Amfreville-la-Campagne
Amfreville-la-Campagne est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Amfreville-Saint-Amand[1].
Amfreville-la-Campagne | |
La mairie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Roumois Seine |
Maire délégué Mandat |
JĂ©rĂŽme Debus 2016-2020 |
Code postal | 27370 |
Code commune | 27011 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Amfrevillais, Amfrevillaises |
Population | 928 hab. (2013) |
Densité | 140 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 12âČ 52âł nord, 0° 55âČ 49âł est |
Altitude | Min. 149 m Max. 166 m |
Superficie | 6,64 km2 |
Ălections | |
DĂ©partementales | Bourgtheroulde-Infreville |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Amfreville-Saint-Amand |
Localisation | |
GĂ©ographie
Amfreville-la-Campagne est une commune périurbaine située à 9,8 kilomÚtres au sud-ouest d'Elbeuf et à sept au nord du Neubourg. Dans la zone d'emploi de Rouen.
Toponymie
Le nom d'Amfreville est mentionnĂ© sous les formes Ansfredivilla (latinisation) en 1091 (cart. de la TrinitĂ©-du-Mont), Ansfredville en 1095[2], Anfrevilla in Campania (latinisation) en 1243 (L. P.), Amfridi, Amfredi villa in Campania (latinisation, sans date) (dom Pommeraye, p. 567 et 596), Anfreville-la-Campaigne en 1403 (aveu du baron du Neubourg), Amffreville-la-Campagne en 1429 (taxe des sergenteries de Conches), Anfreville-la-Champaigne en 1562 (arriĂšre-ban) et 1603 (not. dâAmfreville)[3].
Il s'agit d'une formation toponymique mĂ©diĂ©vale en -ville « domaine rural ». Le premier Ă©lĂ©ment Amfre- rĂ©sulte de l'Ă©volution phonĂ©tique du nom de personne vieux norrois ĂsfrĂĂ°r, fĂ©minin Ă l'origine[4], reconstruit au masculin sous la forme *Ăsfridr Ă l'aide de l'Ă©lĂ©ment fridr au lieu de frĂĂ°r, franquisĂ© en Ansfred, comme l'indique le trĂšs grand nombre d'Amfreville en Normandie et les patronymes Anfray, Anfrey, Anfry et Lanfry, typiquement normands.
Quant au déterminant complémentaire la-campagne, il s'applique à la plaine du Neubourg. Il s'agit de la forme normanno-picarde de « champagne » au nord de la ligne Joret, il est passé en français comme terme générique.
Histoire
Une tradition locale dit que l'église (et une partie du village) aurait été brûlée au XVe siÚcle lors de combats contre les Anglais.
Wilfrid Regnault, accusĂ© d'avoir assassinĂ© une veuve, Marguerite HeuzĂ©, le , est condamnĂ© Ă mort le par la Cour d'assises de l'Eure. Ce jacobin normand avait vĂ©cu Ă Paris et Ă©tait soupçonnĂ© d'avoir participĂ© aux massacres de septembre sous la RĂ©volution[5]. Benjamin Constant prendra sa dĂ©fense en montrant les incohĂ©rences de l'enquĂȘte et en menant une campagne de presse. La peine sera commuĂ©e en 20 ans de prison.
Amfreville-la-Campagne a maintenu le blason de la famille Poret de Blosseville comme emblĂšme de la commune : d'azur Ă trois glands d'or en sens inverse deux et un avec la devise : in robore robur.
En 1821, Amfreville-la-Campagne remplace Tourville-la-Campagne comme chef-lieu du canton.
HĂ©raldique
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Elles peuvent se blasonner ainsi aujourdâhui : d'azur Ă trois glands d'or versĂ©s Ă la cupule de sinople |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[8] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 928 habitants, en augmentation de 2,88 % par rapport Ă 2008 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- Le chĂąteau fut construit en 1743 par BĂ©nigne Poret de Boisemont. Une tour pentagonale du XVIe siĂšcle, vestige de l'ancien chĂąteau, se trouve dans le parc.
- L'église Notre-Dame est notamment décorée d'une vingtaine de vitraux.
- Le prieuré de Saint-Aubin des Fresnes, fondation du XIe siÚcle des religieux de la Trinité du Mont-Sainte-Catherine, abandonné vers 1602. L'ancienne chapelle a été convertie en grange.
- La forge Poupard, créée en 1897.
- Ăglise Notre-Dame
- Ăglise, statue de saint Robert
- Ăglise, vitrail CrĂšche de NoĂ«l.
- Ăglise, vitrail couronnement du roi saint Louis.
- Ăglise, vitrail Saint Joseph Ă son lit de mort
Personnalités liées à la commune
- BĂ©nigne Poret de Blosseville (1768-1845), en est le maire et y est mort
- Ernest de Blosseville (1799-1886), y est mort
- David Duval de Sanadon (1848-1813), y est mort
- Charles Aubourg de Boury (1857-1940), y est né et mort
- Arnaud Ducret (1978-), y a grandi
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
Références
- « recueil des actes administratifs du 19 octobre 2015 » (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 51
- Dictionnaire topographique de la France Comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES : dictionnaire topographique de l'Eure (lire en ligne)
- Nordic Names (anglais) : origine du nom ĂsfrĂĂ°r
- Benjamin Constant, L'Affaire Regnault, Université des langues et lettres de Grenoble, 1979, 161 p.
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .