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Bussang

Bussang Büssingen en allemand, est une commune française de montagne située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est la plus haute commune de la vallée de la Haute Moselle, là où la rivière prend sa source (715 m). Elle fait partie du massif des Vosges.

Bussang
Bussang
Les sommets de Bussang
Blason de Bussang
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges
Maire
Mandat
Bachir Aïd
2020-2026
Code postal 88540
Code commune 88081
Démographie
Gentilé Bussenet(e)s
Population
municipale
1 339 hab. (2020 en diminution de 6,95 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 11″ nord, 6° 51′ 15″ est
Altitude 600 m
Min. 568 m
Max. 1 228 m
Superficie 27,63 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Thillot
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Thillot
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bussang
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Bussang
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Bussang
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Bussang
Liens
Site web www.bussang.com

    Ses habitants sont appelés les Bussenets .

    Géographie

    Localisation

    Localisation dans le département.
    Localisation dans le département.

    Située à l'extrémité sud-est de l'ancienne région Lorraine, aux confins de l'Alsace, la commune de Bussang voit naître la rivière de la Moselle et s'étire en longueur dans la vallée de la jeune rivière[1]. C'est l'une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur 4 départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[2]. Elle est particulièrement montagneuse et possède de nombreux sommets et torrents. Quelques hameaux se trouvent sur le territoire, Taye (625 m) et la Hutte (655 m) en amont de la vallée à l'est mais aussi la station-village de Larcenaire (827 m) ou encore le Plain de la Bouloie (800 m).

    Représentation cartographique de la commune

    Remiremont est à 34 km et Thann à 26 km par le col de Bussang. Une petite route mène directement à Ventron par le col du Page.

    Communes limitrophes

    Géologie et Relief

    Vue de Bussang-les-Sources depuis les Balcons de Bussang.

    Le centre du village est situé à une altitude de 600 m, la commune occupe ainsi le territoire le plus haut de la vallée de la Haute Moselle et est entourée par plus de quatorze sommets dépassant les 1 000 m d'altitude. Les quatre sommets les plus hauts, situés à l'est, marquent la limite avec l'Alsace. Ces quatre sommets sont la Tête des Neufs-Bois (1 228 m), la Tête de Fellering (1 223 m), le Drumont (1 200 m) et la Tête des Russiers (1 187 m).

    Bien qu'étant le troisième plus haut sommet de la commune, le Drumont est le plus connu grâce à son alpage et son panorama grandiose sur les Hautes-Vosges au carrefour de deux grandes vallées glaciaires, la Haute Moselle et la Thur. La Tête des Neufs-Bois est le sommet le plus élevé et le plus massif, il domine la haute vallée du Séchenat et ses pentes du versant nord-est, qui comptent parmi les plus abruptes du massif des Vosges, présentent un intérêt fort pour la pratique du ski hors piste. Il est accompagné de la Large Tête (1 179 m) et du Haut de Taye (1 161 m) à l'ouest, ainsi que de la Tête des Allemands (1 014 m) au nord. Plus de six torrents dévalent les pentes de cette vallée. En descendant l'arête du Haut de Taye on trouve la Broche et la statue de Sainte-Barbe qui offre une vue sur le village et sur la vallée de la Moselle.

    Dans le même secteur mais de l'autre côté de la jeune Moselle, au nord, on trouve le massif du Drumont et la haute vallée de la Hutte. Ce secteur est lui aussi élevé et situé aux étages montagnard et subalpin. La zone comprend à elle seule six sommets supérieurs à 1 000 m, le Drumont, la Tête de Fellering et des Russiers et le Hasenkopf (1 182 m) ainsi qu'au nord, le Haut de Brampas (1 062 m) et la Tête de Meusfoux (1 082 m). Cette dernière domine la vallée de la Hutte et son hameau, situé en contrebas à 655 m d'altitude. Le Haut de Brampas est par ailleurs le sommet le plus au nord de la commune. Dans ce même secteur on trouve le Haut du Charat (988 m) et deux cols de part et d'autre du Meusfoux, le col du Collet à l'ouest et le col du Page à l'est, les deux débouchent sur la commune de Ventron.

    • Cartes postales anciennes d'Adolphe Weick.
    • La Tête et la chaume du Drumont.
      La Tête et la chaume du Drumont.
    • Table d'orientation à la Tête du Drumont.
      Table d'orientation à la Tête du Drumont.
    • Le col de Bussang et la Tête des Russiers.
      Le col de Bussang et la Tête des Russiers.
    • Pont et vallée de Séchenat.
      Pont et vallée de Séchenat.

    Plus à l'ouest et au delà du col du Collet, on trouve le Haut de la Croix de l'Ermite culminant à 1 065 m. Le sommet tire son nom de l'ermite Pierre-Joseph Formet, dit le Frère Joseph, qui vivait du côté de Ventron. En continuant vers l'ouest se trouve le Haut de Rochelotte (1 003 m) ainsi que le col éponyme suivi de la Tête des Corbeaux à 1 094 m. La station de ski de Larcenaire se trouve au pied de ces deux sommets sur un replat à 830 m d'altitude. Plus au sud on trouve la Tête des Révolles et ses deux antennes à 965 m d'altitude, il s'agit du sommet le plus proche du centre du village. À la limite ouest de la commune, l'altitude se réduit et on trouve les deux derniers sommets du Haut des Sauvages (910 m) et du Berhamont (898 m). De l'autre côté de la Moselle se dresse la dernière partie du massif montagneux de Bussang qui comprend le Haut de la Rocholle (941 m) puis la Tête de la Bouloie (1 166 m).

    On pratique le ski alpin à Larcenaire (altitude 830-1 100 m)[3] et le ski de fond à Rochelotte[4]. La station de ski de La Bouloie est quant à elle fermée depuis 2010.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse[5]. Elle est drainée par la Moselle, le ruisseau la Hutte, le ruisseau de Lamerey, le ruisseau le Noiregoutte et le ruisseau le Sechenat[6] - [Carte 1]. Le territoire bussenet et parsemé de petites vallées secondaires façonnées par de très nombreux torrents, qu'on appelle « gouttes » dans le dialecte montagnard local, dont les quatre principaux déjà cités : les torrents du Séchenat, de la Hutte, de Lamerey et de la Noiregoutte. Parmi leurs affluents, on trouve les torrents de la Goutte Devant, du Page, de Saint-Louis, du Drumont et de nombreux autres non nommés[7].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source sur le territorie communal au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[8].

    Les ruisseaux du Menil[9] et le Sechenat[10].

    Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

    Territoire communal : Occupation du sol (CORINE LAND COVER); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD LISA; Cartes piézométriques.
    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Bussang.

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[11].

    Située dans le massif des Vosges, le climat y est de type montagnard[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Bussang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [13] - [14] - [15].

    Elle appartient à l'unité urbaine du Thillot, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[16] et 14 877 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), prairies (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    La commune bénéficie du plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 13 mars 2015[23].

    Voies routières[24]

    • D 89 > N 66 vers Husseren-Wesserling > Thann A 36 > Mulhouse.
    • D 89 > Saint-Maurice-sur-Moselle > Le Thillot.

    Transports en commun

    SNCF
    Transports aériens

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité modérée[26].

    Toponymie

    D'un nom d'homme germanique Bosso ou Busso suivi du suffixe -ingen, francisé en -ang[27] : « Domaine de Bosso ».
    Buzant (XIe, XIIe siècles), Bussang (1434), Bussanc (1435), Bussain (1493), Bussan (1560), Bussans (1561), Buyssant (1563), Busans (1594), Bossan (XVIe siècle), Bussanum (1768). En allemand : Büssing(en).

    Au XIXe siècle, Bussang était également connu au niveau postal sous l'alias de Biltzenbach[28].

    Histoire

    La haute vallée de la Moselle était empruntée par la voie romaine reliant Metz à Bâle. Bussang et Saint-Maurice-sur-Moselle étaient regroupées sous le nom de Visentine jusqu'en 1420, nom que garda la paroisse jusqu'à sa partition en 1767.

    Résidence des comtes de Ferrette, puis des Habsbourg, le château d'Engelbourg[29] contrôlait la route commerciale du col du Bussang.

    En février 1856, des sœurs du couvent Saint-Esprit de Rouceux, venues pour répondre à une épidémie de choléra, fondèrent un hospice pour accueillir les vieillards et orphelins.

    Le développement de la cité s'appuya successivement sur l'exploitation de mines assez modestes de plomb, de cuivre et d'argent, des eaux minérales puis sur l'industrie textile. Benjamin Pottecher, industriel spécialisé dans la fabrication de couverts et maire de la localité, fut l'un des premiers en France à appliquer la journée de huit heures[30].

    Les projets de percement des Vosges du Sud

    Le non aboutissement des projets de désenclavement du sud des Vosges a été, à l'origine, la conséquence des précautions politiques et stratégiques imposées par la frontière de 1871. Avec la fin de la Première Guerre mondiale, les projets de percée des Vosges ont été certes nombreux et riches par leur argumentaire en faveur de tel ou tel tracé, mais aucune décision n'a encore été prise pour un percement du sud des Vosges qui viserait à relancer les activités des deux côtés du massif vosgien[31] - [32]. Dans cette période politique difficile en Europe, un contre-projet totalement inattendu fit son apparition en 1913 ; il consistait à passer sous le ballon d'Alsace, à quelque distance de Bussang, pour relier Saint-Maurice-sur-Moselle ou Le Thillot à Giromagny dans le territoire de Belfort[33] - [34] - [35] - [36]. Le chantier d'un tunnel de Bussang[37] qui devait assurer la liaison entre Saint-Maurice-sur-Moselle et Wesserling et contribuer au désenclavement de la haute vallée de la Moselle fut entamé mais jamais achevé[38] - [39].

    Et alors que, plus au nord, le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines — le tunnel Maurice-Lemaire —, aujourd'hui transformé en tunnel routier et mis aux normes européennes, fait communiquer la haute vallée de la Meurthe avec l'Alsace ; ce qui ouvre de réelles perspectives de développement interrégionaux et transfrontaliers, en reliant Saint-Dié-des-Vosges à Sélestat[40], la percée des Vosges du sud reste attendue depuis… 1909[38].

    Dans une plaquette publiée en effet en 1909, le comité Pinot Pottecher s'était pourtant employé à faire valoir les avantages du projet du tunnel de Bussang et les inconvénients des deux autres projets sud-vosgiens, laissant de côté les projets plus au nord de Sainte-Marie-aux-Mines et de Saales qu'il estimait ne pas être de sa compétence. Il résumait ainsi ses conclusions : « Nous croyons avoir suffisamment démontré le grand intérêt qu'il y aurait à accorder la préférence au projet de percée Bussang-Kruth[41]. »

    La Seconde Guerre mondiale

    Après l'arrivée des Allemands en juin 1940[42], de nombreux Bussenets rejoignent les maquis des environs. Ils participeront notamment à l'évasion de prisonniers en Alsace[43]. Pendant cette période d'occupation, certaines familles devront accueillir des soldats allemands.

    La commune de Bussang est libérée en novembre 1944[42]. Les bombardements l'ayant épargnée, ses habitants érigent en 1948 une statue représentant la patronne de la cité, sainte Barbe, en reconnaissance de sa protection.

    Foyer de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale[44], la commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[45].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2001 Henri Houël (1925-2014) Officier de réserve
    mars 2001 avril 2002 Alexandre Parmentier PCF Décédé en cours de mandat
    avril 2002 juin 2002 Jean-Luc Griesser Maire-adjoint par intérim
    juin 2002 mars 2008 Antoine Richardin DVD
    mars 2008 mai 2020 Alain Vinel[46] Retraité des douanes
    mai 2020 En cours Bachir Aïd

    Budget et fiscalité 2021

    La mairie.

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 556 000 â‚¬, soit 1 125 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 509 000 â‚¬, soit 1 091 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 274 000 â‚¬, soit 198 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 458 000 â‚¬, soit 331 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 925 000 â‚¬, soit 669 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 22,82 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,22 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,87 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 22,49 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 550 â‚¬[48].

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 1 339 habitants[Note 2], en diminution de 6,95 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 4291 6071 7071 7812 3492 4232 3352 2822 032
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 1652 0862 1152 1922 4092 4832 8442 6072 508
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 7162 8982 5782 6002 5862 5782 2462 3682 271
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    2 2312 0581 9171 8091 7771 6501 6121 4511 360
    2020 - - - - - - - -
    1 339--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,4 %) est supérieur au taux départemental (31,1 %).

    En 2019, la commune comptait 631 hommes pour 718 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    3,5
    90 ou +
    6,1
    12,2
    75-89 ans
    21,0
    23,4
    60-74 ans
    23,7
    28,6
    45-59 ans
    21,6
    10,9
    30-44 ans
    11,2
    12,6
    15-29 ans
    7,9
    8,7
    0-14 ans
    8,4
    Pyramide des âges du département des Vosges en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,1
    7,8
    75-89 ans
    11,6
    19,7
    60-74 ans
    19,9
    21,5
    45-59 ans
    20,7
    17,1
    30-44 ans
    16,3
    16,1
    15-29 ans
    13,9
    17,1
    0-14 ans
    15,5

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[54] :

    • École maternelle et primaire,
    • Collèges à Le Thillot, Cornimont, Saint-Amarin, La Bresse,
    • Lycées à Masevaux-Niederbruck, Thann, Gérardmer.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[55] :

    • Médecins à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, Fresse-sur-Moselle, Le Thillot,
    • Pharmacies à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, Le Thillot, Ramonchamp,
    • Hôpitaux à Bussang, Le Thillot, Cornimont, Oderen.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    • Élevage d'ovins et de caprins[57].
    • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules[58].

    Tourisme

    La commune de Bussang est classée, en novembre 2018, comme station de tourisme[59].

    Commerces

    Les eaux minérales :

    Vue de la montagne et du bâtiment où sont renfermées les sources des eaux minérales de Bussang (1790).
    La source Marie.
    Découvertes à flanc de montagne, les eaux minérales de Bussang ont transformé la ville en station thermale[61].
    Quatre sources furent mises au jour, la grande et la petite Salmade, les Demoiselles et la source Marie.
    Au XVIIe siècle, les ducs de Lorraine furent attirés par cette richesse naturelle. Il s'agit d'une eau ferrugineuse et reconstituante, préconisée pour lutter contre l'anémie. L'un des slogans de l'époque disait « Bussang = Sang Bu ». À partir du milieu du XIXe siècle, l'activité se développa et un établissement thermal moderne vit le jour. Saccagé durant les deux guerres mondiales, l'établissement perdit l'agrément de la Sécurité sociale en 1958 en raison du débit trop faible et d'une contamination bactérienne de trois des sources précédemment citées. L'agrément d'utilité publique fut retiré. C'est pourquoi en 1971, l'usine d'embouteillage ferma ses portes pour laisser place à une limonaderie qui, à son tour, périclita à la fin des années 1980.
    Affiche de 1909.
    Bussang ne désespère cependant pas de retrouver, dans un avenir proche, son glorieux passé de cité thermale. En effet, des investisseurs privés ont acheté une partie du site en 1997, l'ont assaini et sont en passe de devenir propriétaires de l'autre partie du site en liquidation judiciaire. Ils possèdent aujourd'hui une nouvelle source, celle du mont Charat, à l'étude chez Straumann, hydrologue à Strasbourg. Cette nouvelle source possède les mêmes caractéristiques que les sources Salmade et Demoiselle aujourd'hui inexploitables en raison de leur contamination bactérienne. La seule « rescapée » est la source Marie, propriété communale et dès lors ouverte au public.
    • La commune a acheté l'ancien site d'embouteillage, par le biais d'une préemption. Cette préemption fait l'objet d'une procédure devant le tribunal administratif de Nancy et le TGI d'Épinal. La commune n'en est donc pas totalement propriétaire. Quoi qu'il en soit les anciens points d'émergence du site d'embouteillage restent victimes de la pollution bactérienne et seul le forage de la source du mont Charat, propriété d'investisseurs privés, permettra la relance d'un embouteillage. Un projet est à l'étude.
    • Choisi par la municipalité, le groupe Vikings a créé un établissement de jeux, équipé de 50 machines à sous et de jeux traditionnels, ainsi que d'un restaurant et d'une salle de spectacles. Bussang n'ayant jamais perdu son statut de ville thermale, l'autorisation du ministère de l'Intérieur a été acquise le . Le casino est ouvert depuis le .
    • Commerces et services de proximité[62].

    Culture locale et patrimoine

    Le théâtre du Peuple

    Le théâtre du Peuple.

    Le théâtre du Peuple fut créé par Maurice Pottecher en 1895. Entièrement en bois, le théâtre a la particularité de pouvoir s'ouvrir sur l'arrière-scène, offrant un décor naturel inhabituel et montagnard. Plusieurs pièces de Maurice Pottecher, montées au théâtre du Peuple, ont été publiées[63]. Les pièces présentées durant la saison d'été mêlent professionnels et amateurs depuis l'origine.

    Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [64].

    Ce théâtre a servi de modèle à de nombreuses expériences de théâtre populaire en France, tel celui de Courçay (1906, 1908) en Indre-et-Loire[65].

    Aucune pièce n'a été jouée au théâtre du peuple pendant la Seconde guerre mondiale.

    Source de la Moselle

    La source de la Moselle.

    Une fontaine située à 731 mètres d'altitude, près du col de Bussang, est présentée comme la source officielle mais la Moselle[66] se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.

    La longueur totale de la rivière est de 560 km, dont 313 km en France, 39 km formant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 km exclusivement en Allemagne.

    L'intérêt des gouvernements quant à l'importance économique et écologique de la Moselle s'était d'ailleurs traduit par le décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution"[67].

    Église de Bussang.
    Monument aux morts de Bussang.

    Divers

    • L'église Sainte-Barbe du XVIIIe siècle, son mobilier d'origine monastique, son orgue de 1838[68] - [69] ;
    • Le casino, inauguré le , recouvert de bois à l'image du théâtre ;
    • Monuments commémoratifs[70] - [71] ;
    • Nombreuses croix : La croix de Fresse, la croix Grosjean, la croix des Pestiférés[72] ;
    • Cascade de l'Ours[73] ;
    • Bussang, commune sportive, possède :
      • 8 pistes de ski alpin (1 noire, 1 rouge, 3 bleues, 3 vertes)[74], 42 canons à neige et un tremplin à ski d'initiation au lieu-dit Larcenaire avec 4 téléskis,
      • 3 pistes de ski alpin au lieu-dit la Bouloie avec 3 téléskis (fermés depuis 2010),
      • 1 piste de ski de fond communale proche de Larcenaire contenant 5 circuits,
      • 1 tremplin à ski de 50 m. à la Bouloie, qui est en démantèlement,
      • la première piste de luge du Massif vosgien de 1,5 km, à la Bouloie (sur une ancienne route fermée à la circulation, damée et sécurisée),
      • la première via ferrata[75] du Massif vosgien, créée en juillet 2007 par la commune. Cette via ferrata, gratuite, est d'un niveau facile, idéale pour l'initiation ; elle est d'ailleurs appelée « Rando-ferrata de la source de la Moselle »
      • possède une voie multi-activités appelée « Voie verte des Hautes-Vosges » aménagée sur les 53 km des anciennes voies ferrées des vallées Moselle-Moselotte,
      • les scierie hydrauliques à cadre et les marcaires[76].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason Blasonnement :
    Écartelé au 1° de sinople à un chalet d'argent ouvert de sable et couvert de gueules, au 2° d'azur à une truite d'argent contournée mise en fasce, au 3° d'or à un sapin arraché de sinople et au 4° d'or à deux montagnes de sinople d'où s'écoule une rivière d'argent.
    Commentaires : Créé vers 1907 par Benjamin Pottecher, alors premier magistrat de la commune, il représente l’environnement naturel : la ferme montagnarde, la truite des ruisseaux, le sapin des forêts et la Moselle naissante.

    Voir aussi

    Bibliographie générale

    Bibliographie sur le thermalisme de Bussang

    Articles connexes

    Liens externes

    Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bussang » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine sur la commune.
    2. « Le Parc en chiffres », sur www.parc-ballons-vosges.fr.
    3. Station de Larcenaire
    4. Centre communal de ski de fond de Rochelotte
    5. Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique
    6. « Fiche communale de Bussang », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
    7. Bassin Rhin-Meuse
    8. Sandre, « la Moselle »
    9. Ruisseau du Menil
    10. Ruisseau le Sechenat
    11. Météo de Bussang
    12. EPINAL.com, « EPINAL.com », sur EPINAL.com (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 du Le Thillot », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. PLU
    24. Itinéraires
    25. Correspondance par cars au départ de la gare de Remiremont vers, le Thillot, Fresse-sur-Moselle, Saint-Maurice-sur-Moselle et Bussang
    26. BUSSANG : Fiche synthétique
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes.
    28. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, .
    29. Le château de l’Engelbourg
    30. La Lorraine au cœur
    31. La percée des Vosges: une nécessité économique.
    32. Liaison internationale: un contre-projet français.
    33. Georges Chabot, « Les percées des Vosges », Annales de Géographie, no 161, 29e année,‎ , p. 376-378 (lire en ligne).
    34. La percée des Vosges par le Comité Commercial Franco-Allemand, 1910.
    35. Joseph Valentin - AHV 1959 511. La percée des Vosges, par J. Valentin.
    36. Construction et rénovation du tunnel Maurice Lemaire(1841-2008). Exposition virtuelle réalisée à l’occasion de la réouverture du tunnel Maurice Lemaire (28/09/2008).
    37. Cavités souterraines (tunnel de la Tête des Neufs Bois, tunnel du Col de Bussang).
    38. L’ancien tunnel routier du col de Bussang.
    39. Le tunnel ferroviaire inachevé d’Urbès.
    40. histoires ferroviaires – nœuds ferroviaires stratégiques - liaisons trans-vosgiennes.
    41. Un grand projet manqué : le tunnel ferroviaire de Bussang, par Pierre Heili, 10 pages, p. 8.
    42. Raphaël Parmentier, Bussang, Histoire d'un col, Les éditions de Franche-comté, 96 p. (ISBN 2-915402-50-7), p. 26 - 30.
    43. Office de Tourisme de Bussang, Bussang à travers l'histoire, 15 p., p. 6.
    44. Bussang : La résistance de Bussang en juin 1940 ; Bussang, combats de juin 1940, par Lucien Grisvard, p. 4-7.
    45. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
    46. Résultats officiels du premier tour des élections municipales à Bussang sur le site officiel du ministère de l'Intérieur.
    47. Les comptes de la commune
    48. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Vosges (88) », (consulté le ).
    54. Établissements d'enseignements
    55. Professionnels et établissements de santé
    56. Paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam, Le Thillot
    57. Annuaire
    58. Agriculteurs
    59. Décret du portant classement de la commune de Bussang (Vosges) comme station de tourisme. JORF n°0258 du texte n° 14 NOR: ECOI1821313D.
    60. Hébergements, restauration
    61. Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, Franche-Comté éditions, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
    62. Commerces
    63. Pour exemple : Le Secret de la montagne, comédie en trois actes par Maurice Pottecher, musique de Maurice Bagot. Théâtre du Peuple, Bussang (Vosges). Paris Librairie théâtrale.
    64. « Theatre du Peuple », notice no PA00107098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Le Théâtre du Peuple de Bussang, une sorte de Bayreuth de bois. En musique classique, « à Bayreuth » est généralement une ellipse faisant référence au Festival de Bayreuth) qu’on imita plus tard dans les Alpes, au Jorat ou à Évian.
    66. Source de la Moselle, Bussang, VisitVosges, Lorraine Nature (Vidéo).
    67. Décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du ".
    68. Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 151 à 155.
    69. Site sur les orgues du Département des Vosges : page sur l'orgue de l’église de Bussang.
    70. Monument aux morts.
    71. Monuments commémoratifs :
      • monument aux morts sis place de la gare ;
      • monument aux morts 1870-1871 et T.O.E. ;
      • plaque commémorative 1914-1918 dans la nef de l'église Sainte-Barbe ;
      • monument commémoratif du 3e R.T.A., de la 3e D.I.A., des corps francs Pommies et du 1er régiment du Morvan, sis près de la cour de la gare de marchandises ;
      • monument commémoratif de la route forestière du Drumond, plaque commémorative 1939-1945 de l'hôpital salle de réunion de l'hôpital communal ;
      • monument commémoratif du col du Page ;
      • cimetière communal : plaque commémorative 1939-1945, T.O.E., plaque commémorative 1914-1918, carré militaire au centre du cimetière.
    72. Bussang : croix et calvaires, page 4.
    73. « Cascade de l’Ours », sur tourisme-lorraine.fr (consulté le ).
    74. Station de ski Larcenaire et (mul) Site sur la station de ski de Bussang.
    75. Rando-ferrata "la Source de la Moselle" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos).
    76. Les scieries hydrauliques à cadre et les marcaires présentées sur la base de données Mémoire.
    77. Michel de Montaigne, Journal de voyage [lire sur Wikisource].
    78. « Biographie de Michel Antoine, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    79. « Biographie de André Monnier-Zwingelstein, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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