Gondrin
Gondrin est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Gondrin | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gers |
Arrondissement | Condom |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Armagnac |
Maire Mandat |
Didier Dupront 2020-2026 |
Code postal | 32330 |
Code commune | 32149 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
1 201 hab. (2020 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 53âČ 10âł nord, 0° 14âČ 16âł est |
Altitude | 161 m Min. 80 m Max. 181 m |
Superficie | 34,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton d'Armagnac-TĂ©narĂšze |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Osse, l'Auzoue, le ruisseau du Gressillon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Gondrin est une commune rurale qui compte 1 201 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Gondrinois ou Gondrinoises.
GĂ©ographie
Localisation
Gondrin est une commune située en Armagnac, dans l'ouest du Gers et à l'est d'Eauze et la route départementale 931.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Courrensan, LagardÚre, Lagraulet-du-Gers, Lauraët, MansencÎme, Mouchan, Roques et Valence-sur-Baïse.
GĂ©ologie et relief
Gondrin se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Osse, l'Auzoue, le ruisseau du Gressillon, le ruisseau de Bourras, le ruisseau de Castagnériou, le ruisseau de la BrouquÚre, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de la Hillasse, le ruisseau de Lasdouts, le ruisseau de Magret, le ruisseau de Menon, le ruisseau de Mons, le ruisseau de Saint-André, le ruisseau de Tonnetau et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
L'Osse, d'une longueur totale de 120,3 km, prend sa source dans la commune de Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, aprÚs avoir traversé 36 communes[5].
L'Auzoue, d'une longueur totale de 74,3 km, prend sa source dans la commune de Mascaras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Réaup-Lisse, aprÚs avoir traversé 19 communes[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Courrensan », sur la commune de Courrensan, mise en service en 1995[12] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 727,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă 39 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] Ă 13,5 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : la « forĂȘt de Gondrin » (315 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[19].
Urbanisme
Typologie
Gondrin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (92,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,3 %), terres arables (30,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,5 %), forĂȘts (5,3 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
La ligne 952 du réseau liO relie la commune à Condom depuis Cazaubon.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gondrin est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 722 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 703 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Toponymie
Gondrin Ă©tant en Gascogne, la plupart des lieux-dits y sont explicables par le gascon, par exemple Lasdoutz, le Pitourret, Bacara, la Couture, BetbĂ©ze, Carreron, LâHĂ©rĂ©tĂ©, Larriou, Las Cassagnoles, LabartĂšte, LouliĂ©, Mounissot, SourbĂšs, Toumieu, le BaradĂ©, le PesquĂ©, les ToupiĂšs, la Hitte, Peyruc, la CarrĂ©rasse, la Bourdasse, la BrouquĂšre, le Caillaou, le Coussau[27]âŠ
Histoire
Gondrin est un village trĂšs ancien, transformĂ© en bastide au dĂ©but du XIVe siĂšcle. Une halle surmontĂ©e de la maison commune est attestĂ©e par un acte de 1395. Dans la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle, le nombre de feux fiscaux sâĂ©lĂšve Ă 100[28].
Au début du XVIIe siÚcle, les maisons du bourg, dominées par le chùteau féodal délabré des Pardaillan, seigneurs de Gondrin, avec ses dépendances et sa chapelle (future église paroissiale Saint-Michel) sont encore entourées d'un mur d'enceinte percé de quatre portes aux points cardinaux (dont les principales sont orientées au nord et au sud)[29].
Le village doit son essor Ă noble dame Paule de Saint-Lary (â 1651), fille de Jean de Saint-Lary (â 1586), baron de Termes, et sĆur de Roger II de Saint-Lary (â 1646), 1er duc de Bellegarde (1619), mort sans descendance[30]. Elle Ă©pousa le Antoine-Arnaud de Pardaillan (1562-1624), seigneur de Gondrin au bĂ©nĂ©fice duquel le roi Louis XIII Ă©rigera en marquisat les terres de Montespan (1612) et d'Antin (1615). Paule de Saint-Lary donna neuf fils (trois morts jeune) et quatre filles Ă son Ă©poux qui avait dĂ©jĂ eu deux filles d'un premier lit[31]. Veuve en 1624, elle lui survĂ©cut 27 ans. Par son fils Roger-Hector elle est lâaĂŻeule de Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin (1640-1701), marquis de Montespan, dont la femme, nĂ©e Françoise de Rochechouart de Mortemart dite AthĂ©naĂŻs, connue comme Madame de Montespan devint en 1668 favorite de Louis XIV.
DĂšs 1609 Paule de Saint-Landry, qualifiĂ©e de grande bĂątisseuse[32] entreprit la restauration et l'embellissement du chĂąteau, puis racheta les lopins de terre situĂ©s entre le bourg et le hameau de Peyruc pour concrĂ©tiser plusieurs projets comme la crĂ©ation d'un parc ornĂ© de piĂšces d'eau et de bosquets, la plantation d'un potager et d'un verger et l'installation d'une voliĂšre[29]. Suivant les dispositions testamentaires consignĂ©es â selon Aubert de la Chesnaye des Bois â le par son mari, mort en 1624 Ă Saint-LĂ©ger et inhumĂ© dans l'Ă©glise paroissiale de Gondrin, la dame de Gondrin fit Ă©galement bĂątir un couvent initialement destinĂ©, selon le vĆu du fondateur, Ă une communautĂ© de Capucins, mais finalement occupĂ© par des RĂ©collets. Paule de Saint-Lary de Bellegarde mourut le Ă Toulouse, dans la maison de Monsieur de ThĂ©ron, rue de la Pomme, paroisse Saint-Ătienne. Son corps fut amenĂ© Ă Gondrin le 20 ou et inhumĂ© dans l'Ă©glise auprĂšs de la sĂ©pulture de son mari[33].
Au XXIe siÚcle il ne reste rien des fortifications du bourg, hormis quelques éléments trÚs remaniées de la porte nord du bourg. Seuls quelques vestiges subsistent du chùteau, de l'ancienne église et du couvent.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[36].
En 2020, la commune comptait 1 201 habitants[Note 6], en augmentation de 5,07 % par rapport Ă 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 526 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 1 094 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 070 âŹ[I 4] (20 820 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9 % | 5,9 % | 8,8 % |
DĂ©partement[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 693 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 8,8 % de chÎmeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 368 emplois en 2018, contre 300 en 2013 et 356 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 480, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %[I 10].
Sur ces 480 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 208 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 8,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
116 établissements[Note 9] sont implantés à Gondrin au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 116 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 15 | 12,9 % | (12,3 %) |
Construction | 18 | 15,5 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 31 | 26,7 % | (27,7 %) |
Information et communication | 1 | 0,9 % | (1,8 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 5 | 4,3 % | (3,5 %) |
Activités immobiliÚres | 5 | 4,3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 19 | 16,4 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 6,9 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 14 | 12,1 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 116 entreprises implantées à Gondrin), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
- Oenopole De Gascogne, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (4 149 kâŹ)
- Boue, activitĂ©s de soutien aux cultures (986 kâŹ)
- L'estampe Europeenne, fabrication d'autres articles en caoutchouc (591 kâŹ)
- Raphael Lombart, boulangerie et boulangerie-pĂątisserie (92 kâŹ)
- Realmaison, promotion immobiliĂšre de logements (0 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le TĂ©narĂšze, une petite rĂ©gion agricole occupant le centre du dĂ©partement du Gers, faisant transition entre lÊŒAstarac âpyrĂ©nĂ©enâ, dont elle est originaire et dont elle prolonge et attĂ©nue le modelĂ©, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[40]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă 55 en 2000 puis Ă 49 en 2010[42] et enfin Ă 40 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[43] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 363 ha en 1988 Ă 1 840 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 28 Ă 46 ha[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin en partie de style roman. L'église est répertorié dans la base Mérimée[44].
- Les ruines du couvent des Ursulines fondé en 1629 par Paule de Bellegarde.
- Des maisons Ă arcades.
- Sanctuaire Notre-Dame-de-Tonneteau[45] et sa chapelle, nichée au creux d'un vallon à 1 km au nord de Gondrin. C'est un ancien lieu de pÚlerinage. à cÎté, une fontaine aux dévotions nichée dans un cadre rafraichissant.
- Lavoir de Lasdoutz, au sud de Gondrin. Lavoir à impluvium sous un auvent carré doté d'une cheminée.
- Plusieurs lavoirs communaux restaurés.
- Ăglise Saint-Pierre de Polignac datant du XIXe siĂšcle[46].
- Ăglise Saint-AndrĂ© de CastahĂšde[46].
Personnalités liées à la commune
- Une longue lignée de Pardailhan
- XVIIe siĂšcle
- Antoine-Arnaud de Pardaillan (1562-1624), seigneur de Gondrin, marquis de Montespan et d'Antin, inhumé dans l'église paroissiale en 1624;
- Paule de Saint-Lary, dame de Gondrin, inhumée dans l'église paroissiale en 1651
- CĂ©sar-Auguste de Pardaillan de Gondrin (1611-1667?), marquis de Termes, 4e fils dâAntoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin et de Paule de Saint-Lary, nĂ© Ă Gondrin le
- Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin (1620-1674), archevĂȘque de Sens, 7e fils dâAntoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin et de Paule de Saint-Lary, nĂ© Ă Gondrin en 1620
- Jean-Marie de La Marque de Tilladet (1650-1715), prĂȘtre et homme de lettres français, nĂ© Ă Gondrin en 1650
- XXe siĂšcle
- André Pic (1910-1958): professeur agrégé d'espagnol et membre de l'Escole Gastoû Febus affiliée au Félibrige. Auteurs de nombreux articles et poÚmes parus dans la revue de l'Escole: Lous Reclams de Biarn e Gascougne.
- Rodolphe MolÚre (1910-1963) chef de la Résistance à Gondrin de 1942 à 1945 puis Maire de Gondrin de 1945 à 1963. La plaque apposée sur le bùtiment de la Mairie de Gondrin commémore sa mémoire, elle a été inaugurée en 1997 en présence d'une délégation du Bataillon de l'Armagnac, de la municipalité et de ses amis.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'argent aux trois fasces ondées d'azur[47]. |
Voir aussi
Bibliographie
- Georges CourtÚs (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gondrin », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Gondrin en Gascogne
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Gondrin » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gondrin » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gondrin » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gondrin » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gondrin » (consulté le ).
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Autres sources
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