AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Épinal

Épinal (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Vosges, en rĂ©gion Grand Est. PrĂ©fecture des Vosges, elle se situe au sud de la rĂ©gion historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversĂ©e par la Moselle, un affluent du Rhin.

Épinal
De haut en bas, de gauche à droite : Vue de la Moselle la nuit ; Maison du bailli d'Épinal ; Basilique Saint-Maurice d'Épinal ; Chñteau d'Épinal.
Blason de Épinal
Blason
Épinal
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Vosges
(préfecture)
Arrondissement Épinal
(chef-lieu)
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© d'agglomĂ©ration d'Épinal
Maire
Mandat
Patrick Nardin (ex-LR)
2020-2026
Code postal 88000
Code commune 88160
DĂ©mographie
Gentilé Spinaliens
Population
municipale
31 832 hab. (2020 en diminution de 0,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 537 hab./km2
Population
agglomération
116 200 hab. (2019)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 10â€Č 28″ nord, 6° 27â€Č 04″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 492 m
Superficie 59,24 km2
Type Commune urbaine
UnitĂ© urbaine Épinal
(ville-centre)
Aire d'attraction Épinal
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Épinal-1 et de Épinal-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Épinal
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Épinal
GĂ©olocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Épinal
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Épinal
Liens
Site web www.epinal.fr

    Au recensement de 2020, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 31 832 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte en 2018 quant Ă  elle 119 955 habitants et 59 586 emplois en 2017 dans sa zone d'emploi[1]. Il s'agit, de loin, de la premiĂšre ville vosgienne, et de la quatriĂšme de Lorraine, derriĂšre Metz, Nancy et Thionville ainsi que de la douziĂšme de la rĂ©gion Grand Est.

    Épinal est le premier pĂŽle Ă©conomique et commercial du dĂ©partement et joue donc un rĂŽle majeur Ă  l'Ă©chelle rĂ©gionale dans le cadre du Sillon lorrain. La population de l’unitĂ© urbaine d’Épinal a tendance Ă  stagner depuis plusieurs dĂ©cennies (61 880 habitants en 2019 contre 61 480 en 1968)[2]

    Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son chùteau et sa basilique.

    Ses habitants sont appelés les Spinaliens .

    GĂ©ographie

    Localisation

    Dans le sud de la Lorraine, Ă  proximitĂ© de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse, Épinal bĂ©nĂ©ficie d’une situation privilĂ©giĂ©e au cƓur de l’Europe, aux confins de la Banane bleue.

    Épinal est situĂ©e Ă  320 km Ă  l’est de Paris, 107 km au sud-ouest de Strasbourg (la Capitale rĂ©gionale), 70 km au sud de Nancy et 81 km au nord-ouest de Mulhouse.

    Épinal est traversĂ©e par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusĂ© par cette derniĂšre dans les couches de grĂšs vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroĂŻde affleure au fond de la vallĂ©e de la Moselle. La largeur de la vallĂ©e est d’environ 750 m.

    La ville est entourĂ©e de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquĂ©e notamment sur la rive droite. La pente est parfois Ă©chancrĂ©e par des vallĂ©es secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord[3]. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de 324 m. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élĂšvent jusqu’à une altitude de 360 Ă  440 m et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de 360 Ă  470 m. La vallĂ©e de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville.

    • Le cadre est verdoyant, les forĂȘts de rĂ©sineux et de hĂȘtres des plateaux sont visibles du centre-ville[4].
    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Épinal a une altitude minimale de 315 m et maximale de 492 m ; son altitude moyenne est de 404 m tandis que celle de sa mairie est de 330 m[5].

    L’ouest du dĂ©partement et ses roches sĂ©dimentaires composant le Plateau lorrain, contraste avec l’ancien socle de roches cristallines et grĂ©seuses sur lequel repose la montagne vosgienne Ă  l’Est ; ceci occasionne une multitude de paysages et de reliefs[6].

    Hydrographie

    La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la SaÎne au sein du bassin RhÎne-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Moselle, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau le Saint-Oger, le ruisseau de l'Etrangleux, le ruisseau des Bolottes, le ruisseau d'Olima, le canal de l'Est (Branche d'Epinal), le ruisseau de Bertramenil, le ruisseau de la Tranchee de Docelles, le ruisseau de la Vierge (ou des 40 Semaines) et le ruisseau de Soba[7] - [Carte 1].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomĂštres, dont 315 kilomĂštres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin Ă  Coblence en Allemagne[8].

    La rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et se jette dans l'AviĂšre Ă  Chaumousey, alimentant le rĂ©servoir de Bouzey, aprĂšs avoir traversĂ© douze communes[9].

    Le ruisseau le Saint-Oger, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de La Baffe et se jette dans la Moselle Ă  Thaon-les-Vosges, aprĂšs avoir traversĂ© sept communes[10].

    La rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et se jette dans l'AviĂšre Ă  Chaumousey, alimentant le rĂ©servoir de Bouzey, aprĂšs avoir traversĂ© douze communes[9].

    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Épinal.
    • La Promenade du Cours lors de la crue de la Moselle le 24 dĂ©cembre 1919 (A. Weick).
      La Promenade du Cours lors de la crue de la Moselle le 24 décembre 1919 (A. Weick).
    • La Moselle dans le centre-ville.
      La Moselle dans le centre-ville.

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    RelevĂ© mĂ©tĂ©orologique d'Épinal
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2 −1,3 0,8 3,2 7,1 11 12,7 12,3 8,8 6 2,1 −1 5
    Température moyenne (°C) 1,2 2,6 5,7 9,2 13,1 16,9 18,7 18,2 14,5 10,9 5,6 2 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,4 6,5 10,6 15,2 18,9 22,8 24,6 24 20,2 15,7 9,1 4,9 14,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,9
    1987
    −17,1
    1991
    −17,8
    2005
    −7,5
    2003
    −1,6
    1989
    0,9
    2006
    5
    1986
    2,6
    1998
    −0,6
    1987
    −6,7
    1997
    −13,6
    1998
    −18,8
    2001
    −18,9
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,4
    1999
    19,5
    2019
    24,5
    2021
    27,6
    1993
    31
    2009
    34,7
    2003
    39,3
    2019
    38
    2003
    32,8
    2020
    26,5
    2009
    22,5
    1995
    17,8
    1989
    39,3
    2019
    Nombre de jours avec gel 20 17 14 6 1 0 0 0 0 3 11 17 89
    Ensoleillement (h) 86,8 82,6 125,4 178,7 190 230,3 226,5 193,7 171,2 125,1 64,3 59,8 1 734,4
    Précipitations (mm) 59,3 67,8 76,5 67,7 80,3 80,8 80,1 73,9 84,3 83,2 77,1 92,7 923,7
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    41,4
    1994
    35,4
    1997
    31,6
    1999
    37,4
    2005
    34,6
    2008
    45,2
    1997
    35
    2000
    42
    1992
    88
    2006
    72
    2006
    62,2
    1996
    62
    1989
    88
    2006
    Nombre de jours avec neige 5 5 3 2 0 0 0 0 0 0 3 6 24
    Nombre de jours d'orage 0 1 1 1 5 4 4 4 2 1 0 0 23
    Source : MĂ©tĂ©ociel et la mĂ©tĂ©o.org - Station mĂ©tĂ©o d'Épinal[11] - [12] et RelevĂ©s 1986-2010[13]

    Urbanisme

    Typologie

    Épinal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [14] - [15] - [16].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Épinal, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 12 communes[17] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (66,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (66,8 %), zones urbanisĂ©es (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,6 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Morphologie urbaine

    Épinal est clairement divisĂ©e en deux pĂŽles, de part et d’autre de la Moselle[24]. Rive droite ou quartier historique (hĂŽtel de ville, palais de justice, marchĂ©, thĂ©Ăątre, basilique, prĂ©fecture, Conseil gĂ©nĂ©ral, restaurants, cinĂ©ma) et rive gauche (commerces, musĂ©e, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pĂŽles a pour centre une place importante ; place des Vosges sur la rive droite de la Moselle et place des Quatre-Nations sur la rive gauche.

    • La place des Vosges et ses terrasses.
      La place des Vosges et ses terrasses.
    • Le marchĂ© couvert rĂ©novĂ© en 2005.
      Le marché couvert rénové en 2005[25].
    • Place Guilgot.
      Place Guilgot.
    • La passerelle de nuit.
      La passerelle de nuit[26].
    • Épinal "de nuit".
      Épinal "de nuit".
    • Angle rue Saint-Michel/rue Entre-Les-Deux-Portes et les ruines du chĂąteau en haut.
      Angle rue Saint-Michel/rue Entre-Les-Deux-Portes et les ruines du chĂąteau en haut.
    • Le musĂ©e dĂ©partemental d’Art ancien et contemporain.
      Le musĂ©e dĂ©partemental d’Art ancien et contemporain.
    • Le musĂ©e du Chapitre et les anciennes fortifications.
      Le musée du Chapitre et les anciennes fortifications.
    • Anciennes ruelles.
      Anciennes ruelles.
    • La bibliothĂšque multimĂ©dia intercommunale.
      La bibliothÚque multimédia intercommunale.
    • La place des Vosges.
      La place des Vosges.
    • Le musĂ©e de l'Image.
      Le musée de l'Image.

    Quartiers

    La ville se compose de dix quartiers constitutifs[27].

    Voies de communication et transports

    SituĂ©e au cƓur de l'Europe, le long de la vallĂ©e de la moyenne Moselle, Épinal est Ă  la croisĂ©e de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse.

    Voies routiĂšres

    La RN 57 dans l'agglomération spinalienne.

    VĂ©ritablement au cƓur du rĂ©seau routier dĂ©partemental, Épinal dispose depuis une quarantaine d'annĂ©es, une desserte nord-sud (RN 57 / E23) la situant Ă  75 km (0 h 40) de Nancy, 130 km (1 h 15) de Metz et ouvrant l'accĂšs tant Ă  l'Europe du Nord (A31) qu'Ă  la Franche-ComtĂ©, l'Alsace et la Suisse (RN 66).

    Dans le sens est-ouest, la ville bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d'un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  l'Ouest vosgien grĂące Ă  la RD 166 doublĂ©e entre Uxegney et Dompaire. Un projet est portĂ© dans les annĂ©es 2010 par le Conseil gĂ©nĂ©ral pour doubler la RD 46 depuis Épinal en direction de l'Alsace et de Saint-DiĂ©-des-Vosges (Y vosgien). En effet, l'Ă©volution du trafic entre Épinal et Rambervillers - passĂ© de 6 180 Ă  8 160 vĂ©hicules par jour (soit une progression de 32 %) entre 1994 et 2004 - fait que le Conseil gĂ©nĂ©ral des Vosges a choisi de concentrer prioritairement ses moyens sur cette section de l'axe est-ouest. Un nouvel Ă©changeur avec la RN 57 pourrait Ă©galement voir le jour dans le secteur de La Voivre Ă  Épinal pour raccorder cette nouvelle voie mais la suppression envisagĂ©e de l'Ă©changeur actuel de Jeuxey est contestĂ©e par la population en raison des nombreux flux locaux dans le secteur, notamment occasionnĂ©s par la prĂ©sence de zones commerciales. D'ailleurs, en octobre 2021, aprĂšs 1 an de travaux, le nouvel Ă©changeur de Jeuxey dit « Ă  doubles lunettes » rĂ©alisĂ© pour fluidifier la circulation entre Épinal et la voie rapide pour se diriger vers Nancy ou vers Remiremont est opĂ©rationnel.

    La RN 57 sur le secteur de l'agglomĂ©ration spinalienne sert Ă©galement de rocade est. Plus de 31 000 vĂ©hicules (dont 12,7 % de poids lourds) y circulent quotidiennement (chiffres de 2004).

    La RD 166A, quant Ă  elle, supporte le trafic nord. À long terme, est projetĂ© pour l'agglomĂ©ration un projet de rocade sud ― sud-ouest afin de crĂ©er une vĂ©ritable rocade complĂšte de transit.

    Transport ferroviaire

    Depuis l'arrivĂ©e du TGV Est europĂ©en le [28], Épinal est dĂ©sormais au minimum Ă  2 h 20 min de Paris avec deux allers-retours quotidiens. ParallĂšlement, dans le cadre d'un partenariat avec les collectivitĂ©s territoriales, la crĂ©ation d'un pĂŽle d'Ă©changes multimodal pour faciliter les dĂ©placements et les transferts entre les diffĂ©rents modes de transport a vu le jour. De plus, depuis 2008, l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord franc-comtois au TGV Rhin-RhĂŽne, prĂ©sidĂ©e par le dĂ©putĂ©-maire d'Épinal Michel Heinrich, Ɠuvre pour que le projet d’électrification de la ligne ferroviaire Épinal ― Belfort prenne corps (les liaisons vers la Franche-ComtĂ© et le Sud Alsace Ă©tant pour l'heure de mĂ©diocre qualitĂ©). L’électrification de la ligne permettrait de relier le TGV Est au TGV Rhin-RhĂŽne. Cette ouverture du Sud Lorraine offre de nouvelles perspectives pour de nombreux voyageurs et des enjeux Ă©conomiques et sociaux importants. Le Luxembourg et les villes du Sillon lorrain (Thionville, Metz, Nancy, Épinal) pourraient ainsi ĂȘtre reliĂ©es au bassin lyonnais et au Grand Sud ; Épinal serait par exemple Ă  1 h 56 min de Lyon.

    Transports urbains

    Bus du réseau Imagine.
    • Transports en commun : Le transport en commun urbain est assurĂ© par l'agglomĂ©ration sous le nom commercial Imagine et est exploitĂ© par l'entreprise KĂ©olis Épinal. Le rĂ©seau est constituĂ© de huit lignes qui relient Ă©galement quelques communes limitrophes Ă  partir du centre-ville spinalien : Golbey, Chantraine, DinozĂ©, Jeuxey et Thaon-les-Vosges[29]. 7 des 8 lignes de bus du rĂ©seau Imagine transitent par un pĂŽle d'Ă©change central situĂ© place des Quatre-Nations. Le rĂ©seau Imagine comprend :
      • huit lignes urbaines fonctionnant de 6 h Ă  20 h 30 tous les jours de la semaine et les week-ends avec une frĂ©quence rĂ©duite le dimanche et les jours fĂ©riĂ©s ;
      • du transport Ă  la demande sur l'ancienne commune de Saint-Laurent ;
      • un service de transport de personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite (PMR) appelĂ© Cap'Imagine et effectuĂ© Ă  l'aide de plusieurs minibus spĂ©cialement amĂ©nagĂ©s ;
      • un rĂ©seau de soirĂ©e les jeudi, vendredi et samedi soir jusqu'Ă  minuit.
      • un parking relais P+R Ă  l'entrĂ©e Est de la ville, Ă  cĂŽtĂ© du Centre des congrĂšs ;
      • 250 vĂ©los Ă  assistance Ă©lectrique en libre service rĂ©partis dans 30 stations Ă©quipĂ©es de bornes de recharge automatique sous le nom commercial Vilvolt.
    L'exploitation du rĂ©seau Imagine est confiĂ©e par l'agglomĂ©ration Ă  une sociĂ©tĂ© privĂ©e (Keolis Épinal, filiale de Keolis) dans le cadre d'un contrat de dĂ©lĂ©gation de service public opĂ©rationnel depuis le .

    Depuis quelques annĂ©es, tous les bus du rĂ©seau, un peu plus d'une trentaine, ainsi que les principaux arrĂȘts sont Ă©quipĂ©s d'un systĂšme d'affichage dynamique en temps rĂ©el. La requalification de la place des Quatre-Nations en un pĂŽle d'Ă©changes central pour toutes les lignes du rĂ©seau, et exclusivement rĂ©servĂ© aux bus et aux piĂ©tons est en projet, tout comme la poursuite du dĂ©veloppement du rĂ©seau dans l'agglomĂ©ration spinalienne.

    Depuis 2020, le réseau Imagine a remplacé tous ses véhicules par de nouveaux bus hybrides, économiques et rejetant moins de CO2.

    • Navette : Une navette entiĂšrement gratuite a Ă©tĂ© mis en place pour relier, en moins de cinq minutes, le grand parking gratuit du Champ de Mars (2 000 places) au centre-ville. La navette, 100 % Ă©lectrique, fonctionne du lundi aprĂšs-midi au samedi, de 8 h 45 Ă  12 h 30 et de 13 h 45 Ă  19 h 30, avec une frĂ©quence de dix minutes[30].

    Pistes cyclables

    Des pistes cyclables ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000 en centre-ville par la ville et la communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Épinal. Le rĂ©seau de pistes cyclables est destinĂ© aux trajets domicile-travail et frĂ©quentĂ© avant tout pour le loisir. Une grande piste relie le port au rĂ©servoir de Bouzey (13 km)[31]. La ville a Ă©galement mis en place une agence de location de bicyclettes au port (VĂ©lo Bleu)[32].

    Épinal se trouve dans les grands itinĂ©raires VĂ©loroutes et Voies Vertes de France[33] et pourrait aussi s'inscrire dans le programme de l'EuroVelo 6 (EV 6).

    Transport fluvial

    Dans le cadre des travaux rĂ©alisĂ©s au port au dĂ©but des annĂ©es 2000, un effort tout particulier a Ă©tĂ© fait Ă  destination des plaisanciers. Ce sont 32 points d'amarrage avec bornes d'eau et d'Ă©lectricitĂ© qui sont en service. Les sanitaires sont Ă  leur disposition Ă  la capitainerie. La frĂ©quentation du port est en hausse constante ces derniĂšres annĂ©es. Le port d'Épinal est reliĂ© Ă  la branche sud du canal de l'Est, aussi dĂ©nommĂ©e canal des Vosges (depuis 2003)[34].

    Transports aériens

    L'aĂ©roport d'Épinal-Mirecourt (33 km) accueille une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les vols d'affaires en France et en Europe. Son activitĂ© se repartit entre les vols d'affaires, les vols charters, l'aviation privĂ©e et les vols d'entraĂźnement (formation des Ă©quipages civils et militaires). Épinal se situe Ă©galement Ă  une heure de l'aĂ©roport de Metz-Nancy-Lorraine rĂ©gional et Ă  deux heures des aĂ©roports internationaux de BĂąle-Mulhouse-Fribourg et de Luxembourg.

    Depuis 1921, Épinal dispose Ă©galement un petit terrain d'aviation dotĂ© d'une piste de 700 mĂštres en herbe. L'aĂ©rodrome est situĂ© juste au nord de l'agglomĂ©ration, sur la commune de Dogneville. L'aĂ©ro-club vosgien est un aĂ©ro-club lorrain Ă©voluant sur le site.

    Logement

    Le nombre de logements de Épinal a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  17 877 en 2007. Ces logements d'Épinal se composent de 15 871 rĂ©sidences principales, 253 rĂ©sidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 1 753 logements vacants.

    Avec une superficie de 59,24 km2, soit une densitĂ© de population de 565,97 hab./km2 pour une densitĂ© de logements de 301,77 logements/km2[35].

    Travaux et projets

    Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000.

    Projet de boucle de contournement de l'hyper centre.

    D'abord entamĂ©s avec la rĂ©novation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rĂ©novation complĂšte de l'ancien marchĂ© couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visĂ© le rĂ©amĂ©nagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et SĂ©rot, quais Ferry et Lapicque.

    Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complÚtement restructuré.

    L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cƓur des projets. Les rĂ©amĂ©nagements se sont donc accompagnĂ©s de diffĂ©rentes rĂ©flexions, sur les dĂ©placements doux, l’accessibilitĂ© Ă  tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schĂ©ma de circulation.

    Le parking aĂ©rien de la Gare (205 places).

    Les prĂ©conisations du plan de dĂ©placements urbains ont servi de base de travail ; diffĂ©rentes Ă©tudes (comptage de vĂ©hicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vĂ©rifier certaines hypothĂšses et d’ajuster les propositions.

    ConcrĂštement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversĂ©. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituĂ©e pour sortir le transit de l’hypercentre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pĂŽle de transports urbains en 2011.

    Le centre-ville d'Épinal prĂ©sente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentrĂ© sur l'hypercentre, avec prĂšs de 1 400 places. En limitant dans la durĂ©e le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des vĂ©hicules pour faciliter l'accĂšs de la clientĂšle aux commerces et services.

    La sociĂ©tĂ© Q-Park, qui est chargĂ©e du stationnement par dĂ©lĂ©gation depuis 2008, a rĂ©alisĂ© une profonde rĂ©novation des parkings en ouvrage (Gare, 205 places ; MarchĂ©-Couvert, 38 places ; Saint-Nicolas, 410 places) et crĂ©Ă© des parkings en enclos : Clemenceau (57 places) et de-Lattre (57 places). De plus, en 2018, est crĂ©Ă© un nouveau parking en ouvrage pour compenser la disparition des parkings de places Henry et de l'Âtre. Il est implantĂ© au bas de la rue Saint-Michel, au niveau du rond-point et Ă  proximitĂ© de l'hypercentre. Il contient 222 places.

    En 2019, les places Edmond-Henry et de l'Âtre situĂ©es de part et d'autre de la basilique Saint-Maurice, sont complĂštement refondĂ©es pour en faire une zone de rencontre importante du centre-ville d'Épinal. En 21 mois, les places qui servaient de parkings austĂšres, se sont transformĂ©es en vĂ©ritable zone piĂ©tonne. Une fontaine est amĂ©nagĂ©e autour de la basilique tandis que des jets d’eau rafraĂźchiront, l’étĂ©, les passants entre les terrasses des restaurants. Deux ans plus tard, c'est au tour de la rue AbbĂ© Friesenhauser de faire peau neuve, confĂ©rant Ă  la vieille ville une trĂšs bonne qualitĂ© d'accĂšs.

    En 2023, ce sera au tour de la basilique Saint-Maurice d'ĂȘtre rĂ©novĂ©e entiĂšrement, intĂ©rieur comme extĂ©rieur. Un chantier prĂ©vu sur 10 ans.

    Toponymie

    Un vieux mĂ©moire, citĂ© par Dom Calmet, nous apprend que le chĂąteau d’Épinal, un des plus anciens de la Gaule Belgique, dominait autrefois une ville du nom de "Chaumont", (Calmonensis, en latin) ; qu'il fut dĂ©truit, ainsi que la ville, par les Vandales en 406 ; qu'AlbĂ©ric ou Ambon les fit rebĂątir, l'un et l'autre, en 431 et qu'enfin, en 636, les Barbares les ruinĂšrent de nouveau de fond en comble.

    Par la suite, ce lieu se couvrit de ronces et d'Ă©pines, particularitĂ© qui lui valut primitivement le nom Spinalium du latin "spina", puis celui d’Espinal, d’Épinaeaux et enfin d’Épinal.

    [réf. nécessaire]

    En lorrain, et pas seulement en patois de la montagne comme il est souvent Ă©crit, la ville se nomme Pinau (Pi-nĂŽ). Nicolas Haillant l'Ă©crit ainsi mais le mĂȘme Ă©crit aussi que les habitants s'appellent les PinaudrĂšyes[36]. Il n'est donc pas inconvenant d'Ă©crire Pinaud, avec un [d] final muet comme dans « Lo grand discours
 »[37].

    Histoire

    De la fondation au Xe siÚcle à l'intégration au duché de Lorraine

    Tableau de Nicolas Bellot (1626).

    La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des cĂ©lĂ©brations ont eu lieu pour le « MillĂ©naire » en [38]. Cette date a Ă©tĂ© choisie de maniĂšre politique pour marquer un « point de dĂ©part »[38] Ă  la suite de l'Ă©lection de Philippe SĂ©guin au poste de maire, en mars 1983.

    Sur une terre qui appartenait Ă  l'ancienne citĂ© des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-BĂąle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry Ier Ă©vĂȘque de Metz dĂ©cide de construire dans l'une des manses de la paroisse de Dogneville un chĂąteau et un monastĂšre. La manse s’appelait la manse de Spinal, la ville recouvrait aussi[39] les terres des manses d'Avrinsart[Note 3], Grennevo[40], RualmĂ©nil[41] et Villers[42]. Il dota l’ensemble d’un marchĂ©[43]. Le but de Thierry Ă©tait de protĂ©ger le sud de ses possessions qui Ă©tait attaquĂ© par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont Ă©tait bourguignonne. Il donna au monastĂšre les reliques de saint GoĂ«ry qui se trouvaient dans le monastĂšre messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pĂšlerinages ce qui permit l’essor Ă©conomique de la ville.

    Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Xe siÚcle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clÎtures et des latrines.

    Le monastĂšre fut occupĂ© que sous le rĂšgne d'AdalbĂ©ron II. L’église et le monastĂšre furent consacrĂ©s[44] en l’honneur de saint Maurice et de saint GoĂ«ry. Le monastĂšre aurait d'abord Ă©tĂ© occupĂ© par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bĂ©nĂ©dictines puis chanoinesses, au XIIe siĂšcle.

    Grand sceau d’Épinal annexĂ© Ă  une charte du par laquelle les quatre gouverneurs d'Épinal et de Rualmesnil ont confirmĂ© la donation de la ville d'Épinal au roi. Sceau de la ville repris sur une mĂ©daille de 1966.

    En 1444, la ville d'Épinal fait encore partie du domaine des Ă©vĂȘques de Metz. En septembre, des reprĂ©sentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII Ă  Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et pour lui demander sa protection en retour. L'acte de soumission d’Épinal est datĂ© du [45] - [46]. Le roi promet de ne jamais aliĂ©ner la citĂ© ; Louis XI cĂšde pourtant la place au marĂ©chal de Bourgogne en 1465[47]. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine.

    L'Ă©poque moderne : Épinal au cƓur des relations entre la France et la Lorraine

    Le chĂąteau d’Épinal au XVIIe siĂšcle. Extrait d’un tableau de Nicolas Bellot reprĂ©sentant la Passion du Christ. L’artiste a symbolisĂ© JĂ©rusalem par le chĂąteau d’Épinal. Le tableau est exposĂ© dans la basilique Saint-Maurice.

    Depuis 1466 Épinal appartient au duchĂ© de Lorraine. Celui-ci est indĂ©pendant depuis le traitĂ© de Nuremberg de 1542. À l’intĂ©rieur du duchĂ©, la ville bĂ©nĂ©ficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrĂ©e par un collĂšge de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants[48]. Il y a une importante activitĂ© textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musĂ©e de la CitĂ© des images Ă  cĂŽtĂ© de l’imagerie, reproduction visible au musĂ©e du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prĂ©s des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe Ă©galement une industrie papetiĂšre utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (Ă©galement visible sur le plan Bellot). Le plan montre Ă©galement le chĂąteau ainsi que les remparts qui protĂšgent la ville. La ville connaĂźt dans la premiĂšre partie du siĂšcle une certaine prospĂ©ritĂ© grĂące aux activitĂ©s industrielles et commerciales. Avec l’avĂšnement de Charles IV duc de Lorraine (dĂ©but du rĂšgne le ), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractĂšre belliqueux et inconstant. MalgrĂ© une intelligence certaine et de bonnes qualitĂ©s militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intĂ©rĂȘts du duchĂ©. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine Ă©volution et devient la puissance dominante en Europe. Au mĂȘme moment Richelieu rĂ©cent conseiller du roi Louis XIII cherche Ă  affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frĂšre du roi, Gaston d’OrlĂ©ans alors en disgrĂące et qui fuyait Paris. Ce dernier Ă©pouse Marguerite de Lorraine Ă  Nancy.

    La croix des pestifĂ©rĂ©s Ă  la Quarante-Semaine. La croix se situe Ă  l’endroit oĂč ont Ă©tĂ© inhumĂ©es les victimes de l’épidĂ©mie de peste de 1636.

    En 1629, la ville est atteinte par une Ă©pidĂ©mie extrĂȘmement violente de peste pendant les mois de juillet, aoĂ»t et septembre. La Lorraine est atteinte par les armĂ©es suĂ©doises qui mĂšnent des incursions meurtriĂšres dans le duchĂ© en 1632 durant la guerre de Trente Ans.

    Le , Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mĂšre supĂ©rieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marchĂ© couvert)[49].

    En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du ).

    En 1635, le marĂ©chal de La Force empĂȘche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiĂ©gĂ©e par Charles IV, installĂ© Ă  Rambervillers. La dĂ©fense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.

    La ville est touchĂ©e par une seconde Ă©pidĂ©mie de peste en 1636. La mortalitĂ© est Ă©norme, Ă  la fin de l’épidĂ©mie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mĂ©moire de cet Ă©pisode, l’épidĂ©mie s’est appelĂ©e l’épidĂ©mie des quarante semaines (Ă  cause de sa durĂ©e). Un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit oĂč furent enterrĂ©s les malades morts de la peste).

    En octobre de cette mĂȘme annĂ©e, Charles IV reprend la ville grĂące Ă  la complicitĂ© d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de nĂ©gociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralitĂ© de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le , Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le [50], le lieutenant français du Hallier prend le chĂąteau de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).

    Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandĂ©es par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants, le . Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de nĂ©gociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralitĂ© en leur faveur. La municipalitĂ© prĂȘte allĂ©geance sous la menace au roi de France Louis XIV le Ă  Nancy. Ainsi commence la troisiĂšme occupation française qui dure jusqu’au traitĂ© de Vincennes en . La ville retourne dans le giron lorrain.

    La ville est ruinĂ©e par les Ă©preuves. Dans une requĂȘte datĂ©e de 1654 au duc Nicolas François, frĂšre de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rĂ©dacteur mentionne la ville comme Ă©tant la plus misĂ©rable de la province.

    Le chĂąteau vu de la ville et le pont Clemenceau.

    En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se rĂ©fugie Ă  Épinal. La ville dĂ©fendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquĂ©e par les troupes du marĂ©chal de CrĂ©qui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du chĂąteau le 28 septembre. La ville est condamnĂ©e Ă  verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit dĂ©molir Ă  ses frais le chĂąteau et les fortifications. Ces conditions exigĂ©es sur ordre du roi Ă©taient destinĂ©es Ă  effrayer la Lorraine. Le chĂąteau est dĂ©truit mais les fortifications ne sont dĂ©truites que partiellement. Les remparts sont en fait intĂ©grĂ©s progressivement Ă  l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-GoĂ«ry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont dĂ©truites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est dĂ©truite qu’au XIXe siĂšcle (un jour avant l’arrivĂ©e de Prosper MĂ©rimĂ©e qui venait dĂ©clarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent Ă  verser est fortement diminuĂ© aprĂšs la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville reprĂ©sente un tournant, la ville cesse d’ĂȘtre une place forte.

    La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le systÚme des quatre gouverneurs disparaßt. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.

    • Les ruines du chĂąteau et ses vignes.
      Les ruines du chĂąteau et ses vignes.
    • Le chĂąteau en l’état.
      Le chĂąteau en l’état.
    • Souterrains dans le chĂąteau d'Épinal.
      Souterrains dans le chñteau d'Épinal.

    La RĂ©volution et l'Empire

    En 1790, l’AssemblĂ©e constituante demande Ă  l’assemblĂ©e dĂ©partementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour dĂ©signer le chef-lieu du dĂ©partement. L’assemblĂ©e dĂ©partementale se rĂ©unit Ă  Épinal le et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal[51]. Mirecourt devient une sous-prĂ©fecture.

    1870 : la guerre mais aussi le dĂ©but d’un nouvel apogĂ©e

    Entrée de la batterie de Sanchey, un des quinze forts datant des années 1880.

    MĂȘme si Épinal est moins concernĂ©e par le conflit que les rĂ©gions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le 12 octobre 1870. Les combats pour dĂ©fendre la ville ont eu lieu dans les environs Ă  Deyvillers, vers le chĂąteau de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchĂ©e de Docelles. À l’entrĂ©e des soldats par le faubourg Saint-Michel, s’illustre le Spinalien SĂ©bastien Dubois qui, se plaçant un genou Ă  terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d’ĂȘtre lui-mĂȘme tuĂ©. En reprĂ©sailles de la rĂ©sistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs or. Cette somme est ramenĂ©e Ă  100 000 francs aprĂšs nĂ©gociation. La ville est occupĂ©e jusqu’au .

    Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la dĂ©faite de 1870 est Ă  l’origine d’un formidable dĂ©veloppement de la ville. Avec le traitĂ© de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalitĂ© du dĂ©partement des Vosges reste française. Commence alors un trĂšs fort dĂ©veloppement basĂ© sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont Ă  l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passĂ© en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le dĂ©veloppement est Ă©galement provoquĂ© par la position frontaliĂšre de la ville qui devient une des quatre places fortes[52] avec Verdun, Toul et Belfort du systĂšme de dĂ©fense SĂ©rĂ© de RiviĂšres.

    XXe siĂšcle

    Les anciens tramways d'Épinal, place des Vosges (carte postale Ă©ditĂ©e par Paul Testart).
    La rue LĂ©opold-Bourg.

    Au début du XXe siÚcle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraßtre étonnant au regard de sa population. Il disparaßt avec la PremiÚre Guerre mondiale.

    La PremiĂšre guerre mondiale

    Le , tandis que les rĂ©giments du 21e corps d'armĂ©e quittent la place vers la frontiĂšre des Vosges Ă  la suite du 149e rĂ©giment d'infanterie, on Ă©vacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le l'Ă©vacuation terminĂ©e 14 000 Spinaliens sur 26 000 civils ont quittĂ© la ville oĂč l'on prĂ©pare la dĂ©fense[53]. Épinal n'a pas connu l’épreuve du feu et sera bombardĂ© par des zeppelins ou de rares avions ennemis mais assura la liaison avec le rideau de la Haute Moselle[54].

    La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[55].

    La Seconde Guerre mondiale

    La place des Quatre-Nations lors de la libération de la ville par les Alliés en 1944.

    En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le , les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de maniÚre à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.

    Le fort de Longchamp situĂ© au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en juin 1940 avec un effectif trĂšs rĂ©duit. Il tirera prĂšs de 300 obus de 155 mm et 400 de 75 mm. Les bombardements qu’il subit ne font aucun dĂ©gĂąt majeur mais cinq soldats pĂ©rissent dans le fort pendant les combats (trois Allemands et deux Français). Il sera complĂštement dĂ©moli en 1943-1944.

    La libĂ©ration d'Épinal commence les 22 et par un duel d'artillerie particuliĂšrement tragique pour la ville dont le centre est durement Ă©prouvĂ©.

    Auparavant, dĂ©barquĂ©e en Normandie, la 3e armĂ©e amĂ©ricaine commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Patton a libĂ©rĂ© le nord de la rĂ©gion d'Épinal. La 2e DB commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Leclerc forme alors l'aile droite de la 3e armĂ©e amĂ©ricaine. Elle libĂšre Dompaire et avance sur Épinal par le nord et l'ouest (Chaumousey, Les Forges, Chantraine).

    DĂ©barquĂ©e en Provence, la 1re armĂ©e française, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny, monte en parallĂšle avec la 7e armĂ©e amĂ©ricaine et libĂšre la rĂ©gion sud d'Épinal aprĂšs avoir pris Toulon, Marseille, Lyon


    Le mémorial américain du Quéquement.

    Ainsi, les forces alliĂ©es ont dĂ©cidĂ© de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grĂące aux renseignements communiquĂ©s par les rĂ©seaux de rĂ©sistance locale.

    TrĂšs vite, l'ennemi est chassĂ© de l'usine oĂč il Ă©tait repliĂ© dans l'actuel quartier du port, et les AlliĂ©s prennent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.

    Le , vers 17 h 30, le premier char amĂ©ricain de la 7e armĂ©e amĂ©ricaine commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Patch entre par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonce enfin[56].

    Les habitants vivent alors la fin de l'Ă©poque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.

    Épinal est libĂ©rĂ©e, mais la ville est sinistrĂ©e. Son centre est dĂ©truit, le quartier de la gare totalement rasĂ© aprĂšs les sĂ©ries de bombardements visant Ă  chasser l'ennemi. L'hĂŽpital, le lycĂ©e, la prison
, toutes les installations, la plupart des ponts, des Ă©coles et l'Ă©glise, un nombre considĂ©rable de logements sont entiĂšrement ou partiellement dĂ©truits.

    Au cours de la lutte, l’explosion des ponts est si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle ont à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats.

    Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accroĂźt encore les dĂ©gĂąts.

    Le cimetiĂšre amĂ©ricain d'Épinal, d'une superficie d'environ 22 hectares, est construit sur le site libĂ©rĂ© le par la 45e division d'infanterie amĂ©ricaine. Le MĂ©morial est composĂ© d'une chapelle et d'un musĂ©e ainsi que d'une cour d'honneur.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[57].

    Politique et administration

    La commune voisine de Saint-Laurent a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă  Épinal en 1964[58] - [59].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Épinal du dĂ©partement des Vosges. Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie depuis 1988 de la premiĂšre circonscription des Vosges.

    Elle Ă©tait de 1793 Ă  1973 le chef-lieu du canton d'Épinal, annĂ©e oĂč celui-ci est scindĂ© entre les cantons de[59] :

    Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la ville est dĂ©sormais scindĂ©e entre les cantons d'Épinal-1, qui contient la partie de la commune d’Épinal situĂ©e sur la rive gauche de la Moselle et 7 communes entiĂšres, et d'Épinal-2, qui contient le surplus de la ville et huit autres communes.

    Intercommunalité

    Epinal Ă©tait membre de la CommunautĂ© de communes d'Épinal-Golbey, crĂ©Ă©e en 1999 et qui regroupait ces deux communes. Le , celle-ci se transforme en communautĂ© d'agglomĂ©ration sous le nom de CommunautĂ© d'agglomĂ©ration d'Épinal-Golbey.

    Conformément au schéma approuvé par la commission départementale de coopération intercommunale le 23 décembre 2011, cette communauté d'agglomération fusionne avec :

    pour former une nouvelle structure intercommunale, à laquelle se joignent huit communes issues de la communauté de communes de la Moyenne Moselle et trois communes demeurées isolées, Uzemain, Dounoux et Villoncourt.

    Cette nouvelle intercommunalitĂ© crĂ©Ă©e le sous le nom de communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Épinal, a la ville comme siĂšge.

    D'autres communes l'ont rejointe depuis.

    Tendances politiques et résultats

    La municipalité est classée à droite depuis 1983 et l'élection de Philippe Séguin face à l'ancien maire socialiste Pierre Blanck, puis avec le passage de Michel Heinrich (1997-2020).

    Le maire actuel est Patrick Nardin (ex-LR[60]), élu en 2020, reprenant le flambeau laissé par Michel Heinrich.

    Lors du 2e tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017 Ă  Épinal, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive Ă  la premiĂšre place avec 71,46% des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui rĂ©colte 28,54% des voix. Au 1er tour, Emmanuel Macron Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© Ă  la premiĂšre place (24,45% des votes) dans la commune d'Épinal.

    On décompte 5,9% de votes blancs parmi les votants[61].

    Administration municipale

    Le conseil municipal actuel est composé de 32 conseillers de la majorité Les Républicains ; l'opposition quant à elle comprend trois socialistes, trois frontistes et un Front de gauche.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération de la France
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1944 Henry Najean Avocat
    1944 1945 LĂ©on Schwab Docteur en droit
    1945 1947 Alfred Thinesse MRP MĂ©decin
    1947 1959 Charles GuthmĂŒller RPF-RS DĂ©putĂ© des Vosges (1951-1955, 1958-1962)
    1959 mars 1977 André Argant MRP, CD puis CDS Professeur
    mars 1977 mars 1983 Pierre Blanck PS Fonctionnaire des Postes
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Épinal-Est (1973-1985)
    mars 1983 9 novembre 1997[62] Philippe Séguin RPR Député des Vosges (1978-2002)
    Conseiller régional de Lorraine (1979-1986)
    Ministre (1986-1988)
    Président de l'Assemblée Nationale (1993-1997)
    DĂ©missionnaire
    9 novembre 1997 4 juillet 2020 Michel Heinrich RPR puis
    UMP → LR
    Pharmacien
    DĂ©putĂ© des Vosges (2002 → 2017)
    PrĂ©sident de la CA d'Épinal (2013 →)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[63] - [64]
    4 juillet 2020 En cours Patrick Nardin ex-LR Directeur bancaire

    Budget et fiscalité

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[65] :

    • total des produits de fonctionnement : 53 085 000 €, soit 1 550 € par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 46 530 000 €, soit 1 359 € par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 20 132 000 €, soit 588 € par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 18 466 000 €, soit 539 € par habitant ;
    • endettement : 53 986 000 €, soit 1 576 € par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 19,34 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 25,27 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 39,38 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Jumelages

    La ville d'Épinal est jumelĂ©e avec :

    Labels

    Épinal est labellisĂ©e « 4 fleurs » et bĂ©nĂ©ficie depuis 1988 de la plus haute distinction du concours des Villes et Villages fleuris. Par ailleurs, en matiĂšre de matiĂšre de dĂ©veloppement durable, elle a reçu en novembre 2014 du label CAP Cit'Ergie, dĂ©clinaison française du label europĂ©en Energie Award visant Ă  honorer les efforts Ă©nergĂ©tiques dĂ©ployĂ©s pour restreindre le rĂ©chauffement climatique.

    Depuis 2018 la Ville d'Épinal dĂ©tient Ă©galement le label « Ma commune a du cƓur », distinction qui valorise les bonnes pratiques locales en matiĂšre de lutte contre l’arrĂȘt cardiaque et de sensibilisation aux gestes qui sauvent[68].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[69] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 31 832 habitants[Note 5], en diminution de 0,54 % par rapport Ă  2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    6 6887 3217 9057 9419 0709 52610 01211 48511 076
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    11 95711 87011 84714 89416 44520 93223 22326 52528 080
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    29 05830 04228 35226 84927 35027 70823 39528 68830 313
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    36 85639 60437 81836 73235 79434 01432 73431 55831 832
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La dĂ©mographie d’Épinal a toujours Ă©tĂ© intimement liĂ©e Ă  l’industrie du textile, industrie longtemps dominante dans la rĂ©gion. Le tableau prĂ©sentĂ© ci-dessous permet de distinguer plusieurs pĂ©riodes marquantes. Si la ville a gagnĂ© plus de 10 000 habitants entre 1870 et 1890, c’est pour plusieurs raisons. D’une part, l’essor de l’industrie textile y a jouĂ© un rĂŽle important, mais ici, c’est surtout la position gĂ©ographique d’Épinal qui a Ă©tĂ© l’élĂ©ment prĂ©dominant. En 1871, Épinal devint une ville proche de la nouvelle frontiĂšre d’Alsace-Lorraine et accueillit Ă  ce titre une trĂšs importante garnison (14 000 hommes en 1914) qui en fit l’une des quatre grandes places fortes de l’Est[52]. Durant cette pĂ©riode, les alsaciens ayant optĂ© pour conserver leur nationalitĂ© française s’y installĂšrent et alimentĂšrent la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique. L’industrie cotonniĂšre profita ainsi dans la vallĂ©e de la Moselle de la main-d’Ɠuvre importante et des circonstances politico-militaires.

    Les autres fluctuations dĂ©mographiques s’expliquent par l’exode rural et, Ă  partir des annĂ©es 1980, par le dĂ©clin prononcĂ© de l’industrie textile.

    Toutefois, la baisse rĂ©cente de la population Ă  Épinal est Ă  relativiser. En effet, territorialement, le dernier recensement confirme la poursuite d’une tendance de fond : la pĂ©riurbanisation. La population de l'agglomĂ©ration spinalienne augmente depuis 1999. Autour d’Épinal, les communes les plus emblĂ©matiques de ce phĂ©nomĂšne sont La Baffe, Darnieulles, Golbey, Les Forges, Fontenay, Longchamp, Uxegney et Sanchey, ainsi que Hadol, Pouxeux et Raon-aux-Bois en direction de Remiremont. Par essence, ces communes de pĂ©riphĂ©rie constituent l'aire urbaine d'Épinal. Elles affirment leur vocation rĂ©sidentielle en enregistrant une accĂ©lĂ©ration du rythme des constructions neuves et en envoyant chaque jour 25 % Ă  50 % de leurs actifs travailler dans l’agglomĂ©ration spinalienne. Au regard de la bonne tenue des naissances et de la hausse du nombre de constructions neuves dans ces communes, cette situation semble traduire l’installation pĂ©renne de jeunes couples avec enfants.

    L'agglomĂ©ration spinalienne compte aujourd'hui 116 700 habitants.

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 26,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,0 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 15 541 hommes pour 16 682 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,31 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,3
    6,4
    75-89 ans
    11,7
    15,3
    60-74 ans
    16,6
    17,7
    45-59 ans
    19,6
    17,0
    30-44 ans
    15,6
    25,2
    15-29 ans
    19,0
    17,6
    0-14 ans
    15,2
    Pyramide des ùges du département des Vosges en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,1
    7,8
    75-89 ans
    11,6
    19,7
    60-74 ans
    19,9
    21,5
    45-59 ans
    20,7
    17,1
    30-44 ans
    16,3
    16,1
    15-29 ans
    13,9
    17,1
    0-14 ans
    15,5

    Enseignement

    Avec 2 800 Ă©tudiants en 2019, Épinal est la troisiĂšme ville universitaire en Lorraine[73]. Épinal compte plusieurs Ă©tablissements que ce soit dans les Ă©coles primaires et maternelles, collĂšges, lycĂ©es et dans l'enseignement supĂ©rieur tels que :

    Écoles maternelles et primaires

    • École maternelle et primaire d’Ambrail
    • École maternelle du ChĂąteau
    • École maternelle et primaire du 149e R.I.
    • École primaire du Centre
    • École maternelle et primaire du Champbeauvert
    • École maternelle Charles-Perrault
    • Groupe scolaire Émile-Durkheim
    • École maternelle des Épinettes
    • École maternelle EugĂšne-Rossignol
    • École maternelle Guilgot
    • École maternelle et primaire Jean-MacĂ©
    • École maternelle et primaire de la Loge-Blanche
    • École maternelle et primaire Louis-Pergaud
    • École maternelle Luc-Escande
    • École primaire Maurice-Ravel
    • École maternelle et primaire Paul-Émile-Victor
    • École maternelle Robert-Lang
    • École primaire Gaston-Rimey
    • École maternelle et primaire de Saint-Laurent
    • École primaire du Saut-le-Cerf
    • École maternelle et primaire Victor-Hugo
    • École maternelle et primaire Saint-GoĂ«ry (privĂ©e)

    CollĂšges

    Lycées

    Ensemble scolaire

    • Ensemble scolaire Notre-Dame/Saint Joseph, regroupant en 2019 le collĂšge privĂ© Notre-Dame, le lycĂ©e privĂ© d’enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique Saint-Joseph et le lycĂ©e professionnel hĂŽtelier Notre-Dame depuis 2005[74].

    Enseignement supérieur

    • ENSTIB : École nationale supĂ©rieure des technologies et industries du bois (universitĂ© de Lorraine)
    • CESS d’Épinal : Antenne de la facultĂ© des sciences et technologies et de la facultĂ© du sport de Nancy (universitĂ© de Lorraine)
    • CEJE : centre d’études juridiques d’Épinal (antenne de la facultĂ© de droit, sciences Ă©conomiques et gestion de l’universitĂ© de Lorraine)
    • Institut universitaire de technologie d'Épinal - Hubert-Curien
      • DĂ©partement gĂ©nie industriel et maintenance
      • DĂ©partement qualitĂ© logistique industrielle et organisation (QLIO)
      • DĂ©partement techniques de commercialisation
    • ESAL-Epinal : École supĂ©rieure d’art de Lorraine site d’Épinal
    • EspĂ© de Lorraine, (universitĂ© de Lorraine) - Formation des professeurs des Ă©coles de l'enseignement public.
    • Classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles (MPSI, MP) du lycĂ©e Claude-GellĂ©e
    • IFSI : Institut de formation en soins infirmiers.

    Manifestations culturelles et festivités

    Concert sur la place des Vosges.

    Manifestations et festivals

    La ville d’Épinal - citĂ© des images et des contes de fĂ©es, disait-on autrefois -, dĂ©veloppe une politique culturelle. Elle possĂšde une Ă©cole supĂ©rieure d’art, un conservatoire Ă  rayonnement dĂ©partemental (le Conservatoire Gautier-d'Épinal), un musĂ©e de l’Image, une galerie d’exposition artistique, etc[76]. Dans le cadre d’un syndicat intercommunal, elle a donnĂ© naissance Ă  ScĂšnes Vosges qui propose dĂ©sormais des manifestations dans trois lieux : le thĂ©Ăątre, l’auditorium de la LouviĂšre et la Rotonde, un lieu Ă  Thaon-les-Vosges. Une ScĂšne de musiques actuelles (Smac) existe dans les communes de Thaon-les-Vosges et Épinal.

    Plusieurs manifestations organisées par la Ville rassemblent chaque année des milliers de personnes.

    • Les Imaginales :

    Le Festival des mondes imaginaires qui a lieu chaque annĂ©e quatre jours en mai depuis 2002 rassemble une centaine d’auteurs, illustrateurs, scientifiques de haut niveau, critiques, etc. ConsacrĂ© Ă  la fantasy, la science-fiction, au roman historique, au fantastique, aux contes et lĂ©gendes, il cherche Ă  dĂ©cloisonner les genres. Plusieurs prix littĂ©raires (les Prix Imaginales) y sont dĂ©cernĂ©s.

    • Portes ouvertes de l'Imagerie, week-end de PĂąques ou de la Toussaint.
    • Rues & Cies, le deuxiĂšme week-end de juin. ThĂ©Ăątre de rue.
    • La fĂȘte des Images : LancĂ© en 2015 Ă  l'occasion des journĂ©es du Patrimoine, troisiĂšme week end de septembre. Projection de film Ă  travers des images diffusĂ© sur les monuments de la ville (Place des Vosges, Place de l'Âtre, MusĂ©e du chapitre
). Un parcours permet de dĂ©couvrir la ville Ă  travers ces films[77].
    • FĂȘte de la biodiversitĂ©, en juin : Au parc du chĂąteau d'Epinal.
    • Les Larmes du rire, dix jours en octobre. ThĂ©Ăątre burlesque.
    • Les CybĂ©riades : LancĂ© en 2001, Ă  l’initiative du conseil des jeunes, il s’agit d’un tournoi de jeux vidĂ©o sur console et sur PC.
    • FĂȘte de l’internet : Depuis 2002, la Ville d’Épinal participe Ă  la fĂȘte de l’internet. CrĂ©Ă©e en 1997, cette fĂȘte a pour but de sensibiliser les Français Ă  l’utilisation des nouvelles technologies et Internet en particulier[78].
    • Jeux & Cies, au mois de mars. Festival sur le thĂšme du jeu.
    • Zinc Grenadine, au mois d'avril. Festival consacrĂ© Ă  la littĂ©rature destinĂ©e Ă  la jeunesse.
    • GĂ©NĂ©riQ, festival des tumultes musicaux, en novembre. Depuis 2007.
    • The Spin Festival, festival musical, en avril ou mai.
    • L’étĂ© des artistes : depuis 2003, cette manifestation rĂ©unit, place des Vosges, chaque samedi de juillet et d’aoĂ»t, et au parc du ChĂąteau chaque mercredi de juillet et aoĂ»t, des artistes et artisans d’art[79]. La manifestation se dĂ©roule autour d’un chapiteau, oĂč des graveurs contemporains renommĂ©s exĂ©cutent en public des dĂ©monstrations autour de l’art pictural : JoĂȘl Roche (Prix de Rome), Jean-Pierre LĂ©cuyer, Dominique Lecomte, GĂ©rard Bretin, etc.
    • Festiconv SeNyu, au mois de mars, depuis 2013. Festival consacrĂ© Ă  la culture Japonaise.
    • Les DĂ©fis du bois, au mois de mai. CompĂ©tition estudiantine autour du thĂšme du bois.
    • Farmer City, dĂ©cembre : Le centre-ville se transforme en ferme gĂ©ante.

    Salons et congrĂšs

    Les salons et congrÚs se déroulent majoritairement au Centre des CongrÚs d'Epinal.

    • Salon Habitat & Bois, 5 jours en septembre. Festival autour du thĂšme du bois et de l'habitation (380 exposants). Le plus gros salon organisĂ© Ă  Épinal avec prĂšs de 55 000 visiteurs chaque annĂ©e venus de tout le Grand Est.
    • Salon PlanĂšte et Ă©nergies, au mois de fĂ©vrier. Salon consacrĂ© Ă  la thĂ©matique des Ă©conomies d'Ă©nergie (180 exposants). Unique dans le Grand Est.
    • Salon des antiquaires et de la brocante, au mois de fĂ©vrier. (70 exposants)
    • Salon du vĂ©hicule d'occasion : avril. Plus de 300 vĂ©hicules exposĂ©s sur 5 000 m2.
    • Salon VitalitĂ© et bien ĂȘtre : fĂ©vrier. Les visiteurs peuvent y dĂ©couvrir un panorama complet des mĂ©decines douces et des nouvelles mĂ©thodes de santĂ© au naturel.
    • Salon Green Expo : Mars. Ce salon « vert » est l’endroit idĂ©al pour chouchouter son jardin, son balcon, sa terrasse.
    • Salon de la Gourmandise et des arts de la table, en novembre. (Plus de 120 exposants)
    • Salon du petit Ă©levage : novembre. Il rĂ©unit les plus beaux spĂ©cimens de la basse-cour des Vosges.
    • Salon des pĂȘcheurs, en novembre Ă  l'Espace Cours.
    • Salon du tatouage "Epinal tattoo show".
    • Salon "Vosges trotter" : avril. Il assemble les acteurs du voyage et de l’évasion du tourisme vosgien.
    • Salon du vin bio : Mars. Il rassemble des exposants venus de toute la France prĂ©sentant une centaine de rĂ©fĂ©rences.
    • Salon de la biĂšre "Spinabeer" : Une dizaine de brasseurs prĂ©sentent leurs breuvages.

    Manifestations Culturelles

    La vie associative culturelle propose Ă©galement des manifestations. Par exemple :

    • FlorĂ©al musical d’Épinal : depuis plus de vingt ans, le FlorĂ©al musical d’Épinal donne rendez-vous chaque printemps aux mĂ©lomanes. C’est un festival Ă©clectique, festif, parcourant tous les rĂ©pertoires et toutes les Ă©poques de la musique classique, avec des incursions dans les musiques traditionnelles et l’improvisation.
    • Les NĂ©gociales, challenge national du commerce, en mars.
    • Concours international de piano d'Épinal : en mars les annĂ©es impaires.
    • Concours artistique d'Épinal : en mars et avril, sur cinq week-ends, chaque annĂ©e. Concours associatif rĂ©alisĂ© depuis 1953, en partenariat notamment avec le conservatoire Gautier-d'Épinal, mettant en compĂ©tition de nombreux candidats sur nombre d'instruments musicaux, ainsi qu'en chant lyrique.
    • Conservatoire Gautier-d'Épinal : le conservatoire spinalien propose un certain nombre de concerts, de divers styles de musiques, des Ă©tudiants ou des professeurs, tout au long de l'annĂ©e. Soit dans l'auditorium du conservatoire, soit sur diverses autres scĂšnes (thĂ©Ăątre municipal ou auditorium de la LouviĂšre).
    • Concerts classiques d'Épinal : sĂ©rie de concerts classiques, de septembre Ă  mars, organisĂ©s par une association.
    • CafĂ©s-jazz et CafĂ©s-chansons : sĂ©rie de concerts musicaux, le plus souvent de jazz, proposĂ©s de septembre Ă  avril par l'association Lavoir entendu, gĂ©nĂ©ralement au lavoir-thĂ©Ăątre Georges-Brassens, et parfois au ThĂ©Ăątre municipal.
    • TrĂ©teaux de LĂ©o : festival de thĂ©Ăątre organisĂ© par le centre LĂ©o-Lagrange, sis quartier du Saut-le-Cerf
    • Amis du thĂ©Ăątre populaire : association thĂ©Ăątrale diffusant des piĂšces de thĂ©Ăątre tout au long de l'annĂ©e.
    • Cercle d'art lyrique d'Épinal : association de diffusion de reprĂ©sentations d'opĂ©ra.
    • UniversitĂ© de la culture permanente : confĂ©rence d'un universitaire pour tous publics, sur des thĂšmes variĂ©s (politique, histoire, philosophie, sociologie, Ă©conomie, sciences, arts, droit, gĂ©ographie
), chaque jeudi hors vacances scolaires de septembre Ă  juin, Ă  la salle de spectacles du plateau de la Justice.

    FĂȘtes traditionnelles

    MarchĂ© de NoĂ«l d'Épinal.

    Des fĂȘtes traditionnelles et populaires ponctuent Ă©galement le calendrier spinalien :

    • Les Champs golots : le samedi des Rameaux, cette fĂȘte populaire marque la fin de l’hiver. Pour symboliser le dĂ©gel des ruisseaux, un bassin est crĂ©Ă© dans la rue devant l’hĂŽtel de Ville et les enfants y font naviguer des bateaux de leur fabrication, tout illuminĂ©s.
    • La fĂȘte foraine de la Saint-Maurice se tient tous les ans au Champ de Mars, durant trois semaines, Ă  cheval sur les mois de septembre et d’octobre. (109 manĂšges et attractions)
    • Le Village de NoĂ«l : du 1er au , depuis 1999, au centre-ville. Bien sĂ»r, il y a une quarantaine de chalets emplis de cadeaux Ă  offrir ou Ă  s’offrir, de mets de fĂȘtes et de tant d’autres choses
 Mais il y a aussi des animations, une grande exposition sous chapiteau, des promenades en calĂšche, des sculpteurs sur glace ; un calendrier de NoĂ«l gĂ©ant (crĂ©Ă© par un artiste diffĂ©rent chaque annĂ©e) s’affiche chaque jour sur la façade de l’hĂŽtel de ville, une patinoire s'installe Place des Vosges[80].
    • Saint-Nicolas : sans aucun doute, la plus populaire des fĂȘtes spinaliennes[81]. Chaque premier samedi de dĂ©cembre, un grand cortĂšge de chars est organisĂ© dans les rues de la citĂ©. Le « saint patron » des enfants se voit prĂ©cĂ©dĂ© par des dizaines de chars dĂ©corĂ©s et animĂ©s par diverses organisations locales. Traditionnellement, le pĂšre Fouettard clĂŽt le dĂ©filĂ©. AprĂšs deux tours dans la ville, les spectateurs se dirigent vers les quais de la Moselle et sur les ponts pour Ă©couter le discours de saint Nicolas, le voir « s’envoler dans le ciel » et admirer un feu d’artifice[82].

    La ville d’Épinal est reprĂ©sentĂ©e internationalement lors de divers festivals folkloriques depuis 1959 par un groupe folklorique municipal nommĂ© Les PinaudrĂ©s.

    Santé

    Le centre hospitalier d’Épinal, ayant en 2018 une capacitĂ© de 1 279 lits et places, dont[83] :

    Le CH Emile Durkheim est un Ă©tablissement dĂ©partemental de rĂ©fĂ©rence et de niveau 2 pour la plupart des spĂ©cialitĂ©s. Sa structure est rĂ©partie sur trois sites : Plateau de la Justice Ă  Épinal, Golbey et Maison de santĂ© Saint-Jean rue Thiers Ă  Épinal.

    Un tout nouvel hĂŽpital est sorti de terre en 2021 pour remplacer l'ancien vĂ©tuste et dĂ©passĂ© en termes de capacitĂ© d'accueil et de soins. En effet, aprĂšs 5 ans de travaux, le tout nouveau CH Emile Durkheim d'Epinal Ă©tait trĂšs attendu par l'ensemble des Vosgiens puisque dimensionnĂ© pour un bassin de 265 000 habitants.

    Cet hĂŽpital flambant neuf situĂ© juste en face de l’hĂŽpital actuel, qui aura nĂ©cessitĂ© un budget global de 200 Millions d’euros, donne le vertige au niveau des chiffres : 240 m de longueur (100 mĂštres de plus que l’ancien hĂŽpital), six Ă©tages (avec des fondations de 12 mĂštres de profondeur dans le sous-sol), 56 000 m2 de bĂątiments dont 12 000 m2 de parking (l’équivalent de 8 terrains de football), 35 000 m3 de bĂ©ton (l’équivalent de 15 piscines olympiques), 45 mĂštres de hauteur environ, 700 km de cĂąbles Ă©lectriques, 21 ascenseurs, 1 hĂ©listation


    L’ancien hĂŽpital devrait quant Ă  lui ĂȘtre dĂ©moli en partie dĂšs 2023. Le pavillon Robert Schuman qui accueille le service de neuro-gĂ©riatrie et le service de nĂ©phro-dialyse Ă  la suite de la crĂ©ation du Groupement de CoopĂ©ration Sanitaire de NĂ©phrologie-Dialyse associant la polyclinique La Ligne Bleue et le CH Jean Monnet situĂ© Ă  l’entrĂ©e de l’hĂŽpital actuel sera conservĂ© (bĂątiment vert). Le parking en ouvrage R+2 de 606 places de stationnement donnant sur le Chemin des Patients sera Ă©galement conservĂ©. Enfin, le service de radiothĂ©rapie constituĂ© de blockhaus de bĂ©ton imposants, va continuer Ă  fonctionner en liaison avec le NHE.

    Sports

    Il existe des dizaines de clubs et d’associations sportives à Épinal. Voici les principaux :

    • ICE (Image club d’Épinal) : Hockey sur glace Patinoire de PoissomprĂ©
    • SAS (Stade athlĂ©tique spinalien) : Football (National 2), (qui se distingue notamment en battant l'Olympique lyonnais en 32e de finale de la coupe de France en 2013), Volley-ball (Championnat de France National 1 Masculin)
    • GET Vosges : Basket-ball (Nationale 1)
    • PremiĂšre compagnie d'archers d'Épinal : tir Ă  l'arc
    • Club de patinage sur glace d'Épinal : danse sur glace
    • GESN (Golbey Épinal Saint-Nabord) : canoĂ«-kayak
    • ESS Épinal : athlĂ©tisme
    • JSP : Jeunes sapeurs-pompiers
    • CNE : Cercle des nageurs d’Épinal
    • Épinal Handball (Championnat de France National 2 masculin)
    • ASPTT Épinal natation
    • Golf club des Images d’Épinal : golf
    • Aviron-club d’Épinal : aviron
    • Route d’Archettes : cyclisme
    • VĂ©loce club Spinalien : cyclisme
    • Les Enfants du roc : escalade
    • SociĂ©tĂ© d’escrime spinalienne : escrime
    • SociĂ©tĂ© hippique d’Épinal
    • Judo-club spinalien, Les Amis de Georges, Judo Bushido club : judo
    • Moto-club Spinalien, Moto-club des Images : moto-cross, motocyclisme
    • Club vosgien d’Épinal : randonnĂ©e pĂ©destre
    • RAEG (Rugby AthlĂ©tique Épinal Golbey) : rugby
    • Cercle de voile d’Épinal : voile
    • Taekwondo Épinal club
    • Tennis-club Spinalien
    • Top spinalien pongiste : tennis de table
    • Galaxy gym : boxe thaĂŻ et boxe amĂ©ricaine
    • SamouraĂŻ gym : remise en forme, musculation, gym, squash, sauna, karatĂ©, self dĂ©fense
    • Pop'Fly d'Épinal : softball et baseball
    • CBE Club de badminton d'Épinal : badminton
    • LPE La pĂ©tanque d'Épinal : pĂ©tanque
    • AĂŻkido club Épinal : aĂŻkido
    • Les PinaudrĂ©s (groupe folklorique)
    • Temps Danses 88 : chorĂ©graphies, hip-hop, salsa et bachata
    • Les Scorpions Roller hockey
    • Match de hockey Rouen - Épinal.
      Match de hockey Rouen - Épinal.
    • Jan Plch lors de la 1/2 finale retour Grenoble-Épinal Ă  la Patinoire Polesud.
      Jan Plch lors de la 1/2 finale retour Grenoble-Épinal à la Patinoire Polesud.
    • Patrick Henry Peugeot 307 WRC, 2008 Rallye Alsace Vosges.
      Patrick Henry Peugeot 307 WRC, 2008 Rallye Alsace Vosges.
    • SAS Epinal - LOSC en 1/16Ăšme de finale de Coupe de France au Stade de la ColombiĂšre (2020)
      SAS Epinal - LOSC en 1/16Ăšme de finale de Coupe de France au Stade de la ColombiĂšre (2020)

    Manifestations sportives

    Presse Ă©crite

    Le bulletin d'information municipal, Vivre Ă  Épinal, a commencĂ© en octobre 1983, Ă  la suite de l'Ă©lection de Philippe SĂ©guin[84].

    Vosges Matin est le seul journal quotidien de presse Ă©crite, depuis la fusion en janvier 2009 de L'Est RĂ©publicain et de La LibertĂ© de l'Est. Mais l'on notera que l'hebdomadaire dĂ©partemental L'Écho des Vosges, trĂšs connu sur le secteur de GĂ©rardmer, publie depuis avril 2009, l'hebdomadaire L'Écho des Vosges Ă©dition VallĂ©e de la Moselle. 100% Vosges, crĂ©Ă© en 2009, est un hebdomadaire vosgien de la presse gratuite d'information, dont le siĂšge se trouve Ă  Épinal.

    Radio

    L'Ă©metteur du Bois de la Vierge. Tour haubanĂ©e de 100 m de haut.

    Concernant la radio, Épinal est couverte par certaines radios locales :

    • 91.9 NRJ Vosges : programme local vosgien d'NRJ rĂ©alisĂ© depuis Remiremont[85].
    • 94.6 Magnum la radio : radio locale du sud de la Lorraine Ă©mettant aussi dans la Haute-Marne. Ses studios sont situĂ©s Ă  ContrexĂ©ville.
    • 100.0 France Bleu Sud Lorraine : radio locale publique de Nancy Ă©mettant dans la partie sud de la Lorraine. Il existe un studio local au 2 rue de la Chipotte (Ă  l'angle de la rue de Verdun)[86].
    • 107.3 Radio Cristal : radio associative basĂ©e Ă  Epinal qui Ă©met aussi Ă  GĂ©rardmer sur 92.7 FM[87].
    • Web radio : BLE Radio, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative gĂ©nĂ©raliste qui s’intĂ©resse Ă  la Lorraine et Ă  son actualitĂ©[88].

    D'autres radios nationales sont diffusĂ©es Ă  Épinal :

    Télévision

    La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision dĂ©partementale Vosges TV[89] diffuse ses Ă©missions sur Épinal et le dĂ©partement des Vosges. RĂ©guliĂšrement, l'Ă©mission « Place Publique » expose la vie locale du bassin spinalien. C'est Ă©galement le cas lors du journal local.

    Vosges TV est lancĂ©e en mai 1990 sous le nom «Images Plus», c'est une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision de proximitĂ© qui diffuse actuellement sur le cĂąble de l'agglomĂ©ration d'Épinal oĂč elle dessert 10 communes et, depuis mai 2009, dans les Vosges sur la TNT par voie hertzienne, sur le LCN 31.

    Vosges TV permet donc à une majorité de Vosgiens de recevoir leur télévision de proximité par le cùble ou par voie hertzienne. Cette couverture est complétée par la diffusion des programmes en direct sur le site internet de la chaßne qui permet également de revoir les programmes de la semaine.

    France 3 Lorraine, la chaĂźne locale publique de Nancy, relate l'info locale de la rĂ©gion lors de ses dĂ©crochages rĂ©gionaux pendant les JT de France 3. Un bureau permanent « France 3 Vosges » est disponible au 2 rue de la Chipotte oĂč se trouvent aussi les locaux de Vosges TV et le bureau local de France Bleu Sud Lorraine.

    France 3 Lorraine et Vosges TV sont émises depuis le site de diffusion du Bois de la Vierge[90] (photo ci-dessus). Celui du Plateau de Malzéville à Nancy couvre pratiquement les trois quarts de la ville[91].

    Internet

    Depuis 2007, Épinal s'est vu dĂ©cerner, la note maximale de cinq @ par l'Association Villes Internet. En 2010, la commune d'Épinal a Ă©tĂ© une nouvelle fois rĂ©compensĂ©e, pour la 5e annĂ©e consĂ©cutive, par le label « Ville Internet 5 @ »[92].

    Numericable dĂ©ploie au dĂ©but des annĂ©es 2010 le trĂšs haut dĂ©bit internet pour les foyers de l'agglomĂ©ration spinalienne[93]. Dans le cadre d’un accord entre le syndicat intercommunal CĂąblimages et Numericable, le rĂ©seau cĂąblĂ© d'Épinal et de trois communes voisines (Golbey, Chantraine et Dogneville) est rĂ©novĂ© en fibre optique 100 Mbits/s, permettant aux habitants de bĂ©nĂ©ficier, dĂšs le 2e semestre 2010, des offres de Numericable. 6 millions d’euros d’investissement sont pris en charge par Numericable et le Syndicat intercommunal CĂąblimages pour ces travaux.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    DonnĂ©es 2015[94] Épinal Moyenne France
    Revenu mensuel moyen par foyer fiscal 1 807 â‚Ź / par mois 2 159 â‚Ź / par mois
    Nombre de foyers fiscaux 19 241 foyers 981 foyers
    Nombre moyen d'habitant(s) par foyer 1,7 personne(s) 1,9 personne(s)

    Emploi

    Avec plus de 60 000 emplois comptabilisĂ©s sur son territoire[Note 6], soit prĂšs de quatre emplois vosgiens sur dix, la zone d'emploi d'Épinal est de loin le principal fournisseur d'emplois du dĂ©partement.

    Au cours de la pĂ©riode 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivitĂ© que durant la dĂ©cennie 1990. Elle bĂ©nĂ©ficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement fĂ©minin. L'arrivĂ©e de main-d'Ɠuvre correspond Ă  une croissance de l'emploi supĂ©rieure Ă  la moyenne rĂ©gionale, alors que la population active reste atone.

    Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculĂ©, les services ont largement compensĂ© ce dĂ©clin. Les services opĂ©rationnels (sĂ©lection et fourniture de personnel, enquĂȘtes et sĂ©curitĂ©, activitĂ©s de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des dĂ©chets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont Ă  eux seuls gĂ©nĂ©rĂ© 1 500 emplois, soit prĂšs de la moitiĂ© de la hausse de l'emploi.

    Épinal, chef-lieu du dĂ©partement, et son agglomĂ©ration offrent 36 000 emplois, dont prĂšs de 2 600 emplois de cadres et professions intellectuelles supĂ©rieures, soit 30 % de ceux proposĂ©s dans l'ensemble du dĂ©partement. Le tiers de ces emplois sont occupĂ©s par des personnes ne rĂ©sidant pas dans l'agglomĂ©ration. Plus gĂ©nĂ©ralement, cette derniĂšre attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs rĂ©sidant dans le canton de ChĂątel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomĂ©ration spinalienne.

    Son attractivitĂ© s'Ă©tend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes oĂč un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler Ă  Épinal et son agglomĂ©ration, et Ă  un degrĂ© moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont oĂč cette proportion s'Ă©lĂšve Ă  un sur huit[95]. Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomĂ©ration nancĂ©ienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situĂ© sur l'axe Nancy―Épinal.

    Épinal n’est donc pas Ă  proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majoritĂ©, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la premiĂšre se situe entre autres, la plus importante usine europĂ©enne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies). L’économie d’Épinal est avant tout une Ă©conomie fondĂ©e sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la mĂ©tropole sud de la Lorraine.

    Épinal se proclame « Capitale mondiale du bois[96] » et de l’Image dite « d'Épinal ».

    Épinal est le siĂšge de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges. Elle gĂšre l’aĂ©roport d'Épinal-Mirecourt.

    Entreprises et commerces

    La ville centre possĂšde plusieurs zones commerciales, dont :

    La rue LĂ©opold-Bourg.
    • le centre-ville qui comporte plusieurs librairies, bars, restaurants, hĂŽtels, magasins comme Atelec Epinal Group digital implantĂ© au centre ville depuis plus de 57 ans et spĂ©cialiste audio-vidĂ©o / tĂ©lĂ©viseurs / rĂ©ception TNT & satellite / mĂ©nager, Subway, Cache-Cache, Esprit, Minelli, EDC, IKKS, Burton, Pimkie, Jennyfer, Armand Thiery, Jules, Sephora, Celio, Douglas, O'Tacos, JOTT ou encore Carrefour City. Le centre-ville possĂšde Ă©galement une galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas[97]) avec des magasins comme Monoprix et un marchĂ© couvert ;
    • la ZAC du Saut-le-Cerf comporte plus d'une trentaine de magasins comme La Halle, GĂ©mo, BUT, Fly, Norma, Saint-Maclou, New-Baby, Ma Jardinerie, Feu Vert, Thiriet, Buffalo Grill, Aldi, Gifi, Orchestra, Aubert, KĂ©ria, Devianne
 ;
    • la ZAC des Terres Saint-Jean (inaugurĂ©e en 2009) comporte elle aussi plus d'une trentaine de magasins comme Cultura, Electro DĂ©pĂŽt, Stokomani, Brico DĂ©pĂŽt, Easy Cash, 4 Murs, ChĂąteau d'Ax, Maison du Monde, JYSK, La Foir'Fouille, CCV, MaxiZoo, Botanic, Meubles Gautier, Darty, Boulanger;
    • la ZAC de la Roche oĂč sont principalement implantĂ©s des concessionnaires automobiles comme Renault, Dacia, Mercedes, VW, Lexus, CitroĂ«n, Ford, Toyota, DS
 mais aussi des magasins comme Decathlon, MĂ©tro, VĂ©loland, Mercier David
 Sur la zone de la Roche se trouve Ă©galement le Centre des CongrĂšs[98] qui accueille un grand nombre d'animations et de salons tout au long de l'annĂ©e.

    La ville d'Épinal possĂšde Ă©galement une zone d'activitĂ©, La Voivre, oĂč on retrouve une importante clinique privĂ©e, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinĂ©es aux professionnels, des industries
 La ville d'Épinal a aussi un quartier oĂč l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics de copropriĂ©tĂ©s et des PME


    Le quartier gare au centre ville avec le Quai Alpha est un incubateur de startups inauguré en 2018. Le siÚge de la communauté d'agglomération y est également présent.

    Épinal est Ă©galement une « Ville de France »[99] rĂ©fĂ©rencĂ©e pour son commerce local.

    La zone commerciale du Saut-le-Cerf.

    L'agglomération spinalienne dispose encore d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment dans :

    Culture locale et patrimoine

    La tour chinoise, sĂ©pia de Charles PensĂ©e issue d'un album de dessins reprĂ©sentant le chĂąteau d’Épinal conservĂ© Ă  la bmi d'Épinal (LV 120 P/R) et accessible en ligne.

    Monuments historiques

    Le Pinau (l'enfant Ă  l'Ă©pine) Ă©ponyme orne l'une des fontaines de la ville.

    C'est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, Madame Leclerc-Morel. La maison et le pĂ©ristyle sont imitĂ©s des villas hellĂ©nistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriĂ©taire Ă©tant ruinĂ©e, la propriĂ©tĂ© inachevĂ©e fut achetĂ©e par la ville en 1902. L'ensemble est entourĂ© d'une roseraie de style jardin Ă  la française d'une superficie de 3 000 m2 et offre une collection de quelque 500 variĂ©tĂ©s de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pĂŽle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory).

    Elle est construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du chùteau[107] - [108].

    En outre, la ville d'Épinal compte cinq orgues dans les Ă©difices religieux et un dans l'Ă©cole de musique[113] :

    • l'orgue de 1905 d'Henri Didier, dans l'Ă©glise Saint-Antoine-de-Padoue[114] ;
    • l'orgue de 1960 de Curt Scwenkedel, dans l'Ă©glise Notre-Dame-au-Cierge[115] ;
    • le grand orgue de 1828 de Jean-Baptiste Gavot et l'orgue de chƓur de 1891 d'Henri Didier, dans la basilique Saint-Maurice[116] - [117];
    • l'orgue de 1874 des frĂšres Wetze, dans l'Ă©glise rĂ©formĂ©e[118].
    • l'orgue Haerpfer (1970) et Garnier (2005) de l'Ă©cole de musique[119].
      Panorama d’Épinal depuis les ruines du chñteau.

    Édifices catholiques

    Basilique Saint-Maurice
    • L’église Notre-Dame-au-Cierge (Avenue De Lattre de Tassigny) a Ă©tĂ© construite initialement en 1900 et achevĂ©e en 1939 sous l'impulsion d'Evrard, curĂ© de Notre-Dame de 1920 Ă  1953, l'Ă©glise Notre-Dame-au-Cierge a Ă©tĂ© dĂ©truite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d’Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception rĂ©solument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le dĂ©cor Ă  deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verriĂšres, notamment celle du chƓur d’une superficie de 180 m2 qui retrace la vie de la Vierge Marie et LĂ©on Leyritz pour la rĂ©alisation de la porte centrale en Ă©mail cloisonnĂ© sur cuivre sur le thĂšme du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'Ă©glise abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivĂ©e Ă  Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « dĂ©luge de la Saint-CrĂ©pin ». L'Ă©glise fait partie des trois Ă©difices lorrains retenus par le ministĂšre de la Culture pour recevoir le label XXe siĂšcle. Elle est classĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du [120].
    • L’église Saint-Laurent (DĂ©partementale 434) rue de la 7e ArmĂ©e : la premiĂšre pierre de l'Ă©difice est posĂ©e en juin 1868 par Louis-Marie Caverot, Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattachĂ© Ă  Épinal. La nouvelle Ă©glise construite dans le style nĂ©o-gothique est consacrĂ©e le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transfĂ©rĂ©e de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle Ă©glise en 1883. La tour a Ă©tĂ© construite en 1892. La premiĂšre cloche (800 kg, fonderie de RobĂ©court) a Ă©tĂ© installĂ©e en 1870, les deuxiĂšme et troisiĂšme (1310 et 690 kg) proviennent des ateliers Drouot d’Arras. Elle a conservĂ© la totalitĂ© de son dĂ©cor originel. Une remarquable chapelle est amĂ©nagĂ©e Ă  droite de l'entrĂ©e aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
    • L’église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine) (rue Jules Meline) : la premiĂšre pierre de l'Ă©glise a Ă©tĂ© posĂ©e le 30 juin 1956 en la fĂȘte de Notre-Dame-de-la-Consolation par Henri Brault, Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©. La construction s'opĂšre sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbĂ© Villaume. DĂšs 1959, la premiĂšre messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en l'Ă©glise tandis que les travaux durent encore plusieurs annĂ©es. Les cloches sonnent en 1964. L'Ă©glise est consacrĂ©e sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Jean Vilnet, Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient prĂšs du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chƓur reprĂ©sentant l'Arbre de Vie est dĂ» au maĂźtre verrier Gabriel Loire.
    • L’église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin) (rue Armand Colle) : la premiĂšre pierre est posĂ©e le 11 juillet 1897 au cƓur des nouveaux quartiers industriels qui se dĂ©veloppent aprĂšs la guerre de 1870 avec l'afflux des rĂ©fugiĂ©s alsaciens[121]. C'est un Ă©difice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La premiĂšre messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en mars 1898 mais l'Ă©glise reste longtemps inachevĂ©e : son clocher n'est Ă©rigĂ© qu'aprĂšs 1950. Elle a conservĂ© son dĂ©cor d'origine, notamment les fresques achevĂ©es en 1902 qui reprĂ©sentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette Ă  la grotte de Lourdes. Le dĂ©cor est complet avec un grand autel surmontĂ© d’une statue du SacrĂ©-CƓur ouvrant largement les bras Ă  la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des Ă©tablissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
    • L’église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf) (rue du Couarail) a Ă©tĂ© construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbĂ© Sinteff[122], premier curĂ© de la paroisse, qui se fit rĂ©cupĂ©rateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'Ă©glise. De nombreuses familles du quartier ont aidĂ© Ă  sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e. L'autel en grĂšs de Bourgogne a Ă©tĂ© consacrĂ© en 1969 par Jean Vilnet.
    • L’église Saint-Paul (place d'Avrinsart) a Ă©tĂ© construite en mĂȘme temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'Ă©glise datant de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbĂ© Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'Ă©difice est construit Ă  partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chƓur jusqu'Ă  une flĂšche qui culmine Ă  20 mĂštres de hauteur. Elle est l'Ɠuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Jean Vilnet, Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©, y cĂ©lĂšbre la premiĂšre messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'Ă©glise et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intĂ©grĂ©s Ă  l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine) a Ă©tĂ© construite en 1909-1910 grĂące Ă  une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'Ă©loignement de l'Ă©glise Saint-Maurice. Elle rappelle par sa prĂ©sence une premiĂšre chapelle construite Ă  proximitĂ© en 1658 qui, avant la RĂ©volution, abritait un pĂšlerinage trĂšs actif Ă  Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait Ă©tĂ© dĂ©couverte dans le tronc d'un chĂȘne par des bĂ»cherons vers 1650. Cette chapelle fut dĂ©molie pendant le RĂ©volution. La statuette fut alors placĂ©e dans l'Ă©glise Saint-Maurice puis dans la nouvelle Ă©glise Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
    • La chapelle Saint-Michel (intersection rue Émile Zola-faubourg de PoissomprĂ©)[123] a Ă©tĂ© fondĂ©e sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, RenĂ© Morlot[124], la chapelle Saint-Michel devient un ermitage Ă  partir du XVIe siĂšcle et abrite un chapelain jusqu'Ă  la RĂ©volution. AprĂšs sa vente comme bien national, plusieurs propriĂ©taires se succĂšdent jusqu'Ă  ce que l'abbĂ© Brenier, curĂ© de la paroisse Saint-Maurice l'achĂšte en 1876 et la fasse restaurer. Son intĂ©rĂȘt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des XVe et XVIe siĂšcles qui reprĂ©sentent le Jugement dernier, saint Pierre et saint Michel ainsi que les symboles des quatre Ă©vangĂ©listes (un ange, un lion, un taureau et un aigle). Elle constitue un remarquable tĂ©moignage de l'art religieux du XVe siĂšcle Ă  Épinal. Inscrite Ă  l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques par arrĂȘtĂ© du [125].
    • La chapelle du Vieux-Saint-Laurent (rue Haute) est d’origine inconnue. Elle a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© construite Ă  la fin du XVe siĂšcle ou au dĂ©but du XVIe siĂšcle Ă  l'emplacement d’une autre Ă©glise. L’autel du XVIIIe siĂšcle en bois dorĂ© est classĂ© monument historique depuis 1960. Il est construit sur un autel en grĂšs datant du XVIe siĂšcle. En 1752, elle a reçu une relique de saint Laurent. Cette derniĂšre se trouve maintenant dans l’église paroissiale.
    • La chapelle de l'institution Notre-Dame (rue des Jardiniers) (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph) : d'une forme originale, sa premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e en 1957. Elle est consacrĂ©e en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la CongrĂ©gation Notre-Dame.
    • La chapelle du lycĂ©e Saint-Joseph (rue des Soupirs).
    • La chapelle des FrĂšres Franciscains actuellement, inspection acadĂ©mique (rue Antoine Hurault).

    Autres Églises chrĂ©tiennes

    • L’Église Ă©vangĂ©lique (rue de Lorraine).
    • L’Église adventiste du SeptiĂšme Jour (rue Roland ThiĂ©ry).
    • Salle du Royaume (rue LĂ©on Valentin)

    Édifices juifs

    • La synagogue (rue Charlet) date de 1863, dĂ©truite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours cĂ©lĂ©brĂ© dans une nouvelle synagogue de style moderne[126].

    Édifices protestants

    • Le temple protestant (rue de la PrĂ©fecture) a Ă©tĂ© inaugurĂ© le sur les plans de l’architecte Risler, situĂ© 28 rue de la PrĂ©fecture[127], et son orgue de 1874 des frĂšres Wetze[128] - [129].
    • Basilique Saint-Maurice (clocher).
      Basilique Saint-Maurice (clocher).
    • Basilique Saint-Maurice (cĂŽtĂ© est).
      Basilique Saint-Maurice (cÎté est).
    • Basilique Saint-Maurice (intĂ©rieur).
      Basilique Saint-Maurice (intérieur).
    • Basilique Saint-Maurice (Mise au tombeau dans le bras droit du transept).
      Basilique Saint-Maurice (Mise au tombeau[130] dans le bras droit du transept).
    • Église Notre-Dame-au-Cierge.
      Église Notre-Dame-au-Cierge.
    • Église Saint-Laurent.
      Église Saint-Laurent.
    • Église Sainte-Maria-Goretti.
      Église Sainte-Maria-Goretti.
    • Église Saint-Antoine-de-Padoue.
      Église Saint-Antoine-de-Padoue.
    • Église de la Sainte-Famille.
      Église de la Sainte-Famille.
    • Église Saint-Paul.
      Église Saint-Paul.
    • Chapelle Saint-Michel.
      Chapelle Saint-Michel.
    • Chapelle du Vieux-Saint-Laurent.
      Chapelle du Vieux-Saint-Laurent.
    • Chapelle du lycĂ©e Saint-Joseph.
      Chapelle du lycée Saint-Joseph.
    • Chapelle du collĂšge Notre-Dame.
      Chapelle du collĂšge Notre-Dame.
    • Chapelle de l'inspection acadĂ©mique.
      Chapelle de l'inspection académique.
    • Église Ă©vangĂ©lique.
      Église Ă©vangĂ©lique.
    • La synagogue.
      La synagogue.
    • Temple protestant.
      Temple protestant.

    Monuments aux morts et lieux de mémoire

    Monument aux morts.

    Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville[131] - [132] - [133] - [134] :

    • Monuments commĂ©morant les morts des deux guerres mondiales[135] - [136] - [137] - [138] ;
    • Monuments aux morts[139] - [140] ;
    • Monument Ă  la mĂ©moire des harkis morts pour la France[141] - [142] ;
    • Monument aux morts rapatriĂ© de Mostaganem[143] - [144] ;
    • Monument commĂ©moratif des IsraĂ©lites vosgiens[145] - [146] ;
    • Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la LibertĂ©[147] ;
    • Monument aux Vosgiens morts en Afrique du Nord[148] - [149] ;
    • Monument commĂ©moratif dĂ©partemental, guerre d'Indochine[150] ;
    • Monument des FusillĂ©s Vosgien[151] ;
    • Aux morts du 152 et 352es RI[152] ;
    • Aux Vosgiens victimes en 1870-71[153] - [154] ;
    • Voir aussi :
      • CimetiĂšre amĂ©ricain d'Épinal, sur la commune de DinozĂ©,
      • NĂ©cropole Nationale[155],
      • StĂšles commĂ©moratives[156] ; StĂšle commĂ©morative aux Harkis ; StĂšles commĂ©moratives F.F.I. du Bois de la Vierge[157] - [158] - [159] - [160] ; StĂšle commĂ©morative HĂŽtel de Police[161],
      • Plaques commĂ©moratives Ă  l'Ă©glise : plaques commĂ©moratives 1914-1918[162] et 1939-1945[163] abbĂ© AimĂ© CLAUDE[164],
      • Plaques commĂ©moratives : SNCF 1939-194[165] - [166]; Grand CollĂšge[167],
      • CarrĂ© de victimes civiles 1939-1945[168] ; carrĂ© de corps restituĂ©s[169] ; carrĂ© militaire[170] ; tombe collective 1870-1871[171].

    Musées et galeries d'art

    Cinéma et salle de spectacles

    • CinĂ©palace, multiplexe 8 salles inaugurĂ© en 2011 en lieu et place de celui de la Rue des États-Unis.

    Ce multiplexe situĂ© rue Saint-Michel Ă  proximitĂ© de la BMI et de la Patinoire, offre 1 600 places de cinĂ©ma Ă  travers ces 8 salles.

    Le multiplexe de la citĂ© des Images jouit d’une excellente frĂ©quentation en hausse tous les ans depuis son ouverture jusqu’à cette annĂ©e 2020. Il est mĂȘme celui dont sa frĂ©quentation progresse le plus de Lorraine ! Le cabinet d’architecture Gilbert Long (en charge dĂ©jĂ  de la construction initiale du multiplexe en 2011) prĂ©voit donc 2 salles supplĂ©mentaires pour faire passer le multiplexe Ă  10 salles au total. Une petite salle de 64 places (places PMR comprises) va ĂȘtre construite au premier niveau alors qu’une salle plus importante de 174 places va voir le jour au rez-de-chaussĂ©e, sur une emprise d’une douzaine de places de stationnement actuelle. Cette derniĂšre salle sera d’ailleurs la seule du multiplexe Ă  ĂȘtre au rez-de-chaussĂ©e puisque les 9 autres salles sont toutes au premier niveau[173].

    • La souris Verte, salle de spectacle et de concert, a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2014 Ă  la place de l'ancien cinĂ©ma rue des États-Unis.

    Elle se compose de 2 salles de 150 et 500 places debout, 4 studios et un espace de convivialité.

    BibliothÚques et médiathÚques

    La Maison romaine.
    • La BibliothĂšque multimĂ©dia intercommunale, qui remplace la prĂ©cĂ©dente installĂ©e dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de PompĂ©i (villa pompĂ©ienne), est faubourg Saint-Michel, Ă  la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Au centre se trouve la salle des boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier. Le fonds ancien recĂšle des livres exceptionnels consultables sur demande, comme l'ÉvangĂ©liaire pourpre, mais aussi un des deux plus vieux livres connus (un livre se dĂ©finissant comme un recueil de pages de mĂȘme taille, reliĂ©es et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d'Épinal[174], dĂ©crit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734)[175].
    • La mĂ©diathĂšque dĂ©partementale (anciennement bibliothĂšque dĂ©partementale de prĂȘt) des Vosges, gĂ©rĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral des Vosges, se trouve dans la zone d'activitĂ© Ă©conomique de La Voivre.
    • BibliothĂšque de la maison diocĂ©saine : la maison diocĂ©saine d'Épinal, situĂ©e rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothĂšque, composĂ©e d'ouvrages centrĂ©s sur la religion, l'histoire des religions et la thĂ©ologie, qu'il est possible d'emprunter.
    • BibliothĂšque du centre LĂ©o-Lagrange.
    • La BibliothĂšque pour tous, bibliothĂšque associative situĂ©e rue Saint-GoĂ«ry.

    Espaces verts

    Épinal contient plusieurs espaces verts[176]. La ville a d’ailleurs reçu le diplĂŽme de LaurĂ©at International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrĂ©es de ville.

    • Le parc du Cours[177] : grand parc public le long de la Moselle, crĂ©Ă© au dĂ©but du siĂšcle. Trente corbeilles y sont plantĂ©es chaque annĂ©e, en mosaĂŻculture.
    • La roseraie de la Maison Romaine : Ă©tonnante et magnifique reproduction d’une maison de PompĂ©i, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothĂšque, est entourĂ©e d’une belle roseraie : plus de 500 espĂšces diffĂ©rentes y sont plantĂ©es.
    • Le parc du chĂąteau : parc animalier de 23 ha situĂ© autour des ruines du chĂąteau.
    • Le jardin mĂ©diĂ©val reconstituĂ© au pied du chĂąteau et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin Ă  Épinal.
    • Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
    • L'Île sous la Gosse : petit parc boisĂ© situĂ© entre le port d'Épinal et Golbey.
    • Le jardin des Cinq-Sens prĂšs de la maison de retraite.
    • Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarĂšs 2007 du concours des villes et villages fleuris[178].

    Les images d’Épinal

    Image d’Épinal : NapolĂ©on sur son lit de mort.

    L’imagerie d’Épinal a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1796 par Jean-Charles Pellerin oĂč furent imprimĂ©es les premiĂšres images d’Épinal en sĂ©rie.
    Des batailles napolĂ©oniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie Ă©tait au XIXe siĂšcle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans la propagande du temps du Premier Empire.

    L’imagerie a grandement participĂ© Ă  l’essor de la citĂ© et lui a offert une rĂ©putation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue Ă  fabriquer des images comme par le passĂ©. Sept artistes diffĂ©rents et complĂ©mentaires crĂ©ent les images nouvelles sur des thĂšmes aussi variĂ©s que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.

    Les bĂątiments et les machines que renferme l'Imagerie Pellerin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [179].

    • EntrĂ©e de la fabrique.
      Entrée de la fabrique.
    • Vue sur l'atelier.
      Vue sur l'atelier.
    • Machine servant Ă  la mise en couleurs des images.
      Machine servant Ă  la mise en couleurs des images.
    • SĂ©chage des images.
      SĂ©chage des images.

    Épinal au cinĂ©ma

    Vie militaire

    UnitĂ©s ayant tenu garnison Ă  Épinal :

    Le 7e régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.

    Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le 170e RI est rebaptisé pour donner naissance au 1er régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.

    Personnalités liées à la commune

    Sportifs célÚbres

    HĂ©raldique

    • 1. Avant l’annexion de la Lorraine Ă  la France.
      1. Avant l’annexion de la Lorraine à la France.
    • 2. D'aprĂšs un manuscrit de Claude CHARLES.
      2. D'aprĂšs un manuscrit de Claude CHARLES.
    • 3. Armes actuelles.
      3. Armes actuelles.
    1. « D’argent, Ă  une tour de sable Ă  trois crĂ©neaux, au contour de laquelle est Ă©crit : SCEL DES QUATRE GOUVERNEMENTS DE LA VILLE D’ÉPINAL. »
      (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville avant la domination française »
    2. « De gueules, à la tour crénelée et tourellée (donjonnée) d'argent, maçonnée de sable. »
      Armorial des Villes, Bourg et Villages de la Lorraine, du Barrois et des 3 Ă©vĂȘchĂ©s, de 1868, de Constant LAPAIX, graveur hĂ©raldiste d’aprĂšs un manuscrit Ɠuvre de Claude CHARLES (O 1661 + 1747) peintre du duc LĂ©opold et hĂ©raut d’armes de lorraine et du Barrois.
    3. Les armes actuelles sont « de gueules Ă  la tour crĂ©nelĂ©e de quatre piĂšces d’argent, maçonnĂ©e et ajourĂ©e de sable, accostĂ©e de deux fleurs de lys d’or. »
      La composition et le blasonnement ci-dessus ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par Robert LOUIS (O 1902 + 1965), artiste hĂ©raldiste de renommĂ©e internationale. La ville d’Épinal utilise de fait ces armoiries depuis l’annĂ©e 1957.

    Logotype

    Logotype de la ville jusqu'en 2009.
    Logotype de la ville.

    Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnĂ©e de son accent, premiĂšre lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de dĂ©partement[184].

    Blason populaire

    Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nÎ-dreille) et les PinaudrÚres ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie »[36].

    Outre leur gentilĂ© dialectal, les habitants de la ville Ă©taient surnommĂ©s « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dĂ©dain de leur part vis Ă  vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de ChĂątel-sur-Moselle[185]. Le sobriquet des Spinaliens a Ă©tĂ© repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se dĂ©roule Ă  Épinal, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVe siĂšcle[186].

    Voir aussi

    Histoire

    • Dominique Armand, « Épinal situation et site » in Épinal du chĂąteau Ă  la prĂ©fecture, Annales de l'Est, sociĂ©tĂ© d’émulation des Vosges p. 13-16. 3e trimestre 2000
    • Jean Bossu, Chronique des rues d'Epinal (3 volumes), Jeune Chambre Economique d'Épinal, avril 1984
    • Michel Bur, Le chĂąteau d’Épinal XIIIe et XIVe siĂšcles, ComitĂ© des travaux historiques scientifiques, 2002 (ISBN 2-7355-0500-6)
    • Robert Javelet, Épinal, Images de mille ans d’histoire, Presses des Ă©tablissements Braun et cie Mulhouse, 1972 (Pas d’ISBN)
    • Philipe Kuchler, « L’origine de la ville d’Épinal d’aprĂšs les fouilles archĂ©ologiques du palais de justice (VIIIe-XIIIe) » in JournĂ©es d’études vosgiennes, Épinal du chĂąteau Ă  la prĂ©fecture, Annales de l’Est, sociĂ©tĂ© d’émulation des Vosges, p. 27-43 – 3e trimestre 2000
    • Michel Pernod, « Épinal au XVIIIe siĂšcle, le premier apogĂ©e de la ville et les malheurs de la guerre » in Épinal du chĂąteau Ă  la prĂ©fecture. Annales de l’Est, sociĂ©tĂ© d’émulation des Vosges page 67 Ă  80. 3e trimestre 2000
    • Albert Ronsin, « Imprimeurs et libraires Ă  Épinal du XVIe au XVIIIe siĂšcle » in Épinal du chĂąteau Ă  la prĂ©fecture. Annales de l’Est, sociĂ©tĂ© d’émulation des Vosges page 81 Ă  102. 3e trimestre 2000
    • RĂ©my Thiriet, « Épinal sous la IIIe rĂ©publique » in Épinal du chĂąteau Ă  la prĂ©fecture. Annales de l’Est, sociĂ©tĂ© d’émulation des Vosges page 81 Ă  102. 3e trimestre 2000
    • François Weymuller, Histoire d’Épinal des origines Ă  nos jours, Éditions Horvath, 1985 (ISBN 2-7171-0340-6)

    Autres

    • Jeanne Cressanges, Je vous Ă©cris d'Épinal, Metz, Serge Domini Ă©d., 2009.
    • Michel Guidat, Bernard Hestin : Saint-Laurent, du terroir Ă  la citĂ© – Éditions Sapin d’or – DĂ©pĂŽt lĂ©gal 3e trimestre 1989 (pas d’ISBN)
    • RenĂ© Fetet : la chapelle Notre-Dame de consolation, la Quarante semaine Épinal, 1910-2000, 90 ans d’histoire – 2000. PubliĂ© Ă  compte d’auteur (pas d’ISBN)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, Ă©ditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 447 - 448 : Épinal
    • Association d’Étude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 650
      PrĂ©sentation de l’orgue de la maison GonzalĂšs Ă  Epinal

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. signifiant lieu essartĂ© oĂč se gardait les troupeaux, se situant rive droite sur le plateau au nord-est en un lieu oĂč existe toujours le toponyme Le Vrinsart.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Voir Dossier complet − Zone d'emploi d'Épinal (4112) - Insee.
    • Cartes
    1. « RĂ©seau hydrographique d'Épinal » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Dossier complet − Zone d'emploi d'Épinal (4112) », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    2. Insee, « UnitĂ© urbaine 2020 d’Épinal » AccĂšs libre, (consultĂ© le )
    3. GeneviĂšve Dietrich, « ForĂȘts communales et communautĂ©s rurales dans le dĂ©partement des Vosges », Revue GĂ©ographique de l'Est, vol. 16, no 1,‎ , p. 41–61 (DOI 10.3406/rgest.1976.1337, lire en ligne, consultĂ© le ).
    4. « À ne pas manquer (site naturel, point de vue) », sur Épinal Tourisme, (consultĂ© le ).
    5. « PLAN ÉPINAL - Plan, carte et relief de Épinal 88000 », sur cartesfrance.fr (consultĂ© le ).
    6. « Les sites d’intĂ©rĂȘt gĂ©ologique des Vosges », sur espacesnaturels.vosges.fr (consultĂ© le ).
    7. « Fiche communale d'Épinal », sur le systĂšme d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consultĂ© le )
    8. Sandre, « la Moselle »
    9. Sandre, « la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey »
    10. Sandre, « le ruisseau le Saint-Oger »
    11. « Observation météo quotidienne », sur meteociel.fr (consulté le ).
    12. « Conditions climatiques de la ville d'Épinal dans les Vosges », sur site de MĂ©tĂ©ociel (consultĂ© le ).
    13. « RelevĂ©s climatiques d'Épinal 1986-2010 », sur mĂ©tĂ©o france (consultĂ© le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « UnitĂ© urbaine 2020 d'Épinal », sur https://www.insee.fr/ (consultĂ© le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. « La Moselle, un projet commun ? », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    25. Le marché couvert.
    26. La passerelle 2005.
    27. « Ville d’Épinal - Vie des quartiers », sur epinal.fr (consultĂ© le ).
    28. « TGV Est EuropĂ©en, la Lorraine au cƓur de l'Europe - DĂ©couvrir> IdĂ©es dĂ©couverte en Lorraine - LorraineAUcoeur », sur lorraineaucoeur.com (consultĂ© le ).
    29. « Train + bus : on roule vers une simplification dans le secteur d’Épinal », sur vosgesmatin.fr (consultĂ© le ).
    30. « La navette gratuite de centre-ville d’Épinal », sur imaginelebus.com (consultĂ© le ).
    31. « AF3V », sur af3v.org (consulté le ).
    32. « Épinal ― Bouzey, voie verte », sur lagenda.com (consultĂ© le ).
    33. Carte des grands itinéraires "Les Véloroutes et Voies Vertes de France".
    34. « DTNE : Direction territoriale Nord-Est VNF », sur nordest.vnf.fr (consulté le ).
    35. « LOGEMENT ÉPINAL : statistiques de l'immobilier de Épinal 88000 », sur cartesfrance.fr (consultĂ© le ).
    36. Nicolas Haillant, Essai sur un patois vosgien, Épinal, Collot imrpimeur, rue du Boudiou, , 638 p., p. 451.
    37. anonyme, Fonds Louis-Joseph Buffet, Épinal, archives dĂ©partementales des Vosges, , 67 p. (lire en ligne), p. 48-49.
    38. « Manifestations : le MillĂ©naire », Vivre Ă  Épinal,‎ , p. 24-25.
    39. B. Houot, Fondation et origines de la ville d'Épinal, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Lorraine des Études Locales, 1976.
    40. mot formĂ© de greva (grĂšve) et vau (vallĂ©e), situĂ© au sud sur la rive droite, une rue de Grennevo Ă  Épinal; A. Fournier, Topographie ancienne du dĂ©partement des Vosges, Épinal, 1892, p. 70.
    41. La manse sur le ruisseau?, ßle ayant donné naissance au second quartier de la ville
    42. faisant partie d'Uxegnéville (P. Marinchal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941.) ou bien rive droite au sortir de la ville sur l'axe Bùle/Metz (B. Houot, op. cit.).
    43. DiplĂŽme de Otton III du Saint-Empire confirmant la crĂ©ation de l'Abbaye Saint-Vincent de Metz et d'un marchĂ© Ă  Épinal datĂ© du 20 juin 983 ; Monumenta Germanicae Historica, scriptores, IV, p. 481, Documents Rares ou InĂ©dits de l'Histoire des Vosges, T I, p. 10-12 ; Archives DĂ©partementales de Meurthe & Moselle, B 673 Épinal I no 145 (copie sur papier du XVe siĂšcle)
    44. cf. article sur Basilique Saint-Maurice d'Épinal.
    45. Louis Félicien J. Caignart de Saulcy, Jean François Huguenin, Relation du siÚge de Metz en 1444, par Charles VII et René d'Anjou, 1835.
    46. Selon une autre source le (Medieval Institute Library).
    47. Michel Bur, Le chĂąteau d'Épinal. XIIIe siĂšcle-XVIe siĂšcle, ComitĂ© des travaux historiques et scientifiques, Paris, 2002, p. 22.
    48. Marie-José Laperche-Fournel, La population du duché de Lorraine de 1580 à 1720, Nancy, 1985.
    49. Annales de la SociĂ©tĂ© d’émulation du dĂ©partement des Vosges
    50. Joseph d'Hassonville, Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, Michel Lévy FrÚres, (présentation en ligne).
    51. Jean-Paul Rothiot, « La Révolution et l'Empire, le tournant décisif pour Epinal », Annales de l'Est - Société d'émulation des Vosges, 2000, p. 145.
    52. La place forte d'Épinal 1876-1914 sur le site de l'Arfupe.
    53. Épinal, Paris, Éditions Bonneton, , 287 p. (ISBN 2-86253-113-8), p. 129.
    54. « La place forte ou le camp retranchĂ© d'Épinal 1914 », sur fortiffsere.fr (consultĂ© le ).
    55. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
    56. « Le 24 septembre 1944, Épinal Ă©tait libĂ©rĂ© », sur vosgesmatin.fr (consultĂ© le ).
    57. Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945.
    58. Commune d'Épinal (88160) sur le site de l'INSEE.
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    60. Marie-Pierre Bourgeois, « AprĂšs son Ă©lection Ă  la tĂȘte des rĂ©publicains, Éric Ciotti enregistre plusieurs dĂ©parts », sur bfmtv.com, (consultĂ© le ).
    61. « Épinal (88000) : RĂ©sultats de l'Ă©lection prĂ©sidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consultĂ© le ).
    62. Nicole Gauthier, « SĂ©guin quitte la mairie d'Epinal. Il veut se consacrer entiĂšrement Ă  la prĂ©sidence du RPR », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le dĂ©putĂ© des Vosges qui entend le rester veut ĂȘtre prĂ©sident du RPR Ă  part entiĂšre ».
    63. E. R., « Michel Heinrich
 et ses adjoints », Epinalinfos.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    64. .
    65. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 19 avril 2019 sur Internet Archive).
    66. La cloche de Loughborough
    67. La Crosse jumelage
    68. « Labels », sur site de la Ville d'Épinal (consultĂ© le ).
    69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Épinal (88160) », (consultĂ© le ).
    72. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement des Vosges (88) », (consultĂ© le ).
    73. « CollÚges, lycées et supérieur », sur Ville d'Epinal (consulté le ).
    74. « Historique », sur Notre Dame Saint Joseph (consulté le ).
    75. « ÉvĂ©nements - Que faire Ă  Épinal ? », sur le site de la Ville d'Épinal (consultĂ© le )
    76. « Ville d'Epinal - Culture », sur epinal.fr (consulté le ).
    77. « FĂȘte des Images - ÉvĂ©nements », sur Ville d'Épinal (consultĂ© le )
    78. « NumĂ©rique. L’internet fait la fĂȘte cette semaine Ă  Epinal », sur vosgesmatin.fr (consultĂ© le ).
    79. « Eté des Artistes à Epinal », sur lorraineaucoeur.com (consulté le ).
    80. « Village de Saint-Nicolas - FĂȘtes de Saint-Nicolas », sur Ville d'Épinal (consultĂ© le )
    81. MosaĂŻque de Saint-Nicolas.
    82. « CortĂšge de la Saint-Nicolas - FĂȘtes de Saint-Nicolas », sur Ville d'Épinal (consultĂ© le )
    83. « Centre hospitalier Emile Durkheim, site Plateau de Justice (Epinal) – FĂ©dĂ©ration HospitaliĂšre de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consultĂ© le ).
    84. Vivre à Épinal, no 1, octobre 1983, revue municipale d'information, p. 3.
    85. Fiche d'NRJ Vosges sur SchooP.
    86. Situation du studio local vosgien de France Bleu Sud Lorraine.
    87. Fiche de Radio Cristal sur SchooP.
    88. « La radio – BLE Radio », sur bleradio.fr (consultĂ© le ).
    89. Site web de Vosges Télévision.
    90. Emetteurs TNT dans les Vosges.
    91. RĂ©ception TNT Ă  Épinal.
    92. PalmarĂšs 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association.
    93. DĂ©ploiement du TrĂšs Haut DĂ©bit pour 26 000 foyers d’Epinal.
    94. « Salaire moyen Ă  Épinal (88000, Vosges) », sur journaldunet.com (consultĂ© le ).
    95. « Ville d'Epinal - Economie », sur www.epinal.fr (consulté le ).
    96. « Épinal SociĂ©tĂ©. La construction en bois, « c’est l’avenir ! » », sur vosgesmatin.fr (consultĂ© le ).
    97. « Épinal Commerce. Épinal : la galerie Saint-Nicolas soigne son image », sur vosgesmatin.fr (consultĂ© le ).
    98. « accÚs », sur Site Officiel du Centre des CongrÚs d'Epinal (consulté le ).
    99. « Portail économique des artisans et commerçants d'Epinal (88) », sur Portail économique d'Epinal (88) (consulté le ).
    100. « Carrefour veut toujours agrandir sa galerie », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    101. « La FougÚre », sur Mairie Chavelot (consulté le ).
    102. « Création de la ZAC de la Pétrolerie à Golbey : 10 ans déjà ! », sur transvosges.com, (consulté le ).
    103. « Église Saint-Maurice », notice no PA00107140, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    104. « Maison romaine », notice no PA00107328, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    105. La Maison Romaine sur petit-patrimoine.com.
    106. « Chùteau et parc », notice no PA00107139, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    107. La tour chinoise.
    108. « Tour Chinoise Epinal », sur fondation-patrimoine.org (consulté le ).
    109. JORF no 0083 du 6 avril 2012 page 6274. Liste des immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques en 2011. Classement par arrĂȘtĂ© du 15 avril 2011.
    110. « Immeuble au 30bis rue Thiers », notice no PA00107142, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    111. Notice no PA00107143, Notice no PA00107144, Notice no PA00107145, Notice no PA00107146, Notice no PA00107147, Notice no PA00107148, Notice no PA00107149, Notice no PA00107150, Notice no PA00107151, Notice no PA00107152, Notice no PA00107153, Notice no PA00107154, Notice no PA00107155, Notice no PA00107156, Notice no PA00107157, Notice no PA00107158, Notice no PA00107159, Notice no PA00107160, Notice no PA00107161, Notice no PA00107162, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    112. « Maison dite du Bailli », notice no PA00107147, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    113. Association d’Étude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 262 Ă  283.
    114. Ă©glise Saint Antoine de Padoue.
    115. Ă©glise Notre-Dame-au-Cierge.
    116. basilique Saint-Maurice (orgue de chƓur).
    117. basilique Saint Maurice (Grand-Orgue).
    118. église réformée.
    119. Ă©cole de musique.
    120. « Église Notre-Dame au Cierge », notice no PA88000047, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    121. « Eglise Saint-Antoine-de-Padoue à Epinal | DiocÚse de Saint-Dié », sur dp.catho.ahennezel.info (consulté le ).
    122. « Retour à la famille | DiocÚse de Saint-Dié », sur dp.catho.ahennezel.info (consulté le ).
    123. La chapelle Saint-Michel.
    124. Bernard Perrin, Chapelle des Vosges, Nancy, 1998, p. 87.
    125. « Chapelle Saint-Michel », notice no PA00107346, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    126. Synagogue et cimetiùre juif d’Épinal
    127. Les temples protestants de France : Vosges (88) : Épinal : le temple.
    128. Orgue Wetzel (1874) - Jaquot (1922) - Muhleisen (1956).
    129. Temple protestant, restauration de l'orgue, intervention de la Fondation du patrimoine.
    130. Mise au Tombeau dans la Basilique St Maurice.
    131. SynthÚse des relevés.
    132. Conflits commémorés 1914-18; 1939-45; Indochine (46-54); AFN-Algérie (54-62).
    133. L'Atlas des nécropoles.
    134. Restauration du monument aux morts d'Épinal.
    135. Monument aux morts face à la Préfecture.
    136. Les monuments aux morts sculptĂ©s Ă  Épinal.
    137. Monument aux morts de la Place Foch.
    138. ƒuvre de P. Bridault, architecte et de E.J.Bachelet et I.Hurcy, sculpteurs.
    139. Situé devant la mairie et l'église de Saint-Laurent.
    140. Monument aux morts devant la mairie.
    141. stĂšle de granit.
    142. StÚle commémorative aux Harkis, Place Clemenceau.
    143. Monument aux morts sculpté de l'ex département d'Algérie : Mostaganem.
    144. Sur le parvis de l’Hîtel de Ville.
    145. CimetiÚre et le monument aux morts israélites Vosgiens.
    146. Monument commémoratif des Israélites vosgiens.
    147. Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté.
    148. il a été inauguré en avril 1991.
    149. "A la mémoire des Vosgiens Morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962".
    150. "Aux héros d'Indochine du département des Vosges".
    151. Quartier la Vierge.
    152. Aux morts du 152 et 352e RI et de leurs morts en 1914-18.
    153. Petit obélisque sur un grand socle à étages.
    154. Monument commémoratif aux 152e et 352e R.I., Rue de la Chipotte.
    155. Jouxte le cimetiĂšre communal Saint-Michel.
    156. StÚle commémorative 1939-1945, prÚs du monument des Fusillés Vosgiens
    157. StÚle commémorative 2 F.F.I. du Bois de la Vierge.
    158. StÚle commémorative F.F.I..
    159. Dans le Bois de la Vierge.
    160. StÚle commémorative 5 F.F.I. du Bois de la Vierge.
    161. Devant l'hĂŽtel de police, boulevard Clemenceau.
    162. Plaques commémoratives 1914-1918 à l'église.
    163. Plaque commémorative à l'église.
    164. Abbé Aimé CLAUDE, à l'église.
    165. Mur de la gare - CÎté quais - "A la mémoire des agents de la SNCF, victimes de la guerre".
    166. A proximité de la stÚle du Bois de la Vierge.
    167. A l'entrée du Grand collÚge.
    168. Carré de corps restitués aux familles
    169. Carré de corps restitués aux familles.
    170. Carré militaire, Soldats russes.
    171. cimetiĂšre communal Saint-Michel.
    172. Maison Geninet (dite du Bailli).
    173. « 2 salles de plus pour le multiplexe CinĂ©s Palace d’Épinal », sur TransVosges, (consultĂ© le )
    174. Le glossaire d'Épinal
    175. Rome et les Barbares Ă  Venise.
    176. « Aux petits soins pour les espaces verts », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
    177. Bassin-fontaine du Parc du Cours.
    178. PalmarÚs 2007 du 47e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 2 octobre 2009.
    179. « Imagerie Pellerin (bùtiments et machines qu'ils renferment) », notice no PA00107141, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    180. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
    181. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
    182. Jeanne Cressanges : installĂ©e Ă  Épinal depuis 1968, romanciĂšre, essayiste, scĂ©nariste originaire de Noyant dans l'Allier, qui a consacrĂ© deux de ses ouvrages Ă  sa rĂ©gion d'adoption : "Je vous Ă©cris d’Épinal" et "Je vous Ă©cris des Vosges", Ă©ditions Serge Domini, respectivement en 2009 et 2014.
    183. Nicolas Mathieu a le spleen des Vosges sur lemonde.fr.
    184. « Charte graphique de la Ville », sur site de la Ville d'Épinal (consultĂ© le ).
    185. Jean Vartier, Sobriquets et quolibets de Lorraine, Jarville-la-Malgrange, Éditions de l'Est, , 217 p. (ISBN 2-86955-065-0, lire en ligne), p. 10-11.
    186. Richard Auvray, Les gens d'Épinal 1423-1444, Paris, Armand Colin et Cie, 1889-1891, 446 p. (lire en ligne).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.