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Fermanville

Fermanville est une commune française littorale, situĂ©e dans le Nord du Cotentin, dans le dĂ©partement de la Manche en rĂ©gion Normandie. En 2020, elle compte 1 272 habitants.

Fermanville
Fermanville
Le phare du cap LĂ©vi.
Image illustrative de l’article Fermanville
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Nicole Belliot-Delacour
2020-2026
Code postal 50840références
Code commune 50178
DĂ©mographie
Gentilé Fermanvillais
Population
municipale
1 272 hab. (2020 en diminution de 5,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 110 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 41â€Č 05″ nord, 1° 27â€Č 21″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 136 m
Superficie 11,60 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Val-de-Saire
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Fermanville
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Fermanville
Liens
Site web mairiefermanville.fr

    PlacĂ©e sur la cĂŽte de la Manche entre Cherbourg-en-Cotentin et Barfleur, Fermanville s'est dĂ©veloppĂ©e en petits hameaux de part et d'autre du cap LĂ©vi, extrĂ©mitĂ© orientale de la rade de Cherbourg, et de la vallĂ©e du petit fleuve Poult. Elle marque l'entrĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Val de Saire. L'Ă©conomie du village repose sur l'agriculture, la pĂȘche et le tourisme.

    Fermanville compte deux importants sites du palĂ©olithique en France, dont le plus ancien habitat submergĂ© connu en Europe. Le cap LĂ©vi et ses anses ont Ă©tĂ© pendant l'AntiquitĂ© et le Moyen Âge un point de passage vers la Grande-Bretagne. Point stratĂ©gique avec le dĂ©veloppement du port militaire de Cherbourg Ă  partir de la fin du XVIIIe siĂšcle, le littoral de la commune est fortifiĂ© Ă  plusieurs reprises jusqu'Ă  la Seconde Guerre mondiale, les batteries allemandes protĂ©geant Cherbourg connaissant les derniers combats de la libĂ©ration du Nord-Cotentin en juin 1944.

    La commune abrite trois monuments historiques : le manoir d'Inthéville, la stÚle en mémoire de Marie Ravenel et le phare du cap Lévi, auxquels s'ajoutent d'autres édifices comme le fort du cap Lévi et le viaduc de Fermanville.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Fermanville
    Carte de Fermanville.

    Fermanville est un village cĂŽtier bordĂ© par la Manche, situĂ© sur la cĂŽte nord-est du Cotentin, Ă  mi-chemin entre Cherbourg-en-Cotentin et Barfleur, dans le pays du Val de Saire. La commune est 81,6 km au nord-nord-ouest de la prĂ©fecture Saint-LĂŽ[D 1], et 15 km Ă  l’est de Cherbourg-en-Cotentin[D 2].

    Le territoire de la commune, d'une superficie de 11,6 km2[A 1], comprend 11,5 km de cĂŽtes[U 1]. Le territoire de la commune inclut et entoure le cap LĂ©vi, qui ferme la rade de Cherbourg Ă  l'est.

    La commune est traversĂ©e par le Poult, Ă©galement appelĂ© le NĂŽ, qui se jette dans la Manche entre l'anse de la MondrĂ©e et celle de la VisiĂšre. La vallĂ©e du Poult est enjambĂ©e par un viaduc ferroviaire de 242 m de long[D 3], utilisĂ© dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle par un train appelĂ© Tue-Vaques, reliant Cherbourg Ă  Barfleur[M 1].

    ProlongĂ© en mer par le rĂ©cif de BiĂ©roc, le cap LĂ©vi abrite deux ports — le port du cap LĂ©vi Ă  l'ouest et le port Pignot Ă  l'est — un fort napolĂ©onien, un sĂ©maphore (XIXe siĂšcle)[Note 1], implantĂ© sur l'emplacement d'une ancienne vigie du Premier Empire[B 1] et un phare de 28 m de haut[B 2].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont, Ă  l'ouest, Maupertus-sur-Mer dont elle est sĂ©parĂ©e par l'anse du Brick et la vallon du ruisseau du Vivier, au sud, Carneville au niveau des Landes et de la vallĂ©e des Moulins, et Vicq-sur-Mer (ancienne commune de Cosqueville), dont elle est sĂ©parĂ©e au sud par la chasse des Devises et Ă  l'est par le vallon d'un ruisseau se jetant dans la baie de TocquebƓuf[Carte 1].

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique d'un territoire en bord de mer
    Carte géologique de Fermanville.
    Vue d'une falaise d'une quinzaine de mÚtres de hauteur, présentant trois niveaux stratigraphiques bien distincts.

    Fermanville est situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-est du Massif armoricain, Ă  la charniĂšre avec le Bassin parisien[S 1]. Le territoire de la commune marque la transition entre le plateau du Val de Saire et la plaine cĂŽtiĂšre, formĂ©e par l'action de la mer au Quaternaire[S 2]. Cette transition est constituĂ©e par une ligne d'escarpement orientĂ©e ouest-est entre le plateau d'une altitude moyenne comprise entre 50 et 70 mĂštres, et une plaine cĂŽtiĂšre dont quelques buttes, notamment au cap LĂ©vi, ne dĂ©passent pas 30 mĂštres, depuis l'anse du Brick jusqu'au Tot-de-Haut puis, aprĂšs la vallĂ©e du Poult, depuis La Heugue jusqu'au hameau de la VallĂ©e, Ă  la frontiĂšre avec Cosqueville[Carte 2]. La partie la plus Ă©levĂ©e du plateau est situĂ©e dans les Landes, partie sud-ouest de la commune ; avec 136 mĂštres d'altitude, les Landes constituent l'un des points culminants du Val de Saire, avec le mont Étolan, supĂ©rieur de 2 mĂštres[D 4]. En contrebas de cette ligne d'escarpement s'amorce, entre le cap LĂ©vi et les marais de TocquebƓuf, la plaine littorale[S 1].

    Ses sols sont majoritairement composĂ©s de granites varisques du CarbonifĂšre[A 2] - [Carte 3] (environ 330-300 millions d'annĂ©es), formant la partie occidentale et prĂ©coce du massif granitique de Barfleur[D 5]. Ce granite de Fermanville est un granite calco-alcalin rose homogĂšne Ă  gros grains qui affleure sur tout le littoral et au cap LĂ©vi en particulier[A 3]. Des dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires du BriovĂ©rien (schistes) se sont dĂ©posĂ©s autour du cap LĂ©vi[A 4], tandis que des grĂšs et du sable arkosique ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s au Trias sur les Landes.

    Plusieurs plages perchĂ©es ou terrasses tĂ©moignant des transgressions marines au Quaternaire sont visibles Ă  Fermanville : un ensemble sur trois niveaux Ă  l'anse du Brick[D 6], un autre au cap LĂ©vi. Le site de l'anse du Brick a permis la description d'un Ă©tage stratigraphique par les gĂ©ologues Louis Dangeard et Maurice Jacques Graindor qu'ils ont dĂ©nommĂ© Normannien[A 5], correspondant Ă  l'interglaciaire Ă©Ă©mien[S 3]. La premiĂšre terrasse, composĂ©e de gros galets de granite Ă©moussĂ©s et de sables marins, se situe au niveau 6,6 m NGF et est d'une Ă©paisseur comprise entre 2,5 et 3,4 mĂštres. Elle est la consĂ©quence de l'Ă©lĂ©vation du niveau des ocĂ©ans lors de l'EĂ©mien[A 5] (environ 120 000 ans, stade isotopique 5). Cette plage Ă©Ă©mienne de l'anse du Brick est l'une des plus complĂštes de France[A 6]. La seconde terrasse est lĂ©gĂšrement plus ancienne et date d'environ 190 000 ans (intra-Saalien, stade isotopique 7) ; elle se situe Ă  environ 14 Ă  17 mĂštres NGF et est Ă©paisse d'environ 2 Ă  2,5 mĂštres[A 5]. La plus ancienne plage se situe Ă  environ 40 mĂštres au-dessus du niveau actuel de la mer et date de l'interglaciaire Holsteinien[A 5] (environ 400 000 ans, stade isotopique 11). L'eustatisme Ă  lui-seul ne saurait expliquer l’altitude Ă©levĂ©e de la plage la plus ancienne; il convient ici de prendre en compte la nĂ©otectonique, responsable du soulĂšvement du Nord du Cotentin au cours du Quaternaire[D 6]. Le site du cap LĂ©vi, s'Ă©tendant de Pied Sablon Ă  l'anse des Longs Camps, prĂ©sente les mĂȘmes plages Ă©Ă©mienne et intra-saalienne sur de plus petites sĂ©quences qu'Ă  l'anse du Brick[A 7].

    • Vue aĂ©rienne de deux pointes s'avançant dans la mer. La premiĂšre, sur la gauche est couverte de champs tandis que la premiĂšre est couverte de landes.
      L'ouest de Fermanville est marqué par la pointe du Bruley, élevée et couverte de landes, puis le cap Lévi, faiblement élevé en contrebas du plateau du Val de Saire.
    • Vue aĂ©rienne d'un paysage plat, Ă  gauche la mer qui pĂ©nĂštre sur les terres Ă  droite en plusieurs petites anses sĂ©parĂ©es par de petites pointes rocheuses.
      À l'inverse, Ă  l'est du cap LĂ©vi, le relief et les paysages s'aplanissent, marquĂ©s par une succession de pointes rocheuses et de petites anses peu profondes.
    • Vue d'une pointe rocheuse dans la mer.
      Exemple de granites roses au nord du port du cap LĂ©vi.

    Hydrographie

    Ruisseau coulant le long d'un muret de granit couvert de végétation.
    Le cours du Poult, également appelé NÎ à Fermanville.
    Une grande plage arrondie sépare la mer d'une prairie humide, drainée par deux canaux.
    Le marais arriÚre-littoral de la Mondrée, avec ses canaux de drainage. L'embouchure du NÎ se situe au niveau du récif séparant la Mondrée de l'anse de la VisiÚre.

    Fermanville est traversĂ©e par plusieurs cours d'eau se jetant dans la Manche. Le principal est le Poult — Ă©galement appelĂ© NĂŽ Ă  Fermanville — long de 4,46 km, dont 2,281 km sur le territoire de Fermanville[A 8]. Le Poult creuse la vallĂ©e des Moulins, qui forme un ravin d'une trentaine de mĂštres depuis les hauteurs de Carneville. Sur le territoire de Fermanville, son principal affluent est le ruisseau des Hauvetteries, qui rejoint le Poult entre les deux Ă©minences du mont Varin sur la rive gauche et du Gibert, sur la rive droite[A 9]. À partir de ce point, la vallĂ©e s'Ă©largit en une plaine marĂ©cageuse protĂ©gĂ©e par le cordon dunaire de l'anse de la MondrĂ©e[Carte 4]. Ces marais — appelĂ©s Les Dis ou Les Dyes — ont Ă©tĂ© drainĂ©s au moyen de plusieurs canaux qui alimentent le NĂŽ avant son embouchure, entre les anses de la MondrĂ©e et de la VisiĂšre.

    À l'extrĂ©mitĂ© orientale de la commune, un ruisseau venant du hameau de Bellanville Ă  Cosqueville marque la frontiĂšre entre Fermanville et la commune nouvelle de Vicq-sur-Mer sur prĂšs de deux kilomĂštres, avant d'alimenter le marais de TocquebƓuf[A 10] - [Carte 4].

    À l'extrĂ©mitĂ© occidentale de la commune, deux ruisseaux venant des Landes et du bois de Maupertus, le ruisseau du Nid du Corps[A 11] et le ruisseau du Vivier[A 12], creusent un profond vallon dans le plateau, formant dans son prolongement l'anse du Brick, entre la pointe du Brick et la pointe du Bruley[Carte 4].

    D'autres rus cÎtiers coulent à Fermanville : celui de Fréval se jetant dans l'anse de la VisiÚre, celui du Val Bourgin se jetant dans le port du cap Lévi, ainsi que celui du Pied-Sablon[Carte 4].

    Climat

    Fermanville connaĂźt un climat ocĂ©anique franc[S 4]. L'influence de l'ocĂ©an et de ses dĂ©pressions se fait sentir sous la forme d'un vent marin souvent fort, de secteur nord-ouest[A 13], mais aussi par des variations saisonniĂšres de tempĂ©rature faibles et de rares jours de gel (16,8)[D 7]. L'effet conjuguĂ© du vent et des marĂ©es engendre des changements climatiques rapides dans une mĂȘme journĂ©e, le soleil et la pluie pouvant se succĂ©der Ă  quelques heures d'intervalle[A 14].

    L'influence du Gulf Stream et la douceur de l'hiver permettent la naturalisation de beaucoup de plantes méditerranéennes ou exotiques (mimosas, palmiers, agaves, etc.) présentes dans les jardins, malgré une insolation moyenne[A 14].

    La station météorologique la plus proche est celle de l'aéroport de Cherbourg - Manche, distante de km du Tot-de-Haut.

    Relevé météorologique de l'aéroport de Cherbourg - Manche (période 1981-2019, sauf Soleil et précipitations 1991-2019)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,2 4,6 5,7 8,5 10,9 13 13,3 11,8 9,4 6,4 4,2 7,9
    Température moyenne (°C) 5,7 5,5 7,3 8,8 11,7 14,3 16,4 16,6 14,9 12,1 8,7 6,4 10,7
    Température maximale moyenne (°C) 7,8 7,8 9,9 11,8 14,9 17,7 19,8 19,9 18 14,8 11 8,5 13,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,3
    17-01-1985
    −9,9
    08-02-1991
    −4,6
    20-03-1985
    −3,1
    08-04-2008
    0,1
    03-05-1979
    2,9
    02-06-1962
    6
    07-07-1962
    6,3
    18-08-1970
    2,2
    30-09-1936
    −0,6
    30-10-1997
    −4
    22-11-1998
    −8,8
    24-12-1933
    −12,3
    17-01-1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    09-01-1998
    18,9
    27-02-2019
    22,4
    30-03-2017
    23,9
    21-04-1984
    28,6
    27-05-2005
    31,7
    29-06-2019
    33,7
    19-07-2006
    33,4
    07-08-2020
    29,3
    02-09-1984
    27
    01-10-2011
    20,8
    01-11-2015
    21
    30-12-1925
    33,7
    19-07-2006
    Ensoleillement (h) 56,6 82,3 127,2 180,5 216,5 212 248,7 194,9 158,1 92,7 66,5 59,5 1 695,3
    Précipitations (mm) 75,6 67,8 53 34,5 47,4 37,6 37,5 38 48,4 87,1 93,6 98,6 719,2
    Source : Info Climat Météo France « données climatiques relevées », sur le site de Météo-France (consulté le )
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    7,8
    3,5
    75,6
    7,8
    3,2
    67,8
    9,9
    4,6
    53
    11,8
    5,7
    34,5
    14,9
    8,5
    47,4
    17,7
    10,9
    37,6
    19,8
    13
    37,5
    19,9
    13,3
    38
    18
    11,8
    48,4
    14,8
    9,4
    87,1
    11
    6,4
    93,6
    8,5
    4,2
    98,6
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Paysages

    Photographie d'une pointe de terre avançant dans la mer, de la droite de l'image vers la gauche. Un phare se dresse à son extrémité.
    Le cap Lévi depuis l'observatoire du Bruley : le fort napoléonien, le phare, le sémaphore et le port. Au premier plan, les landes du Bruley.
    Un chemin étroit bordé de hautes haies.
    Un chemin creux de Fermanville.
    Paysage de forĂȘt. Un ruisseau coule au milieu de l'image.
    Paysage de bois et forĂȘts Ă  Fermanville.

    Les paysages fermanvillais correspondent à la grande unité paysagÚre du littoral, définie par schéma de cohérence territoriale du Pays du Cotentin.

    Le littoral aux abords du cap LĂ©vi est relativement dĂ©coupĂ©, par plusieurs anses formĂ©es dans le platier granitique, et par les talwegs des ruisseaux descendants de la falaise morte du plateau du Val de Saire[A 15]. L'est de la commune appartient au sous-groupe allant du cap LĂ©vi jusqu'Ă  Saint-Vaast-la-Hougue, caractĂ©risĂ© par une plaine littorale plus franche, crĂ©ant les marais rĂ©tro-littoraux[A 16] que sont Ă  Fermanville TocquebƓuf et les Dyes.

    Le plan local d'urbanisme de Fermanville dĂ©finit quant Ă  lui quatre types de paysages : les paysages maritimes, les paysages de bocage, les paysages de landes et les paysages de forĂȘts.

    Les paysages maritimes se situent au nord de la ligne d'escarpement entre le plateau du Val de Saire et la plaine cĂŽtiĂšre. Ils se caractĂ©risent par des prairies ceintes de haies basses[U 2]. Ils constituent une transition entre le cordon littoral et le bocage. Celui-ci est marquĂ© par des haies plus denses que sur le littoral, formant de petites parcelles agricoles auxquelles on accĂšde par des chemins creux[U 3]. C'est un paysage propice Ă  l'Ă©levage[U 3]. Cette forme de paysage se rencontre depuis le Tot-de-Haut jusqu'au Haut de Fermanville, ainsi qu'Ă  l'est de l'axe Tot-de-Bas, La Heugue, route de Saint-Pierre-Église[U 4].

    Les paysages de landes se trouvent dans le sud-ouest de Fermanville, lĂ  oĂč ses reliefs sont les plus Ă©levĂ©s et les plus exposĂ©s aux vents. Les sols Ă©tant peu profonds, cette zone est majoritairement couverte d'ajoncs, de bruyĂšres, de ronces et de fougĂšres. Les vallons des ruisseaux du Nid de Corps et du Viviers, moins exposĂ©s, ont Ă©voluĂ© en prĂ©-bois[U 5].

    Enfin, la zone boisĂ©e correspond Ă  la vallĂ©e des Moulins et les Hauvetteries, deux ravins couverts de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et de chĂȘnaies-frĂȘnaies[U 6].

    Milieux naturels et biodiversité

    Une grande plage arrondie sépare la mer de la plaine littorale.
    Le cordon dunaire de l'anse de la Mondrée est le premier site de Fermanville à avoir bénéficié d'une protection, en 1984.
    Deux phoques se trouvent sur un récif pendant qu'un troisiÚme nage dans la mer.
    Phoques communs sur le récif de Biéroc.

    Le territoire de Fermanville, en particulier son littoral et ses landes, fait l'objet de plusieurs classements de protection depuis les années 1980. En 2020, les espaces protégés et réglementés de Fermanville couvrent environ km2, soit 35 % du territoire de la commune[Carte 5].

    En 1984, la prĂ©fecture du dĂ©partement de la Manche a pris un arrĂȘtĂ© de protection de biotope pour protĂ©ger huit « cordons dunaires Ă  chou marin », dont deux se trouvent Ă  Fermanville : la MondrĂ©e et TocquebƓuf[A 17].

    La pointe du Bruley et ses landes, les rivages du cap LĂ©vi et des anses successives vers l'est jusqu'Ă  la frontiĂšre communale, ainsi que les marais de TocquebƓuf et la prairie humide de la MondrĂ©e[Carte 6] (les Dyes) font partie de la zone Natura 2000 « RĂ©cifs et marais arriĂšre-littoraux du cap LĂ©vi Ă  la pointe de Saire », classĂ© site d'importance communautaire (SIC) en 2004 et zone de protection spĂ©ciale (ZPS) en 2014[A 18]. 96 % des 15 385 ha du site, partagĂ©s sur les territoires de cinq communes concernent la mer et les habitats marins, en particulier les rĂ©cifs et les dunes submergĂ©es. Le relief accidentĂ© des rĂ©cifs sous-marins offre des conditions favorables au « dĂ©veloppement de niches Ă©cologiques riches en biodiversitĂ© », qu'il s'agisse des diffĂ©rentes strates d'algues ou bien des poissons et crustacĂ©s[A 19]. Ces algues appartiennent Ă  la famille des algues brunes laminaires ; on rencontre en particulier l'anguillier et surtout la laminaire nordique. Concernant la faune, on rencontre dans les rĂ©cifs fermanvillais l'ormeau, l'Ă©trille, le congre, l'araignĂ©e de mer, le tourteau — appelĂ© localement le clopoing —, le homard, le lieu ou encore le bar[A 19]. La petite Ă©toile de mer Asterina gibbosa, pourtant inconnue en Manche, a trouvĂ© refuge dans les anfractuositĂ©s du cap LĂ©vi et de BiĂ©roc[A 20]. Ponctuellement, les mammifĂšres marins comme le grand dauphin ou le phoque commun sont rencontrĂ©s dans les eaux fermanvillaises, notamment Ă  BiĂ©roc.

    Paysage de landes, avec la mer en arriĂšre-plan.
    Paysage des landes du Bruley.

    Parmi les 4 % restants figurent les paysages des landes du Bruley, prĂ©sentant un grand intĂ©rĂȘt biologique et paysager, ainsi que le marais de TocquebƓuf, qui s'Ă©tend Ă©galement sur l'ancienne commune de Cosqueville (dĂ©sormais Vicq-sur-Mer). Les 23 hectares du marais sont composĂ©s d'un Ă©troit cordon de dunes, d'une roseliĂšre, de prairies sĂšches, et de prairies humides drainĂ©es par des fossĂ©s. Deux ruisseaux alimentent la zone humide arriĂšre-dunaire. Le marais sert Ă  l'hivernage de plusieurs espĂšces dont la bĂ©cassine des marais. Vanneau huppĂ©, canard colvert, bruant des roseaux et bien d'autres s'y reproduisent. Le courlis corlieu s'en sert comme halte migratoire d'avril Ă  juin. Des prĂ©dateurs comme la buse variable, le faucon crĂ©cerelle, hĂ©ron cendrĂ©, couleuvre Ă  collier, vipĂšre pĂ©liade, renard et autres, y sont rĂ©guliĂšrement prĂ©sents. Sa flore comprend de nombreuses espĂšces protĂ©gĂ©es, particuliĂšrement dans les basses zones humides. Le site est gĂ©rĂ© par le Syndicat mixte Espaces littoraux de la Manche (SyMEL)[M 2] - [M 3].

    Un panneau blanc marque l'entrée du site du Conservatoire du littoral.
    Panneau du Conservatoire du littoral à l'entrée du site « Pointe du Brick ».

    Les zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type I[Note 2] « Landes de l'anse du Brick », « Cap LĂ©vi » et « Pointe de la Loge et marais de Cosqueville » (contenant Ă  Fermanville la pointe Joret et le marais de TocquebƓuf) sont incluses dans la ZNIEFF de type II[Note 3] « Caps et marais arriĂšre-littoraux du Cotentin » et la zone Natura 2000 « RĂ©cifs et marais arriĂšre-littoraux du cap LĂ©vi Ă  la pointe de Saire ». Les landes de l'anse du Brick et du Bruley abritent notamment, du point de vue de la flore, l'Ajonc de Le Gall[A 21], tout comme la zone de type I des « Landes de la vallĂ©e des Moulins »[A 22]. Au creux des vallons et sur leurs versants, chĂȘnes sessiles, chĂȘnes rouvres, hĂȘtres et bouleaux sont nombreux ; les pins maritimes se trouvent sur le sommet du plateau. Mais les landes Ă  fougĂšres, ajoncs et bruyĂšres occupent la plus grande partie du site[M 4]. Dans les landes du Bruley, des poneys Exmoor et des chĂšvres ont Ă©tĂ© rĂ©introduits depuis 2003[P 1]. La ZNIEFF marine de type I « Large du cap LĂ©vi » recouvre l'ensemble de l'estran de la commune depuis l'anse de Pied Sablon jusqu'Ă  la pointe Joret[A 20].

    En 1987, le Conservatoire du littoral crĂ©e le site de la « Pointe du Brick[Note 4] » pour protĂ©ger les landes du Bruley, terrain militaire dont le dĂ©classement intervient en 1990[D 8]. GrĂące Ă  une politique d'acquisition menĂ©e conjointement avec le conseil gĂ©nĂ©ral puis dĂ©partemental de la Manche, le site couvrait 239 ha en 2008[U 7] et 292 ha[A 23] en 2020, Ă©tendant sa zone de prĂ©emption sur 580 ha sur l'ensemble du territoire communal jusqu'Ă  la baie de TocquebƓuf[A 24].

    Urbanisme

    Typologie

    Fermanville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [A 25] - [Insee 1] - [A 26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[Insee 2] - [Insee 3].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[A 27]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prĂ©voit[A 28] - [A 29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (54,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,9 %), prairies (20,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (17,8 %), forĂȘts (17,6 %), zones urbanisĂ©es (11,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1 %), terres arables (0,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,2 %)[A 30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[A 31].

    Morphologie urbaine

    Carte en couleur présentant les différentes phase du développement urbain de Fermanville.
    Carte du développement urbain de Fermanville.

    Typique du bocage, l'habitat est dispersé en 29 villages, hameaux et lieux-dits, et est dépourvu de centralité[U 8]. Deux typologies urbaines se rencontrent à Fermanville : un habitat ancien et dense, et un habitat plus récent et plus diffus, venant en mitage avec l'habitat ancien[U 1]. Pour limiter ce phénomÚne, le plan local d'urbanisme est soumis aux rÚgles imposées par la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral de 1986, dite loi littoral[U 9]. Ce PLU a été approuvé par le conseil municipal le et fait l'objet d'une contestation par une association d'habitants[P 2].

    Habitat ancien

    Les constructions anciennes ont en général un seul étage, plus rarement deux étages. Elles sont bùties avec des matériaux locaux : le granite rose pour les murs et le schiste bleu pour les toitures. Devant la raréfaction du schiste, les toits de pierre ont été souvent remplacés par une toiture en tuile à emboßtement. Ces maisons sont construites en bande, alignées et parallÚles à la rue, notamment au Perrey et au Montéreire.

    Les deux principaux villages de Fermanville sont le Tot-de-Haut et le Tot-de-Bas. Ces deux lieux de vie d'environ 5 ha comptent chacun une soixantaine d'habitations organisĂ©es en Ă©toile autour d'une place centrale[U 10]. Le Tot-de-Haut est situĂ© au centre du territoire communal, sur une bute dominant le cap LĂ©vi et la MondrĂ©e qui pourrait avoir Ă©tĂ© un oppidum celtique[I 1] - [Note 7]. Le Tot-de-Bas est situĂ© quant Ă  lui en bordure du territoire de Fermanville, Ă  la frontiĂšre avec Cosqueville, dans une plaine descendant doucement vers TocquebƓuf. Ces deux villages disposent chacun d'un commerce de proximitĂ©, un bar-presse au Tot-de-Bas et un bar-presse-restaurant au Tot-de-Haut[U 10]. Un troisiĂšme village est formĂ© par les deux hameaux de La Heugue et InthĂ©ville, et abrite la mairie et l'Ă©cole de la commune[U 11]. À l'inverse des autres hameaux de Fermanville, La Heugue est un Ăźlot fermĂ©, les constructions Ă©tant dĂ©limitĂ©es par trois rues formant un triangle[U 12].

    Sur le plateau bocager au sud de la RD 116, appelé le Haut de Fermanville, se trouvent successivement les hameaux du Planitre, du Hameau Carré et de la Judée[U 13]. Ces trois hameaux sont trÚs densément bùtis, leurs rues étroites rendant la circulation difficile. Au nord de la route départementale, le hameau du Montéreire est situé prÚs de l'ancienne gare de Fermanville, faisant le lien entre le Planitre et le Tot-de-Haut.

    En contrebas de la ligne d'escarpement, on rencontre le Perrey, le Hameau Ús Renouf, Val Bourgin, les Pelletiers, la Bordette, Inglemare et la place d'Inglemare. Se développant le long de la route conduisant au port du cap Lévi, le Perrey est l'un des plus anciens lieux d'habitation de la commune[B 3]. Ces hameaux comptent chacun entre quinze et vingt habitations et sont construits le long des voies d'accÚs, à l'exception de la place d'Inglemare, dont le nom explique l'organisation autour d'une place triangulaire[U 14].

    Les lieux-dits de Pesdy, Fréval, les Casernes, les Pelletiers et la vallée des Moulins sont constitués de quelques maisons à peine. Pesdy est situé en léger surplomb du Perrey et les Pelletiers à proximité de Val Bourgin, tandis que Fréval et les Casernes sont situés sur deux routes conduisant respectivement à l'anse de la VisiÚre et à la pointe Joret, sur laquelle a été édifié un fort au milieu du XVIIIe siÚcle[I 2]. Dans la vallée des Moulins, quelques moulins en aval du viaduc forment un petit lieu-dit.

    • Photographie en couleurs prise Ă  l'entrĂ©e d'une voie de circulation. Des maisons Ă  gauche et Ă  droite sont sĂ©parĂ©es de la voie par d'Ă©pais murs en pierre.
      Hameau du Montéreire : les maisons sont construites en retrait parallÚlement à la rue.
    • Photographie en couleurs prise Ă  l'entrĂ©e d'une voie de circulation. De chaque cĂŽtĂ©, on voit des maisons construites en pierres apparentes, les toits sont recouverts d'ardoises ou de tuiles.
      Hameau du Val Bourgin : les maisons sont construites en bande directement sur la rue.
    • Photographie en couleurs prise Ă  l'entrĂ©e d'une voie de circulation. De chaque cĂŽtĂ©, on voit des maisons construites en pierres apparentes, les toits sont recouverts de tuiles
      Village du Tot-de-Bas.

    Habitat récent

    Un exemple d'habitat récent
    Un exemple d'habitat récent : le hameau de Fort Joret.

    Les constructions rĂ©centes datent pour l'essentiel de l'aprĂšs-guerre, mĂȘme si certaines villas ont Ă©tĂ© construites dans les annĂ©es 1930. Elles sont liĂ©es au dĂ©veloppement dĂ©mographique de la commune depuis les annĂ©es 1980, aussi bien en mitage de l'habitat ancien ou en dĂ©veloppement de nouveaux hameaux. À la diffĂ©rence de l'habitat ancien, ces constructions de grandes tailles sont situĂ©es au milieu de parcelles de tailles moyennes et grandes. Cet habitat pavillonnaire s'est Ă©tendu au coup par coup, sans organisation spatiale[U 15] et sont peu, voire pas intĂ©grĂ©es dans le paysage naturel et le bĂąti ancien[U 10], parfois en rupture avec celui-ci[U 16].

    Les hameaux du Bruley, de Fort Joret et du Calvaire sont ainsi des zones rĂ©centes de dĂ©veloppement urbain, le long de voies communales secondaires, voire de voies plus importantes comme les Marettes ou Le Bois-Les Rebulets, qui se sont respectivement dĂ©veloppĂ©s le long de la route de Carneville (RD 612) et de celle de Saint-Pierre-Église (RD 210). D'autres secteurs relĂšvent davantage du mitage, comme Les Aubiers (qui comble l'espace entre le MontĂ©reire et le Tot-de-Haut), la route du Phare entre les Pelletiers et la Bordette, la route de FrĂ©val (entre la RD 116 et l'anse de la VisiĂšre), Le Carrat au nord du Tot-de-Haut[U 17] et le Haut de Fermanville, entre le Planitre et la JudĂ©e[U 18].

    L'anse du Brick présente une architecture de type balnéaire, en contrebas de l'ancienne voie de chemin de fer, devenue la RD 116 dans les années 1950[U 16].

    Vue d'une anse étroite, dominée par un village construit sur le flanc d'une colline prolongée par une pointe rocheuse.
    L'anse du Brick et ses villas balnéaires, dominées par les landes de la pointe du Bruley.

    Logements

    En 2017, le nombre total de logements Ă  Fermanville Ă©tait de 1 089 dont 606 rĂ©sidences principales, 430 rĂ©sidences secondaires et logements occasionnels et 53 logements vacants. La commune totalisait 1 002 maisons et un appartement en 2017[Insee 4].

    La commune compte dix HLM, situĂ©s dans le lotissement La PiĂšce au Duc, au nord d'InthĂ©ville[I 3]. La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 83,6 %, en 2017[Insee 5]. L'INSEE dĂ©nombrait 1 % de rĂ©sidences principales constituĂ©es d'une seule piĂšce, 4,3 % de deux piĂšces, 12,1 % de trois piĂšces, 28 % de quatre piĂšces et enfin 54,5 % de cinq piĂšces ou plus[Insee 6], soit un nombre moyen de piĂšces Ă©tabli Ă  4,7[Insee 7]. 31 % des rĂ©sidences principales datent d'avant 1919 et 50,4 % ont Ă©tĂ© construites depuis 1971[Insee 8]. Fermanville est l'une des communes du Nord-Cotentin oĂč se trouve le plus grand taux de rĂ©sidences secondaires, avec 39,5 % de logements concernĂ©s, avec Barneville-Carteret, Portbail, Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur[A 32].

    Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie[Insee 9]
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017
    RĂ©sidences principales 278 288 384 485 575 619 629 606
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels 275 307 321 329 348 401 355 430
    Logements vacants 3 41 32 28 23 54 72 53
    Total 556 636 737 842 946 1 074 1 056 1 089

    Infrastructures routiĂšres

    Carte des principales routes de Fermanville.
    Carte du réseau routier de Fermanville.
    Un panneau de rue.
    Un des nouveaux panneaux de rue installés en 2020 à la suite de l'adoption du systÚme Numérues.

    La commune est traversĂ©e par trois routes dĂ©partementales : la RD 116 d'intĂ©rĂȘt cantonal et les RD 210 et 612 d'intĂ©rĂȘt local[U 8].

    La voie principale est la RD 116, qui traverse la commune d'ouest en est et relie Fermanville à Cherbourg-en-Cotentin et Barfleur. Depuis l'anse du Brick jusqu'aux Aubiers, la route reprend le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer de Cherbourg à Barfleur, fermée le et déclassée le [B 4]. De ce fait, elle ne traverse pas les hameaux anciens mais des constructions récentes se sont développées sur les terrains adjacents et sur les anciennes emprises de la gare, entre le Planitre et les Aubiers[U 19]. La route descend ensuite le Mont Varin vers la place Marie-Ravenel, marquant l'entrée dans la vallée des Moulins, puis remonte vers La Heugue, qu'elle contourne par le nord avant de se diriger vers Cosqueville, passant entre Fréval et Inthéville d'une part, puis Les Casernes et le Tot-de-Bas, d'autre part[Carte 7]. Cette route est appelée « la route touristique du Val de Saire » et est particuliÚrement fréquentée l'été[U 19].

    Plus ancienne, la RD 210 relie le port du cap LĂ©vi au bourg de Saint-Pierre-Église et a structurĂ© le dĂ©veloppement du village, les principaux hameaux de Fermanville se rencontrant sur son tracĂ©, Ă  l'exception du Tot-de-Bas. Depuis le port LĂ©vi, la route dessert en effet le Perrey, le Hameau Ăšs Renouf, Val Bourgin, les Pelletiers et le Tot-de-Haut. Au Mont Varin, elle est devenue la RD 116 jusqu'Ă  la Heugue, oĂč elle remonte ensuite par les Couailles vers Saint-Pierre-Église[Carte 7].

    La RD 612 relie la RD 116 à Carneville, l'aéroport de Maupertus et Valognes au niveau du hameau des Aubiers[Carte 7].

    Les différents hameaux sont liés entre eux par de petites voies communales, souvent étroites[U 8]. Jusqu'en 2019, ces rues et voies communales n'avaient pas de nom, la numérotation des habitations se basant sur les hameaux. Le systÚme Numérues a été depuis mis en place en attribuant un nom à chaque voie de la commune, pour faciliter le repérage des habitations pour les services postaux et de secours[P 3].

    Liaisons et transports en commun

    Vue d'un petit bĂątiment au bord d'une route.
    L'ancienne gare ferroviaire de Fermanville est devenue une habitation privée ; elle est longée depuis les années 1950 par la RD 116 qui relie Cherbourg à Barfleur.

    Fermanville a Ă©tĂ© reliĂ©e quotidiennement Ă  Cherbourg et Barfleur de 1911 Ă  1950 grĂące Ă  une ligne de chemin de fer, appelĂ©e familiĂšrement « Tue-Vaques »[Note 8] en raison de supposĂ©s accidents avec les bovins[B 5]. Depuis 1950, Fermanville n'est plus desservie directement par une ligne ferroviaire[B 4]. La gare la plus proche est celle de Cherbourg, terminus de la ligne de chemin de fer Paris-Cherbourg et distance de 15 km de Fermanville.

    À la fermeture du « Tue-Vaques », Fermanville est reliĂ©e Ă  Cherbourg par une liaison d'autocars des Compagnie des chemins de fer normands (CFN) puis du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Manche[B 4]. Depuis 2012, le service rĂ©gulier est remplacĂ© par un service de navettes permettant de rejoindre la ligne de Cherbourg Ă  Barfleur via Saint-Pierre-Église, assurĂ© depuis 2017 par la rĂ©gion Normandie[D 10].

    La piste de l'aĂ©roport de Cherbourg - Manche est situĂ©e Ă  km au sud-ouest de Fermanville. Aucune ligne rĂ©guliĂšre n'est plus assurĂ©e mais une douzaine de vols charter sont organisĂ©s chaque annĂ©e du printemps Ă  l'automne[P 4], sur un total annuel moyen de 10 000 mouvements[D 11] essentiellement liĂ©s aux voyages d'affaire et aux missions militaires et de sauvetage de la flottille 33F de l'aviation navale française.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est soumise aux risques majeurs suivants : inondations par remontées de nappes naturelles et par submersion marine, mouvements de terrain par éboulements, recul du trait de cÎte et de falaise et tassements différentiels[A 33] - [A 34]. Aucun plan de prévention des risques n'existe toutefois pour la commune de Fermanville[A 34] - [U 20].

    L'inondation par remontĂ©es de nappes naturelles se manifeste Ă  Fermanville par de frĂ©quentes remontĂ©es de nappes dans les Dyes et les marais de TocquebƓuf et, moins frĂ©quemment, dans la vallĂ©e des Moulins, au port LĂ©vi et Ă  l'anse du Brick[Carte 8]. Les Dyes, TocquebƓuf et l'ancien havre du cap LĂ©vi (aujourd'hui le port LĂ©vi) sont situĂ©s Ă  plus d'un mĂštre sous le niveau marin centennal et sont donc particuliĂšrement soumis Ă  un risque de submersion marine en cas de marĂ©e centennale[Carte 9].

    Les mouvements de terrain par Ă©boulements Ă  Fermanville sont de deux types : les chutes de blocs dans les terrains vallonnĂ©s et les Ă©boulements littoraux sur les cĂŽtes Ă  falaises[A 34]. Ainsi, les ravins de la vallĂ©e des Moulins et des Hauvetteries, dont les pentes sont comprises parfois entre 30 et 40 %, sont classĂ©s en zone faiblement Ă  moyennement prĂ©disposĂ©e[Carte 10]. Sur la cĂŽte, les falaises de l'anse du Brick, de la pointe du Bruley, de la grosse butte de l'anse de Pied Sablon, du Mont de Rouen jusqu'au phare du cap LĂ©vi et du port Pignot et du Castel sont classĂ©es en zone moyennement Ă  fortement prĂ©disposĂ©e[Carte 10]. Deux Ă©boulements importants de la falaise de l'anse du Brick ont eu lieu le [A 35] et le [P 5]. Le troisiĂšme risque de mouvements de terrain est le tassement du sol par gonflement-retrait des argiles. L'alĂ©a est considĂ©rĂ© comme moyen sur les zones situĂ©es en contrebas de la ligne d'escarpement de transition du plateau haut du Val de Saire vers la plaine cĂŽtiĂšre. Dans les vallons, notamment du Poult, le risque est considĂ©rĂ© comme faible[U 21] - [A 34].

    Le risque sismique est considéré comme faible à Fermanville, comme celui des communes de la Manche, c'est-à-dire présentant un risque de niveau 2 sur une échelle de 1 à 5[A 34]. Le territoire fermanvillais est notamment soumis à un fort potentiel radon[Carte 11], en raison du sol granitique[A 36].

    La construction du mur de l'Atlantique par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale a engendré l'édification de nombreux blockhaus, abris et points d'appuis, enterrés ou non, sur le littoral fermanvillais comme dans les terres. Les ouvertures de ces constructions, souvent recouvertes par la végétation, présentent un risque de chute pour les promeneurs. Quarante-deux de ces cavités sont répertoriées à Fermanville[A 33].

    Toponymie

    Fermanville

    Un panneau d'entrée d'agglomération.
    Panneau d'entrée d'agglomération de Fermanville, à l'entrée du hameau de la Heugue.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Farmanvilla à la fin du XIIe siÚcle[B 6].

    Pour les toponymistes et les linguistes Jean Adigard des Gautries, François de Beaurepaire et René Lepelley, il s'agit d'un type de noms de lieux classiques dans la toponymie normande, c'est-à-dire formé à partir d'un anthroponyme, ici le nom de personne scandinave Farmaðr ou anglo-scandinave Farman et de l'appellatif -ville, signifiant « domaine rural »[B 7] - [B 6] - [S 5].

    Farman ou FarmaĂ°r est frĂ©quemment attestĂ© dans les textes du Moyen Âge comme nom de personne et comme Ă©lĂ©ment de toponyme. On relĂšve ainsi Ă  Varengeville-sur-Mer (Seine-Maritime) un prĂȘtre du nom de Farmannus vers 1165 - 1173[B 8] - [D 12], et dans les Magni Rotuli un certain Walterus Farman (notĂ© Farmam) en 1180[B 9], ainsi qu'un Willelmus Ferman en 1198[B 10] - [D 12]. Jean Adigard des Gautries pense retrouver ce nom dans celui de Fermambreuil, « le bois de Farman », ancien bois s'Ă©tendant sur les communes de Fermanville, Carneville et Maupertus et ancien lieu-dit de Carneville[B 11]. François de Beaurepaire identifie cet anthroponyme dans Saint-Denis-le-Ferment (Eure, Sanctus Dionisius de Farman en 1199)[B 12]. On peut Ă©galement citer le nom de Rogerus de Farmanboc, attestĂ© en 1198, oĂč apparaĂźt un toponyme de mĂȘme sens[D 12]. Enfin, le patronyme Ferment est centrĂ© sur le dĂ©partement normand de la Seine-Maritime[D 13].

    Le passage de Farman- Ă  Ferman- s'explique par l'action fermante de [r] commune en normand[B 13] (cf. argent > ergent).

    Microtoponymie

    Les hameaux et sites de Fermanville comportent de nombreux éléments d'origines scandinave, anglo-scandinave ou anglo-saxon, dont beaucoup sont relatifs à la topographie maritime[S 6] :

    • le cap LĂ©vi, attestĂ© en 1177 sous la forme Kapelwic[Note 9], ayant Ă©voluĂ© par mĂ©tathĂšse de [l], sans doute motivĂ©e par le mot français cap, en Caplevic, Caplevi (par amuĂŻssement du c [k] final qui s'opĂšre dans la plupart des toponymes terminĂ© par l'appellatif norrois vĂ­k « anse ») et enfin Cap LĂ©vi par mĂ©coupe savante du toponyme. Capel vic signifie « anse de la chapelle », vĂ­k dĂ©signant plus spĂ©cifiquement une anse donnant un accĂšs facile Ă  l'intĂ©rieur des terres[S 6] ;
    • Inglemare : la « mare aux Anglais[S 7] », bien que les nombreux Iglemare, Inglemare et Ingremare de Normandie, dont les formes les plus anciennes sont du type Iglemare, incitent Ă  voir un autre Ă©lĂ©ment[Note 10]. Par ailleurs, les formes anciennes d'Inglemire (East Riding of Yorkshire, Yghelmar 1322 ; Iglemere / Inglemere 1408) sont identiques aux Iglemare et Inglemare normands et sont expliquĂ©s comme suit « Pour ce nom Dr G. Knudsen suggĂšre un composĂ© de l'ancien mot scandinave apparentĂ© au danois, norvĂ©gien igle « sangsue » et mere « piĂšce d'eau ». L'altĂ©ration en Ingle- est due Ă  l'influence des noms de lieux comme Ingleton, Ingleby (NRY), etc. »[1] cf. Ingleville et la nasalisation de [i] en normand ;
    • la Heugue : variante locale (probablement par apport anglo-scandinave) du cotentinois Hougue, lui-mĂȘme du plus rĂ©pandu Hogue issu du norrois haugr, dĂ©signant une hauteur[S 5] ;
    • le rocher du Cul de Roc et le Mont de Rouen, issus du scandinave ro, signifiant « coin », c'est-Ă -dire « pointe rocheuse »[S 8] ;
    • les rochers du Run : courant entre deux mers, ici l'anse de la MondrĂ©e et celle de la VisiĂšre ; du vieux norrois run « courant »[S 7] - [B 15] ;
    • le Tot-de-Haut et le Tot-de-Bas : de tot (< vieux norrois topt, toft « site Ă  bĂątir, habitation, ferme »), dĂ©signant un village[S 9] ;
    • TocquebƓuf : du scandinave budh (comprendre vieux norrois de l'ouest bĂșĂ°, vieux norrois de l'est, vieux danois bóð), dĂ©signant une cabane, un abri provisoire et du nom de personne Toki[S 10] ;
    • la Cour d'InthĂ©ville (Usteinvilla vers 1170)[P 6] : formĂ© Ă  partir d'un hypothĂ©tique ancien anthroponyme norvĂ©gien *Ysteinn, norvĂ©gien moderne, Vestland principalement, Ystein[D 14] variante des plus courants Øysteinn et Eysteinn[D 14], auxquels la plupart des sources attribuent la formation de ce toponyme[B 15], et de l'appellatif roman -ville, signifiant « domaine rural »[B 15] ;
    • le Brick : du scandinave brekka, dĂ©signant une colline[S 11], bien que brekka n'ait pu aboutir rĂ©guliĂšrement qu'Ă  Brecque- / -brĂšque comme dans Brecqhou (Jersey) et HoullebrĂšque (pays de Caux) et vraisemblablement BrĂšquecal (Cherbourg).

    D'autre toponymes sont des formations romanes d'époque sans doute médiévale, voire plus tardives comme en témoigne la présence de l'article défini :

    • la Bordette : du normand borde, dĂ©signant une petite maison isolĂ©e[B 16] ;
    • le Bruley : du normand brĂ»lin, dĂ©signant une parcelle d'ajonc qui brĂ»le en Ă©tĂ©[B 17] ;
    • le Castel de la MondrĂ©e : un rocher surplombant l'anse de la MondrĂ©e, pouvant avoir Ă©tĂ© fortifiĂ© ; Castel est la forme mĂ©diĂ©vale du normand cĂątel, catel « chĂąteau[B 18] », MondrĂ©e Ă©tant un appellatif fĂ©minin obscur ;
    • le Perrey, variante du normand perrĂ©, dĂ©signant un terrain caillouteux et en particulier les restes d'anciennes voix romaines[B 19] - [S 12] ;
    • le Planitre, du normand pllanĂźtre, dĂ©signant une vaste Ă©tendue, une esplanade[B 20].
    • la JudĂ©e pourrait ĂȘtre Ă  rapprocher d'une rue aux Juifs aujourd'hui disparue dont parle Charles de Gerville au XIXe siĂšcle[B 21]. Pour l’érudit local Fernand Lechanteur, la JudĂ©e fait plutĂŽt rĂ©fĂ©rence Ă  l'installation d'un soldat au retour des Croisades, ou Ă  une famille pieuse, par rapprochement avec les hameaux JĂ©rusalem, BĂ©thlĂ©em ou le Liban prĂ©sent dans d'autres communes du Cotentin[S 13] - [B 22]. Pour l'historien de la commune Paul Ingouf, il s'agirait du lieu de reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales itinĂ©rantes au Moyen Âge Ă©voquant la Passion du Christ[S 14].

    La forme du toponyme n'est pas toujours fixée et l'on rencontre parfois deux voire trois graphies pour certains sites :

    • le Bruley, Brulay, BrulĂ© ;
    • PĂ©di, Pesdy, Pesdi ;
    • le MontĂ©reire, Mont TĂ©reire.

    Histoire

    Préhistoire

    Plusieurs exemples de pierres taillées exposées dans un musée.
    PremiÚres traces d'habitats humains connus à ce jour en Normandie, matériel des fouilles du site du port Pignot, paléolithique inférieur.
    CarriÚre de granite à l'abandon. Un étang s'est formé dans une dépression artificielle.
    CarriÚre du port Pignot. La falaise abritant le site archéologique a été détruite par l'exploitation de la carriÚre peu de temps aprÚs sa découverte, et se trouvait sensiblement à l'emplacement des bùtiments de parpaing.

    Site du port Pignot

    Le peuplement du territoire de la commune actuelle de Fermanville est l'un des plus anciens attestĂ©s en Normandie[B 23]. En effet, le site archĂ©ologique du port Pignot, dĂ©couvert en 1978, a livrĂ© d'importants vestiges d'occupation humaine remontant entre 190 000 et 240 000 ans avec des limites de cabanes, des foyers (l'un visible au musĂ©e de Normandie Ă  Caen) et des zones de dĂ©bitage de pierres[B 24]. Le site dĂ©couvert dans la carriĂšre de granite de Port Pignot a fait l'objet d'une fouille prĂ©ventive du au avant sa destruction par l'activitĂ© d'extraction[S 15].

    Il s'agit d'un abri littoral naturel au bord d'une plage ancienne — situĂ©e vers 10 m NGF — formĂ©e par le recul de la mer lors d'un Ă©pisode glaciaire[B 24]. Les habitats et ateliers lithiques Ă©taient protĂ©gĂ©s des vents du nord et de l'ouest par une falaise de granite et s'Ă©chelonnent sur environ 4 mĂštres en trois niveaux stratigraphiques[S 15].

    Par la présence de foyers et de trous de calages de poteaux[S 15], Port Pignot constitue un important site du Paléolithique moyen inférieur en France[B 25].

    Site submergé de la Mondrée / Biéroc

    En 1970, un gisement de 2 500 silex et ossements d'animaux a Ă©tĂ© dĂ©couvert par le plongeur fermanvillais Jean Allix au pied du rĂ©cif de BiĂ©roc, au large du cap LĂ©vi, par 20 m de fond[S 16]. Ce gisement, rĂ©parti sur une superficie de 4 000 m2, a Ă©tĂ© fouillĂ© par FrĂ©dĂ©ric ScuvĂ©e de 1970 Ă  1972, puis par Dominique Cliquet et Sylvie Coutard dans le cadre d'un projet collectif de recherche de l'universitĂ© de Caen et du service rĂ©gional de l'archĂ©ologie de Basse-Normandie de 2000 Ă  2002, et enfin en 2010[S 16].

    Ces fouilles tĂ©moignent de l'existence d'un habitat nĂ©andertalien en contrebas d'une palĂ©ofalaise, Ă  l'abri des vents dominants et Ă  proximitĂ© du rivage et de cours d'eau[A 37] - [A 38]. Couvrant une pĂ©riode remontant de 95 000 Ă  70 000 ans, le site archĂ©ologique de BiĂ©roc / la MondrĂ©e constitue le gisement submergĂ© le plus ancien d'Europe[D 15].

    Autres découvertes

    Quelques pierres Ă©mergent de hautes herbes.
    Les vestiges de l'allée couverte de Fort Joret.

    En 1905, plusieurs pointes de flĂšches et de sagaies en silex, ainsi qu'un racloir datant probablement du MagdalĂ©nien (17 000-12 000 ans av. J.-C.), ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  la pointe de FrĂ©val[S 17] - [B 3].

    Deux Ă©lĂ©ments mĂ©galithiques se trouvent Ă  Fermanville. Une allĂ©e couverte a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans un champ surplombant l'anse de la Saline, entre les hameaux de FrĂ©val et Fort Joret[D 16]. Parfaitement orientĂ©e sud-nord, cette allĂ©e trĂšs dĂ©gradĂ©e devait mesurer environ 17 m de long sur 5 de large[S 18].

    L'autre monument est un cromlech connu sous le nom de Rond des SorciÚres, située en surplomb du ravin des Hauvetteries[U 22]. Il existait autrefois d'autres mégalithes aujourd'hui disparus. En particulier, deux menhirs appelés la Longue Pierre Ferrant et la Pierre-aux-Maignants qui ont été utilisés au début de la construction de la rade de Cherbourg[B 3].

    Plusieurs haches de l'ùge du bronze ont été découvertes dans les hameaux Renouf, du Perrey et du Montéreire au cours du XIXe et au début du XXe siÚcle[I 1] - [P 7].

    Antiquité

    Vue d'un petit port Ă  marĂ©e haute. Une jetĂ©e sur la gauche, une quarantaine de petits bateaux de pĂȘche et de plaisance au mouillage.
    Le havre du cap Lévi est un port actif depuis l'époque gallo-romaine et a été aménagé au cours du XIXe siÚcle.

    Avant la conquĂȘte romaine de la Gaule en , Fermanville fait partie, comme l'ensemble du Cotentin, du territoire du peuple gaulois des Unelles[B 26]. Les traces d'un atelier de bouilleur de sel ont Ă©tĂ© mis au jour sur un promontoire proche du hameau des Casernes, en surplomb du marais de TocquebƓuf. Datant de la pĂ©riode finale de la culture de La TĂšne, ce fourneau gaulois semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© peu aprĂšs la conquĂȘte romaine[S 19].

    Plusieurs témoignages archéologiques semblent attester de l'importance du havre du cap Lévi à l'époque gallo-romaine, en tant que probable débouché maritime d'Alauna jusqu'au développement du site de Cherbourg au IVe siÚcle[S 12].

    Une voie romaine relie la cité d'Alauna (prÚs de Valognes) à l'anse du cap Lévi, à celle de Pied-Sablon et de la Mondrée[B 27]. Des vestiges de cette époque, notamment des ravins symétriques et un grand nombre de tuiles, ont été mis au jour par Charles de Gerville en 1828 au village du Perrey[I 4] ainsi qu'à Pied Sablon, possibles traces d'un camp romain[B 3] ou d'un vicus[B 28]. Un trésor contenant une centaine de piÚces et médailles en bronze aux effigies de Trajan, Antonin le Pieux, Faustine, Lucilla, Commode et Crispine a été découvert en 1786 au Brick[S 20].

    Moyen Âge

    Carte de la Normandie illustrant d'une part le taux de peuplement nordique dans le territoire du duché et les périodes successives d'expansion de celui-ci.
    Le peuplement nordique en Normandie. Fermanville, à l'extrémité septentrionale du Cotentin, connaßt un fort peuplement anglo-scandinave, comme en témoignent l'anthroponymie et la toponymie locales.

    Comme dans le reste de la Normandie et du Cotentin en particulier, l'histoire de Fermanville au haut Moyen Âge est mal connue. En 1968, les grandes marĂ©es ont mis au jour les Ă©lĂ©ments d'une barque mĂ©diĂ©vale ensevelie dans le sable Ă  la pointe de FrĂ©val. Le site a Ă©tĂ© fouillĂ© en urgence par une Ă©quipe de quarante-cinq personnes dirigĂ©e par FrĂ©dĂ©ric ScuvĂ©e. D'aprĂšs ces fouilles, cette barque de 18 mĂštres de long sur 6 de large et une datation au carbone 14 qui en fait remonter sa construction aux environs de l'an 600, serait d'origine saxonne[P 8] - [S 21]. Elle a vraisemblablement Ă©tĂ© tirĂ©e sur le rivage pour y servir de sĂ©pulture Ă  un personnage important[D 9]. Entre les XIIe et XVe siĂšcles, la barque a Ă©tĂ© pillĂ©e Ă  plusieurs reprises. Il s'agit du seul tĂ©moignage de bateau-tombe dĂ©couvert en France, avec celui que constitue la barque viking de l'Ăźle de Groix, dĂ©couverte en 1906[S 22].

    L'anthroponymie (Ingouf, Renouf, Houllegatte
) et la toponymie locales tĂ©moignent d'une forte implantation anglo-scandinave[S 5] entre le IXe et le dĂ©but du XIe siĂšcle. En effet, le Cotentin est cĂ©dĂ© Ă  la Bretagne en 867 par Charles le Chauve dans le but de le dĂ©fendre contre les raids vikings en Neustrie. La tutelle bretonne n'a en rĂ©alitĂ© que peu Ă©tĂ© suivie d'effets et la rĂ©gion est rĂ©guliĂšrement soumise au pillage des « hommes du Nord », avant leur installation progressive[B 29]. MalgrĂ© la cession en 933 du Bessin, de l'Avranchin et du Cotentin au jarl des Normands Guillaume Longue-ÉpĂ©e[Note 11], il est probable que l'autoritĂ© des ducs de Normandie ne se soit pas faite sentir sur l'ouest de la Normandie avant la fin du Xe siĂšcle[S 23] - [B 30], favorisant l'Ă©tablissement de quelques groupes scandinaves ou d'Anglo-Scandinaves, venant de Grande-Bretagne, dans le nord du Cotentin[B 31], avant une assimilation rapide des nouveaux venus dans le paysage culturel[S 24]. Ainsi s'expliquent le nom de Fermanville (« domaine de Farman ou FarmaĂ°r ») et ceux des hameaux d'InthĂ©ville (« domaine d’*Ysteinn ») ou d'Inglemare (« bassin des Anglais »)[S 5].

    MalgrĂ© l'usage de Barfleur comme port principal d'Ă©changes entre la Normandie et l'Angleterre aprĂšs la conquĂȘte normande de l'Angleterre en 1066, le roi d'Angleterre et duc de Normandie Henri II dĂ©barque Ă  l'anse du cap LĂ©vi, le en provenance de Portsmouth, avec sa cour et son armĂ©e[S 25]. Cette manƓuvre a pour but d'intimider ou de provoquer le roi de France Louis VII le Jeune dans un contexte de querelle de souverainetĂ© entre les deux royaumes sur les provinces du Berry et de l'Auvergne. Elle aboutit Ă  un traitĂ© de non-agression nĂ©gociĂ© par le pape et signĂ©e Ă  Ivry en septembre[B 32].

    Le premier seigneur connu de Fermanville est Guillaume de Beaumont, au milieu du XIIIe siÚcle. En 1332, un autre Guillaume de Beaumont se qualifie de seigneur de Fermanville[D 17]. Au début du siÚcle suivant, la seigneurie passe à Jean de Pirou, originaire d'Orglandes[B 33], petite paroisse située entre Valognes et Carentan. C'est de cette époque que datent les plus anciens éléments du manoir d'Inthéville[I 5].

    Le , au dĂ©but de la guerre de Cent Ans, une armĂ©e d'environ 10 000 hommes du roi d'Angleterre Édouard III dĂ©barque Ă  La Hougue et s'empare de Barfleur. La stratĂ©gie anglaise rĂ©side dans le pillage, la mise Ă  sac, le meurtre et le viol[B 34]. À mi-chemin sur la route de Barfleur Ă  Cherbourg — dont les Anglais pillent le port et les faubourgs sans s'attaquer au chĂąteau — Fermanville est pillĂ©e le [I 6].

    Époque moderne

    Carte postale ancienne représentant un petit manoir, doté d'une tour polygonale en son milieu.
    Le corps de logis du manoir d'Inthéville, vu cÎté jardin (début XXe).

    Durant le XVIe siĂšcle, l'anse du cap LĂ©vi et la plage de la MondrĂ©e servent de relĂąche Ă  plusieurs navires corsaires, notamment flamands. En inspection sur la cĂŽte, l'amiral de France Gaspard de Coligny s'arrĂȘte Ă  Fermanville et dort au manoir d'InthĂ©ville le [I 7] - [B 35]. Les corsaires locaux François Le Clerc — Ă  l'occasion — et surtout Gilles de Raffoville mouillent leurs vaisseaux Ă  l'anse du cap LĂ©vi[I 7]. Le havre du cap LĂ©vi peut alors accueillir des navires jaugeant de 100 Ă  120 tonneaux[I 8].

    À la fin du siĂšcle, la seigneurie de Fermanville passe de la famille de Pirou Ă  celle des Davy, dont est issu notamment Charles-François Davy d'Amfreville (1628-1692), lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es navales du Roy[B 33].

    En raison des abris offerts sur ses cĂŽtes d'une part, et de la faiblesse relative des surfaces propices Ă  l'agriculture comparĂ©e aux communautĂ©s villageoises voisines d'autre part, Fermanville est un village avec une forte proportion de marins et de pĂȘcheurs. Au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, la paroisse compte 800 Ă  900 habitants et les marins reprĂ©sentent 25 % des habitants. En 1793, 1 493 habitants peuplent Fermanville, dont 38 % de gens de mer. Une forte endogamie est liĂ©e Ă  Fermanville avec une forte homogamie : 85 % des inscrits maritimes fermanvillais au XVIIIe siĂšcle comptent un marin parmi leurs proches[S 26].

    En 1740, en raison de la contrebande avec la Grande-Bretagne et les Ăźles Anglo-Normandes, deux brigades des douanes disposant d'une patache sont Ă©tablies Ă  l'anse du cap LĂ©vi[I 9].

    Le dĂ©veloppement du port de Cherbourg, et notamment les travaux de construction de sa rade, renforce l'amĂ©nagement de Fermanville. En effet, le granite rose de Fermanville est l'une des matiĂšres premiĂšres utilisĂ©es pour la construction des digues de Cherbourg[I 10] - [D 18] et, pour en faciliter l'acheminement, un port est amĂ©nagĂ© entre 1783 et 1786 dans l'anse du cap LĂ©vi, par la compagnie Boulabert et qui en assurait le transport[B 14], reprenant en cela un projet du marquis d'Amfreville datant du milieu du XVIIe siĂšcle[B 36]. Ce premier port, constituĂ© d'une digue et d'une jetĂ©e, est dĂ©truit lors d'une tempĂȘte en 1806[B 37].

    RĂ©volution et Empire

    Vue d'un fort construit sur un petit promontoire rocheux, surplombant la mer.
    Le fort du cap Lévi, construit en 1801 pour protéger la rade de Cherbourg.
    Carte postale ancienne représentant un train à vapeur franchissant un viaduc.
    Le « Tue-Vaques » sur le viaduc de Fermanville (1911).
    Vue d'un blockhaus de plusieurs étages. Des vitraux ont été peints pour figurer une église.
    Vue du poste allemand de direction de tir du Brûlé, en 2017.

    Pendant la RĂ©volution française, un groupe de gardes nationaux de Saint-Pierre-Église saccage le manoir d'InthĂ©ville et notamment la chapelle. Le dernier seigneur de Fermanville, Jacques Marie Avice (1753-1806), est briĂšvement incarcĂ©rĂ© Ă  Cherbourg de Ă  [I 11]. SauvĂ© de la guillotine Ă  la suite de la chute de Robespierre, Avice deviendra l'un des chefs de la chouannerie. En 1803, la 29e compagnie de canonniers garde-cĂŽtes est basĂ©e Ă  Fermanville, l'une Ă  la pointe Joret, l'autre au Mont de Rouen, sur le cap LĂ©vi, dans le fort nouvellement construit pour protĂ©ger la rade de Cherbourg.

    XIXe et début du XXe siÚcle

    En 1846, l'ancien fort de Joret édifié pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763)[B 38] - [Note 12] est remplacée par un corps de garde crénelé modÚle 1846. Le fort Joret sera détruit par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, et remplacé par un point d'appui du mur de l'Atlantique[P 9].

    En raison des nombreux naufrages et des courants violents que connaĂźt le cap LĂ©vi, un phare y est construit de 1854 Ă  1858[P 8].

    Le port dĂ©truit du cap LĂ©vi est rĂ©amĂ©nagĂ© Ă  partir de 1861 : le quai construit en 1786 est restaurĂ© et une nouvelle jetĂ©e, Ă  l'ouest de l'ancienne, de 105 m de long est rĂ©alisĂ©e, achevĂ©e en 1866. Le port fut draguĂ© et le quai allongĂ© atteignant 120 m[B 39]. De 1877 Ă  1880, une seconde jetĂ©e longue de 139 m est construite de l'autre cĂŽtĂ© de l'anse[I 1], Ă  partir des rochers des Gradeys, afin de protĂ©ger l'entrĂ©e du port des houles d'ouest[B 39].

    Le , la ligne de chemin de fer de Cherbourg Ă  Barfleur est inaugurĂ©e. À Fermanville, l'arrĂȘt est marquĂ© au MontĂ©reire, avant de franchir la vallĂ©e du NĂŽ par un viaduc ferroviaire de 242 m de long et 32 m de haut. Ce passage est alors un moment redoutĂ© par les passagers du train en raison de l'Ă©troitesse — Ă  peine 5 m — de l'ouvrage[I 12] - [B 40].

    Le le PromĂ©thĂ©e, sous-marin de 1 500 tonnes, coule lors d'essais en mer, au large du cap LĂ©vi, causant la mort de 62 marins, ouvriers et ingĂ©nieurs de l'arsenal de Cherbourg, de Schneider et d'Alsthom. Une croix commĂ©morative de cet accident se trouve sur la pointe de FrĂ©val, Ă  l'extrĂ©mitĂ© est de l'anse de la MondrĂ©e[B 41].

    Seconde Guerre mondiale

    Vue d'un cuirassé américain depuis un autre cuirassé. Une gerbe d'eau se trouve entre les deux.
    L'USS Texas pris pour cible par la batterie Hamburg, le .

    Le cap LĂ©vi marquant l'extrĂ©mitĂ© orientale de la rade de Cherbourg, le territoire de Fermanville constitue un intĂ©rĂȘt stratĂ©gique dans la dĂ©fense du seul port en eau profonde de la rĂ©gion. En 1937, une batterie cĂŽtiĂšre de quatre emplacements ouverts Ă©quipĂ©s de canons de 194 mm modĂšle 1902 est construite sur la hauteurs de la pointe du Bruley (ou Brulay). Pendant la Seconde Guerre mondiale le site est rĂ©occupĂ© par les Allemands, qui arrivent Ă  Fermanville le [I 13]. Le conseil municipal et le maire Auguste Geffroy dĂ©missionnent en « pour ne plus avoir Ă  obĂ©ir aux Allemands[B 42] ».

    La batterie du Bruley, qu'ils rebaptisent Seeadler (« aigle de mer »), est abandonnĂ©e par les Allemands Ă  partir de 1941 car, construite sur un terrain de landes rases, elle est beaucoup trop exposĂ©e aux attaques aĂ©riennes[S 27]. En consĂ©quence, les occupants construisent Ă  partir de 1943 de nouvelles fortifications mieux protĂ©gĂ©es, mieux camouflĂ©es sur les hauteurs de Fermanville pour protĂ©ger Cherbourg : l'ensemble Osteck composĂ© de quatre piĂšces de 240 mm dans les landes du Bruley, complĂ©tĂ© par un poste d'observation et de direction de tir Ă  trois niveaux en surplomb de la voie de chemin de fer[B 43], la batterie Ostmark Ă  la JudĂ©e[D 19] (en rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ostmark), la batterie Hamburg aux Marettes[D 20] (en rĂ©fĂ©rence Ă  Hambourg) et un nouvel ensemble baptisĂ© Seeadler, cette fois situĂ© au cap LĂ©vi, autour du sĂ©maphore[I 14]. D'autres points d'appui sont Ă©galement rĂ©partis sur le reste du territoire de la commune, notamment au Val Bourgin, Ă  Pied Sablon, Ă  FrĂ©val et Ă  Fort Joret, oĂč l'ancien fort français dĂ©classĂ© est dĂ©truit pour faire place Ă  plusieurs bunkers. Ces ouvrages dĂ©fensifs sont construits par des prisonniers russes et des requis europĂ©ens, africains ou indochinois, installĂ©s dans un camp entre Osteck et Hamburg, prĂšs du lieu-dit La Brasserie[B 44] - [P 10]. Selon l'historien de la marine amĂ©ricaine Samuel Eliot Morison, l'ensemble des batteries de Fermanville — et Hamburg en particulier —, constitue « la plus puissante fortification allemande de la pĂ©ninsule du Cotentin[B 45] ».

    AprĂšs le dĂ©barquement alliĂ© le , les troupes amĂ©ricaines remontent le Cotentin en vue de prendre le port de Cherbourg, essentiel Ă  l'approvisionnement. Le , alors que les AmĂ©ricains encerclent Cherbourg, les Allemands dynamitent le phare du cap LĂ©vi pour perturber la navigation de l'escadre alliĂ©e qui s'approche pour soutenir l'avancĂ©e terrestre, ainsi que le viaduc. Celui-ci reçoit Ă©galement un obus de marine, tirĂ© par l'une des unitĂ©s de la flotte alliĂ©e, engagĂ©e dans un combat contre Hamburg[B 46]. MalgrĂ© la reddition de Cherbourg le , les Allemands dĂ©fendent fĂ©rocement Osteck et Hamburg, n'hĂ©sitant pas Ă  faire feu sur la premiĂšre depuis la seconde. Les combats cessent le aprĂšs des pourparlers entre le gĂ©nĂ©ral Barton, commandant de la 4e division amĂ©ricaine, et le major KĂŒppers, commandant d'Osteck[B 47].

    Depuis 1945

    Au sortir de la guerre, la reconstruction et réparation des bùtiments détruits ou endommagés par les combats, dont le phare et le viaduc, ainsi que le déminage des champs, commencent en juillet 1945[I 15].

    Le viaduc est inaugurĂ© le [I 15] mais l'exploitation de la ligne est arrĂȘtĂ©e le [B 4]. Le phare est reconstruit entre et [A 39].

    Pendant la seconde partie du XXe siĂšcle, Fermanville bascule peu Ă  peu d'un village agricole, tournĂ© vers la pĂȘche et l'Ă©levage, Ă  un village pĂ©riurbain, grĂące Ă  la proximitĂ© de Cherbourg et Ă  la transformation de l'ancienne voie ferrĂ©e en une route dĂ©partementale, dont le prolongement traverse toute la commune en direction de Cosqueville et Barfleur[I 16]. Le nombre d'exploitations agricoles chute[U 23], ainsi que le nombre de pĂȘcheurs professionnels et les embarcations des deux ports du village sont dĂ©sormais essentiellement destinĂ©es Ă  la plaisance[I 17].

    Inversement, la périurbanisation entraßne le développement de nouveaux lotissements en mitage entre les anciens hameaux, doublant la population fermanvillaise au cours du dernier quart du XXe siÚcle, pendant que de nombreuses maisons de granite deviennent des résidences secondaires[I 17].

    Le , la gabare de la Marine nationale La FidÚle explose avec son équipage, alors qu'elle procédait à l'enfouissement d'explosifs au large du cap Lévi. Cette explosion entraßne la mort de cinq marins et en blesse dix-sept autres[D 21].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    Photographie d'un bùtiment en granit à deux étages, surmontés d'un toit à lucarnes.
    La mairie de Fermanville (en 2013).

    La commune de Fermanville est crĂ©Ă©e Ă  l'automne 1789 sur les bases de la paroisse[I 18]. Elle est alors rattachĂ©e au canton de Saint-Pierre-Église, au district de Cherbourg dans le nouveau dĂ©partement de la Manche. Avant d'ĂȘtre rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Cherbourg en 1811, Fermanville fait partie de celui de Valognes de 1800 Ă  1811[D 22].

    Le est crĂ©Ă©e la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Cotentin, qui regroupe 129 communes du Nord-Cotentin, dont Fermanville[P 11]. Elle rĂ©sulte de la fusion de neuf communautĂ©s de communes, dont celle de Saint-Pierre-Église Ă  laquelle appartenait Fermanville depuis 1993.

    Fermanville est situĂ©e dans le dĂ©partement de la Manche, dans l'arrondissement de Cherbourg et dans le canton du Val-de-Saire, formĂ© en 2015 par la fusion des cantons de Quettehou et de Saint-Pierre-Église[A 40], auquel appartenait Fermanville depuis 1790.

    À la suite du redĂ©coupage des circonscriptions lĂ©gislatives françaises de 2010, Fermanville fait partie de la quatriĂšme circonscription de la Manche, dont la dĂ©putĂ©e depuis 2017 est Sonia Krimi (LREM)[P 12].

    Élections nationales

    En 2002, les électeurs fermanvillais donnent 83,10 % de leurs suffrages à Jacques Chirac contre 16,90 % à Jean-Marie Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle. Le taux de participation est alors de 80,84 %[A 41]. Lors du scrutin législatif suivant, Jean LemiÚre (UMP), élu, obtient 52,27 % des suffrages, et Bernard Cazeneuve (PS) 47,73 %. Le taux de participation est de 62,43 %[A 42].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP), élu, obtient 52,80 % des voix à Fermanville, et SégolÚne Royal (PS), 47,20 %. Le taux de participation est de 86,34 %[A 43]. Lors des élections législatives, Bernard Cazeneuve obtient au second tour 53,03 % des voix, et Jean LemiÚre 46,97 %. Le taux de participation est de 62,22 %[A 44].

    En 2012, les Ă©lecteurs fermanvillais donnent 57,89 % de leurs suffrages Ă  François Hollande (PS) contre 42,11 % Ă  Nicolas Sarkozy lors du second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Le taux de participation est de 84,13 %[A 45]. Lors du scrutin lĂ©gislatif suivant, les Fermanvillais placent Bernard Cazeneuve, Ă©lu au premier tour, en tĂȘte de leurs suffrages, avec 47,55 % des voix, devant David Margueritte (UMP), 26,49 %. Le taux de participation est de 64,57 %[A 46].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (LaREM), élu, obtient 68,85 % des voix à Fermanville, et Marine Le Pen (RN), 31,15 %. Le taux de participation est de 81,21 %[A 47]. Lors des élections législatives, Sonia Krimi (dissidente LaREM) obtient au second tour 60,53 % des voix, et Blaise Mistler (LaREM) 39,47 %. Le taux de participation est de 42,05 %[A 48].

    En 2019, Ă  l'occasion des Ă©lections europĂ©ennes, les Ă©lecteurs fermanvillais donnent 24,10 % de leurs suffrages Ă  la liste du Rassemblement national, devançant la liste de La RĂ©publique en marche et du Mouvement dĂ©mocrate (19,09 %), la liste d'Europe Écologie (11,89 %) et la liste du Parti socialiste (10,33 %), seules listes Ă  avoir obtenu plus de 10 % des voix. Le taux de participation est de 59,09 %[A 49].

    En 2022, Fermanville se prononce à 62,44 % en faveur d'Emmanuel Macron (LaREM) contre 37,56 % pour Marine Le Pen (RN) lors du second tour de l'élection présidentielle. Le taux de participation est de 76,42 %[A 50]. Lors du scrutin législatif suivant, la future députée NUPES (coalition de gauche) Anna Pic devance la députée sortante Sonia Krimi (Ensemble, coalition de la majorité présidentielle), avec 50,59 % des voix, contre 49,41 %. Le taux de participation est de 55,58 %[A 51].

    Élections locales

    Lors des Ă©lections municipales et communautaires, les listes conduites par Nicole Belliot-Delacour (maire depuis 2008) battent celles conduites par Marcel Renouf par 53,47 % contre 46,52 % en 2014[A 52], puis par 62,10 % contre 37,90 % en 2020[A 53]. Marcel Renouf voit son Ă©lection au conseil municipal invalidĂ©e par le conseil d'État en mai 2015, notamment pour son statut de prĂ©fet hors cadre ; entre-temps, il est devenu administrateur supĂ©rieur de Wallis-et-Futuna[P 13].

    Lors des derniÚres élections départementales en 2015, le binÎme Christine Lebacheley-Jean Lepetit (DVD), élu, obtient au second tour 68,96 % des voix à Fermanville, et Marie-Françoise Gancel-Stéphane Lemarquand (FN), 31,04 %. Le taux de participation est de 31,04 %[A 54]

    Lors des derniÚres élections régionales en 2015, la liste conduite par Nicolas Mayer-Rossignol (PS) obtient au second tour 45,17 % des voix à Fermanville, la liste conduite par Hervé Morin (UMP) (élue), 28,43 %, et la liste conduite par Nicolas Bay (FN), 26,41 %. Le taux de participation est de 64,26 %[A 55]

    Administration municipale

    Le conseil municipal compte quinze élus. La maire, Nicole Belliot-Delacour, est entourée de quatre adjoints[P 14]. Parmi les conseillers municipaux, douze font partie de la majorité (liste Vivons Fermanville), trois de l'opposition (liste Un nouvel élan pour Fermanville)[A 53].

    Liste des maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Jacques Levallois
    1793 1804 Pierre Gallien
    1804 1806 François Raoult
    1806 1807 Jacques Lavieille
    1807 1815 Pierre Gallien
    avril 1815 juillet 1815 François Raoult
    juillet 1815 novembre 1815 Pierre Gallien
    1815 1816 Bernardin Vindard
    1816 1822 Gilles Raoult
    1823 1825 Bernardin Vindard
    1825 1830 Marin Houyvet
    1830 1840 Pierre Gallien
    1840 1843 Jacques-François Lavieille
    1843 1848 Louis Raoult
    1848 1853 André Levallois
    1853 1861 Matthias Renouf
    1861 1866 Bon Houyvet
    1866 1884 Jean-Baptiste Levallois
    1884 1908 François FatÎme
    1908 1914 Levallois
    1914 1926 F. FatĂŽme
    1926 1941 Auguste Geffroy DĂ©missionne en [B 42]
    janvier 1945 mai 1945 Blouet Maire provisoire
    1945 1962 Auguste Laronche
    1962 1971 EugĂšne LĂ©onard
    1971 1977 Jules Houllegatte Exploitant agricole
    1977 1983 André Mouchel DVG Médecin radiologue
    1983 1997 Julien Trebel Général
    1997 2008 EugÚne Levieux Retraité de l'arsenal de Cherbourg
    2008[P 15] En cours
    (au 27 août 2020)
    Nicole Belliot-Delacour[P 16] - [P 17] Cadre administrative à la CUC puis retraitée
    Une partie des données est issue des listes établies par Paul Ingouf-Knocker, issue de l'ouvrage Fermanville, commune du Cotentin[I 19],
    et par Jean Pouëssel et Guy Boisset, issue de l'ouvrage
    601 communes et lieux de vie de la Manche[B 48]

    Finances locales

    La commune de Fermanville est enregistrĂ©e au rĂ©pertoire des entreprises sous le code SIREN 215 001 785[D 23]. Son activitĂ© est enregistrĂ©e sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques gĂ©nĂ©rales[D 24]. Elle fait partie de la strate des communes de 500 Ă  2 000 habitants.

    En 2019, le budget communal principal s'Ă©quilibre Ă  1 502 000 € dont 1 122 000 € en section de fonctionnement et 380 000 € en investissement. La part d'impĂŽts locaux dans les produits de fonctionnement s'Ă©tablit Ă  35,28 %, contre 40,49 % pour la strate de communes Ă©quivalentes[A 56].

    Le tableau suivant compare les taux d'imposition locaux Ă  ceux des autres communes de la mĂȘme strate fiscale en 2018. Les taux des taxes ci-dessous sont votĂ©s par la municipalitĂ© de Fermanville. La taxe d'habitation s'Ă©tablit Ă  14,59 % pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive aprĂšs une nette baisse en 2017 par rapport Ă  2016 (18,27 %), la taxe fonciĂšre sur le bĂąti Ă  20,44 % pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive aprĂšs une nette hausse en 2017 par rapport Ă  2016 (14,70 %) et celle sur le non bĂąti Ă  26,30 pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive aprĂšs une nette hausse en 2017 par rapport Ă  2016 (21,69 %)[A 56]. Ce dernier taux demeure trĂšs infĂ©rieur Ă  la moyenne de la strate (43,70 %).

    Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalitĂ© directe, s'Ă©tablit en 2019 Ă  153 â‚Ź/habitant, contre 144 € en moyenne pour les communes de mĂȘme importance[A 56].

    Fiscalité de Fermanville en 2018[A 56]
    Fermanville
    (%)
    Strate
    (%)
    Écart
    Taxe d'habitation 14,59 12,40 Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Taxe fonciĂšre sur le bĂąti 20,44 15,41 Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Taxe fonciĂšre sur le non bĂąti 26,30 43,64 Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Fermanville.
    VillePaysPĂ©riode
    GondrinFrancedepuis le
    Vue d'un grand tonneau au bord de la route.
    Le foudre d'armagnac de Gondrin, au carrefour de la RD 116 et de la RD 210.

    Fermanville est jumelée avec la commune de Gondrin, dans le département du Gers, depuis le [P 18]. Ce jumelage donne lieu chaque année à des échanges et festivités entre Gondrinois et Fermanvillais[P 19].

    En 2004, la commune de Gondrin offre à celle de Fermanville un foudre servant au vieillissement de l'armagnac produit en Gascogne[P 19]. Ce tonneau est installé au carrefour des RD 116 et 210, à quelques dizaines de mÚtres de la mairie. En 2019, Fermanville offre à Gondrin une bouée cardinale ouest[P 20], réplique de la bouée La Pierre noire mouillée au large du cap Lévi, signalant les récifs de Biéroc, le raz du cap Lévi et le rocher submergé de la Pierre noire[P 21].

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Un bassin de décantation
    La station d'Ă©puration en lagunage des Casernes.
    Trois conteneurs Ă  ordures
    Le point d'apport volontaire du port Pignot.

    L'approvisionnement en eau potable, l'assainissement des eaux usées et la collecte des déchets est assurée par la Communauté d'agglomération du Cotentin[D 25].

    Fermanville est approvisionnĂ©e en eau potable par deux stations de pompage situĂ©es Ă  Clitourps et au Theil[U 24], gĂ©rĂ©es en dĂ©lĂ©gation de service public pour le compte de la CAC[D 26]. En 2018, la qualitĂ© microbiologique de l'eau au robinet et la qualitĂ© physico-chimique de l’eau au robinet sont de 100 %, et l'indice d'avancement de la protection de la ressource en eau est de 80 %[D 27].

    Une station d'Ă©puration en lagunage existe Ă  Fermanville depuis 1998, en bordure de la RD 116 Ă  la frontiĂšre avec Cosqueville[D 28]. D'une capacitĂ© de 400 Ă©quivalent-habitants, elle traite les eaux usĂ©es des hameaux de La Heugue, InthĂ©ville, FrĂ©val et le Tot-de-Bas. Le PLU adoptĂ© en 2014 prĂ©voyait la construction d'une seconde station de lagunage en contrebas des hameaux du Perrey et du Val Bourgin pour traiter les effluents des hameaux anciens du centre du village : le Tot-de-Haut, le MontĂ©reire, le Planitre, la JudĂ©e, Inglemare[U 25]
 Toutefois, cette station est situĂ©e en amont du port du cap LĂ©vi et de la zone Natura 2000 « RĂ©cifs et marais arriĂšre-littoraux du cap LĂ©vi Ă  la pointe de Saire » ; une Ă©valuation des incidences devait donc avoir Ă©tĂ© conduite, ce qui n'a pas Ă©tĂ© le cas. Cela a conduit une association de Fermanvillais Ă  contester le PLU devant le tribunal administratif. En 2020, la procĂ©dure est toujours en cours[P 2]. Le secteur de l'anse du Brick est, pour sa part, raccordĂ© au systĂšme d'assainissement de Cherbourg-en-Cotentin. Les autres secteurs sont en assainissement autonome[U 25].

    Le ramassage des ordures mĂ©nagĂšres est assurĂ© chaque semaine Ă  deux reprises par la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Cotentin[D 29]. Six points d'apport volontaires sont rĂ©partis sur la commune pour assurer la collecte des emballages plastiques, mĂ©talliques et cartons recyclables : au Tot-de-Haut, Ă  FrĂ©val, aux Aubiers, place Marie-Ravenel, au port Pignot et sur la route dĂ©partementale 116 entre FrĂ©val et Les Casernes[M 5]. La dĂ©chĂšterie intercommunale de Varouville permet de collecter les dĂ©chets encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques. En 2018, les 15 dĂ©chĂšteries du territoire du Cotentin ont recueilli 384 kg de dĂ©chets par an et par habitant, contre 198 kg au niveau national[D 30].

    Enseignement

    Les bĂątiments d'une Ă©cole
    L'Ă©cole EugĂšne-Mahaut.

    Fermanville est rattachée à l'académie de Caen, devenue l'académie de Normandie en 2020[D 31]. La seule école de la commune, l'école EugÚne-Mahaut, est un établissement scolaire public maternel et primaire[A 57]. Elle accueille chaque année une centaine d'élÚves de Fermanville et des communes voisines[M 6]. Elle remplace en 1990 l'ancienne mairie-école située au Mont-Varin[I 20].

    Les deux collĂšges les plus proches se trouvent Ă  Saint-Pierre-Église : le collĂšge public Gilles-de-Gouberville (collĂšge de secteur) et le collĂšge privĂ© Notre-Dame[A 58].

    Les lycées les plus proches sont à Cherbourg : les lycées généraux et technologiques Alexis-de-Tocqueville, Jean-François-Millet et Victor-Grignard dans le public, ainsi que le lycée général et technologique Thomas-Hélye dans le privé. L'enseignement professionnel est assuré par trois établissements publics (Edmond-Doucet, Sauxmarais et le lycée professionnel maritime et aquacole Daniel-Rigolet) et deux établissements privés (Ingénieur-Cachin et La Bucaille)[A 59].

    Le service de transport scolaire est assuré par la Communauté d'agglomération du Cotentin[D 32].

    Postes et télécommunications

    Un pylÎne équipé d'antennes.
    Le pylÎne de télécommunication des Aubiers.

    Le bureau de poste du Tot-de-Haut ferme dans les années 1990 et une agence postale communale est alors créée à la mairie[M 7].

    Depuis le , la zone comprise entre Pied Sablon et la vallĂ©e des Moulins — Ă  l'exception de quelques habitations — est Ă©ligible Ă  la fibre optique. L'anse du Brick devrait ĂȘtre raccordĂ©e en 2023, selon Manche numĂ©rique, le syndicat mixte chargĂ© de l'amĂ©nagement numĂ©rique du dĂ©partement de la Manche[D 33]. En revanche, les Ă©tudes n'ont pas encore Ă©tĂ© effectuĂ©e pour l'est du village[D 34].

    La mauvaise couverture de tĂ©lĂ©phonie mobile entraĂźne l'installation, en , d'un pylone de 37 m de hauteur au hameau des Aubiers[P 22].

    Santé

    Une maison sur un parking. Un escalier en colimaçon extérieur permet d'accéder à l'étage
    La maison médicale de Fermanville.

    Fermanville compte une maison médicale accueillant quatre médecins généralistes[D 35].

    Les pharmacies les plus proches se trouvent Ă  Saint-Pierre-Église. Les services hospitaliers de Cherbourg — le site Louis Pasteur du centre hospitalier public du Cotentin compte 711 lits et la polyclinique du Cotentin 125 — assurent l'essentiel des soins hospitaliers du Nord-Cotentin[D 36] - [D 37], tandis que les cas les plus graves peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©s au CHU de Caen, distant de 125 km de Fermanville.

    Justice et sécurité

    Du ressort de la cour d'appel de Caen, Fermanville relĂšve de Cherbourg-en-Cotentin pour toutes les juridictions de l'ordre judiciaire[D 38], de Caen pour le tribunal administratif[D 39] et de Nantes pour la cour administrative d'appel[D 40].

    Saint-Pierre-Église abrite une brigade de gendarmerie[D 41] ainsi qu'un centre d'intervention et de secours (CIS) non professionnalisĂ© regroupant 32 sapeurs-pompiers volontaires[P 23], rattachĂ© Ă  la compagnie de Cherbourg[D 42].

    Les nombreux naufrages ou Ă©chouements survenus dans les parages justifiĂšrent l'implantation en 1870 d'un poste de secours[B 1]. Une station de sauvetage en mer de la SCSN est Ă©tablie au port du cap LĂ©vi en 1887, avec le canot de sauvetage l'Élise et Sophie. Elle cesse ses activitĂ©s en 1956. La SNSM arme un canot pneumatique de 7,5 m Ă  la MondrĂ©e en 1995, transfĂ©rĂ© ensuite au port Pignot. Depuis 2014, la station SNSM de Fermanville est Ă©quipĂ©e d'une vedette lĂ©gĂšre de m propulsĂ©e par un moteur de 130 ch[P 24].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[3].

    En 2020, la commune comptait 1 272 habitants[Note 13], en diminution de 5,64 % par rapport Ă  2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4931 5271 7822 0171 9672 0622 0092 1252 206
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0292 0461 9501 7801 7221 5081 3471 3341 278
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1501 1081 1551 081980944871834831
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8107247089921 2711 4081 4201 3911 286
    2020 - - - - - - - -
    1 272--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La hausse de la démographie de Fermanville à partir des années 1780 et au cours du XIXe siÚcle correspond à un certain afflux de population en relation avec la construction des digues de la rade de Cherbourg[S 26]. Totalement artificielle, cette rade nécessitait l'apport de blocs de granites extraits de carriÚres de part et d'autre du cap Lévi[D 18]. La commune connaßt ensuite un long exode rural d'une centaine d'années, enrayé par un phénomÚne de périurbanisation à partir des années 1970 grùce à la proximité de Cherbourg[I 17]. Ainsi, entre 1975 et 1999, la population a doublé.

    Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 10].
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2007 2007 - 2012 2012 - 2017
    Taux de variation annuel de la population + 0,3 + 4,9 + 3,1 + 1,1 + 0,1 - 0,4 - 1,6
    Solde naturel - 0,8 - 0,1 + 0,4 + 0,5 + 0,1 + 0,3 - 0,2
    Solde migratoire + 0,4 + 5,0 + 2,8 + 0,7 + 0,0 - 0,7 - 1,4

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  24,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 38,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 31,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 611 hommes pour 663 femmes, soit un taux de 52,04 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,21 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 11]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,3
    9,0
    75-89 ans
    10,8
    26,9
    60-74 ans
    26,9
    25,5
    45-59 ans
    22,9
    12,1
    30-44 ans
    13,8
    10,7
    15-29 ans
    9,9
    15,0
    0-14 ans
    13,3
    Pyramide des ùges du département de la Manche en 2018 en pourcentage[6]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,4
    8,6
    75-89 ans
    12,2
    19,3
    60-74 ans
    19,7
    21,2
    45-59 ans
    20,1
    17
    30-44 ans
    16
    15,8
    15-29 ans
    13,7
    17,2
    0-14 ans
    15,9

    Manifestations culturelles et festivités

    Le troisiĂšme dimanche de juin est organisĂ© chaque annĂ©e Campagn'Art, manifestation d'art dans les trois hameaux de la JudĂ©e, du Hameau CarrĂ© et du Haut de Fermanville. Les habitants de ces hameaux ouvrent leur jardins Ă  une centaine d'artistes, qui exposent gratuitement leurs Ɠuvres[P 25]. Campagn'Art attire en moyenne chaque annĂ©e 5 000 visiteurs[P 26].

    Le marché du terroir qui se tenait tous les vendredis soir en période estivale sur la place Marie-Ravenel est remplacé en , en raison de la pandémie de Covid-19[P 27], en un marché dominical de producteurs locaux réparti entre les hameaux du Tot-de-Haut, du Val Bourgin et du Montéreire[P 28]. De la restauration, des animations musicales et culturelles ont lieu chaque dimanche.

    L'association Les Patoisants du Val de Saire se réunit toutes les deux semaines à Fermanville pour faire vivre la langue normande et donne réguliÚrement des concerts en costumes traditionnels dans les communes du Val de Saire[P 29].

    Sports et loisirs

    Un chemin cĂŽtier surplombe la mer en conduisant Ă  un fort.
    Le GR 223 Ă  l'approche du fort du cap LĂ©vi.

    À la suite de l'installation de la mairie dans le chĂąteau Houyvet bĂąti au XIXe siĂšcle, le parc du chĂąteau a Ă©tĂ© transformĂ© en plateau sportif, accueillant un skate park, un terrain de football et de basketball et un terrain de pĂ©tanque[I 21].

    Une partie du site de la batterie Osteck, dans les landes du Bruley, a été aménagée en terrain de moto-cross[D 43], géré depuis 1981 par l'association Les Condors de Fermanville[I 22].

    Trois sentiers de randonnĂ©e traversent la commune. Le GR 223 — communĂ©ment appelĂ© le « Sentier des douaniers » — longe la cĂŽte normande depuis Honfleur jusqu'au Mont Saint-Michel ; le fort du cap LĂ©vi est l'une des vingt-trois Ă©tapes du sentier dans le dĂ©partement de la Manche[D 44]. Le GRP « Tour du Val de Saire » relie Fermanville Ă  Barfleur depuis la plage de la MondrĂ©e, en passant par la vallĂ©e des Moulins et l'intĂ©rieur des terres[D 45]. Le PR 48 permet de faire le tour de Fermanville, au dĂ©part de la place Marie-Ravenel via la vallĂ©e des Moulins, InthĂ©ville, la MondrĂ©e, le cap LĂ©vi et le Tot-de-Haut[D 46]. Chaque mois, des randonnĂ©es de groupes sont organisĂ©es.

    Le trail « L'Odyssée du Tue-Vaques » est organisé tous les troisiÚmes samedis de septembre depuis 2003 sur les sentiers de randonnées de Fermanville et des communes voisines. Au départ de la place Marie-Ravenel, au débouché de la vallée des Moulins, il offre trois parcours de huit, quinze et trente kilomÚtres[P 30]. En 2019, le trail du Tue-Vaques a enregistré sept-cents coureurs[P 31].

    Le centre équestre « Pony Express du Cotentin » est installé depuis 2001[P 32] sur un terrain jouxtant la RD 116[P 33].

    Vie associative

    Fermanville compte vingt associations portant sur les secteurs culturels, sportifs, plaisanciers et autres[M 8].

    Les associations des usagers des ports LĂ©vi, Pignot et des mouillages de la Saline et de TocquebƓuf organisent la gestion des ports en lien avec le conseil dĂ©partemental[P 34], ainsi que l'entretien des installations et l'attribution des mouillages pour les pĂȘcheurs et les plaisanciers[M 8].

    L'association Les Ateliers du Val de Saire propose des cours d'anglais et de tricot Ă  Fermanville, en plus des cours de thĂ©Ăątre et de danses organisĂ©s Ă  Saint-Pierre-Église[P 35].

    Cultes

    L'intĂ©rieur d'une Ă©glise. Au centre se trouve l'autel, surmontĂ© d'un crucifix. À l'arriĂšre plan, le chƓur.
    L'autel et le chƓur de l'Ă©glise Saint-Martin de Fermanville.

    La paroisse catholique de Fermanville fusionne en avec ses voisines pour former la paroisse Notre-Dame du Val-de-Saire, en raison de la baisse du nombre de prĂȘtres[I 10]. Cette nouvelle paroisse est rattachĂ©e au doyennĂ© du Valognais, qui dĂ©pend du diocĂšse de Coutances et Avranches[D 47].

    Il n'existe pas de lieu de culte d'autres religions Ă  Fermanville. Les cultes protestants[D 48] et musulmans[D 49] se pratiquent Ă  Cherbourg et la synagogue la plus proche se trouve Ă  Caen[D 50].

    MĂ©dias

    Ouest-France (édition de Cherbourg[D 51]) et La Presse de la Manche[D 52] sont les deux quotidiens régionaux diffusés à Fermanville[P 36], auxquels s'ajoute l'édition cherbourgeoise de l'hebdomadaire La Manche libre, publiée le samedi.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune comptait 606 mĂ©nages fiscaux, 1 287 personnes dans les mĂ©nages fiscaux, et un revenu fiscal mĂ©dian dĂ©clarĂ© par unitĂ© de consommation de 23 960 €[Insee 12], ce qui plaçait Fermanville au 5 961e rang parmi les 31 330 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[A 60].

    Emploi

    En 2017, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  734 personnes, parmi lesquelles on compte 63,5 % d'actifs ayant un emploi et 7,7 % de chĂŽmeurs, soit un taux d'activitĂ© de 71,2 %[Insee 13], le taux de chĂŽmage Ă©tant de 10,8 % de la population active[Insee 14].

    On compte alors 110 emplois dans la zone d'emploi, contre 138 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 476, l'indicateur de concentration d'emploi est de 23,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre environ un peu moins d'un emploi pour quatre habitants actifs[Insee 15]. La grande majoritĂ© des actifs fermanvillais travaille dans l'agglomĂ©ration cherbourgeoise, ainsi que dans le secteur de Beaumont-Hague (activitĂ©s liĂ©es au nuclĂ©aire notamment), Saint-Pierre-Église, voire Valognes[U 26].

    Entreprises et commerces

    Au , Fermanville compte 68 Ă©tablissements : dix dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, cinq dans l'industrie, sept dans la construction, trente-six dans le commerce-transports-services divers et dix sont relatifs au secteur administratif[Insee 16].

    -
    Total % com (% dep) 0
    salarié
    1 Ă  9
    salarié(s)
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble68100,0 (100) 596210
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche1014,7 (15,8) 81010
    Industrie57,4 (5,7) 50000
    Construction710,3 (8,6) 61000
    Commerce, transports, services divers3652,9 (55,7) 333000
    dont commerce et réparation automobile45,9 (16,7)40000
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale1014,7 (14,1) 71200

    En 2019, quatre entreprises sont créées à Fermanville[Insee 17], dont trois dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration.

    Secteur primaire

    Fermanville fait partie de la petite région agricole du Val de Saire[D 54]. Le secteur primaire représente 14,7 % des établissements de la commune, légÚrement inférieur à la moyenne départementale (15,8%).

    La surface agricole utilisĂ©e en 2010 est de 159 ha, soit 13,7 % du territoire communal[A 61]. Ce chiffre est en forte baisse depuis les annĂ©es 1980, la SAU en 1988 Ă©tant de 471 ha. Dans le mĂȘme intervalle, le nombre d'exploitations est passĂ© de trente Ă  huit[U 23]. L'essentiel de ces terres est consacrĂ© Ă  l'Ă©levage bovin et ovin[D 55] - [U 27].

    La commune est située dans les aires de production de trois produits bénéficiant d'une appellation d'origine protégée et appellation d'origine contrÎlée et trois produits bénéficiant d'une indication géographique protégée[D 56] : le « camembert de Normandie » (AOP-AOC), le « cidre du Cotentin » (AOP-AOC), le « cidre de Normandie » (IGP), le « porc de Normandie » (IGP), les « prés salés du Mont-Saint-Michel » (AOP-AOC) et les « volailles de Normandie » (IGP).

    Deux marins pĂȘcheurs exercent depuis le port du cap LĂ©vi. Une ostrĂ©icultrice exploite de 2002 Ă  2018 un gisement de pleine mer dans l'anse de la MondrĂ©e, distribuant ses huĂźtres dans les restaurants de la rĂ©gion et de Paris[P 37] - [P 38].

    Secteur touristique

    Une place devant des maisons de granit.
    La place du Tot-de-Haut, avec son bar-restaurant.
    Une plage bordée de tamaris.
    L'anse de la VisiÚre et la plage de Fréval.

    Fermanville est l'une des principales destinations touristiques du Cotentin[D 57], en raison de sa façade maritime, de ses paysages bocagers et forestiers et de ses monuments[D 58]. En période estivale, la population de la commune fait plus que doubler grùce à un nombre important de résidences secondaires, ainsi qu'à ses capacités d'hébergements : un camping, plusieurs aires de stationnement de camping-cars, vingt-deux gßtes et deux chambres d'hÎtes[U 28]. Parmi les gßtes figurent notamment deux sites appartenant au Conservatoire du littoral : le fort du cap Lévi, aménagé en gßte en 1998 et géré par le Conseil départemental de la Manche[D 59], ainsi que le moulin Cardin, réhabilité en gßte communal en 2016[D 60].

    La commune compte plusieurs Ă©tablissements de restauration : un bar-restaurant-crĂȘperie[P 39] est situĂ© au Tot-de-Haut et un restaurant de cuisine traditionnelle se trouve au MontĂ©reire[P 40]. Un troisiĂšme restaurant est placĂ© en liquidation judiciaire en 2019 aprĂšs prĂšs de 85 annĂ©es d'activitĂ©s[P 41].

    Les anses découpées dans le granite abritent plusieurs plages, dont trois sont particuliÚrement prisées des baigneurs[P 42] - [P 43] et font l'objet d'un suivi de qualité : l'anse du Brick[A 62], la Mondrée[A 63] et Fréval[A 64]. L'anse du Brick est le principal « spot » de surf de la cÎte nord du Cotentin[D 61] - [P 44].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    La commune compte trois monuments historiques : le manoir d'Inthéville, la stÚle en mémoire de Marie Ravenel et le phare du cap Lévi.

    Le manoir d'InthĂ©ville, Ă©galement appelĂ© la Cour d'InthĂ©ville, est une demeure fortifiĂ©e du XIIIe siĂšcle, reprĂ©sentative des grandes exploitations agricoles seigneuriales du Nord-Cotentin[A 65], dont les parties les plus anciennes remontent Ă  la Renaissance[B 49]. Elle est partiellement inscrite au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du . Sont inscrits : les façades et les toitures du logis et de l'ensemble des communs, y compris la charretterie et la tour de dĂ©fense nord-est ainsi que la chapelle en totalitĂ©[A 65].

    La stĂšle de Marie Ravenel rend hommage Ă  la poĂ©tesse fermanvillaise Marie Ravenel (1811-1893). Le mĂ©daillon de bronze Ɠuvre de la sculptrice Élisa Bloch, fixĂ© sur une stĂšle de granit en forme de mĂ©galithe dĂ» Ă  l'architecte Mesnage, est Ă©rigĂ©e en 1905 au dĂ©bouchĂ© de la vallĂ©e des Moulins, oĂč elle vĂ©cue aprĂšs son mariage, en bordure de la RD 116[P 45]. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [A 66].

    Le phare du cap LĂ©vi balise la route maritime vers le port de Cherbourg en signalant les rĂ©cifs de BiĂ©roc et le raz du cap LĂ©vi. Il est achevĂ© en 1948, en remplacement du prĂ©cĂ©dent phare dĂ©truit par l'armĂ©e allemande en . Ce phare, quadrangulaire aux faces incurvĂ©es, est l'Ɠuvre des architectes RenĂ© Levavasseur et Jacques Chauliat[A 39].

    Outre les monuments, quatre statues et objets sont classés à l'inventaire des monuments historiques depuis le , tous issus du patrimoine religieux de l'église Saint-Martin[A 67] - [A 68] - [A 69] - [A 70].

    Patrimoine religieux

    Une petite Ă©glise romane au pied d'une colline.
    L'Ă©glise Saint-Martin de Fermanville, avec son clocher construit Ă  flanc de colline pour que les cloches soient entendues de part et d'autre du mont Varin.

    La premiĂšre Ă©glise paroissiale date du XIIIe siĂšcle, voire possiblement du XIe ou XIIe siĂšcle[I 23]. Elle a Ă©tĂ© profondĂ©ment remaniĂ©e en 1658 puis en 1829 pour tenir compte de l'augmentation de la population de Fermanville. Cette Ă©glise, sous le vocable de saint Martin, est particuliĂšre en raison de son plan en croix grecque (avec des bras de longueur Ă©gale) et de l'absence de clocher. Un campanile sĂ©parĂ© a Ă©tĂ© bĂąti lors des travaux de 1658 sur la colline derriĂšre l'Ă©glise qu'il surplombe plutĂŽt que d'ĂȘtre rajoutĂ© Ă  l'Ă©glise mĂȘme, ce pour des raisons de coĂ»t[I 24]. La chapelle du transept nord est dĂ©diĂ©e Ă  saint Martin, celle du transept sud Ă  Notre-Dame de Lourdes. Elle abrite une statue de saint Martin du XVe, d'une sainte femme portant un livre ouvert du XVe, une Vierge Ă  l'Enfant entre deux anges du XVe, un calice et sa patĂšne du XVIIe classĂ© au titre objet aux monuments historiques[7]. La plupart des vitraux datent du dĂ©but du XXe siĂšcle. Huit vitraux ont Ă©tĂ© posĂ©s aprĂšs la Seconde Guerre mondiale[P 46].

    La chapelle Notre-Dame-de-Lorette a été édifiée en 1925, à proximité d'une villa du hameau de la Bordette, achetée par la paroisse Notre-Dame-de-Lorette pour accueillir sa colonie de vacances[I 25]. Depuis 1999, elle abrite une boutique de produits d'artisanat marocain[P 47].

    La chapelle Notre-Dame-des-Champs, dans la vallée des Moulins, a été construite en 1858 au 153-155 rue de Rennes à Paris, église provisoire de la paroisse Notre-Dame-des-Champs jusqu'à l'inauguration de l'actuelle église en 1876[D 62]. En 1931, cette chapelle en bois de sapin est transportée dans la vallée des Moulins de Fermanville, devant le moulin accueillant la colonie de vacances de la paroisse depuis 1929[I 25].

    Patrimoine civil

    Le viaduc ferroviaire de la vallée des Moulins, dit viaduc de Fermanville ou de Fatosme, est l'un des emblÚmes du Cotentin[B 50]. Il traverse la vallée avec ses 20 arches totalisant 242 mÚtres de long pour 32 mÚtres de haut. Il est construit entre 1908 et 1911 pour le passage du train allant de Cherbourg à Barfleur, familiÚrement appelé « Tue-Vaques », afin de permettre aux agriculteurs de vendre leurs productions à Cherbourg, et aux Cherbourgeois de passer quelque moment de villégiature sur la cÎte[B 50]. Il est partiellement détruit par l'armée allemande et par les tirs de la marine alliée en . Restauré en 1947, il reste en usage jusqu'à la fermeture de la ligne de train le [B 51].

    Les deux ports de Fermanville, le port du cap Lévi[Note 14], construit en 1786, l'année de la visite de Louis XVI à Cherbourg[B 53], et reconstruit de 1861 à 1880, et le port Pignot construit en 1889[B 52], ont été aménagé pour permettre l'exploitation des carriÚres de granite rose du cap Lévi. Le port, avec sa digue et son quai de pierres sÚches, est construit sur la cÎte est du cap Lévi, dans l'anse de la Mondrée, en 1889 par le carrier lillois Charles Pignot, exploitant carrier à Fermanville, pour l'acheminement du granite extrait de la carriÚre attenante du mont des ChÚvres[I 26], à destination du chantier de construction de la grande rade. Outre les maisons traditionnelles locales, le granite rose de Fermanville a servi notamment à la construction de la cale de la Compagnie générale transatlantique au Havre, du phare de Gatteville, du frontispice des magasins Printemps à Paris, de l'obélisque d'Utah Beach, et à la fabrication des pavés de plusieurs secteurs du Paris-Roubaix[P 48]. Aujourd'hui, le port Pignot, d'une capacité de 18 mouillages (embarcations de plaisanciers), est l'un des plus petits ports de France, avec Port Racine à Saint-Germain-des-Vaux[D 63].

    Patrimoine militaire

    De nombreux vestiges militaires, témoins de l'importance stratégique de Fermanville dans la défense de Cherbourg, parsÚment le territoire de la commune. Les plus remarquables sont le fort du cap Lévi, construit au début du XIXe siÚcle, et la batterie du Bruley, construite en 1936.

    Le fort du cap LĂ©vi est construit sur le promontoire du mont de Rouen sous le Consulat pour protĂ©ger le cabotage et l'acheminement des matĂ©riaux nĂ©cessaires Ă  la construction de la rade de Cherbourg[P 49]. Il est constituĂ© d'une batterie quadrangulaire d'environ 50 Ă— 30 m. À l'origine semi-circulaire, la banquette est redessinĂ©e en 1861 pour s'adapter Ă  l'Ă©volution de l'artillerie[P 49].

    Le fort est déclassé en 1875 et devient au début du XXe siÚcle une résidence secondaire. Endommagé pendant les combats de 1944, il est racheté en 1953 et transformé par l'industriel français Félix Amiot en résidence de prestige[P 49]. Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1990, il devient un gßte en 1998[D 59].

    La batterie du Bruley, inutilisĂ©e depuis 1945, est dĂ©classĂ©e en 1990 et vendue au Conservatoire du Littoral, qui crĂ©e Ă  cette occasion le site « Pointe du Brick » pour protĂ©ger les landes[D 8]. Devenu un lieu de promenade, la batterie et l'observatoire en particulier sont rĂ©guliĂšrement peintes et repeintes par des graffeurs. Les graffeurs cherbourgeois Blesea et Baby-K y rĂ©alisent notamment deux Ɠuvres monumentales : en 2017, ils rendent hommage aux hĂ©ros du dĂ©barquement de Normandie en maquillant l'observatoire en clocher de Sainte-MĂšre-Église[P 50], et en 2020 en rĂ©alisant un trompe-l'Ɠil inspirĂ© d'un vĂ©hicule de l'univers de Star Wars, le TB-TT[P 51].

    • Port d'entrĂ©e d'un fort.
      Entrée du fort du cap Lévi.
    • Peinture d'un parachutiste sur un mur de bĂ©ton.
      Détail de la fresque réalisée en 2017 sur l'observatoire du Bruley.

    Monuments commémoratifs

    Deux monuments commémorent des naufrages ayant eu lieu au large des cÎtes fermanvillaises.

    La croix du Prométhée est érigée en 1933 sur la pointe de Fréval en souvenir des 62 disparus dans le naufrage de ce sous-marin survenu le . La stÚle de La FidÚle salue la mémoire des cinq victimes de l'explosion de la gabare chargée du pétardage d'explosifs dans la fosse Lévi le [D 21].

    Une stÚle est érigée dans les années 1990 au Montéreire, devant l'ancienne gare, en mémoire des victimes du nazisme à Fermanville, notamment les prisonniers chargés de construire les batteries cÎtiÚres[P 52].

    Le monument aux morts en granite de Fermanville est inauguré le [I 25] dans le cimetiÚre, et porte les noms de 28 Fermanvillais morts pendant la PremiÚre Guerre mondiale (dont 26 morts pour la France), 8 Fermanvillais morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale et un Fermanvillais mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[D 64]. Les morts de la PremiÚre Guerre mondiale sont également commémorés sur un vitrail de l'église. Le cimetiÚre abrite également la tombe collective de l'équipage d'un bombardier Blenheim de la Royal Air Force abattu par la flak allemande le [D 65] - [I 27].

    • StĂšle composĂ©e d'un bloc de granit sommairement taillĂ©.
      StÚle en mémoire des victimes du nazisme à Fermanville.
    • StĂšle composĂ©e de deux blocs de granit sommairement triangulaires.
      StÚle en mémoire des disparus de La FidÚle.
    • Croix de granit devant la mer.
      Croix du Prométhée.

    Fermanville dans les arts et la culture

    Fermanville sert de décors aux poÚmes de Marie Ravenel ainsi qu'à plusieurs films, téléfilms et séries télévisées.

    En , le réalisateur Jean-Pierre Mocky tourne La Candide Madame Duff à l'anse du Brick et au fort du cap Lévi[D 66]. En 2005, Richard Berry tourne plusieurs scÚnes de La Boßte noire au phare du cap Lévi et sur la pointe du Bruley[D 67]. En 2009, le fort du cap Lévi est utilisé comme domicile des personnages principaux de la mini-série Les Corbeaux, réalisée par Régis Musset[D 68]. En 2017, le premier plan du film Milla de Valérie Massadian est tourné à Fermanville[D 69]. En 2018, le téléfilm Meurtres en Cotentin est tourné en partie à Fermanville[D 70].

    Personnalités liées à la commune

    • Marie Ravenel (RĂ©thoville, 1811 - Fermanville, 1893), poĂ©tesse et meuniĂšre française. La place de l'Ă©glise, Ă  l'entrĂ©e de la vallĂ©e des Moulins, est baptisĂ©e « place Marie-Ravenel » en son honneur.
    • Rachel Hautot (1882-1935), sculptrice nĂ©e dans la commune. Son nom est donnĂ© Ă  une place du Hameau CarrĂ©.
    • FĂ©lix Amiot (1894-1974), industriel français, propriĂ©taire du fort du cap LĂ©vi.
    • Jacques Rouxel (1931-2004), crĂ©ateur des Shadoks, rĂ©sidant Ă  Fermanville de 1973 Ă  sa mort. Une ruelle Ă  proximitĂ© de sa maison a Ă©tĂ© baptisĂ©e impasse des Shadoks.

    Logotype

    logo de type blason
    Logo de la commune de Fermanville.

    La commune ne possÚde pas de blason. Le logo de Fermanville s'apparente à un blason, en reprenant la forme d'un écu français du XVIIe siÚcle, à bande de gueules. Les charges représentent deux monuments caractéristiques de Fermanville : le viaduc et le phare.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Le sémaphore qui n'est plus en activité fut vendu au Conseil Général de la Manche qui y a créé un musée consacré aux sémaphores[B 1].
    2. Les ZNIEFF de type I sont de superficie rĂ©duite, des espaces homogĂšnes d’un point de vue Ă©cologique et qui abritent au moins une espĂšce et/ou un habitat rares ou menacĂ©s, d’intĂ©rĂȘt aussi bien local que rĂ©gional, national ou communautaire.
    3. Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Le site est appelé ainsi par le Conservatoire, bien que l'acquisition initiale porte sur les terrains militaires de la pointe du Bruley.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Pour Maurice LecƓur, il s'agirait de traces d'un village gallo-romain[D 9].
    8. Mot valise en normand signifiant « Tue vaches ».
    9. La mention médiévale Kapelwic est citée par Charles de Gerville et relevée par Stéphane Laßné, qui a permis à René Lepelley de préciser qu'il s'agissait donc d'un nom composé de deux substantifs de l'ancien scandinave kapella et vik[B 14].
    10. cf. Iglemare (Seine-Maritime, Normanville, la mare d'Iglemare 1462-65); Inglemare (Eure, Seine-Maritime), par exemple : Inglemare Ă  Amfreville-la-Campagne, Iglemara 1239) et Ingremare (Eure)
    11. Le premier duc de Normandie en titre est Richard II, duc de 996 Ă  1026. Ses prĂ©dĂ©cesseurs Rollon, Guillaume Longue-ÉpĂ©e et Richard Ier portaient le titre de jarl des Normands et comte de Rouen.
    12. Pendant la guerre de Sept Ans furent bùtis une douzaine d'ouvrages sur les cÎtes du Cotentin afin de constituer une défense linéaire dont six petits fortins demi-circulaires, en forme de fer à cheval, afin de protéger les anses. Sur la cÎte nord du Val de Saire, on construisit le fort Joret à Fermanville et un autre à Réthoville, de plan identique[B 38].
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    14. Son existence remonterait Ă  l'Ă©poque gallo-romaine[B 52].
    • Cartes
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    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles connexes

    Liens externes

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