Chanoinesses de Saint-Augustin de la congrégation Notre-Dame
Les Chanoinesses de Saint-Augustin de la congrégation Notre-Dame (en latin : Ordinis Canonissarum Regularium S.Augustini Congregationis Nostræ Dominæ) forment une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical.
Chanoinesses de Saint-Augustin de la congrégation Notre-Dame | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 8 décembre 1603 par Charles de Lorraine |
Approbation pontificale | 1628 par Urbain VIII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Règle | règle de saint Augustin |
But | enseignement |
Structure et histoire | |
Fondation | 25 décembre 1597 Mattaincourt |
Fondateur | Pierre Fourier & Alix Le Clerc |
Abréviation | C.B.M.V. |
Patron | Augustin d'Hippone |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est fondée par saint Pierre Fourier (1564-1640). En 1597, il confie l'école de Mattaincourt à une petite communauté de femmes dirigée par la bienheureuse Alix Le Clerc (1576-1622). Le 25 décembre 1597, la jeune femme se consacre à Dieu avec quatre compagnes. Le cardinal de Lorraine approuve l'institut le 8 décembre 1603 et autorise les religieuses à s'installer dans les Trois-Évêchés. La congrégation se répand rapidement et ouvre des écoles dans de nombreuses villes du duché de Lorraine : Poussay, Mattaincourt, Saint-Mihiel, mais aussi dans le duché de Bar, le royaume de France et dans le Saint Empire romain germanique[1]. La bulle du 8 août 1628 du pape Urbain VIII autorise la congrégation Notre-Dame et reconnaît à ses membres le vœu solennel d'enseignement[2].
Les communautés ont, à l'origine, une organisation monastique et chaque maison est autonome[3]. Au début du XXe siècle, un processus d'unification conduit plusieurs communautés à se fédérer dans l'union de Jupille (1910), puis l'union romaine (1932). En 1963, les deux unions qui comprennent presque toutes les maisons fusionnent en une seule congrégation basée à Rome[4]. La congrégation n'est reconnue comme ordre apostolique que trois siècles après sa fondation lors du concile Vatican II[5].
Activités et diffusion
Les sœurs se dédient à l'enseignement.
Elles sont présentes dans une douzaine de pays, sur quatre continents[6].
- Europe : Belgique, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Slovaquie, Hongrie.
- Amérique : Brésil, Mexique.
- Afrique : République démocratique du Congo.
- Asie : Chine, Vietnam.
La maison-mère est à Rome.
En 2017, la congrégation comptait 391 religieuses dans 80 maisons[7].
Voir aussi
Articles connexes
- Chanoine
- Chanoinesse
- Notre-Dame « les Oiseaux »
- Institut Notre-Dame de Meudon
- École Saint-Joseph (Solesmes)
- Chapelle Notre-Dame de Moulins
- Notre-Dame du Langbian
Notes et références
- Pierre Hélyot, Dictionnaire des ordres religieux, p. 1088 à 1094
- « Les pièces d'institution des « Chanoinesses régulières de Saint-Augustin de la congrégation de Notre-Dame » aux Archives du royaume de Belgique », sur https://www.persee.fr (consulté le )
- Cédric Andriot, Ils furent disciples de Pierre Fourier : les chanoines réguliers de Notre-Sauveur : Lorraine, Alsace, Valais, Val d'Aoste, thèse soutenue sous la direction de Philippe Martin, Nancy, Université Nancy II,
- Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 369
- Sœur Hélène Derréal, Une source pour l'étude du renouveau religieux au XVIIe siècle : la correspondance de saint Pierre Fourier. In Les Réformes en Lorraine (1520-1620), sous la direction de Louis Châtellier. Presses universitaires de Nancy, 1986. (ISBN 2-86480-240-6). p. 120
- « Où agissons-nous ? », sur https://www.cnd-csa.org (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1481