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Utah Beach

Utah Beach est l'appellation d'une des cinq plages du débarquement de Normandie le . Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les quatre autres se trouvent sur la côte du Calvados), Utah Beach s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville.

Utah Beach
Description de cette image, également commentée ci-après
Chars amphibies sur la plage d'Utah Beach le .
Informations générales
Date
Lieu

Sainte-Marie-du-Mont

Drapeau de la Normandie Normandie
Drapeau de la France France
Issue Victoire alliée
Forces en présence
4e division d'infanterie américaine
32 000 hommes
709ème division d'infanterie allemande
Pertes
200 tués ou blessésinconnues

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Bataille de Normandie

Opérations de débarquement (Neptune)

Secteur anglo-canadien

Secteur américain

Fin de la bataille de Normandie et libération de l'Ouest

Mémoire et commémorations

CoordonnĂ©es 49° 24′ 57″ nord, 1° 10′ 29″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Utah Beach
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Utah Beach

Elle fut ajoutée aux plans initiaux du débarquement, du fait d'un plus grand nombre de chalands de débarquement finalement disponibles et permettait ainsi d'avoir une tête de pont plus proche du port de Cherbourg.

La 2e DB, commandée par le général Leclerc, y débarqua le [1]. Le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui qui atteignit à la fin de la première journée les résultats les plus proches des objectifs initiaux des Alliés. La 4e division d'infanterie américaine n'y rencontra qu'une relativement faible résistance ennemie, en contraste avec Omaha Beach, l'autre plage du secteur américain. Les fortifications allemandes y étaient moindres du fait d'une configuration des lieux jugée par les Allemands peu propice à un débarquement. En effet, la plage se trouve sur un cordon littoral adossé à des zones marécageuses. Le débarquement américain sur Utah sera donc précédé d'une opération aéroportée de nuit, elle sera coûteuse en vies humaines, sur Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont afin de contrôler les quelques routes au travers des marais permettant les sorties de plage.

Situation

Plans initiaux et débarquement réel.
Utah Beach, zones de largages prévues des troupes aéroportées et zones inondées.

La partie Est du Cotentin, à la limite des départements de la Manche et du Calvados est une zone de terres basses et humides, sujette à des inondations régulières en hiver. Sur le littoral, s'étendent de larges plages de sable bordées d'un cordon dunaire les séparant des marais que l'on franchit en empruntant des chemins surélevés. Les Allemands avaient volontairement maintenu plusieurs zones inondées pour rendre plus difficile un débarquement.

Cette plage, particulièrement propice à un assaut amphibie, verra ses défenses renforcées après que le maréchal Rommel détectera de nombreuses faiblesses dans le dispositif défensif allemand lors de ses multiples visites d'inspection. Ainsi, les dunes entre la baie des Veys et Saint-Vaast-la-Hougue seront truffées de nids de mitrailleuses et sur les hauteurs de l'arrière-pays seront aménagées quelques batteries lourdes, notamment à Azeville, Crisbecq, Morsalines, La Pernelle. Néanmoins cette zone restera moins fortifiée que d'autres zones de la côte normande du fait que les Allemands estimaient que les marais et les zones inondées rendaient difficile un accès à l'intérieur des terres.

Initialement, les Alliés n'avaient pas prévu de débarquer sur les côtes du Cotentin. La proximité du port de Cherbourg et la nécessité de disposer d'une solution de repli au cas où la situation tournerait mal sur les plages du Calvados, décidèrent les responsables du haut commandement allié (le général Eisenhower et le général Montgomery[note 1] à ajouter une cinquième plage. Un plus grand nombre de chalands de débarquement disponibles permit cette plage supplémentaire.

L'endroit retenu reçut le nom de code d’Utah Beach. Il s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville, avec une zone d'assaut d'environ deux kilomètres à hauteur de Varreville. Afin de permettre une sortie de plage des troupes fraîchement débarquées et qu'elles ne se trouvent pas bloquées entre la plage et les marais, les Alliés décidèrent d'engager deux divisions parachutistes, la 82e et la 101e divisions aéroportées américaines qui devront pour cela établir un point de fixation sur la zone de Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont et contrôler les quelques routes d'accès aux plages. Ils doivent également prendre le contrôle de la N 13, route nationale reliant Paris à Cherbourg via Caen d'importance stratégique, cela afin d'éviter tout mouvement de troupes ou contre-attaque ennemis par cette voie et aussi de couper la liaison avec la place de Cherbourg. Dans ce même but, ils doivent également contrôler la ligne de chemin de fer reliant Caen à Cherbourg, les ponts sur la Douve et le contrôle du canal de Carentan à la mer. L'assaut aéroporté porte les noms d'opérations Albany et Boston.

C'est la 4e division d'infanterie américaine du major général Barton, appartenant au VIIe corps américain commandé par le général J. Lawton Collins, qui fut chargée de prendre d'assaut Utah Beach. La première vague d'assaut est menée par le brigadier général Theodore Roosevelt Junior, cousin germain de l'épouse du président américain en exercice, Franklin Delano Roosevelt (dont il est également un lointain cousin), fils de l'ancien président Theodore Roosevelt et seul général, ce jour du , à accompagner une vague d'assaut. Ce débarquement bénéficie de l'appui feu du groupe de bombardement de l'amiral Morton Deyo et d'un écran de fumée lancé par le squadron 342, groupe Lorraine des ex-forces aériennes françaises libres. En tout ce sont plus de 865 navires, la « Force U », de convoyage, de protection ou d'appui aux troupes à terre qui seront impliquées dans le débarquement sur Utah Beach.

Flotte et couverture navale

L'USS Nevada bombardant des positions allemandes près d'Utah Beach le 6 juin

Opérations

C'est à 6 h 30 le , après une intense préparation d'artillerie et un bombardement aérien efficace des principales positions allemandes, que la 4e division d'infanterie US est engagée. Deux escadrons de chars DD amphibies sont mis à l'eau à 3 kilomètres du rivage. Ils rejoignent la plage par leurs propres moyens grâce à deux hélices et une jupe de caoutchouc. Ils s'approchent en deux vagues d'assaut, 12 chars pour l'une, 16 pour l'autre, de la plage où ils commencent à tirer sur les positions des Allemands alors que ceux-ci peinent à réorganiser leur défense après le terrible et efficace bombardement allié qui vient juste de cesser (bombardement maritime et bombardement aérien).

En raison d’une erreur de navigation, les premières vagues d’assaut prirent pied à environ 2 kilomètres au sud de l'endroit prévu. Heureuse erreur pour les Alliés puisque les défenses allemandes étaient là nettement moins redoutables, et les soldats allemands des territoriaux assez âgées, et mal équipés. Pendant le début du débarquement de la division d'infanterie américaine, les tirs allemands sont nourris mais peu précis et peu à peu, les positions de mitrailleuses allemandes sont rapidement neutralisées. Il subsistera tout au long de la journée des tirs aléatoires mais meurtriers des canons et mortiers de la 709e division d'infanterie allemande située dans les terres mais que l'avancée des troupes à terre et les tirs guidés des navires alliés réduiront progressivement.

La plage est aux mains des Alliés assez rapidement. La marée, en se retirant, découvre les défenses des plages que les unités du génie commencèrent à éliminer moins d'une heure après le début du débarquement, afin d'ouvrir des passages aux chalands de débarquement de matériels et véhicules lourds. Deux heures après le débarquement, le mur antichar fut dynamité en plusieurs endroits et les chars purent commencer leur progression à l'intérieur des terres. La jonction des troupes débarquées et des parachutistes à l'intérieur des terres se fit en début d'après midi du côté de Pouppeville.

Les pertes de la 4e division (tués, blessés et disparus) ne dépassèrent pas les 200 hommes pour la journée du .

Seuls les canons de 210 mm de la batterie allemande MKB de Crisbecq, appelĂ©e aussi batterie de Saint-Marcouf, commandĂ©e par Walter Ohmsen (qui surveillait tout le secteur Ă  partir de son poste de commandement et d'observation de Crisbecq) furent en mesure de gĂŞner sporadiquement les opĂ©rations de dĂ©barquement sur les journĂ©es des et , ainsi que les batteries de 170 mm de la Pernelle, situĂ©es Ă  25 km plus au nord, qui gĂŞneront, pendant près de deux semaines, les opĂ©rations de dĂ©barquement des AlliĂ©s[2].

Raisons d'un succès

Troupes américaines débarquant.

Comparativement à Omaha Beach, la sanglante, Utah Beach fut un succès, et ce dû à plusieurs facteurs :

  • moins de fortifications allemandes comparĂ© Ă  d'autres plages. La dĂ©fense est largement fondĂ©e sur l'isolement du cordon littoral de l'intĂ©rieur du pays par les zones inondĂ©es ;
  • un bombardement avant l'assaut efficace : beaucoup des grands blockhaus identifiĂ©s, comme la batterie cĂ´tière près de Saint-Martin-de-Varreville, furent dĂ©truits par les B-26 Marauder, bombardiers moyens de la 9e US Air Force, volant Ă  moins de 5 000 pieds (1 600 m) et fournissant aussi un appui aĂ©rien rapprochĂ© aux forces d'assaut ;
  • les tanks DD : 28 des 32 tanks amphibies ont atteint le rivage car ils ont Ă©tĂ© mis Ă  l'eau deux fois plus près de la plage qu'Ă  Omaha, et n'ont donc pas coulĂ© dans la Manche. Ils purent aussi se diriger dans le courant de manière plus efficace pour Ă©viter la houle ;
  • l'erreur sur la zone de dĂ©barquement avec un dĂ©barquement vers une zone plus au sud que prĂ©vu se rĂ©vĂ©lant une des zones de sortie de plage la moins fortifiĂ©e ;
  • les troupes parachutistes : la diffĂ©rence la plus significative fut les 13 000 hommes de la 101e et de la 82e division aĂ©roportĂ©e qui combattaient dĂ©jĂ  dans l'intĂ©rieur des terres lors du dĂ©but du dĂ©barquement. Cinq heures avant la première vague d'assaut, les troupes parachutĂ©es ou arrivĂ©es par planeurs combattaient au-delĂ  des plages, Ă©liminant l'ennemi des positions le long des sorties de plages et crĂ©ant la confusion parmi les Allemands, prĂ©venant ainsi toute contre-attaque organisĂ©e de la part de l'ennemi vers les zones de dĂ©barquement.

Mais ce succès doit être relativisé par les lourdes pertes subies par les troupes aéroportées. La 101e perdit 40 % de ses effectifs le jour J, du fait d'une dispersion au largage (plusieurs tombèrent dans les marais) et de durs combats au sol.

Logistique

Soldats des 377e, 502e, 506e et 508e régiments de la 101e division aéroportée américaine. Ferme Marmion à Ravenoville, Utah Beach, près de Saint-Marcouf dans le Cotentin, le .

Dans les 12 premières heures, ce sont 23 250 hommes, 1 700 vĂ©hicules de combats et 1 695 tonnes d'approvisionnement qui seront dĂ©barquĂ©s sur cette plage.

Par la suite, une vĂ©ritable logistique d'approvisionnement va ĂŞtre mise en place Ă  Utah Beach par la brigade spĂ©ciale de gĂ©nie amĂ©ricain, forte de 19 500 hommes, brigade qui sera portĂ©e dans les semaines qui suivent Ă  près de 70 000 hommes. Cette unitĂ©, commandĂ©e par le major gĂ©nĂ©ral Eugene Meode Caffey, permettra de Ă  le dĂ©barquement sur la plage et l'acheminement jusqu'au front de 836 000 hommes, 220 000 vĂ©hicules de la jeep Ă  la locomotive, 775 000 tonnes d'approvisionnements. En effet, privĂ© rapidement de leur port artificiel de Saint-Laurent-sur-Mer (appelĂ© Mulberry) dĂ©truit par la tempĂŞte du , les AmĂ©ricains durent imaginer des solutions de rechange, la plage sera donc utilisĂ©e par des chalands mais aussi par des Ă©chouages volontaires de bateaux de plus fort tonnage, repris ensuite par la marĂ©e montante. Le quartier gĂ©nĂ©ral de cette unitĂ© du gĂ©nie sera durant les premières semaines Ă©tabli dans le premier blockhaus pris aux Allemands Ă  Utah Beach. Sur celui-ci s'Ă©lève aujourd'hui le monument Ă  la mĂ©moires des hommes de la 1re brigade de gĂ©nie.

Vue du côté allemand

Selon un historien anglais, Sir Basil Liddel Hart[3], qui a interviewé les généraux allemands prisonniers de guerre, le haut-commandement allemand était conscient de la faiblesse des divisions stationnées à l'ouest. Les divisions étaient squelettiques.

Selon des auteurs allemands[4], le point d'appui (Widerstandsnest) WN5 donna bien du fil à retordre aux troupes de débarquement. Cette position était aussi bien armée que possible (en fonction des ressources disponibles alors) :

Le tout était complété par des nids de mitrailleuses battant le terrain sans angles morts. L'approvisionnement en munitions était estimé suffisant. L'ensemble des dispositifs, avec les abris enterrés, était relié par de profondes tranchées. Le tout revêtait un aspect redoutable. Le commandement était assuré par le lieutenant Janhke (à 22 ans avait fait ses preuves sur le front de l'Est) et le personnel était composé de réservistes âgés (des territoriaux de 50 ans et plus) amalgamés avec de jeunes recrues, et dotés d'armes françaises de 1940, de prise.

Les combats dĂ©butent par la capture de parachutistes US dans les marais inondĂ©s. Un violent bombardement aĂ©rien le Ă  4 h du matin endommage les pièces d'artillerie (particulièrement la pièce de 88 mm), fait sauter les stocks de munitions et provoque des pertes en personnel. Le bombardement est complĂ©tĂ© par des avions lanceurs de roquettes.

La première vague de dĂ©barquement est sĂ©rieusement dĂ©truite par les mines et par deux mitrailleuses lourdes rescapĂ©es. La seconde vague est moins prise Ă  partie, abritĂ©e par les Ă©paves de la plage. L'arrivĂ©e des chars DD va changer la donne, dĂ©truisant par leur canons les armements rescapĂ©s. La pièce de 88 mm remise en Ă©tat ne tirera qu'un coup et sera hors d'usage. L'obusier de 160 mm sera dĂ©truit par les tirs des pièces de marine ainsi que le reste de l'artillerie. Les mini-chars Goliath se montreront inefficaces, leurs tĂ©lĂ©commandes filaires ayant Ă©tĂ© dĂ©rĂ©glĂ©es par les bombardements[note 2].

Les unités du génie US vont déminer la plage. Peu à peu, les défenseurs sont réduits par les tirs de canons de marine. Le lieutenant Janhke est capturé avec ce qu'il reste de ses hommes et envoyé sur un destroyer. Les bulldozers US commencent à dégager la plage en face de ce qui reste du WN5. Les parachutistes allemands n'ont pas pu s'approcher du WN5 pour prêter assistance et ont été repoussés.

Selon Olivier Wieviorka[5], les pertes amĂ©ricaines parmi les troupes dĂ©barquĂ©es furent faibles (300 hommes) alors que les pertes en pĂ©niches de dĂ©barquement furent importantes.

Un lieu de mémoire

Un musée du débarquement Utah Beach a été édifié en 1962 à l'endroit même où les troupes américaines débarquèrent le Jour J.

Utah Beach possède en outre plusieurs monuments commémoratifs :

  • le monument des États-Unis ;
  • le monument Ă  la 4e division d'infanterie amĂ©ricaine ;
  • le monument Ă  la 90e division d'infanterie amĂ©ricaine ;
  • le monument Higgins-Boat inaugurĂ© Ă  l'occasion du 71e anniversaire du DĂ©barquement en 2015[6].
  • Monument des États-Unis.
    Monument des États-Unis.
  • Monument Ă  la 4e division amĂ©ricaine.
    Monument à la 4e division américaine.
  • Monument Ă  la 90e division amĂ©ricaine.
    Monument à la 90e division américaine.
  • Borne de la voie de la LibertĂ© Ă  Utah Beach.
    Borne de la voie de la Liberté à Utah Beach.
  • Épave au large d'Utah Beach.
    Épave au large d'Utah Beach.
  • La plage de nos jours, vers le sud.
    La plage de nos jours, vers le sud.

Un peu Ă  l'Ă©cart du musĂ©e se dresse depuis 2014 un « arbre de la libertĂ© ». Ĺ’uvre de l'artiste HervĂ© Mazelin, cette sculpture a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec la participation de 2 500 lycĂ©ens de la rĂ©gion : sur les 70 feuilles en mĂ©tal de l'arbre ont Ă©tĂ© gravĂ©s les 70 tĂ©moignages de vĂ©tĂ©rans recueillis par ces jeunes Normands[7].

Notes et références

Notes

  1. Il ne fut nommé maréchal que le .
  2. Un de ces engins immobilisĂ© provoquera un carnage chez des imprudents qui ont voulu le faire sauter avec une grenade : 11 kg de cheddite Ă©quipaient le mini-tank.

Références

  1. « Normandie 1944 - La Mémoire - Les dunes de Vareville » (consulté le ) : monument 2e Division blindée.
  2. Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 24.
  3. Liddel Hart 2011, p. 453-459
  4. E. von Klapper (1966) et P. Carell (1969) p. 85-92
  5. Wieviorka 2007, p. 231-232
  6. 71e D-Day. Le monument Higgins-Boat inauguré à Utah Beach.
  7. Utah Beah Inauguration d'un arbre de la Liberté.

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Bernage, Utah Beach : Sainte-Mère-Eglise, Sainte-Marie-du-Mont, Heimdal, , 168 p.
  • Olivier Wieviorka, Histoire du dĂ©barquement en Normandie : Des origines Ă  la libĂ©ration de Paris 1941-1944, Paris, SEUIL, coll. « L’univers Historique », , 441 p. (ISBN 978-2-02-052850-4)
  • Paul Carell (trad. R.M, ill. cartes Roger Grosjean), Ils arrivent : la bataille de Normandie vue du cĂ´tĂ© allemand [« Sie Kommen »], Paris, Editions J’ai lu, coll. « J’ai lu leur aventure » (no A9), (1re Ă©d. 1962), 384 p., poche
  • E. von Klapper, W5 n’existe plus, Paris, Editions de l’Arabesque, coll. « « Baroud » », , 220 p., poche
  • Basil H. Liddel Hart (trad. de l'anglais par Lola Tranec (1948) et Antoine Bourguilleau (2011), prĂ©f. Antoine Bourguilleau (fĂ©vrier 2011)), Les gĂ©nĂ©raux allemands parlent [« The Other Side of the Hill »], Paris, Perrin, coll. « Collection Tempus », , Paris Ă©d., 568 p., poche (ISBN 978-2-262-03539-6), chap. 21 (« Impasse en Normandie »), p. 450-502

Articles connexes

Les quatre autres plages du débarquement :

Liens externes

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