Accueil🇫🇷Chercher

Numericable

Numericable désigne le principal câblo-opérateur de télévision et fournisseur d'accès à Internet par câble en France métropolitaine jusqu'en 2014. L'entreprise est née en , de la fusion des réseaux historiques concurrents Noos et NC Numericable[3]. En 2014, Numericable fusionne avec SFR pour former le groupe Altice France.

Numericable
logo de Numericable
Logo de Numericable

Création
Dates clés
  • 1985 : crĂ©ation par le groupe Lyonnaise des eaux de la sociĂ©tĂ© « Paris Câble »
  • 1986 : crĂ©ation du groupe Lyonnaise Communications
  • 2000 : Lyonnaise Câble devient Noos
  • 2005 : fusion FTC, NC Numericable
  • 2006 : rachat de UPC-Noos par Ypso Holding
  • 2007 : Numericable devient la marque unique et Estvideo.com devient Estvideo-Numericable
  • 2014 : acquisition de SFR, puis fusion
  • Avril 2016 : Numericable devient SFR Fibre SAS
Disparition
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Montez en puissance !
Siège social Champs-sur-Marne
Drapeau de la France France
Direction Éric Dénoyer, Président

Éric Klipfel et Thierry Lemaitre, Directeurs généraux[1].

Actionnaires Altice Europe
Activité Opérateur de télécommunications
Produits Télévision par câble, Internet, téléphonie, téléphonie mobile, ADSL
Société mère Altice France
Sociétés sœurs SFR, SFR Business, Virgin Mobile (France), SFR Caraïbe
Filiales SFR (depuis )
Virgin Mobile France (depuis )
Effectif 2 000 salariĂ©s
SIREN 379 229 529
Site web numericable.fr

Chiffre d'affaires en augmentation 1,314 milliard d'euros (2013)[2]
+0,9 %
RĂ©sultat net en diminution 65 millions d'euros (2013)[2]
-32,3 %

En 2009, le câblo-opérateur subit brutalement l'effet pourtant attendu de la multiplication des chaînes gratuites de la TNT, du satellite et surtout des offres IPTV[4]

Une étude publiée initialement en 2003 mise à jour en 2018 dévoile la complexité de la concurrence IPTV en France pour la télévision par câble et la complexité de son modèle économique[5].

Le , Numericable lance un processus d'introduction en bourse sur le marché réglementé du NYSE Euronext à Paris[6], notamment pour améliorer ses comptes et réduire sa dette de 2,3 milliards d'euros en 2013[7]. L’introduction à la Bourse de Paris se produit le ; l’opération valorise l'entreprise à 3,5 milliards d'euros[8].

Le , la société Numericable est fusionnée avec la société NC Numéricable[9]. Le , la société Numericable est radiée du registre du commerce[9].

L'année 2014 est aussi celle de l'acquisition, puis de la fusion avec SFR.

Le , la société NC Numericable est renommée SFR Fibre SAS[10] inscrite au registre du commerce sous le numéro 400 461 950[11].

Le , SFR annonce que les clients Numericable sont réorientés vers les offres SFR[12].

En avril 2016, Numericable devient SFR Fibre SAS.

Secteur d'activité

Bénéficiant d'un réseau de télédistribution national, l'opérateur commercialise des offres et services de télévision payante, son métier historique et devient également au cours de la décennie 2000, fournisseur d'accès à Internet, de services multimédias et de téléphonie[13].

Depuis , comme opérateur virtuel, Numericable commercialise sa propre offre spécifique de téléphonie mobile (MVNO)[14].

L'opĂ©rateur concurrent Bouygues Telecom exploite les rĂ©seaux câblĂ©s de Numericable, en tant que marque blanche[15]. Toutefois, en , s'estimant lĂ©sĂ© dans le cadre de cet accord commercial[16], Bouygues TĂ©lĂ©com rĂ©clame Ă  Numericable, la somme de 53 millions d'euros au titre de dommages et intĂ©rĂŞts pour compenser ses « dĂ©faillances » dans l'exĂ©cution du contrat et du prĂ©judice d'image subi[17].

Contexte historique

Le plan câble

Depuis la Deuxième Guerre mondiale et jusqu'à l'arrivée de la gauche au gouvernement en mai 1981, les pouvoirs publics n'ont pas souhaité ouvrir au secteur privé la diffusion et la distribution des programmes audiovisuels sur le territoire français, conformément au principe du « monopole d'État ». À la fin des années 1970, l'offre de télédistribution se cantonne alors à un « service antenne » très localisé dans des ensembles immobiliers ou résidences, pour relayer principalement les signaux des télévisions publiques. Il faut attendre l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir pour que le développement des réseaux câblés voie le jour, sur un plan national[18].

À partir de l'année 1982, conformément à la volonté des pouvoirs publics, un « plan câble » est entrepris. Il vise un million de foyers raccordés en 5 ans et devra exploiter pour son réseau, les technologies les plus avancées parmi lesquelles la fibre optique[19] ainsi que le successeur du standard vidéo SÉCAM. Un dispositif d'économie mixte (public / privé) est alors mis en place, devant permettre à des opérateurs privés d'exploiter commercialement les réseaux établis par la direction des télécommunications (futur France Télécom).

Parmi les principaux opérateurs privés, on compte La Générale des eaux (future Vivendi) et Lyonnaise des eaux (groupe Suez). La réglementation française permet à ces sociétés privées de bénéficier du régime très favorable des « concessions ». Sur ce principe, une société se voit attribuer, souvent pour une très longue période pouvant aller jusqu'à 99 ans, le monopole de fait de la télédistribution communale. Les municipalités décident alors le plus souvent, selon certaines considérations et critères politiques, l'attribution de cette concession à tel ou tel opérateur. Généralement, lorsqu'une ville a concédé la distribution de l'eau à un groupe (Générale des eaux, Lyonnaise des eaux), sa filiale spécialisée dans le câble (CGE, Lyonnaise Câble) bénéficie du marché.

Cette méthode d'attribution permet alors le financement de tous les partis politiques, jusqu'à ce que de nouvelles lois entrent en vigueur à partir de 1995 [20]. Dans d'autres localités, moins peuplées, la Direction des Télécommunications (future France Télécom) ou encore TéléDiffusion de France (TDF) interviennent pour proposer un réseau communal. Alors que l'exploitation commerciale a été majoritairement concédée à des sociétés privées, l'installation des réseaux câblés en France est intégralement prise en charge par les finances publiques ou par des entreprises publiques. Toutefois, le « plan câble » n'a jamais prétendu offrir un service public « gratuit » à l'instar de la télédiffusion, mais bien une offre payante « d'intérêt général ». À cette période, les réseaux câblés, dont la construction a été principalement financée par les abonnés au téléphone français, n'ont pu satisfaire qu'une portion réduite de la population nationale, soit à peine 3 % des foyers[21].

Stratégie commerciale offensive contre le satellite

Au cours de son développement, le réseau câblé a dû affronter l'arrivée de médias concurrents parmi lesquels le lancement de la chaîne payante nationale Canal+ en 1984, des chaînes gratuites nationales TV6 et La Cinq en 1986, l'offre des satellites diffusant à la norme D2MAC en 1988 puis l'arrivée du satellite luxembourgeois Astra (satellite) à la fin de cette même année comprenant une série de chaînes gratuites.

Le , la chaîne TNT Cartoon qui réunit deux programmes, l'un consacré au cinéma hollywoodien et une chaîne de dessins animés (Cartoon Network), est lancée sur le satellite Astra[22]. Dès son lancement, TNT Cartoon diffuse en clair (sans nécessité de s'abonner) sur tout le territoire européen et notamment en langue française. Cette situation contrarie les câblo-opérateurs français ainsi que l'unique chaîne payante, Canal+, qui voient dans la stratégie de Ted Turner une concurrence déloyale. Cette stratégie est également critiquée par les médias français et fait réagir l'industrie du cinéma qui invoque l'exception culturelle française lors des renégociations du GATT.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) tente alors, en 1993, d'interdire la diffusion de la chaîne TNT Cartoon par satellite sur le territoire français, mais se heurte au droit européen qui en autorise la diffusion en clair par satellite sur toute l'Europe, depuis Londres[23].

Face au succès du satellite gratuit et la croissance de ce marché[24] les câblo-opérateurs français demandent finalement au CSA de revoir sa décision et de les autoriser à diffuser TNT Cartoon sur leurs réseaux[25].

En 1995, Hervé Bourges, président du CSA, propose à ses homologues européens la création d'un organisme commun, afin, d'une part, d'accompagner le développement des réseaux multimédia (Internet) [26] et, d'autre part, de réglementer la diffusion des chaînes qui émettent depuis l'étranger[27]. Cette proposition débouchera sur la directive Services de médias audiovisuels (SMA)[28] - [29] puis, en 2014, sur la création, par la Commission européenne, d'un groupe de régulateurs audiovisuels des différents états membres[30].

Télédistribution de chaînes payantes

Régulièrement mise à jour, la liste des chaînes diffusées par Numericable comprend à la fois les chaînes nationales, locales et internationales ainsi que des programmes thématiques (cinéma, sport, jeunesse, fiction, divertissement, information, découverte…). À la différence de la télévision par satellite et de la télévision numérique terrestre, il n'existe pas de chaînes « gratuites » (librement recevables sans aucun abonnement) sur le réseau Numericable, tant en distribution individuelle que collective. En revanche, il est possible de choisir une offre payante sans télévision, mais conformément à la réglementation française, elle doit obligatoirement comprendre la reprise intégrale des signaux de la télévision numérique terrestre, tant SDTV que HDTV[31]. En contrepartie de cette obligation le régulateur l'autorise à bénéficier du statut d'opérateur en fibre optique à très haut débit.

En selon la revue française 01Net, Numericable tente de démontrer que le câble coaxial devant la fibre optique reste légitime commercialement en Europe pour l'THD (très haut débit)[32].

Télévision par câble : prises de contrôle

Le , le groupe Lyonnaise des eaux crée la société « Paris Câble » (future Lyonnaise Câble, Noos et Numericable)[33]. Le [34], la Lyonnaise des eaux crée le groupe Lyonnaise Communications, dirigé par Patrick Lefort, ainsi qu'un pôle d’activités câble appelé « Lyonnaise Câble » dont la vocation consiste à constituer et exploiter un réseau multivilles, à travers une infrastructure technique nationale[35].

Officiellement lancé le , le « Plan Câble », élaboré sur un cahier des charges national établi par les pouvoirs publics, marque l'ouverture commerciale des réseaux câblés à Paris[36]. En 1996, seize opérateurs régionaux fusionnent confortant le réseau Lyonnaise Communications pour son développement dans le domaine de la télévision par câble.

En 1998, la ville de Paris cède sa participation dans la société « Paris TV Câble » à Lyonnaise Câble, pour exploiter commercialement le réseau parisien. À la même période, le réseau commence sa conversion au numérique en exploitant progressivement la norme DVB-C, tout en conservant un bouquet de base analogique au standard SÉCAM jusqu'en 2012.

De Lyonnaise Câble à Noos

En , « Noos » devient la marque commerciale de Lyonnaise Communications[37]. Cette dénomination entame le début d'harmonisation des réseaux de la Lyonnaise. En Noos remporte le contrat du Sipperec pour l'exploitation de la télévision par câble de trente-huit communes de Paris et de la région parisienne ; la première étape consistant à réaliser l'infrastructure de ces réseaux. Poursuivant sa stratégie d'expansion nationale, Noos prend le contrôle des actifs de la filiale de télévision par câble française du groupe NTL en .

À cette période, trois principaux câblo-opérateurs nationaux subsistent encore : France Télécom, NC Numericable et Noos. Mais les services proposés par le câble commencent à être déclinés en différentes offres complémentaires à la télévision : accès à Internet, VOD et ultérieurement, la téléphonie. D'autres réseaux communaux ou locaux poursuivent également leur exploitation mais ils sont de moins en moins nombreux à subsister au début des années 2000.

Haut débit et diversification commerciale

Au mois de , Noos annonce avoir atteint 100 000 abonnĂ©s Ă  l'Internet haut dĂ©bit. ConfrontĂ© Ă  de lourdes pertes, l'opĂ©rateur Noos dĂ©clare avoir rĂ©tabli l'Ă©quilibre financier en atteignant un EBITDA positif (excĂ©dent brut d'exploitation) en [38]. La maison-mère de Noos, le groupe Suez, se dĂ©ploie au niveau international en avec la signature d'un accord de vente avec le groupe UGC Europe (United Global Communication) qui commercialise les rĂ©seaux Ă©trangers Chello et UPC (United Pan-Europe Communications).

En , le groupe Suez se désengage de l'opérateur Noos (Lyonnaise Communications) et cède 100 % de ses parts à UGC, qui fusionne en avec sa maison mère américaine pour devenir Liberty Global. Noos est alors détenu par UPC France, filiale de Liberty Global.

À partir de 2006, l'opérateur Noos est attaqué pour délit de vente forcée, défaut de service clientèle, refus de procéder au désabonnement de clients et diverses soustractions frauduleuses[39]. Ces événements sont engendrés par une série de dysfonctionnements commerciaux et techniques liés à la profonde réorganisation que connaît alors le secteur des télécommunications, marqué par le rapprochement entre les opérateurs[40].

En , le groupe Altice et le fonds d'investissement britannique Cinven, à travers leur holding commune Ypso, acquiert UPC France quelques mois après l'acquisition de Numericable. Dès lors, une fusion des marques « Semnet », France Télécom Câble, TDF Câble et « NC Numericable » est exploitée. Avant cette fusion, Numericable est considéré comme deuxième câblo-opérateur français, en ce qui concerne le nombre de prises raccordées. Le groupe Numericable est lui-même issu de la fusion précédente des opérateurs France Télécom Câble et NC Numericable en 2005, après le rachat de NC Numericable par Altice (Ypso) à sa maison-mère, le groupe Canal+.

En , UPC-Noos et Numericable communiquent désormais avec la marque unifiée « Numericable Noos ».

Fibre optique et diversification

Après l'abandon, à partir du milieu des années 1980, du premier plan de déploiement de la fibre optique en France par l'ensemble des câblo-opérateurs dont Numericable acquiert les réseaux et les droits d'exploitation, le câblo-opérateur annonce en mars 2007 après une procédure judiciaire de la DGCCRF concernant Noos[41], son objectif stratégique : raccorder à son réseau fibre optique « 7,5 millions de foyers à la fin 2009 ».

Un an après la fusion des câblo-opérateurs Noos et Numericable, la marque Noos disparaît au profit de la seule dénomination « Numericable », le . Un nouveau logo est adopté et une campagne publicitaire démarre en . Techniquement, l'ensemble du réseau câble français est alors sous une seule et même dénomination[42] - [43].

En , « Numericable » devient la marque unique rassemblant les anciens réseaux France Télécom Câble, NC Numericable, TDF Câble, UPC et Noos. Estvideo.com devient « Estvideo Numericable » dans la région d'Alsace et conserve son offre spécifique. En , l'opérateur Completel devient société sœur de Numericable : la holding de Completel (Altice B2B) est détenue par les mêmes actionnaires que la société holding de Numericable (YPSO). Le Numericable lance sa première offre de téléphonie mobile ; la société devient ainsi MVNO, opérateur de téléphonie mobile virtuel. En tant que MVNO, l'entreprise ne détenait aucun réseau national de téléphonie mobile et exploitait celui de Bouygues Telecom[44], puis celui de SFR. Le , grâce au réseau Completel, Numericable renouvelle ses offres xDSL et xDSL-câble.

Dans le mĂŞme temps, le , Numericable lance la commercialisation de son offre triple play (internet jusqu’à 100 Mbit/s+TV+tĂ©lĂ©phone illimitĂ© vers France et 45 destinations internationales)[45] - [46].

Numericable annonce souhaiter investir « 250 millions d’euros par an » dans la fibre optique en 2007[47]. Avec « 10 000 raccordements par jour » annoncĂ©s, l’opĂ©rateur souhaite disposer d'une avance dans le dĂ©ploiement de la fibre optique par rapport Ă  ses concurrents qui exploitent le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique filaire, en remplaçant l'ancienne infrastructure de son rĂ©seau (câble coaxial)[47], Ă  condition toutefois, de rĂ©aliser les travaux nĂ©cessaires Ă  cette rĂ©habilitation. Il faut noter que la technologie choisie par l'opĂ©rateur n'est pas totalement en FTTH fibre optique de bout en bout mais plutĂ´t la formule mixte FTTLA qui conserve l'ancien rĂ©seau coaxial jusqu'Ă  la prise abonnĂ©.

Numericable propose grâce à la technologie DOCSIS, une offre de transmission vidéo à haute définition « par le câble et/ou la fibre optique, permettant de dédier un débit spécifique à la diffusion des chaînes » , à la différence de l'xDSL qui utilise le réseau téléphonique[48].

En 2009, Numericable distribue 17 chaĂ®nes Haute DĂ©finition, dont le signal provient principalement de la tĂ©lĂ©diffusion terrestre ou par satellite. Grâce Ă  cette rĂ©novation et en ajoutant le modem compatible, l'opĂ©rateur dĂ©clare qu'un abonnĂ© peut ĂŞtre en mesure d'accĂ©der Ă  Internet jusqu'Ă  200 Mbit/s, aux chaĂ®nes TV en HD sur un nombre thĂ©oriquement illimitĂ© de tĂ©lĂ©viseurs, Ă  condition d'Ă©quiper chaque Ă©cran d'un terminal câble, le service de vidĂ©o Ă  la demande ainsi qu'Ă  un forfait de tĂ©lĂ©phonie « illimitĂ©e ».

En , l'opĂ©rateur Ă©value Ă  4,5 millions le nombre de foyers Ă©ligibles pouvant potentiellement souscrire Ă  un accès en fibre optique Ă  terminaison coaxiale (FTTLA)[49].

En , Numericable annonce lors d’une confĂ©rence de presse ses nouveaux objectifs de raccordement et d’investissement dans la fibre optique : un investissement de 200 millions d’euros par an pour arriver Ă  6 millions de foyers raccordables en 2014 et un million d'abonnĂ©s[50]. Lors de cette mĂŞme confĂ©rence, Numericable annonce maintenir sa position de premier opĂ©rateur français dans la fibre optique pour ce qui est du nombre d'abonnĂ©s, avec 532 000 abonnĂ©s en (Orange a 120 000 abonnĂ©s Ă  la mĂŞme date) et pour le nombre de foyers raccordables avec 4,6 millions. Numericable se fixe alors l’objectif d’atteindre un million d’abonnĂ©s en 2014.

Numericable dĂ©voile ses investissements effectuĂ©s dans le dĂ©ploiement de son rĂ©seau fibre optique et la modernisation de son rĂ©seau câble datant des annĂ©es 1980 : 1 milliard d’euros entre 2006 et 2011[51].

L'opérateur entend également intervenir dans le secteur des services cloud professionnels à très haut débit, destinés aux entreprises, par le biais de la société Completel. Pour cette activité, en , l'opérateur annonce un partenariat avec IBM dans le cadre du développement d'une offre Infrastructure-as-a-Service (IaaS, Infrastructure comme un service)[52].

Services complémentaires

Dans sa stratégie concurrentielle face à ses adversaires comme les FAI, Numericable déploie une série de services, de technologies et d'accords commerciaux visant à consolider sa position d'opérateur télévision et Internet. Ainsi, le , Numericable lance un portail personnalisable baptisé « My Numericable ». En Numericable signe un partenariat de distribution commerciale avec l'enseigne de distribution Darty, pour lancer une offre en fibre optique ; toutefois, Darty arrête cette activité en 2012 en la revendant à Bouygues Telecom.

En , l'opérateur lance « NumeriSpace », service de télévision personnalisable, disponible sur une chaîne dédiée et par Internet. Achevant l'harmonisation nationale de sa stratégie, le , la marque Estvidéo disparaît et est remplacée par le sigle « Numericable »[53].

En , selon les rĂ©sultats provisoires de l'observatoire du haut et du très haut dĂ©bit de l'Arcep, 195 000 des 255 000 abonnements Ă  très haut dĂ©bit en France sont opĂ©rĂ©s par Numericable par la technologie de fibre optique hybride avec une terminaison en câble coaxial (FTTLA)[54].

En , Numericable débute la diffusion d'un canal expérimental de télévision en 3D stéréoscopique. À l’automne 2010, l'opérateur annonce le lancement d'une plateforme de vidéo à la demande en stéréoscopie 3D HDTV diffusant des contenus sportifs et des films, sous le titre « Ma Chaîne 3D »[55]. En 2013, Numericable inaugure ses services multi-écrans et propose à ses abonnés TV Mobile, une application permettant de regarder simultanément les chaînes Numericable depuis un smartphone ou une tablette[56].

Acquisition de SFR

En , Numericable et sa maison mère Altice font une proposition de rachat de l'opérateur de télécommunications français SFR détenue par Vivendi, tout comme Bouygues Telecom. Le Groupe Vivendi décide d'entrer en négociations exclusives avec Numericable le [57]. Le , le groupe Altice est choisi par Vivendi pour la vente de SFR face à Bouygues Telecom[58].

En , Patrick Drahi, le patron d’Altice Europe (sociĂ©tĂ© mère de Numericable), annonce que le nouvel ensemble Numericable-SFR adoptera la marque SFR[59] « car c’est une marque très forte en France et SFR a actuellement 28,6 millions d'abonnĂ©s contre 1,7 pour Numericable. Il serait donc plus juste d'utiliser la marque SFR pour ne pas trop brusquer tous nos clients ».

Identité visuelle (logos)

  • Logo de Lyonnaise Câble de 1990 Ă  2000.
    Logo de Lyonnaise Câble de 1990 à 2000.
  • Logo de Noos de 2000 Ă  octobre 2006.
    Logo de Noos de 2000 Ă  .
  • Logo de NC Numericable de novembre 1997 au 1er juin 2005.
    Logo de NC Numericable de au .
  • Logo de Numericable du 1er juin 2005 Ă  aoĂ»t 2007.
    Logo de Numericable du Ă  .
  • Logo Numericable de aoĂ»t 2007 Ă  fĂ©vrier 2008.
    Logo Numericable de Ă  .
  • Logo Numericable de fĂ©vrier 2008 au 15 aoĂ»t 2010.
    Logo Numericable de au .
  • Logo de Numericable du 15 aoĂ»t 2010 au 22 janvier 2014
    Logo de Numericable du au

Organisation

Dirigeants

  • de 1989 Ă  2001 : Patrick Lefort
  • de Ă  : Patrick Leleu
  • de Ă  : Philippe Besnier
  • de Ă  : Pierre Danon
  • depuis : Eric Denoyer

Capital et actionnariat historiques

Numericable SAS et NC Numericable SA ont été des filiales à 100 % du groupe Ypso.

En , Carlyle et Cinven signent un accord visant à la vente d'actions dans l'ensemble Ypso. Alors que ces derniers détiennent chacun jusqu'en 2014 37,47 % des parts de Numericable, le fonds d'investissement Altice Europe monte au capital de l'entreprise[60] répartis comme suite : Altice : 40 %, Carlyle : 21,30 %, Cinven 13,30 %.

En novembre 2014 après l'acquisition de SFR par Numericable, le capital est réparti entre Altice Europe 60 %, Vivendi 20 %, et 20 % en flottant à la bourse de Paris[61].

En 2015, Numericable n'est plus cotée à la bourse mais fait partie intégrante du groupe Numericable-SFR.

La Box de Numericable

Numericable annonce le un futur lancement de la « Box by Numericable », terminal multimĂ©dias, rĂ©cepteur et modem. Selon l'opĂ©rateur, cette box permet l'accès Ă  300 chaĂ®nes thĂ©matiques, Ă  Internet ainsi que la possibilitĂ© d'Ă©mettre de manière illimitĂ©e des appels vers les tĂ©lĂ©phones fixes et mobiles en France et vers plusieurs destinations Ă  l'international[62] - [63]. Ă€ condition de bĂ©nĂ©ficier de l'accès du logement aux rĂ©seaux Ă  très haut dĂ©bit, la box permet une connexion jusqu'Ă  200 Mbits par seconde[64]. Parmi les offres payantes optionnelles ou comprises dans l'abonnement, la box permet de bĂ©nĂ©ficier de diffĂ©rents services de vidĂ©o Ă  la demande (VOD) et de plusieurs applications de « rĂ©seau social tĂ©lĂ©visuel », telles que la communication Twitter synchronisĂ©e avec certaines Ă©missions[65].

En , la Box intègre l'offre payante « Pass Cinema » qui procure aux abonnés, l'accès à douze chaînes thématiques[66].

En 2014, le câblo-opérateur ajoute deux nouvelles fonctionnalités à ses offres Internet : « Videoshot TV » et « Restart ». Le service Videoshot TV permet aux abonnés, de partager un extrait de quinze secondes du programme de leur choix sur le réseau social Facebook. Sur le principe de la télévision de rattrapage, le service Restart permet de reprendre depuis le début, une émission de télévision alors qu'elle a déjà commencé[67].

Abonnement pour les mobiles

Numericable se lance en tant qu'opérateur de réseau mobile virtuel à compter du , avec l'aide du réseau de Bouygues Telecom et commercialise trois offres d'abonnement pour les mobiles avec une notion d'illimité (à 14 heures maximum par mois) distincte de celles de ses concurrents[68].

Alors que la concurrence se dĂ©veloppe, Numericable lance un forfait mobile « illimitĂ© » 19,99 euros par mois le , ce qui lui permet de s'aligner sur la baisse gĂ©nĂ©rale des prix des abonnements de l'ensemble du secteur[69]. Le puis le , Numericable dĂ©cide d'augmenter le prix de ses abonnements de 2 euros par mois Ă  deux reprises sur tous ses tarifs, laissant en contrepartie Ă  ses abonnĂ©s la possibilitĂ© de rompre leurs engagements s'ils n'acceptaient pas les nouveaux tarifs.

À compter du , son partenaire Auchan cesse de commercialiser ses offres Internet en marque blanche via le réseau de Numericable, mais reste en contrat MVNO pour les mobiles[70].

En , alors que Numericable dispose du réseau de téléphonie mobile de SFR[71], l'opérateur lance une offre d'accès aux réseaux mobiles 4G LTE sur ce même réseau[72] - [73].

RĂ©seaux

RĂ©seau national

En 2009, Numericable contrĂ´le la quasi-totalitĂ© des rĂ©seaux câblĂ©s de France, ce qui reprĂ©sente « 9,5 millions de logements » potentiels (prises raccordĂ©es) soit près de 32 % des foyers français[74], avec 3,5 millions d'abonnĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision, 1 037 000 pour Internet et 753 000 pour la tĂ©lĂ©phonie[75].

Le câblo-opĂ©rateur compte, en , 532 000 abonnĂ©s au très haut dĂ©bit en technologie hybride fibre coaxial (un rĂ©seau combinant fibre optique et câble coaxial) (marques blanches comprises) et 4,6 millions de foyers raccordĂ©s[50]. Le Numericable dĂ©voile dans un communiquĂ© de presse avoir 585 000 abonnĂ©s[76].

En , Numericable annonce dĂ©tenir 1,587 million d’abonnĂ©s au total (+0,5 %)[77]. Le , l'Arcep publie ses chiffres pour le troisième trimestre 2012 et confirme la position de Numericable qui dĂ©tient, fin , 70 % des abonnements très haut dĂ©bit avec un dĂ©bit supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  100 Mb/s (70 % du nombre d'abonnĂ©s français disposant de ce dĂ©bit) et 650 000 abonnĂ©s disposant d'un dĂ©bit compris entre 30 et 100 Mb/s[78]. Pour ses rĂ©sultats publiĂ©s en , Numericable annonce avoir recrutĂ© davantage d'abonnĂ©s que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ceci en incluant les rĂ©sultats de La Box Fibre lancĂ©e en partenariat avec Bouygues TĂ©lĂ©com[79] - [78].

Le , l’Arcep publie son Observatoire des marchés des communications électroniques pour le deuxième trimestre 2013[80] et confirme que Numericable détient alors 75 % des abonnés très haut débit en France.

Fin 2014, Ă  la suite du rachat de la filiale TĂ©lĂ©com du Groupe Vivendi, l'ensemble SFR-NumĂ©ricable est le no 2 du très haut dĂ©bit en France avec 6 millions de foyers fibrĂ©s et 1,3 million de clients très haut dĂ©bit, avec en l'ouverture de le fibre optique Ă  500 000 foyers parisiens[81]

RĂ©seau international

La société Numericable est aussi présente au Portugal (voir article Cabovisão). Précédemment en Belgique et au Luxembourg, la société Numericable Belux est redevenue indépendante du groupe français qui l'a cédée à un tour de table rassemblant Deficom Telecom (société formée par le groupe Altice et le groupe belge Deficom Group) ainsi que le fonds d'investissement Apax Partners.

RĂ©sultats financiers et introduction en bourse

Le , Numericable lance un projet de refinancement de sa dette s'Ă©levant Ă  2,34 milliards d'euros[82].

Après deux annĂ©es sans publication de ces donnĂ©es, Numericable rend publics ses rĂ©sultats financiers le et dĂ©voile un chiffre d’affaires en hausse de 2,1 % en 2011 Ă  865 millions d’euros. Une augmentation qui ne convainc pas l'ensemble de la presse financière[83] - [84].

Le , le câblo-opĂ©rateur lève 360 millions d'euros sur les marchĂ©s obligataires, ce qui lui permet de refinancer sa dette jusqu'en 2019 et d'amĂ©liorer sa note auprès des agences de notation; note qui passe de CCC+ Ă  B pour Standard & Poor's et Ă  B2 pour Moody's[85].

Lors de la confĂ©rence de presse du , Numericable annonce maintenir sa position de premier opĂ©rateur français dans la fibre optique en nombre d’abonnĂ©s, avec 532 000 abonnĂ©s en (Orange a 120 000 abonnĂ©s Ă  la mĂŞme date), ce nombre inclut les abonnĂ©s Bouygues Telecom et Darty qui utilisent le mĂŞme rĂ©seau[86].

Numericable annonce le le lancement d'un processus juridique et financier visant à s'introduire en Bourse sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris[87].

L'objectif affichĂ© est de pouvoir disposer de nouvelles ressources financières pour pouvoir investir dans le dĂ©veloppement de la fibre optique en France. Par ailleurs, certains spĂ©cialistes suggèrent qu'il pourrait s'agir d'une stratĂ©gie visant Ă  s'offrir la possibilitĂ© de se rapprocher, par acquisition Ă©ventuelle, d'un autre opĂ©rateur (il est souvent Ă©voquĂ© le rachat de SFR au groupe Vivendi), cela au moment oĂą le marchĂ© des tĂ©lĂ©coms est en pleine restructuration[88]. Cette introduction Ă  la Bourse de Paris se dĂ©roule avec succès le ; la sociĂ©tĂ© est valorisĂ©e Ă  3,5 milliards d'euros le jour de l'introduction[8].

Dans son dossier de présentation pour son introduction en bourse enregistré par l’AMF, les comparatifs entre opérateurs publiés par Numericable sont remis en cause par Bouygues Télécom et Iliad-Free[89]. Free décide d'aller devant les tribunaux[90]. Le , le juge s'accorde avec Numericable qui déclare que le prospectus a été réalisé « de bonne foi, sur la base des informations disponibles au moment de sa rédaction »[91].

Classements

Du fait de la nature de son infrastructure technologique qui n'exploite pas le réseau téléphonique filaire, mais principalement le câble coaxial et minoritairement la fibre optique, Numericable bénéficie d'avantages concernant le débit pour l'usager.

Ainsi, en , dans le classement relatif aux dĂ©bits de Degrouptest, Numericable arrive en tĂŞte avec 24,25 Mb/s de dĂ©bit moyen descendant[92], bĂ©nĂ©ficiant des performances techniques de son rĂ©seau de type coaxial.

En , au 16e baromètre des FAI de l’Internaute, Numericable obtient une moyenne de 13,2 / 20[93] et se classe premier dans les baromètres des FAI du Monde informatique et de Witbe[94].

En , Numericable est en première position du baromètre hebdomadaire des FAI d'ip-label publié par le site 01net[95] dont les critères se basent sur le niveau perçu par le public pour « la disponibilité de la connexion, le confort de navigation et l'accessibilité Internet, la tenue du débit au travers du téléchargement d'un fichier ».

En , l’Arcep publie son tableau de bord comparatif des indicateurs de qualité de service fixe qui évalue la qualité de service fixe des opérateurs, au premier trimestre 2013[96] conformément à six critères :

  • les dĂ©lais de raccordement sans intervention
  • les dĂ©lais de raccordement avec intervention
  • les taux de pannes au cours des 30 premiers jours
  • les taux de pannes mensuels
  • les dĂ©lais de rĂ©paration
  • les taux de dĂ©faillances rĂ©parĂ©es dans un dĂ©lai de 48 heures

Numericable obtient la première position pour deux de ces critères.

En , l'Arcep met Ă  jour ce tableau de bord comparatif des indicateurs de qualitĂ© de service fixe. Numericable se classe première dans plusieurs catĂ©gories avec les dĂ©lais de raccordement sans intervention chez le client les plus courts, les taux de panne au cours des 30 premiers jours les moins nombreux et la meilleure qualitĂ© de la connexion de la parole[97].

Affaires juridiques

Les associations « Miséricable »[98] - [99] - [100] et « Les déçus du câble » déposent plainte le contre Noos[101] - [102], comme les usagers Cable-info.net et Les-cables.fr en [103]. La DGCCRF décidera alors de placer Noos « sous surveillance »[104]. Cependant, après avoir observé « une diminution notable » des plaintes et des appels vers les hotlines et avoir « salué les efforts faits par la société dans la mobilisation de moyens nouveaux […] pour consolider une approche améliorée de la relation avec la clientèle », la DGCCRF lève son dispositif de surveillance de Numericable, début . En effet, à cette période, « la situation de crise observée en début d’année 2007 est en bonne partie résorbée »[105].

Le , la sociĂ©tĂ© Numericable est condamnĂ©e par l'Arcep pour clauses abusives et illicites figurant dans les conditions gĂ©nĂ©rales de ventes pratiquĂ©es jusqu'en 2008 (Tribunal de grande instance de Paris 4e chambre, 1re section Jugement du )[106] - [107] - [108]. Numericable est alors tenue d'annoncer cette condamnation Ă  tous ses abonnĂ©s et confirmer la validation des nouvelles clauses par courrier Ă©lectronique et publie le jugement de condamnation dans les quotidiens Le Monde, Le Figaro et LibĂ©ration. La sociĂ©tĂ© doit Ă©galement verser 30 000 euros de dommages-intĂ©rĂŞts Ă  l'association de consommateurs UFC-Que choisir Ă  l'origine de la plainte. Numericable prĂ©cise alors avoir fait appel de sa condamnation[109].

En et en , deux associations de consommateurs, 60 millions de consommateurs[110] et l'UFC-Que choisir[111], pointent du doigt certaines clauses et mentions restrictives précisant la notion illimité dans les contrats de téléphonie mobile. Dix opérateurs français dont Numericable, mais également Free[112], Bouygues Telecom[113], SFR, Coriolis, La Poste Mobile, Prixtel, Sim+, Orange, Virgin Mobile et Zero forfait, sont accusés d'utiliser le terme « illimité » à tort pour décrire leurs forfaits dans lesquels les nombres d'appels et d'envois de SMS sont tous limités à un nombre de correspondants max sur le mois et/ou à une durée max par appel.

En , Numericable fait annuler une sanction de l'Arcep pour « non-respect d'une dĂ©cision de règlement de diffĂ©rend »[114] après que celle-ci a pris la dĂ©cision de condamner le câblo-opĂ©rateur Ă  verser une amende de 5 millions d'euros[115]. Le Conseil constitutionnel approuve l'absence de sĂ©paration des pouvoirs au sein de l'Arcep et invalide les sanctions prises par celle-ci.

Notes et références

  1. Informations légales & crédits, consulté le 8 février 2014.
  2. LEAD 1-Numericable reste ferme sur SFR, confirme ses objectifs - L'Express/Reuters, 12 mars 2014.
  3. « Numericable », sur Echos du Net, (consulté le )
  4. https://www.journaldunet.com/ebusiness/telecoms-fai/1062231-numericable-veut-stopper-l-hemorragie-de-ses-abonnes/ Sur le site Journal du Net : « Numericable veut stopper l'hémorragie de ses abonnés », le 25 mars 2009
  5. https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-reseaux-fixes/le-haut-debit-fixe-cable-adsl-vdsl/lacces-haut-debit-par-les-reseaux-cables/leconomie-du-cable-en-france-synthese-de-letude-realisee-par-le-cabinet-jlm-conseil-pour-lart-janvier-2003.html Sur le site de l'ARCEP : « L'économie du câble en france : synthèse de l'étude réalisée par le cabinet JLM Conseil pour l'ART », Juin 2018
  6. Numericable se lance en Bourse, dépêche de l'agence AFP reprise dans Le Monde du 19 septembre 2013
  7. Éconduit par SFR et Vivendi, Numericable est tenté par une entrée en Bourse, article de Delphine Cuny citant l'agence Reuters et publié dans La Tribune le 17 avril 2013.
  8. Numericable prend un bon départ en Bourse malgré S&P – L'opération valorise l'entreprise 3,5 milliards d'euros Reuters, le 8 novembre 2013.
  9. « Numericable (Champs sur Marne, 77420) : siret, TVA, adresse... », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le )
  10. annonce légale parue le 27 mars 2018 dans le Pays Briard consultée le 21 mars 2020
  11. « SFR FIBRE SAS à CHAMPS-SUR-MARNE (400461950), CA, bilan, KBIS », sur infogreffe.fr (consulté le )
  12. « Les marques Numericable et Virgin Mobile s'effacent au profit de SFR et RED. », sur Univers Freebox, (consulté le ).
  13. Numericable lance une nouvelle gamme de forfaits TV et triple play - Guillaume Deleurence, 01net (site web), 3 mai 2010.
  14. Numericable et sa révolution mobile illimitée, Les Numériques, Florence Legrand et Romain Thuret, 11 mai 2011
  15. Numericable reste le leader du très haut dĂ©bit en France avec 500 000 clients, article de Solveig Godeluck - Les Échos, 11 avril 2012.
  16. Free et Bouygues attaquent Numericable peu avant son entrée en bourse - PC Inpact, 4 novembre 2013.
  17. Bouygues Telecom réclame 53 millions d'euros à Numericable pour défaillances - BBox-Actus.com, 30 octobre 2013.
  18. Chronologie de la politique de l'audiovisuel, sur le site de la « Direction de l'information légale et administrative » qui dépend du Premier ministre français, .
  19. Le plan câble vingt après, quelles leçons pour l'avenir ?, sur le site de l'Association pour l'histoire des télécommunications et de l'informatique (AHTI) et avec le concours de l'Institut de recherches économiques et sociales sur les télécommunications (IREST), .
  20. « La télévision par câble » de José Frèches, collection "Que sais-je ?", Presses universitaires de France, pages 34 à 39.
  21. Revue L'Audiovisuel, Communication & Société, Jean Cluzel, no 6, juin 1999, pages 30 et 31.
  22. Satellite TV, « TNT et Cartoon Channel sur Astra, archive du mensuel », (consulté le ).
  23. « TNT Cartoon repasse à l'offensive » - Christine Simon, Le Soir, 14 octobre 1996.
  24. La rébellion des adeptes de la parabole. Les soucoupes blanches sont l'emblème d'une nouvelle génération de téléspectateurs curieux et critiques - Florence Aubenas, Libération, 2 septembre 1995.
  25. « Les câblo-opérateurs réclament le droit de diffuser TNT Cartoon »- Nicole Vulser, Les Échos, 15 juin 1995.
  26. Hervé Bourges souhaite la création d'un « CSA européen » - Les Échos, 17 octobre 1995.
  27. Hervé Bourges veut créer un CSA européen. Objectif principal: réglementer la diffusion des chaînes qui émettent depuis l'étranger - Libération, 15 décembre 1995.
  28. Cadre juridique : La directive SMA - CSA.
  29. « La directive « Services de médias audiovisuels » (SMA) régit la coordination européenne des législations nationales relatives aux médias audiovisuels », sur le site de la Société des auteurs audiovisuels.
  30. Bruxelles crée un groupe de régulateurs des services audiovisuels en ligne - Guillaume Champeau, Numerama, 4 février 2014.
  31. Comparatif Offre Télévision Câble - NumTélé.com.
  32. Les câblo-opérateurs européens, en tête dans la course au très haut débit - 62 % de part de marché THD pour Numericable fin 2012 - 01net (site web), 29 mars 2013.
  33. Présentation de la société Paris Câble - Societe.com.
  34. La Lyonnaise acquiert la pole position sur le câble - Martine Esquirou, Libération, 31 janvier 1995.
  35. L’économie du câble en France : présentation détaillée des opérateurs du câble français - JLM Conseil pour l'Arcep, janvier 2003 [PDF].
  36. Décision Européenne du 25 novembre 1986 PORTANT AUTORISATION A LA SOCIETE PARIS-CABLE D'EXPLOITER UN SERVICE DE RADIOTELEVISION PAR CABLE - Légifrance, Journal officiel du 30 novembre 1986.
  37. Raphaël Garrigos Ne dites plus Lyonnaise Câble mais Noos - site de Libération, 4 mai 2000.
  38. Noos bénéficiaire en 2003 - stratégies.fr, 2 octobre 2003.
  39. Les victimes de Noos demandent réparation - Gilles Cordillot, Le Parisien, 27 mai 2008.
  40. Nathalie Brafman Noos reconnaît ses erreurs et annonce un plan d’action pour résoudre les dysfonctionnements - lemonde.fr, .
  41. Les mesures annoncées par Noos-Numericable - Ariase, 7 mars 2007.
  42. Noos devient Numericable - L'Express, 12 juillet 2007.
  43. UPC-Noos-Numericable devient l’unique câblo-opérateur français - Philippe Crouzillac, 01net (site web), 23 mars 2006.
  44. Numericable va devenir opérateur virtuel de téléphonie mobile - Guillaume Delerence, 01net (site web)/Reuters, 26 juillet 2007.
  45. Les offres Numericable - Ariase.
  46. Numericable : nouvelle offre triple-play Ă  venir - Bruno C., Generation-net.com, 30 octobre 2007.
  47. Numericable repart à l'attaque - La Tribune, 29 août 2007.
  48. Numericable complète son offre TV HD Numericable FAI - echosdunet.net, 21 novembre 2007.
  49. Numericable : Paris au centre des intérêts pour le THD - degroupnews.com, le 7 mai 2010.
  50. Numericable et la stratégie gagnante de la fibre - ZDNet, 27 septembre 2012.
  51. Numericable accélère son déploiement de la fibre - lefigaro.fr, 27 septembre 2012.
  52. IBM et Numericable s’associent dans le Cloud très haut débit - Les Échos, 5 février 2014.
  53. « Est Vidéo disparaît »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) - www.e-alsace.net, .
  54. Fibre : la France compte 60 000 abonnĂ©s FFTB / FTTH, Clubic, 12 janvier 2010.
  55. Numericable lance sa première chaine en 3D - ZDNet, 2 septembre 2010.
  56. Comment voir la TV de Numericable sur tous ses Ă©crans ? - Ariase.
  57. "https://www.20minutes.fr/economie/1323454-sfr-vivendi-annonce-entrer-en-negociations-exclusives-avec-numericable", SFR: Vivendi annonce entrer en négociations exclusives avec Numericable.
  58. « Rachat de SFR : Vivendi choisit Numericable au détriment de Bouygues », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  59. SFR-Numericable : ce qui change, lefigaro.fr, publié le 8 avril 2014.
  60. L'Autorité de la concurrence valide le rachat de Numericable par Altice
  61. groupe Numericable-SFR, « Présentation du groupe Numericable-SFR », sur groupe.sfr.fr, .
  62. Solveig Godeluck, Numericable relance sa box face à la concurrence, Les Échos, .
  63. Numericable relance le match des box, Le Parisien, .
  64. Numericable lance sa Box] - La Tribune, .
  65. Romain Heuillard, Twitter sur La Box de Numericable : une intégration étroite avec la TV, Clubic, .
  66. La Box de Numéricable : nouvelles applications et Cinéma(s) à la demande, PC Inpact, .
  67. Karima Becherie, 4G, Videoshot TV et Restart chez Numericable dès le 05 février prochain !, Edcom, .
  68. UFC Que Choisir dénonce les limites des faux forfaits illimités - Menly.fr, 8 février 2012.
  69. Comme Free, Numericable lance un forfait mobile illimitĂ© Ă  19,99 euros, Le Parisien, 26 juin 2013
  70. Auchan Box tire sa révérence mais le mobile continue - DegroupNews.com, 15 novembre 2012.
  71. Numericable gagne la bataille pour SFR, lefigaro.fr, le 7 avril 2014.
  72. Numericable: une offre 4G sans surcoût - lefigaro.fr, 2 février 2014.
  73. Numericable : un forfait 4G presque gratuit - Johann Duriez-Mise, Europe 1, 2 février 2014.
  74. « Statistiques et Études FR », sur insee.fr (consulté le ).
  75. Remis en ordre, Numericable repart à la conquête des abonnés grâce à une politique agressive et des campagnes de communications axées sur un prix d'appel compétitif, au développement de la « TV 2.0 » et du Très Haut Débit - Numericable Corporate, 23 septembre 2009.
  76. « Numericable poursuit sa croissance au troisième trimestre », sur lafibreoptique.com (consulté le ).
  77. Nil Sanyas Numericable s'approche des 600 000 abonnĂ©s très haut dĂ©bit - PC Inpact, 8 novembre 2012.
  78. (en) Arcep, « Observatoire trimestriel des marchés de détail des communications électroniques (services fixes haut et très haut débit) en France - 3e trimestre 2012 », (consulté le ).
  79. Numéricable : gain d’abonnés sur 1 an, mais grâce à Bouygues Télécom - Olivier Viaggi, Univers Freebox, 23 mai 2013.
  80. Observatoire des marchés des communications électroniques pour le deuxième trimestre 2013 de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes - Arcep [PDF].
  81. Karima Becherie, « Numericable-SFR ouvre la fibre optique Ă  500 000 foyers parisiens », site mĂ©dia et comparateur tĂ©lĂ©com,‎ , http://www.edcom.fr/25003-numericable-sfr-ouvre-la-fibre-optique-a-500-000-foyers-parisiens.html.
  82. Jamal Henni, « Numericable refinance sa dette, sous l'œil des agences de notation », sur La Tribune, .
  83. Numericable n'arrive pas à décoller, latribune.fr, 7 mars 2012.
  84. Fibre : Numericable a dĂ©passĂ© les 500 000 abonnĂ©s et va continuer d’investir, lci.tf1.fr, le 12 avril 2012.
  85. Numericable se donne des marges de manœuvres - Le Figaro Économie, Marie-Cécile Renault, 19 février 2012
  86. Numericable : plus de 500 000 abonnĂ©s - lefigaro.fr, 12 avril 2012.
  87. Numericable se lance en bourse DĂ©pĂŞche AFP reprise sur le site du Monde, .
  88. Numericable : c'est parti pour l'introduction en bourse - L'Expansion, 19 septembre 2013.
  89. Free et Bouygues contrarient l'IPO de Numericable- L'AGEFI, 4 novembre 2013.
  90. Free attaque Numericable devant le tribunal de Nanterre - Thomas Braun, Univers Freebox, 4 novembre 2013.
  91. Free débouté contre Numericable Group - Les Échos, 22 novembre 2013.
  92. Test débits Degrouptest [PDF].
  93. Baromètre des FAI - L'Internaute.
  94. Baromètre fai - Le Monde informatique.
  95. Banc d'essai FAI - 01net (site web)
  96. Les indicateurs de qualité du service fixe - Arcep.
  97. Mesures de la qualité de service fixe effectuées par les opérateurs au troisième trimestre 2013 - Arcep, janvier 2014 [PDF].
  98. Les Déçus du Câble, Miséricable & SOS Internautes maintiennent la pression sur Numericable-Noos - ZoneHD, 4 mars 2007.
  99. Les abonnés de Numericable protestent contre l’augmentation des tarifs - ZDNet, 30 juillet 2008.
  100. Les 5 problèmes les plus fréquents - 20 minutes, 26 janvier 2007.
  101. « Les déçus du câble » passent à l’action contre Noos - 20 minutes/AFP, 8 février 2007.
  102. « Les déçus du câble » portent plainte contre Noos-Numericable - 01net (site web), 9 février 2007.
  103. Les abonnés à Numericable pétitionnent contre la hausse de l'abonnement - Le Monde informatique, 29 juillet 2008.
  104. La direction de la concurrence place Noos « sous surveillance » - Le Monde, 16 février 2007.
  105. La DGCCRF met fin Ă  la surveillance de Numericable - Le Nouvel Observateur, 6 septembre 2007.
  106. « Clauses abusives Numericable condamné»
  107. «Texte de la décision»
  108. « Condamné, Numericable doit le dire à ses abonnés par mail », Le Journal du Net, .
  109. Numericable a fait appel de sa condamnation pour clauses abusives
  110. Forfait mobile : l’illimité selon Numericable - 60millions-mag.com.
  111. Mobile « illimité » : l’UFC Que Choisir assigne 10 opérateurs - Le Monde, 20 juin 2012.
  112. Free accusé de limiter les appels « illimités » vers l'étranger - Numerama, 10 août 2011.
  113. Bouygues Telecom lance les forfaits B&YOU, avec de l’illimité limité ! - Frandroid.com, 4 juillet 2011.
  114. Son pouvoir de sanction censuré, l'ARCEP « prend acte » - ZDNet, 5 juillet 2013.
  115. L'ARCEP sanctionne Numericable pour le non-respect d'une décision de règlement de différend - Communiqué de presse de l'Arcep, 21 décembre 2011

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.