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Yvonne Mottet

Yvonne Mottet est une artiste peintre et lithographe française née le à Lyon. Épouse de Bernard Lorjou (1908-1986)[1], elle est morte des suites d'une longue maladie le à son domicile dans le 18e arrondissement de Paris[2]. Son nom demeure attaché à l'École de Paris[3] et au mouvement de la Jeune Peinture.

Yvonne Mottet
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Yvonne Hélène Mottet
Nationalité
Activité
Mouvement
Conjoint
Distinction
Prix de la Critique, 1953

Biographie

Fille de polytechnicien passionnée par la peinture dès l'enfance, Yvonne Mottet lui consacre en autodidacte tous ses loisirs d'adolescente. Elle gagne Paris à la fin de ses études secondaires effectuées en Algérie[4], échappant ainsi à un mariage avec un riche Lyonnais auquel elle est destinée, et suit les cours de François Desnoyer[5].

Le [5], Yvonne Mottet entre dans l'atelier de dessin (situé rue Tourlaque) qui a été fondé par les Soieries Ducharne et qui est vu comme un vrai lieu d'apprentissage et de création. Elle se dit donc alors non encore « artiste peintre » mais « dessinatrice » et elle y rencontre Bernard Lorjou[6] avec qui elle s'installera successivement au 61 rue Damrémont, square Carpeaux puis, en 1934, au 19 rue du Mont-Cenis[5].

Jean-Paul Crespelle resitue la personnalité d'Yvonne Mottet dans ce contexte[7] :

« Il est certain que cette femme mince et distinguée, dont les origines sociales se situent aux antipodes des siennes [Bernard Lorjou], est une forte personnalité, la plus forte de la peinture depuis Suzanne Valadon. Si Mottet aime autant que lui le dessin bien architecturé et la haute couleur, elle refuse de s'abandonner à la violence de l'instinct. D'où le sentiment d'équilibre et de force contenue qui se dégage de ses figures, de ses nus, de ses paysages et de ses natures mortes à la pâte somptueuse, dont la haute octave n'est pas dépourvue de modulations exquisement raffinées. Mieux que Lorjou, il semble qu'elle ait gardé dans l'œil le chatoiement des soieries dont vingt ans durant elle exécuta des maquettes. Ce qui caractérise sa palette est une fraîcheur parfois acide, où les roses de fraise font contrepoint aux verts Véronèse; d'où une grande impression de jeunesse, de vigueur. Yvonne Mottet s'apparente ainsi aux plus grands coloristes, Matisse, Dufy, Bonnard, mais son dessin très expressionniste d'essence donne à sa peinture une tout autre signification: il ne s'agit pas seulement de plaire, mais aussi d'émouvoir et, parfois même de frapper. »

Lorsque la Grande Dépression en France conduit les Soieries Ducharne à fermer leur atelier de dessin en 1930, Yvonne Mottet et Bernard Lorjou poursuivent en indépendants leurs créations pour la haute couture, avec un succès inespéré : « leurs tissus reproduits dans le monde entier habillèrent la Duchesse de Windsor, Jeanne Aubert, Marlene Dietrich et Dolores del Rio. Les fabricants venaient de Londres, de New York, de Budapest et de Tokyo pour leur acheter des maquettes de tissus. Cette réputation permit au couple de peindre en paix[7]. »

En 1931, Yvonne Mottet effectue avec Bernard Lorjou un voyage en Espagne[6] (assorti d'une brève extension au Maroc) où ils sont communément éblouis par les tableaux d'El Greco à Tolède, de Vélasquez et de Goya au musée du Prado de Madrid.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle est, aux côtés de Bernard Lorjou, actrice engagée du Manifeste de l'homme témoin qui, autour du critique d'art Jean Bouret, prône un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain, tout particulièrement contre l'art abstrait. Elle participe de la sorte le à la Galerie du Bac à l'exposition « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Paul Rebeyrolle, Gaston Sébire, Michel Thompson et Michel de Gallard, et se constitue avec eux Groupe de l'homme témoin[8], rejoint en 1949[9] par Bernard Buffet, André Minaux et Simone Dat pour bientôt fonder le mouvement de la Jeune Peinture[9].

Sélectionnée pour le Prix de la Critique en 1948, le Prix lui est attribué en 1953[10].

La première rencontre d'Yvonne Mottet avec le marchand de tableaux Georges Wildenstein date de 1953. 1955 est l'année où « sa peinture se libère : le dessin, toujours présent en trame, s'efface au profit de la couleur »[4]. Yvonne Mottet s'en justifie : « il n'est pas vrai que le dessin soit le support de la couleur. La couleur à son maximum n'a plus de dessin apparent. Le dessin peut être couleur ; la couleur est toujours dessin »[11]. Parallèlement à la peinture, elle travaille la lithographie chez Fernand Mourlot[12].

Yvonne Mottet n'a que 62 ans lorsqu'en 1968, après deux grands voyages (New York et le Japon) et de dernières vacances à Majorque (depuis 1964 elle revenait régulièrement peindre à Pollença), elle est emportée par la leucémie. « Son nom va rester, et restera auprès du tien » écrit alors à Lorjou leur ami Bernard Buffet[13]. Elle repose à Saint-Denis-sur-Loire où une rue porte aujourd'hui son nom.

Bernard Lorjou disait d'elle :

« Dans l'exercice de notre art, elle était toujours très en avant de nous tous[14]. »

En représentant le visage d'Yvonne dans sa dernière œuvre, le grand vitrail de la chapelle de la Maison Charles de Blois, celui qui fut son compagnon de quarante années lui dédiera un ultime hommage. Comme l'écriront Madeleine Siériès et Jan Laurens Siesling, « ici il la confie à Dieu, à la postérité »[15].

Prix

Expositions

Expositions particulières

Expositions collectives

RĂ©ception critique

« Le seul peintre avec Goya et Vélasquez qui ait jamais eu une influence sur moi. »

— Bernard Lorjou[7]

« Yvonne Mottet a horreur des louches mélanges. Elle aime les tons purs, les rouges qui chantent sans gueuler, les bleus intenses qui vibrent et elle sait la vertu d'un rose, d'un gris lumineux, ces silences, ces points d'orgue de la peinture. »

— George Besson[27]

« Toutes les couleurs jouent ineffablement sur les toiles d'Yvonne Mottet. Les tons les plus doux, les gris, les verts légers, les roses, les bleus, clairs comme un regard d'enfant, s'y fondent. Les couleurs vives, franches, pures, les verts lumineux, les bleus profonds, les jaunes éclatants s'exaltent. Les couleurs réputées inconciliables, les verts crus et les bleus par exemple, se marient harmonieusement… Yvonne Mottet nous a réappris ce que l'on s'efforce de nous faire oublier: la force d'émotion, la richesse des couleurs pures, l'infinie variété de leurs correspondances… Elle a redécouvert les vertus de la couleur, leur poésie et leur fraîcheur première. Pour tenter de remonter aux sources de la peinture et pour y parvenir il fallait un clairvoyant courage et beaucoup d'art. Yvonne Mottet ne manque ni de l'un ni de l'autre et sous son pinceau renaît le parfum des Mille fleurs. »

— Roland Pietri[27]

« En Yvonne Mottet bouillone la sève vigoureuse de Suzanne Valadon. »

— Jean-Paul Crespelle[7]

« Quarante ans, ils vont aller de concert. Pondérée, sereine, Mottet transfusera, dans la gaieté, à Lorjou le peu de savoir-vivre et beaucoup de ce qu'est le savoir bien-vivre. Partout elle sera à son côté; dans les moments où sa lutte pour la défense et l'illustration de l'art figuratif atteindra une âpreté incroyable, elle lui renouvellera sa confiance et sa foi dans sa peinture. Mais elle se gardera bien de jamais intervenir dans l'existence de son compagnon; non plus que dans sa démarche personnelle ou publique d'artiste. Elle ne voudra être ni son guide ni son frein; son conseil, elle ne le donnera que demandé. Tenace, rigoureuse, elle poursuivra son œuvre propre, sans strict parallélisme avec celle de son compagnon, très personnelle, considérable, homogène, exemplaire, assurément fort belle. »

— Georges Gérard[14]

« Femme de Bernard Lorjou, elle se trouve assez proche de son expressionnisme, avec pourtant une tendance assez marquée à la sobriété et à la construction. »

— Gérald Schurr[28]

« Sa peinture rigoureuse, au dessin sûr et à la palette chatoyante et nourrie, puise ses sujets dans le quotidien. Elle "témoigne" avec objectivité mais aussi avec tendresse et fraîcheur. »

— Lydia Harambourg[29]

Ĺ’uvre remarquable

Autres lieux

Collections publiques

Églises

Collections privées

Références

  1. Junko Shibanuma, « Bernard Lorjou, biographie ».
  2. Archives en ligne de Paris, 18e arrondissement, année 1968, acte de décès no 2014, cote 18D 495, vue 2/31
  3. Lydia Harambourg, Yvonne Mottet in L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, éditions Ides et calendes, 2010.
  4. Adeline Rhodes, « Qui est Yvonne Mottet ? » in Lorjou et Mottet, édité par l'Association des amis de Bernard Lorjou, 1994.
  5. > Junko Shibanuma, Lorjou, Fus-Art, 2000.
  6. Roger Passeron, Junko Shibanuma et Adeline Rhodes (textes) et Eiji Shibanuma (photos), Lorjou et Mottet, Galerie d'art de la Place Beauvau/Association Bernard Lorjou, 1994.
  7. Jean-Pierre Crespelle, Montmartre vivant, Hachette, 1964.
  8. Éric Mercier, « La peinture des années 40 - Les manifeste de l'homme témoin », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°2, 13 janvier 2006, page 131.
  9. Francis Parent et Raymond Perrot, Le salon de la Jeune Peinture, une histoire, 1950-1983, Éditions JT, 1983, page 8.
  10. Éric Mercier, Annes-50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010, « Yvonne Mottet » pages 284-287.
  11. Yvonne Mottet, Entretien avec Russel Warren Howe, Agence de presse Reuters, 1955.
  12. Liste partielle d'artistes peintres ayant travaillé la lithographie chez Fernand Mourlot.
  13. Les amis de Bernard Lorjou, « biographie d'Yvonne Mottet en langue anglaise » suivie de la reproduction de la lettre de Bernard Buffet.
  14. Georges Gérard, Lorjou, le peintre du siècle, Publisud, 1989, page 35.
  15. Madeleine Siériès et Jan Laurens Siesling, Bernard Lorjou - La chapelle de la Maison Charles de Blois Somogy Éditions d'art, 2009, pages 204 et 205.
  16. Jean Rollin, Yvonne Mottet et Bernard Lorjou Éditions du Centre culturel de Bobigny, 1968.
  17. La Nouvelle République, « Yvonne Mottet invitée aujourd'hui à la mairie de Blois », 17 décembre 2013.
  18. La Nouvelle République, « Milles facettes d'Yvonne Mottet à la mairie de Blois », 21 décembre 2013.
  19. Site desnuits.fr, « Yvonne Mottet à la mairie de Blois », 2013-2014.
  20. Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne, l'histoire du Salon des Indépendants, Denoël, 1984.
  21. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
  22. Éric Mercier, Années 50 - Le Jeune Peinture, tome I : L'alternance figurative, ArtAcatos, 2010, « Les manifestes de l'homme témoin », pages 48-61.
  23. Pierre Gamarra, « Exposition - Les peintres contre la nuit », France Nouvelle, 3 mai 1961.
  24. Jean Vergnet-Ruiz, Collection George et Adèle Besson, Éditions du Musée des beaux-arts de Besançon, 1965.
  25. Musée de l'abbaye de Saint-Claude, Collection en réserve, 2011
  26. .Var-matin, Galerie Florence Basset, l'homme témoin, 2012
  27. George Besson et Roland Pietri, Yvonne Mottet, peintures et dessins, Imprimerie J. Frion & Cie, Puteaux, 1959.
  28. GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Ă©ditions de l'amateur, 1993.
  29. Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1955 - Dictionnaire des artistes, Éditions Ides et Calendes, 2010.
  30. Présentation de la Collection Jeune Peinture
  31. Madeleine Siériès et Jan Laurens Siesling, Lorjou - La chapelle de la Maison Charles de Blois
  32. Film deJean-Jacques Brousse, Chapelle Charles de Blois, vitrail et toiles de B. Lorjou et Y. Mottet, La vigie blésoise, 16 décembre 2014 Source Dailymotion, durée 4 min 14 s.
  33. Bertrand Michel, « Des Lorjou et Mottet vendus à Londres », Lettre de l'Association Bernard Lorjou, n°49, janvier 2017.
  34. Christie's South Kensington, catalogue de la collection Fleur Cowles, Londres, 23 novembre 2016.
  35. Thierry de Maigret, catalogue de la collection Jean Bouret, HĂ´tel Drouot, 28 octobre 2021.
  36. Kahn-Dumousset, commissaires-priseurs à Paris, catalogue de la collection Simé et Jean Jansem, Hôtel Drouot, mardi 30 juin 2015.

Voir aussi

Bibliographie

  • Edmonde Charles-Roux, « L'Homme tĂ©moin - Huit jeunes "tigres" : Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Paul Rebeyrolle, AndrĂ© Minaux, Bernard Buffet, Michel Thompson, Michel de Gallard, Simone Dat », Vogue, avril 1950.
  • George Besson et Roland Pietri, Yvonne Mottet, peintures et dessins, Imprimerie J. Frion & Cie, Puteaux, couverture lithographique tirĂ©e par Mourlot Frères, 1959.
  • George Besson, « Yvonne Mottet, impĂ©tueuse et sage », Les Lettres françaises, n°775, .
  • Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, 1960.
  • Jean-Paul Crespelle, Montmartre vivant, Hachette, 1964.
  • Jean Vergnet-Ruiz, Collection George et Adèle Besson, avant propos de Jean Minjoz et de Marie-Lucie Cornillot, Éditions du MusĂ©e des beaux-arts de Besançon, 1965.
  • Jean Rollin, Yvonne Mottet et Bernard Lorjou, Éditions du Centre culturel de Bobigny, 1968.
  • Olga Fradisse, Yvonne Mottet et Bernard Lorjou, Éditions du MusĂ©e des beaux-arts d'OrlĂ©ans, 1968.
  • George Besson, « Yvonne Mottet », Les Lettres françaises, n°1252, 9 octobre 1968.
  • RenĂ© Huyghe et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970.
  • Francis Parent et Raymond Perrot, Le salon de la Jeune Peinture, une histoire, 1950-1983, Éditions JP, 1983.
  • Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, RenĂ© Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, AndrĂ© Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indĂ©pendants, DenoĂ«l, 1984.
  • Guy Vignoht, La Jeune Peinture, 1941-1961, Éditions Terre des Peintres, Paris, 1985.
  • Georges GĂ©rard, Lorjou, le peintre du siècle, collection Les tĂ©moins de l'histoire, Publisud, Paris, 1989.
  • Christine Counord, La rĂ©action figurative, 1948-1958, Éditions Galerie 50 & Alan, Paris, 1990.
  • Francis Parent, Adeline Rhodes et Scott Rhodes, L'homme tĂ©moin, Éditions Galerie Expression, 1990.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, les Éditions de l'Amateur, 1993.
  • Roger Passeron, Junko Shibanuma, Adeline Rhodes (textes), et Eiji Shibanuma (photos), Lorjou et Mottet, Galerie d'art de la Place Beauvau/Association Bernard Lorjou, 1994.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • AndrĂ© Roussard, Dictionnalre des artistes Ă  Montmartre, Éditions AndrĂ© Roussard, 1999.
  • Junko Shibanuma (texte) et Eiji Shibanuma (photos), Lorjou, Éditions Fus-Art, 2000.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001.
  • Éric Mercier, « La peinture des annĂ©es 40, de l'art de la dĂ©faite au cheminement de l'espoir », La Gazette de l'HĂ´tel Drouot, n°2, , page 131.
  • Pierre Basset, « AnnĂ©es 50 - La Jeune peinture et la Manifeste de l'homme tĂ©moin », Artension, n°2, 2007.
  • Madeleine SiĂ©riès et Jan Laurens Siesling, Bernard Lorjou - La chapelle de la Maison Charles de Blois, Somogy Éditions d'art, 2009.
  • Pierre Basset, Les insoumis de l'art moderne - La Jeune peinture, Paris, 1948-1958, Ă©ditions Un certain regard, 2009.
  • Richard Chambon, Parmi peintres et poètes, Harmattan, 2010.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des artistes, Éditions Ides et calendes, 2010.
  • Éric Mercier, AnnĂ©es 50 - la Jeune Peinture, Tome I : L'alternance figurative ; tome II : Panorama de la Jeune Peinture, Éditions ArtAcatos, 2010.
  • Philippe Latourelle et Pierre Basset, La rĂ©alitĂ© retrouvĂ©e, la Jeune Peinture, Paris, 1948-1958, Éditions PrĂ©sence Van Gogh, 2010.
  • Sarah Wilson, Pierre Basset, Julien Roumette et Florence Condamine, Les insoumis de l'art moderne - Paris, les annĂ©es 50, Ă©ditions MusĂ©e Mendjisky - Écoles de Paris, Paris, 2016 (consulter en ligne).

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