Jean Dagnaux
Jean Dagnaux, né à Montbéliard (Doubs) le et mort au combat dans la nuit du 17 au à La Vallée-au-Blé (Aisne), est un as français de l'aviation, surnommé « l'as à la jambe de bois ».
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(à 48 ans) La Vallée-au-Blé |
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Biographie
Jean Dagnaux est élève au lycée Lamartine (Mâcon) de Mâcon. Polytechnicien dans le civil, il est breveté observateur en dans l'armée. Il vole sur un avion Maurice Farman dans l’escadrille 63. Le , son avion est criblé de balles. Dagnaux doit être amputé d'une jambe mais il décide de continuer à voler. Il rejoint l’escadrille C11 en , puis l’escadrille 12 sur Breguet XIV. Il passe son brevet de pilote le . Fait Chevalier de la Légion d'honneur, il est distingué par la croix de guerre avec 8 palmes et 5 étoiles reçues tout au long de son engagement pendant la Grande guerre[1].
En 1919, il réalise un raid vers Le Caire. En 1920, d'Alger à Tombouctou, il accomplit la première traversée du Sahara en avion. Il fonde en 1928 une compagnie transafricaine, la Régie Air Afrique, ouvrant de nombreuses routes aériennes (première liaison aérienne France-Madagascar en 1927).
Lors de la Seconde Guerre mondiale, engagé comme commandant en 1939, il est promu lieutenant-colonel de la 34e escadre de bombardement. Le , il part en mission de reconnaissance. Son bombardier Amiot 354 est abattu par la flak au-dessus de l’Aisne et s’écrase avec ses bombes dans le village de La Vallée-au-Blé. Son corps est pulvérisé par l'explosion comme celui de l'adjudant Maurice Lavolley. Les deux autres membres de l'équipage sont fait prisonniers[2].
La Régie Air Afrique sera supprimée le par le gouvernement de Vichy.
Distinctions
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur (8 mai 1928)[3]
- Croix de guerre 1914-1918 avec 8 palmes et 5 Ă©toiles
Honneurs posthumes
- Il est le parrain de la promotion 1941 de l'École de l'air
- L'ancienne base aérienne 128 Metz-Frescaty porte son nom
- En commémoration, un timbre-poste français est émis le 19-01-1948, ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit des œuvres de l'air[4]
- Une rue porte son nom à Mâcon, là où il a passé son enfance[5]
- Une plaque commémorative est posée sur sa maison natale[6]
- Une plaque commémorative est posée sur la maison qu'il habita à Paris, 86 avenue Malesherbes[7]
- Une autre plaque existe à l'entrée du lycée Lamartine de Mâcon pour les anciens élèves "morts pour la France"[8]
Liens externes
- « Notice biographique sur le site du Ministère de la Défense »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Notes et références
- « Jean-Charles joseph Dagnaux », sur http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=5741838 (consulté le )
- « Crash de l'Amiot 354 29 I-099 », sur https://francecrashes39-45.net/page_fiche_av.php?id=1776, (consulté le )
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- Timbre : Jean Dagnaux, héros de l'aviation française sur le portail du timbre
- « histoire (s) de Mâcon - Mâcon HISTOIRE(S) DE MÂCON. La rue Jean Dagnaux », sur www.lejsl.com (consulté le )
- « Jean Dagnaux », sur https://www.memorialgenweb.org/memorial3/ (consulté le )
- « Jean-charles Dagnaux », sur https://www.memorialgenweb.org/memorial3/ (consulté le )
- « Jean Dagnaux », sur https://www.memorialgenweb.org/