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Plages du débarquement allié en Normandie

Les plages du débarquement allié en Normandie représentent cinq plages où les alliés ont débarqué lors du débarquement du au cours de la bataille de Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur importance historique et symbolique, une candidature pour une inscription des Plages sur la liste du patrimoine mondial (UNESCO) a été déposée en par le Gouvernement français.

Utah Beach, l'une des plages du débarquement allié en Normandie (2015).

Désignations

Plages du débarquement et accès des navires alliés, zones de regroupement des navires alliés.

Les plages sont, d'ouest en est :

En complément des sites des plages mêmes, un certain nombre de sites sont également proposés à la reconnaissance mondiale comme la pointe du Hoc, la batterie de Longues-sur-Mer, le port artificiel Winston Churchill ainsi que les vestiges subaquatiques au large des plages.

Situation

Elles sont situées sur la côte occidentale du Calvados (à l'ouest de l'embouchure de l'Orne) et, pour Utah Beach, sur la côte sud-est du Cotentin (dans la Manche).

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer se situe à proximité.

Étymologie

Le choix des noms des plages est[1] :

  • pour les Américains, le nom d'un État et d'une ville du Nebraska d'où sont originaires deux sous-officiers (au moment de baptiser les 2 points prévus pour le débarquement, un général américain demanda à deux sous-officiers présents d'où ils étaient originaires ; l'un répondit : « d'Omaha, mon Général », et l'autre : « de l'Utah, mon Général »).
  • pour les Anglo-Canadiens, les noms abrégés des animaux aquatiques Goldfish (poisson rouge), Swordfish (espadon) et Jellyfish (méduse). Ce dernier nom, dont l'abrégé Jelly signifie confiture, est finalement remplacé par Juno, qui est le prénom de l'épouse d'un officier.

Projet de candidature UNESCO

En 2014, ces plages figurent sur la liste indicative française pour une inscription au patrimoine mondial. Officiellement déposé par la France en , le dossier de candidature a fait l'objet d'un début d'expertise par ICOMOS International. Toutefois, cette instruction a été suspendue à la suite de la décision prise par le Comité du patrimoine mondial lors de sa dernière session à Bahreïn de confier aux experts internationaux une réflexion sur la manière dont les « sites associés à des conflits récents » pourraient être en rapport avec l'objectif et la portée de la Convention du patrimoine mondial[2]. L'examen des conclusions des experts devrait intervenir lors de la 44e session du Comité (2020).

Tourisme

Les plages du débarquement sont associées à centaine de lieux de mémoire répertoriés (plages, musées, cimetières, sites naturels, vestiges…) qui attirent chaque année 5 millions de visiteurs dont la moitié vient de l'étranger, ce qui en fait le premier site touristique calvadosien le plus visité[3]. La promotion par les opérateurs institutionnels du tourisme, participe aux stratégies de coopération ou de concurrence avec les autres sites touristiques tels que le Mémorial de Caen et le musée de la tapisserie de Bayeux[4].

Notes et références

  1. « Le Débarquement en Normandie en cinq histoires peu connues », 20 minutes, (consulté le ).
  2. « Décision 42 COM 8 », sur UNESCO Patrimoine mondial
  3. Le dossier de presse de candidature des plages du Débarquement à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, élaboré en 2013, donne les chiffres suivants : cimetière américain de Colleville (estimation d'1,5 million de visiteurs par an) ; pointe du Hoc (estimation de 950 000 visiteurs par an ; mémorial de Caen (400 000 visiteurs par an) ; musée de la tapisserie de Bayeux (350 à 400 000 par an) ; musée du Débarquement d'Arromanches (plus de 300 000 visiteurs par an) ; cimetière allemand de la Cambe (estimation de 190 000 visiteurs par an ; musée Airborne de Sainte-Mère-Eglise (plus de 150 000 visiteurs par an) ; Pegasus Bridge (plus de 100 000 visiteurs par an) ; musée d'Utah Beach (près de 80 000 visiteurs par an) ; Centre Juno Beach (près de 60 000 visiteurs par an)
  4. Frédéric Oblin, « Tapisserie de Bayeux, une conquête permanente », Patrimoine Normand, no 78, , p. 7

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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