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Bataille de Toulon (1944)

La bataille de Toulon est l'ensemble d'actions et de combats du 20 au ayant conduit à la libération de Toulon.

Bataille de Toulon
Informations générales
Date 20 - 26 août 1944
Lieu Toulon
Issue Victoire française
Forces en présence
52 000 hommes18 000 hommes
Pertes
2 700 morts ou blessĂ©s1 000 morts
17 000 prisonniers

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CoordonnĂ©es 43° 07′ 20″ nord, 5° 55′ 48″ est
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Bataille de Toulon
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Bataille de Toulon
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Bataille de Toulon

Présentation

Le a lieu le débarquement en Provence. À cette occasion, l'occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur de Marseille détruit. Le 19 août 1944, le général de Lattre de Tassigny reçoit l'ordre du général Patch, commandant la VIIe armée américaine, de prendre Toulon et Marseille. Deux groupements sont constitués afin d'attaquer les deux ports simultanément :

Forces en présence

France

Allemagne

Déroulement des opérations

Compte tenu de la réussite du débarquement allié, de Lattre décide de hâter la libération de Toulon et n’attend pas le débarquement de son second échelon. La mission est confiée à la 3e DIA (au nord) et à la 1re DFL (au sud) avec pour appui le 2d CC de la 1re DB et le 2e RSAR. Le centre du dispositif est donné à la 9e DIC.

Cette opération se distingue en trois phases distinctes :

  • investissement du secteur : Ă  partir du 19 aoĂ»t, le 3e RSAR, le 2e RSAR puis le 7e RCA partent de Puget-Ville et contournent Toulon par le nord pour se placer Ă  l’ouest (Bandol) et au nord-ouest de la ville (hauteur des Quatre Chemins). Le 3e RTA quant Ă  lui progresse en direction du nord de la ville. Le 20 aoĂ»t en fin d’après midi, le lieutenant Alland, commandant la 1re compagnie du 3e RTA, pĂ©nètre le premier dans Toulon. Il parvient Ă  faire le tour des installations de dĂ©fense allemandes et les renseignements transmis au colonel de Linares, faciliteront la prise de la ville. Le 3e RTA est rejoint le 21 par le bataillon de choc et le dĂ©tachement de chars (3e RSAR). De son cĂ´tĂ©, la 1re DFL a progressĂ© sur l’est de Toulon mais est accrochĂ©e en plusieurs points (Les Pousselons, mont Redon, Golf Hotel). Pour le 6e RTS de la 9e DIC avec les chars du 5e RCA les accrochages ont lieu sur Solliès. Toujours Ă  l’est, les commandos d’Afrique prennent le fort du Coudon sur le mont Ă©ponyme (700 mètres d'altitude) ;
  • dĂ©mantèlement : la 9e DIC et la 1re DFL progressent Ă  l’est de Toulon mais sont accrochĂ©es sĂ©vèrement (massif du Touar, La Garde, Le Pradet et La Valette). Au nord, le bataillon de choc et le 3e RTA aidĂ©s de FFI investissent la ville et le fort de la Croix du Faron sur le mont Faron. L’accrochage le plus sĂ©rieux Ă©tant celui de la Poudrière. NĂ©anmoins, les forces françaises parviennent Ă  investir la ville et Ă  couper les liaisons vers l’ouest ;
  • la rĂ©duction dĂ©finitive : le nettoyage de la ville est confiĂ© Ă  la 9e DIC (4e, 6e et 13e RTS). La reddition de la ville a lieu le .

Bilan

Selon le gĂ©nĂ©ral de Lattre, les pertes de l'armĂ©e française sont de 2 700 tuĂ©s ou blessĂ©s. Les pertes du 6e RĂ©giment de tirailleurs sĂ©nĂ©galais (6e RTS) commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Salan sont pour la pĂ©riode du 18 au 25 aoĂ»t 1944 de 124 EuropĂ©ens (35 tuĂ©s, 2 disparus et 87 blessĂ©s) et 463 Africains (72 tuĂ©s, 17 disparus et 374 blessĂ©s). Les Allemands comptent environ 1 000 tuĂ©s et 17 000 prisonniers.

Hommages

Inscriptions de bataille

L'inscription de bataille Toulon 1944 est attribuée aux drapeaux des :

  • 1er RĂ©giment de choc (hĂ©ritier du bataillon de choc et du groupe de commandos d'Afrique)
  • 3e RĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens (3e RTA)
  • 5e RĂ©giment de chasseurs d'Afrique (5e RCA)
  • 7e RĂ©giment de chasseurs d'Afrique (7e RCA)
  • 4e RĂ©giment de tirailleurs sĂ©nĂ©galais (4e RTS)
  • 6e RĂ©giment de tirailleurs sĂ©nĂ©galais (6e RTS)
  • RĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM)
  • RĂ©giment d'artillerie coloniale du Maroc (RACM)
  • RĂ©giment d'artillerie coloniale du Levant (RACL)
  • 2e RĂ©giment d'infanterie coloniale ( 2e RIC)

Monuments et plaques commémoratives de la libération de Toulon

« Ici même, le 28 août 1944, des éléments du 3e spahis algérien, du bataillon de choc, du 3e tirailleurs algériens et du 7e régiment de chasseurs d'Afrique ont fait flotter le drapeau français sur Toulon »

— Texte de la plaque commémorative Place de la liberté, Toulon

  • La Rode : stèle au 3e RTA
  • Hameau des Dardennes : monument au 3e RTA
  • Place Louis-Charry : stèle aux 3e RTA et II/67e RAA
  • Plaque commĂ©morative de l'action du lieutenant Alland au no 813 avenue des Moulins.
  • Quartier Saint-Antoine: plaque au 3e RTA (1re compagnie)
  • Porte Malbousquet, de l'arsenal : plaque au 1er bataillon du 4e RTS
  • Fort d'Artigues : plaque au 1er bataillon du 6e RTS
  • Rond-point de la 9e DIC : monument Ă  la 9e DIC
  • Toulon: plaque au 1er bataillon de choc

Citations militaires

Notes et références

  1. Paul Gaujac, L'armée de la victoire, Lavauzelle, 2004, Tome 3, pp.110-123

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Gaujac, La Bataille et la libĂ©ration de Toulon : 18 au 24 aoĂ»t 1944, Nouv.eds Latines, 1994
  • Paul Gaujac, L'armĂ©e de la victoire, Lavauzelle, 2004, Tome 3, p. 110-123
  • François de Linares, Par les portes du Nord : la libĂ©ration de Toulon et de Marseille en 1944, Nouvelles Éditions Latines, 2005
  • Jean de Lattre de Tassigny, Histoire de la première armĂ©e française, Plon, 1949.

Articles connexes

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