Dignonville
Dignonville est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Dignonville | |
Vue générale du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Daniel Micard 2020-2026 |
Code postal | 88000 |
Code commune | 88133 |
Démographie | |
Gentilé | Dignonvillois, Dignonvilloises |
Population municipale |
210 hab. (2020 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 39″ nord, 6° 30′ 23″ est |
Altitude | 345 m Min. 322 m Max. 400 m |
Superficie | 5,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épinal-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Dignonvillois[1].
Géographie
Localisation
Dignonville est une petite commune rurale située, à vol d'oiseau, à 8,5 kilomètres au nord-est d'Épinal[2].
Communes limitrophes
Bayecourt | Villoncourt | Sercœur | ||
Capavenir Vosges | N | |||
O Dignonville E | ||||
S | ||||
Dogneville | Jeuxey | Longchamp |
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 593 hectares ; l'altitude varie entre 322 et 400 mètres[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de St-Adrien et le ruisseau des Bouxis[4] - [Carte 1].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
La station météo la plus proche est située à Épinal.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale 66 qui vient de Longchamp : il faut noter que cette unique départementale ne traverse pas le village, mais y aboutit, juste en desserte, ce qui en fait un village calme, sans aucun transit. Les autres voies sont communales.
À l'exception de la rue Saint-Vincent (patron de la paroisse), de la ruelle des Seigneurs (ancien chemin des Seigneurs) et de la place Gaston-Litaize (en souvenir de ses passages), les noms de rues ou de voies sont empruntés au cadastre : rue de la Praye, Villancôte, rue de la Côte, rue de Loriquette, rue du Pâquis, Michelvaut, chemin des Cherrières, etc. Jusqu'en 1993, les rues de la commune ne portaient pas de nom, ni les maisons de numéro pour le service des postes...
L'unique service de transport est le bus scolaire.
Urbanisme
Typologie
Dignonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), forêts (36 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Morphologie urbaine
La population se répartit depuis le centre historique près de l'église, à travers un village-rue en fer à cheval, et un lotissement récent qui s'étire le long du Grand Bois, le Pâquis.
Les communes limitrophes sont Sercœur, Villoncourt, Longchamp, Bayecourt et Dogneville.
Logement
La maison la plus ancienne date de 1730 (inscription QM 1730 BP), après la ruine de la seule maison XVIIe siècle en 1990. Le groupe des plus anciennes maisons est situé autour de l'église, chemin des Seigneurs.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 75, alors qu'il était de 63 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,7 %, en hausse par rapport à 1999 (83,1 %).
Toponymie
La toponymie a une origine gauloise car Divos veut dire dieu en gaulois et ialo veut dire le village.
Le toponymiste Ernest Nègre cite Dinovilla au XIe siècle, Denovelle en 1336, Daigneville en 1393, Degnonville en 1494[12].
Histoire
Durant la Seconde Guerre mondiale, Dignonville est défendue par le lieutenant Martin en 1940. Le , Dignonville est libérée par la 7e armée américaine du général Alexander Patch. À noter que trois impacts de balles sont encore visibles sur la plaque d’entrée du cimetière.
Après la guerre, dans le cadre du nettoyage des zones de combat (désobusage), les Américains réalisent un dépôt de matériel non explosé dans une carrière située au Champ Cailloux. En 1946, un habitant de Dogneville fait sauter accidentellement le dépôt, provoquant sa destruction totale ainsi que celle des vitraux de l’église. On ne retrouva de lui qu’un bras.
L'école communale a compris de la fin du XIXe siècle jusqu’au début des années 1980 une classe unique mixte. L’instituteur savait chercher les enfants aux champs, et prolonger la classe après l’heure si nécessaire. Les élèves obtenant le certificat d’études avant 14 ans profitaient de leur présence en classe pour apprendre à lire aux plus petits. Après un temps de fermeture complète de l’école, elle fut rouverte pour une classe de maternelle, dans le cadre du regroupement pédagogique.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[13].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Dignonville relève du tribunal d'instance d’Épinal, du tribunal de grande instance d’Épinal, de la cour d'appel de Nancy, du tribunal pour enfants d’Épinal, du conseil de prud'hommes d’Épinal, du tribunal de commerce d’Épinal, du tribunal administratif de Nancy et de la cour administrative d'appel de Nancy[14].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2020, la commune comptait 210 habitants[Note 3], en augmentation de 11,7 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Entre 1806 et 1821 il semble que la population ait diminué à cause des guerres napoléoniennes. Pendant la Première Guerre mondiale, six morts au front sont recensés (environ 3,5 % de la population), mais la baisse de la population, très notable, semble se confirmer par la suite. La période qui va de 1945 au début des années 1980 est fortement marquée par l'exode rural, avant une arrivée de population citadine "résidentielle".
Enseignement
Dignonville est située dans l'académie de Nancy-Metz.
Elle administre une école maternelle (21) élèves en 2012-2013[20].
Santé
Le centre de santé le plus proche est situé à Épinal.
Sports
Il n'y a aucun club sportif répertorié dans la commune.
Cultes
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Sainte-Thérèse du Durbion qui, au sein du diocèse de Saint-Dié, regroupe les habitants des communes d'Aydoilles, Badménil, Dignonville, Dompierre, Fontenay, Girecourt-sur-Durbion, Gugnécourt, Longchamp, Méménil, Padoux, Sercœur, Vaudéville, Villoncourt et Viménil[21]. Le culte est célébré un mois sur deux dans l'église paroissiale Saint-Vincent[22].
Économie
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,0 % d'actifs dont 71,5 % ayant un emploi et 2,4 % de chômeurs[a 3].
On comptait 21 emplois dans la zone d'emploi, contre 18 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 88, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 23,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour quatre habitants actifs[a 4].
Entreprises et commerces
Au , Dignonville comptait 16 établissements : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, six dans la construction, quatre dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif[a 5].
En 2011, une entreprise a été créée à Dignonville[a 6].
Une distillerie d’alcool a existé jusque vers la fin des années 1990.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Parmi les édifices de la commune, aucun n'est recensé aux monuments historiques ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[23], mais trois objets sont classés monuments historiques et deux objets à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- une cloche de 1749, « classée en tant qu'objet » depuis le [24] ;
- une sculpture (retable, trois bas-reliefs : la Crucifixion et les douze apôtres) en pierre du XVe siècle, « classée en tant qu'objet » depuis le [25] ;
- une sculpture (sainte Barbe) en pierre du XVe siècle, « classée en tant qu'objet » depuis le [26] ;
- un dessin (projet de vitrail) de 1973, du peintre-verrier Jacques Bony à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis le [27] ;
- un vitrail de 1973, du peintre-verrier Jacques Bony à l'inventaire général du patrimoine culturel également depuis le [28].
L’église
La partie la plus ancienne de l’église Saint-Vincent est son clocher-tour carré de style roman du XVIe siècle. La clef de voûte de l’entrée porte ainsi la date de M544 (1544). Le reste du bâtiment a été reconstruit au début du XIXe siècle, comme l’atteste l’inscription située au fond de l’église, sur une pierre située à un mètre de hauteur : « Cette pierre a été posée par François ETIENNE, maire, et en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse. Les travaux ont été dirigés par M. ADAM, architecte à Epinal, et exécutés par MM. GENAY ET AUBERY, entrepreneurs à Jeuxey, en l’an de grâce 1860 ». Toutefois cette reconstruction n’a due être que partielle, car une pierre extérieure, partiellement coupée, indique : « N – V – 9 […] 1760 – J – D – 3 – »…
L’église renferme plusieurs « statues anciennes digne d’intérêt »[29] :
- un retable des douze apôtres avec la crucifixion en pierre, du XVe siècle. Ce retable était autrefois hors de l’église sur un monument situé dans l’ancien cimetière (vers la porte actuelle extérieure de la sacristie) situé autour de l’église. Il a été maladroitement scindé en trois morceaux lors de sa remise en place dans l’église en 1955, les douze apôtres étant placés sous l’autel, alors que le Christ était accroché à un mur ;
- une statue de sainte Barbe en pierre du XVe siècle ;
- un crucifix en bois polychrome du XVIIe siècle ;
- une statue de la Sainte Vierge en bois doré du XVIIIe siècle ;
- une statue de saint Nicolas en bois doré du XVIIIe siècle ;
- une statue de saint Vincent en bois doré du XVIIIe siècle (cette statue « tourne » chez les paroissiens. Autrefois, elle se louait par une offrande à l’église ; celui qui « prenait le saint Vincent » allait manger chez celui qui l’avait eu auparavant. De nos jours, elle change de mains chaque année.)
L’autel a été édifié vers 1955 par l’abbé Althofer (curé de Sercœur, dont dépendait Dignonville), qui a entièrement refait la décoration de l’église à cette époque. Des peintures murales éphémères, aujourd’hui disparues, ont ainsi représenté les sept péchés capitaux (entre les arches des vitraux), ainsi que des scènes de l’Apocalypse (au fond du chœur). Elles ont été réalisées par M. Maillard de Rambervillers, qui a utilisé des habitants pour les visages des saints et des prophètes… De cette époque date aussi l’aménagement du baptistère. Les vitraux datent des environs de 1950 (ateliers Loire), en remplacement de ceux qui ont été détruits par la guerre, à l’exception de celui du fond (croix éclatée par la lumière), réalisé en 1973 par Jacques Bony, en art non figuratif. En 1969, la décoration et l’aménagement actuel de l’église ont été entièrement revus par Jean Olin : peinture, etc. La mosaïque qui forme l’allée centrale a été réalisée juste après la Seconde Guerre mondiale.
L’orgue a été construit par Gonzalez[30] en 1970-76, avec quelques jeux anciens (tierce en étain martelé du XVIe siècle ; bourdon, flûte et nasard en plomb du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ainsi que "la Basse" en chêne du Bourdon) qui viennent du grand-orgue de la cathédrale de Beauvais.
La sonnerie automatique permet d’apprécier le son de trois cloches : Saint-Vincent (1749 – classée MH), Sainte-Thérèse et Sainte-Jeanne d’Arc (baptisées en 1929).
La chapelle
Ainsi que l’indique le calvaire situé à quelques pas, cette chapelle a été érigée à la suite d'un vœu, en remerciement d’une grâce reçue. L’intérieur de cette chapelle, très simple, contient un autel portant une statue de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette. En mauvais état, elle a été restaurée en 1991 (et bien entretenue depuis) ; à cette occasion, une procession depuis l’église paroissiale a eu lieu le , sous la présidence de l’abbé Armand Ory, curé, afin de réinstaller dignement la statue.
Les calvaires
Dignonville compte quatre croix ou calvaires :
- Le plus ancien ne comporte pas de date ; il est en grès rose, situé à mi-côte de Villancôte, non loin du château d’eau.
- Non loin de là , près de la chapelle votive, au sommet de la côte qui précède le village en venant de Longchamp, se dresse un calvaire datant de 1862. Il porte la mention latine « O crux ave, spes unica » (Trad : Je vous salue, O Croix, [notre] unique espérance). En dessous de cette mention, une inscription nous renseigne sur son origine : « Ex voto - Amélie Genay, fille de Vincent Genay et de Marguerite Bled – ».
- Le calvaire situé en haut de la rue de la Côte a été établi par Marie Prévot (née Houot) en 1935. Il porte également l’inscription « O crux ave, spes unica », mais elle est complétée sur la plaque du dessous (aujourd’hui cassée) : « Dieu veut notre salut. Ayez pitié de nous. Donnez à tous l’espérance et la paix. 1935 ».
- Le calvaire situé actuellement juste devant l’église paroissiale date de 1826. Il était autrefois à côté du préau et du lavoir (détruits) sur la place principale du village (aujourd’hui place Gaston-Litaize), sous un grand tilleul.
Le cimetière
Le cimetière, autrefois situé autour de l’église, a été déplacé à l’entrée principale du village au XIXe siècle comme presque partout en France. La plaque à l’entrée en témoigne : « Cette pierre a été pose en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse en l’an de grâce 1872 ». Cette plaque porte les traces de plusieurs balles, probablement reçues lors de la Seconde Guerre mondiale et des violents combats dans les environs.
Le fort
Le fort improprement dit « de Longchamp » appartient en réalité à la commune de Dignonville : son appellation usuelle « de Longchamp » vient d’une nécessité militaire de le distinguer de celui, voisin, « de Dogneville », à la phonétique proche ; ce qui aurait pu entraîner des confusions… Il surplombe la ville d'Épinal. Le fort de Longchamp est le plus important des deux, il a été construit entre 1876-1878 sur le modèle des fortifications du système Séré de Rivières. Il servit lors des deux guerres mondiales (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale). Il est aujourd’hui condamné et sert de refuge naturel pour les chauves-souris, dont certaines espèces rares et menacées de disparition[31].
Le monument aux morts
Ne disposant pas de monument aux morts pendant des longues années, la municipalité a décidé de l’érection d'un monument à Ses enfants, morts pour la France dans les années 2000. Il porte les six noms de Victor Stouvenel (1915), Joseph Huguenin (1915), Alexandre Ruer (1915), Paul Stouvenel (1918), Charles Vuillaume (1918) et Joseph Ruer (1919). Il ne semble pas y avoir eu de morts lors de la Seconde Guerre mondiale et l'unique mort de la guerre d'Indochine, Michel Prévot (1948), n'y figure pas.
Monuments disparus
Dignonville a compté trois fontaines et deux lavoirs. L’unique fontaine subsistante (remise en eau après des années de « bac à fleur » est située au carrefour de la rue de la Praye et de la rue du Pâquis ; juste à côté, l’ancien lavoir a été transformé en un congélateur collectif de 24 cases en , l’un des premiers du canton, avant de disparaître le dernier, en 2005. Le bâtiment demeure propriété de la commune et renferme le matériel de lutte contre les incendies.
Une fontaine (et l’autre lavoir couvert) se trouvaient sur la place du village ; trois autres lavoirs non-couverts semblent avoir existé vers le milieu de l’actuelle rue Saint-Vincent, ainsi qu’un autre rue du Pâquis, ce dernier alimenté par une source, aujourd’hui disparue.
Personnalités liées à la commune
- Saint Vincent est le patron de la paroisse. La fête patronale, autrefois le dimanche le plus proche du a été déplacée au 2e dimanche de mai.
- Gaston Litaize est souvent venu jouer de l’orgue à l’église de Dignonville. La place du village porte son nom depuis le milieu des années 1990.
- Liste des curés : abbé Bédon, curé de Sercœur (avant la guerre) ; abbé Althofer curé de Sercœur (pendant la guerre, jusqu’en 1962) ; abbé Armand Ory (1962-2002) ; abbé Jean Didot (2002- 2014) rattaché à la paroisse de Sercœur, puis de Longchamp, puis aujourd’hui « Sainte-Thérèse du Durbion », Dignonville ne semble jamais avoir été une paroisse indépendante, même avant la Révolution.
Pour approfondir
Bibliographie
- Charles Prévot, L’évolution du monde rural, conférence relative à l’histoire locale, .
Articles connexes
Liens externes
- INSEE, « Dignonville : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- IGN, « Dignonville sur le site Géoportail de l'Institut géographique national », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est.
- Fortiff Séré - l'association Séré de Rivière, « Site web de la fortification Séré de Rivières - Fort de Longchamp ou Fort Rapp », sur fortiffsere.fr.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Dignonville » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
Autres références
- « Dignonville », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dignonville et Épinal », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Fiche communale de Dignonville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes, dialectales (lire en ligne), p. 931.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Vosges (88), Dignonville, école », sur Site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Présentation de la paroisse », sur le site du diocèse de Saint-Dié (consulté le ).
- Lieux et horaires des messes dans la paroisse Sainte-Thérèse du 7 février au 7 juilletinformation obsolète, lien rompu.
- « Dignonville », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « cloche », notice no PM88000231, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « sculpture (retable, trois bas-reliefs : la Crucifixion et les douze apôtres) », notice no PM88000230, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « sculpture (Sainte-Barbe) », notice no PM88000229, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « dessin (projet de vitrail) », notice no IM88003771, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 0vitrail », notice no IM88003770, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Art Sacré – Inventaire du 1er septembre 1977 – Doyenné du Durbion – Délégué Armand Ory, curé de Longchamp.
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 234 à 235.
- Page web dédiée au Fort de Longchamp.