée de la ville, le PC des commandos d'Afrique et le cantonnement de l'unité, au repos, après la saignée de Cornimont. Les villages voisins furent également mis à contribution.

    De nos jours, Giromagny vit surtout grâce à l'activité de sa préfecture, Belfort, où travaillent de nombreux Giromagniens, mais dispose encore d'un certain nombre d'emplois dans les entreprises locales.

    Histoire postale

    Lettre de Giromagny du 10 avril 1873.

    L'histoire postale de Giromagny conserve la trace de la guerre franco-prussienne de 1870 et du changement de département qui en a résulté.

    Un bureau de poste a été ouvert à Giromagny en 1843 alors que la ville était rattachée au département du Haut-Rhin.

    En 1852, il lui a été attribué un numéro d'oblitération par losange petits chiffres 1398, et en 1863 le numéro gros chiffre 1656.

    À la suite de la guerre de 1870, Giromagny a changé de département (Territoire de Belfort), mais l'administration postale a conservé le cachet à date initial (mention 66 pour Haut-Rhin).

    En 1928, il a bénéficié d'une machine Daguin qui demandait de présenter la ville par un slogan sur quatre lignes d'une dizaine de caractères :

    GIROMAGNY / SON AIR PUR / CENTRE DE / TOURISME

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1895 1919 Paul Warnod
    1919 1944 Émile Lardier FR Avocat
    Député du Territoire de Belfort (1936 → 1942)
    Conseiller général du canton de Giromagny (1919 → 1940)
    Président du conseil général du Territoire de Belfort (1931 → ?)
    1944 1947 Alfred Hartmann
    octobre 1947 mars 1971 Jean-Ernest Boigeol DVG Conseiller général du canton de Giromagny (1951 → 1970)
    mars 1971 mars 1989 Jean Singer DVD Conseiller général du canton de Giromagny (1976 → 1982)
    mars 1989 juin 1995 Roland Mozer
    juin 1995 mars 2008 Gilles Roy DVD
    mars 2008 mars 2014 Jean Lefèvre DVG
    mars 2014 mai 2020 Jacques Colin SE-DVG Retraité
    3e vice-président de la CC des Vosges du Sud (2017 → )
    mai 2020 En cours Christian Coddet SE

    Politique environnementale

    En 2015, Giromagny a adopté une nouvelle politique d'éclairage public. En effet, dans l'objectif de réduire les dépenses de la commune et de limiter la consommation excessive d'énergie, les lampadaires sont désormais éteints durant une bonne partie de la nuit. Il s'agit également de rétablir une nuit noire dans laquelle la faune et la flore s'épanouissent, et de limiter dans le même temps la pollution lumineuse afin de garantir l'appréciation d'une nuit étoilée.

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Giromagny[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Giromagny s'établit à 3 375 000 en dépenses et 3 424 000 en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 2 099 000 de charges (643 par habitant) pour 2 527 000 de produits (774 par habitant), soit un solde de 428 000 (131 par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur de 856 000 (41 %), soit 262 par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (335 par habitant). Depuis six ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 225 par habitant en 2008 et un maximum de 267 par habitant en 2012 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour une somme de 1 033 000 (41 %), soit 317 par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (354 par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 247 par habitant en 2008 et un maximum de 317 par habitant en 2013.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Giromagny[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 8] pour une valeur de 1 098 000 (86 %), soit 336 par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92 par habitant en 2010 et un maximum de 336 par habitant en 2013 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur totale de 159 000 (12 %), soit 49 par habitant, ratio inférieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (67 par habitant).

    Les ressources en investissement de Giromagny se répartissent principalement en[A2 4] :

    • nouvelles dettes pour une valeur de 300 000 (33 %), soit 92 par habitant, ratio supérieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 par habitant en 2012 et un maximum de 238 par habitant en 2011 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 132 000 (15 %), soit 40 par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    L'endettement de Giromagny au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour un montant de 2 389 000 , soit 732 par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 497 par habitant en 2008 et un maximum de 732 par habitant en 2013[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 248 000 , soit 76 par habitant, ratio inférieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (94 par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 58 par habitant en 2011 et un maximum de 82 par habitant en 2008[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 434 000 , soit 133 par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (173 par habitant). Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92 par habitant en 2012 et un maximum de 138 par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ cinq années en 2013. Sur une période de treize années, ce ratio présente un minimum d'environ trois années en 2010 et un maximum d'environ neuf années en 2003.

    Jumelages

    La commune est jumelée avec la ville de Schwabmünchen, en Bavière.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2020, la commune comptait 2 914 habitants[Note 13], en diminution de 7,23 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5521 7001 8261 6882 1662 4142 2472 7092 700
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7363 0502 8933 0073 1563 3563 5583 5053 497
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4673 6143 6523 0193 1703 7343 4042 6152 874
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 1813 1713 3933 5773 2263 3003 2903 2813 219
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 1412 9292 914------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École Joseph-Lhomme.
    • École Docteur-Benoit.
    • Collège Val-de-Rosemont.
    • École maternelle Chantoiseau.
    L'église Saint-Jean-Baptiste.
    L'église luthérienne.
    Lavoir de Giromagny.
    Fort Dorsner.
    Monument commémoratif de la réunion de l'Alsace à la France en 1648[22].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Une Transhumance bovine rythme les saisons à Giromagny. Deux fois par an, elle donne lieu à des festivités soit au sommet du Ballon d'Alsace, soit au pied[23].
    • Un marché de Noël est organisé chaque année
    • Une exposition d'œuvres d'art, les Trois Tours de Gueules, récompensent et met en valeur le travail d'artistes bien souvent locaux[24]
    • Le feu d'artifice du
    • Festival Fort en Musique
    • Le Contreforts festival[25], le dernier week-end du mois d'août, dans l'enceinte historique du fort Dorsner

    Économie

    • Brasserie Franc-Comtoise[26].
    • Patrimoine industriel :
      • usine de bonneterie Cheviron[27].
      • maison, puis usine de serrurerie Zeller[28].
      • filature de coton Boigeol-Japy, puis tissage de coton Boigeol Frères et Warnod dit du Brûlé, puis Etablissements Textiles de Giromagny[29].
      • usine de boissellerie Warnod, puis usine de construction automobile Lambert, puis usine de matériel d'équipement industriel Labouille, actuellement usine de traitement de surface des métaux[30].
      • filature de coton Ernest Boigeol et Cie dite des Prés-Heyd, puis usine de pièces détachées en matière plastique Maglum, actuellement CTAA[31].
      • filature et tissage de coton dits du Rioz, de la société Boigeol Frères et Warnod, puis Warnod-Boigeol et Cie, puis des Etablissements textiles de Giromagny, puis usine de bonneterie la Lainière de la Savoureuse[32].

    Culture locale et patrimoine

    Il est important de noter que l'histoire et le patrimoine liés à la ville de Giromagny ainsi qu'à ses environs sont détaillés au sein de la revue locale La Vôge.

    Cultes

    • Culte catholique[33].
    • Église protestante unie de Belfort-Giromagny[34].

    Patrimoine religieux

    L'église actuelle a été construite vers 1860 pour remplacer l'édifice précédent qui datait de 1569[35]. Elle est consacrée à saint Jean-Baptiste et à sainte Barbe, sainte patronne des mineurs. L'orgue, de 1873, est de Verschneider[36]

    Le cimetière protestant[37], construit en 1856 à l'initiative du maire Ferdinand Boigeol, industriel à Giromagny, se situe au pied du Mont-Jean, rue Saint-Pierre. Son agrandissement a été achevé en 1918[38].

    Patrimoine civil et militaire

    Équipements culturels

    • Centre socio-culturel de la Haute Savoureuse[43].
    • Théâtre des Deux-Sapins[44].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes de Giromagny

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    d'argent aux trois tours couvertes en pointe de gueules, pavillonnées d'or, posées sur une terrasse du même.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 91 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Giromagny. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    12. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Giromagny.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Autres sources

    1. Cyprien-Prosper Brard,Traité des pierres précieuses, des porphyres, granits, marbres, albâtres, et autres roches propres à recevoir le poli et orner les monuments publics et édifices particuliers, chez F. Schoell, 1808;
    2. Societe industrielle de Mulhausen, Bulletin de la Societe industrielle de Mulhausen.- 2. ed, (lire en ligne), p. 297.
    3. « Liste des 189 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3ème Charte 2012 - 2024 » [PDF].
    4. Circulaire du 8 septembre 1933 modifiant la nomenclature des routes nationales, Journal officiel de la République française, 14 septembre 1933, p. 9702
    5. Arrêté du 15 septembre 1972, Journal officiel de la République française, 17 septembre 1972, p. 9927
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    26. Brasserie Franc-Comtoise
    27. « usine de bonneterie Cheviron », notice no IA90000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « maison, puis usine de serrurerie Zeller », notice no IA90000030, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « filature de coton Boigeol-Japy, puis tissage de coton Boigeol Frères et Warnod dit du Brûlé, puis Etablissements Textiles de Giromagny », notice no IA90000011, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « usine de boissellerie Warnod, puis usine de construction automobile Lambert, puis usine de matériel d'équipement industriel Labouille, actuellement usine de traitement de surface des métaux », notice no IA90000031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « filature de coton Ernest Boigeol et Cie dite des Prés-Heyd, puis usine de pièces détachées en matière plastique Maglum, actuellement CTAA », notice no IA90000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « filature et tissage de coton dits du Rioz, de la société Boigeol Frères et Warnod, puis Warnod-Boigeol et Cie, puis des Etablissements textiles de Giromagny, puis usine de bonneterie la Lainière de la Savoureuse », notice no IA90000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Le doyenné de Giromagny et de Rougemont-le-Château
    34. Paroisse protestante luthérienne
    35. L'horloge et les cloches de l'église
    36. Un des rares instruments Verschneider à 3 claviers
    37. 1853 construction d’une 1re chapelle à Giromagny, nomination d’un pasteur. Subsiste encore aujourd’hui un cimetière protestant
    38. Le cimetière protestant de Giromagny et la famille Boigeol par Maurice Helle dans la Vôge no 40, page 29
    39. Histoire d'un lieu : les mines de Giromagny
    40. « Jardin d'agrément de la maison Mazarin », notice no IA90000150, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Fontaine Louis XV
    42. Monument aux Morts 1939-1945 AFN Indochine, Plaque commémorative 1914-1918 Narthex de l'église, Plaque commémorative de la 1re armée sur la façade de la Mairie, Monument commémoratif de la 1re D.F.L. Carré communal, Plaque commémorative, Stèle commémorative, Stèle commémorative 1939-1945, gymnastes, Mémorial des A.C. d'Afrique du Nord, Carré militaire cimetière communal, Carré militaire allemand de la guerre 1870-1871
    43. Le Centre Socioculturel La Haute- Savoureuse
    44. Théâtre des Deux Sapins
    45. Le 24 octobre 1648 étaient signés les traités de Westphalie
    46. Le Territoire de Belfort fait désormais partie de l'association des sites historiques Grimaldi
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