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Bernard Dorival

Bernard Dorival, né le à Paris et mort le à Thiais[1], est un historien de l'art et critique d'art français.

Bernard Dorival
Bernard Dorival en 1995.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  89 ans)
Thiais
Nom de naissance
Bernard Marie Louis Alfred Albert Dorival
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
ParentĂšle
Geo Dorival (oncle)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
BibliothĂšque Ulm-Jourdan (d)

Normalien, homme de lettres et dĂ©fenseur de l'art de son temps, ami de nombreux artistes français et Ă©trangers du XXe siĂšcle, il est conservateur au MusĂ©e national d'Art moderne de Paris (-) et enseignant Ă  l'École du Louvre (-).

Il est l'auteur d'ouvrages qui ont fait autorité, notamment sur l'art moderne français : Les étapes de la peinture française contemporaine (1943-1946), Les peintres du XXe siÚcle, L'école de Paris au Musée national d'art moderne.

Chargé de l'organisation du Musée national des Granges de Port-Royal, Bernard Dorival a rédigé en 1976 le catalogue raisonné de Philippe de Champaigne.

Biographie

Bernard Dorival est né dans un milieu de collectionneurs et d'artistes par sa mÚre Suzanne Beurdeley[2] - [3] et de musiciens par son pÚre André Dorival.

AprĂšs une scolaritĂ© au lycĂ©e Carnot, il entre en Classes prĂ©paratoires littĂ©raires au lycĂ©e Condorcet, puis en , il est admis Ă  l'École normale supĂ©rieure de la rue d'Ulm. Il suit les cours d’Henri Focillon et de Pierre Lavedan[4], le sĂ©minaire d' Ignace Meyerson et fait la connaissance de Louis HautecƓur. Il se lie d’amitiĂ© avec l'hellĂ©niste Jean Bousquet qui le prĂ©sente Ă  Christian Courtois, il croise Ă©galement François Chamoux, Paul-Marie Duval, Jacques Voisine.

En 1935-1936, il rĂ©dige une thĂšse sur les reprĂ©sentations peintes de saint JĂ©rĂŽme et, Ă  cette occasion, rĂ©unit une ample documentation photographique. En 1937, il est agrĂ©gĂ© de lettres[5] et est nommĂ© professeur au lycĂ©e de Laon. Il garde toutefois des attaches avec l'École normale supĂ©rieure, par le biais des Équipes Sociales de Robert Garric.

En , il est nommé pensionnaire de la Casa Velasquez à Madrid et en , il devient professeur à l'Institut français et au lycée de Barcelone[6].

Le , grĂące Ă  Louis HautecƓur, il est nommĂ© chargĂ© de mission au MusĂ©e national d'Art moderne (MNAM), qui n'a plus de conservateur depuis que Jean Cassou a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© par le RĂ©gime de Vichy en . En mai 1941, Bernard Dorival devient conservateur adjoint du musĂ©e[7].

À la LibĂ©ration, Jean Cassou est rĂ©intĂ©grĂ© dans ses fonctions et avec Bernard Dorival tous deux Ɠuvrent Ă  dĂ©finir une politique d'enrichissement des collections pendant prĂšs de vingt ans de travail en commun, jusqu’en [8].

ParallĂšlement il enseigne Ă  l'École du Louvre[8] Ă  partir de 1941 et jusqu'en 1965, oĂč il occupe successivement les chaires d'histoire de la peinture française moderne (1942 Ă  1946) et d'histoire de la peinture française ancienne[8]. Parmi ses Ă©tudiants Françoise Cachin, Françoise Debaisieux, Jean-Luc Dufresne, DaniĂšle Giraudy, François Gobin, Michel Hoog, Michel Laclotte, Bernard de Montgolfier, Mady MĂ©nier, Denis Milhau, ThĂ©rĂšse Picquenard, GĂ©rard RĂ©gnier, Daniel Ternois qui vont devenir Ă  leur tour des conservateurs. Il multiplie les confĂ©rences en France et Ă  l'Ă©tranger en Europe, en AmĂ©rique latine, au Canada, au Maroc, en Inde et au Japon[8].

C'est Ă  l'École du Louvre qu’à la rentrĂ©e 1942, il rencontre une Ă©tudiante de huit ans sa cadette, Claude de la Brosse, qui deviendra son Ă©pouse, ensemble ils ont quatre enfants : Gilles (nĂ© en 1945, professeur d’UniversitĂ©), Anne (nĂ©e en 1946, psychothĂ©rapeute), Pascal (nĂ© en 1949, dirigeant d’entreprise) et JĂ©rĂŽme (nĂ© en 1950, compositeur et musicologue).

Le musée national d'art moderne

Contexte

Alors que d’autres capitales se sont dĂ©jĂ  dotĂ© de musĂ©es avec des collections d'art vivant moderne ; le Museum of Modern Art (New-York) en , le Kunstmuseum (BĂąle) en , le Stedelijk Museum Amsterdam en , la France ne possĂšde pas encore son musĂ©e d'art moderne. Comme le rapporte MĂ©gane Garito, aprĂšs l'exposition des arts et techniques industrielles Ă  Paris en , et la construction des Palais de Chaillot , Palais d'IĂ©na et Palais des MusĂ©es d'art moderne (ou Palais de Tokyo), les collections du MusĂ©e du Luxembourg (musĂ©e de transit) et du MusĂ©e des Écoles ÉtrangĂšres contemporaines du Jeu de Paume sont entreposĂ©es au palais de Tokyo, qui est en travaux, en prĂ©vision de l'ouverture future d'un MusĂ©e d’art moderne. Étant donnĂ© que durant les annĂ©es , le danger Nazi et antisĂ©mite se profile, nombre d’artistes et de grands marchands d'arts, dĂ©fenseurs des avant-gardes artistiques ont pris le chemin de l'exil pour se rĂ©fugier le plus souvent aux États-Unis. La France qui rayonnait depuis le dĂ©but du siĂšcle comme terre d’accueil d’artistes venus du monde entier se vide de ses artistes. DĂšs , les Ɠuvres d’art les plus prĂ©cieuses sont Ă©vacuĂ©es vers la province, notamment vers la commune de Valençay (Indre), les chĂąteaux de Chambord (Loir et Cher), de Cheverny (Loir et Cher), de FougĂšres-sur-BiĂšvre (Loir et Cher), de Sourches (Orne), de Brissac (Maine et Loire) et de Courtalain (Eure et Loir)[9].

AprĂšs la dĂ©faite de 1940, une grande partie de la France est occupĂ©e par les autoritĂ©s allemandes qui souhaitent imposer leur vision de l'art, Ă  l’opposĂ© de ce qu’ils considĂšrent, Ă  partir de l’art impressioniste, comme art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Ils organisent notamment une exposition des sculptures de leur artiste prĂ©fĂ©rĂ© Arno Breker, Ă  l'Orangerie en . Lorsque Bernard Dorival est nommĂ© conservateur adjoint en , il est ĂągĂ© de 27 ans et est le plus jeune conservateur au sein d’une Ă©quipe qui comprend des personnalitĂ©s d'Ăąge relativemenr plus mĂ»r comme Jacques Jaujard ou Pierre LadouĂ©, ce dernier, qu'il entrainera au Salon de Mai. Soudain en , Pierre LadouĂ© et Bernard Dorival apprennent par deux officiers allemands que le musĂ©e, ou plutĂŽt le bĂątiment, stratĂ©giquement placĂ© au cƓur de Paris, serait trĂšs prochainement rĂ©quisitionnĂ© afin d'installer des services allemands de radio. AussitĂŽt, pour rĂ©agir, avec l'accord du gouvernement, Louis HautecƓur fait annoncer l'inauguration imminente du musĂ©e. Les Ă©quipes s'activent ; Bernard Dorival dresse une liste des Ɠuvres Ă  exposer, en fait rapatrier bon nombre des dĂ©pĂŽts de province et le 6 aoĂ»t 1942, l’ouverture du MusĂ©e national d’art moderne est proclamĂ©e. 665 Ɠuvres sont rĂ©unies pour l'occasion : peintures, sculptures, dessins, mobilier et mĂ©dailles et quelques 323 artistes sont reprĂ©sentĂ©s[9].

Bernard Dorival au musĂ©e national d’art moderne

Bernard Dorival s'intĂ©resse Ă  l'art abstrait europĂ©en et aux mouvements qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ© ou accompagnĂ©, les nabis, le fauvisme, le cubisme, l'expressionnisme, le dadaĂŻsme, le surrĂ©alisme. Cependant, il connaissait bien l’histoire gĂ©nĂ©rale de la peinture française, Ă  laquelle il consacre son premier livre publiĂ© en 1942, La Peinture française en 1953 et en 1961, il dirige Les Peintres cĂ©lĂšbres en deux volumes. Mais c'est la peinture française et europĂ©enne de la fin du XIXe siĂšcle et du XXe siĂšcle qui retient principalement son attention : entre 1943 et 1946, il publie les trois tomes des Étapes de la peinture française contemporaine ; d’autres livres importants suivront : La Belle Histoire de la FĂ©e Ă©lectricitĂ© de Raoul Dufy, Paris, 1953 ; Cinq Ă©tudes sur Georges Rouault, Paris, 1956 ; Les Peintres du XXe siĂšcle (volume 1 Nabis, Fauves, Cubisme ; volume 2 Du Cubisme Ă  l’Abstraction), Paris, 1957 ; L’École de Paris au MusĂ©e d’Art Moderne, Paris, 1961 ; Peintres contemporains, 1964 (tome 3 des Peintres cĂ©lĂšbres) ; Le Dessin dans l’Ɠuvre d'Antoine Pevsner, Paris, 1965 ; le quatriĂšme tome de l’Histoire de l'Art de l'EncyclopĂ©die de la PlĂ©iade, Du rĂ©alisme Ă  nos jours, Paris, 1969. Il publie Ă©galement des catalogues d’exposition, ainsi que des nombreux articles et prĂ©faces. Parmi les artistes du XXe siĂšcle, d'intĂ©rĂȘt pour Bernard Dorival , Pierre Bonnard, Georges Braque, Paul CĂ©zanne (auquel il consacre un livre en , CĂ©zanne), Paul Gauguin (dont il publie le Carnet de Tahiti en ), Henri Matisse et Auguste Rodin. La crĂ©ativitĂ© de Pablo Picasso le fascine. Entre autres peintres, il admire Robert et Sonia Delaunay (Ă  chacun desquels il consacre une Ă©tude), Raoul Dufy (sur qui il rĂ©dige une monographie), Kupka[10] (qu'il tient pour l'inventeur de l’abstraction), Georges Rouault (sur lequel il publie plusieurs ouvrages), FĂ©lix Vallotton (sur qui il donne une Ă©tude)[11], Paul KrĂŽn (sur qui il Ă©crit Ă©galement[12], Jacques Villon ; parmi les sculpteurs, Constantin Brancusi (qui lĂ©gua son atelier au MNAM)[8], Antoine Pevsner (sur qui il publie un livre), Germaine Richier (dont, avec d’autres, il obtient le retour du Christ en croix dans la nef de l’église du Plateau d’Assy) ; l'architecte Le Corbusier.

Bernard Dorival fait entrer des Ɠuvres de nombre des artistes qu’il apprĂ©cie au MNAM et il obtient d’eux plusieurs legs et donations (ainsi, l’atelier Brancusi, les Delaunay, Dufy, AndrĂ© Dunoyer de Segonzac, Wassily Kandinsky[13], ZoltĂĄn KemĂ©ny, Kupka, Antoine Pevsner, Rouault), le grec Alkis Pierrakos. À plusieurs d'entre eux, il consacre des expositions, au MNAM et dans diverses villes de province : entre autres, Bonnard, Alexander Calder, Marc Chagall, Delaunay, Dada, Maurice Denis, Kees van Dongen, Dufy, Kemeny, Paul Klee, AmĂ©dĂ©e de la PatelliĂšre, Le Corbusier, Albert Marquet, Constant Permeke, Pevsner, Rouault, Paul Signac, Pierre Soulages, Édouard Vuillard, les Fauves.

Parmi les peintres et sculpteurs de sa gĂ©nĂ©ration, Jean-Michel Atlan (auquel il consacre une monographie en 1962, Atlan, essai de biographie artistique), Jean Bazaine (dont il admire les vitraux de l’église Saint-SĂ©verin), Hans Hartung (qui dut organiser lui-mĂȘme sa rĂ©trospective Ă  la suite de la dĂ©mission de Bernard Dorival de ses fonctions au MNAM), Ladislas Kijno (qu’il connait par le Plateau d’Assy), Alfred Manessier (dont il se sent proche par la spiritualitĂ©), Jean Le Moal (dont il prĂ©face l'exposition rĂ©trospective Ă  Metz en 1963), Nicolas de StaĂ«l (Ă  qui il achĂšte Composition en gris et vert dĂšs pour le MNAM), Édouard Pignon, Pierre Soulages, ÁrpĂĄd Szenes, Maria Elena Vieira da Silva et Zao Wou-Ki [14](qui furent tous des amis proches).

Le musée national des Granges de Port Royal

Tandis qu’il est conservateur au MNAM, Bernard Dorival est chargĂ© de l’organisation du MusĂ©e national des Granges de Port-Royal[15]. Son goĂ»t pour Pascal, Racine, le milieu des Solitaires, du JansĂ©nisme et la peinture de Philippe de Champaigne Ă©tait ancien. En , tandis qu’au chĂąteau de Cheverny, il assure la conservation d’une partie des collections du MusĂ©e du Louvre qui avaient Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es[16], il rĂ©dige une Ă©tude sur le thĂ©Ăątre de Racine analysĂ© Ă  la lumiĂšre de l'Ă©ducation reçue auprĂšs de ces Messieurs ; dans un livre, paru en 1946 sous le titre Du cĂŽtĂ© de Port-Royal. Essai sur l’itinĂ©raire spirituel de Racine[17]. En 1952, il participe Ă  l'organisation d’une grande exposition Philippe de Champaigne Ă  l'Orangerie des Tuileries[15] - [18]. La mĂȘme annĂ©e, il devient PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© des amis de Port-Royal, fonction qu'il assurera pendant vingt-cinq ans jusqu'en .

En , il est chargĂ© de mettre en place le musĂ©e des Granges de Port-Royal (aujourd'hui MusĂ©e national de Port-Royal des Champs)[8] dans les bĂątiments que l'État venait d'acheter. Il est le premier conservateur de ce musĂ©e (poste sans traitement). Le bĂątiment du XVIIe siĂšcle, dit des « Petites Écoles » est restaurĂ© entre et et Le musĂ©e inaugurĂ© le , en prĂ©sence d'AndrĂ© Malraux, secrĂ©taire d'État chargĂ© des affaires culturelles.

Bernard Dorival y organise plusieurs expositions, dont il rĂ©dige les catalogues : Racine et Port-Royal[19], en ; Pascal et les Provinciales[20], en ; Philippe de Champaigne et Port-Royal[21]. En , une reprĂ©sentation d’Esther est donnĂ©e. En , il publie Le MusĂ©e National des Granges de Port-Royal[22]. AprĂšs son dĂ©part, en , Bernard Dorival publie en , L'Album Pascal dans la collection des Albums de la BibliothĂšque de la PlĂ©iade.

ThĂšse sur Philippe de Champaigne

En , peu aprÚs les événements de mai 1968, pendant lesquels le MNAM avait été fermé, Bernard Dorival démissionne de ses fonctions de conservateur. Il présente sa candidature comme chargé de recherche au CNRS[8]pour terminer sa thÚse sur Philippe de Champaigne.

Il acheve sa thĂšse sur Philippe de Champaigne en moins de cinq ans et la soutient en . Dans la foulĂ©e, il est Ă©lu professeur d’histoire de l’art contemporain Ă  Paris IV-Sorbonne[10]. Lors de ses sĂ©minaires, il invite ses amis artistes Ă  parler de leurs activitĂ©s de crĂ©ateurs. Il emmene ses Ă©tudiants dans les grands musĂ©es de France et d’Europe. Il dirige des thĂšses [23] et forme des Ă©lĂšves, comme Guila Ballas, Philippe Dagen, Philippe Grunchec, Jean-Michel Leniaud, François Lenell, Jean-Claude Lesage, Anne Maisonnier, Arnaud Pierre, Alain Vircondelet. Il publia plusieurs livres : Robert Delaunay, 1885-1941, Paris, 1975 ; Rouault, Tokyo, 1976 ; Philippe de Champaigne (1602-1674), la vie, l’Ɠuvre et le catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre, deux tomes, Paris, 1976[24] - [25] ; dans le volume Baroque et classicisme au XVIIe siĂšcle en Italie et en France de l'Histoire universelle de la peinture, les pages consacrĂ©es Ă  La Peinture française au XVIIe siĂšcle (1610-1715), GenĂšve, 1979 ; Rouault, Paris, 1982.

En , il prend sa retraite et se voit attribuer le titre de professeur Ă©mĂ©rite[10] qu'il porte jusqu’en . Pendant quelques annĂ©es, il continue Ă  Ă©crire livres, articles et prĂ©faces, notamment Vallotton, 1985 (en collaboration) ; Sonia Delaunay. Sa vie, son Ɠuvre, 1885-1979. Notes biographiques, Paris, 1988 ; la mĂȘme annĂ©e, en collaboration avec Isabelle Rouault, Rouault. L’Ɠuvre peint, deux tomes, Monte-Carlo ; le SupplĂ©ment au catalogue raisonnĂ© de l’Ɠuvre de Philippe de Champaigne, 1992 ; Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), la vie, l'homme et l'art, 1992.

Ouvrages

Parmi les trĂšs nombreux ouvrages (souvent traduits en anglais) de Bernard Dorival :

  • La Peinture française (2 tomes), Paris, Larousse, 1941-1942.
  • Rouault, Paris, L. CarrĂ©, 1942.
  • François Desnoyer, Paris, Braun, 1943.
  • Les Étapes de la peinture française contemporaine (3 tomes), Paris, Gallimard, 1943-1946.
  • Du cĂŽtĂ© de Port-Royal, Paris, Gallimard, 1946.
  • CĂ©zanne, Paris, Fernand Hazan, 1948[26].
  • CĂ©zanne, Paris, Pierre TisnĂ©, 1953.
  • La Belle histoire de la FĂ©e ÉlectricitĂ© de Raoul Dufy, Paris, Hermann, 1953.
  • Rouault, GenĂšve, R. Kister ; Monaco, Union europĂ©enne d'Ă©ditions, 1956 (coll. Les grands peintres)
  • Cinq Ă©tudes universitaires sur Rouault, Paris, Éditions universitaires, 1956.
  • Jacques Villon, GenĂšve, RenĂ© Kister, 1957.
  • Les Peintres du XXe siĂšcle, Paris, Pierre TisnĂ©, 1957[27].
  • L'École de Paris au MusĂ©e national d'art moderne, Paris, Somogy, 1961.
  • Jean-Michel Atlan : essai de biographie artistique, Paris, Pierre TisnĂ©, 1962.
  • AndrĂ© Marchand, exposition rĂ©trospective 1933-1963, Arles, MusĂ©e RĂ©attu, 1963.
  • PrĂ©face de Ferdinand Desnos, 1901-1958 de Jean-Marie Girard, Éditions du MusĂ©e des beaux-arts de Tours, 1963.
  • Pierre Szekely, Paris, Pierre Szekely, 1968.
  • AndrĂ© Marchand, textes de Jacques Lassaigne et Bernard Dorival, Paris, galerie Emmanuel David, 1970.
  • Robert Delaunay, Paris, Jacques Damase, 1975.
  • Philippe de Champaigne: 1602-1674 : la vie, l'Ɠuvre et le catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre, Paris, L. Laget, 1976.
  • Album Pascal, iconographie rĂ©unie et commentĂ©e par Bernard Dorival, BibliothĂšque de la PlĂ©iade, RF, Paris, 1978.
  • Sonia Delaunay, Paris, Jacques Damase, 1980.
  • Rouault, Paris, Flammarion, 1982 (coll. Les MaĂźtres de la peinture moderne).
  • EstĂšve, ZĂŒrich, Galerie Nathan, 1990.
  • SupplĂ©ment au "Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre de Philippe de Champaigne, Paris, L. Laget, 1992.
  • Rouault, Paris, Flammarion, 1992[28].

Distinctions et associations

En , il est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d’honneur. Il est Ă©galement chevalier, puis officier des arts et lettres [29]. Bernard Dorival Ă©tait membre associĂ© de l’AcadĂ©mie royale d’ArchĂ©ologie de Belgique et titulaire de plusieurs dĂ©corations Ă©trangĂšres. Il Ă©tait Ă©galement chevalier et officier des palmes acadĂ©miques et membre correspondant de l’AcadĂ©mie de Barcelone.

Sources

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Pour l’histoire de la famille Beurdeley, voir : (en) Camille Mestdagh, « Behind the veneer », Hal Archives Ouvertes,‎ (lire en ligne).
  3. Un portrait de Madame Dorival née Constance-Virginie Beurdeley (1804-1861), peint par Claude-Marie Dubufe est conservé au Chùteau de CompiÚgne, .
  4. Magali Fenech, « Traitement des archives de l’historien de l’art Bernard Dorival (1914-2003) », Nouvelles de l'Inha, no 31,‎ , p. 7 (lire en ligne [PDF]).
  5. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr, (consulté le ).
  6. Rapports sur l'activitĂ© de l'École des Hautes-Études hispaniques au cours des annĂ©es 1936-1940, Bulletin hispanique, 1940, n°42-4, p. 324.
  7. « M. Bernard Dorival est nommĂ© conservateur en chef du MusĂ©e National d'Art Moderne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. Pierre Vaisse 2004.
  9. MĂ©gane Garito, « Le MusĂ©e national d'art moderne pendant l'Occupation : la genĂšse d'un nouveau musĂ©e et sa politique d’acquisition » (MĂ©moire de recherche - 2nde annĂ©e de 2Ăšme cycle-), Art et Histoire,‎ (lire en ligne).
  10. RĂ©daction, « Bernard Dorival, un dĂ©fenseur de l'art de son temps », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. MĂ©gane Garito 2016.
  12. Bernard Dorival, Paul KrÎn in Les Nouvelles Littéraires, 24 juillet 1947.
  13. Jessica Boissel et Christian Derouet, Kandinsky : Ɠuvres de Vassily Kandinsky (1866-1944), Paris, Centre Georges Pompidou, , 495 p. (ISBN 2-85850-262-5), P. 7.
  14. Richard Leeman, « Bernard Dorival », sur francearchives.fr.
  15. Myriam Boutoulle, « Bernard Dorival, de Champaigne Ă  Soulages », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne).
  16. « Quand les plus grandes oeuvres trouvent refuge dans les chùteaux du Centre-Val de Loire », sur lanouvellerepublique.fr, .
  17. Bernard Dorival, Du cÎté de Port-Royal, Paris, Gallimard, 1946,182 p.
  18. Philippe de Champaigne, Orangerie des Tuileries, Paris, Éditions des MusĂ©es nationaux, 1952, 112 p.
  19. MusĂ©e national des Granges de Port-Royal, Racine et Port-Royal, juin-novembre 1955, Paris, Éditions des musĂ©es nationaux, 1955, 121 p.
  20. Musée national des Granges de Port-Royal, Pascal et « les Provinciales », mai-octobre 1956, Paris, Editions des musées nationaux, 1956, 121 p.
  21. Musée national des Granges de Port-Royal, Philippe de Champaigne et Port-Royal, juin-octobre 1957, Paris, Editions des Musées nationaux, 1957, 84 p.
  22. Bernard Dorival, Le musĂ©e national des Granges de Port-Royal, Paris, Éditions des MusĂ©es nationaux, 1963, 189 p.
  23. « Bernard Dorival », sur thÚses.fr.
  24. StĂ©phane Loire, « Philippe de Champaigne, entre monographie et catalogues d’expositions », Perspective, no 2,‎ , p. 262-266 (DOI 10.4000/perspective.3414, lire en ligne).
  25. (en) Ann Sutherland Harris (du Metropolitan Museum of Art), « Philippe de Champaigne, 1602-1674 by Bernard Dorival (review) », The Art Bulletin, vol. 61, no 2,‎ , p. 319-322 (DOI 10.2307/3049900, JSTOR 3049900).
  26. (en) George Heard Hamilton, « Review of CĂ©zanne : CĂ©zanne et l'expression de l'espace ; The Fauvist Painters, by B. Dorival, L. Guerry, & G. Duthuit », The Art Bulletin, vol. 4, no 34,‎ , p. 326–328 (DOI 10.2307/3047446, JSTOR 3047446).
  27. (en) J. P. Hodin, « Bernard Dorival, editor., Peintres Contemporains », Art journal, vol. 25, no 4,‎ , p. 426-428 (DOI 10.1080/00043249.1966.10794085, lire en ligne).
  28. « RKD libary- Bernard Dorival », sur rkd.nl.
  29. Laurence Bertrand-DorlĂ©ac, « De la France aux Magiciens de la terre  : Les artistes Ă©trangers Ă  Paris depuis 1945 », dans Le Paris des Ă©trangers depuis 1945 sous la direction d' Antoine MarĂšs et Pierre Milza, Paris , Éditions de la Sorbonne, (DOI 10.4000/books.psorbonne.999, lire en ligne), p. 403-428, note 24.

Bibliographie

  • Alexandra Charvier, Bernard Dorival, l'itinĂ©raire d'un conservateur au MusĂ©e national d'art moderne, 1942-1968, Monographie de l'École du Louvre, Paris, 2000.
  • Pascal Dorival, Catalogue de la collection d'Ɠuvres d'art de Bernard Dorival, Editions Indivision Dorival, 2018.
  • MĂ©gane Garito, « Le MusĂ©e national d'art moderne pendant l'Occupation : la genĂšse d'un nouveau musĂ©e et sa politique d’acquisition » (MĂ©moire de recherche - 2nde annĂ©e de 2Ăšme cycle-), Art et Histoire,‎ , p. 111- 131 (section III. L’Ɠuvre d'art exposĂ©e, tĂ©moin d’une volontĂ© de reprĂ©sentativitĂ© de l'art vivant) (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Camille Giertler, Bernard Dorival, "l'art vivant" et le MusĂ©e National d'Art Moderne, MĂ©moire de maĂźtrise sous la direction de Madame ValĂ©rie Da Costa, UniversitĂ© Marc Bloch de Strasbourg, UFR des sciences historiques, juin 2005.
  • MusĂ©e national de Port-Royal des Champs, Bernard Dorival : de Champaigne Ă  Zao Wou-Ki, Montigny-le-Bretonneux, YvelinĂ©dition, , 127 p. (ISBN 9782846684828, prĂ©sentation en ligne).
  • ThĂ©rĂšse Picquenard, « In memoriam : Bernard Dorival », Chroniques de Port-Royal, Paris, no 53,‎ , p. 381-387.
  • Pierre Vaisse, « Hommage Ă  Bernard Dorival (1914-2003) », Histoire de l’art, no 54,‎ , p. 147-148 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Liens externes

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