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Basse (vallon)

Le toponyme roman basse (prononcĂ©e en Lorraine [ba:s]) est attestĂ© dans le massif des Vosges, le massif du Jura, en Savoie et en Suisse romande. Dans les Vosges, il est particuliĂšrement usitĂ© dans sa partie centre-ouest Ă  laquelle le grĂšs bigarrĂ© a donnĂ© un type de relief caractĂ©ristique : la vallĂ©e fluviale en V trĂšs resserrĂ©e et trĂšs boisĂ©e. Une basse dĂ©signe donc un vallon perpendiculaire[1] Ă  la vallĂ©e principale[2] qui se rĂ©trĂ©cit au fur et Ă  mesure que l’on arrive Ă  la ligne de crĂȘte. En zone helvĂ©tico-savoyarde oĂč la roche et la configuration topographique sont diffĂ©rentes, il peut y avoir plusieurs acceptions, parmi elles, le sens proche d’un endroit moins Ă©levĂ© que les environs[3] se trouvant en dessous d’un lieu de rĂ©fĂ©rence comme en ancien français « baisset »[4]. La basse est comparable au ruz jurassien en tant que vallon cataclinal en taillant le flanc de l'anticlinal[5], mais en raison de la nature de la roche diffĂ©rente dans les deux massifs (calcaire et grĂšs), la basse est moins escarpĂ©e, davantage resserrĂ©e comme une vallĂ©e en berceau.

Toponymes

Toponymes trÚs usités du massif vosgien

Langue romane Langue germanique

Basse

Thal

Variantes :

Parenté avec:

Suisse, Savoie: Baisse, Besse, Basso, BassiĂšre

Loch (lieu à l'écart, mal situé)

Basse de l'Âne

Étymologie et occurrence du terme

Les travaux de recherche linguistique sur l’ancien français et les diffĂ©rents dialectes d'oĂŻl[6] montrent que le mot « Basse » en tant que nom commun existait dĂ©jĂ  avec un sens prĂ©cis en ancien français, Ă©crit « baisse » ou « besse » comme en lorrain vosgien : au XIIIe siĂšcle : il signifiait « un lieu bas », « une vallĂ©e » ou un « chemin creux »[7]. On retrouve ici exactement les caractĂ©ristiques des basses vosgiennes, celui d’un « lieu bas souvent marĂ©cageux »[8].

En dialecte poitevin, une baisse dĂ©signe un lieu bas, vallon, la partie la plus profonde d'une vallĂ©e[9]. Baisse se rapproche aussi de la « baissiĂšre » attestĂ© comme terme dialectal ayant le sens d’une dĂ©pression dans un terrain, partie basse et souvent humide. On rencontre Ă©galement trĂšs localement la forme « baisse » dĂ©signant une « sorte de dĂ©pression produite Ă  un endroit d'un terrain quelconque et oĂč peuvent sĂ©journer les eaux pluviales ». Le terme de baissiĂšre dĂ©signait au XIXe siĂšcle Ă©galement un enfoncement dans une terre labourĂ©e qui retient l'eau de la pluie.

Tradition orale des toponymes de milieux naturels

Comme c’est le cas partout en France, les noms des milieux naturels et anthropisĂ©s[10] ont permis aux populations locales de se repĂ©rer dans leur environnement immĂ©diat. C’est le cas des combes ou vallons.

Si l’on prend la liste des basses Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous, on s’aperçoit que des patronymes leur sont associĂ©s (la Basse Aubry
), des descripteurs du paysage (Basses de la Roche, du Grand PrĂ©, de la Malefosse
) de la flore (Basses des Pins, des Bouleaux, des Aulx, des Ronces
), d’un cours ou point d’eau (La Basse de l’Étang, basse du Canal
) ou encore de l’aspect gĂ©nĂ©ral (Belle basse, basse Mauvais, Peute basse, Rude basse
) ou d’une activitĂ© artisanale (Basse Sagard, Basse de la Verrerie
). Des zoonymes sont Ă©galement frĂ©quents pour les basses : les basses de l’Âne, du Loup, du Coq, des Chevaux, de l’Écureuil, des Corbeaux. Les toponymes mĂȘlant des Ă©vĂ©nements plus ou moins plaisants ou intĂ©grant la superstition sont attestĂ©s pour les basses aussi : la Basse du Diable, la Basse d’Enfer.

Massif vosgien

Forme dialectale à l’origine du toponyme

Le terme « basse Â» est vraiment trĂšs caractĂ©ristique du massif vosgien en tant qu’élĂ©ment toponymique en milieu montagnard. Les basses que l’on voit sur les cartes topographiques officielles sont une francisation du mot rĂ©gional « besse Â» ou « baisse Â»[11]. Dans la plupart des patois vosgiens, une besse est une vallĂ©e en gĂ©nĂ©ral[12]. Par consĂ©quent, le terme « besse Â» va au-delĂ  de l’appellation toponymique et topographique qui semble plus restreinte[1]. Par adjonction du diminutif vosgien /-otte/ ou /-atte/, une petite vallĂ©e est une « bessotte Â» ou « bessatte Â»[13]. Le glossaire des termes dialectaux de la commission de toponymie de l'IGN atteste aussi pour les Alpes-Maritimes le mot « baissetta Â»[14] qui dĂ©signe une vallĂ©e ou une petite dĂ©pression.

Lors de ses enquĂȘtes auprĂšs des Vosgiens patoisants mĂ©ridionaux en 1917, Oscar Bloch trace dans son Atlas linguistique des Vosges mĂ©ridionales[15] la carte des mots donnĂ©s par les personnes sondĂ©es par secteur pour le terme no 777: « vallĂ©e Â»[16]. Toutefois, il prĂ©cise en notes explicatives qu'aprĂšs avoir rĂ©pondu « velaye Â», [velaːj], ils ajoutent que le mot ne s'emploie pas. Besse dĂ©signe pour eux exactement le creux qui se trouve entre deux collines. Oscar Bloch renvoie ensuite au terme « colline Â» car, en vosgien toponymique, il prend le sens inattendu de « plaine Â».

L'occurrence du lexĂšme « besse Â» ([bɛs]) est trĂšs forte sur tout le massif et dĂ©passe les grandes sous-familles dialectales vosgiennes. L'Ă©tude du romaniste strasbourgeois pendant la pĂ©riode d'annexion, Adolf Horning, sur les dialectes de Metz Ă  Belfort lui donne simplement le sens de « vallĂ©e Â» (« Thal Â»)[17]. Le dictionnaire des patois romans de la Moselle de LĂ©on ZĂ©liqzon[18] n'atteste le mot « bĂšsse Â» que pour les secteurs des Vosges mosellanes ou en bordure du massif pour le Saulnois et le pays entre Moselle et Seille. Il indique en premier sens la flaque d'eau ou l'endroit marĂ©cageux. En deuxiĂšme sens, une bĂšsse dans le nord-est de la Lorraine est Ă©galement un bas-fond dans la montagne ou un vallon. ZĂ©liqzon donne des exemples : « LĂš bĂšsse di Bianc Ri Â» (la vallĂ©e du Blanc-Rupt). « Lo ri cot dans lĂš bĂšsse Â»,(le ruisseau coule dans la vallĂ©e). L'Ă©tude du patois welche du Ban de la Roche en Alsace par le Sieur Oberlin en 1775 Ă  Strasbourg atteste le terme baisse avec le sens de vallĂ©e[19]. En revanche, le dictionnaire de l'abbĂ© Varlet sur le patois meusien, dĂ©jĂ  plus Ă©loignĂ© du massif vosgien, n'atteste ni « bĂšsse Â», ni « baisse Â». Le terme « basse Â»y prend le sens de borne, limite avec le verbe bassi, dĂ©limiter, aborner. La petite vallĂ©e s'y dit « vaucelle Â» et l'expression « Ă  la vallaĂŻe Â» pour dire en aval[20] montre que la zone d'extension de la basse du secteur vosgien est atteinte.

Dans certaines microrĂ©gions vosgiennes, on utilise d’autres termes pour dĂ©signer une vallĂ©e fermĂ©e en amont qui s’ouvre de plus en plus en aval :

  • combe;
  • combĂȘlle;
  • bwĂŽilloĂ»re.

La parentĂ© avec le terme alpin « combe » est flagrante, mais contrairement Ă  une combe alpine ou jurassienne, une basse n’est pas dans l’axe d’un pli anticlinal. Une basse n’est pas forcĂ©ment associĂ©e Ă  un lieu trĂšs hospitalier, bien situĂ©. Au contraire, on se l’imagine Ă  l’écart avec un microclimat peu favorable. Quand la vallĂ©e prend une connotation culturelle, administrative et politique, comme Ă  Saint-DiĂ© par exemple, on utilisait Ă©galement le terme de « val Â» (en patois plutĂŽt « vau Â»).

Massif forestier de moyenne altitude

Zone d'extension du toponyme « basse ».

On constate sans grand problĂšme que les basses apparaissent sur les cartes Ă  partir du moment oĂč l’altitude atteint au moins 350 m et oĂč la configuration grĂšs-forĂȘt-relief encaissĂ© est plus marquĂ©e. Ce sont en gĂ©nĂ©ral les massifs boisĂ©s peu habitĂ©s des basses et moyennes Vosges du nord au sud :

  • le pays de Dabo ;
  • le massif du Donon ;
  • le massif du Champ du Feu ;
  • la haute vallĂ©e de la Bruche ;
  • la forĂȘt de la CĂŽte de RĂ©py ;
  • la forĂȘt de Mortagne ;
  • la forĂȘt d’Autrey ;
  • la forĂȘt de Champ ;
  • la forĂȘt de FaĂźte ;
  • la haute vallĂ©e de la Meurthe.

FrontiĂšre linguistique romano-germanique

Comme le terme est roman, son utilisation s’arrĂȘte brutalement dĂšs qu’on atteint la frontiĂšre linguistique entre la famille romane et la famille germanique, d’un cĂŽtĂ© la Lorraine romane, de l’autre la Lorraine francique ou l’Alsace alĂ©manique. Cette limite traverse, en effet, le massif des Vosges.

La transition peut ĂȘtre brutale ; d’un cĂŽtĂ© de la vallĂ©e (ouest / sud-ouest) les basses se succĂšdent, de l’autre cĂŽtĂ© (est / nord-est) ce sont les toponymes avec le suffixe /-thal/ qui prennent le relais. Parfois, c’est la ligne de crĂȘte qui sert de limite toponymique.

La prĂ©sence du terme « basse Â» indique aux randonneurs qu’ils sont en zone romane. Toutefois, il ne faut pas confondre la limite dĂ©partementale avec la limite linguistique : les toponymes romans dĂ©passent la ligne de crĂȘte dans les dĂ©partements alsaciens du Bas-Rhin et Haut-Rhin.

Limite orientale des basses dans le massif vosgien

La zone d’extension des basses est en plein massif montagneux, on peut grossiùrement, et à quelques vallons prùs, tirer une ligne en passant par les sommets suivants du nord au sud :

  • Katzenberg (462 m) ;
  • Le Grand Rommelstein (543 m) ;
  • Col du Brechpunkt (545 m) ;
  • Hunerstkopf (743 m) ;
  • Grossmann (986 m) ;
  • Rocher de Mutzig (1 009 m) ;
  • Katzenberg (902 m) (67) ;
  • Bruchberg (733 m) ;
  • Champ du Feu (1 100 m) ;
  • Climont ;
  • Schlossberg (703 m) ;
  • La tĂȘte des Porcs (1 113 m).

Limite occidentale du toponyme basse dans les Vosges

À l’ouest, pour dĂ©limiter l’extension maximale du terme « basse », il faut tirer une ligne par les villes suivantes :

Cela correspond aux villes en bordure du massif vosgien.

Limite méridionale des basses

La montagne vosgienne devient cristalline au sud de la vallĂ©e de la Vologne et de son affluent le NeunĂ©. L’occurrence des basses sur les cartes topographiques y est quasi nulle bien que les patois vosgiens de ces rĂ©gions utilisent le terme usuel de « besse » pour dĂ©signer une vallĂ©e. Il y a un petit Ăźlot dans la vallĂ©e de la Haute-Meurthe pourtant plus Ă©levĂ©e en altitude que les collines des Basses-Vosges.

La configuration gĂ©ologique du secteur correspond moins bien au schĂ©ma classique de la Basse. Les vallĂ©es principales sont plus en auge et on observe sur les cartes que les vallons perpendiculaires prennent souvent l’appellatif de « goutte » ou « rupt » (« ru »), c’est-Ă -dire un terme plus axĂ© sur la prĂ©sence d’un cours d’eau que sur une dĂ©pression ou un creux dans la montagne.

La limite d’extension des basses au sud est la vallĂ©e de la Vologne. Il existe nĂ©anmoins quelques basses Ă©parses en dessous de cette ligne.

Suisse romande, Savoie

Comme pour beaucoup d'autres composants toponymiques attestĂ©s dans le massif vosgien, le terme "basse" est Ă©galement usitĂ© en Suisse et en Savoie avec le mĂȘme sens. Les variantes sont :

  • Base
  • Baisse
  • Basso
  • BassiĂšre
  • Bassire
  • Basset

Savoie

  • Col de la Baisse (73)
  • CrĂȘt de la Baisse (73)

Suisse-Vaud

  • Col de Base
  • La Bassire
  • La BassiĂšre des Vignoles

Suisse - Valais

  • Le Basse
  • Le Col de la Basse
  • Le Basset de la Cretta
  • Le Basso d'Alou

Liste des basses du massif vosgien

Comme on peut le voir dans la liste ci-dessous, le nombre de basses dans l'aire linguistique lorraine illustre de maniÚre objective sa forte représentativité. Certaines basses n'apparaissent pas forcément sur les cartes topographiques[21].

Bassin de la Sarre

  1. Vallée de la Sarre rouge (département de la Moselle)
    1. La Basse
    2. La basse de l'Aigle[22]
    3. La basse du Cuvelier[22]
    4. La basse de la Rouge
    5. La basse du Sauvageon
    6. La basse Frentz[22]
    7. La basse du Moulin
    8. La basse du Vieux-ChĂąteau
    9. La basse Delade
    10. La basse du Diable
    11. La basse de la Croix Simon
    12. La basse de la Brouque
    13. La basse Langschiess
    14. La basse Courrier
    15. La basse du Coq
    16. La basse des Pins
    17. La basse Bastie
    18. La basse Colbeck
    19. La basse Sarrelot[22]
  2. Vallée de Wellerst affluent de la Sarre-Rouge (département de la Moselle)
    1. La basse de la Founotte
    2. La basse de l'Étang
    3. La basse des Bouleaux
  3. Vallée du Lettenbach, affluent de la Sarre Rouge (département de la Moselle)
    1. La basse MĂ©lot
    2. La basse de Saint-Quirin
    3. La basse du Loup[22]
    4. La basse des Loups[22]
    5. La basse Aubry
  4. Vallée du Saint-Quirin, affluent de la Sarre-Rouge (département de la Moselle)
    1. La basse du Sauvageon
    2. La basse Curlot[22]
    3. La basse du Bouge
    4. La basse de la vieille Scierie ou Scierie brûlée
  5. Vallée du Engenthal, affluent du Saint-Quirin (département de la Moselle)
    1. La basse Jordy
    2. La basse de Mann
    3. La basse Carcasse
    4. La basse Brémont
    5. La Belle basse
    6. La basse des Cordonniers
  6. Vallée de la Sarre blanche, affluent de la Sarre (département de la Moselle)
    1. La Noire basse
    2. La basse Bailly
    3. La basse du Houzard
    4. La basse de la Verrerie
    5. La basse Leonard[22]
    6. La basse Raon[22]
    7. La basse d'Enfer
    8. La basse des Chevaux[22]
    9. La basse Saint-Quirin
    10. La basse Noire[22]
    11. La basse Sarrelot[22]
    12. La basse Xirxange[22]

Bassin de la Meurthe

  1. Vallée du Chùtillon, affluent de la Vézouze (département de Meurthe-et-Moselle)
    1. La basse Charmois
    2. La basse Verdenal
  2. Vallée du Val, affluent de la Vézouze (département de Meurthe-et-Moselle)
    1. La basse Mauvais
    2. La basse Hiéry
  3. Vallée de la Meurthe, affluent de la Moselle, (département de Meurthe-et-Moselle) et département des Vosges)
    1. La basse Saint-Jean (Meurthe-et-Moselle)
    2. La basse des Grands Fourchons (Meurthe-et-Moselle)
    3. La basse des Corres (Meurthe-et-Moselle)
    4. La basse Grand Pré (Vosges)
    5. La basse des PĂ©reux (Vosges)
    6. La basse de la Grande Goutte (Vosges)
    7. La Basse du Loup (Meurthe-et-Moselle)
    8. La basse du Pré (Meurthe-et-Moselle)
  4. Vallée du Rabodeau
    1. La basse des Loges
    2. La basse de la Courbe Ligne
  5. Vallée de la Mortagne, affluent de la Meurthe, (département des Vosges)
    1. La basse de la Corre
    2. La basse de Linty
    3. La basse des Ronces
    4. La basse des Corres
    5. La Grande basse
    6. La Basse des Pesées[23]
    7. La basse de l'Ecureuil
    8. La basse de la Malefosse
  6. La VallĂ©e du Seucy, affluent de la Petite Meurthe dont on appelle la vallĂ©e en patois vosgien « la petite besse Â» (dĂ©partement des Vosges)
    1. La basse des Roses
    2. La basse des Aulx
    3. La Peute basse
  7. Vallée de la Plaine (département des Vosges)
    1. La basse de l'Aigle
    2. La basse des Loups
    3. La basse de Jean-Georges

Bassin de l’Ill

  1. Vallée de la Bruche, affluent de l'Ill (département du Bas-Rhin)
    1. La Grande basse
    2. La basse du Boucher
  2. Vallée du Netzenbach, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
    1. La Grande basse
    2. La basse Schneider
    3. La basse Sagard
    4. La basse de la Roche
    5. La basse du Rond Pré
    6. La Bassotte
    7. La basse Claudon
    8. La basse du Canal
    9. La Rudebasse
    10. La basse des Corbeaux
  3. Vallée de la Petite Wisches, affluent du Netzenbach (département du Bas-Rhin)
    1. La Grande basse du Bourg
  4. Vallée de la Climontaine, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
    1. La basse Charton
  5. Vallée du Champenay, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
    1. La basse des Chams
  6. Vallée de la LiÚpvrette, affluent du Giessen (département du Bas-Rhin)
    1. La basse Mathis
    2. La basse des Noyers
  7. Vallée du Giessen (département du Haut-Rhin)
    1. La Basse Nicole
    2. La Basse
    3. la Laide basse

Bassin de la Moselle supérieure

  1. Vallée de Haute Vologne
    1. La basse de la Mine
    2. La basse de l'Ours
  2. Vallée du Chajoux
    1. Le Ruisseau de la Grande basse
    2. La Noire basse
  3. Vallée de la Moselotte
    1. La basse des Feignes
    2. La basse du Maçon (vallon du Rothaine)
  4. La Vallée de l'Arentelle, affluent du Durbion (département des Vosges)
    1. La basse de l'Ane (Illustration ci-dessus - Nommée The Donkey Flats par les troupes américaines à la Bataille de BruyÚres[24] - [25])
  5. La Vallée du Neuné, affluent de la Vologne (département des Vosges)
    1. La basse du Come[26]
    2. La basse du Lait
  6. La Vallée du Barba, affluent de la Vologne (département des Vosges)
    1. La basse des Combes
  7. La vallée de la Tranchée de Docelles, affluent de la Moselle (département des Vosges)
    1. La basse de Jean Beauloup
  8. La vallée de la Goulle, affluent du Neuné, affluent de la Vologne (département des Vosges)
    1. La basse de Martimpré

Sources lexicales sur le patois vosgien

  • Constant Lemasson, Lexique du patois vosgien de FimĂ©nil, 1926.
  • ALLR J. Lanher, A. Litaize, 1979, CNRS Ă©ditions (pour Saint Jean-du-MarchĂ© et Mortagne)
  • M. Jean Baptiste Thomas, Revue Lorraine Populaire, juin 1976, no 10, texte en patois de Brouvelieures
  • Nicolas Haillant, Flore populaire des Vosges, 1885, rĂ©Ă©ditĂ© Éditions Lacour, 1996.
  • Josette Masade (de Champdray), textes dans l'Est RĂ©publicain.
  • Pierre FĂšve, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Philomatique des Vosges, no 74 Ă  77, 1971-1974 (patois de Corcieux)
  • Chanoine Hingre, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Philomatique des Vosges, 1903-1924 (patois de la Bresse)

Articles connexes sur la toponymie spécifique des Vosges

Notes et références

  1. Xavier Rochel, Gestion forestiÚre et paysages des Vosges d'aprÚs les registres de martelages du XVIIIe siÚcle, thÚse de doctorat du 28 mai 2004, école doctorale langages, temps, société, Université Nancy II. Page 536: terme vosgien désignant une vallée. Dans son sens le plus stricte, il semble correspondre aux vallons secondaires par opposition aux vallées principales..
  2. Xavier Rochel, Gestion forestiĂšre et paysages Vosges d'aprĂšs les registres de martelages du XVIIIe siĂšcle, thĂšse de doctorat, 28 mai 2004, UniversitĂ© de Nancy II, École doctorale Langages, temps, sociĂ©tĂ©. À la page 536, X. Rochel Ă©numĂšre d'abord les variantes possibles : basse, besse, bessat, bessine, basserte. Puis il explique ce que les Vosgiens pratiquant la langue rĂ©gionale comprennent sans recherches livresques: "terme vosgien dĂ©signant une vallĂ©e".
  3. AndrĂ© PĂ©gorier, Sylvie Lejeune, Élisabeth Calvarin,Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux, commission de toponymie, IGN, 2006, Paris. Page 53, le glossaire donne la dĂ©finition de basse pour les Vosges en ces termes: "vallĂ©e petite et resserrĂ©e. Pour la Savoie et les Alpes, il Ă©voque une dĂ©pression ou un lieu bas.
  4. Toponymes de Suisse romande.
  5. Roger-Viollet et al., Guide des Merveilles naturelles de la France, Paris, Readers's Digest, coll. « Autoguid », , 687 p., chap. 4 (« Glossaire illustré »), p. 648.
  6. Page « baisse » Centre national de ressources lexicales et textuelles du CNRS et ATILF.
  7. Article sur baisse du dictionnaire de l’ancien français de Godefroy.
  8. G. de Rochefort, Richel. 1. 9231.
  9. Glossaire du patois poitevin, abbé Lalanne, Poitiers, 1868.
  10. Reprise partielle et adaptée du paragraphe correspondant de la page wikipedia Toponymie, sous-partie Noms des milieux naturels.
  11. La correspondance entre /Ăš/ et /a/ est frĂ©quente quand on passe du patois au français standard dans cette rĂ©gion Lorraine ; on dit par exemple une « vĂšche Â» pour une vache, « pessĂš Â» pour passer.
  12. Lexiques des patois des Hautes-Vosges.
  13. Ceci est confirmĂ© par AndrĂ© PĂ©gorier, Sylvie Lejeune, Élisabeth Calvarin,Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux, commission de toponymie, IGN, 2006, Paris. Page 46, le glossaire donne la dĂ©finition de baissatte pour les Vosges en ces termes: "petit vallon". Dans sa graphie baisse, le glossaire donne pour le pays de Belfort et les Alpes le sens de fond de vallĂ©e.
  14. Page 53 du glossaire dont la référence revient dans d'autres notes.
  15. Oscar Bloch, Atlas linguistique des Vosges mĂ©ridionales, Éditions H. Champion, Paris, 1917, page 137, item 777 et page 32 des notes explicatives.
  16. Les formes données sont velaye, valaye, volÚye, volù, voloye, besse, basse et piaine.
  17. Dr Adolf Horning, Die ostfranzösischen Grenzdialekte zwischen Metz und Belfort, Verlag von Gebr. Henninger, Heilbronn, 1887, in: Französische Studien, Hrsg. G. Körting und E. Koschwitz, V. Band, 4. Heft. p. 533.
  18. Léon Zéliqzon, Dictionnaire des patois romans de la Moselle, 1re partie, A-E, Publications de la faculté des lettres de l'Université de Strasbourg, fascicule 10, éditions Librairie Istra, Paris-Strasbourg, Oxford University Press, Columbia University Press, 1922, p. 75.
  19. Sieur Oberlin, Essai sur le patois lorrain des environs du comtĂ© de Ban-de-la-Roche, fief royal, Ă©d. Jean Fred. Stein, Strasbourg, 1775 d'Alsace, page 172 : baisse: « vallĂ©e Â»- de « bas Â».
  20. Abbé Varlet, dictionnaire du patois meusien, Mémoires de la société philomatique de Verdun, Tome XIV, éditeurs L. Laurent, Verdun, 1896, pages 39-305, pour baisse p. 125.
  21. cartes Top 25 IGN concernées par le secteur = N°3715OT, n° 3716ET, n° 3615O, n° 3516E, n ° 3616OT, n°3617ET, n° 3617OT, n° 3518OT, n°3519OT, n° 3618OT, n°3619OT.
  22. Henri Lepage (Président de la société d'archéologie lorraine), Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, , p. 11
  23. Lieu de combat restĂ© dans les mĂ©moires de la Compagnie C du 442e rĂ©giment US pour la cĂ©lĂšbre opĂ©ration de sauvetage du "Bataillon perdu" en octobre 1944, Pays de Biffontaine-VanĂ©mont (en) Page du 4422e - Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Éditeur, Vagney, 1988, page 100
  24. Le 100e - 442e RĂ©giment d'infanterie US a rencontrĂ© une grande rĂ©sistance des troupes allemandes en octobre 1944 au niveau de la Basse de l’Âne pour atteindre leur objectif de la Montagne du BuĂ©mont ; le terrain et les conditions mĂ©tĂ©orologiques furent dĂ©routants pour les soldats d'origine nippo-hawaĂŻenne- Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Éditeur, Vagney, 1988
  25. "The Nisei eventuelly turned the tide, but as soon as the lead elements reached Donkey Flats, they fell victim to a German hell fire from Hills A and B and once again the stone houses"
  26. ThĂ©Ăątre d'opĂ©ration de la Bataille de BruyĂšres en octobre 1944 pour la compagnie B du 100e bataillon US; in: Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Éditeur, Vagney, 1988, page 74.
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