Munster (Haut-Rhin)
Munster (prononcĂ© [mĆÌstÉÊ] ; en alsacien Menschter) (en Allemand MĂŒnster) est une commune française du massif des Vosges situĂ©e dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.
Munster | |
Mairie de Munster. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Munster (siÚge) |
Maire Mandat |
Pierre Dischinger 2020-2026 |
Code postal | 68140 |
Code commune | 68226 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Munstériens |
Population municipale |
4 711 hab. (2020 ) |
Densité | 545 hab./km2 |
Population agglomération |
11 834 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 02âČ 31âł nord, 7° 08âČ 05âł est |
Altitude | Min. 341 m Max. 794 m |
Superficie | 8,64 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Munster (ville-centre) |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Wintzenheim |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | munster.alsace |
Cette commune se trouve dans la rĂ©gion historique et culturelle d'Alsace et est nichĂ©e dans la vallĂ©e de la Fecht, au cĆur du massif des Hautes-Vosges. La ville est cĂ©lĂšbre pour son fromage de caractĂšre : le munster. La commune est Ă©galement le siĂšge du parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges. Ses habitants sont appelĂ©s les MunstĂ©riens et les MunstĂ©riennes.
Le nom de cette commune est trÚs souvent associé à un fromage, le Munster.
GĂ©ographie
Situation
à l'est, la vallée débouche sur Gunsbach, puis sur Colmar et la plaine d'Alsace.
Ă l'ouest, la vallĂ©e est barrĂ©e par la crĂȘte des Vosges et par les sommets du Hohneck et du Rothenbachkopf.
On peut accéder à Munster en empruntant la D 417 depuis Colmar.
La vallée de Munster et la tradition marcaire
La vallĂ©e de Munster offre tous les aspects d'un vĂ©ritable « Land em Land » (pays dans le pays). En effet elle se caractĂ©rise et se distingue assez nettement du reste de l'Alsace par son aspect alpestre qui lui a valu le surnom de Kleini Schwitz (petite Suisse). La forme du dialecte alsacien parlĂ© peut ĂȘtre difficile Ă comprendre pour qui vient d'une autre rĂ©gion mĂȘme avoisinante.
Ce qui fait vraiment l'originalitĂ© de la vallĂ©e ce sont les Malker ou marcaires, dont la tradition remonte au IXe siĂšcle. Ce sont des fermiers de haute montagne qui ont modelĂ© le paysage des chaumes et transformĂ© par leur dur labeur ce coin de terre alsacienne. Le marcaire qui passe l'hiver dans la vallĂ©e monte avec son troupeau de bovins sur les alpages Ă la fin mai. Il y reste tout l'Ă©tĂ© et ne redescend qu'aprĂšs la Saint-Michel, lorsque les tempĂȘtes et les bourrasques d'automne l'obligent Ă quitter sa marcairie et ses montagnes. Sa principale occupation consiste en la fabrication du fromage de Munster.
Voies routiĂšres
La commune est traversée de part et d'autre par deux principaux axes, la D10 venant de Metzeral mais aussi la D417 (anciennement N417) venant de Colmar qui franchit le col de la Schlucht à une altitude de 1139m.
Voies ferrées
Munster est traversĂ©e par la ligne de Colmar-Central Ă Metzeral. Mise en service en 1868 jusquâĂ Munster, elle est prolongĂ©e jusqu'Ă Metzeral en 1893. La commune est desservie par deux gares, la Gare de Munster (gare principale) et la gare de Munster Badischhof. Il y a en tout 20 allers-retours par jour en semaine permettant de rejoindre Colmar en 25 minutes environ ou encore Metzeral en 11 minutes[1].
Urbanisme
Typologie
Munster est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Munster, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[5] et 11 834 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (55,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55,3 %), zones urbanisĂ©es (20,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,9 %), terres arables (1,6 %), prairies (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[11].
Histoire
Le nom de Munster vient du bas latin monasterium « monastĂšre » (tout comme MĂŒnster en Westphalie).
660-668 : fondation dâun monastĂšre bĂ©nĂ©dictin (Ă lâorigine de lâabbaye bĂ©nĂ©dictine de Munster), autour duquel la ville va progressivement se constituer. La tradition dit que ce sont des moines irlandais[12] qui auraient fondĂ© ce monastĂšre.
673 : le monastĂšre est dĂ©nommĂ© Monasterium ad confluentes (monastĂšre Ă la confluence des deux Fecht), dâoĂč Munster tire son nom.
747 : le monastĂšre porte le nom de Monasterio Sancti Gregorii, ancienne dĂ©nomination de Val Saint-GrĂ©goire pour la vallĂ©e. Par la suite, les villages qui sâinstallent Ă proximitĂ© forment avec la ville « La CommunautĂ© du Val St. GrĂ©goire », qui persiste jusquâĂ la RĂ©volution.
1235 : lâun des abbĂ©s donne les deux tiers de ses droits de juridiction Ă lâempereur FrĂ©dĂ©ric II de Hohenstaufen qui les transmet un peu plus tard aux habitants. Lâabbaye devient Reichsabtei, abbaye impĂ©riale, avec droit de siĂšge aux conseils et diĂštes de lâEmpire.
Entre 1235 et 1287 : Munster devient une ville avec immĂ©diatetĂ© dâEmpire et la communautĂ© dâhabitants du Val Saint-GrĂ©goire a dĂ©sormais une existence juridique. Câest le dĂ©but de lâindĂ©pendance par rapport Ă lâabbaye.
En 1287 : Munster sâassocie avec neuf autres villages de la vallĂ©e pour constituer la CommunautĂ© du Val et de la Ville de Munster ou CommunautĂ© du Val Saint-GrĂ©goire, qui va durer jusquâen 1847.
1308 : la ville est entourée de remparts.
1339 : signature du traitĂ© de Marquard entre lâabbĂ© et les reprĂ©sentants de la CommunautĂ©. Document passionnant et original, il fixe les droits et les devoirs de chacun, dĂ©crits et dĂ©limitĂ©s avec prĂ©cision.
En 1349 : la peste bubonique ravage la moitié de la population de la vallée.
1354 : fondation de la DĂ©capole, ligue des dix villes libres dâAlsace comprenant Munster. Cette alliance engage ces villes Ă se porter assistance en cas de conflits.
1466 : la moitié de la ville est détruite par un incendie.
De 1543 à 1559 : les trois quarts des habitants passent à la Réforme protestante (luthérienne).
1550 : construction de lâHĂŽtel de Ville (Herrenstube).
1575 : signature du traitĂ© de Kientzheim, sous lâarbitrage de Lazare de Schwendi. Lâabbaye reconnaĂźt la libertĂ© de confession des habitants et sâengage Ă payer le pasteur.
1628 : la guerre de Trente Ans (1618-1648) fait irruption dans la vallĂ©e. BrutalitĂ©s guerriĂšres, famine, maladies et lâinsĂ©curitĂ© permanente sont les lots quotidiens de la population.
1648 : la vallĂ©e est totalement dĂ©vastĂ©e et lâabbaye est en ruines ; la ville passe progressivement sous la souverainetĂ© de la couronne française.
1686 : aprĂšs la rĂ©vocation de lâEdit de Nantes par Louis XIV en 1685, le principe du simultaneum est introduit Ă Munster. LâĂ©glise St LĂ©ger est utilisĂ©e par les deux confessions, protestante et catholique.
1736 : la nomination dâun prĂ©teur royal, qui a tout pouvoir et qui peut sâopposer aux dĂ©cisions du Conseil de la CommunautĂ©, occasionne des remous dans la vallĂ©e.
1789 : le 25 juillet, la Bastille munstĂ©rienne (lâHĂŽtel de Ville) est prise dâassaut par les habitants de la Grande VallĂ©e.
1790 : dix communes indivises furent érigées en communes distinctes, ayant chacune son maire et son conseil municipal. Le maire de Munster est élu premier président.
1791 : lâabbaye ferme ses portes et est ensuite vendue comme bien national.
1793 : Munster devient chef-lieu de canton.
De 1800 Ă 1914 : câest le siĂšcle de la famille Hartmann (industriels, mĂ©cĂšnes, hommes politiques) qui se caractĂ©rise pour lâessentiel par lâindustrialisation, la modernisation et lâouverture de la vallĂ©e, et par lâessor du tourisme. Les manufactures Hartmann emploient 90% de la main d'Ćuvre textile de la vallĂ©e et occupent 3144 employĂ©s en 1841.
1847 : fin de la CommunautĂ© dâhabitants du Val Saint-GrĂ©goire. Chaque commune a droit Ă son propre ban.
1858 : visite de NapolĂ©on III en juillet. Il passe une nuit dans la maison de FrĂ©dĂ©ric Hartmann-Metzger, situĂ©e autrefois Ă lâentrĂ©e de lâactuel Parc Albert Schweitzer.
1860 : la route de la Schlucht est ouverte.
1867-1873 : la « Laub » est démontée et reconstruite à son emplacement actuel.
1868 : crĂ©ation de la voie ferrĂ©e Munster-Colmar, prolongĂ©e en 1893 jusquâĂ Metzeral.
1871 : aprĂšs la guerre franco-prussienne, signature du traitĂ© de Francfort le 10 mai. LâAlsace est annexĂ©e au Reich allemand et Munster devient ville frontiĂšre.
1873 : achÚvement des travaux du nouveau temple protestant dont la construction avait commencé en 1867.
1887 : inauguration de lâhĂŽpital LĆwel.
1892 : construction dâune salle de concert et de thĂ©Ăątre, Ă lâangle de la rue SĂ©bastopol et de la rue de la gare.
1907 : inauguration du tramway Ă©lectrique Munster-Schlucht, plus haut chemin de fer de lâEmpire allemand. Il cesse de fonctionner le 3 septembre 1914.
PremiĂšre Guerre mondiale (1914-1918) : Ă partir de fĂ©vrier 1915, Munster est bombardĂ©e quotidiennement et les batailles meurtriĂšres se succĂšdent. Ă la fin de la guerre, la ville est dĂ©truite Ă 85 %. DĂšs le lendemain de lâarmistice, la reconstruction est entamĂ©e.
1931-1939 : grave crise économique. La vallée de Munster est touchée de plein fouet par le chÎmage.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
1940 : le 18 juin, lâarmĂ©e allemande occupe Munster. Lâoccupation et la dictature national-socialiste entraĂźnent malheurs et rĂ©pression avec notamment lâincorporation de force des Alsaciens en aoĂ»t 1942.
1945 : la ville est libérée le , par les Zouaves du 9e régiment.
1968 : création de la route du fromage de Munster.
1971 : création de la zone industrielle de Munster.
1976 : les communes du canton se regroupent sous la forme dâun SIVOM (Syndicat Intercommunal Ă Vocations Multiples).
1996 : création de la Communauté de Communes de la Vallée de Munster qui remplace le SIVOM. La premiÚre présidence du conseil communautaire a été assurée par le Maire de Munster.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[13], et en de la croix de guerre 1939-1945[14].
Politique et administration
Résultats des derniÚres élections présidentielles (2e tour)
2002 : Inscrits : 3 321 - Abst. : 21,35 % - Jacques Chirac : 1 956 voix (79,48 %) - Jean-Marie Le Pen : 505 voix (20,52 %)
2007 : Inscrits : 3 324 - Abst. : 18,32 % - Nicolas Sarkozy : 1 747 voix (67,17 %) - SĂ©golĂšne Royal : 854 voix (32,83 %)
2012 : Inscrits : 3 379 - Abst. : 22,26 % - Nicolas Sarkozy : 1 560 voix (64,30 %) - François Hollande : 866 voix (35,70 %)
2017 : Inscrits : 3 371 - Abst. 25,63% - Emmanuel Macron : 1 245 voix (56,69%) - Marine Le Pen : 951 voix (43,31%)
2022 : Inscrits : 3 297 - Abst. 27,21% - Emmanuel Macron : 1 132 voix (51,31%) - Marine Le Pen : 1 074 voix (48,69%)
(Source : MinistÚre de l'Intérieur)
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Munster[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Munster s'établit à 7 020 000 ⏠en dépenses et 7 023 000 ⏠en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 4 560 000 ⏠de charges (911 ⏠par habitant) pour 5 053 000 ⏠de produits (1 010 ⏠par habitant), soit un solde de 492 000 ⏠(98 ⏠par habitant)[A2 1] - [A2 2] :
- le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 2 126 000 ⏠(47 %), soit 425 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 17 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (513 ⏠par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă 2013, ce ratio augmente de façon continue de 404 ⏠à 425 ⏠par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 6] pour un montant de 1 269 000 ⏠(25 %), soit 254 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 43 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (448 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 241 ⏠par habitant en 2011 et un maximum de 433 ⏠par habitant en 2010.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Munster[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation quasiment constante 11,86 % ;
- la taxe fonciĂšre sur le bĂąti quasiment Ă©gale 12,22 % ;
- celle sur le non bĂąti quasiment sans variation 75,82 %.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 8] pour une valeur de 1 651 000 ⏠(67 %), soit 330 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 14 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (385 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 162 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 369 ⏠par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 9] pour un montant de 432 000 ⏠(18 %), soit 86 ⏠par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
Les ressources en investissement de Munster se répartissent principalement en[A2 4] :
- subventions reçues pour 670 000 ⏠(34 %), soit 134 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 91 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (70 ⏠par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 3 ⏠par habitant en 2012 et un maximum de 134 ⏠par habitant en 2013 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 176 000 ⏠(9 %), soit 35 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 15 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (41 ⏠par habitant).
L'endettement de Munster au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :
- l'encours de la dette pour une somme de 2 647 000 âŹ, soit 529 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 40 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (881 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 912 ⏠à 529 ⏠par habitant[A2 5] ;
- l'annuitĂ© de la dette pour une somme de 545 000 âŹ, soit 109 ⏠par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 109 ⏠par habitant en 2013 et un maximum de 180 ⏠par habitant en 2010[A2 5] ;
- la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 671 000 âŹ, soit 134 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 26 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (181 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 125 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 160 ⏠par habitant en 2011[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 3 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum en 2013 et un maximum d'environ 10 annĂ©es en 2000.
Jumelages
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[19].
En 2020, la commune comptait 4 711 habitants[Note 13], en augmentation de 1,42 % par rapport Ă 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville de Munster a un collĂšge public d'enseignement secondaire, le collĂšge FrĂ©dĂ©ric Hartmann. Il y a Ă©galement un lycĂ©e, le lycĂ©e FrĂ©dĂ©ric Kirschleger, crĂ©Ă© en 1993[22], et une Ă©cole de musique et de danse, l'Ăcole de Musique et de Danse de la VallĂ©e de Munster[23].
Ăconomie
Située dans la vallée de la Fecht, Munster fut longtemps un centre d'industrie textile, secteur aujourd'hui en crise. Ses indiennes avaient une renommée européenne.
L'agriculture, essentiellement tournée vers l'élevage et la production laitiÚre, demeure une activité ancrée dans la vallée, tirée par la production du fromage de Munster.
L'exploitation forestiĂšre constitue Ă©galement un secteur de premier plan Ă l'Ă©chelle locale.
De plus, le tourisme s'y développe de maniÚre sensible : un environnement privilégié, l'accroissement des offres de loisirs - parmi lesquelles de nombreux sentiers de randonnée - sont des atouts majeurs en matiÚre d'attractivité pour les visiteurs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les ruines de l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Grégoire fondée vers 660[24]. Les arcades subsistantes datent du XVIIe siÚcle.
- Logis prieural et bùtiment conventuel, puis Maison du Parc naturel régional des Ballons des Vosges[25] - [26].
- L'HĂŽtel de Ville (1550)[27].
- Le Lion héraldique (1576) sur la fontaine de la place du marché[28].
- Le bùtiment de la Laub construit entre 1867 et 1869 (avec reprise des éléments de l'ancienne Laube, salle de réunion du conseil du val et de la ville de Munster et halle de marché).
- L'église protestante néo-romane construite du printemps 1868[29] à décembre 1873, et inaugurée le . Architecte : Louis-Frédéric de Rutté.
- L'église catholique Saint-Léger : protestante de 1553 à 1685, puis simultaneum de 1685 à 1873[30], elle a été agrandie et rénovée à la fin du XIXe siÚcle,
- Ruines du chĂąteau de Schwartzenbourg[34] Ă 522 mĂštres d'altitude sur les communes de Munster et Griesbach-au-Val, au cĆur de la forĂȘt du parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges.
- Les parcs[35] :
- le parc André Hartmann[36],
- les parcs Albert Schweitzer & de la Fecht[37].
- Ruines de l'abbaye de Munster.
- Place du Marché-rue Saint-Gregoire-Grand Rue et hÎtel de ville.
- L'HĂŽtel de Ville (1550).
- Le Lion héraldique (1576).
- La Laub.
- Ăglises protestante et catholique.
- Le Temple (1873).
- L'Ă©glise catholique.
- Statue de Neptune. Ćuvre du sculpteur Landolin Ohmacht.
- Parc de la Fecht.
Cultes
- Ăglise Protestante, Place du MarchĂ©.
- Ăglise ĂvangĂ©lique MĂ©thodiste, rue du 9E Zouaves[40]
- Protestants de la vallée de Munster, rue du 9E Zouaves[41].
- Ăglise Ăvangelique Chrischona, Chemin du Dubach.
- Ăglise De Dieu Ă Munster, rue des Potiers.
- Paroisse Protestante, rue Mathias Doll.
Personnalités liées à la commune
- La dynastie des Hartmann[42].
- Dom Augustin Calmet, théologien, historien, exégÚte.
- Dom George Franck, organiste et compositeur.
- Frédéric Kirschleger, botaniste.
- Michel Hausser, vibraphoniste de jazz.
- Alfred Kern, écrivain, lauréat du prix Renaudot.
- Marcel Haedrich (Munster, 1913 - Paris 2003), journaliste, Ă©crivain, chroniqueur Ă la radio.
- Roland Baumgart, champion du monde de VTT Sapeurs-Pompiers[43].
- Jean-Jacques Sigrist (Munster, 1905 - Caen, 1994), artiste-peintre.
- Martin Graff, né en 1944 à Munster, écrivain.
- Gérard Leser, conteur et écrivain, spécialiste des traditions et croyances alsaciennes.
- Alfred Erichson, pasteur et historien, né à Munster en 1843
HĂ©raldique
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Les armes de Munster se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Itinéraires protestants : Munster
- Munster, paroisse luthérienne
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques dâAlsace, Strasbourg, La NuĂ©e Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Monuments historiques de Munster, pp. 252 Ă 256
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et des fortifications du moyen Ăąge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4Ăšme trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Griesbach-au-Val, p. 590 Schwartzenbourg
- Charles-Laurent Salch, Imagiers des chĂąteaux et remparts dâAlsace, 1370-1970, vol. 2, Strasbourg, ChĂąteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 362 p. (ISSN 1253-6008)N°56/57/58/59 2011. Tome 2 : G Ă O : Munster, pp. 342 Ă 344
- La conquĂȘte des Hautes-Chaumes par les marcaires de la vallĂ©e de Munster
- Lâhorloge astronomique de lâĂ©glise St LĂ©ger. RĂ©gulateur Ungerer. Conception des complications, ateliers Jean-Baptiste SchwilguĂ© Strasbourg
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavité souterraine
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- (mul) Site de l'office de tourisme
- Munster sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministÚre français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), MédiathÚque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement, de l'AmĂ©nagement et du Logement (DREAL) dâAlsace
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Ăconomie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Munster. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă la mise en Ćuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă acquĂ©rir des Ă©quipements dâenvergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dĂ©penses dâĂ©quipement » servent Ă financer des projets dâenvergure ayant pour objet dâaugmenter la valeur du patrimoine de la commune et dâamĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire dâen crĂ©er de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
- La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la detteâcapacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Munster.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes
- « Les comptes des communes - Munster : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Munster : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Munster : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Munster : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Munster : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Munster : autofinancement » (consulté le ).
Autres sources
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- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- le site du lycée
- Célia ISSELE - Imaginal Webdesign, « Ecole de Musique et de Danse de la Vallée de Munster (EMDV) - Bienvenue sur le site de l'ECOLE DE MUSIQUE ET DE DANSE DE LA VALLEE DE MUNSTER », sur www.emdv.fr (consulté le ).
- « Ancienne abbaye bénédictine Saint-Grégoire », notice no PA00085749, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Maison du Parc naturel régional des Ballons des Vosges », notice no IA68001673, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no IM68012351, base Palissy, ministÚre français de la Cultureabbaye bénédictine Saint-Grégoire, puis tissage de coton Hartmann, puis Maison du Parc naturel régional des Ballons des Vosges : Porte armoriée
- « Ancien hÎtel de ville », notice no PA00085551, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Fontaine place du marché », notice no PA00085550, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Eglise protestante », notice no IA68000900, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- L'Ă©glise Saint-LĂ©ger
- Munster, Orgue de l'Ă©glise protestante
- Lâhorloge astronomique de lâĂ©glise St LĂ©ger
- Munster, St LĂ©ger Christian Guerrier
- Le chĂąteau de Schwartzenbourg
- Les parcs de Munster
- « Parc André Hartmann », notice no IA68001668, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Jardin d'agrément, puis parc Albert Schweitzer et parc de la Fecht », notice no IA68000866, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Monument aux Morts, StÚle commémorative du 9e Zouaves, Mémorial des Malgré-Nous, Carré militaire, StÚle commémorative, Tombe collective
- Centre de recherche sur l'histoire des familles
- « Ăglise ĂvangĂ©lique MĂ©thodiste de Munster » (consultĂ© le )
- « Protestants de la vallée de Munster » (consulté le )
- La dynastie d'industriels : les Hartmann
- 12 Championnat du monde VTT des sapeurs pompiers V2, Val Thorens, 28/07/2007
- Archives DĂ©partementales du Haut-Rhin