Haut (toponyme)
Haut est un toponyme très usité dans les pays montagnards comme dans le massif vosgien, où son occurrence est très forte, en Suisse romande, sur la façade est de la France, ainsi que dans les régions Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.
Il n’implique pas nécessairement une haute altitude : il peut également aussi désigner une simple butte qui domine le paysage environnant. C’est par exemple le cas en Bourgogne ou en Lorraine, où un haut peut se limiter à une élévation de terrain d'altitude très variable.
Sa vaste zone d’expansion lui fait toucher plusieurs aires dialectales au sein de la langue d’oïl et du francoprovençal.
Étymologie et usage
Le haut représente la forme substantivée de l'adjectif « haut ». Haut résulte du croisement entre le latin altum (comprendre gallo-roman ALTU) et du germanique hauh, hôh « haut »[1], ce qui explique que le h- initial soit encore prononcé dans certains dialectes d'oïl : [x] ou [h] et qu'en français il serve à faire un hiatus avec l'élément précédent (H aspiré).
Il ne faut pas le confondre avec l’adjectif « haut » utilisé comme élément de toponymes opposant le « bas » au « haut », comme dans Bas-Rhin et Haut-Rhin[N 1].
En français médiéval, il est considéré comme nom commun masculin et prend deux sens selon le dictionnaire de français médiéval de Godefroy :
- tertre, Ă©minence ;
- étage supérieur d’un bâtiment comme dans « au premier hault »[2].
Dans la traduction de Agis et Cleomenes par Amyot en 1645, on peut lire : « Cleomenes estait monté sur un haut, pour voir la contenance de l’ennemy »[3]. Le fait de monter sur un haut plus que sur une colline apporte la connotation supplémentaire de l’éminence du relief en question. C’est d’autant plus vrai que, dans les massifs de l'Est de la France, les « Hauts » côtoient les « têtes », les « monts », les « ballons » ou les « roches », chacun désignant respectivement une forme de sommet au profil particulier[N 2].
L’usage du substantif haut devient moins fréquent dans la langue contemporaine en dehors des emplois régionaux et dialectaux[4] - [N 1]. En français moderne, selon le Trésor de la langue française, le terme[5] sous sa forme substantivée est vieillissant ou régional (notamment en Suisse romande) pour désigner « un terrain élevé »[6] ou les « étages supérieurs d’une montagne »[5], mais encore usuel en Lorraine comme synonyme de cuesta dans les appellations géographiques « Hauts de Moselle » ou « Hauts de Meuse ».
Cependant, il est encore illustré en français par des ouvrages restés célèbres comme Les Hauts de Hurlevent et des néo-toponymes de création récente comme Les Hauts-de-Caux (Seine-Maritime).
Usages régionaux
Dans les différentes régions où ce terme est utilisé le déterminé « Haut » est complété par un déterminant introduit par « de » : le « haut de N »[4]. Il est ainsi identifié comme la partie haute d’un paysage plus vaste, au sein duquel le seul relief présent fait figure de proéminence que l’on voit de loin.
Le déterminant peut être un cours d’eau, un plateau, une montagne, une agglomération en contrebas ou tout autre terme local issu d’un microtoponyme.
Hauts et monts
En patois lorrain, le /h/ de « haut » est aspiré[7]. On dit [ho:]. Le terme est utilisé à la fois comme nom commun patois, et comme nom propre dans la toponymie.
Les hauts lorrains sont presque exclusivement des oronymes ou des microtoponymes de collines, mais il existe des écarts, des hameaux issus d’un ancien défrichement d’altitude, qui portent un nom en « Haut ». C’est le cas du Haut du Tôt dans les Vosges, à ne pas confondre avec Le Tôt de Haut, sur la commune de Fermanville (Manche).
De fait, l’altitude n’est pas le critère absolu d’un haut. Si on est en plaine à 120 m d’altitude, la moindre colline de 300 m d’altitude devient le haut de la région sur laquelle on a une vue panoramique depuis le sommet de la colline. Ceci explique le nombre très important de « haut(s) » sur le plateau lorrain à des altitudes relativement peu élevées.
Le sens complémentaire de « haut » par rapport au « mont » c’est que l’un n’exclut pas l’autre : sur les 111 toponymes vosgiens en « haut » listés ci-dessous, on dénombre, par exemple, huit « Haut du Mont » et deux « Haut des Monts ». Il n'y a pas de redondance, puisque le « haut » décrit la partie supérieure de la montagne, de la colline, ou encore de la côte.
Partie germanophone du massif vosgien
Généralement, les deux parties des Vosges — de chaque côté de la frontière linguistique — entretiennent les mêmes usages toponymiques indépendamment de la langue utilisée.
L’exception confirmant ici la règle, le « Haut » n’a pas vraiment d’équivalent sur la face germanophone du massif vosgien que du côté roman. Le terme équivalent est « Höhe », mais il est n’est guère utilisé en Alsace.
Les « Berg » rassemblent à la fois les « hauts » et les « monts » romans. Néanmoins, quelques toponymes très typiques du bassin germanophone méridional utilisent le terme « Bühl » ou « Buckel » pour désigner des tertres ou reliefs bien identifiés dans un environnement plat et non montagneux[8].
« Buckel » est plus parlant car il signifie en alsacien « le dos », « le dos rond », « une éminence arrondie ». La déformation graphique dans « Bühl » ne permet plus de deviner le sens étymologique du mot.
« Buckel », « Bühl » ou encore « Bügel » sont issus du vieux haut-allemand « Buhil », devenant « Bühel » en moyen haut-allemand[8]. Ils désignent une colline[9]. On trouve aussi des variantes en « Bichel », « Bichl », « -bichel », « -bichl », « Pichl », etc[10].
En Savoie
En langue savoyarde, le substantif existe sous sa forme dialectale « hyô », notamment dans le pays de l'Albanais. Ce terme désigne la partie haute de quelque chose, un sommet, ou encore la partie supérieure d’un habit ou d’une maison[11]. Le /h/ n’est pas aspiré ([jo:]). La forme substantivée « damo » est également attestée dans certains secteurs de Savoie ; on la retrouve avec ou sans la préposition « de » comme dans les expressions « damo la maizon » ou « damo d’la mêyon » (en haut de la maison)[11].
Aspect sociologique
Dans les régions où l’usage du terme « haut » s’est bien établi, les populations locales habitant les plaines ou l’aval des vallées ont pris l’habitude de nommer les habitants des parties supérieures des montagnes — on parle ici des résidents permanents — « ceux d’en haut » ou « les gens des hauts ». Dans le pays de Chambéry, on dit « rlo de damo » et dans le pays de l'Albanais « rlo d’damo »[11]. Ce n’est donc pas le terme patois équivalent « hyô » qui prévaut ici.
On peut ainsi trouver un ouvrage qui traite de la flore populaire médicinale chez les « gens des hauts » du Briançonnais[12], ou encore une association qui porte le nom de « Gens des Hauts Pays »[13]. Il semble que cet usage linguistique se soit enraciné dans toutes les régions montagneuses qui recoupent avec l'aire d'expansion des hauts.
Exemple des Hautes-Vosges
Dans les Vosges romanes, on a longtemps différencié les gens des « hauts » de ceux de la plaine. Cela signifie par conséquent que les gens des hauts n'habitent pas forcément dans un « haut ». C'est une expression qui est entrée dans le langage courant sans faire référence à un toponyme en particulier. « Ceux des hauts »[N 3] avaient la réputation de vivre en autarcie dans un monde à part[14]. Dans la commune de La Bresse, on parle de la révolue « guerre des hauts », une discorde légendaire entre les bressauds et leurs voisins géromois. Avec la modernité et l’abandon des écarts d’altitude défrichés, il est moins sûr qu’un enfant d’aujourd’hui ait le même ressenti que ses aînés à l’évocation des « hauts ».
Le Bressaud Georges Savouret, résistant et ethnologue, décrit les hauts en ces termes : « Les gens des hauts ne se rencontrent que le dimanche en descendant à la messe faire leurs dévotions et par la même occasion boire une chopine au cabaret et faire leurs achats pour la semaine. L'archaïsme de ce genre de vie s'est lentement dégradé, à partir de la fin du XIXe siècle, avec le développement de l'industrie textile. Peu à peu, les fermes, abandonnées, tombent en ruine, les prés qu'ils entouraient sont submergés par le reboisement[15]. ».
En effet, après l'explosion démographique[16] du XVIIIe siècle qui culminera sous la Révolution[N 4], ce fut au début du XIXe siècle que la population des campagnes vosgiennes avait atteint son maximum ; elle commença à décroître avec la modernisation du mode de vie[17]. Les premières usines s'implantent dans les vallées, attirent les paysans les plus démunis et ceux qui doivent compléter leurs revenus issus de la ferme par d'autres emplois plus stables. Les jeunes générations quittent la ferme des hauts pour occuper des emplois peu qualifiés dans les bourgs de fond de vallée ou en ville[17]. L'arrivée des chemins de fer nécessite une main-d’œuvre importante.
Dans les hautes vallées vosgiennes, on ne construit plus de fermes en altitude pour des raisons évidentes d'isolement géographique et social. Au contraire, les fermes sur les hauteurs sont progressivement laissées à l'abandon[17]. Les constructions plus en hauteur tombent en ruine et disparaissent dans la végétation. La population se concentre davantage dans les villages autour de l'église, des commerces ou des usines[17]. L'habitat dispersé cède la place à un habitat plus aggloméré. C'est un phénomène socio-économique qu'on retrouve dans les régions montagneuses de la France sur sa façade est.
Notes et références
Notes
- X. Gouvert précise dans sa thèse que « l'adjectif substantivé est couramment employé dans la variété régionale pour désigner le sommet d'une montagne ou d'une colline », p. 367
- Le dictionnaire français-savoyard de Roger Viret énumère le kré (ballon), le man ou mounh (mont), la fréta (crête, chaume), le treutse ou truc (roche, rocher)ou la bèka o encore le piko (pointe). On a le même schéma en allemand Kuppe, Berg, First, Stein et Spitze.
- Expression usuelle dans la partie méridionale du massif vosgien pour désigner les habitants des maisons isolées sur les hauteurs au lieu du bourg en fond de vallée.
- Emmanuel Garnier explique que la population de Belfahy en Haute-Saône a été multipliée par douze, celle de Servance par six. Côté vosgien, la population de Ventron a triplé, grâce au net recul de la mortalité, surtout infantile, p. 431
Références
- Haut sur le site du CNRTL
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes, du IXe siècle au XVe siècle, éditions F. Vieweg, Paris, 1881, p. 440, [Accessible en ligne sur Gallica (page consultée le 11 janvier 2015)]
- Plutarque, La vie des hommes illustres, Agis et Cleomenes, traduction de F. Amyot, page 373, 1645
- Xavier Gouvert, Problèmes et méthodes en toponymie française : Essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais, Paris IV, Université Paris-Sorbonne (Thèse de doctorat en langue française, école doctorale V « concepts et langages », , 1118 p. (lire en ligne)
- Trésor de la langue française : Dictionnaire de la langue du XIXe siècle et du XXe siècle (1789-1960), Paris, 1971-1994 (lire en ligne), Article « haut » : Paragraphe F, définition no 1-2
- . Attesté également par l’ALLy 855 in : L.-F. Flutre et Mgr. P. Gardette, Atlas linguistique et ethnographique du Lyonnais, vol. 27, t. n° 1, Revue de géographie de Lyon, (lire en ligne), p. 90-92
- « Lexiques vosgiens Projet Babel »,
- (de)Joseph Bender, Die deutschen Ortsnamen, in geographischer, historischer, besonders in sprachlicher Hinsicht, Ripol Klassik, no 131 Bühl, Bühel, Buckel, p. 125, [(de) Lire en ligne sur Google Books (page consultée le 11 janvier 2015)]
- (de) Ernst Wilhelm Förstemann F. Förstemann, Die deutschen Ortsnamen, 1863, 353 p., p. 43
- Jules Fabre d' Envieu, Noms locaux tudesques, deutsche Ortsnamen ou Onomatologie géographique des contrées occupées par les Allemands, Éditions Thorin, 1885 447 p., pp. 39-40
- Définition no D1-D2 in: Roger Viret, Dictionnaire français-savoyard : Dikchonéro fransé-savoyâ, Roger Viret, (réimpr. 3e), 2287 p. (lire en ligne), p. 1131-1133 et 2002
- Denise Delcour, Plantes et gens des hauts : Usage et raison de la flore populaire médicinale haut-alpine, 2003, 256 p., Édition Alpes de lumière, col. Les cahiers de Salagon (ISBN 9782906162686), [En ligne sur Bulletin Amades 2004 (page consultée le 13 janvier 2015)]
- Association Gens des Hauts Pays
- Cette vie est illustrée par exemple par des photographies dans: Joël Couchouron, Vie à la ferme dans les Hauts, habitudes et anecdotes, 126 p., 122 photographies, éditeur J. Couchouron, 1998, ASIN: B000WGQN5S
- Collectif Albert Ronsin, Bernard Houot, Georges Savouret, Alain Litaize, Pascal Joudrier, Jacques Estrade, Norbert Lefranc et Jean-Pierre Doyen, Vosges, coll. « Encyclopédies régionales », Christine Bonneton Editeur, Paris, 1987, 428 p.,chap. 2 Ethnographie pp. 85-214 (ISBN 2862530778 et 9782862530772)
- Emmanuel Garnier, Terre de conquêtes. La forêt vosgienne sous l'Ancien Régime, Fayard, 2004, 4e partie « Le montagnard et son milieu », chap. 13 « Survivre en montagne », 619 p., pp. 421-551 (ISBN 221361783X)
- Bernard Cunin et Philippe Cunin, « Les fermes dans la montagne vosgienne », éditions du sapin d'or, Épinal, 1982,79 p., 3e partie, « l'évolution de l'habitat rural », chap. 1, L'exode rural 1980-1920, Paragraphe 1 L'abandon des hauts, pp. 67-68.
Plaine sous-vosgienne
- Haut des Avots, 365 m
- Haut des Combes, 353 m
- Haut des Vignes,310 m
- Haut de Bayon, 330 m
- Haut de Belmont, 286 m
- Haut des CĂ´tes, 307 m
- Haut du Mont, 339 m
- Haut du Mont, 385 m
- Haut du Beaucamp, 404 m
- Haut du Mont, 370 m
- Haut du Bidot, 343 m
- Haut de Grand Champ, 330 m
- Haut des Miroirs, 370 m
- Haut des Alouettes, 349 m
- Haut des Rayeux, 375 m
- Haut de Hennefosse, 350 m
- Haut du Cerf, 320 m
- Haut du Fau, 357 m
- Haut de la CĂ´te, 420 m
- Haut des Aulnois, 295 m
- Haut du Mont, 336 m
- Haut de Saint-Antoine, 277 m
- Haut d'Alouette, 326 m
- Haut de Zaumont, 330 m
- Haut des Invaux, 290 m
- Haut de Serly, 325 m
- Haut de Rely, 278 m
- Haut de Corbe, 307 m
- Haut des Vignes, 329 m
- Haut de la Barre, 360 m
- Haut de Vagnieux, 340 m
- Haut des Ensonges, 329 m
- Haut de Salvon, 314 m
- Haut de Corbé, 337 m
- Haut de Gadremme, 310 m
- Haut du Sol, 321 m
- Haut des Bours, 288 m
- Haut de la Pierre, 513 m
- Grand Haut, 524 m
- Haut du Bois, 460 m
- Haut du ChĂŞne, 440 m
- Haut du Mont, 349 m
- Haut de Viombois, 290 m
- Haut de Chaumont, 400 m
Massif du Donon
Il s'agit de la partie romanophone du massif du Donon Ă l'Ouest. On trouve quelques Hauts dans la zone de langue vosgienne[BD 1]
- Haut du Bon Dieu, 661 m
- Haut du Greffier, 635 m
- Haut du Pré Jacquot, 554 m
- Haut de la Halte, 633 m
- Haut de la Vierge
Vallées de la moyenne Moselle, de la Meurthe, de la Vologne
Dans les pays[BD 2] d'Épinal, de Granges-sur-Vologne, Corcieux, Gérardmer, Vagney et la Bresse, on recense une forte concentration de « Hauts » qui sont, pour la plupart, des sommets inhabités ou des parties sommitales défrichées avec un écart ou une cense isolée.
Le moins élevé tourne à 328 m d'altitude, le plus haut se situe à 1 306 m sur les Crêtes en contrebas du Hohneck, le Haut de Falimont (voir photo en haut). La liste ci-dessous démarre de l'est des crêtes au col du Bonhomme vers l'ouest à Laveline-du-Houx et à Vagney, puis repart vers l'est au Rothenbachkop en traversant un paysage de moyenne montagne gréseuse, puis granitique.
- Haut de la Ratte, 438 m
- Haut de du Seu, 433 m
- Haut du Herré, 350 m
- Haut de la Fossotte, 397 m
- Haut des Monts, 401 m
- Haut des Sartis, 408 m
- Haut de la Sarte, 383 m
- Haut du Moutier, 389 m
- Haut de la Croix, 431 m
- Haut du Rang, 464 m
- Haut du Gras, 350 m
- Haut du Poirier, 328 m
- Haut de SĂ©vrimont, 330 m
- Haut du Mont, 494 m
- Haut du Mont, 515 m
- Haut des Trouaux, 363 m
- Haut de la Moulure, 520 m
- Haut de Xeuty, 427 m
- Haut de Blesseux, 500 m
- Haut du Fay, 562 m
- Haut de Sèche Couhchelle, 513 m
- Haut de la PĂ©rure, 610 m
- Haut de l'Etange, 637 m
- Haut de Hermefosse, 690 m
- Haut des Baumes, 720 m
- Haut de la Pierre de taille, 958 m
- Haut de Steige, 987 m
- Haut de la CĂ´te 799 m
- Haut des FrĂŞts, 898 m
- Haut de la Chaume, 638 m
- Haut de la Pierre de Taille, 956 m
- Haut des Xettes, 933 m
- Haut de l'Etange, 640 m
- Haut de la PĂ©rure, 624 m
- Haut du BĂ©hu, 500 m
- Haut de Rosé, 713 m
- Haut de Hermefosse, 696 m
- Haut des Baumes, 681 m
- Haut du Pré, 714 m
- Haut de Menémont, 702 m
- Haut du Stavagney, 643 m
- Haut des Charmes, 812 m
- Haut du Xairupt, 754 m
- Haut des Kerrieux, 740 m
- Haut du Roc, 940 m
- Haut du Phény, 954 m
- Haut de MĂ©relle, 907 m
- Haut de la CĂ´te, 799 m
- Haut du Barat, 998 m
- Le Grand Haut 1 102 m
- Derrière le Haut 1 046 m
- Haut de Falimont, 1 306 m
Vallée de la Haute-Moselle et de la Moselotte
Dans le secteur de Ramonchamp, Cornimont et Bussang[BD 3], on trouve des Hauts plus élevés en moyenne.
- Haut du Roc, 1 014 m
- Le Couchetat du Haut, 1 043 m
- Haut du Comte, 795 m
- Haut du Rouge Gazon, 1 108 m
- Haut du Tomteux, 1 068 m
- Haut de Felsach, 1 161 m
- Haut de Taye, 1 161 m
- Haut des Helzieux, 1 128 m
- Haut de la Rocholle, 946 m
- Haut du Mont, 833 m
- Haut de la Lochère, 950 m
- Références
- Relevé de la carte IGN, 1:50000 éditée par le Club vosgien, 1984,Secteur Donon+ 1:25000, 1981, secteur Dabo.
- Toponymes relevés sur la carte IGN, Club vosgien, 3618 OT, 1:25000, Paris, 1997 + Carte IGN Club vosgien, 1981, secteur Bruyères- Rambervillers.
- Carte IGN, éditée par le Club vosgien, 1997, n° 3619OT
Le terme est usité en terres arpitanes de la même manière qu'en Lorraine au sens de partie la plus élevée d'un territoire[BD2 1].
On y trouve quelques Ă©carts et hameaux, alors que dans les Vosges ce sont la plupart du temps des oronymes.
- Canton de Fribourg
- Le Haut
- Haut de la Croix
- Haut des Champs
- Champ de l'Haut
- Canton de Berne
- La Haute
- Canton du Valais
- Les Hautes
- Références
- [Noms de lieux en Suisse (page consultée le 11 janvier 2015)]
- Roannais[BD3 1]
- Le Haut de Beaudet (Arcon)
- Le Haut de la Faye (Villemontais)
- Le Haut de la Garde (Cremeaux)
- Le Haut de Montrond (Arcon)
- Le Haut de Sert (Saint-Thomas)
- Le Haut de Sainte-Agathe (Chérier)
- Le Haut du Colombier (Jeansagnière)
- Le Haut du Cré (Tuilière)
- Le Haut du Pet (Villemontais)
- Haute-Savoie
- Hauto d'Avo
- Références
- Xavier Gouvert, Problèmes et méthodes en toponymie française : Essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais, Paris IV, Université Paris-Sorbonne (Thèse de doctorat en langue française, école doctorale V « concepts et langages », , 1118 p. (lire en ligne)