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Jean Vilar

Jean Louis Côme Vilar, né le à Sète[2] et mort le dans la même ville, est un comédien de théâtre et de cinéma, metteur en scène, directeur de théâtre et auteur français[3].

Jean Vilar
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Vilar en 1943[1].
Nom de naissance Jean Louis CĂ´me Vilar
Naissance
Sète
DĂ©cès (Ă  59 ans)
Sète
Activité principale directeur de théâtre, metteur en scène, comédien,
créateur et directeur du Festival d'Avignon de 1947 à 1971 et directeur du Théâtre national populaire de 1951 à 1963.
Style
Lieux d'activité Paris, Avignon
Années d'activité 1935-1971
Éditeurs Gallimard, Grasset, L'Arche, Cahiers Théâtre Louvain, Association Jean Vilar, L'Avant-scène théâtre
Maîtres Charles Dullin, Alain
Conjoint Andrée Schlegel-Vilar (1916-2009)
Site internet maisonjeanvilar.org

Ĺ’uvres principales

Le Théâtre, service public - Gallimard, 1975.

Il est le créateur du Festival d'Avignon en 1947 qu'il dirige jusqu'à sa mort. Il est également le directeur du Théâtre national populaire (TNP) de 1951 à 1963.

Biographie

Plaque sur la maison natale de Jean Vilar à Sète.

Naissance et entrée dans le théâtre

Jean Vilar naît à Sète le , avec le prénom de Jean-Louis-Côme, fils de très modestes boutiquiers tenant une boutique de mercerie-bonneterie fondée par Côme Vilar, le grand-père. Son père, Étienne Vilar qui affiche des opinions républicaines, laïques et socialistes[4], lui fait étudier le grec et le latin, pratiquer une heure de violon quotidienne et lui fait découvrir les classiques au travers des éditions populaires de l’époque[5].

En 1932, il quitte son univers provincial après des études secondaires sans relief. Il « monte » à Paris où il suit des études de Lettres à la Sorbonne, tout en étant pion au collège Sainte-Barbe[6].

En 1933, un camarade l'entraîne au Théâtre de l'Atelier où il assiste à une répétition de Richard III de Shakespeare par Charles Dullin : il trouve sa vocation. Il suit les cours de Dullin, puis quitte le collège Sainte Barbe, et vit quatre ans au Théâtre de l'Atelier où il apprend le métier et devient second régisseur[7].

Sa première apparition sur scène a lieu en 1935, dans la figuration du Faiseur de Balzac au Théâtre de l'Atelier.

Il fait son service militaire à Hyères en 1937. Rappelé sous les drapeaux en , il est réformé pour raisons de santé en .

En , André Clavé, créateur et directeur de la compagnie des Comédiens de La Roulotte depuis 1936, engage Jean Vilar, qui accepte d'y venir, « simplement en tant qu'auteur »[8] - [9] - [10], rejoint rapidement par Hélène Gerber, tous deux élèves de Charles Dullin. Alors que Geneviève Wronecki-Kellershohn, Jean Desailly[11], et François Darbon y jouaient déjà, et qu'en , Clavé, avait été engagé par Pierre Schaeffer pour s'occuper des Maîtrises de Jeune France[12] - [13] - [14], pour la zone occupée, la troupe peut préparer des tournées théâtrales, avec quelques financements.

André Clavé propose à Pierre Schaeffer d'engager certains comédiens de La Roulotte, pour des tâches diverses. Vilar, est engagé en tant que lecteur, adaptateur et auteur, Geneviève Wronecki comme assistante de la direction[15].

En été 1941, les Comédiens de La Roulotte partent en Anjou, dans la Sarthe et la Mayenne.

Clavé réussit à faire monter sur les planches Jean Vilar, pour la toute première fois, pour remplacer un comédien dans le rôle de Monsieur de Sottenville, dans George Dandin de Molière. « Il avait été d'une énorme drôlerie, mais cela n'avait pas réussi à le décider » à poursuivre, dit Clavé. « Pour arriver à (ses) fins, » il lui commande une pièce, à condition qu'il la joue et la mette en scène : La Farce des filles à Marier[16]. « Ce fut un triomphe » écrit Clavé dans son hommage à Vilar, après sa mort, en 1971[17]. Ainsi c'est durant ces tournées, jusqu'en , que Vilar découvre le plaisir de jouer devant des publics populaires. Après La Farce des filles à marier il écrit Dans le plus beau pays du monde.

1942 marque la création de sa propre compagnie dite « des Sept ». Pour sa première mise en scène, il choisit La Danse de Mort d'August Strindberg. En 1943, il monte Orage du même Strindberg au Théâtre de Poche à Montparnasse, et Césaire de Jean Schlumberger. En 1945, sa mise en scène et son interprétation de Meurtre dans la cathédrale de T. S. Eliot au Théâtre du Vieux-Colombier remportent un immense succès 150 représentations).

En 1946, André Barsacq le met en scène au Théâtre de l'Atelier dans Roméo et Jeannette d'Anouilh avec Maria Casarès et Michel Bouquet, et dans Henri IV de Luigi Pirandello.

1947-1971 : le Festival Avignon et le TNP

En 1947, le poète RenĂ© Char et Christian Zervos, Ă©diteur des Cahiers d’art, prĂ©parant une exposition de peinture contemporaine pour septembre dans le Palais des papes d’Avignon, lui demandent de jouer Meurtre dans la cathĂ©drale dans la Cour d'honneur, mais il prĂ©fère prĂ©senter Ă  la municipalitĂ© (communiste) d’Avignon un projet de renouveau du théâtre populaire, en contact direct avec le public, en mettant en scène trois crĂ©ations dramatiques : Richard II de Shakespeare, Tobie et Sara de Paul Claudel et La Terrasse de midi de Maurice Clavel dans trois lieux diffĂ©rents, la cour d'honneur du palais des papes, le verger d'Urbain V et le théâtre municipal[18]. Ces trois crĂ©ations rĂ©unissent un peu plus de 4 000 spectateurs. Cette « semaine d’art dramatique » devient l'annĂ©e suivante un « festival » que Jean Vilar va diriger jusqu'Ă  sa mort en 1971.

Vilar définit son théâtre populaire en trois points : un prix très peu élevé des places ; un choix d’œuvres classiques ou contemporaines « "appartenant au répertoire "le plus haut, voire le plus difficile" », et le recours aux meilleurs interprètes, débutants ou confirmés : Gérard Philipe, Maria Casarès, Jeanne Moreau, Michel Bouquet, Alain Cuny, Philippe Noiret…, avec la musique de Maurice Jarre, les lumières de Pierre Saveron, la scénographie et les costumes de Léon Gischia [4].

Cette orientation et le succès immense rencontré par les productions de Vilar à Avignon, notamment Le Cid, incitent Jeanne Laurent, alors sous-directrice des spectacles et de la musique à la direction des arts et des lettres, à le nommer directeur du théâtre national de Chaillot en ; Vilar rend au lieu son nom d'origine, Théâtre national populaire - TNP, créé par Firmin Gémier en 1920. Le palais de Chaillot étant indisponible (occupé par l’ONU jusqu’en 1952), Vilar emmène le TNP dans les banlieues parisiennes. Il assure ainsi les premières représentations du Cid avec Gérard Philipe et crée Mère Courage lors des week-ends de Suresnes au centre Albert-Thomas, où il délocalise le Théâtre national populaire dans les années 1950 afin de créer des « bastions dramatiques » en banlieue parisienne.

En avril 1952, la première reprĂ©sentation du TNP Ă  Chaillot, avec L'Avare, inaugure une impressionnante sĂ©rie de crĂ©ations : en 12 ans, le palais de Chaillot enregistrera 5 193 895 entrĂ©es (dont 486 000 la dernière annĂ©e), soit en moyenne 2 336 spectateurs par reprĂ©sentation, et plus de 30 pays Ă©trangers visitĂ©s.

En , Vilar ouvre une seconde salle pour le TNP, le Théâtre Récamier, réservé aux auteurs contemporains. Malgré les œuvres d’Armand Gatti, René de Obaldia, Boris Vian, Robert Pinget et Samuel Beckett, il ne rencontre pas le succès escompté et renonce à cette expérience.

En 1960, dans le contexte de la guerre d’Algérie, Vilar monte Antigone de Sophocle, et La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, qui ont un retentissement considérable.

En 1963, face au refus du gouvernement de renégocier le contrat du TNP, Vilar ne demande pas le renouvellement du contrat qui le lie à l’État. Il poursuit l’aventure d’Avignon et signe des mises en scène lyriques (Venise, Milan) ou théâtrales (à l’Athénée avec Le Dossier Oppenheimer). Georges Wilson lui succède à la direction du TNP.

Les premières Rencontres d'Avignon ont lieu en 1964 : regroupant intellectuels, hommes politiques et artistes, elles contribuent à transformer le festival en laboratoire des politiques culturelles.

Jean Vilar (à droite) au festival d'Avignon 1967 en compagnie d'Antoine Bourseiller (à gauche) et de François Billetdoux.

En 1966, le festival ouvre de nouveaux lieux de représentation et s’élargit à d’autres disciplines, particulièrement la danse avec Maurice Béjart.

Le cinéma fait son entrée dans la cour d’honneur d’Avignon en 1967, avec l’avant-première de La Chinoise de Jean-Luc Godard. André Malraux missionne d’autre part Jean Vilar sur la réorganisation de l’Opéra.

À la suite du discours du général de Gaulle du , Jean Vilar refuse de servir le gouvernement avec lequel il est en profond désaccord. En juillet, « les enragés de l’Odéon » descendus de Paris et le Living Theater de Julian Beck cherchent à ébranler le festival. Les insultes « Vilar, Béjart, Salazar ! » résonnent dans Avignon. Vilar résiste, mais restera très affecté par ces attaques (infarctus à l'automne).

De 1969 à 1971, il continue de diriger Avignon tout en poursuivant ses innombrables activités, et ses fréquents voyages (U.R.S.S. et Amérique du Sud). Il rédige Chronique romanesque, qui sort en librairie un mois après sa mort survenue, le , d'un second infarctus dans sa maison de Sète, Midi le Juste.

Il est inhumé au cimetière marin de Sète.

Après sa mort : hommages et analyse de ses contributions

Depuis, plusieurs dizaines de bâtiments et de lieux publics portent son nom dont le théâtre Jean-Vilar de Suresnes, berceau du TNP, dans les Hauts-de-Seine, les théâtres Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, ouvert en 1972, et d'Arcueil (Val-de-Marne), le centre culturel Jean-Vilar de Marly-le-Roi, le Théâtre Jean-Vilar de Montpellier, le Théâtre de la mer à Sète et de nombreux établissements scolaires à travers toute la France.

Théâtre Jean-Vilar à Montpellier.

À Avignon, la Maison Jean-Vilar rassemble ses archives personnelles, les maquettes et les costumes des spectacles qu’il a créés à Avignon à partir de 1947 et au Théâtre national populaire (1951-1963). Cette collection est complétée par un fonds exceptionnel (livres, revues, vidéos, affiches, presse, photos, programmes…), consacré à l’histoire du Festival d’Avignon depuis 1947 jusqu’à aujourd’hui, et plus largement aux arts du spectacle.

Outre des études et des monographies, l’Association Jean Vilar publie la revue les Cahiers Jean Vilar qui inscrit la pensée du créateur du Festival d’Avignon dans une perspective résolument contemporaine en analysant la place du théâtre dans la société, et l'enjeu des politiques culturelles.

En 1975, Armand Delcampe fonde l’Atelier-Théâtre Jean-Vilar de Louvain-la-Neuve en sa mémoire.

Le logo du « Jean Vilar » est décliné sur l’alphabet Chaillot de Marcel Jacno, comme celui du TNP.

Filmographie

Théâtre

Comédien

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Textes de Jean Vilar

  • De la tradition théâtrale, Ă©d. de l’Arche, 1955, rĂ©Ă©d. Gallimard 1963 (IdĂ©es-LittĂ©rature no 33), rĂ©Ă©d. L’Arche, 1999.
  • Chronique romanesque, Ă©d. Grasset, 1971.
  • Jean Vilar, mot pour mot, textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Jacques TĂ©phany et Melly Touzoul, Ă©d. Stock, 1972.
  • Le Théâtre, service public et autres textes, prĂ©sentation et notes d’Armand Delcamp, Ă©d. Gallimard, 1975 (coll. Pratique du théâtre), nouvelle Ă©dition, 1986.
  • MĂ©mento (du au ), prĂ©sentation et notes d’Armand Delcampe, Ă©d. Gallimard, 1981 (coll. Pratique du théâtre).
  • Du Tableau de service au théâtre : notes de service de Jean Vilar Ă  sa troupe. Cahiers Théâtre Louvain, no 53, 1985, rĂ©Ă©d. 1994.
  • J’imagine mal la victoire sans toi… Lettres, notes et propos (1951-1959) de Jean Vilar et GĂ©rard Philipe, Texte Ă©tabli par Roland Monod, Association Jean Vilar, Avignon, 2004. (ISBN 2-907028-14-6)
  • Vilar ou La Ligne droite, correspondance inĂ©dite de Jean Vilar avec son Ă©pouse, texte Ă©tabli par Jacques TĂ©phany, Cahiers Jean Vilar no 112 et no 113, Association Jean Vilar, Avignon, 2012.
  • Dans le plus beau pays du monde, comĂ©die en 3 actes de Jean Vilar (1941), L’avant-scène théâtre no 1323-1324, . Texte Ă©tabli par Rodolphe Fouano.
  • La Farce des filles Ă  marier, comĂ©die en 1 acte de Jean Vilar commandĂ©e par AndrĂ© ClavĂ© en 1941, L’avant-scène théâtre no 1342, . Texte Ă©tabli par Rodolphe Fouano, avec le journal de la tournĂ©e de la compagnie des ComĂ©diens de la Roulotte, en Anjou en aoĂ»t / [19].

Notes et références

  1. Photo Studio Harcourt.
  2. Mairie de Sète (Cette), « Acte de naissance du 26/03/1912 n° 189 photo 51/230 3E312/254 », sur AD HĂ©rault (consultĂ© le ) : « Jean Louis CĂ´me Vilar, nĂ© le jour d'hier, Ă  trois heures du soir, dans la maison Roche rue Gambetta n° 13 ».
  3. « La muse qui est la grace (P. Claudel) Jean Vilar », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
  4. « Vilar Jean », sur Le Maitron.
  5. Jean Vilar, Jean Vilar par lui-mĂŞme, Maison Jean-Vilar, , p. 11.
  6. Jean Vilar, Jean Vilar par lui-mĂŞme, Maison Jean-Vilar, , p. 15.
  7. Jacques Téphany, Jean Vilar, Éditions de l'Herne, , p. 53.
  8. Francine Galliard-Risler, André Clavé : Théâtre et Résistance – Utopies et Réalités, A.A.A.C., Paris, 1998.
  9. Jean Vilar, Le Théâtre, service public, Gallimard, nrf, Pratique du théâtre, Paris, 1975, p. 29, texte inédit de 1942.
  10. « Qu'André Clavé, jeune patron de La Roulotte, m'ait par sa gentillesse (et ses camarades par leur attitude saine et réaliste) tiré de l'Acropole dorée et illusoire où je cogitais, n'a pas été sans changer absolument ma façon de voir la scène, n'a pas été sans m'incliner et violemment, cruellement, à une vue plus simple, plus réaliste du problème posé, de la question que je me posais, et qu'à la vérité je me pose toujours: "mais bon Dieu ! à quoi sert donc ce petit monstre : la mise en scène ?" » dit Jean Vilar, in Le Théâtre, service public, Gallimard, nrf, Pratique du théâtre, Paris, 1975, p. 255, conférence à la Sorbonne, le 15 mars 1961.
  11. Jean Desailly, Un destin pour deux, Ramsay, Paris, 1996 - p. 31 - « Autant qu'il m'en souvienne, c'est dans une salle des fêtes du XIVe arrondissement de Paris que je fis mes débuts sur les planches, sous les auspices de Molière et d'André Clavé. André était un esprit de qualité, ses indications étaient toujours d'une grande justesse, exempte de cabotinage. Il savait créer et entretenir un esprit, une harmonie dans sa troupe. Sa convivialité était appréciée de tous ».
  12. Véronique Chabrol, Jeune France, une expérience de recherche et de décentralisation culturelle (novembre 1940 / mars 1942), thèse pour l'Université de Paris III, 1974
  13. Le mouvement Jeune France est mis en place par Schaeffer et Emmanuel Mounier. Véritable préfiguration d'un ministère de la culture à venir, et rêvé par Jean Zay avant guerre, elle tire ses financements du régime de Vichy pendant dix-huit mois (de novembre 1940 à mars 1942), le temps que le pouvoir s'aperçoive que ses propres objectifs ne sont pas suivis. Dans ce mouvement, naîtront de très nombreuses vocations de résistants.
  14. Véronique Chabrol, « L'ambition de Jeune France », in La Vie culturelle sous Vichy, Bruxelles, Éditions Complexe, 1990.
  15. André Clavé, à Paris, au siège des Éditions du Seuil, rue des Poitevins, puis rue Jean Mermoz, organise son temps entre les répétitions de la troupe et son activité pour Jeune France. Son travail consiste à accueillir des auteurs, des metteurs en scènes, des comédiens, à les mettre en relation les uns avec les autres, à présélectionner les manuscrits qui arrivent, à organiser des tournées théâtrales avec d'autres compagnies, mais en veillant soigneusement à ne jamais favoriser sa propre troupe, à « recruter et former des moniteurs dont la mission était d'élever le niveau culturel de la France », précise Geneviève Wronecki, in Francine Galliard-Risler, André Clavé : Théâtre et Résistance – Utopies et Réalités, A.A.A.C., Paris, 1998.
  16. Jean Vilar par lui-mĂŞme, Avignon, 1991 - p. 27
  17. André Clavé : « Hommage à Jean Vilar » in Les Lettres françaises, 9-15 Juin 1971.
  18. « Le théâtre populaire, l’exemple de Jean Vilar », sur RMTnews International - The culture…, (consulté le ).
  19. Pour en savoir plus, voir l'article André Clavé

Voir aussi

Sur Jean Vilar, le TNP et le Festival d’Avignon

  • Jean Vilar, Catherine Valogne, les Presses LittĂ©raires de France, Paris, 1954.
  • Avignon, 20 Ans de festival, Souvenirs et documents, Dedalus Ă©diteur, 1967.
  • Le Festival d’Avignon (1947-1968), de Catherine Arlaud ; thèse de doctorat, imp. Rullière-Libeccio, Avignon, 1969.
  • Avignon, le royaume du théâtre, d'Antoine de Baecque, DĂ©couvertes Gallimard, 1996.
  • Histoire du festival d’Avignon, d'Antoine de Baecque, en collaboration avec Emmanuelle Loyer, Gallimard, 2007.
  • Jean Vilar, de Jean-Claude Bardot Armand Colin Éditeur, 1991.
  • GĂ©rard Philipe, de GĂ©rard Bonal Éditions de Seuil, 1994, nouvelle Ă©d. en 2009.
  • Cahiers de l'herne Jean Vilar, tĂ©moignages et textes rares rĂ©unis sous la direction de Jacques TĂ©phany, Éditions de L’Herne, 1995. (ISBN 2-85197-072-0)
  • Cahiers Jean Vilar, analyses, Ă©tudes, inĂ©dits (plusieurs numĂ©ros consacrĂ©s Ă  la mĂ©moire de Jean Vilar et Ă  l’actualitĂ© de sa pensĂ©e), Association Jean Vilar, Avignon, depuis 2004. (ISSN 0294-3417)
  • Le T.N.P. de Vilar. Une expĂ©rience de dĂ©mocratisation de la culture, de Laurent Fleury, aux Presses Universitaires de Rennes, « Res Publica », 2006.
  • Jean Vilar par lui-mĂŞme, Association Jean Vilar, Avignon, 1991, rĂ©Ă©d. 2003. (ISBN 2-907028-13-8)
  • Jean Vilar, théâtre et utopie, articles de Sonia Debeauvais, Armand Delcampe, Bernard Dort, Claude Roy, Louvain-la-Neuve, Cahiers Théâtre Louvain no 56-57, 1986.
  • Le Festival d'Avignon, une Ă©cole du spectacle, livret accompagnĂ© d’un DVD, CRDP de l’AcadĂ©mie d’Aix-Marseille, 2006.
  • Le TNP de Jean Vilar, de Guy Leclerc, Union gĂ©nĂ©rale d’éditions, 1971 (10-18).
  • Le Théâtre citoyen de Jean Vilar, une utopie d’après-guerre, d'Emmanuelle Loyer, Presses universitaires de France, 1997.
  • Avignon en festivals ou les utopies nĂ©cessaires, de Paul Puaux Hachette, 1983.
  • Paul Puaux, l'Homme des fidèles, album Ă©laborĂ© par Melly Puaux et Yolaine Goustiaux, Association Jean Vilar, Avignon, 1999. (ISBN 2-907028-09-X)
  • ComplicitĂ©s avec Jean Vilar et Antoine Vitez, de Jack Ralite, prĂ©face de Maurice BĂ©jart, Éd. TirĂ©sias, 1996.
  • Reconnaissance Ă  Jean Vilar, tĂ©moignages, Avignon, Association Jean Vilar, 2001.
  • Jean Vilar, de Claude Roy, Seghers, 1968 (coll. Théâtre de tous les temps), rĂ©Ă©dition augmentĂ©e, Calmann-LĂ©vy, 1987.
  • GĂ©rard Philipe, de Claude Roy. Souvenirs et tĂ©moignages. En collaboration avec Anne Philipe, NRF, 1969.
  • Le TNP et nous, de Marie-ThĂ©rèse Serrière Librairie JosĂ© Corti, 1959.
  • Jean Vilar, qui ĂŞtes-vous ?, d'Alfred Simon, La Manufacture, 1987, rĂ©Ă©dition sous le titre : Jean Vilar, Ă©d. La Renaissance du livre, 2001.
  • Volponi (Edmond), Alors, camarade Vilar… P.S.P., Avignon, 1987.
  • Wehle (Philippa), Le Théâtre populaire selon Jean Vilar, Éd. BarthĂ©lĂ©my et Actes-Sud, Avignon, 1981.
  • Georges Wilson, travail de troupe, (1950-2000), Association Jean Vilar, Avignon, 2001.
  • La naissance des politiques culturelles et les rencontres d'Avignon, sous la prĂ©sidence de Jean Vilar (1964-1970), prĂ©sentĂ© par Philippe Poirrier, ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, La Documentation française, 2012 (rĂ©Ă©d.).
  • Je suis… Jean Vilar (prĂ©face de Christian Schiaretti), Banton Jacqueline, Jacques AndrĂ© Ă©diteur, 2016, 96 p. (ISBN 978-2-7570-0358-9)

Sur l'aventure du théâtre populaire

  • Bataillon (Michel), Un dĂ©fi en province, Planchon, 2 vol. Marval.
  • Copeau (Jacques), Le Théâtre populaire, Paris, Presses universitaires de France, 1941.
  • Denizot (Marion), Théâtre populaire et reprĂ©sentations du peuple, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010.
  • Dort (Bernard), Théâtre rĂ©el. Essais de critique, Seuil, 1971.
  • Faivre-Zellner (Catherine), Firmin GĂ©mier : hĂ©raut du théâtre populaire, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006.
  • GĂ©mier (Firmin), Théâtre populaire. Acte I, Catherine Faivre-Zellner (dir.), Lausanne, L’Âge d’Homme, 2006.
  • Les Vosges. Au pays de Maurice Pottecher, par Pierre Chan, Anne HauttecĹ“ur, Pierre Pelot, Pierre Voltz, Casterman, 1995.
  • Loyer (Emmanuelle), Familles de scènes en libertĂ©, Avignon, Association Jean Vilar, 1998.
  • Maurice Pottecher, l'aventure du théâtre populaire, parcours proposĂ© par Catherine Foki et Marie-JosĂ© Pottecher-Onderet, Metz, Éditions Serpenoise, 1990.
  • Ory (Pascal), Théâtre citoyen. Du Théâtre du Peuple au Théâtre du Soleil, Association Jean Vilar, Avignon, 1995.
  • Francine Galliard-Risler, AndrĂ© ClavĂ© : Théâtre et RĂ©sistance – Utopies et RĂ©alitĂ©s, A.A.A.C., Paris, 1998
  • Pottecher (Maurice), Le Théâtre du peuple de Bussang (Vosges). Son origine, son dĂ©veloppement, son but exposĂ©s par son fondateur, Paris, Librairie P.-V. Stock, 1913.
  • Pottecher (Maurice), Renaissance et destinĂ©e du théâtre populaire, Paris, Ollendorff, 1899.
  • Rolland (Romain), Le Théâtre du peuple, 1903, rĂ©Ă©d. sous la dir. De Chantal Meyer-Plantureux, Bruxelles, Éditions Complexe, 2003.

Articles connexes

Liens externes

Maison Jean-Vilar Ă  Avignon.

Le travail de Jean Vilar et la totalitĂ© des 300 000 manifestations programmĂ©es au Festival d'Avignon depuis ses dĂ©buts en 1947 sont accessibles Ă  la Maison Jean-Vilar, situĂ©e Ă  Avignon au 8, rue Mons, MontĂ©e Paul Puaux (bibliothèque, vidĂ©othèque, expositions, base de donnĂ©es…)

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