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Munster (Haut-Rhin)

Munster (prononcĂ© [mĆ“Ìƒstɛʁ] ; en alsacien Menschter) (en Allemand MĂŒnster) est une commune française du massif des Vosges situĂ©e dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Munster
Munster (Haut-Rhin)
Mairie de Munster.
Blason de Munster
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de Munster
(siĂšge)
Maire
Mandat
Pierre Dischinger
2020-2026
Code postal 68140
Code commune 68226
DĂ©mographie
Gentilé Munstériens
Population
municipale
4 711 hab. (2020 en augmentation de 1,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 545 hab./km2
Population
agglomération
11 834 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 02â€Č 31″ nord, 7° 08â€Č 05″ est
Altitude Min. 341 m
Max. 794 m
Superficie 8,64 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Munster
(ville-centre)
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Wintzenheim
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Munster
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Munster
Liens
Site web munster.alsace

    Cette commune se trouve dans la rĂ©gion historique et culturelle d'Alsace et est nichĂ©e dans la vallĂ©e de la Fecht, au cƓur du massif des Hautes-Vosges. La ville est cĂ©lĂšbre pour son fromage de caractĂšre : le munster. La commune est Ă©galement le siĂšge du parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges. Ses habitants sont appelĂ©s les MunstĂ©riens et les MunstĂ©riennes.

    Le nom de cette commune est trÚs souvent associé à un fromage, le Munster.

    GĂ©ographie

    Situation

    À l'est, la vallĂ©e dĂ©bouche sur Gunsbach, puis sur Colmar et la plaine d'Alsace.

    À l'ouest, la vallĂ©e est barrĂ©e par la crĂȘte des Vosges et par les sommets du Hohneck et du Rothenbachkopf.

    On peut accéder à Munster en empruntant la D 417 depuis Colmar.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    La vallée de Munster et la tradition marcaire

    La vallĂ©e de Munster offre tous les aspects d'un vĂ©ritable « Land em Land » (pays dans le pays). En effet elle se caractĂ©rise et se distingue assez nettement du reste de l'Alsace par son aspect alpestre qui lui a valu le surnom de Kleini Schwitz (petite Suisse). La forme du dialecte alsacien parlĂ© peut ĂȘtre difficile Ă  comprendre pour qui vient d'une autre rĂ©gion mĂȘme avoisinante.

    Ce qui fait vraiment l'originalitĂ© de la vallĂ©e ce sont les Malker ou marcaires, dont la tradition remonte au IXe siĂšcle. Ce sont des fermiers de haute montagne qui ont modelĂ© le paysage des chaumes et transformĂ© par leur dur labeur ce coin de terre alsacienne. Le marcaire qui passe l'hiver dans la vallĂ©e monte avec son troupeau de bovins sur les alpages Ă  la fin mai. Il y reste tout l'Ă©tĂ© et ne redescend qu'aprĂšs la Saint-Michel, lorsque les tempĂȘtes et les bourrasques d'automne l'obligent Ă  quitter sa marcairie et ses montagnes. Sa principale occupation consiste en la fabrication du fromage de Munster.

    Voies routiĂšres

    La commune est traversée de part et d'autre par deux principaux axes, la D10 venant de Metzeral mais aussi la D417 (anciennement N417) venant de Colmar qui franchit le col de la Schlucht à une altitude de 1139m.

    Voies ferrées

    Munster est traversĂ©e par la ligne de Colmar-Central Ă  Metzeral. Mise en service en 1868 jusqu’à Munster, elle est prolongĂ©e jusqu'Ă  Metzeral en 1893. La commune est desservie par deux gares, la Gare de Munster (gare principale) et la gare de Munster Badischhof. Il y a en tout 20 allers-retours par jour en semaine permettant de rejoindre Colmar en 25 minutes environ ou encore Metzeral en 11 minutes[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Munster est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Munster, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 10 communes[5] et 11 834 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (55,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55,3 %), zones urbanisĂ©es (20,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,9 %), terres arables (1,6 %), prairies (0,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Munster en hiver.

    Le nom de Munster vient du bas latin monasterium « monastĂšre » (tout comme MĂŒnster en Westphalie).

    660-668 : fondation d’un monastĂšre bĂ©nĂ©dictin (Ă  l’origine de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Munster), autour duquel la ville va progressivement se constituer. La tradition dit que ce sont des moines irlandais[12] qui auraient fondĂ© ce monastĂšre.

    673 : le monastĂšre est dĂ©nommĂ© Monasterium ad confluentes (monastĂšre Ă  la confluence des deux Fecht), d’oĂč Munster tire son nom.

    747 : le monastĂšre porte le nom de Monasterio Sancti Gregorii, ancienne dĂ©nomination de Val Saint-GrĂ©goire pour la vallĂ©e. Par la suite, les villages qui s’installent Ă  proximitĂ© forment avec la ville « La CommunautĂ© du Val St. GrĂ©goire », qui persiste jusqu’à la RĂ©volution.

    1235 : l’un des abbĂ©s donne les deux tiers de ses droits de juridiction Ă  l’empereur FrĂ©dĂ©ric II de Hohenstaufen qui les transmet un peu plus tard aux habitants. L’abbaye devient Reichsabtei, abbaye impĂ©riale, avec droit de siĂšge aux conseils et diĂštes de l’Empire.

    Entre 1235 et 1287 : Munster devient une ville avec immĂ©diatetĂ© d’Empire et la communautĂ© d’habitants du Val Saint-GrĂ©goire a dĂ©sormais une existence juridique. C’est le dĂ©but de l’indĂ©pendance par rapport Ă  l’abbaye.

    En 1287 : Munster s’associe avec neuf autres villages de la vallĂ©e pour constituer la CommunautĂ© du Val et de la Ville de Munster ou CommunautĂ© du Val Saint-GrĂ©goire, qui va durer jusqu’en 1847.

    1308 : la ville est entourée de remparts.

    1339 : signature du traitĂ© de Marquard entre l’abbĂ© et les reprĂ©sentants de la CommunautĂ©. Document passionnant et original, il fixe les droits et les devoirs de chacun, dĂ©crits et dĂ©limitĂ©s avec prĂ©cision.

    En 1349 : la peste bubonique ravage la moitié de la population de la vallée.

    1354 : fondation de la DĂ©capole, ligue des dix villes libres d’Alsace comprenant Munster. Cette alliance engage ces villes Ă  se porter assistance en cas de conflits.

    1466 : la moitié de la ville est détruite par un incendie.

    De 1543 à 1559 : les trois quarts des habitants passent à la Réforme protestante (luthérienne).

    1550 : construction de l’Hîtel de Ville (Herrenstube).

    1575 : signature du traitĂ© de Kientzheim, sous l’arbitrage de Lazare de Schwendi. L’abbaye reconnaĂźt la libertĂ© de confession des habitants et s’engage Ă  payer le pasteur.

    1628 : la guerre de Trente Ans (1618-1648) fait irruption dans la vallĂ©e. BrutalitĂ©s guerriĂšres, famine, maladies et l’insĂ©curitĂ© permanente sont les lots quotidiens de la population.

    1648 : la vallĂ©e est totalement dĂ©vastĂ©e et l’abbaye est en ruines ; la ville passe progressivement sous la souverainetĂ© de la couronne française.

    1686 : aprĂšs la rĂ©vocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV en 1685, le principe du simultaneum est introduit Ă  Munster. L’église St LĂ©ger est utilisĂ©e par les deux confessions, protestante et catholique.

    1736 : la nomination d’un prĂ©teur royal, qui a tout pouvoir et qui peut s’opposer aux dĂ©cisions du Conseil de la CommunautĂ©, occasionne des remous dans la vallĂ©e.

    1789 : le 25 juillet, la Bastille munstĂ©rienne (l’HĂŽtel de Ville) est prise d’assaut par les habitants de la Grande VallĂ©e.

    1790 : dix communes indivises furent érigées en communes distinctes, ayant chacune son maire et son conseil municipal. Le maire de Munster est élu premier président.

    1791 : l’abbaye ferme ses portes et est ensuite vendue comme bien national.

    1793 : Munster devient chef-lieu de canton.

    De 1800 Ă  1914 : c’est le siĂšcle de la famille Hartmann (industriels, mĂ©cĂšnes, hommes politiques) qui se caractĂ©rise pour l’essentiel par l’industrialisation, la modernisation et l’ouverture de la vallĂ©e, et par l’essor du tourisme. Les manufactures Hartmann emploient 90% de la main d'Ɠuvre textile de la vallĂ©e et occupent 3144 employĂ©s en 1841.

    1847 : fin de la CommunautĂ© d’habitants du Val Saint-GrĂ©goire. Chaque commune a droit Ă  son propre ban.

    1858 : visite de NapolĂ©on III en juillet. Il passe une nuit dans la maison de FrĂ©dĂ©ric Hartmann-Metzger, situĂ©e autrefois Ă  l’entrĂ©e de l’actuel Parc Albert Schweitzer.

    1860 : la route de la Schlucht est ouverte.

    1867-1873 : la « Laub » est démontée et reconstruite à son emplacement actuel.

    1868 : crĂ©ation de la voie ferrĂ©e Munster-Colmar, prolongĂ©e en 1893 jusqu’à Metzeral.

    1871 : aprĂšs la guerre franco-prussienne, signature du traitĂ© de Francfort le 10 mai. L’Alsace est annexĂ©e au Reich allemand et Munster devient ville frontiĂšre.

    1873 : achÚvement des travaux du nouveau temple protestant dont la construction avait commencé en 1867.

    1887 : inauguration de l’hîpital LƓwel.

    1892 : construction d’une salle de concert et de thĂ©Ăątre, Ă  l’angle de la rue SĂ©bastopol et de la rue de la gare.

    1907 : inauguration du tramway Ă©lectrique Munster-Schlucht, plus haut chemin de fer de l’Empire allemand. Il cesse de fonctionner le 3 septembre 1914.

    PremiĂšre Guerre mondiale (1914-1918) : Ă  partir de fĂ©vrier 1915, Munster est bombardĂ©e quotidiennement et les batailles meurtriĂšres se succĂšdent. À la fin de la guerre, la ville est dĂ©truite Ă  85 %. DĂšs le lendemain de l’armistice, la reconstruction est entamĂ©e.

    1931-1939 : grave crise économique. La vallée de Munster est touchée de plein fouet par le chÎmage.

    Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

    1940 : le 18 juin, l’armĂ©e allemande occupe Munster. L’occupation et la dictature national-socialiste entraĂźnent malheurs et rĂ©pression avec notamment l’incorporation de force des Alsaciens en aoĂ»t 1942.

    1945 : la ville est libérée le , par les Zouaves du 9e régiment.

    1968 : création de la route du fromage de Munster.

    1971 : création de la zone industrielle de Munster.

    1976 : les communes du canton se regroupent sous la forme d’un SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples).

    1996 : création de la Communauté de Communes de la Vallée de Munster qui remplace le SIVOM. La premiÚre présidence du conseil communautaire a été assurée par le Maire de Munster.

    La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[13], et en de la croix de guerre 1939-1945[14].

    Politique et administration

    Résultats des derniÚres élections présidentielles (2e tour)

    2002 : Inscrits : 3 321 - Abst. : 21,35 % - Jacques Chirac : 1 956 voix (79,48 %) - Jean-Marie Le Pen : 505 voix (20,52 %)

    2007 : Inscrits : 3 324 - Abst. : 18,32 % - Nicolas Sarkozy : 1 747 voix (67,17 %) - SĂ©golĂšne Royal : 854 voix (32,83 %)

    2012 : Inscrits : 3 379 - Abst. : 22,26 % - Nicolas Sarkozy : 1 560 voix (64,30 %) - François Hollande : 866 voix (35,70 %)

    2017 : Inscrits : 3 371 - Abst. 25,63% - Emmanuel Macron : 1 245 voix (56,69%) - Marine Le Pen : 951 voix (43,31%)

    2022 : Inscrits : 3 297 - Abst. 27,21% - Emmanuel Macron : 1 132 voix (51,31%) - Marine Le Pen : 1 074 voix (48,69%)

    (Source : MinistÚre de l'Intérieur)

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis 1940
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1940 1945 Maire par intérim
    1945 octobre 1945 Othon Bach[15] Pharmacien
    Maire provisoire
    octobre 1945 octobre 1947 Aloyse Gutzwiller[16]
    octobre 1947 1952 Othon Bach[15] Pharmacien
    DĂ©missionnaire
    1952 1961 Frédéric Haas
    1961 mars 1977 Robert Schmitt DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Munster (1961 → 1967)
    mars 1977 juin 1995 Christian Wollbrett UDF Médecin généraliste, maire honoraire
    juin 1995 mars 2008 Marc Georges RPR puis UMP Chirurgien-dentiste, maire honoraire (2017)
    PrĂ©sident du SIVOM puis de la CC de la VallĂ©e de Munster (1995 → 2008)
    mars 2008 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Pierre Dischinger[17]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    DVD Commerçant
    2e vice-prĂ©sident de la CC de la VallĂ©e de Munster (2020 → )

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Munster[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Munster s'Ă©tablit Ă  7 020 000 € en dĂ©penses et 7 023 000 € en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se rĂ©partit en 4 560 000 € de charges (911 € par habitant) pour 5 053 000 € de produits (1 010 € par habitant), soit un solde de 492 000 € (98 € par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 2 126 000 € (47 %), soit 425 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 17 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (513 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă  2013, ce ratio augmente de façon continue de 404 € Ă  425 € par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 6] pour un montant de 1 269 000 € (25 %), soit 254 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 43 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (448 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 241 € par habitant en 2011 et un maximum de 433 € par habitant en 2010.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Munster[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 8] pour une valeur de 1 651 000 € (67 %), soit 330 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 14 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (385 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 162 € par habitant en 2010 et un maximum de 369 € par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour un montant de 432 000 € (18 %), soit 86 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    Les ressources en investissement de Munster se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour 670 000 € (34 %), soit 134 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 91 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (70 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 3 € par habitant en 2012 et un maximum de 134 € par habitant en 2013 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 176 000 € (9 %), soit 35 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 15 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (41 € par habitant).

    L'endettement de Munster au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 2 647 000 €, soit 529 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 40 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (881 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 912 € Ă  529 € par habitant[A2 5] ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour une somme de 545 000 €, soit 109 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 109 € par habitant en 2013 et un maximum de 180 € par habitant en 2010[A2 5] ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 671 000 €, soit 134 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 26 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (181 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 125 € par habitant en 2010 et un maximum de 160 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 3 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum en 2013 et un maximum d'environ 10 annĂ©es en 2000.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[19].

    En 2020, la commune comptait 4 711 habitants[Note 13], en augmentation de 1,42 % par rapport Ă  2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0272 2072 8613 5454 3403 9533 3504 4374 646
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    4 9144 9954 7624 6165 1485 1365 3905 6645 800
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0856 0825 9743 9324 6414 9074 7725 0644 974
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 9654 8884 9324 6614 6574 8845 1085 0414 889
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 6454 6994 711------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville de Munster a un collĂšge public d'enseignement secondaire, le collĂšge FrĂ©dĂ©ric Hartmann. Il y a Ă©galement un lycĂ©e, le lycĂ©e FrĂ©dĂ©ric Kirschleger, crĂ©Ă© en 1993[22], et une Ă©cole de musique et de danse, l'École de Musique et de Danse de la VallĂ©e de Munster[23].

    Économie

    Munster (vue panoramique).

    Située dans la vallée de la Fecht, Munster fut longtemps un centre d'industrie textile, secteur aujourd'hui en crise. Ses indiennes avaient une renommée européenne.

    L'agriculture, essentiellement tournée vers l'élevage et la production laitiÚre, demeure une activité ancrée dans la vallée, tirée par la production du fromage de Munster.

    L'exploitation forestiĂšre constitue Ă©galement un secteur de premier plan Ă  l'Ă©chelle locale.

    De plus, le tourisme s'y développe de maniÚre sensible : un environnement privilégié, l'accroissement des offres de loisirs - parmi lesquelles de nombreux sentiers de randonnée - sont des atouts majeurs en matiÚre d'attractivité pour les visiteurs.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'orgue actuel, de 1985, est de Georges Frédéric Walther[31],
    L'horloge astronomique[32],
    Son orgue, de 1986, est de Christian Guerrier[33].
    • Ruines du chĂąteau de Schwartzenbourg[34] Ă  522 mĂštres d'altitude sur les communes de Munster et Griesbach-au-Val, au cƓur de la forĂȘt du parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges.
    • Les parcs[35] :
    le parc André Hartmann[36],
    les parcs Albert Schweitzer & de la Fecht[37].
    • Ruines de l'abbaye de Munster.
      Ruines de l'abbaye de Munster.
    • Place du MarchĂ©-rue Saint-Gregoire-Grand Rue et hĂŽtel de ville.
      Place du Marché-rue Saint-Gregoire-Grand Rue et hÎtel de ville.
    • L'HĂŽtel de Ville (1550).
      L'HĂŽtel de Ville (1550).
    • Le Lion hĂ©raldique (1576).
      Le Lion héraldique (1576).
    • La Laub.
      La Laub.
    • Églises protestante et catholique.
      Églises protestante et catholique.
    • Le Temple (1873).
      Le Temple (1873).
    • L'Ă©glise catholique.
      L'Ă©glise catholique.
    • Statue de Neptune. ƒuvre du sculpteur Landolin Ohmacht.
      Statue de Neptune. ƒuvre du sculpteur Landolin Ohmacht.
    • Parc de la Fecht.
      Parc de la Fecht.

    Cultes

    • Église Protestante, Place du MarchĂ©.
    • Église ÉvangĂ©lique MĂ©thodiste, rue du 9E Zouaves[40]
    • Protestants de la vallĂ©e de Munster, rue du 9E Zouaves[41].
    • Église Évangelique Chrischona, Chemin du Dubach.
    • Église De Dieu Ă  Munster, rue des Potiers.
    • Paroisse Protestante, rue Mathias Doll.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Munster

    Les armes de Munster se blasonnent ainsi :
    « D'argent au portail d'église, les deux tours et le fronton sommés de croix, le tout de gueules, ouvert du champ et ajouré de sable. »[44]

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Munster. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    12. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Munster.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

    Autres sources

    1. « Horaires ligne A19 (du 15 12 19 au 11 07 20) », sur www.ter.sncf.com/grand-est/, (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Munster », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    12. Jean Schweitzer, La Toponymie alsacienne, Ă©d. Jean-Paul Gisserot, 2001, p. 40.
    13. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    14. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    15. Robert Schmitt, « Notice NetBDA BACH Othon », sur FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s d'Histoire et d'ArchĂ©ologie d’Alsace,
    16. « Notice NetBDA GUTZWILLER Aloyse », sur FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s d'Histoire et d'ArchĂ©ologie d’Alsace,
    17. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. le site du lycée
    23. Célia ISSELE - Imaginal Webdesign, « Ecole de Musique et de Danse de la Vallée de Munster (EMDV) - Bienvenue sur le site de l'ECOLE DE MUSIQUE ET DE DANSE DE LA VALLEE DE MUNSTER », sur www.emdv.fr (consulté le ).
    24. « Ancienne abbaye bénédictine Saint-Grégoire », notice no PA00085749, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    25. « Maison du Parc naturel régional des Ballons des Vosges », notice no IA68001673, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    26. Notice no IM68012351, base Palissy, ministÚre français de la Cultureabbaye bénédictine Saint-Grégoire, puis tissage de coton Hartmann, puis Maison du Parc naturel régional des Ballons des Vosges : Porte armoriée
    27. « Ancien hÎtel de ville », notice no PA00085551, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    28. « Fontaine place du marché », notice no PA00085550, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    29. « Eglise protestante », notice no IA68000900, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    30. L'Ă©glise Saint-LĂ©ger
    31. Munster, Orgue de l'Ă©glise protestante
    32. L’horloge astronomique de l’église St LĂ©ger
    33. Munster, St LĂ©ger Christian Guerrier
    34. Le chĂąteau de Schwartzenbourg
    35. Les parcs de Munster
    36. « Parc André Hartmann », notice no IA68001668, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    37. « Jardin d'agrément, puis parc Albert Schweitzer et parc de la Fecht », notice no IA68000866, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    38. Monument aux Morts, StÚle commémorative du 9e Zouaves, Mémorial des Malgré-Nous, Carré militaire, StÚle commémorative, Tombe collective
    39. Centre de recherche sur l'histoire des familles
    40. « Église ÉvangĂ©lique MĂ©thodiste de Munster » (consultĂ© le )
    41. « Protestants de la vallée de Munster » (consulté le )
    42. La dynastie d'industriels : les Hartmann
    43. 12 Championnat du monde VTT des sapeurs pompiers V2, Val Thorens, 28/07/2007
    44. Archives DĂ©partementales du Haut-Rhin
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