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Charles Lapicque

Charles Lapicque est un artiste peintre et graveur français de la Nouvelle École de Paris, nĂ© Ă  TheizĂ© le , mort Ă  Orsay le .

Charles Lapicque
Charles Lapicque, vers 1945
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  89 ans)
Orsay
SĂ©pulture
Nom de naissance
Charles René Thouvenin
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Enfant
ParentĂšle
Louis Lapicque (oncle)
Marcelle Lapicque (tante)
Jean Perrin (beau-pĂšre)
Henriette Perrin-Duportal (belle-mĂšre)
Prononciation
signature de Charles Lapicque
Signature
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Ses Ɠuvres furent jugĂ©es importantes, entre 1939 et 1943, pour le dĂ©veloppement de la peinture non figurative et dans les annĂ©es 1950 pour les courants Pop art, figuration narrative, figuration libre.

Il est reconnu Juste parmi les nations, avec son épouse, pour avoir caché des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Charles Lapicque naĂźt sous le nom de Charles RenĂ© Thouvenin[1] le Ă  TheizĂ© , dans le RhĂŽne, d'une famille originaire des Vosges[2]. Il est le fils adoptif de Louis Lapicque, professeur de physiologie gĂ©nĂ©rale Ă  la facultĂ© des sciences de Paris, et de Marcelle Lapicque, elle-mĂȘme fille du ministre Severiano de Heredia. Il passe sa petite enfance Ă  Épinal et fait en 1900 son premier sĂ©jour en Bretagne, prĂšs de Paimpol, oĂč il retourne longtemps chaque Ă©tĂ©[3]. Il commence en 1903 l'Ă©tude du piano[4]. À partir de 1909 il habite Paris oĂč il suit ses Ă©tudes secondaires, pratique le dessin au lycĂ©e puis dans les acadĂ©mies libres[5], aborde en 1915 la pratique du violon[6]. MobilisĂ© de 1917 Ă  1919 dans l'artillerie de campagne, il y acquiert une connaissance des chevaux qui se retrouvera plus tard dans ses peintures et participe aux combats de 1918[7] et recevra la Croix de Guerre.

En 1919 Charles Lapicque entre Ă  l'École centrale des arts et manufactures de Paris[8], s'intĂ©ressant particuliĂšrement aux projections et perspectives utilisĂ©es dans le dessin industriel[8]. Il peint en 1920[8] ses premiers paysages prĂšs de Caen. IngĂ©nieur dans la distribution d'Ă©nergie Ă©lectrique, il dirige en 1921 un secteur prĂšs de Lisieux oĂč il assure la construction et l'exploitation de lignes Ă  haute tension. AppelĂ© au Bureau d'Ă©tudes techniques il s'installe Ă  Paris en 1924, peignant le dimanche paysages et marines. Ses recherches plastiques, dans le climat du cubisme, dĂ©veloppent les Ă©tudes qu'il a poursuivies sur les modes de projection dans l'espace. PassionnĂ© de musique et tĂ©nor amateur, il participe Ă  la chorale Sine Nomine dont le rĂ©pertoire lui inspire en 1925 son Hommage Ă  Palestrina[9]. DĂ©livrĂ©e de toute visĂ©e figurative cette Ɠuvre suscite les encouragements de Jeanne Bucher[10] qui lui propose de devenir « peintre de la galerie ». Il abandonne en 1928 sa carriĂšre d'ingĂ©nieur pour se consacrer Ă  la peinture, rĂ©alisant en 1929 sa premiĂšre exposition personnelle Ă  la Galerie Jeanne Bucher.

Charles Lapicque reprend ses Ă©tudes Ă  la facultĂ© des sciences de Paris, obtient la licence Ăšs sciences physiques et commence une thĂšse pour le doctorat Ăšs sciences physiques sous la direction de Charles Fabry. Sur recommandation d'AndrĂ© Debierne, il occupe de 1931 Ă  1943 un poste d'assistant prĂ©parateur[11] auprĂšs de Maurice Curie, professeur de physique du certificat P.C.B. Il frĂ©quente alors les physiciens Albert Arnulf et RenĂ© Lucas. À la facultĂ© il entreprend des recherches sur la perception des couleurs qui le conduisent Ă  renverser la loi classique de leur Ă©chelonnement dans l'espace, Lapicque observant que le bleu constitue en fait la couleur du plus proche, le rouge du plus lointain[11]. Afin de perfectionner ses connaissances il entre Ă  l'École supĂ©rieure d'optique dont il sort ingĂ©nieur-opticien diplĂŽmĂ© en 1934. Il s'intĂ©resse parallĂšlement, dans les musĂ©es et chez les antiquaires[11], aux Ɠuvres artisanales anciennes, enluminures, tapisseries mĂ©diĂ©vales, Ă©maux cloisonnĂ©s poitevins, faĂŻences, dans lesquelles il trouve des confirmations de ses thĂ©ories et fait plusieurs communications aux rĂ©unions de l'Institut d'optique, notamment, en 1935, sur « le rouge et le bleu dans les Arts ». Charles Lapicque rencontre en 1936 le philosophe Gabriel Marcel[11] qui l'invite Ă  des sĂ©ances de discussion et lui fait connaĂźtre Jean Wahl[11]: c'est le point de dĂ©part de sa rĂ©flexion philosophique et esthĂ©tique. Il reçoit en 1937 la commande de cinq grandes dĂ©corations murales pour le Palais de la dĂ©couverte Ă  Paris[11], l'une d'elles, La synthĂšse organique (10 Ă— 10 m), lui valant une mĂ©daille d'honneur Ă  l'Exposition universelle de 1937. AprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© boursier de recherches de la Caisse nationale de la recherche scientifique, Lapicque soutient sa thĂšse de doctorat Ăšs sciences physiques en 1938 sur « l'optique de l'Ɠil et la vision des contours », devant un jury prĂ©sidĂ© par Charles Fabry et comprenant comme examinateurs Henri ChrĂ©tien et Henri Laugier, tandis qu'il rĂ©alise plusieurs sculptures (granit). S'intĂ©ressant aux arts africains et prĂ©colombiens, il aborde parallĂšlement la clarinette, le basson, le trombone et pratique durant dix ans le cor dans des ensembles amateurs[12].

MobilisĂ© en au Centre national de la recherche scientifique, Lapicque est chargĂ© d'Ă©tudes sur la vision nocturne et le camouflage[13], travaillant avec Antoine de Saint-ExupĂ©ry. DĂ©mobilisĂ©, il commence d'appliquer ses thĂ©ories dans une sĂ©rie de Figures armĂ©es qui posent les bases d'une peinture nouvelle et participe en 1941 (avec La vocation maritime) Ă  l'exposition des « Vingt jeunes peintres de tradition française »[13] organisĂ©e par Jean Bazaine, premiĂšre manifestation de la peinture d'avant-garde sous l'Occupation, alors que le nazisme multiplie les condamnations de « l'art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© ». II participe en Ă  la Galerie de France Ă  l'exposition « Douze peintres d'aujourd'hui »[14], dĂ©noncĂ©e par la presse de la collaboration, et fait Ă  nouveau un bref sĂ©jour en Bretagne[15]. Un contrat avec la Galerie Louis CarrĂ© lui permet d'abandonner la mĂȘme annĂ©e son poste de prĂ©parateur Ă  la facultĂ© des sciences[16]. Il peint en 1944 plusieurs toiles autour de la libĂ©ration de Paris[17] et retrouve durant l'Ă©tĂ© 1945 le chemin de la Bretagne[18]. La Galerie Louis CarrĂ© prĂ©sente en 1946 une exposition « Bazaine, EstĂšve, Lapicque », prĂ©facĂ©s par AndrĂ© FrĂ©naud, Jean Lescure et Jean Tardieu.

Charles Lapicque fait en 1948 une premiĂšre confĂ©rence au CollĂšge de philosophie fondĂ© par Jean Wahl[19]. Il est nommĂ© peintre du DĂ©partement de la Marine et participe Ă  de nombreuses manƓuvres au large de Brest (1948), de Toulon (1949), en Afrique du Nord (1951). En 1949 le peintre explore minutieusement le champ de bataille de Waterloo et, aprĂšs de nombreuses lectures militaires, peint La bataille de Waterloo[20]. Recevant en 1953 le Prix Raoul Dufy de la Biennale de Venise qui consiste en une bourse de voyage dans cette ville[21], il effectue entre 1953 et 1955 quatre sĂ©jours dans la ville[22]. Lapicque fait par la suite des voyages, qui seront chacun Ă  l'origine de nouvelles suites de peintures, Ă  Rome en 1957, en GrĂšce en 1963, en Espagne en 1973, en Hollande en 1974, en France mĂȘme, Ă  VĂ©zelay en 1975, dans les chĂąteaux de la Loire en 1976, Ă  Aix-en-Provence en 1980. Charles Lapicque reçoit le Grand prix national de peinture en 1979. Il meurt Ă  Orsay le .

Sa femme Aline Lapicque-Perrin était la fille de Jean Perrin. Ils ont eu trois fils, Denis, François et Georges. Charles et Aline Lapicque reçoivent à titre posthume en le titre de Justes parmi les nations pour avoir caché et protégé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie de reconnaissance a lieu le au Sénat[23].

L'Ɠuvre

« De longues Ă©tudes d'ordre scientifique me conduisirent Ă  considĂ©rer le rouge, l'orangĂ© et le jaune comme des couleurs toujours prĂȘtes Ă  s'Ă©claircir, Ă  se faire plus lumineuses et le bleu, au contraire, comme une couleur fatalement destinĂ©e Ă  s'assombrir, Ă  paraĂźtre plus noire. Il en rĂ©sultait un avantage certain Ă  figurer par du bleu les corps solides, pesants et rapprochĂ©s et Ă  rĂ©server le rouge, l'orangĂ© ou le jaune aux corps lumineux ou lointains, tel que le ciel », rĂ©sume en 1961 Lapicque dans une confĂ©rence, PrĂ©sence et peinture, dont le texte est publiĂ© dans la revue « MĂ©diations ».

Les toiles que peint Lapicque en 1939, en s'inspirant de cette analyse, marquent un tournant essentiel dans son itinéraire. Réalisant une synthÚse des techniques cubistes (ruptures de plans, perspectives multiples, transparences des corps) et de ses recherches théoriques personnelles sur « le bleu et le rouge », Lapicque crée une nouvelle représentation de l'espace. Dans ses Figures armées ou dans Le Port de Loguivy, une ossature bleue, figurative ou abstraite, apparaßt au premier plan, reliant les objets rapprochés et se détachant sur des fonds jaunes ou rouges. Ces peintures et celles qui les développent en 1940 (Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine-de-Fierbois, La vocation maritime) sont directement à l'origine de la construction non-figurative qui apparaßtra dans les années suivantes à travers les recherches de Jean Bazaine, Jean Le Moal, Alfred Manessier ou Gustave Singier.

« Lapicque était un cas un peu spécial, trÚs important à mon avis dans le groupe. Il l'a influencé, en ce sens que nous étions un peu écrasés par la génération qui nous précédait. (...) Il fallait trouver autre chose, qui nous appartienne en propre, qui soit autonome, tout en respectant une certaine filiation. Celui qui a permis cela, je crois que c'est Lapicque. (...) Il nous a appris une façon d'envisager le monde qui permettait des vues perspectives, une approche des objets, des mises en page qui nous semblaient, aux uns et aux autres, pleines de promesses. Nous avions alors la possibilité de nous dégager du carcan cubiste que nous utilisions avant la guerre. (...) Nous avons ensuite tous fait notre propre chemin mais Lapicque a été celui qui nous a permis de gagner du temps, il a amené une discussion », devait ainsi déclarer Alfred Manessier[24].

À partir de 1941 la grille puissante qui assurait la construction des peintures de Lapicque se fait plus discrĂšte Ă  travers l'adoption d'une perspective Ă  points de vue complĂ©mentaires[25] et la lumiĂšre s'Ă©claircit. En 1946 Lapicque, par des tracĂ©s plus impulsifs, multiplie dans une sĂ©rie de RĂ©gates et de toiles marines les entrelacs et les boucles, origines d'une figuration « gestuelle »[18] intensĂ©ment colorĂ©e qui apparaĂźtra caractĂ©ristique de son Ɠuvre. Il opĂšre en 1947 un retour Ă  la figure humaine[19], peignant des groupes entrelacĂ©s dans un graphisme synthĂ©tique. En 1950 la commande qui lui est faite, sur le conseil de Jean Lescure, d'un dessin d'armure par un fabricant de montres suisses l'engage Ă  de nouvelles visites du musĂ©e des Armures aux Invalides qui lui inspirent une sĂ©rie de Guerriers, princes et rois de France ou conquĂ©rants (Henri IV, Henri III, Attila, Gengis Khan)[26], poursuivie en 1953. Allant deux ou trois fois par semaine au steeple-chase d'Auteuil, Lapicque dĂ©veloppe en 1950 et 1951 une sĂ©rie Ă©questre amorcĂ©e dĂšs 1949[27], continuant parallĂšlement de peindre, jusqu'en 1953, paysages maritimes et courses nautiques. Peintre de la Marine depuis 1948 l'occasion qui lui est donnĂ©e en 1951 d'embarquer sur le croiseur Émile Bertin[28] et de faire escale Ă  Oran puis Alger l'incite Ă  visiter Biskra et Ă  peindre L'Atlas saharien[29]. En 1953 une nouvelle sĂ©rie de Figures fait alterner personnages historiques et mythologiques. La galerie Villand et Galanis, de 1953 Ă  1965, expose rĂ©guliĂšrement son travail.

Le Sillon de Talbert peint par Lapicque en 1953
Le Phare des Héaux de Bréhat peint par Lapicque en 1959
Les bords du Trieux peints par Lapicque en 1961

Effectuant de 1953 Ă  1955 quatre sĂ©jours Ă  Venise, Lapicque peint d'abord les Villas construites dans la campagne proche par des architectes tels que Palladio, leurs jardins baroques et leurs intĂ©rieurs, les frontons et les façades d'Ă©glises[22] puis dĂ©veloppe une sĂ©rie de Couchers de soleil et de Nuits sur la lagune et les canaux[22]. AprĂšs de nouveaux paysages bretons, un sĂ©jour Ă  Rome Ă  PĂąques 1957 l'engage Ă  peindre les ruines des monuments[30] et les actions mĂ©morables des Romains[31]. AprĂšs deux embarquements sur des avisos de la Marine Nationale il en revient en 1958 aux thĂšmes des ManƓuvres[32] puis en 1959, aprĂšs ses sĂ©jours dans la rĂ©gion de BrĂ©hat et parallĂšlement Ă  son illustration du « Portrait de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas » de Claude Aveline, Ă  des compositions de Mouettes et Ă  un ensemble Ă©purĂ© de Lagunes bretonnes.

Fréquentant les parcs zoologiques et les ménageries, particuliÚrement le Zoo de Vincennes[33], Lapicque peint en 1960 de nombreux portraits de Tigres[34] du Bengale ou de Chine, en 1962 de Lions, qui le ramÚnent à ses souvenirs de L'Atlas et du Désert algériens[35]. En 1963 leur succÚdent des Natures mortes aux chocolats ou dragées, généralement dans un décor Louis XV[36], puis un voyage en GrÚce en suscite des évocations de paysages et de scÚnes mythologiques[37]. Les thÚmes abordés par Lapicque ne cesseront par la suite de se renouveler de façon imprévisible. AprÚs un ensemble de paysages crépusculaires il développe de nouvelles séries autour du Tennis (1965) qu'il pratique assidûment depuis vers 1930[38], de la musique (1966-1967), du Golgotha (1968)[39], puis en revient à la mer avec les Coups de vent, l'évocation des épopées et des drames des Cap-horniers, des Fermes bretonnes (1968-1969)[40]. Il peindra encore la Bourgogne, ses routes et ses architectures romanes (1970)[41], une nouvelle suite de portraits imaginaires (1971-1972)[42], des paysages d'Espagne (1973), de Hollande (1974), la basilique de Vézelay (1975), les Chùteaux de la Loire (1976-1977), des scÚnes de chasse (1978), des variations d'aprÚs L'Embarquement pour CythÚre de Watteau (1979-1980), la Montagne Sainte-Victoire et des Hommages à Cézanne (1981), La cathédrale de Laon (1981-1983), de nouvelles séries largement abstraites sur La Mer et les Figures (1984-1986).

L'Ɠuvre de Charles Lapicque apparaĂźt rĂ©trospectivement avoir exercĂ© une influence dĂ©terminante sur la nouvelle figuration. Sa palette particuliĂšrement audacieuse et originale le place comme un artiste tout Ă  la fois isolĂ© et prĂ©curseur de ses contemporains immĂ©diats. L'usage d'une palette chromatique totalement nouvelle et d'un espace Ă  perspectives multiples distinctes de la perspective Ă  points de vue multiples (utilisĂ©e par les cubistes) lui permet de prĂ©figurer la sensibilitĂ© post-moderne. Cette façon de procĂ©der Ă  contre-courant permet Ă  Charles Lapicque d'ouvrir la voie tant au Pop Art, qu'Ă  la figuration narrative par l'usage acidulĂ© de couleur inĂ©dite et dissonante. Ne faudrait-il pas rappeler que Lapicque introduit dĂšs 1949 dans son tableau La bataille de Waterloo par l'intermĂ©diaire de la longue vue de NapolĂ©on une bulle grossissante Ă  la maniĂšre de la bande dessinĂ©e et ce une dizaine d'annĂ©es avant Warhol ou Erro ? La densitĂ© de sa figuration, l'ambigĂŒitĂ© entre le fond et la forme, ses sujets tout aussi dĂ©rangeurs que parfois trĂšs classisants lui octroient une place d'Ă©lection dans le retour en force Ă  cette figuration des annĂ©es 1970 et 80 oĂč le kitsch cĂŽtoie sans complexe la trans-avant-garde, la peinture cultivĂ©e, la figuration libre ou la Bad Painting. Charles Lapicque est un gĂ©ant de la peinture, c'est Ă  ce titre qu'on devra lui rendre hommage, se plaisait Ă  dire François Pluchart.

Charles Lapicque a produit par ailleurs entre 1969 et 1972 des sculptures métalliques et en matiÚre plastique destinées à l'édition[43], ainsi que des tapisseries.

Graveur important, Charles Lapique est l'auteur de 509 lithographies et eaux-fortes, exécutées entre 1945 et 1974, inspirés entre autres du monde hippique, des paysages, du monde maritime, du cirque[44].

RĂ©ception critique

« Son Ɠuvre occupe dans l'art français contemporain une place d'Ă©lection. Sa façon de progresser Ă  contre-courant lui assure une originalitĂ© fonciĂšre (...). La Vocation maritime de Lapicque et un certain nombre de ses toiles datĂ©es de 1939-1940 ( Figures armĂ©es, Le port de Loguivy, Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine de Fierbois, etc.) tiennent par rapport Ă  cette pĂ©riode le rĂŽle que Les Demoiselles d'Avignon et les paysages de Horto de Ebro ont jouĂ© dans l'aventure cubiste du dĂ©but du siĂšcle. »

Lapicque, préface de Jean Guichard-Meili, New-York, Galerie Albert Loeb, 1960.

ƒuvres

Signature de Charles Lapicque (correspondance)

Publications de Charles Lapicque

  • Variation dans le spectre de sensibilitĂ© des cellules au protoxyde de cuivre, avec Pierre Auger, prĂ©sentĂ© par Jean Perrin, 1931.
  • Effet non additif de radiations diffĂ©rentes sur les piles Ă  oxyde de cuivre, prĂ©sentĂ© par Jean Perrin, 1933.
  • La vision des couleurs et l'art pictural, 1935.
  • RĂ©partition de la lumiĂšre dans l'image rĂ©tinienne d'un point Ă©loignĂ©, prĂ©sentĂ© par Charles Fabry, 1935.
  • Images rĂ©tiniennes d'un point Ă©loignĂ© pour diffĂ©rentes grandeurs de la pupille, prĂ©sentĂ© par Charles Fabry, 1936.
  • Sur la structure optique du corps vitrĂ©, prĂ©sentĂ© par Charles Fabry, 1936.
  • Le rouge et le bleu dans les arts, avec une Ă©tude du docteur Polack, professeur Ă  l'Institut d'Optique, 1936.
  • Les contrastes de brillances dans la nature et dans ses reprĂ©sentations, 1936.
  • Sur la coloration des images rĂ©tiniennes et sur le chromatisme en gĂ©nĂ©ral, prĂ©sentĂ© par Charles Fabry, 1937.
  • La formation des images rĂ©tiniennes, avec Charles Fabry et Yves Le Grand, 1937.
  • L'Optique de l'Ɠil et la vision des contours, thĂšse de doctorat en sciences physiques, sous la direction de Charles Fabry, 1938.
  • La couleur dans l'espace, dans Journal de psychologie normale et pathologique, janvier-, Paris, Presses universitaires de France, p. 106-127.
  • Voie sans issue, dans XXe siĂšcle numĂ©ro 4 « Rapport sur l'art figuratif Â», Paris, 1954, p. 51-54. (RĂ©ponse de Lapicque Ă  un article de LĂ©on Degand publiĂ© dans la revue Art d'aujourd'hui)
  • Essais sur l'espace, l'art et la destinĂ©e, prĂ©face de Jean Wahl, Grasset, Paris, 1958, 302 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • ActualitĂ© de Poussin, avant-propos au colloque sur Nicolas Poussin, Ă©ditions du CNRD, Paris, 1958, pp. XIII-XVIII.
  • L'Art et la Mort, confĂ©rence au CollĂšge philosophique, dans Revue de mĂ©taphysique et de morale no 3, Paris, 1959.
  • Dialogue avec Jean Guichard-Meili, dans Jean Guichard-Meili, La peinture aujourd'hui, Ă©ditions bibliothĂšque de l'homme d'action, Paris, 1960.
  • Rendons Ă  la science, dans Arts, Paris, .
  • PrĂ©sence et peinture, confĂ©rence prononcĂ©e au Club 44 Ă  la Chaux de Fonds, revue MĂ©diations no 4, Paris, 1961.
  • Vitrail et tachisme, 1962.
  • Si la culture est dans l'espace, revue La BrĂšche no 2, .
  • En illustrant Follain, revue Pour l'Art no 87, Lausanne-Paris, .
  • L'art et l'image, confĂ©rence au CollĂšge philosophique, dans Revue de mĂ©taphysique et de morale no 2, Paris, 1963.
  • Hommage Ă  Picasso, dans Revue de mĂ©taphysique et de morale no 2, Paris, 1967.
  • Peinture et Tapisserie, 1969.
  • Entretien avec A. Parinaud sur l'espace, le temps et le sens de la crĂ©ation, 1969.
  • Le journal vĂ©nitien inĂ©dit de Lapicque (1954-1959), 1997.

Album

  • Charles Lapicque, Fauves, texte de Jean Guichard-Meili, vingt et un dessins de Charles Lapicque, Porte du Sud, Villeneuve-sur-Yonne, 1991 (ISBN 2-86937-036-9)

Ouvrages illustrés par Charles Lapicque

Expositions

Expositions particuliĂšres

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Musées et centres d'art
  • 1960 : MusĂ©e d'arts de Nantes (rĂ©trospective)
  • 1962 : Kunsthalle de Berne (rĂ©trospective, 170 numĂ©ros); MusĂ©e Lenbachhaus de Munich (rĂ©trospective), catalogue : prĂ©face de Jean-Louis Ferrier et textes inĂ©dits de Lapicque, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article; MusĂ©e de Grenoble (rĂ©trospective); MusĂ©e-maison de la culture, Le Havre (rĂ©trospective)
  • 1963 : StĂ€dtisches museum, TrĂšves (rĂ©trospective), catalogue : prĂ©face de Curt Schweicher; MusĂ©e d'Ă©tat, Luxembourg (rĂ©trospective)
  • 1964 : Kunstverein, Hambourg (rĂ©trospective), catalogue : prĂ©face de Walther Scharf
  • 1965 : MusĂ©e de l'AthĂ©nĂ©e, GenĂšve (peintures, dessins, tapisseries); Museum Folkwang, Essen (rĂ©trospective)
  • 1967 : Kunstamt-Tempelhof, Berlin (rĂ©trospective de dessins); MusĂ©e national d'Art moderne, Paris (rĂ©trospective, 152 numĂ©ros), catalogue : prĂ©face de Bernard Dorival et anthologie de textes critiques (122 p.) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • 1968 : MusĂ©e des beaux-arts de NĂźmes, catalogue : texte de Charles Lapicque
  • 1969 : MusĂ©e municipal de Brest (rĂ©trospective), catalogue : textes de Gaston Diehl et RenĂ© Le Bihan
  • 1970 : MusĂ©e Toulouse-Lautrec, Albi (rĂ©trospective)
  • 1978 : MusĂ©e national d'Art moderne, Cabinet d'art graphique, Paris (Dessins de Lapicque, 295 numĂ©ros), catalogue : prĂ©face de Pierre Georgel, Les dessins de Lapicque au MusĂ©e national d'art moderne, exposition itinĂ©rante Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • 1979 : MusĂ©e des beaux-arts de Dijon (cinquante ans de peinture, cinquante tableaux), catalogue : texte de Pierre Granville
  • 1986 : MusĂ©e de Morlaix (La Bretagne et la Mer, tapisseries, lithographies)
  • 1991 : Royan, Centre d'arts plastiques (peintures de 1939 Ă  1961)
  • 1992-1993 : Les Sables d'Olonne, MusĂ©e de l'abbaye Sainte-Croix, catalogue : textes de Didier Ottinger et Charles Lapicque (ISBN 2-901432-73-5)
  • 1998 : Royan, Centre d'arts plastiques (L'Ă©criture de la mer, peintures, dessins), catalogue : texte de Maryvonne Georget
  • 1996 : Antony, La Maison des arts, catalogue : texte de Gabriel Salloum
  • 2011 : Charles Lapicque Ă  Besançon, Donations Norbert Ducrot-Granderye, MusĂ©e des beaux-arts et d'ArchĂ©ologie de Besançon, catalogue : textes de Philippe Bouchet, Norbert Ducrot-Granderye, Henri Ferreira-Lopes, Emmanuel Guigon, Charles Lapicque, Matthieu Pinette, Pierre Rosenberg, Françoise Soulier-François, MusĂ©e des beaux-arts et d'archĂ©ologie de Besançon, Éditions Hazan, 2011 (ISBN 978-2-7541-0545-3)
Galeries
  • 1929 : Galerie Jeanne Bucher, Paris (peintures)
  • 1941 : Galerie Jeanne Bucher, Paris (peintures de 1939 Ă  1941)
  • 1947 ! Galerie Louis CarrĂ©, Paris (peintures de 1943 Ă  1947)
  • 1949 : M. Van Geluwe, Bruxelles (peintures); Galerie Denise RenĂ©, Paris (peintures de 1939 Ă  1949)
  • 1950 : Galerie Birch - Denise RenĂ©, Copenhague (peintures)
  • 1951 : Galerie Denise RenĂ©, Paris (peintures de 1950 et 1951)
  • 1952 : Galerie-librairie La Hune, Paris (La Mer, dessins)
  • 1953 : Galerie Ex-libris, Bruxelles (peintures); Galerie Galanis, Paris (peintures de 1952 et 1953)
  • 1954 : Galerie-librairie de la CitĂ©, Brest (La Mer, dessins)
  • 1956 : Galerie Galanis, Paris (Venise, peintures); Galerie Benador, GenĂšve (peintures)
  • 1958 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1957 et 1958), catalogue : prĂ©face de Pierre de Saint-Prix
  • 1959 : Galerie Villand et Galanis, Paris (La Figure, dessins)
  • 1960 : Galerie Albert Loeb, New York (peintures); Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1958 Ă  1960, 28 numĂ©ros), catalogue : texte de Jean Wahl Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • 1961 : Galerie LefĂšvre, Londres (peintures)
  • 1962 : Galerie Villand et Galanis, Paris (Les Chevaux, dessins); Galerie Wilhelm Grosshennig, DĂŒsseldorf (peintures)
  • 1963 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1960 Ă  1962, 28 numĂ©ros) catalogue : prĂ©face de Jean-Louis Ferrier, Lapicque et les esprits animaux Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article; Galerie Villand et Galanis, Paris (La Mer, dessins)
  • 1964 : Galerie Villand et Galanis, Paris (tapisseries)
  • 1965 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1963 et 1964, 32 numĂ©ros), catalogue : prĂ©face de Jean Guichard-Meili Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article; Galerie Louis CarrĂ©, Paris (peintures de 1939 Ă  1947)
  • 1966 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (peintures de 1951 Ă  1964), catalogue : texte de Charles Estienne
  • 1967 : Galerie Wolfgang Ketter, Munich (rĂ©trospective de dessins)
  • 1968 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (La Musique)
  • 1969 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (La Mer), catalogue : texte d'Elmina Auger
  • 1970 : Galerie VerriĂšre, Lyon (peintures, tapisseries, Ɠuvre lithographique de 1945 Ă  1970 [49 numĂ©ros], sculptures), catalogue : textes de Pierre Cabanne, Roger Hauert, Elmina Auger et Charles Lapicque Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article ; Prague, Galerie Vincence KrĂĄmare, 1970, catalogue : prĂ©face de Bernard Dorival
  • 1970 : Neue Galerie, Zurich
  • 1972 : Galerie Jacques Dubourg, Paris; Neue Galerie, Zurich
  • 1973 : Galerie Balanci Graham, Paris (aquarelles 1972), catalogue : propos de Lapicque recueillis par Elmina Auger
  • 1974 : Galerie AndrĂ© Pacitti, Paris; Galerie Balanci Graham, Paris (Dessins rĂ©cents)
  • 1978-1979 : Galerie Nathan, Zurich, catalogue : prĂ©face de Bernard Dorival
  • 1983 : Galerie Nathan, ZĂŒrich (peintures de 1939 Ă  1978), catalogue : texte de Henry-Claude Cousseau; Galerie Messine-Thomas Le Guillou (Ɠuvres de 1925 Ă  1964)
  • 1984 : Galerie Patrice Trigano, Paris, catalogue : texte de Catherine Millet (Dessins, variations sur le thĂšme de la Figure)
  • 1986-1987 : Galerie Nathan, Zurich, catalogue : textes de Peter Nathan et Angelika Affentranger
  • 1989 : Galerie Louis CarrĂ©, catalogue : texte de Sarah Wilson, Paris, (ISBN 2-86574-014-5); PloĂ«zal, ChĂąteau de la Roche-Jagu
  • 1991 : Galerie Nathan, Zurich (La Mer), catalogue : texte de Maryvonne Georget; Erlentes Können und SpontaneitĂ€t, (Apprentissage et spontanĂ©itĂ©), Galerie Nathan, ZĂŒrich
  • 1997 : Galerie Nathan, ZĂŒrich, catalogue : textes de Daniel Abadie et Barbara Nathan-Neher
  • 2002 : Galerie Jeanne Bucher (Ballade Ă  travers les premiers travaux de Charles Lapicque, Ɠuvres de 1925 Ă  1932), catalogue, (ISBN 2-85562-062-7)
  • 2005 : Galerie Bertrand Trocmez, (peintures et Ɠuvres sur papier)
  • 2011 : MĂ©tamorphoses, Charles Lapicque, Galerie Broomhead Junker, Deauville ()
  • 2013 : Figuration Imaginaire, Charles Lapicque, Galerie Broomhead Junker, Deauville

Expositions collectives

Charles Lapicque a participé à de trÚs nombreuses expositions collectives, en France et à l'étranger, notamment :

Tableaux

  • Le chemin de fer de Paimpol, huile sur toile, 1957, adjugĂ© 66 000 euros en [46].
  • Nuit sur la lagune, huile sur toile, 1955, adjugĂ© 10 500 euros en [46].
  • Officier en mer, lithographie en couleurs sur papier, musĂ©e des Beaux-Arts de Brest.

RĂ©compenses

Plaque 4 rue Froidevaux (Paris).

Collections publiques

Des peintures de Lapicque sont conservées dans les collections de nombreux musées, notamment en France (Paris, Dijon, Besançon, Grenoble, Nantes, Nice), en Europe (Bruxelles, Copenhague, Essen, Munich, Stuttgart) et en Amérique (New-York, Ottawa, Toronto).

Notes et références

  1. acte de naissance et reconnaissance AD69,p. 8/11
  2. Introduction Ă  la biographie 1900-1931, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  3. Biographie 1900, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  4. Biographie 1903, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  5. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1898 - 1920 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  6. Biographie 1909-1917, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  7. Biographie 1917-1919, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  8. Biographie 1919-1920, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  9. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1921 - 1930 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  10. Biographie 1921-1930, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  11. Biographie 1931-1938, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  12. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1931 - 1938 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  13. Biographie 1939-1941, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  14. Bazaine, BorÚs, EstÚve, Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon, Robin, Singier et Jacques Villon, sculptures de Chauvin, préface de Gaston Diehl
  15. Biographie 1942-1943, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  16. Biographie 1942-1943, dansCharles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  17. Biographie 1944, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  18. Biographie septembre 1945 - janvier 1947, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  19. Biographie janvier 1947 - juin 1949, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  20. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1948 - 1949 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  21. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1954 - Ă©tĂ© 1956 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  22. Biographie janvier 1954 - juillet 1956, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  23. « Lapicque Aline, Lapicque Charles », sur yadvashem-france.org, Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
  24. Alfred Manessier, dans Laurence Bertrand Dorléac, Histoire de l'art : Paris, 1940-1944 : ordre national, traditions et modernités, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de l'art » (no 1), , 451 p. (ISBN 978-2-85944-122-7, OCLC 21150736), p. 396)
  25. Biographie 1942 - 1943, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  26. Biographie janvier - juillet 1950, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  27. Biographie automne 1950 - fĂ©vrier 1951, dansCharles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  28. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, automne 1950 - Ă©tĂ© 1951 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  29. Biographie printemps 1951, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  30. Biographie automne 1956 - juillet 1958, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  31. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, Printemps 1957 - Ă©tĂ© 1958 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  32. Biographie automne 1958 - dĂ©but 1960, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  33. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, automne 1960 - 1961 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  34. Biographie automne 1960 - annĂ©e 1961, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  35. Biographie automne 1962, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  36. « La vie dans ses rapports avec l'Ɠuvre, 1962 - 1963 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
  37. Biographie Ă©tĂ© 1963 - fin 1964, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  38. Biographie 1965, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  39. Biographie 1966 - fin 1968, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  40. Biographie automne 1968 - annĂ©e 1969, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  41. Biographie printemps - Ă©tĂ© 1970, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  42. Biographie Ă©tĂ© 1971 - annĂ©e 1972, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  43. Sculpture 1938 - 1971 1958, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972, non paginĂ©
  44. « Lapicque, Charles », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 177-178.
  45. « Livres illustrés par Lapicque », dans Lapicque, préface de Bernard Dorival, Paris, Musée national d'Art moderne, 1967, non paginé
  46. Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, no 22482 du 16 octobre 2017

Annexes

ÉlĂ©ments de bibliographie

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Monographies

  • Jean Lescure, Lapicque, Flammarion, 1956, 86 p. et 98 illustrations Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles Lapicque, GenĂšve, Pierre Cailler, 1956
  • Charles Estienne, Dessins de Lapicque, La figure, Paris, Éditions Galanis, 1959
  • Jean Guichard-Meili, Dessins de Lapicque, Les chevaux, Paris, Éditions Galanis, 1962
  • Jean Lescure, Dessins de Lapicque, La mer, Paris, Éditions Galanis, 1964 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Éditions Mayer, 1972 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ɠuvre complet des lithographies, eaux-fortes et gravures par Bernard Balanci et Georges Blache, texte de Elmina Auger, Paris, Éditions Mayer, 1981, 508 illustrations
  • Aloys Perregaux, Lapicque, NeuchĂątel, Ides et Calendes, 1983, 224 p. (ISBN 2825800082)
  • Michel et Monique Pauty, Charles Lapicque, l'espace et la vision des couleurs, 1991.
  • Patrick Callet (direction), SpectrophotomĂ©trie sur un tableau de Charles Lapicque, 2007.
  • Philippe Bouchet, Charles Lapicque, collection "DĂ©couvrons l'art", Paris, Éditions Cercle d'Art, 2009
  • Charles Lapicque le dĂ©rangeur (sous la direction de Philippe Bouchet), Paris, Thalia Édition, 2009. Monographie parue Ă  l'occasion de l'exposition itinĂ©rante au musĂ©e de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun, -, au musĂ©e Unterlinden, Colmar, -, au musĂ©e de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne, - (Prix Bordin de l'AcadĂ©mie des beaux-arts) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles Lapicque Ă  Besançon. Donations Norbert Ducrot-Granderye, cat. exp. (Besançon, musĂ©e des Beaux-Arts et d’ArchĂ©ologie, -), Paris, Hazan, 2011
  • Philippe Bouchet, Charles Lapicque, la vocation maritime, Quimper, Palantines, 2011 (publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition au musĂ©e de Morlaix, -)
  • Philippe Bouchet, Charles Lapicque. Peintre libre et esprit fertile, SpĂ©zet, Coop Breizh, 2014.

Ouvrages généraux

Filmographie

  • François Reichenbach, Lapicque, texte d'Elmina Auger, court mĂ©trage en couleurs, 1966 (diplĂŽme d'honneur au Festival de Locarno).

Article connexe

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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