Charles Lapicque
Charles Lapicque est un artiste peintre et graveur français de la Nouvelle Ăcole de Paris, nĂ© Ă TheizĂ© le , mort Ă Orsay le .
Peintre officiel de la Marine |
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Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 89 ans) Orsay |
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Nom de naissance |
Charles René Thouvenin |
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ParentĂšle |
Louis Lapicque (oncle) Marcelle Lapicque (tante) Jean Perrin (beau-pĂšre) Henriette Perrin-Duportal (belle-mĂšre) |
Mouvement | |
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Genre artistique | |
Distinctions |
Ses Ćuvres furent jugĂ©es importantes, entre 1939 et 1943, pour le dĂ©veloppement de la peinture non figurative et dans les annĂ©es 1950 pour les courants Pop art, figuration narrative, figuration libre.
Il est reconnu Juste parmi les nations, avec son épouse, pour avoir caché des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
Charles Lapicque naĂźt sous le nom de Charles RenĂ© Thouvenin[1] le Ă TheizĂ© , dans le RhĂŽne, d'une famille originaire des Vosges[2]. Il est le fils adoptif de Louis Lapicque, professeur de physiologie gĂ©nĂ©rale Ă la facultĂ© des sciences de Paris, et de Marcelle Lapicque, elle-mĂȘme fille du ministre Severiano de Heredia. Il passe sa petite enfance Ă Ăpinal et fait en 1900 son premier sĂ©jour en Bretagne, prĂšs de Paimpol, oĂč il retourne longtemps chaque Ă©tĂ©[3]. Il commence en 1903 l'Ă©tude du piano[4]. Ă partir de 1909 il habite Paris oĂč il suit ses Ă©tudes secondaires, pratique le dessin au lycĂ©e puis dans les acadĂ©mies libres[5], aborde en 1915 la pratique du violon[6]. MobilisĂ© de 1917 Ă 1919 dans l'artillerie de campagne, il y acquiert une connaissance des chevaux qui se retrouvera plus tard dans ses peintures et participe aux combats de 1918[7] et recevra la Croix de Guerre.
En 1919 Charles Lapicque entre Ă l'Ăcole centrale des arts et manufactures de Paris[8], s'intĂ©ressant particuliĂšrement aux projections et perspectives utilisĂ©es dans le dessin industriel[8]. Il peint en 1920[8] ses premiers paysages prĂšs de Caen. IngĂ©nieur dans la distribution d'Ă©nergie Ă©lectrique, il dirige en 1921 un secteur prĂšs de Lisieux oĂč il assure la construction et l'exploitation de lignes Ă haute tension. AppelĂ© au Bureau d'Ă©tudes techniques il s'installe Ă Paris en 1924, peignant le dimanche paysages et marines. Ses recherches plastiques, dans le climat du cubisme, dĂ©veloppent les Ă©tudes qu'il a poursuivies sur les modes de projection dans l'espace. PassionnĂ© de musique et tĂ©nor amateur, il participe Ă la chorale Sine Nomine dont le rĂ©pertoire lui inspire en 1925 son Hommage Ă Palestrina[9]. DĂ©livrĂ©e de toute visĂ©e figurative cette Ćuvre suscite les encouragements de Jeanne Bucher[10] qui lui propose de devenir « peintre de la galerie ». Il abandonne en 1928 sa carriĂšre d'ingĂ©nieur pour se consacrer Ă la peinture, rĂ©alisant en 1929 sa premiĂšre exposition personnelle Ă la Galerie Jeanne Bucher.
Charles Lapicque reprend ses Ă©tudes Ă la facultĂ© des sciences de Paris, obtient la licence Ăšs sciences physiques et commence une thĂšse pour le doctorat Ăšs sciences physiques sous la direction de Charles Fabry. Sur recommandation d'AndrĂ© Debierne, il occupe de 1931 Ă 1943 un poste d'assistant prĂ©parateur[11] auprĂšs de Maurice Curie, professeur de physique du certificat P.C.B. Il frĂ©quente alors les physiciens Albert Arnulf et RenĂ© Lucas. Ă la facultĂ© il entreprend des recherches sur la perception des couleurs qui le conduisent Ă renverser la loi classique de leur Ă©chelonnement dans l'espace, Lapicque observant que le bleu constitue en fait la couleur du plus proche, le rouge du plus lointain[11]. Afin de perfectionner ses connaissances il entre Ă l'Ăcole supĂ©rieure d'optique dont il sort ingĂ©nieur-opticien diplĂŽmĂ© en 1934. Il s'intĂ©resse parallĂšlement, dans les musĂ©es et chez les antiquaires[11], aux Ćuvres artisanales anciennes, enluminures, tapisseries mĂ©diĂ©vales, Ă©maux cloisonnĂ©s poitevins, faĂŻences, dans lesquelles il trouve des confirmations de ses thĂ©ories et fait plusieurs communications aux rĂ©unions de l'Institut d'optique, notamment, en 1935, sur « le rouge et le bleu dans les Arts ». Charles Lapicque rencontre en 1936 le philosophe Gabriel Marcel[11] qui l'invite Ă des sĂ©ances de discussion et lui fait connaĂźtre Jean Wahl[11]: c'est le point de dĂ©part de sa rĂ©flexion philosophique et esthĂ©tique. Il reçoit en 1937 la commande de cinq grandes dĂ©corations murales pour le Palais de la dĂ©couverte Ă Paris[11], l'une d'elles, La synthĂšse organique (10 Ă 10 m), lui valant une mĂ©daille d'honneur Ă l'Exposition universelle de 1937. AprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© boursier de recherches de la Caisse nationale de la recherche scientifique, Lapicque soutient sa thĂšse de doctorat Ăšs sciences physiques en 1938 sur « l'optique de l'Ćil et la vision des contours », devant un jury prĂ©sidĂ© par Charles Fabry et comprenant comme examinateurs Henri ChrĂ©tien et Henri Laugier, tandis qu'il rĂ©alise plusieurs sculptures (granit). S'intĂ©ressant aux arts africains et prĂ©colombiens, il aborde parallĂšlement la clarinette, le basson, le trombone et pratique durant dix ans le cor dans des ensembles amateurs[12].
MobilisĂ© en au Centre national de la recherche scientifique, Lapicque est chargĂ© d'Ă©tudes sur la vision nocturne et le camouflage[13], travaillant avec Antoine de Saint-ExupĂ©ry. DĂ©mobilisĂ©, il commence d'appliquer ses thĂ©ories dans une sĂ©rie de Figures armĂ©es qui posent les bases d'une peinture nouvelle et participe en 1941 (avec La vocation maritime) Ă l'exposition des « Vingt jeunes peintres de tradition française »[13] organisĂ©e par Jean Bazaine, premiĂšre manifestation de la peinture d'avant-garde sous l'Occupation, alors que le nazisme multiplie les condamnations de « l'art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© ». II participe en Ă la Galerie de France Ă l'exposition « Douze peintres d'aujourd'hui »[14], dĂ©noncĂ©e par la presse de la collaboration, et fait Ă nouveau un bref sĂ©jour en Bretagne[15]. Un contrat avec la Galerie Louis CarrĂ© lui permet d'abandonner la mĂȘme annĂ©e son poste de prĂ©parateur Ă la facultĂ© des sciences[16]. Il peint en 1944 plusieurs toiles autour de la libĂ©ration de Paris[17] et retrouve durant l'Ă©tĂ© 1945 le chemin de la Bretagne[18]. La Galerie Louis CarrĂ© prĂ©sente en 1946 une exposition « Bazaine, EstĂšve, Lapicque », prĂ©facĂ©s par AndrĂ© FrĂ©naud, Jean Lescure et Jean Tardieu.
Charles Lapicque fait en 1948 une premiĂšre confĂ©rence au CollĂšge de philosophie fondĂ© par Jean Wahl[19]. Il est nommĂ© peintre du DĂ©partement de la Marine et participe Ă de nombreuses manĆuvres au large de Brest (1948), de Toulon (1949), en Afrique du Nord (1951). En 1949 le peintre explore minutieusement le champ de bataille de Waterloo et, aprĂšs de nombreuses lectures militaires, peint La bataille de Waterloo[20]. Recevant en 1953 le Prix Raoul Dufy de la Biennale de Venise qui consiste en une bourse de voyage dans cette ville[21], il effectue entre 1953 et 1955 quatre sĂ©jours dans la ville[22]. Lapicque fait par la suite des voyages, qui seront chacun Ă l'origine de nouvelles suites de peintures, Ă Rome en 1957, en GrĂšce en 1963, en Espagne en 1973, en Hollande en 1974, en France mĂȘme, Ă VĂ©zelay en 1975, dans les chĂąteaux de la Loire en 1976, Ă Aix-en-Provence en 1980. Charles Lapicque reçoit le Grand prix national de peinture en 1979. Il meurt Ă Orsay le .
Sa femme Aline Lapicque-Perrin était la fille de Jean Perrin. Ils ont eu trois fils, Denis, François et Georges. Charles et Aline Lapicque reçoivent à titre posthume en le titre de Justes parmi les nations pour avoir caché et protégé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie de reconnaissance a lieu le au Sénat[23].
L'Ćuvre
« De longues Ă©tudes d'ordre scientifique me conduisirent Ă considĂ©rer le rouge, l'orangĂ© et le jaune comme des couleurs toujours prĂȘtes Ă s'Ă©claircir, Ă se faire plus lumineuses et le bleu, au contraire, comme une couleur fatalement destinĂ©e Ă s'assombrir, Ă paraĂźtre plus noire. Il en rĂ©sultait un avantage certain Ă figurer par du bleu les corps solides, pesants et rapprochĂ©s et Ă rĂ©server le rouge, l'orangĂ© ou le jaune aux corps lumineux ou lointains, tel que le ciel », rĂ©sume en 1961 Lapicque dans une confĂ©rence, PrĂ©sence et peinture, dont le texte est publiĂ© dans la revue « MĂ©diations ».
Les toiles que peint Lapicque en 1939, en s'inspirant de cette analyse, marquent un tournant essentiel dans son itinéraire. Réalisant une synthÚse des techniques cubistes (ruptures de plans, perspectives multiples, transparences des corps) et de ses recherches théoriques personnelles sur « le bleu et le rouge », Lapicque crée une nouvelle représentation de l'espace. Dans ses Figures armées ou dans Le Port de Loguivy, une ossature bleue, figurative ou abstraite, apparaßt au premier plan, reliant les objets rapprochés et se détachant sur des fonds jaunes ou rouges. Ces peintures et celles qui les développent en 1940 (Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine-de-Fierbois, La vocation maritime) sont directement à l'origine de la construction non-figurative qui apparaßtra dans les années suivantes à travers les recherches de Jean Bazaine, Jean Le Moal, Alfred Manessier ou Gustave Singier.
« Lapicque était un cas un peu spécial, trÚs important à mon avis dans le groupe. Il l'a influencé, en ce sens que nous étions un peu écrasés par la génération qui nous précédait. (...) Il fallait trouver autre chose, qui nous appartienne en propre, qui soit autonome, tout en respectant une certaine filiation. Celui qui a permis cela, je crois que c'est Lapicque. (...) Il nous a appris une façon d'envisager le monde qui permettait des vues perspectives, une approche des objets, des mises en page qui nous semblaient, aux uns et aux autres, pleines de promesses. Nous avions alors la possibilité de nous dégager du carcan cubiste que nous utilisions avant la guerre. (...) Nous avons ensuite tous fait notre propre chemin mais Lapicque a été celui qui nous a permis de gagner du temps, il a amené une discussion », devait ainsi déclarer Alfred Manessier[24].
Ă partir de 1941 la grille puissante qui assurait la construction des peintures de Lapicque se fait plus discrĂšte Ă travers l'adoption d'une perspective Ă points de vue complĂ©mentaires[25] et la lumiĂšre s'Ă©claircit. En 1946 Lapicque, par des tracĂ©s plus impulsifs, multiplie dans une sĂ©rie de RĂ©gates et de toiles marines les entrelacs et les boucles, origines d'une figuration « gestuelle »[18] intensĂ©ment colorĂ©e qui apparaĂźtra caractĂ©ristique de son Ćuvre. Il opĂšre en 1947 un retour Ă la figure humaine[19], peignant des groupes entrelacĂ©s dans un graphisme synthĂ©tique. En 1950 la commande qui lui est faite, sur le conseil de Jean Lescure, d'un dessin d'armure par un fabricant de montres suisses l'engage Ă de nouvelles visites du musĂ©e des Armures aux Invalides qui lui inspirent une sĂ©rie de Guerriers, princes et rois de France ou conquĂ©rants (Henri IV, Henri III, Attila, Gengis Khan)[26], poursuivie en 1953. Allant deux ou trois fois par semaine au steeple-chase d'Auteuil, Lapicque dĂ©veloppe en 1950 et 1951 une sĂ©rie Ă©questre amorcĂ©e dĂšs 1949[27], continuant parallĂšlement de peindre, jusqu'en 1953, paysages maritimes et courses nautiques. Peintre de la Marine depuis 1948 l'occasion qui lui est donnĂ©e en 1951 d'embarquer sur le croiseur Ămile Bertin[28] et de faire escale Ă Oran puis Alger l'incite Ă visiter Biskra et Ă peindre L'Atlas saharien[29]. En 1953 une nouvelle sĂ©rie de Figures fait alterner personnages historiques et mythologiques. La galerie Villand et Galanis, de 1953 Ă 1965, expose rĂ©guliĂšrement son travail.
Effectuant de 1953 Ă 1955 quatre sĂ©jours Ă Venise, Lapicque peint d'abord les Villas construites dans la campagne proche par des architectes tels que Palladio, leurs jardins baroques et leurs intĂ©rieurs, les frontons et les façades d'Ă©glises[22] puis dĂ©veloppe une sĂ©rie de Couchers de soleil et de Nuits sur la lagune et les canaux[22]. AprĂšs de nouveaux paysages bretons, un sĂ©jour Ă Rome Ă PĂąques 1957 l'engage Ă peindre les ruines des monuments[30] et les actions mĂ©morables des Romains[31]. AprĂšs deux embarquements sur des avisos de la Marine Nationale il en revient en 1958 aux thĂšmes des ManĆuvres[32] puis en 1959, aprĂšs ses sĂ©jours dans la rĂ©gion de BrĂ©hat et parallĂšlement Ă son illustration du « Portrait de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas » de Claude Aveline, Ă des compositions de Mouettes et Ă un ensemble Ă©purĂ© de Lagunes bretonnes.
Fréquentant les parcs zoologiques et les ménageries, particuliÚrement le Zoo de Vincennes[33], Lapicque peint en 1960 de nombreux portraits de Tigres[34] du Bengale ou de Chine, en 1962 de Lions, qui le ramÚnent à ses souvenirs de L'Atlas et du Désert algériens[35]. En 1963 leur succÚdent des Natures mortes aux chocolats ou dragées, généralement dans un décor Louis XV[36], puis un voyage en GrÚce en suscite des évocations de paysages et de scÚnes mythologiques[37]. Les thÚmes abordés par Lapicque ne cesseront par la suite de se renouveler de façon imprévisible. AprÚs un ensemble de paysages crépusculaires il développe de nouvelles séries autour du Tennis (1965) qu'il pratique assidûment depuis vers 1930[38], de la musique (1966-1967), du Golgotha (1968)[39], puis en revient à la mer avec les Coups de vent, l'évocation des épopées et des drames des Cap-horniers, des Fermes bretonnes (1968-1969)[40]. Il peindra encore la Bourgogne, ses routes et ses architectures romanes (1970)[41], une nouvelle suite de portraits imaginaires (1971-1972)[42], des paysages d'Espagne (1973), de Hollande (1974), la basilique de Vézelay (1975), les Chùteaux de la Loire (1976-1977), des scÚnes de chasse (1978), des variations d'aprÚs L'Embarquement pour CythÚre de Watteau (1979-1980), la Montagne Sainte-Victoire et des Hommages à Cézanne (1981), La cathédrale de Laon (1981-1983), de nouvelles séries largement abstraites sur La Mer et les Figures (1984-1986).
L'Ćuvre de Charles Lapicque apparaĂźt rĂ©trospectivement avoir exercĂ© une influence dĂ©terminante sur la nouvelle figuration. Sa palette particuliĂšrement audacieuse et originale le place comme un artiste tout Ă la fois isolĂ© et prĂ©curseur de ses contemporains immĂ©diats. L'usage d'une palette chromatique totalement nouvelle et d'un espace Ă perspectives multiples distinctes de la perspective Ă points de vue multiples (utilisĂ©e par les cubistes) lui permet de prĂ©figurer la sensibilitĂ© post-moderne. Cette façon de procĂ©der Ă contre-courant permet Ă Charles Lapicque d'ouvrir la voie tant au Pop Art, qu'Ă la figuration narrative par l'usage acidulĂ© de couleur inĂ©dite et dissonante. Ne faudrait-il pas rappeler que Lapicque introduit dĂšs 1949 dans son tableau La bataille de Waterloo par l'intermĂ©diaire de la longue vue de NapolĂ©on une bulle grossissante Ă la maniĂšre de la bande dessinĂ©e et ce une dizaine d'annĂ©es avant Warhol ou Erro ? La densitĂ© de sa figuration, l'ambigĂŒitĂ© entre le fond et la forme, ses sujets tout aussi dĂ©rangeurs que parfois trĂšs classisants lui octroient une place d'Ă©lection dans le retour en force Ă cette figuration des annĂ©es 1970 et 80 oĂč le kitsch cĂŽtoie sans complexe la trans-avant-garde, la peinture cultivĂ©e, la figuration libre ou la Bad Painting. Charles Lapicque est un gĂ©ant de la peinture, c'est Ă ce titre qu'on devra lui rendre hommage, se plaisait Ă dire François Pluchart.
Charles Lapicque a produit par ailleurs entre 1969 et 1972 des sculptures métalliques et en matiÚre plastique destinées à l'édition[43], ainsi que des tapisseries.
Graveur important, Charles Lapique est l'auteur de 509 lithographies et eaux-fortes, exécutées entre 1945 et 1974, inspirés entre autres du monde hippique, des paysages, du monde maritime, du cirque[44].
RĂ©ception critique
« Son Ćuvre occupe dans l'art français contemporain une place d'Ă©lection. Sa façon de progresser Ă contre-courant lui assure une originalitĂ© fonciĂšre (...). La Vocation maritime de Lapicque et un certain nombre de ses toiles datĂ©es de 1939-1940 ( Figures armĂ©es, Le port de Loguivy, Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine de Fierbois, etc.) tiennent par rapport Ă cette pĂ©riode le rĂŽle que Les Demoiselles d'Avignon et les paysages de Horto de Ebro ont jouĂ© dans l'aventure cubiste du dĂ©but du siĂšcle. »
- Lapicque, préface de Jean Guichard-Meili, New-York, Galerie Albert Loeb, 1960.
Ćuvres
Publications de Charles Lapicque
- Variation dans le spectre de sensibilité des cellules au protoxyde de cuivre, avec Pierre Auger, présenté par Jean Perrin, 1931.
- Effet non additif de radiations différentes sur les piles à oxyde de cuivre, présenté par Jean Perrin, 1933.
- La vision des couleurs et l'art pictural, 1935.
- Répartition de la lumiÚre dans l'image rétinienne d'un point éloigné, présenté par Charles Fabry, 1935.
- Images rétiniennes d'un point éloigné pour différentes grandeurs de la pupille, présenté par Charles Fabry, 1936.
- Sur la structure optique du corps vitré, présenté par Charles Fabry, 1936.
- Le rouge et le bleu dans les arts, avec une Ă©tude du docteur Polack, professeur Ă l'Institut d'Optique, 1936.
- Les contrastes de brillances dans la nature et dans ses représentations, 1936.
- Sur la coloration des images rétiniennes et sur le chromatisme en général, présenté par Charles Fabry, 1937.
- La formation des images rétiniennes, avec Charles Fabry et Yves Le Grand, 1937.
- L'Optique de l'Ćil et la vision des contours, thĂšse de doctorat en sciences physiques, sous la direction de Charles Fabry, 1938.
- La couleur dans l'espace, dans Journal de psychologie normale et pathologique, janvier-, Paris, Presses universitaires de France, p. 106-127.
- Voie sans issue, dans XXe siÚcle numéro 4 « Rapport sur l'art figuratif », Paris, 1954, p. 51-54. (Réponse de Lapicque à un article de Léon Degand publié dans la revue Art d'aujourd'hui)
- Essais sur l'espace, l'art et la destinée, préface de Jean Wahl, Grasset, Paris, 1958, 302 p. .
- Actualité de Poussin, avant-propos au colloque sur Nicolas Poussin, éditions du CNRD, Paris, 1958, pp. XIII-XVIII.
- L'Art et la Mort, conférence au CollÚge philosophique, dans Revue de métaphysique et de morale no 3, Paris, 1959.
- Dialogue avec Jean Guichard-Meili, dans Jean Guichard-Meili, La peinture aujourd'hui, Ă©ditions bibliothĂšque de l'homme d'action, Paris, 1960.
- Rendons Ă la science, dans Arts, Paris, .
- Présence et peinture, conférence prononcée au Club 44 à la Chaux de Fonds, revue Médiations no 4, Paris, 1961.
- Vitrail et tachisme, 1962.
- Si la culture est dans l'espace, revue La BrĂšche no 2, .
- En illustrant Follain, revue Pour l'Art no 87, Lausanne-Paris, .
- L'art et l'image, conférence au CollÚge philosophique, dans Revue de métaphysique et de morale no 2, Paris, 1963.
- Hommage à Picasso, dans Revue de métaphysique et de morale no 2, Paris, 1967.
- Peinture et Tapisserie, 1969.
- Entretien avec A. Parinaud sur l'espace, le temps et le sens de la création, 1969.
- Le journal vénitien inédit de Lapicque (1954-1959), 1997.
Album
- Charles Lapicque, Fauves, texte de Jean Guichard-Meili, vingt et un dessins de Charles Lapicque, Porte du Sud, Villeneuve-sur-Yonne, 1991 (ISBN 2-86937-036-9)
Ouvrages illustrés par Charles Lapicque
- Jean Follain, Appareil de la terre, illustré de gravures sur bois en couleurs, éditions Galanis, Paris 1961
- Jean Lescure, Noires compagnes de mes murs, avec 8 dessins (Roger Chastel, Jean Coulot, Marcel Fiorini, LĂ©on Gischia, Charles Lapicque, Mario Prassinos, Raoul Ubac et Jean Villeri), Florentin Mouret, Avignon, 1961
- Denis Diderot, Les Bijoux indiscrets (traduction en allemand), illustré de dessins à la plume, éditions Propulean Verlag, Berlin, 1966
- Charles Estienne, O et M, roman, illustré de lithographies, Le Soleil Noir, Paris, 1966
- Paul Chaulot, Temps présumés, illustré de lithographies, éditions Syrinx, Paris, 1966
- Jean Guichard-Meili, CLXXXI proverbes à expérimenter, illustré de gravures sur bois, éditions Galanis, Paris, 1966[45].
Expositions
Expositions particuliĂšres
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Musées et centres d'art
- 1960 : Musée d'arts de Nantes (rétrospective)
- 1962 : Kunsthalle de Berne (rétrospective, 170 numéros); Musée Lenbachhaus de Munich (rétrospective), catalogue : préface de Jean-Louis Ferrier et textes inédits de Lapicque, ; Musée de Grenoble (rétrospective); Musée-maison de la culture, Le Havre (rétrospective)
- 1963 : StÀdtisches museum, TrÚves (rétrospective), catalogue : préface de Curt Schweicher; Musée d'état, Luxembourg (rétrospective)
- 1964 : Kunstverein, Hambourg (rétrospective), catalogue : préface de Walther Scharf
- 1965 : Musée de l'Athénée, GenÚve (peintures, dessins, tapisseries); Museum Folkwang, Essen (rétrospective)
- 1967 : Kunstamt-Tempelhof, Berlin (rétrospective de dessins); Musée national d'Art moderne, Paris (rétrospective, 152 numéros), catalogue : préface de Bernard Dorival et anthologie de textes critiques (122 p.)
- 1968 : Musée des beaux-arts de Nßmes, catalogue : texte de Charles Lapicque
- 1969 : Musée municipal de Brest (rétrospective), catalogue : textes de Gaston Diehl et René Le Bihan
- 1970 : Musée Toulouse-Lautrec, Albi (rétrospective)
- 1978 : Musée national d'Art moderne, Cabinet d'art graphique, Paris (Dessins de Lapicque, 295 numéros), catalogue : préface de Pierre Georgel, Les dessins de Lapicque au Musée national d'art moderne, exposition itinérante
- 1979 : Musée des beaux-arts de Dijon (cinquante ans de peinture, cinquante tableaux), catalogue : texte de Pierre Granville
- 1986 : Musée de Morlaix (La Bretagne et la Mer, tapisseries, lithographies)
- 1991 : Royan, Centre d'arts plastiques (peintures de 1939 Ă 1961)
- 1992-1993 : Les Sables d'Olonne, Musée de l'abbaye Sainte-Croix, catalogue : textes de Didier Ottinger et Charles Lapicque (ISBN 2-901432-73-5)
- 1998 : Royan, Centre d'arts plastiques (L'Ă©criture de la mer, peintures, dessins), catalogue : texte de Maryvonne Georget
- 1996 : Antony, La Maison des arts, catalogue : texte de Gabriel Salloum
- 2011 : Charles Lapicque Ă Besançon, Donations Norbert Ducrot-Granderye, MusĂ©e des beaux-arts et d'ArchĂ©ologie de Besançon, catalogue : textes de Philippe Bouchet, Norbert Ducrot-Granderye, Henri Ferreira-Lopes, Emmanuel Guigon, Charles Lapicque, Matthieu Pinette, Pierre Rosenberg, Françoise Soulier-François, MusĂ©e des beaux-arts et d'archĂ©ologie de Besançon, Ăditions Hazan, 2011 (ISBN 978-2-7541-0545-3)
- Galeries
- 1929 : Galerie Jeanne Bucher, Paris (peintures)
- 1941 : Galerie Jeanne Bucher, Paris (peintures de 1939 Ă 1941)
- 1947 ! Galerie Louis Carré, Paris (peintures de 1943 à 1947)
- 1949 : M. Van Geluwe, Bruxelles (peintures); Galerie Denise René, Paris (peintures de 1939 à 1949)
- 1950 : Galerie Birch - Denise René, Copenhague (peintures)
- 1951 : Galerie Denise René, Paris (peintures de 1950 et 1951)
- 1952 : Galerie-librairie La Hune, Paris (La Mer, dessins)
- 1953 : Galerie Ex-libris, Bruxelles (peintures); Galerie Galanis, Paris (peintures de 1952 et 1953)
- 1954 : Galerie-librairie de la Cité, Brest (La Mer, dessins)
- 1956 : Galerie Galanis, Paris (Venise, peintures); Galerie Benador, GenĂšve (peintures)
- 1958 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1957 et 1958), catalogue : préface de Pierre de Saint-Prix
- 1959 : Galerie Villand et Galanis, Paris (La Figure, dessins)
- 1960 : Galerie Albert Loeb, New York (peintures); Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1958 à 1960, 28 numéros), catalogue : texte de Jean Wahl
- 1961 : Galerie LefĂšvre, Londres (peintures)
- 1962 : Galerie Villand et Galanis, Paris (Les Chevaux, dessins); Galerie Wilhelm Grosshennig, DĂŒsseldorf (peintures)
- 1963 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1960 à 1962, 28 numéros) catalogue : préface de Jean-Louis Ferrier, Lapicque et les esprits animaux ; Galerie Villand et Galanis, Paris (La Mer, dessins)
- 1964 : Galerie Villand et Galanis, Paris (tapisseries)
- 1965 : Galerie Villand et Galanis, Paris (peintures de 1963 et 1964, 32 numéros), catalogue : préface de Jean Guichard-Meili ; Galerie Louis Carré, Paris (peintures de 1939 à 1947)
- 1966 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (peintures de 1951 Ă 1964), catalogue : texte de Charles Estienne
- 1967 : Galerie Wolfgang Ketter, Munich (rétrospective de dessins)
- 1968 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (La Musique)
- 1969 : Galerie Jacques Dubourg, Paris (La Mer), catalogue : texte d'Elmina Auger
- 1970 : Galerie VerriĂšre, Lyon (peintures, tapisseries, Ćuvre lithographique de 1945 Ă 1970 [49 numĂ©ros], sculptures), catalogue : textes de Pierre Cabanne, Roger Hauert, Elmina Auger et Charles Lapicque ; Prague, Galerie Vincence KrĂĄmare, 1970, catalogue : prĂ©face de Bernard Dorival
- 1970 : Neue Galerie, Zurich
- 1972 : Galerie Jacques Dubourg, Paris; Neue Galerie, Zurich
- 1973 : Galerie Balanci Graham, Paris (aquarelles 1972), catalogue : propos de Lapicque recueillis par Elmina Auger
- 1974 : Galerie André Pacitti, Paris; Galerie Balanci Graham, Paris (Dessins récents)
- 1978-1979 : Galerie Nathan, Zurich, catalogue : préface de Bernard Dorival
- 1983 : Galerie Nathan, ZĂŒrich (peintures de 1939 Ă 1978), catalogue : texte de Henry-Claude Cousseau; Galerie Messine-Thomas Le Guillou (Ćuvres de 1925 Ă 1964)
- 1984 : Galerie Patrice Trigano, Paris, catalogue : texte de Catherine Millet (Dessins, variations sur le thĂšme de la Figure)
- 1986-1987 : Galerie Nathan, Zurich, catalogue : textes de Peter Nathan et Angelika Affentranger
- 1989 : Galerie Louis Carré, catalogue : texte de Sarah Wilson, Paris, (ISBN 2-86574-014-5); Ploëzal, Chùteau de la Roche-Jagu
- 1991 : Galerie Nathan, Zurich (La Mer), catalogue : texte de Maryvonne Georget; Erlentes Können und SpontaneitĂ€t, (Apprentissage et spontanĂ©itĂ©), Galerie Nathan, ZĂŒrich
- 1997 : Galerie Nathan, ZĂŒrich, catalogue : textes de Daniel Abadie et Barbara Nathan-Neher
- 2002 : Galerie Jeanne Bucher (Ballade Ă travers les premiers travaux de Charles Lapicque, Ćuvres de 1925 Ă 1932), catalogue, (ISBN 2-85562-062-7)
- 2005 : Galerie Bertrand Trocmez, (peintures et Ćuvres sur papier)
- 2011 : MĂ©tamorphoses, Charles Lapicque, Galerie Broomhead Junker, Deauville ()
- 2013 : Figuration Imaginaire, Charles Lapicque, Galerie Broomhead Junker, Deauville
Expositions collectives
Charles Lapicque a participé à de trÚs nombreuses expositions collectives, en France et à l'étranger, notamment :
- 1945 : Bazaine, EstÚve, Lapicque, Louis Carré, Paris, catalogue : textes d'André Frénaud, Jean Lescure et Jean Tardieu
- 1952 : Tendances actuelles de l'Ăcole de Paris, Kunsthalle de Berne, catalogue : prĂ©face de Charles Estienne
- 1960 : Rencontre d'octobre à Nantes, Musée des Beaux-arts de Nantes (hommage à Charles Lapicque)
- 1968 : Bazaine, EstĂšve, Lapicque, catalogue : texte de Walther Scharf, Staatliche Kunsthalle, Baden-Baden
- 1968 : Analogies et résonances, Galerie Vercamer, Paris (avec Arman, Baj, Christoforou, Hundertwasser, Mandeville, Magnelli, Matta et G. Noël)
- 1981 : Paris-Paris, 1937-1957, Centre Georges-Pompidou, Paris, catalogue
- 1988 : Les Années 50, Centre Georges-Pompidou, Paris (catalogue : Harald Szeemann, Bonjour Monsieur Lapicque, p. 130-134)
- 1996 : 1946, L'art de la Reconstruction, Musée Picasso, Antibes (éditions Skira, catalogue, 128 p. (ISBN 2605003159))
- 2008 : LumiĂšre, Couleurs, Formes (Roger BissiĂšre, Jean Bazaine, AndrĂ© Beaudin, Jean Bertholle, Simone Boisecq, Maurice EstĂšve, Ătienne-Martin, Eudaldo, AndrĂ© Fougeron, LĂ©on Gischia, Elvire Jan, Charles Lapicque, Lucien Lautrec, Jean Le Moal, Karl-Jean Longuet, Alfred Manessier, Juana Muller, Alicia Penalba, Ădouard Pignon, Mario Prassinos, Gabriel Robin, Hans Seiler, Gustave Singier, François Stahly, ĂrpĂĄd Szenes, Pierre Tal Coat, Raoul Ubac, Maria Helena Vieira da Silva, Jacques Villon), HĂŽtel de Ville d'Aulnay-sous-Bois
- 2012 : L'art en guerre, France 1938-1947, Paris, musée d'art moderne de la ville de Paris-Paris Musées, 2012, catalogue, 496 p. (ISBN 978-2-7596-0185-1)
- 2014 : Regards sur l'Ăcole de Paris, musĂ©e de la Cour d'Or â Metz MĂ©tropole, Metz, catalogue
Tableaux
- Le chemin de fer de Paimpol, huile sur toile, 1957, adjugé 66 000 euros en [46].
- Nuit sur la lagune, huile sur toile, 1955, adjugé 10 500 euros en [46].
- Officier en mer, lithographie en couleurs sur papier, musée des Beaux-Arts de Brest.
RĂ©compenses
- Croix de guerre 1914-1918
- IngĂ©nieur de l'Ăcole Centrale des Arts et Manufactures, Paris, 1921
- Médaille d'honneur pour cinq décorations au Palais de la découverte, Paris, 1937
- Docteur Ăšs Sciences, Paris, 1938
- Peintre du DĂ©partement de la Marine, 1948-1966
- Prix Raoul Dufy, Biennale de Venise, 1953
- Officier de la LĂ©gion d'honneur, 1966
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres, 1966
- Philatélie : émission en hommage à Charles Lapicque d'un timbre poste français reproduisant Régates vent arriÚre (1952), 1989
- Une plaque commémorative a été apposée sur la façade de l'immeuble qu'a habité de 1927 à 1988, année de sa mort, Charles Lapicque au 4 rue Froidevaux (14e arrondissement de Paris).
- Juste parmi les nations, 2001[23].
Collections publiques
Des peintures de Lapicque sont conservées dans les collections de nombreux musées, notamment en France (Paris, Dijon, Besançon, Grenoble, Nantes, Nice), en Europe (Bruxelles, Copenhague, Essen, Munich, Stuttgart) et en Amérique (New-York, Ottawa, Toronto).
Notes et références
- acte de naissance et reconnaissance AD69,p. 8/11
- Introduction Ă la biographie 1900-1931, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1900, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1903, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1898 - 1920 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie 1909-1917, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1917-1919, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1919-1920, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1921 - 1930 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie 1921-1930, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1931-1938, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1931 - 1938 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie 1939-1941, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Bazaine, BorÚs, EstÚve, Fougeron, Gischia, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon, Robin, Singier et Jacques Villon, sculptures de Chauvin, préface de Gaston Diehl
- Biographie 1942-1943, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1942-1943, dansCharles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1944, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie septembre 1945 - janvier 1947, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie janvier 1947 - juin 1949, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1948 - 1949 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1954 - Ă©tĂ© 1956 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie janvier 1954 - juillet 1956, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « Lapicque Aline, Lapicque Charles », sur yadvashem-france.org, Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
- Alfred Manessier, dans Laurence Bertrand Dorléac, Histoire de l'art : Paris, 1940-1944 : ordre national, traditions et modernités, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de l'art » (no 1), , 451 p. (ISBN 978-2-85944-122-7, OCLC 21150736), p. 396)
- Biographie 1942 - 1943, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie janvier - juillet 1950, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie automne 1950 - fĂ©vrier 1951, dansCharles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, automne 1950 - Ă©tĂ© 1951 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie printemps 1951, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie automne 1956 - juillet 1958, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, Printemps 1957 - Ă©tĂ© 1958 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie automne 1958 - dĂ©but 1960, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, automne 1960 - 1961 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie automne 1960 - annĂ©e 1961, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie automne 1962, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « La vie dans ses rapports avec l'Ćuvre, 1962 - 1963 », dans Lapicque, prĂ©face de Bernard Dorival, Paris, MusĂ©e national d'Art moderne, 1967, non paginĂ©
- Biographie Ă©tĂ© 1963 - fin 1964, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1965, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie 1966 - fin 1968, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie automne 1968 - annĂ©e 1969, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie printemps - Ă©tĂ© 1970, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Biographie Ă©tĂ© 1971 - annĂ©e 1972, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- Sculpture 1938 - 1971 1958, dans Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972, non paginĂ©
- « Lapicque, Charles », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 177-178.
- « Livres illustrés par Lapicque », dans Lapicque, préface de Bernard Dorival, Paris, Musée national d'Art moderne, 1967, non paginé
- Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, no 22482 du 16 octobre 2017
Annexes
ĂlĂ©ments de bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
Monographies
- Jean Lescure, Lapicque, Flammarion, 1956, 86 p. et 98 illustrations
- Charles Lapicque, GenĂšve, Pierre Cailler, 1956
- Charles Estienne, Dessins de Lapicque, La figure, Paris, Ăditions Galanis, 1959
- Jean Guichard-Meili, Dessins de Lapicque, Les chevaux, Paris, Ăditions Galanis, 1962
- Jean Lescure, Dessins de Lapicque, La mer, Paris, Ăditions Galanis, 1964
- Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint et de la sculpture par Bernard Balanci, prĂ©cĂ©dĂ© d'une Ă©tude critique de Elmina Auger, Textes inĂ©dits de Charles Lapicque, Paris, Ăditions Mayer, 1972
- Charles Lapicque, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre complet des lithographies, eaux-fortes et gravures par Bernard Balanci et Georges Blache, texte de Elmina Auger, Paris, Ăditions Mayer, 1981, 508 illustrations
- Aloys Perregaux, Lapicque, NeuchĂątel, Ides et Calendes, 1983, 224 p. (ISBN 2825800082)
- Michel et Monique Pauty, Charles Lapicque, l'espace et la vision des couleurs, 1991.
- Patrick Callet (direction), Spectrophotométrie sur un tableau de Charles Lapicque, 2007.
- Philippe Bouchet, Charles Lapicque, collection "DĂ©couvrons l'art", Paris, Ăditions Cercle d'Art, 2009
- Charles Lapicque le dĂ©rangeur (sous la direction de Philippe Bouchet), Paris, Thalia Ădition, 2009. Monographie parue Ă l'occasion de l'exposition itinĂ©rante au musĂ©e de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun, -, au musĂ©e Unterlinden, Colmar, -, au musĂ©e de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne, - (Prix Bordin de l'AcadĂ©mie des beaux-arts)
- Charles Lapicque Ă Besançon. Donations Norbert Ducrot-Granderye, cat. exp. (Besançon, musĂ©e des Beaux-Arts et dâArchĂ©ologie, -), Paris, Hazan, 2011
- Philippe Bouchet, Charles Lapicque, la vocation maritime, Quimper, Palantines, 2011 (publiĂ© Ă lâoccasion de lâexposition au musĂ©e de Morlaix, -)
- Philippe Bouchet, Charles Lapicque. Peintre libre et esprit fertile, Spézet, Coop Breizh, 2014.
Ouvrages généraux
- Lydia Harambourg, L'Ăcole de Paris 1945-1965, Dictionnaire des peintres, NeuchĂątel, Ides et Calendes, 1993, (ISBN 2825800481)
- Le monologue du peintre, Paris, Ă©ditions de La Villette, 2002 (ISBN 2-903539-58-8)
- (en) « Charles Lapicque », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Dora Vallier, Grove Art Online, (ISBN 978-1-884446-05-4, lire en ligne)
- Ian Chilvers et John Glaves-Smith, A Dictionary of Modern and Contemporary Art, , 784 p. (ISBN 978-0-19-923966-5, lire en ligne)
Filmographie
- François Reichenbach, Lapicque, texte d'Elmina Auger, court métrage en couleurs, 1966 (diplÎme d'honneur au Festival de Locarno).
Article connexe
Liens externes
- Charles Lapicque, au Centre Pompidou.
- Charles Lapicque, au musée de Dijon.
- Un entretien sur Charles Lapicque, par son petit-fils, Philippe Lapicque.
Bases de données et dictionnaires
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Delarge
- Musée d'Orsay
- Musée des beaux-arts du Canada
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en + de) Collection de peintures de l'Ătat de BaviĂšre
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) National Gallery of Art
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :