Charles GuthmĂĽller
Charles Guthmüller, né le à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) et mort le dans le 4e arrondissement de Lyon[1], est un homme politique français, membre du Rassemblement du peuple français puis du Parti libéral européen.
| Charles GuthmĂĽller | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député des Vosges | |
| – | |
| Groupe politique | RPR |
| Député des Vosges | |
| – | |
| Groupe politique | Entente démocratique |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Tassin-la-Demi-Lune (RhĂ´ne) |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Lyon 4e |
Biographie
Installé à Épinal où il est représentant en lingerie de la Maison Émerique (installée au 12, quai de Dogneville), Charles Guthmüller devient l'associé de son employeur, une petite entreprise industrielle de lingerie, qu'il finit par diriger et qui devient les établissements Guthmüller[2].
Ancien combattant des deux guerres mondiales, il est résistant sous l'Occupation, membre de Ceux de la Résistance (CDLR) puis de l’Organisation civile et militaire (OCM) dans les Vosges[3].
Conseiller municipal d'Épinal en 1945, premier adjoint d'Alfred Thinesse, il lui succède en 1947 et reste maire de cette ville jusqu'en 1959. Il est conseiller général de Dompaire de 1949 à 1955. Animateur de l'Union gaulliste pour la IVe République, fondée à l'été 1946, amicale d'anciens résistants très marquée à droite[4], puis premier délégué départemental du RPF du général de Gaulle de 1947[5] ou 1948[6] à 1949[7], il figure en deuxième position sur la liste de ce parti conduite par Maurice Lemaire aux législatives de 1951, et est élu député. Il ne se représente pas aux élections législatives de . Il préside l’Association des maires vosgiens, qu’il a fondée, de 1952 à 1959[3].
Au lendemain des événements du 13 mai 1958, il participe au Comité de salut public formé dans le département des Vosges, en écho à celui d’Alger[3]. Il se présente aux élections législatives de comme gaulliste, sans pour autant être investi par le nouveau parti gaulliste, l'Union pour la nouvelle République (UNR) : il est candidat « en dehors des partis politiques, sans l'investiture d'aucun Comité parisien, mais avec (sa) longue et constante fidélité au Général »[8]. Arrivé en tête au premier tour, il est élu au second contre Lucien Nicolas et un candidat communiste. Il siège au Palais-Bourbon parmi les non-inscrits.
Il adhère en au Parti libéral européen, petit parti formé par des radicaux de droite souvent partisans de l'Algérie française. Il devient un député de l'opposition l'année suivante et participe au renversement du gouvernement de Georges Pompidou, par son vote de la motion de censure du [3].
Il abandonne ensuite la vie politique et se retire dans la région lyonnaise.
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Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Bertrand Munier, op. cit., p. 170.
- Cf. la biographie de Guthmüller sur le site de l'Assemblée nationale.
- François Audigier, Frédéric Schwindt ( dir. ), op. cit., p. 96.
- Ibid., p. 98
- Bernard Lachaise ( dir.), Résistance et politique sous la IVe république, Presses universitaires de Bordeaux, 2004, p. 55.
- René Gonand lui succède à cette date, jusqu'en 1954 : Biographie de René Gonand.
- Profession de foi de Guthmüller et des autres candidats de la 1ère circonscription.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- François Audigier, Frédéric Schwindt (dir.), Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République, Presses universitaires de Rennes, 2009
- Bertrand Munier, Le Grand Livre des Ă©lus vosgiens, 1796-2003, Ă©ditions GĂ©rard Louis, 2005 (ISBN 2914554346)
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :