Basse (vallon)
Le toponyme roman basse (prononcĂ©e en Lorraine [ba:s]) est attestĂ© dans le massif des Vosges, le massif du Jura, en Savoie et en Suisse romande. Dans les Vosges, il est particuliĂšrement usitĂ© dans sa partie centre-ouest Ă laquelle le grĂšs bigarrĂ© a donnĂ© un type de relief caractĂ©ristique : la vallĂ©e fluviale en V trĂšs resserrĂ©e et trĂšs boisĂ©e. Une basse dĂ©signe donc un vallon perpendiculaire[1] Ă la vallĂ©e principale[2] qui se rĂ©trĂ©cit au fur et Ă mesure que lâon arrive Ă la ligne de crĂȘte. En zone helvĂ©tico-savoyarde oĂč la roche et la configuration topographique sont diffĂ©rentes, il peut y avoir plusieurs acceptions, parmi elles, le sens proche dâun endroit moins Ă©levĂ© que les environs[3] se trouvant en dessous dâun lieu de rĂ©fĂ©rence comme en ancien français « baisset »[4]. La basse est comparable au ruz jurassien en tant que vallon cataclinal en taillant le flanc de l'anticlinal[5], mais en raison de la nature de la roche diffĂ©rente dans les deux massifs (calcaire et grĂšs), la basse est moins escarpĂ©e, davantage resserrĂ©e comme une vallĂ©e en berceau.
Toponymes trÚs usités du massif vosgien | |
Langue romane | Langue germanique |
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Basse |
Thal |
Variantes : |
Parenté avec: |
Suisse, Savoie: Baisse, Besse, Basso, BassiĂšre |
Loch (lieu à l'écart, mal situé) |
Ătymologie et occurrence du terme
Les travaux de recherche linguistique sur lâancien français et les diffĂ©rents dialectes d'oĂŻl[6] montrent que le mot « Basse » en tant que nom commun existait dĂ©jĂ avec un sens prĂ©cis en ancien français, Ă©crit « baisse » ou « besse » comme en lorrain vosgien : au XIIIe siĂšcle : il signifiait « un lieu bas », « une vallĂ©e » ou un « chemin creux »[7]. On retrouve ici exactement les caractĂ©ristiques des basses vosgiennes, celui dâun « lieu bas souvent marĂ©cageux »[8].
En dialecte poitevin, une baisse dĂ©signe un lieu bas, vallon, la partie la plus profonde d'une vallĂ©e[9]. Baisse se rapproche aussi de la « baissiĂšre » attestĂ© comme terme dialectal ayant le sens dâune dĂ©pression dans un terrain, partie basse et souvent humide. On rencontre Ă©galement trĂšs localement la forme « baisse » dĂ©signant une « sorte de dĂ©pression produite Ă un endroit d'un terrain quelconque et oĂč peuvent sĂ©journer les eaux pluviales ». Le terme de baissiĂšre dĂ©signait au XIXe siĂšcle Ă©galement un enfoncement dans une terre labourĂ©e qui retient l'eau de la pluie.
Tradition orale des toponymes de milieux naturels
Comme câest le cas partout en France, les noms des milieux naturels et anthropisĂ©s[10] ont permis aux populations locales de se repĂ©rer dans leur environnement immĂ©diat. Câest le cas des combes ou vallons.
Si lâon prend la liste des basses Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous, on sâaperçoit que des patronymes leur sont associĂ©s (la Basse AubryâŠ), des descripteurs du paysage (Basses de la Roche, du Grand PrĂ©, de la MalefosseâŠ) de la flore (Basses des Pins, des Bouleaux, des Aulx, des RoncesâŠ), dâun cours ou point dâeau (La Basse de lâĂtang, basse du CanalâŠ) ou encore de lâaspect gĂ©nĂ©ral (Belle basse, basse Mauvais, Peute basse, Rude basseâŠ) ou dâune activitĂ© artisanale (Basse Sagard, Basse de la VerrerieâŠ). Des zoonymes sont Ă©galement frĂ©quents pour les basses : les basses de lâĂne, du Loup, du Coq, des Chevaux, de lâĂcureuil, des Corbeaux. Les toponymes mĂȘlant des Ă©vĂ©nements plus ou moins plaisants ou intĂ©grant la superstition sont attestĂ©s pour les basses aussi : la Basse du Diable, la Basse dâEnfer.
Massif vosgien
Forme dialectale Ă lâorigine du toponyme
Le terme « basse » est vraiment trĂšs caractĂ©ristique du massif vosgien en tant quâĂ©lĂ©ment toponymique en milieu montagnard. Les basses que lâon voit sur les cartes topographiques officielles sont une francisation du mot rĂ©gional « besse » ou « baisse »[11]. Dans la plupart des patois vosgiens, une besse est une vallĂ©e en gĂ©nĂ©ral[12]. Par consĂ©quent, le terme « besse » va au-delĂ de lâappellation toponymique et topographique qui semble plus restreinte[1]. Par adjonction du diminutif vosgien /-otte/ ou /-atte/, une petite vallĂ©e est une « bessotte » ou « bessatte »[13]. Le glossaire des termes dialectaux de la commission de toponymie de l'IGN atteste aussi pour les Alpes-Maritimes le mot « baissetta »[14] qui dĂ©signe une vallĂ©e ou une petite dĂ©pression.
Lors de ses enquĂȘtes auprĂšs des Vosgiens patoisants mĂ©ridionaux en 1917, Oscar Bloch trace dans son Atlas linguistique des Vosges mĂ©ridionales[15] la carte des mots donnĂ©s par les personnes sondĂ©es par secteur pour le terme no 777: « vallĂ©e »[16]. Toutefois, il prĂ©cise en notes explicatives qu'aprĂšs avoir rĂ©pondu « velaye », [velaËj], ils ajoutent que le mot ne s'emploie pas. Besse dĂ©signe pour eux exactement le creux qui se trouve entre deux collines. Oscar Bloch renvoie ensuite au terme « colline » car, en vosgien toponymique, il prend le sens inattendu de « plaine ».
L'occurrence du lexĂšme « besse » ([bÉs]) est trĂšs forte sur tout le massif et dĂ©passe les grandes sous-familles dialectales vosgiennes. L'Ă©tude du romaniste strasbourgeois pendant la pĂ©riode d'annexion, Adolf Horning, sur les dialectes de Metz Ă Belfort lui donne simplement le sens de « vallĂ©e » (« Thal »)[17]. Le dictionnaire des patois romans de la Moselle de LĂ©on ZĂ©liqzon[18] n'atteste le mot « bĂšsse » que pour les secteurs des Vosges mosellanes ou en bordure du massif pour le Saulnois et le pays entre Moselle et Seille. Il indique en premier sens la flaque d'eau ou l'endroit marĂ©cageux. En deuxiĂšme sens, une bĂšsse dans le nord-est de la Lorraine est Ă©galement un bas-fond dans la montagne ou un vallon. ZĂ©liqzon donne des exemples : « LĂš bĂšsse di Bianc Ri » (la vallĂ©e du Blanc-Rupt). « Lo ri cot dans lĂš bĂšsse »,(le ruisseau coule dans la vallĂ©e). L'Ă©tude du patois welche du Ban de la Roche en Alsace par le Sieur Oberlin en 1775 Ă Strasbourg atteste le terme baisse avec le sens de vallĂ©e[19]. En revanche, le dictionnaire de l'abbĂ© Varlet sur le patois meusien, dĂ©jĂ plus Ă©loignĂ© du massif vosgien, n'atteste ni « bĂšsse », ni « baisse ». Le terme « basse »y prend le sens de borne, limite avec le verbe bassi, dĂ©limiter, aborner. La petite vallĂ©e s'y dit « vaucelle » et l'expression « Ă la vallaĂŻe » pour dire en aval[20] montre que la zone d'extension de la basse du secteur vosgien est atteinte.
Dans certaines microrĂ©gions vosgiennes, on utilise dâautres termes pour dĂ©signer une vallĂ©e fermĂ©e en amont qui sâouvre de plus en plus en aval :
- combe;
- combĂȘlle;
- bwÎilloûre.
La parentĂ© avec le terme alpin « combe » est flagrante, mais contrairement Ă une combe alpine ou jurassienne, une basse nâest pas dans lâaxe dâun pli anticlinal. Une basse nâest pas forcĂ©ment associĂ©e Ă un lieu trĂšs hospitalier, bien situĂ©. Au contraire, on se lâimagine Ă lâĂ©cart avec un microclimat peu favorable. Quand la vallĂ©e prend une connotation culturelle, administrative et politique, comme Ă Saint-DiĂ© par exemple, on utilisait Ă©galement le terme de « val » (en patois plutĂŽt « vau »).
Massif forestier de moyenne altitude
On constate sans grand problĂšme que les basses apparaissent sur les cartes Ă partir du moment oĂč lâaltitude atteint au moins 350 m et oĂč la configuration grĂšs-forĂȘt-relief encaissĂ© est plus marquĂ©e. Ce sont en gĂ©nĂ©ral les massifs boisĂ©s peu habitĂ©s des basses et moyennes Vosges du nord au sud :
FrontiĂšre linguistique romano-germanique
Comme le terme est roman, son utilisation sâarrĂȘte brutalement dĂšs quâon atteint la frontiĂšre linguistique entre la famille romane et la famille germanique, dâun cĂŽtĂ© la Lorraine romane, de lâautre la Lorraine francique ou lâAlsace alĂ©manique. Cette limite traverse, en effet, le massif des Vosges.
La transition peut ĂȘtre brutale ; dâun cĂŽtĂ© de la vallĂ©e (ouest / sud-ouest) les basses se succĂšdent, de lâautre cĂŽtĂ© (est / nord-est) ce sont les toponymes avec le suffixe /-thal/ qui prennent le relais. Parfois, câest la ligne de crĂȘte qui sert de limite toponymique.
La prĂ©sence du terme « basse » indique aux randonneurs quâils sont en zone romane. Toutefois, il ne faut pas confondre la limite dĂ©partementale avec la limite linguistique : les toponymes romans dĂ©passent la ligne de crĂȘte dans les dĂ©partements alsaciens du Bas-Rhin et Haut-Rhin.
Limite orientale des basses dans le massif vosgien
La zone dâextension des basses est en plein massif montagneux, on peut grossiĂšrement, et Ă quelques vallons prĂšs, tirer une ligne en passant par les sommets suivants du nord au sud :
- Katzenberg (462 m) ;
- Le Grand Rommelstein (543 m) ;
- Col du Brechpunkt (545 m) ;
- Hunerstkopf (743 m) ;
- Grossmann (986 m) ;
- Rocher de Mutzig (1 009 m) ;
- Katzenberg (902 m) (67) ;
- Bruchberg (733 m) ;
- Champ du Feu (1 100 m) ;
- Climont ;
- Schlossberg (703 m) ;
- La tĂȘte des Porcs (1 113 m).
Limite occidentale du toponyme basse dans les Vosges
Ă lâouest, pour dĂ©limiter lâextension maximale du terme « basse », il faut tirer une ligne par les villes suivantes :
- Niderhoff (Moselle) ;
- Bertrambois (Meurthe-et-Moselle) ;
- Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle) ;
- Val-et-ChĂątillon (Meurthe-et-Moselle) ;
- Badonviller (Meurthe-et-Moselle) ;
- Bertrichamps (Meurthe-et-Moselle) ;
- Housseras (Vosges) ;
- Grandvillers (Vosges) ;
- Ăpinal (Vosges) ;
- Jarmenil (Vosges).
Cela correspond aux villes en bordure du massif vosgien.
Limite méridionale des basses
La montagne vosgienne devient cristalline au sud de la vallĂ©e de la Vologne et de son affluent le NeunĂ©. Lâoccurrence des basses sur les cartes topographiques y est quasi nulle bien que les patois vosgiens de ces rĂ©gions utilisent le terme usuel de « besse » pour dĂ©signer une vallĂ©e. Il y a un petit Ăźlot dans la vallĂ©e de la Haute-Meurthe pourtant plus Ă©levĂ©e en altitude que les collines des Basses-Vosges.
La configuration gĂ©ologique du secteur correspond moins bien au schĂ©ma classique de la Basse. Les vallĂ©es principales sont plus en auge et on observe sur les cartes que les vallons perpendiculaires prennent souvent lâappellatif de « goutte » ou « rupt » (« ru »), câest-Ă -dire un terme plus axĂ© sur la prĂ©sence dâun cours dâeau que sur une dĂ©pression ou un creux dans la montagne.
La limite dâextension des basses au sud est la vallĂ©e de la Vologne. Il existe nĂ©anmoins quelques basses Ă©parses en dessous de cette ligne.
Suisse romande, Savoie
Comme pour beaucoup d'autres composants toponymiques attestĂ©s dans le massif vosgien, le terme "basse" est Ă©galement usitĂ© en Suisse et en Savoie avec le mĂȘme sens. Les variantes sont :
- Base
- Baisse
- Basso
- BassiĂšre
- Bassire
- Basset
Savoie
- Col de la Baisse (73)
- CrĂȘt de la Baisse (73)
Suisse-Vaud
- Col de Base
- La Bassire
- La BassiĂšre des Vignoles
Suisse - Valais
- Le Basse
- Le Col de la Basse
- Le Basset de la Cretta
- Le Basso d'Alou
Liste des basses du massif vosgien
Comme on peut le voir dans la liste ci-dessous, le nombre de basses dans l'aire linguistique lorraine illustre de maniÚre objective sa forte représentativité. Certaines basses n'apparaissent pas forcément sur les cartes topographiques[21].
Bassin de la Sarre
- Vallée de la Sarre rouge (département de la Moselle)
- La Basse
- La basse de l'Aigle[22]
- La basse du Cuvelier[22]
- La basse de la Rouge
- La basse du Sauvageon
- La basse Frentz[22]
- La basse du Moulin
- La basse du Vieux-ChĂąteau
- La basse Delade
- La basse du Diable
- La basse de la Croix Simon
- La basse de la Brouque
- La basse Langschiess
- La basse Courrier
- La basse du Coq
- La basse des Pins
- La basse Bastie
- La basse Colbeck
- La basse Sarrelot[22]
- Vallée de Wellerst affluent de la Sarre-Rouge (département de la Moselle)
- La basse de la Founotte
- La basse de l'Ătang
- La basse des Bouleaux
- Vallée du Lettenbach, affluent de la Sarre Rouge (département de la Moselle)
- Vallée du Saint-Quirin, affluent de la Sarre-Rouge (département de la Moselle)
- La basse du Sauvageon
- La basse Curlot[22]
- La basse du Bouge
- La basse de la vieille Scierie ou Scierie brûlée
- Vallée du Engenthal, affluent du Saint-Quirin (département de la Moselle)
- La basse Jordy
- La basse de Mann
- La basse Carcasse
- La basse Brémont
- La Belle basse
- La basse des Cordonniers
- Vallée de la Sarre blanche, affluent de la Sarre (département de la Moselle)
Bassin de la Meurthe
- Vallée du Chùtillon, affluent de la Vézouze (département de Meurthe-et-Moselle)
- La basse Charmois
- La basse Verdenal
- Vallée du Val, affluent de la Vézouze (département de Meurthe-et-Moselle)
- La basse Mauvais
- La basse Hiéry
- Vallée de la Meurthe, affluent de la Moselle, (département de Meurthe-et-Moselle) et département des Vosges)
- La basse Saint-Jean (Meurthe-et-Moselle)
- La basse des Grands Fourchons (Meurthe-et-Moselle)
- La basse des Corres (Meurthe-et-Moselle)
- La basse Grand Pré (Vosges)
- La basse des PĂ©reux (Vosges)
- La basse de la Grande Goutte (Vosges)
- La Basse du Loup (Meurthe-et-Moselle)
- La basse du Pré (Meurthe-et-Moselle)
- Vallée du Rabodeau
- La basse des Loges
- La basse de la Courbe Ligne
- Vallée de la Mortagne, affluent de la Meurthe, (département des Vosges)
- La basse de la Corre
- La basse de Linty
- La basse des Ronces
- La basse des Corres
- La Grande basse
- La Basse des Pesées[23]
- La basse de l'Ecureuil
- La basse de la Malefosse
- La Vallée du Seucy, affluent de la Petite Meurthe dont on appelle la vallée en patois vosgien « la petite besse » (département des Vosges)
- La basse des Roses
- La basse des Aulx
- La Peute basse
- Vallée de la Plaine (département des Vosges)
- La basse de l'Aigle
- La basse des Loups
- La basse de Jean-Georges
Bassin de lâIll
- Vallée de la Bruche, affluent de l'Ill (département du Bas-Rhin)
- La Grande basse
- La basse du Boucher
- Vallée du Netzenbach, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
- La Grande basse
- La basse Schneider
- La basse Sagard
- La basse de la Roche
- La basse du Rond Pré
- La Bassotte
- La basse Claudon
- La basse du Canal
- La Rudebasse
- La basse des Corbeaux
- Vallée de la Petite Wisches, affluent du Netzenbach (département du Bas-Rhin)
- La Grande basse du Bourg
- Vallée de la Climontaine, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
- La basse Charton
- Vallée du Champenay, affluent de la Bruche (département du Bas-Rhin)
- La basse des Chams
- Vallée de la LiÚpvrette, affluent du Giessen (département du Bas-Rhin)
- La basse Mathis
- La basse des Noyers
- Vallée du Giessen (département du Haut-Rhin)
- La Basse Nicole
- La Basse
- la Laide basse
Bassin de la Moselle supérieure
- Vallée de Haute Vologne
- La basse de la Mine
- La basse de l'Ours
- Vallée du Chajoux
- Le Ruisseau de la Grande basse
- La Noire basse
- Vallée de la Moselotte
- La basse des Feignes
- La basse du Maçon (vallon du Rothaine)
- La Vallée de l'Arentelle, affluent du Durbion (département des Vosges)
- La basse de l'Ane (Illustration ci-dessus - Nommée The Donkey Flats par les troupes américaines à la Bataille de BruyÚres[24] - [25])
- La Vallée du Neuné, affluent de la Vologne (département des Vosges)
- La basse du Come[26]
- La basse du Lait
- La Vallée du Barba, affluent de la Vologne (département des Vosges)
- La basse des Combes
- La vallée de la Tranchée de Docelles, affluent de la Moselle (département des Vosges)
- La basse de Jean Beauloup
- La vallée de la Goulle, affluent du Neuné, affluent de la Vologne (département des Vosges)
- La basse de Martimpré
Sources lexicales sur le patois vosgien
- Constant Lemasson, Lexique du patois vosgien de Fiménil, 1926.
- ALLR J. Lanher, A. Litaize, 1979, CNRS éditions (pour Saint Jean-du-Marché et Mortagne)
- M. Jean Baptiste Thomas, Revue Lorraine Populaire, juin 1976, no 10, texte en patois de Brouvelieures
- Nicolas Haillant, Flore populaire des Vosges, 1885, rĂ©Ă©ditĂ© Ăditions Lacour, 1996.
- Josette Masade (de Champdray), textes dans l'Est RĂ©publicain.
- Pierre FÚve, Bulletin de la Société Philomatique des Vosges, no 74 à 77, 1971-1974 (patois de Corcieux)
- Chanoine Hingre, Bulletin de la Société Philomatique des Vosges, 1903-1924 (patois de la Bresse)
Articles connexes sur la toponymie spécifique des Vosges
Notes et références
- Xavier Rochel, Gestion forestiÚre et paysages des Vosges d'aprÚs les registres de martelages du XVIIIe siÚcle, thÚse de doctorat du 28 mai 2004, école doctorale langages, temps, société, Université Nancy II. Page 536: terme vosgien désignant une vallée. Dans son sens le plus stricte, il semble correspondre aux vallons secondaires par opposition aux vallées principales..
- Xavier Rochel, Gestion forestiĂšre et paysages Vosges d'aprĂšs les registres de martelages du XVIIIe siĂšcle, thĂšse de doctorat, 28 mai 2004, UniversitĂ© de Nancy II, Ăcole doctorale Langages, temps, sociĂ©tĂ©. Ă la page 536, X. Rochel Ă©numĂšre d'abord les variantes possibles : basse, besse, bessat, bessine, basserte. Puis il explique ce que les Vosgiens pratiquant la langue rĂ©gionale comprennent sans recherches livresques: "terme vosgien dĂ©signant une vallĂ©e".
- AndrĂ© PĂ©gorier, Sylvie Lejeune, Ălisabeth Calvarin,Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux, commission de toponymie, IGN, 2006, Paris. Page 53, le glossaire donne la dĂ©finition de basse pour les Vosges en ces termes: "vallĂ©e petite et resserrĂ©e. Pour la Savoie et les Alpes, il Ă©voque une dĂ©pression ou un lieu bas.
- Toponymes de Suisse romande.
- Roger-Viollet et al., Guide des Merveilles naturelles de la France, Paris, Readers's Digest, coll. « Autoguid », , 687 p., chap. 4 (« Glossaire illustré »), p. 648.
- Page « baisse » Centre national de ressources lexicales et textuelles du CNRS et ATILF.
- Article sur baisse du dictionnaire de lâancien français de Godefroy.
- G. de Rochefort, Richel. 1. 9231.
- Glossaire du patois poitevin, abbé Lalanne, Poitiers, 1868.
- Reprise partielle et adaptée du paragraphe correspondant de la page wikipedia Toponymie, sous-partie Noms des milieux naturels.
- La correspondance entre /Ú/ et /a/ est fréquente quand on passe du patois au français standard dans cette région Lorraine ; on dit par exemple une « vÚche » pour une vache, « pessÚ » pour passer.
- Lexiques des patois des Hautes-Vosges.
- Ceci est confirmĂ© par AndrĂ© PĂ©gorier, Sylvie Lejeune, Ălisabeth Calvarin,Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux, commission de toponymie, IGN, 2006, Paris. Page 46, le glossaire donne la dĂ©finition de baissatte pour les Vosges en ces termes: "petit vallon". Dans sa graphie baisse, le glossaire donne pour le pays de Belfort et les Alpes le sens de fond de vallĂ©e.
- Page 53 du glossaire dont la référence revient dans d'autres notes.
- Oscar Bloch, Atlas linguistique des Vosges mĂ©ridionales, Ăditions H. Champion, Paris, 1917, page 137, item 777 et page 32 des notes explicatives.
- Les formes données sont velaye, valaye, volÚye, volù, voloye, besse, basse et piaine.
- Dr Adolf Horning, Die ostfranzösischen Grenzdialekte zwischen Metz und Belfort, Verlag von Gebr. Henninger, Heilbronn, 1887, in: Französische Studien, Hrsg. G. Körting und E. Koschwitz, V. Band, 4. Heft. p. 533.
- Léon Zéliqzon, Dictionnaire des patois romans de la Moselle, 1re partie, A-E, Publications de la faculté des lettres de l'Université de Strasbourg, fascicule 10, éditions Librairie Istra, Paris-Strasbourg, Oxford University Press, Columbia University Press, 1922, p. 75.
- Sieur Oberlin, Essai sur le patois lorrain des environs du comté de Ban-de-la-Roche, fief royal, éd. Jean Fred. Stein, Strasbourg, 1775 d'Alsace, page 172 : baisse: « vallée »- de « bas ».
- Abbé Varlet, dictionnaire du patois meusien, Mémoires de la société philomatique de Verdun, Tome XIV, éditeurs L. Laurent, Verdun, 1896, pages 39-305, pour baisse p. 125.
- cartes Top 25 IGN concernées par le secteur = N°3715OT, n° 3716ET, n° 3615O, n° 3516E, n ° 3616OT, n°3617ET, n° 3617OT, n° 3518OT, n°3519OT, n° 3618OT, n°3619OT.
- Henri Lepage (Président de la société d'archéologie lorraine), Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, , p. 11
- Lieu de combat restĂ© dans les mĂ©moires de la Compagnie C du 442e rĂ©giment US pour la cĂ©lĂšbre opĂ©ration de sauvetage du "Bataillon perdu" en octobre 1944, Pays de Biffontaine-VanĂ©mont (en) Page du 4422e - Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Ăditeur, Vagney, 1988, page 100
- Le 100e - 442e RĂ©giment d'infanterie US a rencontrĂ© une grande rĂ©sistance des troupes allemandes en octobre 1944 au niveau de la Basse de lâĂne pour atteindre leur objectif de la Montagne du BuĂ©mont ; le terrain et les conditions mĂ©tĂ©orologiques furent dĂ©routants pour les soldats d'origine nippo-hawaĂŻenne- Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Ăditeur, Vagney, 1988
- "The Nisei eventuelly turned the tide, but as soon as the lead elements reached Donkey Flats, they fell victim to a German hell fire from Hills A and B and once again the stone houses"
- ThĂ©Ăątre d'opĂ©ration de la Bataille de BruyĂšres en octobre 1944 pour la compagnie B du 100e bataillon US; in: Pierre Moulin, US-SamouraĂŻ en Lorraine, G. Louis Ăditeur, Vagney, 1988, page 74.