École Saint-Joseph (Solesmes)
L'École Saint-Joseph est un établissement scolaire français privé sous contrat d'association avec l'État[1] fondé en 1892 par l'Archidiocèse de Cambrai à Solesmes[2], une commune française placée sous la division administrative de l’Arrondissement de Cambrai (Cambrésis) dans le département du Nord en région Hauts-de-France. L'école est réglementée contractuellement par l'Académie de Lille, une ramification du Ministère de l'Éducation nationale et accueille en moyenne plus de trois cents élèves encadrés par une quarantaine d’agents et enseignants.[3] - [4] - [5] - [6]
École Saint-Joseph
Façade de l'École Saint-Joseph à Solesmes en 2009: deux des bâtiments principaux.
Académie | Zone B - Académie de Lille |
---|---|
Proviseur | Valérie Caron. |
Formation |
Enseignement primaire: Maternelle & Élémentaire. |
---|---|
Langues |
Français Allemand Anglais. |
Pays | France |
---|---|
Site web | Site Officiel |
Coordonnées | 50° 11′ 10″ nord, 3° 29′ 57″ est |
---|
Histoire
L’école Saint-Joseph de Solesmes est née, à des fins de mixité des deux sexes, de la fusion de deux écoles primaires catholiques[7]:
- L’école Saint-Joseph pour filles qui était déjà tenue avant 1900 par les sœurs Chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame[8], une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical fondée par Pierre Fourier (1564-1640)[9] - [10] - [11] mais le bâtiment ‘Rue du Pontceau’ leur fut repris par la suite pour devenir "l’Hospice de Solesmes"[12]. Les religieuses abandonnent alors l’enseignement et une nouvelle 'école Saint-Joseph' fut officiellement inaugurée le au '18-50 Rue de l’Abbaye' avec des enseignants civils dans un vaste immeuble cédé par l’Archevêque Marie-Alphonse Sonnois (1893-1913) transféré de Saint-Dié[13] - [14]. L’école y restera jusqu’à la rentrée 1961 où elle se relocalise dans un manoir ayant une architecture typique du canton situé place Jean Jaurès mis à sa disposition par la "Maison des Œuvres" et gérée par la Communauté des Sœurs du Précieux Sang[15], une congrégation religieuse féminine enseignante et sociale[16] reconnue de droit diocésain le par l'archevêque de Milan Luigi Nazari di Calabiana[17] et pontifical le . Les sœurs assureront la gestion de l’école de 1961 à 1980[18].
- L’école Sainte-Marie pour garçons est installée en 1892 dans un bâtiment construit pour les frères enseignants des écoles chrétiennes qui la dirigent. Après la Première Guerre mondiale, ces frères n’étant pas revenus à Solesmes, le bâtiment de l’école fut cédé à l’Archevêché qui l’agrandit et en fit son "petit séminaire" qui constitue actuellement la partie centrale de l’ Institution Saint-Michel[2]. En contre partie l’Archevêché remit à l’école un immeuble lui appartenant au '18 rue de l’Abbaye' où elle se réinstalla en 1924 avec un corps enseignant civil[18] - [19] - [7].
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- « Ecole élémentaire privée Saint Joseph », sur Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse (consulté le )
- Gilles Deregnaucourt, De Fénelon à la révolution : Le clergé paroissial de l'Archevêché de Cambrai, Presses Universitaires du Septentrion, , 429 p. (ISBN 978-2-85939-396-0, lire en ligne)
- « SOLESMES - Une nouvelle enseignante à l’école Saint-Joseph », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « - Solesmes : deux nouvelles enseignantes à l’école Saint-Joseph », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « - Solesmes: les jeunes talents de l’école Saint-Joseph ont fait leur show », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « Ecole élémentaire privée Saint-Joseph à Solesmes (59730) », sur www.journaldesfemmes.fr (consulté le )
- Claudine Pardon, La Grande guerre au quotidien : l'exemple de Solesmes, Solesme, Association pour l'étude et la préservation du patrimoine de Solesmes, , 508 p. (ISBN 978-2-9550231-1-2, lire en ligne)
- Collection de précis historiques mélanges littéraires et scientifiques, (lire en ligne)
- J. B. Vuillemin, La vie de Saint Pierre Fourier, chanoine régulier de Saint-Augustin, curé de Mattaincourt, fondateur des chanoinesses réguliéres de la Congrégation de Notre-Dame, réformateur et général de la Congrégation des chanoines réguliers de Notre-Sauveur, V. Retaux, (lire en ligne)
- Françoise Boquillon, Les chanoinesses de Remiremont, 1566-1790 : contribution à l'histoire de la noblesse dans l'Eglise, Société d'histoire locale de Remiremont et de sa région, (lire en ligne)
- Pierre Hélyot, Dictionnaire des ordres religieux, ou Histoire des ordres monastiques,
- J. B. Duvergier, Collection Complete des Lois, Decretts, (lire en ligne)
- Pierre Pierrard, Les Diocèses de Cambrai et de Lille, Beauchesne, (lire en ligne)
- Henk Byls, Rester Catholique en France : L’encadrement religieux destiné aux migrants belgo-flamands du Lillois, de Paris et des campagnes françaises 1850-1960, Louvain, Leuven University Press, , 479 p. (ISBN 978-94-6270-186-1, lire en ligne)
- Sisters Adorers of the Precious Blood, Directoire spirituel des Soeurs adoratrices du Très Précieux-Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, filles de Marie-Immaculée, (lire en ligne)
- Exercice spirituel pour les Soeurs du Noviciat : Visitation, Sauvignet, (lire en ligne)
- (it) VV et Cipolla, Giuseppe Sarto, Vescovo di Mantova, S. l., FrancoAngeli, , 848 p. (ISBN 978-88-917-0961-5, lire en ligne)
- Janine Desmulliez, Ludo Milis et Henri Platelle, Histoire des provinces françaises du Nord : 1. De la Préhistoire à l'an Mil, Presses Univ. Septentrion, , 256 p. (ISBN 978-2-903077-71-6, lire en ligne)
- Claire Lemoine, Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.