Bretigney
Bretigney est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bretigney | |||||
Puits Ă balancier. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christine Boschi 2008-(2020)-2026 |
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Code postal | 25250 | ||||
Code commune | 25093 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
76 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 29′ 11″ nord, 6° 38′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 355 m Max. 455 m |
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Superficie | 1,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription du Doubs | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.bretigney.fr/ | ||||
Photos
- Puits Ă balancier
- Mairie de Bretigney, Vue du dessus
Urbanisme
Typologie
Bretigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,2 %), forêts (45,1 %), prairies (8,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
À l'origine, c'est un hameau propriété des seigneurs de Granges et du Châtelot. Il est cité pour la première fois dans le traité d'échange de 1293 que fait Pierre de Montbéliard, chevalier et ministériel au service du comte de Montbéliard, avec Renaud de Bourgogne . Une famille noble existe dans le village comme l'atteste l'expédition partie au secours du jeune duc Philippe Ier de Bourgogne dans les guerres contre les Anglais où il est dit que « Jean de Bretigney, Jean de Mandeure, Renaud et Simon de Granges » sont du nombre des cinquante gentilshommes qui suivirent la bannière d'Étienne de Montbéliard. Les années qui suivent sont difficiles pour la petite communauté qui comme d'autres subit les exactions des Grandes compagnies de mercenaires. Ainsi en 1409, un dénombrement de la seigneurie de Granges précise que plusieurs « meix » (habitation d’un cultivateur, jointe à autant de terre qu’il en faut pour l'occuper et le nourrir) sont abandonnés. La situation ne s'est toujours pas améliorée un siècle et demi plus tard ; en 1544, Ulrich VI de Wurtemberg, comte de Montbéliard, précise, lors un dénombrement remis à Charles Quint alors comte de Bourgogne, qu'il « avoit près de Montenois certaine terre, finaige (finage), possession et seigneurie, appelée Bretigney, laquelle ... à présent est à meix vaquans par deftaut de desservans ». Il faut attendre 1671, le 13 décembre, à la faveur de l'acte d'inféodation de la terre de Bretigney à Jean-Martin de Seubert de la part de George II de Wurtemberg, comte de Montbéliard, en remerciement des services qu'il avait rendu comme agent diplomatique, pour voir le renouveau de ce village. Jean-Martin de Seubert, écuyer originaire de Durlach en Allemagne, rassemblent autour de lui neuf familles de colons suisses et allemands et entreprend de relever des ruines sa nouvelles terre de Bretigny. Le 1er septembre 1680 la communauté se réunit pour la première fois afin de recevoir ses actes de franchises, vingt ans plus tard elle compte 66 habitants puis 106 en 1787. Après le décès de Seubert, qui n'avait pas d'héritier, le fief et celui de Beutal qu'il possédait aussi, revenaient à la maison de Montbéliard. En 1702, il est confié au conseiller et trésorier général Jean-Georges Rossel, d'une famille originaire de Porrentruy, avant de passer entre les mains des comtes de Sandersleben-Coligny descendant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg[9]
HĂ©raldique
Blason | D'or au lion mariné de gueules, couronné, armé, lorré et lampassé d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 76 habitants[Note 3], en augmentation de 1,33 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Bibliographie
Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p. 1 à 8. Google livres