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Canal du RhĂ´ne au Rhin

Le canal du Rhône au Rhin est un canal français qui relie la Saône, affluent navigable du Rhône, au Rhin, par la vallée du Doubs et son prolongement en Haute Alsace jusqu'à Niffer sur le Rhin, un autre prolongement rejoignant Strasbourg par la canalisation de l'Ill. Il est conçu comme un maillon nécessaire pour connecter les ports maritimes du nord de l'Europe avec ceux de la Méditerranée en créant une liaison fluviale Rotterdam-Marseille en passant par l'Allemagne. Pendant sa réalisation, le canal a changé plusieurs fois de nom et dans la période récente on parle de la « liaison Rhin-Rhône » mais la dénomination « canal du Rhône au Rhin » a prévalu pendant près de cent cinquante ans. La société le gérant fut parmi les premières cotées à la Bourse de Paris.

Canal du RhĂ´ne au Rhin
Canal Rhin-RhĂ´ne
Illustration.
L'embouchure du canal sur la SaĂ´ne Ă  Saint-Symphorien (CĂ´te-d'Or).
GĂ©ographie
Pays France
CoordonnĂ©es 47° 06′ 28″ N, 5° 18′ 49″ E
DĂ©but Le grand canal d'Alsace Ă  Niffer
Fin La SaĂ´ne Ă  Saint-Symphorien-sur-SaĂ´ne
Traverse Niffer, Sausheim, Illzach-Île Napoléon, Mulhouse, Montbéliard, Besançon, Dole
Caractéristiques
Longueur 375 km
Gabarit Grand gabarit & Freycinet
Mouillage 2,20 m
Histoire
Année début travaux 1784
Année d'ouverture 1833

Les travaux de la jonction entre la SaĂ´ne et le Doubs de Saint-Symphorien-sur-SaĂ´ne en CĂ´te-d'Or Ă  Dole dans le Jura sont rĂ©alisĂ©s avec des temps d'arrĂŞt liĂ©s Ă  la RĂ©volution entre 1784 et 1802 par l'ingĂ©nieur Philippe Bertrand. Ils sont poursuivis avec des interruptions de 1804 Ă  1832 en direction du Rhin sous la direction de Joseph Liard. Par la suite, le canal est mis au gabarit Freycinet (pĂ©niche de 300 tonnes) entre 1882 et 1921 mais son trafic restant limitĂ©, sa mise au grand gabarit europĂ©en de 5 000 tonnes est commencĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1970 : celle-ci n'est cependant effectuĂ©e que dans la partie orientale, entre Niffer (sur le Rhin) et Mulhouse ainsi qu'entre MontbĂ©liard et Étupes. Le projet, contestĂ© par les Ă©cologistes et certains Ă©conomistes, est en effet abandonnĂ© en 1997 sous l'impulsion de Dominique Voynet, ministre de l'AmĂ©nagement du territoire et de l'Environnement et dĂ©putĂ©e de la troisième circonscription du Jura, territoire concernĂ© par le projet d'extension. Dès lors, le canal s'est orientĂ© vers la navigation de plaisance et le dĂ©veloppement touristique des rĂ©gions traversĂ©es avec de nombreux amĂ©nagements dans les annĂ©es 2000-2010.

Historique

L'idée de relier le bassin du Rhône à celui du Rhin par des voies navigables est ancienne puisque Colbert et Vauban l'avaient évoquée sous Louis XIV après l'annexion de la Franche-Comté et de l'Alsace, mais c'est au XVIIIe siècle que le projet prend forme.

Les projets

Carte simplifiée du canal du Rhône au Rhin.

Au début du XVIIIe siècle, la ville de Dole qui cherche à permettre les échanges avec Lyon s'attache à rendre navigable la partie inférieure du Doubs jusqu'à Verdun-sur-le-Doubs mais elle se heurte à diverses oppositions (péages, villes défendant leur octroi, société de coches) qui font cesser le trafic. Pour contourner les difficultés, un magistrat de la ville avance alors en 1719 l'idée d'un canal entre Dole et Saint-Jean-de-Losne[1]. L'idée est reprise quelques décennies plus tard par Claude-Quentin La Chiche, officier du génie né à Dole le , mort général de brigade à Paris le . Il observe dès 1744 que le bassin du Doubs peut facilement être relié au bassin du Rhin à Valdieu-Lutran où se situe la ligne de partage des eaux[2] et que le Doubs aménagé peut permettre la liaison de la Saône au Rhin. Des ingénieurs alsaciens confirment ces observations dans un rapport en 1754.

Le La Chiche fait parvenir un mémoire à M. de Beaumont, intendant de Franche-Comté, dans lequel « après avoir indiqué le point de partage et le tracé du canal jusqu'au Doubs, près de Montbéliard, il s'étend principalement sur les avantages d'un canal de dérivation qui relierait directement la ville de Dole à la Saône, à la hauteur de Saint-Jean-de-Losne, débouché dès lors assigné au futur canal de Bourgogne »[3]. Il lui est répondu que ces travaux ne seraient profitables qu'à Dole tant que l'ensemble ne serait pas réalisé et que les finances publiques ne permettaient pas d'envisager un tel chantier. Un deuxième mémoire envoyé à Choiseul en 1765 ne donne pas de meilleurs résultats.

Mais l'idĂ©e est maintenant dans l'air et Philippe Bertrand, chef du service des ponts et chaussĂ©es de Franche-ComtĂ©, arrive aux mĂŞmes conclusions concernant une liaison entre la SaĂ´ne (et donc le RhĂ´ne) et le Rhin. Il Ă©tablit, sans connaĂ®tre les travaux de La Chiche, en 1774 puis en 1777, plusieurs rapports favorables Ă  l'utilisation du cours du Doubs entre Dole et MontbĂ©liard en mettant en avant la prioritĂ© Ă  accorder au canal de dĂ©rivation de Saint-Symphorien (CĂ´te-d’Or) Ă  Dole (Jura). Finalement la dĂ©cision concernant ce canal de dĂ©rivation est prise le : Bertrand est chargĂ© des travaux en Franche-ComtĂ© et Émiland Gauthey en Bourgogne, province qui prend en charge un tiers des coĂ»ts. Le , un arrĂŞtĂ© du Conseil du Roi confirme ces engagements et l'adjudication des travaux du canal de Franche-ComtĂ© a lieu au dĂ©but de 1784 pour 610 000 livres tournois.

De son côté Claude-Quentin La Chiche poursuit ses études sur l'ensemble de la liaison Saône-Rhin et revendique la paternité du projet dans de nombreux mémoires de 1778 à 1791 : une commission mixte d'ingénieurs civils et militaires mandatée par l'Assemblée nationale reconnaît son zèle et sa justesse dans l'idée générale mais on met en cause sa pertinence technique pour le tenir à l'écart du projet qui avance sans lui.

La réalisation

Le canal à Mulhouse en 1828 – visite du roi Charles X.
Échelle d'écluses de Valdieu.
Le canal Ă  Mulhouse en 1900.

Louis V Joseph de Bourbon-CondĂ©, gouverneur de Bourgogne, inaugure le Ă  Saint-Jean-de-Losne en mĂŞme temps les travaux du tronçon-est du canal de Bourgogne qui devait relier la SaĂ´ne Ă  la Seine (partie SaĂ´ne – Dijon, 30 km) et du canal de Franche-ComtĂ© qui reçoit la dĂ©nomination de « canal de Monsieur » en l'honneur du gouverneur que l'on dĂ©nommait Monsieur le Prince[4]. ArrĂŞtĂ©s au dĂ©but de la RĂ©volution, les travaux sont relancĂ©s en 1792 alors que la dĂ©nomination change : Philippe Bertrand est nommĂ© Ă  cette date directeur du canal du RhĂ´ne au Rhin et promu en 1798 directeur en chef du projet du canal de jonction du RhĂ´ne au Rhin. Poursuivis de manière intermittente, les travaux entre Saint-Symphorien-sur-SaĂ´ne et Dole (sur le Doubs) sont Ă  peu près achevĂ©s en 1802/1803 sous le Consulat quand l'ingĂ©nieur Aimable Hageau rĂ©alise l'Ă©cluse de Dole[5]. L'inauguration a lieu le 20 octobre 1802 (?).

Il faut attendre 1804 (décret du , complété par celui du ) pour que les travaux se poursuivent en direction du Rhin : Philippe Bertrand assure le contrôle général du projet qui implique aussi des ingénieurs militaires préoccupés des questions de défense du territoire, mais c'est Joseph Liard, né le à Rosières-aux-Salines, Meurthe-et-Moselle, mort le à Besançon, qui est le véritable réalisateur de la portion du canal entre Dole et le Rhin. Celui-ci prend le nom de canal Napoléon et les travaux de terrassement du Doubs (effectués en partie par des prisonniers de guerre espagnols) sont à peu près achevés en 1814.

De nouveau interrompue par les événements historiques, la réalisation du canal reprend sous la Restauration : il retrouve le nom de canal Monsieur (ordonnance royale du ) en l'honneur du futur Charles X, frère du roi Louis XVIII qui effectue un voyage dans les départements de l'Est), avant de recevoir sous la Monarchie de Juillet, en 1830, le nom de canal de jonction du Rhône au Rhin (ordonnance du )[6].

Les travaux se poursuivent avec certaines difficultés de tracé et de réalisation[7] (à Besançon ou au franchissement de la ligne de partage des eaux à Valdieu-Lutran par exemple). La navigation est établie jusqu'à Besançon en 1820 et jusqu'à Mulhouse en 1830, et finalement, c'est le que le premier navire de commerce rejoint le Rhin depuis la Saône. L'inauguration officielle du canal du Rhône au Rhin n'aura lieu que le .

Le canal a Ă©tĂ© affermĂ© Ă  une compagnie privĂ©e jusqu'en 1853 quand l’État en a repris le contrĂ´le. Après des difficultĂ©s lors de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1871, pĂ©riode durant laquelle il n'est plus exploitĂ©, le canal sera mis au gabarit Freycinet (38,50 m de long avec une capacitĂ© de 350 tonnes) entre 1882 et 1921 sur les 320 km de Saint-Symphorien-sur-SaĂ´ne Ă  Strasbourg. La branche nord du canal, qui doublait le Rhin et qui reliait l'ĂŽle NapolĂ©on Ă  Strasbourg (l'extrĂ©mitĂ© nord du canal ne se jette pas directement dans le Rhin, mais dans l'Ill qui entoure une partie de Strasbourg et qui ne communique plus directement avec le Rhin)[8], a Ă©tĂ© dĂ©classĂ©e dans les annĂ©es 1960[9] Ă  la suite de la construction du grand canal d'Alsace et de l'Ă©cluse de Kembs-Niffer. Cette branche du canal est encore utilisĂ©e pour l'irrigation des cultures de la plaine d'Alsace, mais n'est plus navigable : plusieurs ouvrages interdisent la navigation, en particulier un siphon qui permet au canal de passer sous l'autoroute A36, Ă  hauteur de Sausheim[10].

Le projet de mise Ă  grand gabarit

De grands espoirs Ă©taient fondĂ©s sur un dĂ©veloppement du trafic marchandise qui avait fortement subi la concurrence du chemin de fer. On pensait en particulier au transport du charbon allemand et de la potasse d'Alsace vers le sud[11]. Le percement du tunnel du Rove commencĂ© en 1911, terminĂ© en 1923 et mis en service en 1926, avec sa largeur de 22 mètres, son mouillage de 4 mètres et son tirant d'air de 11 mètres, Ă©tait le prĂ©lude Ă  une liaison Ă  grand gabarit entre Marseille et Strasbourg. Mais en 1936 le trafic marchandises vers le sud ne s'Ă©lève qu'Ă  100 000 tonnes : il est constituĂ© essentiellement de potasse d'Alsace, de fer et de produits industriels de Lorraine et Franche-ComtĂ© dont la moitiĂ© est destinĂ©e Ă  Lyon. Dans le sens nord, le trafic est de l'ordre de 75 000 tonnes dont 31 000 venues du canal de Bourgogne et de 45 000 tonnes venues du sud, surtout de la houille de Montceau-les-Mines et aussi de l'huile et du savon en provenance de Marseille[12]. Les questions du gabarit du canal ainsi que de l'amĂ©lioration nĂ©cessaire de la navigabilitĂ© du RhĂ´ne et de la SaĂ´ne sont alors posĂ©es. La Compagnie nationale du RhĂ´ne voit le jour le avec pour mission d'amĂ©nager le RhĂ´ne : elle construira 18 barrages sur le RhĂ´ne entre 1945 et 1988[13].

Écluse à grand gabarit.

La rĂ©flexion refait surface dans les annĂ©es 1950 et le projet du canal Ă  grand gabarit Rhin-RhĂ´ne est inscrit au Plan en 1961 (la dĂ©nomination change encore une fois). En 1976 la mise en grand gabarit est dĂ©cidĂ©e : L'objectif est de faire naviguer des convois poussĂ©s de 4 500 tonnes et le tracĂ© est dĂ©fini : « Entre le Rhin et Mulhouse, la nouvelle voie empruntera le canal actuel de Huningue. qui sera conservĂ© avec quelques adaptations. Une nouvelle Ă©cluse devra ĂŞtre construite Ă  Niffer pour doubler l'Ă©cluse actuelle qui n'a que 85 m de longueur. De Mulhouse Ă  Voujeaucourt, près de MontbĂ©liard, le nouveau canal empruntera un tracĂ© confondu avec celui du canal actuel du RhĂ´ne au Rhin ou très voisin. La darse actuelle du port de Bourogne sera Ă©largie et approfondie pour servir de port-refuge aux convois. De Voujeaucourt Ă  Dole, la nouvelle voie sera constituĂ©e par une canalisation du Doubs, avec quelques dĂ©rivations. La canalisation de cette dernière rivière aura, en outre, pour effet de soustraire aux submersions une partie du lit majeur et de favoriser l'Ă©coulement des crues. De Dole Ă  la SaĂ´ne, le nouveau canal sera très voisin de l'ancien jusqu'Ă  Tavaux, mais il aura un tracĂ© nouveau aboutissant Ă  Laperrière-sur-SaĂ´ne »[14].

Ă€ partir de la fin des annĂ©es 1970, des travaux sont rĂ©alisĂ©s sur la SaĂ´ne avec de nouvelles Ă©cluses de 185 mètres au gabarit europĂ©en de 5 000 tonnes (Ă©cluses Ă  grand gabarit de Seurre, Écuelles, Ormes, DracĂ© et Couzon) en mĂŞme temps qu'on transforme la partie orientale du canal, entre Niffer (sur le Rhin) et Mulhouse ainsi qu'entre MontbĂ©liard et Étupes, mais l'amĂ©nagement est arrĂŞtĂ© en 1992 sous la pression des mouvements Ă©cologistes[15]. Le projet est relancĂ© Ă  l'initiative de Raymond Barre avec la loi du qui organise le financement du canal du RhĂ´ne au Rhin. Très contestĂ© par les Ă©cologistes[16] et certains Ă©conomistes et ingĂ©nieurs, le projet est abandonnĂ© en 1997 par le gouvernement Jospin Ă  la demande de la ministre de l'Environnement Dominique Voynet, alors Ă©lue de Franche-ComtĂ©, et une mission d'information est mise en place en . Un rapport d'information sur les perspectives Ă©conomiques et sociales de l'amĂ©nagement de l'axe europĂ©en Rhin-RhĂ´ne a Ă©tĂ© remis Ă  l'AssemblĂ©e nationale le [17] pour relancer la liaison mais les oppositions Ă©conomiques ou Ă©cologiques sont nombreuses et rien ne se fait. En 2009, un projet de liaison Rhin-RhĂ´ne par le couloir Moselle-SaĂ´ne est rĂ©apparu mais les oppositions sont toujours prĂ©sentes[18].

De son côté, le projet suisse pour l'établissement d'un canal navigable transhelvétique de Koblentz à Morges en empruntant l'Aar, le lac de Bienne, le lac de Neuchâtel et la Venoge[19] semble lui aussi abandonné : les réserves foncières ont en effet été levées pour le canton de Vaud en par le Grand Conseil vaudois[20].

La vocation touristique au XXIe siècle

Navigation de plaisance sur le canal et piste cyclable.

Si la partie alsacienne transformĂ©e au-delĂ  de Mulhouse, qui a toujours Ă©tĂ© la plus active et a Ă©tĂ© transformĂ©e dans les annĂ©es 1990, conserve un certain trafic marchandise, la liaison avec la SaĂ´ne n'a plus qu'un faible tonnage (12 000 tonnes en 2008[21]) et c'est vers la navigation de plaisance que s'oriente l'activitĂ© du canal de la SaĂ´ne au Rhin en passant par la vallĂ©e du Doubs [22]. Les amĂ©nagements portuaires destinĂ©s au tourisme fluvial se multiplient et le trafic se dĂ©veloppe : ainsi le port de Besançon annonce le passage de 550 bateaux en 2009. Des travaux d'amĂ©nagement et de sĂ©curisation des Ă©cluses sont en cours [23].

Les berges du canal sont par ailleurs progressivement aménagées en voie cyclable pour constituer de la Saône à Bâle une partie de l'EuroVelo 6[24]. Plus au nord dans sa branche parallèle au grand canal d'Alsace et au Rhin, plus exactement entre Marckolsheim et Strasbourg, son chemin de halage a été revêtu sur toute sa longueur pour accueillir les EuroVelo 5 - Via Francigena (Londres - Rome / Brindisi) et EuroVelo 15 - Véloroute Rhin (Rotterdam - Andermatt).

Complément : Carte du réseau fluvial de l'Est de la France

Canal du RhĂ´ne au Rhin.

Le canal du Rhône au Rhin relie les vallées de la Saône et le Rhin en passant par la ligne de partage des eaux de la trouée de Belfort. Il fait partie des voies de navigation fluviales qui relient la mer Méditerranée à la mer du Nord.

Cette liaison sud-nord se compose ainsi :

LĂ©gende de la carte :

Tracé

Le canal du RhĂ´ne au Rhin relie la SaĂ´ne, Ă  Saint-Symphorien-sur-SaĂ´ne (CĂ´te-d'Or), au grand canal d'Alsace, Ă  Niffer (Haut-Rhin)[25] - [26] - [27] - [28], soit un parcours de 236 km et 114 Ă©cluses (numĂ©rotĂ©es dans les deux sens Ă  partir du partage des eaux), qui traverse trois rĂ©gions historiques : Bourgogne, Franche-ComtĂ© et Alsace. Une branche nord le long du Rhin vers Strasbourg a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans un deuxième temps. Principales localitĂ©s traversĂ©es :

Illustration du rĂ´le Ă©conomique du canal : Usine Solvay Ă  Tavaux (Jura)
  • en CĂ´te-d'Or :

à Saint-Symphorien-sur-Saône l'écluse 75 a été dotée d'une cabine de m de haut qui sert de signal à l’entrée du canal, c'est une œuvre de Didier Fiuza Faustino intitulée Dr Jekyll & Mr Hyde et inaugurée le [29].

  • dans le Jura :

Tavaux (usines Solvay), Choisey, Dole

  • dans le Doubs :

Thoraise (Percée/tunnel de Thoraise) - Besançon (tunnel sous la citadelle), Baume-les-Dames, L'Isle-sur-le-Doubs, Montbéliard où il est rejoint peu après par le canal de la Haute-Saône

  • dans le Territoire de Belfort :

Bourogne, Froidefontaine (pont tournant), Montreux-Château

  • dans le Haut-Rhin :

Valdieu-Lutran : ligne de partage des eaux entre le bassin du RhĂ´ne et celui du Rhin, une Ă©chelle de douze Ă©cluses s'Ă©chelonnant sur trois kilomètres permet de franchir le 'seuil de Valdieu' d'un dĂ©nivelĂ© de 30 mètres. Wolfersdorf (pont-canal Ă  cinq arches franchissant la Largue) - Mulhouse

Alimentation en eau

Partie en Alsace

Une rigole d'alimentation de 14,3 km de long, entre Friesen et Valdieu-Lutran permet d'amener dans le bief de partage l'eau de la Largue (normalement 1 200 l/s aux vannes de Friesen)[30].

Partie en Franche-Comté

La construction (partielle) du canal de la Haute-SaĂ´ne Ă  partir de 1881 permet d'alimenter le canal du RhĂ´ne au Rhin par l'eau du bassin de Champagney. En outre, une petite rigole d'environ 15 km de long pour un dĂ©nivelĂ© de 16 m, construite de 1939 Ă  1949 entre le canal de la Haute-SaĂ´ne Ă  Bavilliers et Montreux-Château, permet d'amener de l'eau directement dans le bief de partage des eaux de Valdieu-Lutran[31].

Photographies

  • Écluse de Damparis (Jura).
    Écluse de Damparis (Jura).
  • Écluse de Dole (Jura).
    Écluse de Dole (Jura).
  • Écluse Ă  Deluz (Doubs).
    Écluse à Deluz (Doubs).
  • Travaux de rĂ©fection entre Aveney et Thoraise (Doubs).
    Travaux de réfection entre Aveney et Thoraise (Doubs).
  • La percĂ©e de Thoraise.
  • Écluse vers Bretagne (territoire de Belfort).
    Écluse vers Bretagne (territoire de Belfort).
  • Dannemarie (Haut-Rhin).
    Dannemarie (Haut-Rhin).
  • Pont canal sur la Largue Ă  Dannemarie.
    Pont canal sur la Largue Ă  Dannemarie.
  • Pont levant Ă  Zillisheim.
    Pont levant Ă  Zillisheim.
  • Port de plaisance de Mulhouse (Haut-Rhin).
    Port de plaisance de Mulhouse (Haut-Rhin).
  • Wolfersdorf, Port de plaisance (Haut-Rhin).
    Wolfersdorf, Port de plaisance (Haut-Rhin).
  • Wolfersdorf, le pont-canal (Haut-Rhin).
    Wolfersdorf, le pont-canal (Haut-Rhin).
  • Entre Heidwiller et Saint-Bernard (Haut-Rhin).
    Entre Heidwiller et Saint-Bernard (Haut-Rhin).
  • Seuil de Valdieu : la deuxième Ă©cluse et le port de Valdieu (Haut-Rhin).
    Seuil de Valdieu : la deuxième écluse et le port de Valdieu (Haut-Rhin).
  • Piste cyclable EuroVelo 15 le long du canal près de Nordhouse (Bas-Rhin).
    Piste cyclable EuroVelo 15 le long du canal près de Nordhouse (Bas-Rhin).

Notes et références

  1. Google Book - Revue d'Alsace 1873 page 13
  2. Isabelle Dumielle, Sur les canaux d'Alsace, Rennes, Ouest-France, , 120 p. (ISBN 978-2-7373-5876-0), p. 10
  3. Google Book - Revue d'Alsace 1873 page 15
  4. Isabelle Dumielle, Sur les canaux d'Alsace, Rennes, Ouest-France, , 120 p. (ISBN 978-2-7373-5876-0), p. 14
  5. Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux
  6. Histoire de la navigation intérieure de la France, Joseph Dutens, 1829 page 320 /363 Google books
  7. Canal du Rhône au Rhin - Base Mérimée (p. 6)
  8. Descriptif des réseaux d'eau (SIVOM) (p.9-10)
  9. Pierre Clerget, Les Études rhodaniennes, Année 1926, Volume 2, pp. 186-193
  10. A. Desaunais, Les Études rhodaniennes, Année 1936 page 98
  11. Document du ministère de l'équipement
  12. Association 'SaĂ´ne et Doubs vivants'
  13. Rapport officiel
  14. Loi du 3 août 2009 : Gouvernance des études nécessaires à la réalisation d’une liaison fluviale Saône-Moselle et
  15. et
  16. Mise en sécurité des écluses automatisées pages 36 et suivantes
  17. et
  18. https://static.visit.alsace/wp-content/uploads/2019/02/itineraire-canal-rhone-au-rhin-sud.pdf
  19. « Les canaux », sur crdp-strasbourg.fr, CRDP d'Alsace (consulté le ).
  20. « Canal du Rhône au Rhin », sur larousse.fr (consulté le ).
  21. « Le canal du Rhône au Rhin », sur Au fil du Rhin (consulté le ).
  22. La rigole de Belfort

Voir aussi

Articles connexes

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