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Remiremont

Remiremont [ʁəmiʁmɔ̃] , en vosgien de la montagne [rmirmo], en allemand RĂŒmersberg, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Vosges en rĂ©gion Grand Est. SituĂ©e sur le piĂ©mont vosgien Ă  400 m d'altitude, elle marque l'entrĂ©e dans la moyenne montagne (Massif des Vosges).

Remiremont
Remiremont
De haut en bas et de gauche Ă  droite: statue du Volontaire de 1792; Ă©glise Notre-Dame; panorama de Remiremont depuis le Saint-Mont.
Blason de Remiremont
Blason
Remiremont
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales
Maire
Mandat
Jean-BenoĂźt Tisserand
2020-2026
Code postal 88200
Code commune 88383
DĂ©mographie
Gentilé Romarimontains[1]
Population
municipale
7 711 hab. (2020 en diminution de 0,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 428 hab./km2
Population
agglomération
21 367 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 03″ nord, 6° 35â€Č 26″ est
Altitude 400 m
Min. 379 m
Max. 766 m
Superficie 18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Remiremont
(ville-centre)
Aire d'attraction Remiremont
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Remiremont
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Remiremont
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Remiremont
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Remiremont
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Remiremont
Liens
Site web remiremont.fr

    Elle est la ville-centre d'une agglomĂ©ration de plus de 31 000 habitants comprenant 12 communes ce qui en fait la troisiĂšme agglomĂ©ration urbaine du dĂ©partement aprĂšs Épinal et Saint-DiĂ©-des-Vosges. De par sa situation, Remiremont reprĂ©sente Ă©galement le deuxiĂšme plus gros centre administratif du dĂ©partement, juste derriĂšre Épinal. La ville se situe Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud du Sillon lorrain, un long axe urbanisĂ© traversant le centre-est de la rĂ©gion du nord au sud. Le sillon lorrain et la plaine d'Alsace appartiennent Ă  la partie française d'une plus vaste zone Ă©conomiquement forte appelĂ©e l'Europe rhĂ©nane.

    Remiremont est officiellement surnommĂ©e « La belle des Vosges » grĂące Ă  son histoire et son architecture hĂ©ritĂ©e de sa riche et puissante abbaye, ayant Ă©tĂ© pendant des siĂšcles une principautĂ© ecclĂ©siastique du Saint-Empire romain germanique oĂč la ville se nommait RĂŒmersberg (allemand)[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Remiremont est situĂ©e au confluent de la Moselle et de la Moselotte[3] et sur un axe important reliant l'Alsace et la Lorraine (RN66). Elle est situĂ©e Ă  27 km d'Épinal, 30 km de GĂ©rardmer, 61 km de Thann, 32 km de Luxeuil-les-Bains Ă  109 km de l'aĂ©roport international de BĂąle-Mulhouse-Fribourg et Ă  137 km de l'AĂ©roport de Strasbourg-Entzheim.

    Remiremont est situĂ©e Ă  environ 100 km Ă  vol d'oiseau de Strasbourg, la capitale rĂ©gionale du Grand Est.

    L'aire urbaine de Remiremont compte prĂšs de 32 000 habitants et englobe les communes pĂ©riphĂ©riques de Saint-Nabord, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, Dommartin-lĂšs-Remiremont, Vecoux, Éloyes, Saint-AmĂ©, Girmont-val-d'ajol, Bellefontaine, Cleurie, Rupt-sur-Moselle, Le Syndicat et Vagney. ce qui en fait la troisiĂšme agglomĂ©ration du dĂ©partement. Seule ville disposant des infrastructures administratives d'une grande partie des Vosges du sud et disposant de nombreuses activitĂ©s tertiaires, son aire d'influence va donc bien au-delĂ  de son aire urbaine et s'Ă©tend Ă  une grande partie des Hautes-Vosges. Regroupant ainsi un bassin de plus de 90 000 habitants, faisant de Remiremont le deuxiĂšme centre administratif du dĂ©partement juste derriĂšre Epinal[4].

    C'est l'une des villes situées aux portes du parc naturel régional des ballons des Vosges[5] - [6] ainsi que des Moyennes puis Hautes-Vosges.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Saint-Nabord au nord-ouest, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont au nord Ă  l’est ainsi que Le Val-d’Ajol au sud-ouest par le col du Peutet (645 m). MalgrĂ© les apparences, Dommartin-les-Remiremont n’est pas limitrophe de Remiremont.

    GĂ©ologie et relief

    La ville offre un joli panorama sur les Hautes-Vosges et les vallĂ©es environnantes, notamment l'embouchure de la vallĂ©e de la Haute Moselle. À l'est Ă  un peu plus de km Ă  vol d'oiseau domine le Fossard surplombant Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont Ă  812 m d'altitude reconnaissable Ă  son antenne-relais, il domine l'agglomĂ©ration de Remiremont et ses environs. Juste au pied du Fossard entre les communes de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et Saint-AmĂ© se trouve le cĂ©lĂšbre Saint-Mont culminant Ă  672 m.

    Dans le territoire mĂȘme de Remiremont se trouve l'unique vallĂ©e du Fouchot et son massif, dans lequel se trouvent le Parmont (593 m), derriĂšre lui la TĂȘte des Ânes (633 m) puis le Bambois de Remiremont Ă  685 m et en direction de la vallĂ©e de la Haute Moselle, le Haut de Corroy (715 m) et sa cĂ©lĂšbre Roche Tocquaine, puis en continuant, moins connu, se trouve le Haut du Sapenois qui est le point culminant de la commune avec 766 m d'altitude[7] - [8].

    Géologiquement, la ville est construite dans un environnement assez varié, constitué d'alluvions récentes, mais aussi de roches magmatiques (granites, microgranites
) et de roches métamorphiques au faciÚs granulite, ainsi que de roches sédimentaires notamment du Trias, avec des roches déposées précisément au Buntsandstein moyen, vers le sud de Remiremont (conglomérats, grÚs relativement grossiers, et paléosols).

    Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmÚtre du massif des Vosges[9].

    SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : GĂ©ologie : Carte gĂ©ologique ; Coupes gĂ©ologiques et techniques

    Voies de communication et transports

    TGV en gare de Remiremont.

    Voies routiĂšres et voies vertes

    Remiremont est située au carrefour des routes nationales 66 (E512), 57 (E23) et départementale 417 (ancienne route nationale 417).

    La vallée de la Moselle devient la vallée de la Haute Moselle et communique au-delà du col de Bussang avec la vallée de la Thur par la RN 66.

    La Voie Bleue, Moselle-SaĂŽne Ă  vĂ©lo, LorvĂ©lo de Remiremont Ă  Épinal[10].

    Voies ferroviaires

    La ville est bien desservie par la voie ferroviaire notamment avec deux allers-retours quotidiens Ă  Paris en TGV depuis la gare de Remiremont[11].

    Aéroports à proximité
    Nom Destinations Distance
    AĂ©roport de BĂąle-Mulhouse-Fribourg[12]France
    Europe
    Afrique
    109 km
    AĂ©roport d'Épinal-Mirecourt[13]France
    Europe
    71 km

    Transports aériens

    En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

    Hydrographie et eaux souterraines

    La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour sa partie sud-ouest dans le bassin versant de la SaÎne au sein du bassin RhÎne-Méditerranée-Corse[14]. Elle est drainée par la Moselle, l'Augronne, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau du Fouchot et le ruisseau le Moulin[15] - [Carte 1].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomùtres, dont 315 kilomùtres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[16].

    L'Augronne, d'une longueur totale de 28,6 km, prend sa source Ă  l'Ă©tang du Renard au sud-ouest de la commune et se jette dans la Semouse Ă  Saint-Loup-sur-Semouse, aprĂšs avoir traversĂ© neuf communes[17].

    La rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et se jette dans l'AviĂšre Ă  Chaumousey, alimentant le rĂ©servoir de Bouzey, aprĂšs avoir traversĂ© douze communes[18].

    Le plan d’eau de Remiremont, d'un peu plus de neuf hectares et crĂ©Ă© en 1988, accueille les touristes en quĂȘte de verdure et de loisirs. Outre l'observation des oiseaux et la pĂȘche, de nombreuses activitĂ©s sont proposĂ©es autour du plan d'eau : plongĂ©e, canoĂ«-kayak, baignade (surveillĂ©e pendant les mois d'Ă©tĂ©), pĂ©tanque et planche Ă  voile. C'est aussi le point de dĂ©part d'une voie verte menant Ă  Cornimont et Ă  Bussang.

    Le pont le Prieur, enjambant la Moselle, relie les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lùs-Remiremont[19] - [20] - [21] - [22].

    La commune est limitrophe du parc naturel régional des Ballons des Vosges et est traversée par le GR 7 et de nombreux chemins de randonnées.

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Remiremont[Note 1].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Remiremont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Remiremont, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[26] et 21 367 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[27] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[29] - [30].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (70,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (71,1 %), zones urbanisĂ©es (16,6 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Montis Romarici (640), Romerici montem (870), Remeremont & Remerimont (1246), Remeiremont & Remelimont (1290), Romarimont (1336), RĂŒmersberg (1339), Rimelsperg (1404), Remyremont (1505), Mont Rolland (1538), Remiremonde (1644), Remiremont (1711), Libremont (an II).

    Remiremont est un hagiotoponyme caché. D'un nom de personne Romaric(us) et montem[33], le « mont de Romaric » (saint Romaric).

    Histoire

    Origine

    Saint Romaric portant le monastÚre qu'il a fondé (détail).

    Le nom de la ville de Remiremont dĂ©rive par dĂ©calque du nom de l'institution abbatiale prestigieuse, qui s'y installe initialement entre la fin du VIIIe siĂšcle et le IXe siĂšcle, cette derniĂšre avait Ă©tĂ© fondĂ©e aux temps mĂ©rovingiens sur l'actuel Saint-Mont, qui se nommait autrefois en latin ecclĂ©siastique Sancti Romarici mons, abrĂ©gĂ© en Romarici mons, le « mont de (saint) Romaric ». Romaric Ă©tait selon la lĂ©gende hagiographique un noble leude de la cour d’Austrasie Ă  Metz, qui abandonna les affaires de cour pour la vie monastique, sous l’influence d’AmĂ© de Remiremont, moine prĂ©dicateur disciple de saint Colomban[34]. Ils fondĂšrent vers 620 deux monastĂšres sur le mont Habendum (Pays d'Havend) que possĂ©dait Romaric[35] - [36], l’un d’hommes, et l’autre au sommet de femmes. Saint Romaric vĂ©cut pendant trente ans dans cette abbaye du Saint-Mont[37], jusqu’à sa mort en 653[38].

    L'institution mixte de Romaric est progressivement démantelée et transférée au pied du Saint-Mont, puis sur l'autre rive pour favoriser le peuplement et améliorer le contrÎle de la communauté religieuse, sous l'égide des derniers maßtres du palais pépinides à l'origine de la dynastie carolingienne, ceci provoque à long terme le développement de Remiremont[39].

    L'abbaye suit une rĂšgle approuvĂ©e par Louis le DĂ©bonnaire et publiĂ©e en 816 au 4e concile d’Aix-la-Chapelle.

    La refondation carolingienne est aussi transformĂ©e de maniĂšre prĂ©fĂ©rentielle en communautĂ© de chanoinesses, sĂ©culiĂšre et souveraine, le chapitre de Remiremont dirigĂ© par une abbesse hĂ©ritiĂšre spirituelle des filles de Romaric, l'institution fĂ©minine dĂ©nommĂ©e abbaye de Remiremont est dĂ©sormais rĂ©servĂ©e aux jeunes filles de la haute noblesse d'Empire. Jusqu'Ă  une cinquantaine de nobles dames pouvaient y vivre avec de riches prĂ©bendes car l’abbaye Ă©rigĂ©e par les carolingiens au rang de principautĂ© ecclĂ©siastique incluant forĂȘt et pĂąturages avait de nombreuses possessions et l’abbesse souveraine avait rang de princesse du Saint-Empire romain germanique lors des cĂ©rĂ©monies royales ou impĂ©riales[40].

    DÚs le XIIe siÚcle, les ducs de Lorraine, avoués de l'abbaye d'Empire, commencent à grignoter des parties cruciales de pouvoir princier aux abbesses et aux chanoinesses, en accaparant des biens et des droits stratégiques. L'administration ducale s'interpose souvent en façonnant des alliances politiques avec les populations montagnardes, justifiant a posteriori leurs interventions constantes et en s'immisçant dans l'administration de territoires limitrophes, parfois annexés promptement.

    Au XVe siĂšcle, l'État lorrain Ă©tablit de facto une suzerainetĂ© de ses dirigeants sur les territoires de l'abbaye et du chapitre, les ducs prenant le titre symbolique de comtes de Remiremont.

    L'abbaye d'Empire, encore auréolée de prestige, est ravalée au rang d'une simple seigneurie ecclésiastique, jouissant de biens fonciers encore considérables et gardant un simulacre d'indépendance par sa petite administration relictuelle, placée sous surveillance ducale.

    Michel de Montaigne, qui s'arrĂȘta Ă  Remiremont en 1580, lors de son voyage en Italie et en Allemagne, relate dans son journal de voyage[41] que l'abbesse et les chanoinesses lui firent le plus aimable accueil et lui firent envoyer des artichauts, des perdrix et un baril de vin pour restaurer sa petite Ă©quipĂ©e.

    Il faut attendre le dernier quart du XVIe siÚcle pour que l'administration étatique de Lorraine accapare les derniers droits de contrÎle des chanoinesses et abbesses, en l'occurrence sur les bois dits "répandise" et les chaumes. La cartographie orchestrée par le président de la chambre des comptes Thierry Alix en fait foi entre 1576 et 1578[42].

    La guerre de Trente Ans

    Teston Ă  l'effigie du duc Charles IV frappĂ© Ă  Remiremont en 1638 (diamĂštre 29 mm).

    Pendant la guerre de Trente Ans, l'abbesse Catherine de Lorraine[43], fille du duc Charles III de Lorraine, fit preuve d'initiative et de courage. En juillet 1638, lors du siÚge de Remiremont par les Français commandés par Turenne, elle entraßne ses chanoinesses et la population de Remiremont à la résistance et en quelques heures les trois brÚches ouvertes par les canons français dans les murs de la ville se trouvent réparées.

    Auguste Digot dans son Histoire de la Lorraine en fait le rĂ©cit[44] : 
 le sieur de la Jonchette, gouverneur d'Épinal, avait engagĂ© le vicomte (Turenne) Ă  se diriger sur Remiremont, pour y rĂ©tablir l'autoritĂ© du roi. Il disait que la ville ne pouvait tenir plus d'une demi-journĂ©e
 Turenne chargea La Jonchette d'attaquer Remiremont, et le siĂšge commença le 2 juillet. Il n'y avait que trente soldats dans la place, mais les bourgeois avaient pris les armes, avec la rĂ©solution de se bien dĂ©fendre. Le 3,le marquis de Ville parvint Ă  s'Ă©chapper et gagna les montagnes, oĂč il tĂącha de rassembler du monde pour secourir les assiĂ©gĂ©s. La Jonchette ordonna deux assauts, fut repoussĂ© avec pertes et dressa une batterie, qui ouvrit, en peu d'heures, une brĂšche large de vingt pas. Comme les soldats et les bourgeois n'Ă©taient pas en Ă©tat de garder les murailles et d'exĂ©cuter les ouvrages indispensables pour empĂȘcher l'ennemi de pĂ©nĂ©trer dans les rues, le commandant lorrain mit les femmes en rĂ©quisition ; elles refusĂšrent de sortir de chez elles ; mais la princesse Catherine, qui se trouvait heureusement dans la ville, accourut, avec les chanoinesses, et donna l'exemple de l'obĂ©issance et du travail. À ce spectacle, chacun, voulut mettre la main Ă  l'Ɠuvre, et le dĂ©gĂąt fut promptement rĂ©parĂ©. Le 5 juillet, une compagnie de cavalerie lorraine, venant de la Franche-ComtĂ©, rĂ©ussit Ă  se jeter dans Remiremont ; le marquis de Ville y fit entrer cent cinquante hommes d'infanterie, et les Français, rebutĂ©s par l'opiniĂątre rĂ©sistance des assiĂ©gĂ©s, dĂ©campĂšrent, le 8, aprĂšs avoir perdu plus de 700 hommes : tuĂ©s, blessĂ©s ou prisonniers.

    Jacques de HuvĂ©[45], capitaine chĂątelain de la ville et du comtĂ© de Fontenoy-le-ChĂąteau, Ă  la tĂȘte des sujets de sa capitainerie, participa glorieusement Ă  la levĂ©e du siĂšge[46].

    De la Révolution française à la Libération

    Alexandre-Hyacinthe Dunouy, Les citoyens de Remiremont conduisant les voitures de fourrage à l'armée du Rhin, (musée de la Révolution française).

    À la RĂ©volution française : dĂšs juillet 1789, la derniĂšre abbesse, Louise-AdĂ©laĂŻde de Bourbon-CondĂ©, princesse du sang, rejoignit son pĂšre et Ă©migra, comme certaines des chanoinesses. D'autres choisirent de retourner dans leur famille. Le 7 dĂ©cembre 1790, l'Ă©glise abbatiale fut fermĂ©e aprĂšs onze siĂšcles d'existence.

    Pendant quelques années, la ville fut débaptisée et s'appela Libre-Mont. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Vers 1801 des Juifs s'installÚrent à Remiremont[47]. Ils venaient des pays de l'Est et d'Alsace ; leur nombre ne cessa de s'accroßtre jusqu'en 1881. Ils exerçaient les métiers de fabricant de tissu, boucher, marchand de bétail, de chiffons.

    La synagogue construite dans un style orientaliste a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1873[48], et l'annĂ©e suivante la communautĂ© de Remiremont devient le siĂšge d'un rabbinat alors qu'elle dĂ©pendait prĂ©cĂ©demment du rabbin d'Épinal. La prĂ©sence d'un important cimetiĂšre israĂ©lite atteste l'importance de la communautĂ© juive pendant plus d'un siĂšcle.

    Vue de Remiremont en 1826.

    AprÚs la guerre franco-allemande de 1870, un fort fut érigé au-dessus de la ville, le fort du Parmont. Il est ouvert en 1876 aprÚs deux ans de travaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, il tombe aux mains de l'armée allemande le . AprÚs cette guerre, il sera utilisé jusqu'en 1960 par l'armée américaine comme dépÎt de munition. Laissé à l'abandon, il est restauré depuis 2005 par des bénévoles.

    L'Aviso Remiremont était un bùtiment de la marine nationale française, il a sillonné les mers de 1920 à 1936, puis a servi pour l'entraßnement des jeunes recrues. Il était sorti des Forges et chantiers de la Gironde.

    Quarante-et-un juifs romarimontains périrent lors de la Shoah, et 24 personnes nées à Remiremont sont mortes en déportation[49].

    À la LibĂ©ration, seulement une demi-douzaine de familles rescapĂ©es de la Solution finale reviennent Ă  Remiremont. De ce fait la synagogue est vendue Ă  un particulier et dĂ©truite. Ses seuls vestiges visibles se trouvent actuellement Ă  la synagogue-musĂ©e de BruyĂšres et les bancs des fidĂšles servent dans l'oratoire de la synagogue d'Épinal.

    La ville fut libĂ©rĂ©e le 23 septembre 1944[50]. Les troupes amĂ©ricaines sont arrivĂ©es ce jour-lĂ  par la route qui s'appelle aujourd'hui rue des États-Unis.

    Politique et administration

    Organisation territoriale

    Remiremont fut chef-lieu d'un arrondissement rattachĂ© Ă  l'arrondissement d'Épinal le 10 septembre 1926. La ville est dĂ©sormais chef-lieu de canton.

    Le canton de Remiremont est composĂ© des communes de Cleurie, Éloyes, JarmĂ©nil, Pouxeux, Raon-aux-Bois, Remiremont, Saint-AmĂ©, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et Saint-Nabord. Ces neuf communes totalisent 33 045 habitants.

    Intercommunalité

    Remiremont fait partie de la communautĂ© de communes de la Porte des Vosges MĂ©ridionales qui regroupe, depuis le , dix communes, soit une population de 29 357 habitants en 2018.

    Tendances politiques et résultats

    Avec 67,62% des voix au 2d tour de l'élection présidentielle à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive à la premiÚre place. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,38% des voix.

    À l'issue du 1er tour Ă  Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche!) Ă©tait Ă©galement arrivĂ© Ă  la premiĂšre place (24,8% des suffrages) dans la commune de Remiremont.

    On observe un vote blanc Ă  hauteur de 5,18% chez les votants[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avril 1945 1963
    (démission)
    Jean-Marie Grenier (1906-1964) MRP Banquier
    SĂ©nateur des Vosges (1946 → 1952)
    DĂ©putĂ© de la 3e circonscription des Vosges (1958 → 1962)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Remiremont (1951 → 1963)
    1963 mars 1965 Georges Antuszewicz (1903-1998) Industriel textile
    mars 1965 mars 1971 Pierre Bucher Pharmacien
    mars 1971 mars 1983 Gilbert Zaug (1927-2014) RPR Inspecteur général des impÎts
    mars 1983 mars 2001 Christian Poncelet (1928-2020) RPR SĂ©nateur des Vosges (1977 → 2014)
    PrĂ©sident du SĂ©nat (1998 → 2008)
    Conseiller rĂ©gional de Lorraine (1977 → 1992)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Remiremont (1963 → 2015)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Vosges (1976 → 2015)
    mars 2001 mars 2014 Jean-Paul Didier (1948- ) UMP-DVD Directeur d'agence bancaire
    PrĂ©sident de la CC de la Porte des Hautes-Vosges (? → 2014)
    mars 2014 septembre 2016
    (démission)
    Bernard Godfroy (1950- ) SE Ingénieur territorial, directeur des services techniques de Remiremont
    PrĂ©sident de la CC de la Porte des Hautes-Vosges (2014 → 2016)
    novembre 2016 octobre 2020 Jean Hingray UDI-LC[52] Ancien doctorant en science de gestion 3e vice-prĂ©sident de la CC de la Porte des Vosges MĂ©ridionales (2017 → )
    octobre 2020 En cours Jean-Benoßt Tisserand (°1980) DVD Professeur d'histoire-géographie au lycée Jeanne-d'Arc. Ancien adjoint aux affaires scolaires de Jean Hingray. DeuxiÚme Vice Président, Délégué au cadre de vie, mobilité et politique de la ville et du logement de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales

    Budget et fiscalité

    Données 2021

    Chiffres clés En milliers d'euros En euros par habitant
    Total des produits de fonctionnement = A 13 419 1 679
    Total des charges de fonctionnement = B 12 101 1 514
    RĂ©sultat comptable = A - B = R 1 317 165
    Total des ressources d'investissement = C 4 759 596
    Total des emplois d'investissement = D 4 801 601
    Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement = E 42 5
    CapacitĂ© d'autofinancement = CAF 1 775 222
    Fonds de roulement 3 796 475
    Endettement En milliers d'euros € par habitant
    Encours de la dette au 31/12/N 9 935 1 243
    AnnuitĂ© de la dette 1 675 210

    Sources : Les comptes de la commune

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2019 : MĂ©diane en 2019 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 19 200 €[53].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[55].

    En 2020, la commune comptait 7 711 habitants[Note 4], en diminution de 0,73 % par rapport Ă  2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    3 4013 2503 7193 9494 6865 0555 0995 4305 164
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    5 6686 0746 5107 8668 1268 7569 37410 47910 322
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    10 54810 9919 6059 6299 75410 46210 3199 7999 350
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    9 31210 5529 9859 0688 5388 1828 1047 7667 714
    2020 - - - - - - - -
    7 711--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le Carnaval vĂ©nitien de Remiremont : il se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e durant le dernier week-end de mars. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1996 par une poignĂ©e de passionnĂ©s du carnaval de Venise. Des dĂ©filĂ©s sont organisĂ©s dont un nocturne.
    • Les Champs Golots : le Jeudi Saint, cette fĂȘte populaire marque la fin de l'hiver. Pour symboliser le dĂ©gel des ruisseaux, un bassin du centre-ville est rempli d'eau et les enfants y font naviguer des bateaux illuminĂ©s de leur fabrication.
    • La FĂȘte foraine de la Saint-Romaric : elle se tient tous les ans au Champ de Mars de la ville vers la mi-septembre durant une semaine.
    • Corrida des Abbesses et le Trail 14-18 : CrĂ©e en 1980, la Corrida se tient chaque annĂ©e entre NoĂ«l et Nouvel-an dans les rues de la ville. Ce rendez-vous sportif, devenu une classique dans l'Est de la France et les pays voisins, est trĂšs attendu par les coureurs chaque annĂ©es. Les rues Ă©tant devenue trop Ă©troites pour accueillir un grand nombre de coureur, le trail 14-18 fĂ»t crĂ©Ă© en 2015. Le trail se tient la veille au soir de la Corrida et se cours dans la forĂȘt romarimontaine, Ă  proximitĂ© du Fort du Parmont.
    • La Saint-Nicolas : comme partout en Lorraine, est la plus populaire des fĂȘtes de la ville. Chaque annĂ©e, le premier samedi de dĂ©cembre, un grand dĂ©filĂ© de chars est organisĂ© et parcourt les rues de la ville. Le char du Saint Patron des enfants et de la Lorraine clĂŽt le dĂ©filĂ© et des dizaines de chars dĂ©corĂ©s par des organisations locales dĂ©filent. Pendant cette manifestation les clefs de la ville sont remises Ă  Saint Nicolas par le maire.
    • Les KiriolĂ©s : (lendemain de la PentecĂŽte : lundi des KiriolĂ©s) toutes les paroisses du patronage de Remiremont, exceptĂ©e celle de Saint-Maurice, arrivaient en procession, chantant des KiriolĂ©s (cantiques en patois local). Chaque paroisse Ă©tait distinguĂ©e par des rameaux de verdure (genĂ©vrier, lilas, cerisier, sureau, saule, chĂȘne, sapin, genĂȘt et aubĂ©pine). Six paroisses stationnaient Ă  l'Ă©glise des Dames, les autres ne faisaient que la traverser en chantant. Cette fĂȘte existait dĂ©jĂ  avant 1789.
    • La FĂȘte des Brioches : tradition romarimontaine du XIIe siĂšcle, elle se tient Ă  l’ancienne lĂ©proserie (Chapelle de la Madeleine). A l’époque, pour Ă©viter de toucher les malades, leurs voisins tendaient aux pensionnaires des cannes au bout desquelles Ă©taient piquĂ©es de bonnes viennoiseries bien goĂ»teuses. La FĂȘte des Brioches se tient lors du CarĂȘme. Les enfants perpĂ©tuent le geste de l’aumĂŽne en achetant et dĂ©gustant de bonnes brioches piquĂ©es sur des baguettes de noisetier. Ce qui Ă©tait auparavant une Ɠuvre de misĂ©ricorde est devenu un plaisir et une fĂȘte pour tous.
    • Festival des sciences : week-end culturel lancĂ© en 2015 (premiĂšre Ă©dition en juin 2015) ayant pour but de promouvoir les sciences, chaque Ă©dition ayant vocation Ă  couvrir un domaine particulier (astronomie en 2015, botanique en 2016).
    • MarchĂ© de NoĂ«l : Tous les ans en dĂ©cembre.
    • Cadre de vie : la ville s'illumine chaque annĂ©e[58], elle a par ailleurs Ă©tĂ© labellisĂ©e « ville fleurie trois fleurs » attribuĂ©es par le Conseil national au Concours des villes et villages fleuris.

    Enseignement

    • Premier degrĂ© :
      • Groupe scolaire Jules-Ferry ;
      • Groupe scolaire de La Maix ;
      • Groupe scolaire de Rhumont ;
      • Groupe scolaire de RĂ©villon ;
      • École privĂ©e Saint-Romaric ;
    • Second degrĂ© :
      • CollĂšge Christian Poncelet (ex-collĂšge Le Tertre)
      • CollĂšge Charlet ;
      • OGEC Ensemble scolaire collĂšge et lycĂ©e privĂ© Jeanne-d'Arc - Saint-Joseph - CFA du Saint-Mont; cet ensemble scolaire forme de la sixiĂšme au BTS.
      • LycĂ©e AndrĂ©-Malraux, couramment appelĂ© « BĂ©champ » depuis qu'il a succĂ©dĂ© au lycĂ©e Jules-MĂ©line du centre-ville ; ce lycĂ©e forme de la seconde au BTS.
      • LycĂ©e professionnel rĂ©gional Camille-Claudel couramment appelĂ© « LycĂ©e du Parmont » ; il forme de la seconde au BTS.
      • Institut de Formation des Soins Infirmiers.
    • Formation professionnelle :
      • Centre de l'agence professionnelle pour la formation des adultes (AFPA)

    Santé

    Centre hospitalier de Remiremont d'une capacité d'accueil totale de 274 lits[59].

    La ville dispose de praticiens et d'établissements de santé de toutes les disciplines[60] : médecins, gynécologues, pédiatres, chirurgiens dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes, radiologues ou pharmacies[61]...

    Sports

    Deux clubs de football existaient Ă  Remiremont.

    • L'Association sportive romarimontaine (ASR) a connu de grands moments, accĂ©dant au 5e tour de la Coupe de France en 1966-1967 perdu contre l'AS Strasbourg (1-4).
    • La Romaricenne, issue d'une Ă©quipe de patronage, a mis sur pied une section en 1949.
    • Sous l'impulsion de la municipalitĂ©, les deux clubs fusionnent et donnent naissance au Football-club de Remiremont (FCR) le 1er juin 1986. En quatre saisons, le club atteint la division d'honneur. En 2016 elle Ă©volue au niveau dĂ©partemental.

    L'Office Municipal des Sports, Loisirs et Culture (OMSLC) de Remiremont reprĂ©sente 41 clubs de sport dont 6 scolaires et 32 clubs culturels dont 4 scolaires. Soit un total de 73 sociĂ©tĂ©s regroupant environ 7 700 adhĂ©rents[62].

    Depuis 2018, la ville de Remiremont accueille le dĂ©part de l'Infernal Trail 100 %, une course caritative de 12 km[63], qui permet de recueillir des fonds pour une association et de la faire connaĂźtre.

    La ville voit passer le Rallye des Vallées chaque année.

    MĂ©dias

    • Remiremont possĂšde une rĂ©daction locale du journal dĂ©partemental Vosges Matin, apparentĂ© au quotidien rĂ©gional L'Est rĂ©publicain.
    • L’hebdomadaire dĂ©partemental L'Écho des Vosges possĂšde Ă©galement une rĂ©daction locale pour son Ă©dition de la VallĂ©e de la Moselle.
    • NRJ Vosges a ses studios locaux Ă  proximitĂ© du centre-ville. Cette radio est l'hĂ©ritiĂšre de Clip FM, la plus ancienne radio de la ville qui a Ă©mis de 1984 au 28 septembre 1995. NRJ Ă©met sur 105,4 pour l'agglomĂ©ration romarimontaine et sur 88,5 pour la haute vallĂ©e de la Moselle et depuis septembre 2011 Ă  GĂ©rardmer (88.5), La Bresse (mĂȘme frĂ©quence) et Épinal (91.9). Elle Ă©met depuis la mi 2013 Ă  Cornimont sur 100.6.
    • Radio GuĂ© Mozot, la plus ancienne radio locale du dĂ©partement, a quant Ă  elle son siĂšge Ă  Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont depuis 1990[64].
    • Depuis la fin de l'annĂ©e 2011, RDB 101.8 est prĂ©sente sur le bassin romarimontain, avec un programme distinct de Radio des ballons, la station d'origine thillotine dont elle est une Ă©manation.
    • Une troisiĂšme radio associative, Vosges FM (99.7)[65], originaire du Tholy, dont les studios se situent Ă  Épinal, est Ă©galement prĂ©sente sur BruyĂšres. Elle Ă©met depuis le .
    • Le rĂ©seau dĂ©partemental Magnum la radio (99.0), ainsi que Europe 1 (91,0), Fun Radio (104,7) et RTL (97.5) Ă©mettent aussi sur la ville sans pour autant avoir de prĂ©sence locale.
    • D'autres radios ont Ă©mis sur la ville au cours des annĂ©es 1980 et 1990, comme R2M, soutenue par la municipalitĂ© et qui a disparu en 1998, Micro 7 dont le puissant Ă©metteur Ă©tait reçu dans une grande partie du dĂ©partement, ou encore la radio gĂ©romoise Vosges FM qui avait implantĂ© un relais Ă  Dommartin-lĂšs-Remiremont.
    • Un rĂ©seau cĂąblĂ© est disponible depuis les annĂ©es 1990. La municipalitĂ© a crĂ©Ă© une chaine locale, ArcĂąble, qui se rĂ©sume essentiellement Ă  de l'infographie.

    Cultes

    • Culte catholique[66].
    • Église protestante unie de Remiremont[67].
    • Ancien culte israĂ©lite[68].
    • Culte musulman[69].

    Économie

    Industrie

    AprĂšs la guerre franco-allemande de 1870, des industriels alsaciens fuyant l'Allemagne s'installent dans les Vosges et crĂ©ent des usines textiles. La ville a vu deux grandes usines textiles (celle de la Madeleine[70] et celle de BĂ©champ) qui ont fonctionnĂ© jusque dans les annĂ©es 1960. L'usine de BĂ©champ fut dĂ©truite en 2007 pour crĂ©er une zone commerciale. Il existe aujourd'hui une petite zone industrielle entre la dĂ©viation de la RN 66 et la ligne ferroviaire. Les principales entreprises sont aujourd'hui le Laboratoire Lohman et Raucher, RobĂ© MĂ©dical, MA industrie ainsi qu'Althoffer industrie. Beaucoup de commerces sont implantĂ©s dans le centre-ville ainsi qu'en pĂ©riphĂ©rie. La zone industrielle d'Éloyes se situe Ă  10 kilomĂštres au nord de la ville. Le site accueille d'importantes industries comme Thiriet et Minolta. La plupart des administrations sont Ă  Épinal Ă  25 minutes par la route.

    Commerce

    Arcades, rue Charles-de-Gaulle.

    La plupart des commerces se trouvent dans la rue Charles-de-Gaulle, dont une partie est bordĂ©e d'arcades. Dans cette rue se trouve Ă©galement un supermarchĂ© Casino de 1 200 m2. Le centre-ville souffre de la proximitĂ© d'Épinal, voire de Nancy, et nombre de commerces ont fermĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Toutefois, de nouvelles enseignes en franchise (Cache-cache, Mexx, Patrice Breal, Yves Rocher, CĂ©lio, Douglas, Esprit
) se sont implantĂ©es, insufflant un peu d'oxygĂšne au commerce local.

    La ville compte aussi de nombreux restaurants traditionnels, chinois, japonais, indien, italien et de restauration rapide répartis en centre-ville.

    La pĂ©riphĂ©rie accueille quant Ă  elle les grandes surfaces. Un hypermarchĂ© Cora de 6 800 m2 est implantĂ© Ă  l'est de la ville, jumelĂ© avec une petite galerie marchande et une cafĂ©tĂ©ria. Cette zone commerciale accueille Ă©galement Kiabi sur 1 000 m2, ChaussĂ©a (650 m2), Action, ainsi qu'un magasin de surgelĂ©s Thiriet (dont l'usine toute proche se situe Ă  Éloyes). BricomarchĂ© vient de transfĂ©rer son magasin de Saint Nabord dans l'Ă©co-quartier en cours de construction sur le site des filatures de la madeleine. Ce quartier devrait accueillir dans les prochaines annĂ©es 16 000 m2 de commerces, ainsi qu'un bowling et un cinĂ©ma de 6 salles.

    Remiremont est également une ville référencée « Ville de France[71] » pour promouvoir son commerce local.

    Les communes proches accueillent pour leur part d'autres enseignes. Ainsi, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont est le siĂšge d'un hypermarchĂ© E-Leclerc de 4 000 m2, entourĂ© d'une zone commerciale (MacDo, Intersport, Norauto, Gifi, Chaussexpo, La Halle et La Pataterie). Saint-Nabord accueille pour sa part une enseigne du groupe IntermarchĂ©.

    Le hard-discount est reprĂ©sentĂ© par Lidl Ă  Remiremont, Aldi Ă  Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont.

    D'autres enseignes nationales sont présentes de maniÚre plus disséminée dans l'agglomération, comme Gam'Vert, Doras, Bébé 9, La Foir'Fouille, But, Atlas, noz...

    Tourisme

    Remiremont est une des portes du parc naturel régional des Ballons des Vosges et du massif des Vosges.

    Situé aux portes du massif montagneux des Vosges, la commune est l'objet d'une affluence touristique réguliÚre de par sa situation au carrefour des hautes-vallées recherchées par les touristes pour la randonnée et autres activités estivales et surtout le ski l'hiver.

    La mairie a présenté la nouvelle marque attachée à la ville en octobre 2017. Remiremont est devenue « La belle des Vosges ». La ville était auparavant surnommée « La coquette » ou « La cité des Chanoinesses ».

    Un projet de rĂ©alisation d'un lac baptisĂ© « lac de Noirgueux », intĂ©ressant les communes de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de dĂ©bats durant de nombreuses annĂ©es. Ce projet visait l'intĂ©rĂȘt touristique et Ă©conomique exceptionnel de l’ensemble de la vallĂ©e. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de GĂ©rardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares). L'idĂ©e de ce projet a Ă©tĂ© esquissĂ©e dĂšs 1963 mais a Ă©tĂ© abandonnĂ©e par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, qui avait rĂ©servĂ© un zonage spĂ©cifique[72], a estimĂ©, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothĂ©quer l'avenir de ce projet[73].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Abbatiale Saint-Pierre.
      Abbatiale Saint-Pierre.
    • Ancien palais abbatial.
      Ancien palais abbatial.
    • Volontaire.
      Volontaire.
    • Fontaine des Dauphins.
      Fontaine des Dauphins.
    • Ancienne lĂ©proserie.
      Ancienne léproserie.
    Façade ouest de l'église abbatiale Saint-Pierre.
    Fontaine au cygne.

    Les Services RĂ©gionaux de l'Inventaire des Monuments Historiques et de l'ArchĂ©ologie[74] ont procĂ©dĂ© Ă  une Ă©tude complĂšte du patrimoine de la ville[75] - [76] - [77] - [78] - [79] - [80]. L'Abbatiale St Pierre est un Ă©lĂ©ment trĂšs important de ce patrimoine.Elle est en majeure partie gothique mĂȘme si le clocher a Ă©tĂ© rebĂąti au XVIIIe siĂšcle. À l’intĂ©rieur, de belles dĂ©corations de marbres du XVIIe siĂšcle dĂ©corent le chƓur ornĂ© d'un retable monumental, spĂ©cialement conçu pour l'exposition des chĂąsses de reliques[81]. À droite du chƓur, se trouve la statue de Notre-Dame-du-TrĂ©sor datant du XIe siĂšcle. Au-dessous du chƓur, une crypte composĂ©e de trois chapelles date du XIe siĂšcle. Dans la premiĂšre chapelle se trouvent diffĂ©rents sarcophages. Dans la galerie centrale de la crypte, les voĂ»tes d'arĂȘtes reposent sur des colonnes monolithes. Dans la troisiĂšme enfin, fermĂ©e au public, on a retrouvĂ© des peintures murales mĂ©diĂ©vales. L'Ă©glise a Ă©tĂ© rĂ©cemment rĂ©novĂ©e ainsi que son orgue. La totalitĂ© de l'Ă©glise, crypte comprise, est classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [82].

    • L'ancienne horloge de l'abbatiale a Ă©tĂ© installĂ©e en 1855 par Jean-Baptiste SchwilguĂ©, l'auteur de la troisiĂšme horloge astronomique de la cathĂ©drale de Strasbourg. Elle a Ă©tĂ© motorisĂ©e vers 1950, puis remplacĂ©e. Vers 1989 elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e par l'entreprise Sonorest de Colmar, mais pas dans son Ă©tat d'origine (le rouage de mouvement n'a pas Ă©tĂ© reconstituĂ© et l'horloge est prĂ©sentĂ©e au musĂ©e Charles-de-BruyĂšres avec ses diffĂ©rentes parties dĂ©connectĂ©es, du fait de l’utilisation de trois cloches de verre distinctes). Il s'agit vraisemblablement de la derniĂšre grande horloge de SchwilguĂ©.
    • Église abbatiale Saint-Pierre : grand orgue[83] - [84] - [85].
    • Église abbatiale Notre-Dame : orgue de chƓur[86].
    • AccolĂ© Ă  l'Ă©glise, l'ancien palais abbatial, de style classique, Ă©difiĂ© par l'abbesse Anne Charlotte de Lorraine, fille du duc LĂ©opold Ier, prĂ©sente une belle façade. Aujourd'hui, ce palais abrite l'hĂŽtel de ville de la commune. Il a Ă©galement abritĂ© le tribunal d'instance de Remiremont jusqu'en fin 2009. L'ensemble des façades et toitures, sol de la cour, sol du jardin et sol du passage jusqu'aux murs de l'Ă©glise ont Ă©tĂ© inscrits sur l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques le 31 mai 1965[87].
    • Il subsiste encore une douzaine de maisons de chanoinesses[88] des XVIIe et XVIIIe siĂšcles dans le quartier de l'Ă©glise et du palais.
    • Notons aussi que les armes de l'abbaye de Remiremont figurant sur le fronton du Cheval Blanc Ă  Wintzenheim rappellent que les dames chanoinesses possĂ©daient lĂ  une cour colongĂšre[89].
    • La rue principale de la ville est la rue Charles de Gaulle (ancienne Grande Rue). Cette rue possĂšde de nombreuses arcades, aux piliers fleuris de gĂ©raniums, tĂ©moins de l'urbanisme du XVIIIe siĂšcle.
    • Le musĂ©e municipal Charles-de-BruyĂšres expose l'histoire de Remiremont, l'artisanat lorrain : mobilier, verreries, faĂŻences, dentelles, cires habillĂ©es. Il y a notamment des manuscrits prĂ©cieux, des tentures peintes, des sculptures gothiques provenant de l'ancienne abbaye, des faĂŻences du XVIIIe siĂšcle, des peintures hollandaises du XVIIe siĂšcle et des peintures françaises du XIXe siĂšcle.
    • La maison-musĂ©e Charles Friry se situe dans un ancien hĂŽtel des chanoinesses proche de l'Ă©glise. Le musĂ©e possĂšde des collections de documents, statues, objets d'art, hĂ©ritĂ©s des Dames de Remiremont ou se rapportant Ă  l'histoire locale et de la rĂ©gion. Il y a Ă©galement de nombreuses peintures des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, des gravures et des piĂšces de mobilier, d'Ă©poques et de provenances diverses. La plus belle Ɠuvre d'art du musĂ©e est Le Veilleur Ă  la sacoche peint par Georges de La Tour. Ces anciennes salles d'habitation ont conservĂ© leurs dĂ©corations du XIXe siĂšcle. Dans le jardin du musĂ©e, qui reconstitue en partie le « Grand Jardin » de l'abbaye, on trouve deux fontaines ornementales et quelques autres vestiges anciens.
    • L'hĂŽpital-hospice Sainte-BĂ©atrix (dĂ©truit), du 1er quart XVIIIe siĂšcle, qui a conservĂ© ses pots Ă  pharmacie et dont il subsiste des Ă©lĂ©ments inscrits Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques (portail, niche et statue) par arrĂȘtĂ© du [90].
    • La statue du Volontaire de 1792, une Ɠuvre du sculpteur Paul-François Choppin, inscrite au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [91].
    • Dix fontaines de grande qualitĂ© artistique :
      • Deux fontaines, la fontaine de Neptune et celle d'Amphitrite, classĂ©es monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [92]. Celles-ci faisaient partie de l'ancien jardin des chanoinesses de l'abbaye.
      • Huit fontaines du XIXe siĂšcle, la fontaine des Dauphins de 1818, les fontaines de la rue XavĂ©e, de la rue Maucervelle et de la place de Mesdames de 1828, les fontaines des Capucins et Ă  deux bassins de 1829, la fontaine du Cygne de 1845-1852 et la fontaine du jardin des Olives du troisiĂšme quart du XIXe siĂšcle inscrites monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [93].
    • La Chapelle du lycĂ©e privĂ© Jeanne d'Arc (rue Maldoyenne).
    La synagogue au début du XXe siÚcle[94].
    • La chapelle de la Madeleine (chemin de la ferme l'oiseau), dĂ©diĂ©e Ă  sainte Marie-Madelaine[95] des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, dans un site de qualitĂ© Ă  cheval sur les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, inscrit par arrĂȘtĂ© du 24 janvier 1944, et qui a servi de lĂ©proserie[96]. La chapelle a Ă©tĂ© inscrite sur l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 16 juillet 1991[97] - [98] - [99] - [100] - [101].
    • Les nombreuses croix sur la commune[102].
    • Temple protestant[103].
    • Synagogue inaugurĂ©e en 1873, Ă  l'intersection de la rue De gaulle et Avenue Julien MĂ©line, dĂ©molie un siĂšcle aprĂšs sa construction[104] - [105], elle se trouvait Ă  la place occupĂ©e aujourd'hui par la RĂ©sidence l'Empereur.
    • Le cimetiĂšre juif[106] - [107], fondĂ© vers 1830, accueille Ă©galement les dĂ©funts des familles du Thillot.
    • Le monument aux morts[108], la plaque commĂ©morative[109], la plaque commĂ©morative Ă  la mĂ©moire des agents de la SNCF victimes de la guerre[110], les tombes militaires[111] - [112] et le carrĂ© de corps restituĂ©s[113] tĂ©moignent du lourd tribut des romarimontains aux diffĂ©rents conflits mondiaux.
    • Les sites naturels et paysagers[114].

    Timbres de France

    • Les journĂ©es ou fĂȘtes du timbre organisĂ©es dans la ville de Remiremont : 9 mars 1974 ; 8 mars 1980 ; 13 mai 1995 ; TGV Est EuropĂ©en Remiremont 9 juin 2007 ; Le Club PhilatĂ©lique a 40 ans 15 octobre 2011[115].
    • Statue du Volontaire de 1792. Le , La Poste Ă©met un timbre de 2,80 francs dessinĂ© par Louis Arquer et dĂ©diĂ© Ă  Remiremont, sur lequel la statue figure au premier plan[116]. Une carte et une enveloppe Premier jour sont Ă©ditĂ©es Ă  cette occasion[117].
    • JournĂ©e du timbre 15-16 mars 1997 : La Fontaine du Cygne[118].
    • « Remiremont - Vosges », Ɠuvre de Louis Arquer, gravĂ©e par Raymond Coatentiec[119] - [120], 15 mai 1995[121] - [122] - [123].

    Équipements culturels

    Anciennes Ă©coles de Maxonrupt.

    Une mĂ©diathĂšque intercommunale a Ă©tĂ© ouverte en mai 2009, et possĂšde des antennes dans les communes voisines. Une crĂšche a dĂ©jĂ  ouvert ses portes auparavant dans la mĂȘme enceinte, ancienne Ă©cole de Maxonrupt.

    La ville possĂšde Ă©galement un service d'Archives municipales ouvert au public depuis octobre 2011.

    Spécialités culinaires

    • La nonnette de Remiremont : ce petit gĂąteau au pain d'Ă©pices lĂ©gĂšrement bombĂ© et glacĂ©, existe depuis des temps immĂ©moriaux. Son origine reste floue, mais il est acquis qu'elle existait dĂ©jĂ  au temps des chanoinesses. En 1751, le chef d'office du duc Stanislas mentionnait l'existence Ă  Remiremont de pains d'Ă©pices parfumĂ©s. Ce n'est pourtant qu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, que la nonnette a acquis ses lettres de noblesse. À la belle Ă©poque, elle Ă©tait vendue dans de nombreuses Ă©piceries fines et se savourait avec rĂ©gal dans les salons bourgeois de Paris.
    • La loriquette : on confectionnait autrefois des pĂątisseries traditionnelles au mois de dĂ©cembre, qui portaient Ă  LunĂ©ville, le nom de loriquette. Ce gĂąteau, d'origine paĂŻenne, serait un vestige de l'ancien culte lunaire. Les Gaulois servaient, lors des repas rituels, ces friandises de forme triangulaire, pĂ©tris de lait, de farine et de miel. La loriquette est encore fabriquĂ©e de nos jours Ă  Remiremont.
    • Le pĂątĂ© de truite des abbesses : Ă  base de filets de truite marinĂ©s au vin blanc.

    Natifs de Remiremont

    Alix Le Clerc.
    Sidonie Baba, née à Remiremont en 1905.
    Julien Absalon.

    Personnages célÚbres

    • François Ier de Lorraine, mort Ă  Remiremont le .
    • François Andreu (1686-1748), prĂȘtre, Ă©colĂątre et bibliophile, fondateur de la bibliothĂšque de Remiremont oĂč il est mort.
    • Ferdinand Daniel Marx (1761-1839), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire, mort Ă  Remiremont.
    • Paul Doumer (1857-1932), 14e prĂ©sident de la RĂ©publique française de 1931 Ă  1932, a enseignĂ© au collĂšge de Remiremont.
    • Logement de Gaston Bachelard Ă  Remiremont de 1903 Ă  1905 10, rue de la XavĂ©e. ©Jean-Michel Wavelet. Gaston Bachelard, l’inattendu, l’Harmattan, 2019.
      Gaston Bachelard (1884-1962), philosophe français du Grand Est. Il fut surnuméraire des Postes et Télégraphes à Remiremont de 1903 à 1905 et habita 10 rue de la Xavée[131]
    • ClĂ©ment Serveau (1886-1972), peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français. Il se marie Ă  Remiremont et y habite.
    • Jean MontĂ©mont (1913-1959), peintre lorrain, Ă©lĂšve de Victor ProuvĂ©, mort Ă  Remiremont[132].
    • Pierre Bastien (mĂ©decin) (1924-2006), mĂ©decin, a mis en Ă©vidence, au pĂ©ril de sa vie, un traitement simple contre l'intoxication Ă  l'amanite phalloĂŻde. DĂ©cĂ©dĂ© Ă  Remiremont.
    • Emmanuelle Riva (1927-2017), actrice. Enfant, elle participe Ă  une petite troupe amateur de Remiremont.
    • Christian Poncelet (1928-2020), dĂ©putĂ©-maire de Remiremont puis prĂ©sident du SĂ©nat.
    • Chantal Goya (1942), actrice et chanteuse. NĂ©e en Indochine d'un pĂšre vosgien et d'une mĂšre pyrĂ©nĂ©enne, Chantal de Guerre rentre en France Ă  l'Ăąge de quatre ans et s'installe avec sa famille Ă  Remiremont oĂč ses grands-parents dirigent la Filature de la Moselle. Elle habite ensuite Paris oĂč elle fait sa scolaritĂ© chez les Chanoinesses de Saint-Augustin, congrĂ©gation fondĂ©e par la Romarimontaine Alix Le Clerc.
    • Gabriel Buzlin (Bucelin ou Bucelinus) Durant ses voyages il a rĂ©alisĂ© un journal agrĂ©mentĂ© de dessins d’abbayes et en particulier celui de l'Abbaye du Saint-Mont[133]. Il fut prieur de Saint-Jean de Feldkirch (Vorarlberg) (Autriche), qui dĂ©pendait de l’abbaye de Weingarten.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules, Ă  deux clefs d'argent en sautoir[134].
    Commentaires : Les clefs, emblÚmes de saint Pierre, évoquent les deux monastÚres qui lui étaient dédiées. Les clefs en sautoir peuvent aussi rappeler l'autorité spirituelle du pape, sous laquelle étaient placées les chanoinesses.
    Ancy-le-Franc et les ducs de Clermont-Tonnerre ont un blason similaire.
    Ce blason est sur la locomotive Ă©lectrique BB 26088 depuis le 24 novembre 1992.

    Logotype

    Logotype de la ville de Remiremont

    Le logotype actuel de Remiremont, désigné par les citoyens en juillet 2017, représente la statue du Volontaire de 1792 en couleur grise, avec en arriÚre plan le R de Remiremont en blanc sur un fond rouge.

    « Il symbolise le civisme de la ville. Il représente l'union et la force des citoyens réunis pour défendre la liberté. Il est aussi symbole de Remiremont une et indivisible. »[135].

    L'ancien logotype datait de 1991.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Aux pays de mes ancĂȘtres : Remiremont
    • Archives dĂ©partementales des Vosges SĂ©rie H, ClergĂ© rĂ©gulier avant 1790, RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© Ă©tabli par AndrĂ© Philippe, archiviste dĂ©partemental (1905-1937), prĂ©sentĂ© par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : p. 137 Ă  181 : 7 H PrieurĂ© du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localitĂ©s telles que Bayon, Dommartin-lĂšs-Remiremont (depuis le XIIIe siĂšcle), Saint-AmĂ© (depuis le XIVe siĂšcle), et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont (depuis le XIIIe siĂšcle). Biens du prieurĂ© (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lĂšs-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-AmĂ© ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
    • Chapitre de Remiremont (ClergĂ© sĂ©culier). Type d'archives, Archives Anciennes. Voir documents : Sous-sĂ©rie 12 G Inventaire provisoire Ă  consulter sur place
    Religieuse de Remiremont[136].
    • J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
      dépÎt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : * Chapitre 1 : Les Temps Premiers, * Chapitre 2 : Le MonastÚre sur la montagne, * Chapitre 3 : Les Translations dans la Vallée, * Chapitre 4 : Une Royauté Féminine, * Chapitre 5 : Madame l'Abbesse Princesse d'Empire, * Chapitre 6 : Les Hauts Dignitaires, * Chapitre 7 : Les Dames OfficiÚres, * Chapitre 8 : Les Dames Chanoinesses, * Chapitre 9 : La Vie des Chanoinesses, * Chapitre 10 : Petites Histoires d'une Noble Abbaye, * Chapitre 11 : L'Administration Temporelle, * Chapitre 12 : Le Palais Abbatial, * Chapitre 13 : Le Serment de la Franche Pierre, * Chapitre 14 : L'Eglise Abbatiale Saint Pierre, * Chapitre 15 : Les kyriolés, * Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et Catastrophes, * Chapitre 17 : L'Organisation Judiciaire, * Chapitre 18 : La Contestation et la Discorde, * Chapitre 19 : Les Institutions Municipales, * Chapitre 20 : La Fin
    • Les villes et villages des Vosges : Remiremont : histoire et organisation
    • Remiremont, Église Notre-Dame
    • Histoire de Vittel : Comment le petit Ban et le grand Ban ont Ă©tĂ© unifiĂ©s, Vosges Matin 22/08/2015.
    • L'Ɠuvre architecturale des chanoinesses de Remiremont : un chapitre de Dames nobles dans le rĂŽle de commanditaire", in BĂątir au fĂ©minin ? Traditions et stratĂ©gies en Europe et dans l'Empire ottoman, ss la dir. S. Frommel et J. Dumas avec la collab. R. Tassin, Paris, Picard, 2013, p. 249-262.
    • Index des noms de famille dans les ouvrages de Jean-Marie Thiebaud, Chanoinesses-comtesses de Remiremont
    • « Saint Romary, Ă©tude sur la question de son mariage et de sa donation » (article du chanoine AndrĂ© Laurent in Bulletin de la SociĂ©tĂ© philomatique vosgienne, 1902, p. 159-266)
    • Chanoine AndrĂ© Laurent, Ils sont nos aĂŻeux 
 les saints de chez nous, Saint-DiĂ©, , 261 p.
    • SĂ©bastien Valdenaire, Registre des choses mĂ©morables de l'Ă©glise Saint Pierre de Remiremont, BibliothĂšque municipale de Nancy
      MS 576 (10), 244 fol.
    • Nicole LemaĂźtre, Montagnes sacrĂ©es d'Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)
      Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes rĂ©unis et publiĂ©s par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole LemaĂźtre. Page 109 Ă  119, par Marie-HĂ©lĂšne Colin – UniversitĂ© de Nancy 2 : Des saints vosgiens de la montagne ? AmĂ©, Romaric et Claire p 109; Le Saint-Mont : un haut lieu p 110; Des saints vosgiens de la montagne ? p 111; Le « discours » sur les saints p 112; Des saints vosgiens de la montagne ? p 113; Le culte des saints du Saint-Mont p 113; Les KyrolĂ©s p 116; Carte : les saints du Saint-Mont p 119
    • L'Obituaire du Saint-Mont (1406), Gabriel Bucelin, aquarelle, 1665. Le Saint-Mont (Éditions en ligne de l'École des chartes (ELEC).
    Le Saint-Mont ou mont Habend en 1665
    • RenĂ© Dinkel, L'EncyclopĂ©die du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bĂąti et naturel : Protection, restauration, rĂ©glementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, Ă©ditions Les EncyclopĂ©dies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
      Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l'ouvrage. Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du PĂšre bĂ©nĂ©dictin Gabriel Bucelin (1599-1681. Durant ses voyages il a rĂ©alisĂ© un journal agrĂ©mentĂ© de dessins d'abbayes. Celles-ci sont conservĂ©es Ă  la bibliothĂšque du Land de Baden-WĂŒrttemberg Ă  Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean Ă  Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dĂ©pendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la lĂ©gende du dessin (en latin du XVIIe en haut et Ă  gauche de l'illustration) : Le mont Saint-Romaric, communĂ©ment dĂ©signĂ© « Saint-Mont », situĂ© Ă  683 mĂštres d'altitude, au-dessus de la ville forte du mĂȘme nom appelĂ©e Remiremont, est un monastĂšre de l'ordre de Saint-BenoĂźt, relevĂ© de ses ruines dans un site trĂšs Ă©levĂ© et remarquable).
    • Charles Kraemer[137], Le Peuplement des VallĂ©es de Haute Moselle et de Moselotte au Haut Moyen Âge, , 15 p.
      Conférence de la Société d'Histoire Locale
    • Aux origines du Pays de Remiremont, 620-2020, Remiremont, SociĂ©tĂ© d'Histoire de Remiremont et de sa RĂ©gion, , 334 p.
      320 illustrations, format 21x27
    • Association d'Étude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X)
      1 - PrĂ©sentation des orgues de l'Ă©glise Notre-Dame, ancienne abbatiale Saint-Pierre (Grand-orgue et orgue de chƓur) de Remiremont : pages 503 Ă  511. 2 - PrĂ©sentation de l'orgue de salon rĂ©alisĂ© en 1976 par Manufacture d'orgues Jean-Christian Guerrier de Willer, Ă  Remiremont, pp. 654-655
    • Catalogue des manuscrits conservĂ©s : PrieurĂ© du Saint-Mont
    • Remiremont et ses environs, 168 pages, par P. Waidmann
    • Archives dĂ©partementales des Vosges : Liens utiles Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles de Lorraine, Service RĂ©gional de l'ArchĂ©ologie de Lorraine ; Service rĂ©gional de l'Inventaire de Lorraine ; Centre de Documentation du Patrimoine ; Base « GĂ©nĂ©alogie des Vosges en ligne » ; Conservation rĂ©gionale des Monuments historiques de Lorraine ; Service territorial de l'Architecture et du Patrimoine des Vosges ; Conservation dĂ©partementale des antiquitĂ©s et objets d'art, Base « MĂ©rimĂ©e » (ministĂšre de la Culture) : Ă©difices; Base « Palissy » (ministĂšre de la Culture) : objets mobiliers classĂ©s[138]

    • Voies antiques dans le DĂ©partement des Vosges, par Maud'heux pĂšre, Ruines et vestiges : no 6 Voie de la Moselle, p. 5, La pierre Kerlinkin ; no 9 Voie de Remiremont Ă  Luxeuil, p. 8 ; no 10 Voie dite de la TranchĂ©e des Dames de Remiremont Ă  Gorhey, p. 8 et 9
    • La libĂ©ration des Vosges racontĂ©e par ceux qui l'ont vĂ©cue, Automne 44 – Hiver 45, Les Cahiers de la LibertĂ© de l'Est, , 112 p.
      Les communes martyres : Trois jours pour libérer Remiremont, p. 81
    • Michel HĂ©rold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Paris, CNRS Editions, , 329 p. (ISBN 2-271-05154-1)
      Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, p. 127 Remiremont, Musée Friry
    • Film de la libĂ©ration de Remiremont, par Monsieur Menigoz Photographe
    • SĂ©isme du 12 mai 1682 Ă  Remiremont dans les Vosges et Liste des sĂ©ismes historiques en France
    • CavitĂ©s souterraines (ouvrages militaires) : LORAW0013472 Fort du Parmont; LORAW0013474 Fort de Rupt
    • Approche d’un pĂ©rimĂštre de classement
    Pré-étude de classement du site du Saint Mont (88)
    Les paysages du Saint-Mont, DREAL Grand-Est. Étude prĂ©alable au classement du Saint-Mont (Vosges). A ciel ouvert, "Atelier des paysages quotidiens" - Paysagistes DPLG, Juin 2018, sur https://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ 38 pages
    3A. Les entités paysagÚres Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
    3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
    3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intĂ©rĂȘt scientifique majeur
    3D. Les Ambiances paysagĂšres
    3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
    3F. Les Aires visuelles donnant Ă  voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallĂ©e de la Moselle.


    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la SaÎne est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Remiremont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

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    2. « Présentation », sur Ville de Remiremont (consulté le ).
    3. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine de la commune de Remiremont
    4. « Présentation », sur Ville de Remiremont (consulté le ).
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    6. Ville-Porte du Parc Naturel RĂ©gional des Ballons des Vosges
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    10. La Lorraine à vélo
    11. Fiche tunnel "Galerie du Tapin"
    12. Carte des destinations de l'AĂ©roport de BĂąle-Mulhouse-Fribourg
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    20. Le Pont le Prieur, reconstruit en 1873
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    35. Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine. Éditions Place Stanislas, 2009, (ISBN 978-2-35578-038-7), page 34
    36. L'histoire de la Lorraine et des Vosges, Histoire des Vosges : La domination franque (496-925) : d) (
) « L'Irlandais Colomban, d'abord Ă©tabli au pied des Vosges, fonda en 590 le monastĂšre de Luxeuil; Saint Amatus, et un disciple de Colomban, Saint Romary, bĂątirent deux abbayes sur le Saint-Mont, Ă  Habendum (origine de Remiremont) » (Extrait de " Le DĂ©partement des Vosges Ă  travers les Âges " par Albert TROUX, AgrĂ©gĂ© d'histoire. ÉditĂ© vers 1930)
    37. L’histoire de Remiremont
    38. Habendum le Saint Mont, La montagne des quatre saints : le monastĂšre du Saint Mont.
    39. Jean-Charles Picard, « L'Austrasie : entitĂ© gĂ©ographique ou politique ? », Publications de l'École Française de Rome, vol. 242, no 1,‎ , pages 415 Ă  424 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. Le territoire abbatial ratifié tardivement par le roi de Germanie Henri est immense, il couvre in extenso les bassins versants de la Moselle en aval d'Archettes, incluant celui de la Vologne, sans compter parfois de vastes extensions forestiÚres limitrophes à l'ouest.
    41. Michel de Montaigne, Journal de voyage Journal de voyage
    42. Odile Kammerer, « Les Vosges sont-elles une montagne au Moyen Âge ? », Actes des congrĂšs de la SociĂ©tĂ© des historiens mĂ©diĂ©vistes de l'enseignement supĂ©rieur public, vol. 34, no 1,‎ , p. 23–39 (DOI 10.3406/shmes.2003.1845, lire en ligne, consultĂ© le ).
    43. Louis Mayeul-Chaudon, Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, ed. Mame frĂšres, 1812.
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    65. Vosges FM Remiremont 99.7
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    68. Autres cultes (1808-1919)
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    71. « Portail économique des commerçants de Remiremont (88) », sur Portail économique de Remiremont (88) (consulté le ).
    72. Le plan d’occupation des sols, qui a prĂ©cĂ©dĂ© l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au chapitre III du RĂšglement applicable Ă  la zone III NA (CaractĂšre de la zone III NA) « Zone naturelle non Ă©quipĂ©e, destinĂ©e Ă  une urbanisation ultĂ©rieure dans le cadre de l'amĂ©nagement d'un plan d'eau et des Ă©quipements sportifs, touristiques et en gĂ©nĂ©ral de loisirs qui y sont liĂ©s. L'amĂ©nagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, Ă  dĂ©faut, dĂšs la rĂ©alisation aprĂšs modification du POS d’opĂ©rations s’inscrivant dans un plan d’amĂ©nagement d’ensemble »"
    73. Argumentaire produit au commissaire enquĂȘteur, dans le cadre de l'enquĂȘte publique pour la rĂ©vision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernĂ©es (Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, EnquĂȘte publique sur la rĂ©vision du Plan local d’urbanisme (2e rĂ©vision) : Contestation, le 05 fĂ©vrier 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liĂ©s Ă  la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquĂȘteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au dĂ©veloppement de l'argumentaire sur le bien-fondĂ© de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bĂ©nĂ©fice Ă  en espĂ©rer (
) M. le maire de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont que j'ai interrogĂ© sur ce projet, m'a averti que par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entĂ©rinĂ© l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est Ă©galement rappelĂ© page 65 du rapport de prĂ©sentation, point 4,4. »
    74. Liste des servitudes « Copie archivée » (version du 7 février 2013 sur Internet Archive) : Monuments historiques, Sites protégés au titre du Code de l'environnement, ZPPAUP, Secteur sauvegardé, Département des Vosges, Mise à jour novembre 2011 : Patrimoine de Remiremont
    75. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Remiremont sur le site officiel du ministÚre français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Charles Hurault, EstÚve, Lucien Roy, Roger Parry, Jean Gourbeix, Malesset, Paul Lancrenon, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
    76. Remiremont : Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc. sur le site officiel du ministÚre français de la Culture
    77. Édifices protĂ©gĂ©s au titre des MH : Remiremont
    78. La protection des éléments de l'ancienne église abbatiale de Remiremont :
    79. Code du patrimoine
    80. La protection des éléments de l'ancienne église abbatiale de Remiremont :
      • ArrĂȘtĂ© du 20 juillet 1908 de classement au titre des Monuments Historiques de la crypte de l'ancienne Ă©glise abbatiale
      • ArrĂȘtĂ© du 16 fĂ©vrier 1926 d'inscription Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques du portail nord de l'ancienne Ă©glise abbatiale
      • ArrĂȘtĂ© du 31 mai 1965 d'inscription Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques des parties suivantes de l'ancien palais abbatial de Remiremont : l'ensemble des façades et des toitures ; le sol de la cour, du jardin et du passage jusqu'aux murs de l'Ă©glise
      • ArrĂȘtĂ© du 29 dĂ©cembre 1983 de classement au titre des Monuments Historiques, en totalitĂ©, y compris la crypte, de l'ancienne Ă©glise abbatiale (actuelle Ă©glise paroissiale)
    81. « Sainte Claire, sainte du saint Mont »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) : Les restes des reliques qu'on a pu sauver ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s, pour ĂȘtre exposĂ©s, aprĂšs la tourmente, sur l'autel majeur de Remiremont, aux cĂŽtĂ©s de ceux des Saints Romary, AmĂ©, Adelphe et de Sainte GebĂ©trude. À la suite de l’incendie de 1886, on refit de nouvelles chĂąsses en bois dorĂ© et celle de Sainte Claire fut offerte par deux Romarimontains, Charles de BruyĂšres et sa sƓur Alexandrine. Elle figure aujourd'hui dans l'alvĂ©ole surmontant le portique de gauche.
    82. « Abbaye de Remiremont », notice no PA00107253, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    83. Site sur les orgues du DĂ©partement des Vosges : Page sur l'orgue de l’abbatiale de Remiremont
    84. Remiremont, Ă©glise Notre-Dame (Grand-Orgue)
    85. Le buffet d'orgue d'origine de l'église abbatiale Saint-Pierre des Chanoinesses de Remiremont a été acheté par Bar-sur-Aube en 1845
    86. Remiremont, Ă©glise Notre-Dame (Orgue de chƓur)
    87. « Ancien palais abbatial, hÎtel de ville », notice no PA00107257, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    88. J.J. Bammert, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, prix Erckmann-Chatrian, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, 4e trimestre 1971.
    89. Article : Vosges / De surprenantes religieuses - Ces dames de Remiremont — « Patrimoine : le Petit Journal illustré», revue de presse rĂ©alisĂ©e par Guy Frank pour le compte de la SociĂ©tĂ© d'histoire de Wintzenheim.
    90. « HÎpital-hospice Sainte-Béatrix », notice no PA00107255, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    91. « Statue du Volontaire de 1792 », notice no PA88000002, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    92. « fontaine de Neptune et fontaine d'Amphitrite », notice no PA00107254, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    93. « Huit fontaines », notice no PA88000001, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    94. Remiremont, par Gilles Grivel, professeur d'histoire au lycée Jean-Lurçat de BruyÚres, président de l'association Daniel-Osiris pour la sauvegarde de l'ancienne synagogue de BruyÚres
    95. Les lĂ©preux en Lorraine, d’aprĂšs un article paru dans les « MĂ©moires de l'AcadĂ©mie de Stanislas » – AnnĂ©e 1881
    96. J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
      dépÎt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et catastrophes, Les Grandes Epidémies
      .
    97. « Chapelle de la Madeleine », notice no PA00107345, base Mérimée, ministÚre français de la Culture Ancienne chapelle de léproserie
    98. Michel HĂ©rold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Éditions, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)
      Chapelle de l'ancienne léproserie de la Magdeleine-lÚs-Remiremont, pp. 126-127, Fig. 122 Edifice composite des XIIIe, XIVe et XVe siÚcles Dans la baie d'axe sont montés divers éléments du XVIe siÚcle dont l'origine exacte n'est pas bien connue. Bernard Puton, Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1903-1904, p. 410-411. Le vitrail en Lorraine, 1983, p. 325
      .
    99. Chapelle de la Madeleine Ă  Remiremont
    100. Chapelle de la Madeleine sur Monumentum
    101. La chapelle de la Madeleine, ancienne léproserie
    102. Les croix sur la commune et communes environnantes
    103. Remiremont, église réformée
    104. Synagogue
    105. Les juifs dans les Vosges, par Gilles Grivel
    106. La Shoah et la fin de la communauté
    107. Le cimetiĂšre de Remiremont
    108. Monument aux morts
    109. Plaque commémorative
    110. Plaque commémorative à la mémoire des agents de la SNCF victimes de la guerre
    111. Tombes militaires
    112. Archives municipales de Remiremont 2 H Administration militaire (1790-1981)
    113. Carré de corps restitués
    114. Les sites inscrits Ă  Remiremont :
      • 4 Ă  27 et 7 Ă  65 Grande Rue, Maisons dite « les Grandes et les Petites Arcades », façades et toitures
      • Chapelle de la Madeleine et ses abords ;
      • Places de l'Église, de l'Abbaye et de Mesdames ;
      • Promenade du Calvaire
    115. Les journĂ©es ou fĂȘtes du timbre organisĂ©es dans la ville de Remiremont (Vosges) : 060 JournĂ©e du timbre 9 mars 1974 (3,50 ) ; 077 JournĂ©e du timbre 8 mars 1980 (3,50) ; 224 1er Jour du timbre « Remiremont » 13 mai 1995 (5,00) ; 342 TGV Est EuropĂ©en REMIREMONT 9 juin 2007 (4,00) ; 374 Le Club PhilatĂ©lique a 40 ans 15 octobre 2011 (5,00)
    116. Yvert et Tellier, no 2955, Sourde philatélie : timbres France
    117. Sourde philatélie : Premier jour a Fontaine du Cygne, implantée vers 1828
    118. Raymond Coatantiec (ses réalisations dont le timbre de 1995 de Remiremont)
    119. Arts plastiques. Raymond Coatantiec tire sa révérence
    120. Timbre représentant la rue des arcades et la statue du « Volontaire de 1792 »
    121. Timbre : 1995 Remiremont Vosges
    122. Remiremont
    123. « Biographie de Marie Elisabeth De Ranfaing, mystique et fondatrice d'ordre », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    124. « Biographie de Pierre Blaise », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    125. « Biographie de Pierre Didier », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    126. Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui rĂ©ussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La LibertĂ© de l'Est. Éditions La NuĂ©e Bleue, , 144 p., pages 128 Ă  131
      Numéro 3. Jacques DelacÎte, La baguette magique
      .
    127. « Biographie de Georges Aulbéry », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    128. Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, , 144 p.
      Numéro 3. René Aubry, la voix de l'instrumental, pp. 46 à 49
      .
    129. Ski - Florine Valdenaire.
    130. Wavelet, Jean-Michel., Gaston Bachelard, l'inattendu : les chemins d'une volonté, Paris, l'Harmattan, , 273 p. (ISBN 978-2-343-18246-9 et 2-343-18246-9, OCLC 1125023995, lire en ligne).
    131. Dictionnaire des Vosgiens célÚbres : Jean Montémont
    132. Histoire abrégée du Saint-Mont
    133. Malte-Brun, La France illustrée, tome V, 1884.
    134. « Découvrez à quoi ressemble le nouveau logo de la Ville de Remiremont », sur https://www.vosgesmatin.fr/, (consulté le ).
    135. Gosselin-1718-Histoire des Ordres monastiques
    136. Henri Gaillard de SĂ©mainville, Jacques Guillaumes, Édith Peytremann dir., L'Austrasie. SociĂ©tĂ©s, Ă©conomies, territoires, christianisation. Actes des XXVIes JournĂ©es internationales d'archĂ©ologie mĂ©rovingienne, Nancy, 22-25 sept. 2005 - 11 (Extrait) MichĂšle Gaillard aborde la question des dĂ©placements de sites de certains monastĂšres « lorrains » au haut Moyen Âge, plus prĂ©cisĂ©ment Remiremont et Saint-Mihiel, dĂ©placements qu'elle attribue Ă  un changement de la conception de la vie monastique, qui passe sous la protection du souverain. Charles Kraemer s'intĂ©resse Ă  l'un de ces deux sites, celui du Saint-Mont, prĂšs de Remiremont, un site de hauteur vosgien, ayant Ă©tĂ© fortifiĂ© avant d'accueillir un monastĂšre au VIIe siĂšcle, sur lequel il a conduit des fouilles. Un bilan prĂ©cis et cartographiĂ© des donnĂ©es archĂ©ologiques et toponymiques disponibles permet Ă  l'auteur de montrer que les alentours Ă©taient peuplĂ©s depuis l'AntiquitĂ© et que le monastĂšre n'a sans doute pas Ă©tĂ© fondĂ© dans un dĂ©sert.
    137. Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/
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