Cornimont (Vosges)
Cornimont (/kÉÊ.ni.mÉÌ/) est une commune de moyenne montagne du nord-est de la France, dans le dĂ©partement des Vosges en rĂ©gion Grand Est. Elle appartient Ă l'unitĂ© urbaine de la Bresse, dont elle est l'une des villes-centres, Ă la communautĂ© de communes des Hautes Vosges et au Massif des Vosges.
Cornimont | |
Vue plongeante depuis la Grand-Roche. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hautes Vosges |
Maire Mandat |
Marie-JosĂšphe Clement 2020-2026 |
Code postal | 88310 |
Code commune | 88116 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Counehet(te)s |
Population municipale |
3 062 hab. (2020 ) |
Densité | 76 hab./km2 |
Population agglomération |
10 547 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 47° 57âČ 50âł nord, 6° 50âČ 23âł est |
Altitude | 510 m Min. 493 m Max. 1 204 m |
Superficie | 40,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | La Bresse (ville-centre) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de la Bresse |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cornimont.fr |
Ses habitants sont appelés les Counehets et les Counehettes .
GĂ©ographie
Localisation
Cornimont se situe Ă 25 km de Remiremont, 20 km de GĂ©rardmer, 35 km de Thann et 12 km du Thillot. Son point culminant est le Grand Ventron, Ă 1 204 m d'altitude, et le point le plus bas est Ă 493 m.
La cité est située dans la vallée de la Moselotte, entre La Bresse et Saulxures-sur-Moselotte, mais le peuplement est dispersé : le hameau de Xoulces occupe une vallée sans issue (vallée du Xoulces), celui de Travexin se situe en direction de Ventron et du Thillot, les adrets ont vu l'implantation de fermes puis de chalets : le Droit de Cornimont, le Droit de Xoulces, Parfongoutte, le Brabant⊠D'amont en aval, la Moselotte traverse les quartiers de Lansauchamp, Cherménil, le Faing, le Daval et les Meix Fraiteux.
La commune est dĂ©limitĂ©e dans toutes les directions par des sommets couverts de rĂ©sineux : la TĂȘte du Canard (927 m) au sud-ouest, la TĂȘte de ZĂ©feu (966 m), la TĂȘte du Saut (974 m) et le PĂ©chin (975 m) au nord-ouest, le Rondfaing (1 066 m) au nord, le Faing Berret (999 m) au nord-est, l'Altenberg (1 197 m), le Hasenlochkopf (1 135 m) et le Rothenkopf (1 137 m) Ă l'est, le Grand Ventron, la TĂȘte de la Vache brĂ»lĂ©e (1 135 m), la TĂȘte du Broche (1 103 m) et le Haut de Tomteux (1 066 m) au sud-est.
C'est l'une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Communes limitrophes
On note que Rochesson est en contact avec Cornimont en un seul point situé sur la borne dite Pierre des Quatre Communes.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselotte, le ruisseau le Ventron, le ruisseau de Xoulces, la goutte de la Grande Basse, la goutte de Parfongoutte, la goutte des Blancs Murgers, la goutte des Grands Clos, la goutte du Grand Ventron, la goutte du Pre Cuna, la goutte le Longfoigneux, le ruisseau de Travexin, le ruisseau la Wassongoutte et le ruisseau Les Echarges[2] - [Carte 1]. Les « gouttes » désignent localement des torrents.
La Moselotte prend sa source sur la commune de La Bresse, Ă 1 280 mĂštres dâaltitude, entre le Hohneck (1 363 mĂštres) et Kastelberg (1 350 mĂštres), Ă proximitĂ© des sources de la Vologne et de la Meurthe et de la CrĂȘte supĂ©rieure des Vosges. Elle se jette dans la Moselle au niveau de la commune de Saint-Ătienne-lĂšs-Remiremont[3].
Le ruisseau le Ventron, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source dans la commune de Ventron et se jette dans la Moselotte sur la commune[4].
- La Moselotte au centre, entre le pont du Daval et Saulcy.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Cornimont.
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Cornimont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Bresse, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[8] et 10 547 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (73,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (74,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (70,4 %), prairies (11,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[14].
Toponymie
Une tradition populaire voudrait que la commune tire son nom d'une corne d'aurochs oubliĂ©e par Charlemagne lors d'une partie de chasse dans les forĂȘts sauvages des Hautes-Vosges qu'il apprĂ©ciait. Parmi les interprĂ©tations plus scientifiques, Albert Dauzat voit dans Cornimont un mont pointu, ayant la forme d'une corne ; quant Ă Ernest NĂšgre, il pense plutĂŽt au mont de Cornicus, nom de personne d'origine latine. En allemand, le village se nommait naguĂšre Hornenberg (Hornen = cor / Berg = Montagne), et en alsacien Hornepari, noms inusitĂ©s depuis longtemps dans les deux langues.
Cournimont (1345) ; Cornemont (1346) ; Cornimont (1433) ; Cornelmont (1519) ; Cournilmont, Cornilmont (1590) ; Cornymont (1594) ; Cornemant (1612) ; Courimont (1656)[15] ; Cornimons (1768) ; Hornenberg (1859 - Dict. des postes)[16].
Histoire
InhabitĂ©e avant le VIIe siĂšcle, la haute vallĂ©e de la Moselotte et ses forĂȘts Ă©taient un terrain de chasse pour les seigneurs mĂ©rovingiens puis carolingiens[17]. Plus tard, la vallĂ©e est empruntĂ©e pour relier les monastĂšres de Remiremont et de Munster. Petit Ă petit, des colonies se fixĂšrent sur ce trajet[17].
Le village date environ du IXe siÚcle[17] au Xe siÚcle. Il dépendait alors de la baronnerie de Faucogney. Cornimont relevait du ban de Vagney et appartenait au bailliage de Remiremont[18] - [16]. Les territoires de Cornimont et de Xoulces sont ensuite détachés du bailliage romarimontain et dépendent de la seigneurie de Fougerolles[17].
Au Moyen Ăge, le village subit une famine en 1315, la peste en 1349 et les frĂ©quentes guerres entre seigneurs tiraillent la seigneurie de Fougerolles entre le duchĂ© de Bourgogne et le duchĂ© de Lorraine, transfĂ©rant rĂ©guliĂšrement Cornimont de l'un Ă l'autre. Au XIVe siĂšcle, le village compte environ 300 habitants rĂ©partis entre le plain de Xoulces, ChermĂ©nil et le Daval. Deux oratoires et une chapelle au Saulcy, nommĂ©e Saint-BarthĂ©lĂ©my aux Bois, sont Ă©rigĂ©s[17].
Son église, annexe de Saulxures-sur-Moselotte, était dédiée à saint Barthélemy[16] - [19].
PremiĂšre mention connue : Cournimont (1345).
Ă la RĂ©volution, Cornimont fut choisi comme chef-lieu de canton de 1790 Ă l'an XI, dans le district de Remiremont. Par arrĂȘtĂ© consulaire du 26 ventĂŽse an XI, le chef-lieu du canton de Cornimont fut transfĂ©rĂ© Ă Saulxures-sur-Moselotte. Par une ordonnance du , la section de Travexin est rattachĂ©e Ă Cornimont[16]. Cette ancienne commune Ă©tait dotĂ©e d'une Ă©glise.
Cornimont, qui connut une forte expansion à la fin du XIXe siÚcle, vit l'implantation de plusieurs usines textiles, à l'initiative de Georges Perrin[20]. Depuis la crise de cette industrie, la population a fortement chuté.
Combats de la Seconde Guerre mondiale
Le , le 2e rĂ©giment de cuirassiers participe Ă la libĂ©ration de Lyon, Ă la prise de Chalon-sur-SaĂŽne puis de Dijon et le d'Is-sur-Tille. Le , Langres est Ă son tour libĂ©rĂ©e aprĂšs un vif combat. Le mĂȘme jour, la jonction est effectuĂ©e prĂšs de ChĂątillon-sur-Seine, au nord-est de Chaumont, avec la 2e DB qui arrive de Paris. Obliquant Ă l'est, la 1re DB s'axe alors vers Colmar. Sa poussĂ©e vers les Vosges enlĂšve Travexin mais ne peut en dĂ©boucher.
AprÚs quarante-cinq jours de marche vers Le Thillot, dont les stations sont Mélisey, Servance, Chùteau-Lambert, Ramonchamp, Cornimont, Travexin, Fresse-sur-Moselle, La Chevestraye, Recolonges et enfin Ronchamp dont la Chapelle Notre-Dame-du-Haut primitive est démolie par l'artillerie allemande. La 1re DB parviendra ainsi à l'orée de l'Alsace le .
Cornimont et ses environs ont Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre de combats acharnĂ©s entre l'armĂ©e allemande et l'armĂ©e française d'Afrique[21]. En effet, l'armĂ©e des Ătats-Unis a lancĂ© une offensive vers Saint-DiĂ© et l'Alsace. Les commandos sont arrivĂ©s le dans la zone de Ferdrupt pour dĂ©gager la vallĂ©e du MĂ©nil, Ă la sortie du Thillot. Le climat de cette rĂ©gion est humide, il pleut sans discontinuer. La ligne de dĂ©fense allemande va depuis les Baranges (au sud de Cornimont) et court vers l'est, devant Travexin et Ventron. Les commandos vont investir la ligne de crĂȘtes qui court au-dessus de 1 000 m, partant de la cote 743 vers le Haut de Tomteux, en passant par le Haut de Grosse Pierre et le BrĂ»leux. L'artillerie allemande (canons automoteurs) tire avec prĂ©cision et les pertes sont lourdes avec des combats contre les troupes aguerries. Le bilan de neuf jours de combats est lourd[22] :
- 92 tués dont 19 officiers,
- 370 blessés.
Les commandos sont relevés. Du au [23], le 7e régiment de chasseurs d'Afrique va combattre avec ses blindés dans la boue, sous la neige et le froid. Les blindés (chasseurs de chars) sont affrontés à l'artillerie allemande. Les camions de ravitaillement seront mis à contribution pour fournir vivres et carburant.
Les troupes partiront Ă l'assaut des cols des Vosges Ă partir du .
La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[24].
Politique et administration
Finances locales 2015
Comptes 2015 de la commune[25]
- Total des produits de fonctionnement : 3 830 000 âŹ, soit 1 082 ⏠par habitant ;
- Total des charges de fonctionnement : 3 039 000 âŹ, soit 859 ⏠par habitant ;
- Total des ressources dâinvestissement : 1 275 000 âŹ, soit 360 ⏠par habitant ;
- Total des emplois dâinvestissement : 1 631 000 âŹ, soit 461 ⏠par habitant ;
- Endettement : 168 000 âŹ, soit 47 ⏠par habitant[26].
Fiscalité
- Taux dâimposition taxe dâhabitation : 21,54 % ;
- Taxe fonciÚre sur propriétés bùties : 15,53 % ;
- Taxe fonciÚre sur propriétés non bùties : 43,23 % ;
- Taxe additionnelle à la taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 38,75 % ;
- Cotisation fonciĂšre des entreprises : 21,85 %.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[29].
En 2020, la commune comptait 3 062 habitants[Note 2], en diminution de 8,08 % par rapport Ă 2014 (Vosges : â2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- CollÚge Charlemagne, rebaptisé Hubert-Curien le .
Ăconomie
- L'industrie textile :
Comme l'ont relevé les ethnologues et historiens, et notamment Pierre Durupt, l'industrie textile a eu une forte influence sociale et culturelle sur la vie des vallées vosgiennes et notamment à Cornimont[32] - [33].
- L'entreprise industrielle de menuiseries PVC Les Zelles siÚgeant à La Bresse dispose d'une entité à Cornimont.
- L'hĂŽpital[34] :
- la construction de l'hospice-hÎpital de Cornimont a été décidée par délibération du conseil municipal en date du , sur un terrain acheté par la municipalité en 1898. Un décret ministériel du officialise la création de l'établissement, qui reçoit dÚs 1906 les malades, vieillards et infirmes de Cornimont et quelques indigents de Ventron ;
- en 1907, la commune cÚde à l'hospice sa propriété de Cherménil, grosse ferme acquise vers 1900 pour accueillir les mendiants ;
- en 1930, les sĆurs de la congrĂ©gation du Saint-Esprit de Rouceux prennent en charge la gestion de l'Ă©tablissement, qui se voit augmentĂ© d'une maternitĂ© en 1950 ;
- en 2007, une maison de retraite est adjointe Ă l'hĂŽpital.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-BarthĂ©lĂ©my (annexe de Saulxures-sur-Moselotte), construite en 1864 et consacrĂ©e le :
- son clocher de plus de 60 mĂštres abrite quatre cloches et un bourdon. La chanterelle Anna Albertine (400 kg) donne le « la » et la petite cloche Marie-Louise EugĂ©nie (68 kg) donne le « fa », la cloche majeure, Maire-Clarisse Caroline (950 kg) donne le « mi », la grosse cloche Ălisabeth Jeanne (1 300 kg) donne le « rĂ© ». Ălisabeth Jeanne, abĂźmĂ©e par les Ă©clats d'obus en octobre 1944, a Ă©tĂ© descendue, refondue dans des ateliers spĂ©ciaux et remise en place en 1959 au cours d'une cĂ©rĂ©monie de baptĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă travers le village, toute enrubannĂ©e[35]. Une convention a Ă©tĂ© conclue en juin 2015 entre la Fondation du patrimoine, la paroisse et la commune pour lancer une souscription publique pour la recherche de financement de la restauration de deux cloches.
- l'orgue, de Jacquot-Jeanpierre, a Ă©tĂ© reçu le par Romary Grosjean, organiste de la cathĂ©drale de Saint-DiĂ© et par Liehrmann, organiste Ă Raon-l'Ătape[36]. il a Ă©tĂ© reconstruit par Curt Schwenkedel[37] - [38] - [39] - [40].
- l'église paroissiale abrite par ailleurs une statue de Vierge à l'Enfant connue sous le nom de « Madone de Cornimont »[41], datée de 1711 sur son socle, dernier maillon d'une lignée de statues issues du génie d'un des plus grands sculpteurs du XVIIe siÚcle, l'Italien Le Bernin.
- les vitraux des seize baies de l'église ont été réalisés par Les Ateliers Loire entre 1947 et 1956[42]
- Ă©glise du SacrĂ©-CĆur, Ă Travexin, aujourd'hui « chapelle de Travexin » et son orgue[43] - [44].
Autres sites
- Monument Notre-Dame-de-la-Paix : Ă©rigĂ© en 1952 au lieudit la Grand-Roche, Ă la suite d'un vĆu du chanoine Bihr, curĂ© de la ville en 1940, qui souhaitait que le bourg ne soit pas dĂ©truit par l'occupant. Le monument reprĂ©sente la Vierge Ă©tendant ses mains en direction de la vallĂ©e[45] - [46].
- Monument aux morts[47] - [48].
- Scierie hydraulique domaniale Ă cadre du Mur-des-Granges[49] - [50].
- Musée des Mille et une Racines[51] - [52].
- Exposition de sculptures sur bois.
- Terminus (provisoire) de la Voie verte, piste de loisirs utilisant le tracé de l'ancienne voie ferrée.
- Place Jean-Joseph-PetitgenĂȘt, inaugurĂ©e le [53].
- Ăglise, rue de la 3e D.I.A.
- Monument aux morts, place de la PranziĂšre.
- Monument aux morts, face maquis et déportation, guerre 1939-1945[54].
- Monument Ă©difiĂ© en mĂ©moire de Jean-Joseph PetitgenĂȘt.
- Une plaque du monument Jean-Joseph PetitgenĂȘt.
- Chapelle de Travexin.
- Statues du site de la chapelle de Travexin.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Joseph PetitgenĂȘt (1756-1847), professeur d'hydrographie Ă Dunkerque.
- Joseph Lemaire, docteur en médecine[55].
- Edmond Didier-Laurent, moine bénédictin, historien[56].
- Albert Littolff (1911-1943), capitaine pilote de chasse.
- Yvan Littolff (1915-1991), pilote d'essais.
- Georges Gaillemin (1919-1958), député.
- Gilles Curien (1922-2017), ambassadeur de France.
- Hubert Curien (1924-2005), scientifique et ministre.
- Chantal Favre-Bismuth (1932-), professeur de médecine à Paris[57].
- Christophe Mengin (1968-), coureur cycliste.
HĂ©raldique et traditions
Blasonnement :
TaillĂ© de gueules Ă un cor d'or, et d'azur, Ă un mont de sinople surmontĂ© d'une comĂšte d'argent, au village de mĂȘme Ă la toiture de gueules.
Commentaires : Le cor est celui que Charlemagne aurait perdu lors d'une de ses chasses, et qui Ă©tait conservĂ© Ă la mairie avant la derniĂšre guerre. Lâautre partie du blason est une reprĂ©sentation naĂŻve de la commune. |
Quelques indications sur l'origine de la corne de Cornimont, issues des notes d'Alphonse Didier (1862-1944)[58] :
- La tradition orale affirme que cette corne était garnie d'argent à son embouchure et à son pavillon encore au milieu du XIXe siÚcle. Un vandale l'aurait dégradée pour s'emparer de sa garniture. Depuis l'an 1860, des jeunes gens l'ayant demandée au secrétaire de mairie pour faire un charivari à un veuf, en se l'arrachant des mains, lui en enlevÚrent une longueur de prÚs de dix centimÚtres.
- Pendant longtemps, avant que la communautĂ© puisse disposer d'une cloche, la corne servait de cor d'appel pour les assemblĂ©es du plaid. Du haut d'un pic de rocher, nommĂ© Roche du Counou, depuis la grande rue dominant la Moselotte Ă un point oĂč elle se prĂ©cipitait autrefois dans des gouffres affreux Ă une quarantaine de mĂštres du pont du Daval, sur la rive droite, le Counou (corneur) convoquait les habitants des groupes Ă©pars de ChermĂ©nil, Xoulces, Champs Ă Nabord et du Daval.
Pour approfondir
Bibliographie
- Archives communales de Cornimont (1578-1959).
- Les villes et villages des Vosges : Cornimont. Extraits les plus intéressants se rapportant à Cornimont empruntés à l'Abbé Didier Laurent par Alphonse Didier.
- Association dâĂtude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Ăditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 649 PrĂ©sentation de lâorgue de salon de Curt Schwenkedel Ă Cornimont
- Patrick de Gmeline, Commandos d'Afrique : De l'ßle d'Elbe au Danube, Paris, Presses de la Cité, coll. « Troupes de choc », , 336 p., poche (ISBN 2-258-00685-6).
- La Madone de Cornimont. Interrogations autour de l'histoire mouvementĂ©e d'une Ćuvre d'art.
- Le Pays Lorrain, Au sommaire du numéro 1- mars 2010, par François Colin, La Madone de Cornimont. La modeste église de Cornimont abrite une remarquable statue de la Vierge trois fois centenaire.
- Les villes et villages des Vosges : Cornimont.
Articles connexes
Liens externes
- Mairie de Cornimont, « Site officiel de la commune »
- Nicole Botton et StĂ©phanie Tihay, « CĂ©lĂ©brations du tricentenaire de la Madone de Cornimont », Cornimont Infos, no 35,â , p. 15 (lire en ligne)
- « Cartes postales anciennes de Cornimont », sur vosgescpa.fr
- Bureau d'information touristique de Cornimont, « Site de l'office du tourisme »
- « Journal de marche du 7e régiment de chasseurs d'Afrique », sur chars-francais.net (version du 14 juillet 2014 sur Internet Archive) (consulté le )
- INSEE, « Cornimont : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- IGN, « Cornimont sur le site de l'Institut géographique national », sur IGN (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du MinistÚre français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographie de Georges Louis Arlaud, Jean-Yves Henry, MinistÚre de la Culture (France), MédiathÚque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement, de l'AmĂ©nagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
- Collection de documents inédits dans l'histoire économique de la Révolution française, publiés par les soins du ministre de l'instruction civique : Cornimont (pages 169 à 172).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Cornimont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024.
- « Fiche communale de Cornimont », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « la Moselotte »
- Sandre, « le ruisseau le Ventron »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Bresse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean-Baptiste Nolet, « Le Bleu est Lorraine, le Jaune France / Division du DuchĂ© de Lorraine et des 3 ĂvĂ©chĂ©s selon le TraitĂ© de Risvick », 1697, voir Courimont sur la carte de Nolin, sur gallica.bnf.fr.
- Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, (lire sur Wikisource), p. 110.
- Madeleine Humbertclaude, Cornimont Ventron dâhier Ă aujourdâhui, GĂ©rard Louis Ă©diteur, (ISBN 978-2-907016-45-2).
- Archives départementales des Vosges, Répertoire numérique détaillé de la sous-série E dpt 118. Archives communales de Cornimont (1578-1959)
- Histoire de Cornimont et des Counehais.
- Histoire de la société des "Fils de Victor Perrin.
- de Gmeline 1980, p. 203-227.
- de Gmeline 1980, p. 227.
- Combats de Travexin - Positions et mouvements des 20-21-22 novembre 1944.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- Les Comptes de la commune de Cornimont « Copie archivée » (version du 19 avril 2019 sur Internet Archive).
- La dette de Cornimont (88310) en 2015.
- NoĂ«l Grandemange, Cornimont: Au⊠Fil⊠Du⊠TempsâŠ,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Les gens du textile dans les Hautes-Vosges aux XIXe et XXe siĂšcles.
- ConfĂ©rence, donnĂ©e par Yohann Lemare, professeur dâhistoire, sur le thĂšme de lâindustrie textile.
- Archives départementales.
- Soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration et refonte de deux cloches de l'église Saint-Barthélémy.
- Romary Grosjean, organiste
- Association dâĂtude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Ăditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 207 Ă 211.
- Présentation des facteurs d'orgues Georges et de son fils Curt Schwenkedel
- Les Orgues des régions de France : Lorraine : Cornimont, église Saint-Barthélémy : Orgue Jaquot-Jeanpierre (1871) - Jacquot-Lavergne (1946) - Schwenkedel (1960).
- Orgue de Jaquot-Leanpierre de l'Ă©glise du SacrĂ© CĆur de Cornimont.
- La Madone de Cornimont (Massif des Vosges).
- Les Ateliers Loire, Références : Inventaire complet des vitraux de Gabriel Loire par pays, France (Vosges) : Cornimont église paroissiale].
- Association dâĂtude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Ăditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 212 Ă 213.
- Les Orgues des rĂ©gions de France : Lorraine : Cornimont, Ă©glise du SacrĂ©-CĆur. Cornimont : Orgue VoegtlĂ© (1925).
- La statue de Notre-Dame de la Paix Ă Cornimont.
- Statue Notre-Dame de la Paix.
- Monument aux morts.
- Monument aux morts devant la mairie.
- Scierie hydraulique domaniale Ă cadre du Mur-des-Granges.
- « scierie hydraulique domaniale Ă cadre du Mur-des-Granges (dĂ©truite), enquĂȘte thĂ©matique rĂ©gionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) ; patrimoine industriel », notice no IA88001813, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- Bernard et Michel Maurice, Mille et une racines, Cornimont, , 65 p..
- site de l'Association du Musée des Mille & Une Racines.
- Dictionnaire des Vosgiens cĂ©lĂšbres : Jean Joseph PetitgenĂȘt, Annuaire administratif et statistique des Vosges 1848 / Charles Charton.
- 11 personnes, nées à Cornimont, sont mortes en déportation
- « Biographie de Joseph Lemaire », sur Ăcrivosges (consultĂ© le ).
- « Biographie de Edmond Didier-Laurent », sur Ăcrivosges (consultĂ© le ).
- Chantal Favre-Bismuth, sur Woh's Who in France.
- Histoire de Cornimont.